Mirecourt
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Mirecourt (Modèle:MSAPI<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, en vosgien de la montagne Modèle:MSAPI) est une commune française, chef-lieu de canton du département des Vosges dans l'arrondissement de Neufchâteau. Située en Lorraine, la commune fait aujourd'hui partie de la région administrative Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Mirecurtiens.
Géographie
Situation
Mirecourt est située au cœur du Xaintois, à Modèle:Unité de Vittel, Modèle:Unité d'Épinal, Modèle:Unité de Neufchâteau et Modèle:Unité de Nancy. Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Relief
L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Madon, le ruisseau du Val d'Arol, le ruisseau de Bazoilles, le ruisseau de Ravenel et le ruisseau de Talencourt<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Madon, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Val d'Arol, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Domjulien et se jette dans la Madon à Marcheprime, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux<ref group=Note>Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.</ref> de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de Modèle:Unité, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1939 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Mirecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Mirecourt, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Etablie au confluent du Madon et du Val d'Arol, la ville s'étend surtout sur le versant ouest de la vallée du Madon.
Elle se développe en paliers successifs pour atteindre finalement les rives sinueuses de la rivière.
De ce point bas, Mirecourt offre aux visiteurs un spectacle des plus pittoresques qui laisse apercevoir un bâti intéressant tant par sa richesse architecturale que par le contexte environnemental du site.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,4 %), zones urbanisées (20,9 %), forêts (18,9 %), terres arables (15,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), cultures permanentes (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Communications
Mirecourt est desservie par plusieurs routes départementales. Elle est reliée :
- par la Modèle:Nobr à la RN 57 (Modèle:Unité à l'est), qui relie notamment Nancy à Épinal ;
- par la Modèle:Nobr à l'autoroute A31 (Modèle:Unité à l'ouest), qui relie Nancy à Dijon.
Mirecourt possède sa propre gare ferroviaire se situant sur la ligne 14 qui relie Nancy à Contrexéville. Les autres gares ferroviaires les plus proches se trouvent à Charmes et à Épinal.
L'Aéroport d'Épinal-Mirecourt est situé à Modèle:Unité à l'ouest de la ville, sur le territoire de la commune de Juvaincourt.
Toponymie
Anciennes mentions : In Murici curte (960) ; Murichort (1180) ; De Modoricicurte (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Mirecourt, Mirecort (1234) ; Murecourt (1264) ; Murecourt sur Madon (1279) ; Mericourt (1284) ; Myrecort (1286) ; Mercort (1297) ; Muricort (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Miricourt (1331) ; Mircourt (1332) ; Miricour (1392) ; Miricuria (1423) ; De Mirecuria (1427) ; Mercuria (1472) ; De Mercurio (1473) ; Myrecourt, Merecourt (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Prope Mircuriam (1538) ; Mirecour (1656)<ref>Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, Impr. nationale, 1941.</ref>.
Les historiens ont voulu trouver quelque analogie entre le nom de Mirecourt et celui de Mercure ; mais ils ne produisent à l'appui de leur opinion aucune citation, aucune tradition, ni aucun monument ancien<ref>Aristide Guilbert, Histoire des villes de France : avec une introduction générale pour chaque province, tome 4, Paris, 1845.</ref>. Une autre hypothèse parle de Muricus curtis : curtis signifie domaine rural et Muricus est le nom de son propriétaire<ref>Aimé Gaugué, Mirecourt : (88) Vosges, Éditions S. A. E. P., 1971.</ref>.
Histoire
Des origines à 1789
Mirecourt est fondée au cours du premier millénaire, au carrefour des routes menant de Toul à Épinal et de Neufchâteau à Châtel-sur-Moselle, au franchissement du Madon. La première mention de Mirecourt date de 960<ref>Bref historique de Mirecourt</ref>, dans un acte de l'empereur Othon II stipulant qu’un dénommé Urson a fait don d’un important domaine situé in Murici Curte.
Dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fait partie du domaine seigneurial du comte-évêque de Toul, qui lui accorde des lettres de franchise en 1234. Un acte de 1284 (Ferry III) constate le rattachement de Mirecourt et de son territoire au duché de Lorraine. Mirecourt devient le chef-lieu de l'important bailliage de Vôge, mais est avant tout une cité de grand négoce.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ducs de Lorraine y introduisent le savoir-faire des maîtres italiens dans la fabrication des violons, savoir-faire qui se perpétue jusqu'à nos jours. Ainsi, un certain Dieudonné Montfort, faiseur de violons, est déjà actif à Mirecourt en 1602<ref name="aj1912">Jacquot Albert : La lutherie lorraine et française depuis ses origines jusqu'à nos jours, Minkoff, Genève, 1912 (p.VIII - XIII).</ref>. En 1732, reconnaissant ce savoir-faire, le duc François III de Lorraine, futur empereur du Saint-Empire romain germanique, édicte une charte pour les Modèle:Citation<ref name="B 174, folio 65">Archives départementales de Meurthe-et-Moselle: B 174, folio 65.</ref>. Il souhaite ainsi protéger cette corporation Modèle:Citation, et conserver Modèle:Citation<ref name="aj1912"/>. Parallèlement à cette activité de lutherie, Mirecourt devient également un haut lieu de la facture d’orgues au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Enfant de la ville, Léopold Renaudin illustrera son art à Paris avant d'épouser les idéaux révolutionnaires et de mourir sur l'échafaud.
La loge maçonnique Saint-Jean le Parfait Désintéressement à l'Orient de Mirecourt date de 1750 : c'est une les plus anciennes de France (elle a inauguré son temple le Modèle:Date-<ref>Inauguration du Temple de la loge Saint Jean de Mirecourt</ref>,<ref>La Fraternité Vosgienne Epinal</ref>).En fait, il y eut trois loges maçonniques qui se succédèrent : les deux premières au titre distinctif de Saint-Jean le Parfait Désintéressement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la troisième au titre de l'Harmonie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1766, à la mort de Stanislas Leszczynski, la Lorraine devient française, mais l'organisation administrative est maintenue. En 1776, Nicolas-Louis François de Neufchâteau achète l'office de lieutenant-général de bailliage.
De 1789 à nos jours
La réforme administrative de 1789 fait de Mirecourt un chef-lieu de district du département des Vosges, puis un chef-lieu d'arrondissement ; ce statut sera perdu en 1926, du fait de la réduction massive du nombre de sous-préfectures (mesures d'économie prises par Raymond Poincaré).
Mirecourt accueille une des toutes premières écoles normales d'instituteurs de France, fondée en 1828<ref>https://archives.vosges.fr/Portals/8/xNews/uploads/2017/3/27/Cahiers%20de%20Georges%20Doridant,%20%C3%A9l%C3%A8ve%20%C3%A0%20l%27%C3%A9cole%20%20normale%20d%27instituteurs%20de%20Mirecourt%20(1928-1931).pdf</ref>.
À partir de 1870, un certain nombre de protestants venus d’Alsace s’installent à Mirecourt et dans ses environs et, en 1983, Pierre Maignial fonde la première église protestante sur Mirecourt<ref>Le protestantisme à Mirecourt</ref>.
Fondée en 1890 à Mirecourt, la Banque Kolb est la filiale du Crédit du Nord dans le Nord-Est de la France.
On fabrique aussi des instruments mécaniques (orgues de manège, serinettes…). La ville de Mirecourt a eu une renommée mondiale par sa production d'instruments du quatuor et surtout par sa production d'archets. Soixante maisons de luthiers et d’archetiers, de petites entreprises et d’usines de décolletage sont recensées à travers trois siècles. Elle compte aussi une usine de production de violons de l'entreprise Couesnon<ref name=LR23>Modèle:Article, paragraphe 23.</ref>. La majeure partie est en activité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'activité d'archèterie chute avec l'arrivée des enregistrements sonores, dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1940, après l'Armistice, la Wehrmacht s'installe à Mirecourt. L'hôpital psychiatrique de Ravenel, en construction, est transformé en camp de transit et d'internement, le Frontstalag 120. De nombreux soldats français y restent prisonniers en attendant leur transfert dans des camps de prisonniers d'Allemagne. Les prisonniers « indigènes » (originaires des colonies) y restent plus longtemps ; le Frontstalag est fermé le Modèle:Date-. Ils seront envoyés dans d'autres camps en zone occupée. La ville est libérée le Modèle:Date-, par des éléments de l'armée américaine. Le site de Ravenel devient le 21st General Hospital de Washington qui fonctionnera jusqu'en 1946.
On fabrique encore de la dentelle à Mirecourt, notamment à la maison de la dentelle. Une école de lutherie y a été créée en 1970 par Étienne Vatelot.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 26,93 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,20 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,31 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 24,41 %.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe La commune fait partie du canton de Mirecourt, dont elle est le chef-lieu, et de la communauté de communes de Mirecourt Dompaire.
Liste des maires
Depuis 1945, sept maires se sont succédé :
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
La commune de Mirecourt est jumelée avec le district de Bonn-Beuel. La localité allemande de Bonn Beuel a d'ailleurs prêté son nom à un quartier de Mirecourt.
- Mirecourt avec Modèle:Jumelage
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Le Centre hospitalier spécialisé départemental orienté psychiatrie<ref>Historique du Centre hospitalier Ravenel</ref> est situé sur la commune de Mirecourt. C'est le premier employeur de la commune (environ un millier de salariés).
L'aéroport d'Epinal-Mirecourt, propriété du conseil départemental des Vosges, est géré par la SEAEM Vosges Aéroport (groupement composé de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Vosges et de la société indienne Super Airport Infrastructure India Pvt Ltd).
La Banque Kolb, filiale du Crédit du Nord, a son siège social à Mirecourt. Modèle:...
Culture locale et patrimoine
Patrimoine culturel
Jean Michel Prosper Guérin, La Pietà (1868), huile sur toile, conservée au Lycée Jean-Baptiste-Vuillaume.
Lieux et monuments
Vestige historique
- Présence romaine : stèle funéraire
Architecture civile
- Maisons de centre-ville style Renaissance, avec cours intérieures.
- Halles en pierre, datant de 1617, marché couvert classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Puits communal, rue Chanzy, classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Puits, rue du Docteur-Joyeux, inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tour ronde de Ravenel, reste d'un ancien château fort, ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}).
- Théâtre aménagé dans l'ancienne chapelle du couvent de la congrégation Notre-Dame et la salle contiguë dite « du Club » sont classés monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=théâtre>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Pont Stanislas, ou pont Saint-Vincent, construit en 1747 sur le Madon, inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée Pont Stanislas, ou pont Saint-Vincent.</ref>.
- Collège Guy-Dolmaire affilié norme HQE
- Hôpital psychiatrique Ravenel, avenue René Porterat.
-
Une cour intérieure.
-
Les Halles.
-
Le pont Stanislas.
-
Le puits communal de la rue Chanzy.
-
Hôpital psychiatrique Ravenel.
Architecture religieuse et lieux de mémoire
- Église de la Nativité-de-Notre-Dame<ref>L’église Notre-Dame : architecture, mobilier et grand orgue</ref>, classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- et son orgue<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : tribune et buffet d'orgue</ref> ,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue</ref>,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>,<ref>Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de Orgues de l'église Notre Dame de Mirecourt</ref>.
- L'ancienne chapelle du couvent de la congrégation Notre-Dame édifié en 1730, a été aménagée en théâtre, Place du Général de Gaulle<ref name=théâtre />.
- Chapelle de La Oultre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle de l'hôpital du Val du Madon, rue Germini.
- Ancienne chapelle de l'hôpital du Val du Madon, rue du Cimetière.
- Chapelle de l'hôpital psychiatrique Ravenel, avenue René Porterat.
- Monument aux morts tous conflits<ref>Monument aux Morts tous conflits</ref>,<ref>Monument aux morts</ref>.
- Cimetière militaire français<ref>Carré militaire, Cimetière communal</ref>.
- Statues de la Vierge sur des façades de maisons<ref>Baronnie de Mirecourt</ref>.
- Sur le petit obélisque d'Épinal, un médaillon illustre l'espoir : les blasons de Remiremont, de Neufchâteau, de Mirecourt et de Saint-Dié dans des triangles en partie supérieure<ref>Aux vosgiens victimes en 1870-71. à Épinal</ref>.
-
Église de la Nativité-de-Notre-Dame.
-
Chapelle de La Oultre.
-
Chapelle de l'hôpital du Val de Madon.
-
Ancienne chapelle de l'hôpital du Val de Madon.
-
Cimetière militaire français.
-
Le monument aux morts.
Musées et les savoir-faire
- Maison de la musique mécanique et de la dentelle<ref>Collection dédiée aux instruments mécaniques</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue à cylindres : partie instrumentale de l'orgue</ref>.
- Musée de la Lutherie et de l'Archèterie françaises
-
Hommage à la lutherie.
-
Atelier d'un luthier.
-
Musée de la lutherie et de l'archèterie françaises
-
Piano mécanique, boîte à musique.
-
Violon.
Équipements culturels
La commune dispose d'un atelier jazz à l'école municipale de musique<ref>Site big band et atelier jazz école municipale de musique</ref>.
Philatélie
En 1979, la poste rend hommage à la lutherie par l'émission d'un timbre postal d'Modèle:Unité brun-rouge et sépia. Tiré à Modèle:Nombre d'exemplaires, il figure un violon symbolisé. Il est mis en vente en Modèle:1er à Paris et à Mirecourt le Modèle:Date-. Il porte le n° YT 2072<ref>Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1</ref>.
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées à Mirecourt
- Pierre Fourier, prêtre catholique (1565-1640), canonisé en 1897.
- Claude Launoy (1748-1830), minéralogiste, inventeur du premier hélicoptère miniature.
- Léopold Renaudin, (1749-1795), célèbre luthier et homme politique
- Sébastien Gérardin (1751–1816), naturaliste.
- Jean-François Aldric (1765-1840), célèbre luthier.
- Jean-Baptiste Vuillaume, luthier, en 1798.
- Joseph-Emmanuel Aubry (1772-1812), colonel et baron de l'Empire, mort au combat le Modèle:Date- à la bataille de Polotsk.
- Maurice Aubry (1820-1896), son neveu, journaliste, banquier et homme politique légitimiste.
- Louis Joseph Buffet (1818-1898), né à Mirecourt, Représentant des Vosges à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876. Sénateur inamovible de 1876 à 1898. Vice-Président du Conseil et Ministre de l'Intérieur de 1875 à 1876. maire de la ville.
- Alfred de Jancigny, sous-préfet et préfet, né à Mirecourt en 1824.
- Hector France, militaire puis homme de lettres, en 1840.
- François Alexandre Alfred Gérardin (1841-1905), garde-officier forestier puis peintre et graveur, y est né.
- Joseph-Alfred Lamy (1850-1919), archetier.
- Pierre-Fourier Evrard (1876-1956), prélat catholique.
- Amédée-Dominique Dieudonné, luthier, le Modèle:Date-.
- Fernand Lamaze, (1891-1957), médecin obstétricien, reconnu comme le développeur de la méthode d’accouchement sans douleur.
- Henri Parisot, homme politique, en 1895.
- Max Leognany, graveur-médailleur, en 1913.
- François Chamoux (1915-2007), helléniste, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, archéologue et écrivain.
- Jean-Marie Georgeot (1923-2009), ingénieur et exégète catholique, né à Mirecourt.
- Jack Lang (né en 1939), homme politique français, ministre de la Cinquième République.
- Jean-Marie Cavada, journaliste et homme politique, en 1940.
- Roger Viry-Babel, universitaire et cinéaste, en 1945.
- Gérard Welzer, avocat et homme politique, en 1954.
Personnalités liées à Mirecourt
- Céran Le BRUN (Paris 1773, + Pithiviers/Loiret 1813), nommé le 1er sous-préfet de Mirecourt de 1800 à 1806, il sera nommé sous-préfet de Pithiviers dans le courant de 1806, à sa mort. C'est par erreur (voulue ou nom) que son nom est inscrit CERAN-LEBRUN à l'almanach impérial, erreur répétée partout ensuite. Il ne signait de toute manière que "Lebrun". Son père André-Jacques-Philippe Le Brun, fut visiteur-générald es postes, et était lui même le fils d'un "chef du gobelet du roi et de la reine" à Versailles.
- Albert Aubry, organiste<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
- Joseph-Emmanuel Aubry, colonel et baron d'Empire<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
- François Victor Fourier Aubry, industriel<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
- André Buffet, militant monarchiste français
- Saint Pierre Fourier est un prêtre catholique et religieux augustin. Il est né le Modèle:Date- à Mirecourt dans la maison sise au Modèle:N° de l'actuelle rue Saint-Pierre-Fourier<ref>La chapelle du Bon Père Fourier à Fenneviller (54)</ref>,<ref>L'oratoire au Bon Père Pierre Fourier à Petitmont (54)</ref>.
Tradition et spécialités
La lutherie
L'origine de la lutherie lorraine semble remonter aux voyages des ducs de Lorraine en Italie, d'où ils ramenèrent d'excellents musiciens et luthiers à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>La lutherie - École nationale de lutherie</ref>,<ref>Site officiel du Musée de la Lutherie et de l'archèterie Françaises de Mirecourt</ref>,<ref name="ENL">École nationale de lutherie (Lycée J.B. Vuillaume)</ref>.
On fabrique des violons en Lorraine depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Si l'existence du luthier Tywersus, cité par le luthier Nicolas Lupot au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est incertaine, les premiers luthiers attestés en Lorraine, désignés comme « faiseurs de violons », sont contemporains de Girolamo Amati (1561-1630) et de Niccolò Amati (1596-1684). Il s'agit de Nicolas Renauld et de Nicolas Médard, ayant travaillé tous deux pour la Cour de Lorraine<ref name="aj1912"/>. Le premier, qui n'a pas laissé d'instruments, a exercé son activité dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le second, dont on connaît plusieurs instruments, a travaillé à Nancy un siècle plus tard<ref name="aj1912"/>. Nicolas Renauld, probablement lié à Kaspar Tieffenbrucker, a travaillé à Paris vers 1570 pour Charles IX, avec Andrea Amati et l'un des aïeux de Nicolas Médard, à la fabrication des instruments destinés à la Chapelle du roi de France. Nicolas Médard a travaillé sur les instruments de la Chapelle ducale de Charles IV<ref name="aj1912"/>. Un violon de cette époque, armorié aux armes du duc de Lorraine et marqué à chaud Modèle:Citation, témoigne du talent de ce luthier. Plus tard, il aurait également fabriqué des instruments pour la Chapelle royale de Louis XIV, armoriés aux armes de France<ref name="aj1912"/>.
C'est tout particulièrement à Mirecourt que la lutherie prend son essor. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des luthiers s'installent dans la commune. Ainsi, en 1602, Dieudonné Montfort est déjà déclaré comme exerçant le métier de « faiseur de violon »<ref name="aj1912"/>. On compte déjà 43 luthiers en 1635. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille de luthiers Lupot, dont descend le grand Nicolas Lupot, exerce déjà son art à Mirecourt.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la production artisanale se développe à Mirecourt, profitant des ressources inépuisables de la forêt vosgienne. En 1732, afin de réglementer cette profession florissante, la duchesse douairière Élisabeth-Charlotte d'Orléans, agissant au nom de François III de Lorraine, promulgue une charte visant à protéger la corporation des Modèle:Citation<ref name="B 174, folio 65" />, Modèle:Citation, afin de conserver Modèle:Citation<ref name="aj1912"/>. Ce sont en effet de véritables dynasties de luthiers et archetiers qui font la renommée de cet art, parmi lesquels il faut citer les Aldric, Lupot, Gand, Bernard, Jacquot, Nicolas, Mougenot, Vuillaume, dont Jean-Baptiste, surnommé le Stradivarius français, Charotte, Apparut, Hilaire, Collin, Laberte, Magnié, Peccate, Bazin, Ouchard, Caussin, dont François Hippolyte Caussin.
Le commerce et la fabrication de violons continue se développer au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, faisant de Mirecourt le principal centre de production d'instruments à cordes de France. En 1925, la lutherie à Mirecourt se composait ainsi de dix-huit ateliers et de quatre fabriques employant 680 ouvriers. Par après, on voit disparaître bon nombre de ces prestigieux ateliers. Toutefois, dans les années 1970 apparaît un renouveau grâce à la création de l'École nationale de lutherie à Mirecourt.
De nos jours, la lutherie fait toujours partie des traditions de la ville, qui se perpétuent grâce à l'École nationale de lutherie, où l'une des rares formations de lutherie est donnée dans le lycée Jean-Baptiste-Vuillaume<ref name="ENL"/>,<ref>Écoles de lutherie - Luthiers de France</ref> et aux luthiers qui exercent encore dans la commune. Luthier renommé, Jean-Jacques Pages crée et produit des instruments de grande qualité qu'il copie sur les modèles des grands anciens comme les Amati et Stradivarius. Les frères Gérome ne sont que fabricants de guitares et de mandolines, mais la corporation des luthiers les a adoptés. La fierté de ces deux frères qui ont aujourd'hui pris leur retraite restera d'avoir reçu un jour la visite de Georges Brassens, venu leur acheter une guitare.
Un musée municipal de la lutherie permet d'approfondir sa connaissance de cet artisanat d'art. Comme œuvres picturales on notera un Portrait d'un musicien peint par le peintre belge François-Joseph Navez, daté de 1836 et la reproduction photographique d'un Portrait du luthier Nicolas Lupot, par Henriette Lorimier, daté de 1805, l'original a été déposé par le musée municipal de la lutherie à la Cité de la musique de Paris.
La dentelle
L'art aux fuseaux remonterait à l'époque égyptienne. Les grandes invasions plongèrent cet art dans l'oubli et ce n'est qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qu'il fut introduit en Lorraine et notamment à Mirecourt par les luthiers italiens, soutenus par les Ducs de Lorraine<ref>Site associatif sur la dentelle à Mirecourt</ref>.
Saint Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, créa la confrérie des Sœurs de Notre-Dame et encouragea celles-ci à enseigner la dentelle dans leur école et à l'orphelinat. Les jeunes filles de grandes familles travaillaient à cet art d'agrément pour garnir leur trousseau. Les enfants de l'orphelinat, les femmes de familles ouvrières, les paysannes, s'y adonnaient pour le profit. En 1790, des milliers de dentellières travaillaient déjà pour des négociants de tous les pays voisins de nos frontières, la ville était mondialement connue, ainsi vers 1850, ce fut l'âge d'or de la dentelle de Mirecourt. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne reste à Mirecourt que quelques dentellières qui enseignèrent cet art, assurant ainsi le maintien de cette activité. Aujourd'hui, grâce à une association dynamique avec plus de 140 participants, Mirecourt a retrouvé sa renommée internationale avec sa dentelle aux fuseaux d'une finesse incomparable, jusqu'à la création de l'association Promotion et Renouveau de la dentelle. Grâce à celle-ci la dentelle renaît à Mirecourt, on y dispense des cours et organise des expositions permanentes, avec des dentellières au travail à la Maison de la Dentelle.
Héraldique
Figure | Blasonnement |
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Fichier:Blason Mirecourt ancien.svg |
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Modèle:Armoiries avec ornements communs |
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Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Historique de Mirecourt, par Evelyne Bonetat Association des Amis du Vieux Mirecourt-Regain
- Aimé Gauge, Mirecourt, Éditions S.A.E.P. Colmar-Ingersheim, 1971 (pas d'ISBN)
- Les halles construites à partir de 1614
- Roger Viry-Babel, Mirecourt et la lutherie, Éditions de l'Est. Nancy, 1993
- La facture d'orgue Poirot, par Bertrand Poirot
- Jack Chollet, La Franc-maçonnerie à Mirecourt du XVIIIe siècle à nos jours, Editions Gérard Louis, 2013
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Bertrand Munier, Le Grand Livre des Élus Vosgiens (1789-2003), éditions Gérard Louis
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Archives du centre hospitalier spécialisé Ravenel à Mirecourt 1960-1980
- Fonds Évelyne Bonétat (1942-2009) : Ses recherches visaient surtout à reconstituer la généalogie des familles de luthiers, d’archetiers, de marchands et fabricants d’instruments de musique, de facteurs d’orgues mécaniques (serinettes, orgues de manège, orgues de barbarie, etc.), musiciens et compositeurs, etc., mais également les dynasties de marchands, artisans et dentellières de Mirecourt. Répertoire numérique détaillé établi par Delphine Lelarge, assistante territoriale de conservation du Patrimoine sous la direction de Marie-Astrid Zang, conservateur du patrimoine, directrice des Archives départementales des Vosges
Liens externes
- Office de tourisme du pays de Mirecourt : Église Notre-Dame de la Nativité, La chapelle de la Oultre, Les Halles, La Fédération des sociétés savantes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes