Pierre Fourier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Saint

Saint Pierre FourierModèle:Note, né le Modèle:Date<ref group="note" name="derréal"/> à Mirecourt<ref>dans la maison sise au Modèle:N° de l'actuelle rue saint Pierre Fourier</ref>,<ref>La chapelle du Bon Père Fourier à Fenneviller (54)</ref>,<ref>L'oratoire au Bon Père Pierre Fourier à Petitmont (54)</ref> dans les Vosges, en Lorraine et mort le Modèle:Date à Gray (alors en Franche-Comté espagnole), est un prêtre catholique et religieux augustin Lorrain.

Ses biographes le considèrent, d'une part comme l'un des pionniers de la Réforme catholique, dans le sillage du concile de Trente, d'autre part comme un pionnier en matière d'éducation (promotion de l'enseignement des filles et de la méthode pédagogique dite Modèle:Citation). Il est également considéré, à l'instar de la princesse de Phalsbourg et du graveur Jacques Callot, comme un grand patriote Lorrain.

Béatifié le Modèle:Date par le pape Benoît XIII et canonisé le Modèle:Date par le pape Léon XIII<ref>Jean-Pierre Snyers, À la rencontre de saint Pierre Fourier dans les Vosges. Éditions Hovine, Modèle:1er 2001. Modèle:ISBN</ref>, liturgiquement il est commémoré le 9 décembre<ref>Nominis : Saint Pierre Fourier</ref>.

Le pionnier de la Réforme catholique

Deux périodes historiques contrastées chevauchent la vie de Pierre Fourier : d'une part, la période brillante et féconde des règnes des ducs de Lorraine Charles III (1545 à 1608) et de son fils Henri II (1608 à 1624) ; d'autre part, une période d'atroces misères qui s'installent pendant la guerre de Trente Ans avec l'occupation des duchés par la France (1633-1697) et ses alliés (1635, année tragique des Suédois). Une telle chute des sommets vers les bas-fonds a sans doute inspiré la gravité dramatique qui traverse sa vie et son œuvre.

Les années de son existence (dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et premières du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) sont celles d'une mutation profonde du monde occidental : celle de l'expansion de l'humanisme, de la diffusion du livre, celle aussi du passage d'une société terrienne à une société urbanisée, d'une économie rurale à une économie d'affaires.

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Deux sources majeures l'ont inspiré : Le concile de Trente et l'enseignement de l'université jésuite de Pont-à-Mousson. Au cours de ces années de transition, il sait tirer des conséquences pratiques remarquables dans de nombreux domaines. D'où son intérêt pour l'école et la culture, pour la promotion de la femme dans différents secteurs d'activité, pour le développement du crédit, pour une politique fondée non plus seulement sur des dynasties mais sur des principes moraux et le respect scrupuleux de la Loi.

Jeunesse dans la Lorraine tridentine

Fichier:Maison natale de Saint Pierre Fourier-Mirecourt.jpg
Maison natale à Mirecourt.

Fils de Demenge Fourier, marchand drapier (son père est maître de la frairie des drapiers de 1579 à 1581<ref name="Derr"/>) et d'Anne Nacquard, il voit le jour au lendemain du concile de Trente, alors que se lève en occident le renouveau spirituel de la Réforme catholique. Le duc Charles III de Lorraine, jeune souverain d'une terre de forte catholicité, accueille et applique sans difficulté les décrets conciliaires à la différence de la France qui demeure toujours réservée vis-à-vis des décisions romaines, du fait de ses positions gallicanes. En 1572 est fondée l'université de Pont-à-Mousson qui est confiée aux jésuites. Son cousin Jean Fourier, membre de la compagnie, en sera le recteur

En 1578, à l'âge de Modèle:Unité, Pierre Fourier entre au collège jésuite de Pont-à-Mousson où il poursuit pendant six ans des études de grammaire et de rhétorique. Son cousin Jean Fourier (1559-1636) y est professeur à la faculté de théologie avant de devenir recteur de l'université<ref>Saint Pierre Fourier en son temps. Études réunies par René Taveneaux. Presses Universitaires de Nancy, 1992. Page 24. Modèle:ISBN</ref>. Il sera nommé en 1600 recteur du collège de Chambéry dans le Duché de Savoie. Il sera choisi comme directeur spirituel par François de Sales et le guidera dans sa préparation à l'épiscopat (1602) puis le poussera à publier l'Introduction à la vie dévote en 1608. Il sera encore présent en 1622 lors de l'agonie du prélat.

Autre Père jésuite, Louis Richeome - surnommé le Modèle:Citation - marque profondément Pierre Fourier avec sa conception optimiste de la nature humaine qui rejoint l'enseignement du concile de Trente et annonce l'humanisme dévot<ref>Henri Bremond: « Histoire littéraire du sentiment religieux en France », Tome I l'humanisme dévot, Paris 1967, Modèle:P. </ref>.

En 1582, Pierre Fourier, âgé de Modèle:Nobr, perd sa mère. Son père se remarie avec Michelle Guérin, ancienne nourrice de la princesse Christine de Lorraine, fille aînée du duc Charles III et de Claude de France. La princesse, qui épouse en 1587 le grand-duc [[Ferdinand Ier de Médicis|Ferdinand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Toscane]], confie à l'époux de sa nourrice une partie de la gestion de ses biens. Demenge Fourier est anobli en 1591.

Fichier:F54 Université-Pont-à-Mousson façade.jpg
Université de Pont-à-Mousson fondée en 1572
Fichier:Coustumes - Chanoinesses régulières de Notre-Dame.png
Chanoinesses de Saint-Augustin de la congrégation Notre-Dame.

En 1585, Pierre Fourier, qui a Modèle:Unité, entre chez les Chanoines réguliers de saint Augustin, à Chaumousey près d’Épinal. Ordonné prêtre à Trèves, dont relève l'évêché de Toul, le Modèle:Date-, il célèbre sa première messe à l'abbaye de Chaumousey le Modèle:Date-. Il revient ensuite à l'université de Pont-à-Mousson où il accomplit pendant sept ans des études de théologie et de droit, au contact du légiste Pierre Grégoire fondateur de l'« École doctrinale de Droit Public de Pont-à-Mousson ». Il est formé à la théologie de Saint Thomas actualisée par le dominicain Cajetan.

La Lorraine connaît à cette époque une période faste marquée par le déclin du régime féodal et l'affermissement de l'autorité de l'État : mise en place d'une magistrature, centralisation du pouvoir ducal, institution des états-généraux. De profondes nouveautés économiques voient également le jour : montée du crédit et du commerce d'exportation, instauration d'une économie dirigée qui préfigure le colbertisme Français. Il revient à l'abbaye de Chaumousey en 1595 et administre la paroisse du village qui dépend de l'abbaye jusqu'en 1597.

On lui confie en 1623 la réforme de son ordre, les chanoines réguliers de saint Augustin, ordre tombé dans un certain laxisme. À de nombreuses reprises entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, Pierre Fourier séjourne à l'abbaye de Domèvre-sur-Vezouze. Il institue la congrégation de Notre-Sauveur dont il devient le supérieur pour le duché de Lorraine en 1632.

Curé de Mattaincourt

En 1597, il devient curé de Mattaincourt<ref group="note" name="Derr"/>,<ref name="Derr"/> (Vosges) , paroisse où résident de nombreux foyers protestants<ref group="note" name="Jurbert"/>,<ref name="Jurbert"/> et considéré par les autorités catholiques comme un village « déchristianisé », dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640.
Il associe son ministère rural à de grands projets apostoliques comme l'institution de la congrégation Notre-Dame, la réforme des chanoines réguliers et la création d'un enseignement élémentaire, que ses biographes tiennent pour ses titres de gloire essentiels <ref> Réné Tévenaux op. cit.</ref>.

  • Détenteur en tant que curé de Mattaincourt des droits de moyenne et basse justice, il exerce les pouvoirs de seigneur justicier. (Voir section ci-dessous : “ Les fonctions administratives ”)
  • Le même privilège de juridiction lui permet de faire montre d'un grand dévouement pour les pauvres. En ce siècle tourmenté (guerre de Trente Ans, famine), il prône la solidarité envers les plus démunis ; il crée un système d'entraide comparable de nos jours au Secours catholique qu'il appelle une petite dévotionnette<ref>Pierre Fourier, Sa Correspondance 1598-1640 recueillie par Sœur Hélène Derréal. Presses Universitaires de Nancy 1989, tome 3, page 391</ref> (équipe de cinq à six laïques qui collectent des vivres et les distribuent), et il met en place une soupe populaire.
  • Pour éviter aux artisans en difficulté d’avoir à emprunter de l’argent aux usuriers, il fonde une caisse mutuelle : la bourse Saint-Epvre qui prête sans gage et sans intérêt
  • Il œuvre pour la promotion de la santé (nourriture saine, salubrité des locaux, pureté de l'eau consommée) et participe activement à la lutte contre la Grande Peste de 1631-1632 en édictant des règles et des pratiques qui enrayent la progression du mal. À des religieuses qui lui conseillent alors de quitter sa paroisse pour préserver sa vie, il répond : Modèle:Citation<ref>Revue Magnificat, décembre 2015, page 135</ref>

La pastorale éducative et la méthode « simultanée »

Fichier:Alix Le Clerc 3.jpg
Alix Le Clerc

Le concile de Trente rappelle le rôle de la catéchèse, mais aussi celui de la culture profane dans l'évolution spirituelle du chrétien. Pierre Fourier écrit aux religieuses de Mirecourt en 1619 :Modèle:Citation<ref>Cité dans Saint Pierre Fourier en son temps. Études réunies par René Taveneaux. Presses Universitaires de Nancy, 1992. Page 10. Modèle:ISBN</ref>,<ref group="note" name="Derr1"/>.

Pour satisfaire au besoin d'instruction des filles, il fonde avec de jeunes bourgeoises de la ville et avec la romarimontaine Alix Le Clerc, une association qui devient la congrégation Notre-Dame en 1628 (appelée parfois également la congrégation Saint-Augustin) et qui se destine à l’éducation gratuite des filles. La première école ouvre non loin de Mattaincourt, à Poussay, où se tient un chapitre de dames nobles, en 1598. Tolérant, il demande aux religieuses d'accueillir à l'école les petites protestantes et insiste dans une de ses lettres pour que rien ne soit fait qui Modèle:Citation<ref name="Derr" />.

Cette nouvelle congrégation du fait de son attachement exclusif à l'enseignement des filles (adjonction d'un quatrième vœu « de l'instruction » aux trois vœux traditionnels des ordres religieux) marque une date dans l'histoire de l'éducation et dans les progrès des principes pédagogiques l'enseignement (Recueil de Pierre Fourier , Les vrayes constitution de la congrégation Notre-Dame, publiées neuf ans après sa mort, en 1649) :

L'enseignement est distribué à des groupes d'élèves au même niveau de formation. L'école est divisée en « classes » et chacune de celle-ci en plusieurs « ordres » Chaque ordre dirigé par une maîtresse comprend quinze à vingt écolières. Usant chacune du même manuel, toutes apprenaient à lire en même temps.
Cette méthode neuve, rationnelle et efficace trouvera sa pleine application avec la diffusion du livre « à bon marché » qui intervient à la fin du siècle<ref>Alix de Rohan-Chabot, Les écoles de campagne en Lorraine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris 1967 Modèle:P. et suiv.</ref>.

On lui doit l'invention du tableau noir et son introduction dans les classes<ref>Jean Vartier, Histoire de la Lorraine, Modèle:P., Éditions France-Empire, mai 1994, Modèle:ISBN</ref>.

Fonctions administratives

Outre ses fonctions de curé de Mattaincourt, Pierre Fourier assurait des fonctions administratives.

En effet, les coutumes lorraines de l'époque attribuaient des fonctions municipales au curé de la paroisse. Chaque année, le dimanche avant la Saint-Jean, il présidait une assemblée où étaient élus le maître d'école, le marguillier qui gérait les biens de l'église, un échevin et un lieutenant de justice. Par délégation du duc de Lorraine, il rend la basse et la moyenne justice (selon que l'amende est inférieure ou supérieure à Modèle:Unité<ref>Marie Claire Tihon, Saint Pierre Fourier, Les éditions du Cerf, 1997, page 55. Modèle:ISBN</ref>).

Depuis 1627, un édit du duc Charles IV obligeait tout individu entrant dans une ville du duché à être en possession d'un certificat attestant qu'il était indemne d'infection contagieuse et en particulier de la peste. Dans la correspondance de Pierre Fourier, on retrouve un certificat qu'il rédige le Modèle:Date- : Modèle:Citation

Outre son action durant l'épidémie de peste, il impose un rationnement du blé lors de la disette de 1626, selon le principe chacun selon ses besoins et non pas en fonction de sa fortune<ref name="Derr"/>.

L'exil

Statue de Pierre Fourier en bois polychrome avec un crucifix dans la main droite et un missel dans la main gauche
Statue en bois polychrome du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'église abbatiale de Moyenmoutier (Vosges)

En 1630, Gaston d'Orléans, frère cadet et successeur potentiel du roi Louis XIII, s'opposant ouvertement au premier ministre le cardinal de Richelieu, quitte la France pour la Lorraine où il est accueilli avec faste par le duc Charles IV. En 1632, le duc donne sa sœur en mariage au duc d'Orléans qui, de son côté, n'a pas demandé son accord à son frère et souverain. Louis XIII considère ce mariage comme un casus belli et fait entrer ses troupes dans le duché de Lorraine. L'empire, dévasté par les troupes suédoises, ne peut secourir le duc de Lorraine (guerre de Trente Ans). La famille ducale s'éparpille aux quatre coins de l'Europe. Si certains, comme le peintre Georges de La Tour se rallie aux Français, le graveur Jacques Callot reste fidèle à son souverain. Pierre Fourier également. Sa fidélité à son souverain, le duc de Lorraine et de Bar Charles IV, lui vaut d’être expulsé en 1636 par le redoutable cardinal de Richelieu. Il trouve refuge à Gray en Franche-Comté, alors possession espagnole. Il a alors Modèle:Unité.

À son arrivée, il ne trouva pour logement qu'un réduit de Modèle:Dunité et Modèle:Unité de haut, dans une vieille bâtisse carrée, ayant seulement trois fenêtres pour l'éclairage et une vieille cheminée (datant de 1338) pour se chauffer<ref>la presse grayloise du 29 mai 1897</ref>. L'accès au logement se fait par un tour avec escalier, construit dans un cylindre en bois pouvant être tourné de façon à masquer la porte d'entrée : c'est de ce système, et non pas de la bâtisse carrée, que vient l'appellation Modèle:Citation donnée au lieu.

Même dans l'adversité, il reste un patriote Lorrain<ref group="note" name="charles"/>,<ref name="charles"/>très attaché à la famille ducale<ref group="note" name="Bonn"/>,<ref name="Bonn"/>. Depuis trois ans à Gray, dans une lettre adressée à la duchesse Nicole, il l'assure de sa fidélité et de son attachement à la famille ducale en ces termes : Modèle:Citation.

Il meurt quatre ans plus tard à l'âge de Modèle:Unité.

Il est un lointain parent d'Adolphe Fourier de Bacourt, diplomate actif au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, proche du prince de Talleyrand et de la duchesse de Dino.

Vénération

Pierre Fourier est l'archétype du patriote lorrain. Ses portraits (vitraux, statues...) sont le plus souvent auréolés de sa devise, qu'il a reprise à saint Ambroise<ref>Saint Pierre Fourier en son temps. Études réunies par René Taveneaux. Presses Universitaires de Nancy, 1992. Page 22. Modèle:ISBN</ref> : Modèle:Lang (ne nuire à personne, être utile à tous).

Aujourd'hui certains établissements scolaires portent son nom, par exemple à Mirecourt, Paris dans le Modèle:12e<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Lunéville en Lorraine et à Gray. Une statue le représentant (œuvre du sculpteur français Louis Noël) orne l'un des piliers entourant l'autel surplombant la tombe de l'apôtre Saint Pierre au centre de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Modèle:Refnec

Enfin, la Fondation Pierre Fourier-Alix le Clerc est une fondation française reconnue d'utilité publique.

Plusieurs édifices religieux portent son nom :

Notes et références

Notes

<references group="note"> <ref name="Derr">En fait, Pierre Fourier n'est pas le curé de Mattaincourt, il en est le vicaire perpétuel ; la cure relève des chanoines d'Haussonville et leur collégiale est Modèle:Citation de Mattaincourt. Pierre Fourier ne reçoit donc que Modèle:Citation, c'est-à-dire le casuel et une modeste pension qu'il utilise pour les œuvres de la paroisse. Hélène Derréal, op. cit. Modèle:P.116.</ref> <ref name="derréal">La date du 30 novembre 1565 est habituellement retenue, mais certains auteurs estiment plus probable sa naissance en 1564 (voir Sœur Hélène Derréal, préface du tome 1, préface page XI, note 6).</ref> <ref name="Jurbert">On trouve même l'expression Modèle:Citation de Mattaincourt. Il semble que cette expression est due à un des premiers biographes de Saint Pierre Fourier (J. Bedel, La vie du très révérend Père Pierre Fourier... Mirecourt, 1869, Modèle:P.59) pour embellir les mérites de Pierre Fourier ; en fait, aucune archive ne retrouve l'existence de protestant à Mattaincourt lorsque Pierre Fourier prend ses fonctions.</ref> <ref name="Derr1">Pierre Fourier voulait ouvrir, selon ses termes Modèle:Citation ; ce fut un échec en ce qui concernait les garçons, mais il parvint à son but pour les filles grâce à l'aide d'Alix Leclerc.</ref> <ref name="charles">Depuis l'accession de Charles IV au trône de Lorraine et l'arrivée de Richelieu auprès de Louis XIII en 1624, il existe une opposition très nette en ce qui concerne la conception de l'État entre ces deux hommes. Charles IV est le champion de la cause catholique : il considère que le religion prime sur l'état et c'est cette pensée qui prévaut dans l'empire, alors que Richelieu place l'état au-dessus de tout et en particulier de la religion. La conception de Charles IV est partagée par l'ensemble des lorrains.</ref> <ref name="Bonn">Dominique (Demenge en Lorraine), le père de Pierre Fourier, un an après la mort de son épouse Anne Nacquard, se marie en 1583 avec Michelle Guérin ; celle-ci avait été la nourrice de Christine de Lorraine, la fille de Charles III. Demenge devient alors officier de la chambre de la famille ducale et contrôleur des biens de la grande duchesse de Toscane, Christine de Lorraine ; il est anobli ainsi que sa descendance en 1591. Modèle:Mgr Fourier-Bonnard, op. cit. Modèle:P..</ref></references>

Références

<references> <ref name="Derr">Hélène Derréal, Une source pour l'étude du renouveau religieux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la correspondance de saint Pierre Fourier. In Les Réformes en Lorraine (1520-1620), sous la direction de Louis Châtellier. Presses Universitaires de Nancy, 1986. Modèle:ISBN. Modèle:Pp.113-124.</ref> <ref name="Jurbert">Odile Jurbert, La Réforme en Lorraine du sud au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. In Les Réformes en Lorraine (1520-1620), sous la direction de Louis Châtellier. Presses Universitaires de Nancy, 1986. Modèle:ISBN. Modèle:Pp.57-83.</ref> <ref name="charles">Michel Pernot, Epinal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre. In Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, page 75 – Modèle:3e 2000.</ref> <ref name="Bonn">Modèle:Mgr Fourier-Bonnard, Saint Pierre Fourier : Être utile à tous, ne nuire à personne. Librairie de l'Œuvre St-Charles, Bruges, 1935, Modèle:3e (Modèle:1re en 1897). </ref> </references>

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Bedel, La vie du très-révérend père Pierre Fourier dit vulgairement le père de Mataincour, réformateur et général des Chanoines réguliers de la congrégation de Nostre Sauveur. Et instituteur des religieuses de la congrégation de Nostre Dame, Paris: Sébastien Piquet, 1645 ; Pont-à-Mousson: Jean Guilleré, 1656 (Modèle:2e éd.) ; Toul: J. Laurent et J.-F. Laurent, 1674 (Modèle:3e éd.)
  • Abrégé de la vie, des vertus et des miracles du bienheureux Pierre Fourier, Nancy: Pierre Antoine, 1731 (avec un portrait)
  • Jules Rogie, Histoire du B. Pierre Fourier, Verdun: Ch. Laurent, 1887-1888, 3 vol.
  • Saint Pierre Fourrier, Correspondance, 1598 - 1640. 1986 Presses Universitaires de Nancy, 1986 - 1991. 5 volumes in 4° reliés toile bleue de l'éditeur, jaquettes illustrées, CX, 500 ; 660 ; 652 ; 602 et 197 pages, tables et index.
  • Cédric Andriot, "Le récit de miracle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, autour de la béatification de Pierre Fourier", dans Annales de l'Est, n° spécial, 2012.
  • Cédric Andriot, "Les territoires évêchois vus par Pierre Fourier", dans CRULH, Metz, Modèle:N°, 2013.
  • Cédric Andriot, "Les enfants uniques de Pierre Fourier. La dispute des clercs réguliers et des chanoines de Latran", dans Annales de l'Est, n° spécial, 2013.
  • Cédric Andriot, "La correspondance comme enjeu mémoriel. Le cas de Pierre Fourier", dans P. Martin, La correspondance. Le mythe de l'individu dévoilé?, Louvain, Presses Universitaires de Louvain, 2014.
  • Cédric Andriot, "Pierre Fourier et les cavaliers de l'Apocalypse", dans B. Forclaz et P. Martin, Religion et piété au défi de la guerre de Trente ans, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015.
  • Édouard de Bazelaire, Le bienheureux Pierre Fourier, curé, réformateur d'ordre et fondateur, Clermont-Ferrand, La librairie catholique, 1853 (Modèle:2e édition) [1]
  • Modèle:Ouvrage Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

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