La ville est surnommée la « Cité des ducs » car acquise par la maison de Savoie en 1232, elle devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l'achat du château et de l'établissement officiel du Conseil résident<ref name="Brondy, Demotz, Leguay">Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, tome II : La Savoie de l'an mil à la Réforme, Ouest-France Université, Rennes, 1984, page 158.</ref>, puis du duché de Savoie de 1416 jusqu'à son transfert à Turin en 1562<ref name="Devos, Grosperrin">Roger Devos, Bernard Grosperrin, Histoire de la Savoie, tome III : La Savoie de la Réforme à la Révolution française, Ouest-France Université, Rennes, 1985, page 48.</ref>. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1718, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.
Avant la fondation de la ville à l'époque romaine, de vastes marais résultant des dernières glaciations s'étendaient à cet emplacement. Une partie de la commune se situe en terrain plat mais Chambéry est marquée par plusieurs côtes et collines : Les Monts, Montjay, la Boisse, Bellevue ou Chamoux, auxquelles s'ajoute le plateau de la Croix-Rouge sur les Hauts-de-Chambéry (ou Chambéry-le-Haut, sa dénomination d'origine) et Chambéry-le-Vieux. Le reste du paysage se compose de moyennes montagnes des massifs alentour. Chacune des côtes, qu'il s'agisse des Monts du côté des Bauges, ou de Bellevue du côté de la Chartreuse, débute à quelques centaines de mètres du centre-ville de la commune, à proximité de la gare pour la première et du château pour la seconde. Chambéry compte également le vallon des Charmettes au pied de la Chartreuse, et un petit vallon moins marqué entre les Monts et le plateau de la Croix-Rouge au nord de la commune.
En matière d'hydrographie, la commune est baignée par la Leysse, l'Albanne et l'Hyères<ref>Modèle:PdfFiche de débit caractéristique de la Leysse, Direction régionale de l'Environnement de Auvergne-Rhône-Alpes.</ref>, rivières alimentant le lac du Bourget. Les zones péri-urbaines de la commune sont également arrosées par quelques menus cours d'eau tels le ruisseau des Charmettes, la fontaine Saint-Martin ou le Merderet sous la colline de Chamoux. En outre, le ruisseau de l’Eau Blanche, considéré comme la source du Tillet, prend sa source près du col de Saint-Saturnin, au niveau des limites communales de Chambéry et de Sonnaz. Enfin s'ajoute également à Chambéry la présence d'une fontaine souterraine d'eau ferrugineuse au pied de la colline de la Boisse.
Enfin, d'un point de vue géologique, la ville actuelle de Chambéry se trouve dans une cuvette naturelle occupée autrefois par des zones humides (marais), laissées par le retrait du lac du Bourget. La raison de cet établissement en ce lieu étant la présence de rivières (l'Albanne et la Leysse) constituant un rempart naturel contre les invasions, et l'emplacement, stratégique car situé sur des axes économiques de l'époque. La cité s'est développée et a pris forme autour des établissements administratifs pendant l'époque féodale. Les rues et les boulevards se sont développés à partir du château et du sénat (le cœur administratif et judiciaire du duché de Savoie).
Pour autant, son climat demeure relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds mais ponctués d'orages assez réguliers. Les automnes sont généralement pluvieux, bien que de belles arrière-saisons y soient aussi fréquentes. Les hivers se présentent avec peu de gel ou alors de manière faible à modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La neige bien que peu abondante, survient durant la plupart des hivers à Chambéry. Les printemps sont agréablement doux et moins pluvieux.
L'ensoleillement est bon et le brouillard est peu fréquent (bien que certaines zones humides y soient soumises plus régulièrement). Les températures quant à elles sont fluctuantes, pouvant se montrer caniculaires l'été.
Le 24 août 2023, la température de l'air a atteint Modèle:Tmp.
La pluviométrie annuelle moyenne est de Modèle:Nobr / an avec un cumul total de Modèle:Unité. Cependant, ces données varient grandement en fonction des épisodes de canicules et de sécheresse, plus extrêmes ces deux dernières années<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Malgré ces moyennes, des écarts existent entre les années. Ainsi le mois de juillet 2014 a été marqué par un record de précipitations avec près de Modèle:Unité d'eau tombée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis qu'à l'inverse, dès le milieu du mois de juillet 2015 ont été mises en place des mesures de restriction d'eau en raison de l'absence prolongée de précipitations significatives pendant plus d'un mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chambéry est un carrefour français, et dans une moindre mesure européen, des voies de communication alpines (« Carrefour alpin de l'Europe », peut-on lire à l'approche de la ville!), avec un fort trafic de transit à destination des vallées. Déjà évoquée dans les années 1970, l'idée de création d'un contournement autoroutier a été de nouveau envisagée dans les années 2000 avant d'être de nouveau abandonnée en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chambéry est une agglomération dotée d'un réseau dense de bus, et au point de convergence de plusieurs lignes ferroviaires.
Depuis les années 1990, un projet de contournement de Chambéry est souhaité par des élus<ref name="le point magazine">Article paru dans le magazine Le Point, Chambéry-Circulation : Contourner ou pas ?, le 16 décembre 2004, no 1683.</ref> et par les services de l'équipement, mais le projet est finalement abandonné en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que le trafic sur la VRU augmentait sans cesse, il a décru dans les années 2000 (la réouverture du tunnel du Mont-Blanc ayant détourné une partie du trafic du tunnel du Fréjus transitant par Chambéry). Si l'élargissement de l'Union européenne fait basculer son centre de gravité vers l'est, en augmentant l'importance de l'axe routier et ferroviaire franco-italien, la création d'un contournement routier n'aurait pas d'impact sur le trafic local, qui représente 80 % du trafic<ref name="le point magazine"/>.
La ville est également traversée par l'ancienne route nationale 6 de Lyon à l'Italie par le col du Mont-Cenis. Aujourd'hui déclassée sur cette portion en Route départementale 1006, la route ne traverse plus Chambéry de part en part : arrivant à Chambéry par Cognin après la traversée de l'Hyères, la route longe le cours d'eau à l'ouest du centre-ville jusqu'à l'échangeur de la Boisse. La RD 1006 reprend à l’échangeur de Chambéry-Centre au niveau de Barberaz.
Concernant ce dernier axe, lors de la saison hivernale, la gare de Chambéry est traversée les week-ends par de très nombreux TGV à destination des vallées alpines, et notamment Bourg-Saint-Maurice. Des dessertes supplémentaires sont ajoutées, par exemple Lille, Bruxelles et Amsterdam en Thalys, ou encore Nantes et Rennes.
La commune compte également des lignes de desserte locale des industries environnantes, dont les embranchements sont tous situés sur la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry. Il s'agit notamment des voies mères A et B de la zone industrielle de Chambéry-Bissy (selon la nomenclature de Réseau ferré de France) auxquelles s'ajoute une ligne ayant à une époque desservi la cimenterie Vicat de la Revériaz qui possédait sa propre locomotive<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Bissy, une voie se poursuit sur quelques mètres sur la commune de la Motte-Servolex, une autre dessert la société Placoplatre et la dernière dessert le site d'Alpina Savoie, puis par le passé l'usine C de l'ancien groupe Saint-Gobain-Vétrotex, située à la confluence Leysse-Hyères.
Un projet d’aménagement d’une nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin est en cours. La ligne française de Modèle:Unité devait passer par Chambéry être mise en service à l’horizon 2030. Le but de ce nouvel axe est de renforcer la fréquentation de TGV et la dynamique économique régionale avec une ligne plus rapide que les TER actuels, réduire le trafic routier dans les Alpes pour les marchandises qui pourraient transiter par le fret, relier plus facilement aux capitales européennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant le projet est vivement critiqué, à la fois par la population qui sera affectée par le tracé et des écologistes qui dénoncent un projet écocide. Le collectif citoyen contre le Lyon-Turin dénonce ce projet qu’il juge inutile au vu de l’existence d’une ligne déjà opérationnelle entre Lyon et Turin aujourd’hui<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016, la municipalité écologiste de Grenoble a décidé de se retirer du projet en se désengageant de son financement (qui avait été signé par la majorité précédente)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le maire de Chambéry, M. Thierry Repentin s’était positionné en faveur du projet à condition qu’il adopte le scénario dit « mixte » qui prévoyait le transport à la fois de marchandises et de voyageurs, permettant ainsi « une desserte bien plus performante pour la mobilité du quotidien par TER GV directs Lyon-Chambéry » avec des gains de temps importants. La région Auvergne Rhônes Alpes s’est positionnée en faveur du scénario dit “grand gabarit” qui ne prévoit pas de passage par Chambéry. Les discussions sur le tracé de la ligne sont toujours en cours<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce projet estimé à Modèle:Unité, sans compter les acquisitions foncières, déviations de réseaux et autres mesures d’accompagnement financées par les États concernés. Le coût total est divisé entre la France et l’Italie (42,1 %/57,9 %) après avoir déduit les financements européens. Les surcoûts seront répartis à part égales entre la France et l’Italie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2014, l'utilisation des bus urbains est à Chambéry s'élève à Modèle:Nobr de voyages réalisés, en augmentation de 7 % par rapport à 2008, soit Modèle:Unité par an et par habitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le transport en commun urbain est assuré au sein de la communauté d'agglomération par les Transports en commun de Chambéry (Synchro Bus). Jusqu’à la mise en service du nouveau réseau, Territoire Mobile, le Modèle:Date, la majorité des bus transitait par un grand centre de correspondance, situé boulevard de la Colonne, en face de la fontaine des éléphants. Depuis cette date, les quatre lignes Chrono et trois lignes complémentaires desservent quatre pôles d’échanges (Curial, Ducs, Gare et Halles), situés à divers endroits dans le centre-ville<ref name="TM">Modèle:Lien brisé.</ref>.
Depuis 2009, la ville et son agglomération se sont également dotées de quais de bus facilitant l'accessibilité aux bus et garantissant la sécurité aux abords des arrêts. L'année 2010 marque pour sa part la création des premiers aménagements de transport en commun en site propre, dans la zone commerciale de Bassens puis sur les Hauts-de-Chambéry notammentModèle:Référence souhaitée. Le réseau STAC comprend quatre parcs relais aux portes de la ville qui permettent de stationner sa voiture gratuitement puis prendre le bus ou le vélo pour rejoindre le centre-ville<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Les trois parcs relais totalisent Modèle:Nobr de parking et sont équipés d'abris à vélos sécurisés. L'exploitation du réseau Synchro Bus est confiée par la communauté Grand Chambéry à une société privée (Transdev Chambéry, filiale de Transdev) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Depuis cette date, l'exploitation du réseau est confiée au groupe Keolis, un changement s'accompagnant de plusieurs évolutions dont notamment plus de bus les dimanches matins, l'instauration des services de bus en soirée, de meilleures concordance d'horaires TER-bus, une meilleure desserte de la zone de Bissy. Le réseau Synchro ne dessert pas seulement les communes de Grand Chambéry, certaines lignes permettent également de rejoindre le Bourget-du-lac<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Synchro offre plusieurs services personnalisés. Pour les personnes à mobilité réduite par exemple, Synchro Access propose un service de porte à porte par navette sur demande<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le service Synchro Montagne assure la desserte des stations de la Féclaz et Aillons Margériaz de décembre à mars pour ceux qui voudraient rejoindre les pistes par bus<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour assurer un service plus personnalisé, la Ville dispose également d'un service de navette à la demande avec 5 départs par jour aux heures de pointes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis 2016, la ville propose un service de « vélotaxis » appelé Velobulle pour desservir le centre-ville et éviter son encombrement par les bus. Ce service, à destination principale des personnes âgées, fait de Chambéry la première Ville où les liaisons en triporteurs sont assurées par la collectivité et non par une entreprise privée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chambéry est une ville impliquée dans la prévention routière et qui conduit une politique performante en faveur de la protection des piétons et des cyclistes<ref>Compte-rendu de la prévention routière. Modèle:Lien brisé.</ref>. Cet investissement fait figurer la ville parmi les meilleurs résultats au niveau national. En Modèle:Nobr, le nombre de tués a été divisé par treize<ref>Prix spécial du Jury en 2005 : communiqué de presse de la Prévention routière</ref>.
Enfin la politique de prévention routière s'est accompagnée d'une promotion de l'usage des « modes doux », ce qui s'est traduit par la piétonnisation du centre historique au début des années 1980.
La communauté d'agglomération et la ville ont développé en quelques années un réseau de pistes cyclables, destinées aux trajets domicile-travail et fréquentées avant tout pour le loisirModèle:Référence nécessaire.
Mais la commune dispose d'autres aménagements (pistes et bandes) cyclables en divers quartiers, notamment le long de l’axe de la Leysse et au-delà vers la Boisse et les Landiers, ou le long des avenues d'Aix-les-Bains ou de Lyon. En distance cumulée, l'agglomération dispose par ailleurs d'environ Modèle:Unité de pistes cyclables en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chambéry étant trop petite pour que puisse être créé un système de vélos en libre-service, la ville a mis en place une agence de location de bicyclettes, la Vélostation, au début des années 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au début des années 2000, la Ville met en place une agence de location de bicyclettes, la Vélostation. Elle est passée de Modèle:Nobr de stationnement pour vélo en 2002 à près de 800 en 2020. 755 vélos sont disponibles à la location dont 200 électriques et 5 vélos cargos. La Vélostation propose également de multiples ateliers et animations de réparation de vélo destinés aux cyclistes chambériens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis 2020, la ville cherche à favoriser les mobilités douces et notamment le vélo. 500 arceaux supplémentaires ont été installés début 2022 après une concertation avec les associations. À la suite du covid, il a été décidé de pérenniser les « voies cyclables covid ». Une nouvelle piste cyclable a vu le jour au pont des Amours à l'automne 2021. Grâce à des politiques en faveur des mobilités douces, en 2022 l'agglomération compte Modèle:Nobr d'aménagements cyclables dont 42 à Chambéry même<ref>Modèle:Article</ref>. La même année, l’éco-compteur à vélos situé au Verney décompte plus de Modèle:Nombre en novembre ; le seuil a été dépassé deux mois plus tôt que l’année précédente, ce qui montre la popularité grandissante pour les pistes cyclables à Chambéry. Les trajets utilitaires ont augmenté de 60 %, équivalant à Modèle:Nombre par jour en 2022 contre seulement 1390 en 2017. Cela est en partie dû à la mise en place de la première traversée cyclable de Chambéry qui facilite le passage en centre-ville. Cela se poursuit aujourd’hui avec le nouvel aménagement de l’avenue des Ducs qui devrait rendre les trajets à vélo en centre-ville de Chambéry plus fluides<ref>Modèle:Article</ref>.
Pour autant, plusieurs associations locales, dont l'association Roue Libre, organisent des rassemblements de cyclistes, des Vélorutions, comme le 18 mars 2023, pour obtenir des pistes cyclables plus larges, plus continues et plus sécurisées<ref>Modèle:Article</ref>.
Urbanisme
Typologie
Modèle:Autres projets
Chambéry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (46 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19 %), forêts (7,6 %), prairies (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
La ville de Chambéry<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> s'est développée au creux d'une cluse encaissée entre les massifs des Bauges et de Chartreuse. Les premiers points de peuplement à l'époque romaine furent les hauteurs sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum, à l'est au pied des Bauges. L'histoire de la ville a fait d'elle une capitale durant plusieurs siècles. Les souverains des États de Savoie ont souhaité, sous l'ère féodale, installer leur capitale dans cette vallée.
Chambéry s'est ensuite agrandie hors ses remparts (achevés en 1444 et disparus depuis), le long de la Leysse et de l'Albanne puis sur les collines (Nézin, Lémenc, Montjay). Le faubourg Montmélian, le faubourg Reclus-Nézin et le faubourg Maché, autrefois aux portes de la cité, occupés essentiellement par des auberges et des artisans, sont aujourd'hui totalement intégrés dans la ville<ref>Présentation historique, sur le site de la mairie de Chambéry</ref>. La Leysse a été couverte sur plusieurs centaines de mètres, d'abord au début des années 1900, puis des années 1950 aux années 1970, pour créer une grande artère routière, l'avenue des Ducs-de-Savoie. Une partie de cette couverture a ensuite été déposée en 2013 sur environ Modèle:Unité au droit du faubourg Reclus.
Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses allées, véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Les allées sont la résultante de l'habitat construit en lanières au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où seules les façades étaient taxées par le droit de toisage.
La ville est desservie par plusieurs grands axes de circulation, soit des artères médiévales, comme la place Saint-Léger et la rue Croix-d'Or (qui étaient une portion de la route de Lyon à Turin), faubourgs Reclus (vers Aix-les-Bains) ou Montmélian (vers l'Italie), soit des rues qui entouraient les remparts (avenue de Lyon, rue Jean-Pierre-Veyrat, boulevards de la Colonne et du Théâtre…) La circulation automobile a entraîné la création de l'avenue des Ducs-de-Savoie et de plusieurs places.
L'architecture du centre ancien a été en partie bouleversée après le bombardement allié du 26 mai 1944 qui en a détruit quatre hectares, dont le quartier Saint-Antoine (actuelles rue du Général-de-Gaulle et rue Favre). La reconstruction s'est effectuée tout au long des années 1950, sous le mandat de Paul Chevallier, et la création du quartier du Biollay a permis d'accueillir de nouveaux habitants.
À l'initiative du maire Pierre Dumas, la ville a fusionné avec deux communes agricoles limitrophes, Chambéry-le-Vieux au nord (1960) et Bissy à l'ouest (1961) ; sur les terres de la seconde furent érigées les zones économiques qui ont permis le développement de la commune après la stagnation de l'après-guerre (alors que Grenoble et Annecy s'étaient considérablement renforcées), et sur la première la ZUP de Chambéry-le-Haut, (Modèle:Nombre à la fin du projet, en 1989).
Sous l'impulsion des maires Francis Ampe et Louis Besson, Chambéry s'est dotée de très nombreux établissements publics, notamment dans le quartier des Hauts-de-Chambéry, alors sous-équipé ; malgré sa taille modeste, la ville est parmi les premières de France<ref>Dossier de l'hebdomadaire Le Point du 27 janvier 2008, no 1869. Où vit-on le mieux en France ? Les cent plus grandes villes françaises au banc d'essai.En partie accessible ici.</ref> pour sa densité de crèches, de bibliothèques ou d'accès à la culture. La ville a toutefois longtemps été endettée.
Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Chambéry s'étend sans cesse un peu plus<ref>Modèle:Lien brisé publié dans le magazine L'Express le 6 décembre 2007, rédigé par la journaliste Mylène Sultan</ref> tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville de Chambéry en tant que telle, mais du bassin chambérien englobant, sur le plan urbain, les communes de Barberaz, Bassens, Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire, Saint-Alban-Leysse et Sonnaz pour ne citer que les plus importantes. Ce phénomène vaut également pour Aix-les-Bains au nord de Chambéry. La morphologie urbaine de ces deux bassins de vie tend à les rapprocher ; afin de concilier le développement urbain et économique des bassins chambérien et aixois, le syndicat mixte Métropole Savoie<ref>Le Modèle:Lien brisé de la commission transports et déplacements du conseil de développement de Métropole Savoie du 11 avril 2007</ref> a été mis en place, avec pour mission de suivre le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la combe de Savoie, de Chambéry et du lac du Bourget.
Beauvoir, Chantemerle, les Châtaigniers, la Chenavière, les Combes, la Croix-Rouge, le Mollard, le Piochet, Pugnet
Source des chiffres de superficie et population : ville de Chambéry, quartiers (consulté le 07/06/2023)<ref name="Quartiers">Modèle:Lien web.</ref>
Les quartiers de Chambéry-le-Vieux et Bissy sont deux anciennes communes, rattachées à Chambéry respectivement en 1960 et 1961. Tous deux ont en partie conservé un certain aspect rural.
La commune de Chambéry possède également un certain nombre de zones péri-urbaines voire non urbanisées. En 2018, un tiers du territoire de la commune est en zone non-urbaine, composée de :
Surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants : 26,3 %
De par l’importance de ces surfaces agricoles, à la fin 2012, la commune de Chambéry comptait 5 agriculteurs<ref name="CM-108">Modèle:Lien web.</ref>, principalement des éleveurs laitiers, ainsi que deux maraîchers spécialisés dans l'agriculture biologique. Les surfaces agricoles et la douzaine d'exploitations existantes sont notamment situées sur les hauteurs des anciennes communes de Chambéry-le-Vieux et de Bissy ainsi qu'aux Charmettes, et les éleveurs assurent eux-mêmes une partie de la production céréalière nécessaire à l’alimentation de leur cheptel<ref name="CM-108"/>.
Avec une précision de ± 2 %, le plan d'approvisionnement territorial (PAT) de Chambéry métropole indique que la forêt s'étend pour sa part sur une surface de Modèle:Unité, soit un taux de boisement de 10.88 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les forêts sont majoritairement situées à proximité des exploitations agricoles (le Bois de Candie à Chambéry-le-Vieux ou la forêt de Bissy), auxquelles s'ajoutent la forêt des Monts (de Modèle:Unité), ou, plus proche du centre-ville, le bois de la Calamine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune possède également des vallons, comme ceux des Charmettes et de la Croix-Rouge.
Ces pâturages et forêts sont en partie traversés par des sentiers de randonnée, notamment à Chambéry-le-Vieux avec les sentiers de la Combe Noire et de la Côte Bastienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais aussi sur les hauteurs de Chamoux ou au sommet des Monts. Ces zones sont également arrosées par de menus ruisseaux, la source du Tillet se trouvant même sur la limite de Chambéry et Sonnaz, sous l’appellation d,Eau Blanche.
La commune compte également un certain nombre de jardins familiaux et jardins partagés, y compris au sein de quartiers urbanisés comme les Hauts-de-Chambéry.
Enfin, le nord de la commune compte toujours quelques anciens hameaux ou lieux-dits plus ou moins étendus, tels celui de la Croix-Rouge Dessous près du col de Saint-Saturnin, ceux de Putigny, des Bois ou de Morraz à proximité de Sonnaz, ou encore celui de Challot sous le mont Chamoux près de Saint-Sulpice.
Il était estimé en 2007 que l'agglomération chambérienne accueillait chaque année quelque 1 300 nouveaux habitants<ref>Article paru dans le magazine Le Point, Démographie : La ruée vers Chambéry, le Modèle:1er mars 2007, no 1798.</ref>, soit Modèle:Unité supplémentaires en prévision entre 2007 et 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre total de logements dans la ville de Chambéry est en constante augmentation, étant passé de 25 059 en 1990 à 32 333 en 2019. Parmi eux, on dénombre 87,2 % de résidences principales, 3 % de résidences secondaires et 9,9 % de logements vacants en 2019. Les maisons individuelles représentent 14 % et les appartements 85,1 %. Toujours en 2019, la commune compte 40,3 % de propriétaires, 57,8 % de locataires et 1,9 % de personnes logées gratuitement<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2021, le prix moyen de l'immobilier à la vente à Chambéry était estimé à Modèle:Unité/m2<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le parc social se trouve principalement dans les secteurs urbains. La Ville de Chambéry concentre 63 % de l'offre, comprenant Modèle:Nombre sociaux en 2016. La part des logements sociaux construits a considérablement augmentée entre 1970 et 1989 : 50 % dans le Plateau de Leysse, 47 % dans les communes urbaines et 45 % dan le Cœur des Bauges. Chambéry enregistre un ratio demandes/attributions assez élevé (3,4 en 2015) soit Modèle:Nombre, comparé à la moyenne du département (2,8). Les quartiers de Biollay-Bellevue et les Hauts-de-Chambéry sont tous les deux placés en Quartiers Politiques de la Ville. Ils concentrent respectivement 50 % et 75 % de logements sociaux, soit Modèle:Nombre sociaux en tout<ref name="dauphiné" />.
Afin de lutter contre l'habitat indigne, une OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) a été mise en place entre 2011 et 2014 sur le secteur de la CA de Chambéry, puis un PIG (Programme d’Intérêt Général) depuis novembre 2016 jusqu’en 2019. Ces programmes visaient à accompagner les propriétaires-occupants et les propriétaires-bailleurs pour les aider à la rénovation énergétique de leurs logements<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Projets d'aménagement
Equipements sportifs
Les équipements sportifs font également l'objet d'un plan d'aménagement de grande ampleur. Les travaux du stade municipal ont commencé en mars 2021. L'endroit devrait être un outil multifonctionnel pour accueillir du sport mais également des salons et des événements en plein air<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’équipement sera composé d’une bâtiment d’environ Modèle:Unité avec une capacité d’accueil de Modèle:Nombre assises. D’autres espaces sont prévus : tribune secondaire de Modèle:Nombre assises, une aire de jeux, un parking couvert, parvis ouvert au public réservé aux piétons et vélo, une salle polyvalente de Modèle:Unité. Le coût total des travaux du stade est estimé à Modèle:Nombre €<ref name="Stade Municipal de Chambéry - Ville de Chambéry">Modèle:Lien web</ref>. Il est financé par :
Le parking sous le stade est financé à hauteur de Modèle:Unité par la Ville de Chambéry et Modèle:Unité par les Pompes Funèbres de Chambéry eu d’autres communes associées. L’ouverture du stade et du parking est prévue pour la mi-2023<ref name="Stade Municipal de Chambéry - Ville de Chambéry" />.
Une aire de sport en plein air, le "Street workout" sur Biollay a aussi été aménagée. Le projet a fait l'objet de consultation des habitants du quartier pour choisir le type d'installation et son emplacement. La journée inaugurale animée par les associations du quartier et les clubs sportifs a eu lieu le samedi 15 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parmi les projets d'aménagement récents, la Ville a entamé des travaux en 2022 sur une des artères principales de Chambéry, l'Avenue des Ducs. Les enjeux sont multiples : sécuriser les traversées piétonnes et cycles, améliorer la circulation et la desserte des bus, favoriser la cohabitation de tous les usagers dans l'espace public. Le projet prévoit de supprimer les places de stationnement situées au centre de l'avenue qui pourront être reportées dans les parkings Cassine et Ravet. Seules Modèle:Nobr seront conservées pour les personnes à mobilité réduite, les véhicules en autopartage et les livraisons, la police municipale<ref>Modèle:Article</ref>. Le réaménagement devrait permettre la mise en place d'une piste cyclable à double sens séparée de la circulation ainsi qu'un plus grand quai pour les usagers des transports en commun. Le projet prévoit aussi la sécurisation de la piste cyclable du quai Borrel, un cheminement piéton élargi et végétalisé sur le quai Ravet<ref>Modèle:Article</ref>.
La Ville prévoit également le réaménagement de plusieurs espaces du centre-ville comme le boulevard du Théâtre, le quai de Lannoy à Bissy, la restauration du théâtre Charles Dullin et du musée des Beaux-arts, la création d'une bibliothèque au Biollay<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Eco-quartier Vétrotex
Le quartier de l'ancienne usine A de Saint-Gobain-Vétrotex à l'entrée nord de la ville et en bordure de la Leysse a fait l'objet d'une démolition afin de devenir un éco-quartier destiné à accueillir des logements neufs sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À proximité, la zone d'activités du Grand Verger est elle aussi amenée à connaître des aménagements dans les années à venir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le projet d'éco-quartier construit sur l'ancienne usine Vétrotex prévoit Modèle:Unité d'espaces verts publics et 420 arbres et arbustes dans les espaces publics, et la même surface de Modèle:Unité dans les lots privés sous forme de jardins privatifs et toitures végétalisées, soit Modèle:Nobr en tout. Le parc de Blanville constituera un élément phare de cet espace de nature en ville. Le quartier fera la part belle à la biodiversité, notamment grâce à des aménagements créés pour gérer écologiquement les eaux de pluie<ref>Modèle:Article</ref>.
Végétalisation des cours d'écoles
Un des projets d'aménagement phare depuis 2021 et toujours en cours est la végétalisation des cours d'écoles de la Ville. À la suite des épisodes de sécheresse récurrents et dans la continuité des projets de végétalisation, la Ville souhaite apporter de l'ombre et de la fraîcheur en re-végétalisant les cours des écoles chambériennes. Depuis 2021, 6 cours d'écoles ont fait l'objet d'un plan de végétalisation : les maternelles Pasteur et Bellevue, les écoles élémentaires du Biollay, de Chambéry le vieux, Chantemérie, Pasteur et Le prés de l'âne<ref>Modèle:Article</ref>. En 2022, les aménagements se poursuivent dans l'école du Mollard et l'école de la Madeleine Riberioux. Elles enregistrent des taux d'enrobés de 69 % et 91 % respectivement. Les travaux devraient permettre d'amener 20 à 25 % d'ombre en plus dans les cours d'école d'ici Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article</ref>.
Le groupe scolaire Vert-Bois fait également l'objet d'un projet d'aménagement de grande ampleur. Les bâtiments vont être détruit dans le cadre du projet urbain "Nord des Combes" et reconstruit par le cabinet d'architectes Brenas Doucerain. L'école sera principalement composée de bois et de zinc, et sera plus ouverte sur l'extérieur avec un parvis pensé comme un réel espace public, un lieu de rencontre entre l'école, les immeubles et les pavillons. Les travaux de reconstruction s'étendront de février 2022 à avril 2024 ; le projet est estimé à Modèle:Nobr d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Toponyme Lémenc
Cette colline est la première occupation humaine, l'établissement implanté dans l'actuel quartier du Lémenc à Chambéry serait attesté sous la forme Lemencum à l'époque antique<ref name="ad134">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce nom de Lémenc est ensuite mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Leminco, puis encore Lemenco en 1138<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume I : formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} partie, chapitre V, Modèle:P., Modèle:N°[1]</ref>. Il s'analyse sur la base d'un radical Lemo- qui semble être le nom gaulois de l'orme<ref name="Dauza">Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>,<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref> (Modèle:LangueLémovices), dérivé avec un suffixe -incu(m)<ref name="ibidem">Ibidem</ref> d'origine ligure que l'on retrouve de la Provence et du Massif central aux Alpes (Modèle:Langue Agen, Agedincum<ref name="ibidem"/> ; Arlanc ; Nonenque ; Moirans, Morencum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et Gap, anciennement Vappincum)<ref name="ad134" /> ,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le sens global en serait alors environ celui de « domaine des ormes ».
Au Moyen Âge, le toponyme Lémenc est progressivement évincé au profit de Cambariacum / Camberiacum, lieu antique où s'édifie le château des ducs de Savoie. Le nom de Chambéry est alors attesté sous les formes latinisées Camefriacum en 1016 (Modèle:Quoi, Modèle:N°), Camberiaco en 1029, Cambariacum en 1036, Cambariaco en 1044, Chambariaco vers 1100, Chamberium en 1233, puis la forme romane Chamberi en 1603<ref name="Gros2004">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les formes anciennes montrent qu'il s'agit d'une type toponymique gaulois ou gallo-roman en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise servant à localiser ou à indiquer la propriété. Le suffixe -(i)acum a régulièrement donné la terminaison -y dans une partie du domaine francoprovençal, tout comme en langue d'oïl.
Des hypothèses, déjà anciennes et non validées par les principaux spécialistes de la toponymie, voient dans le premier élément Chamber- un appellatif : soit le latincammarus ou cambarus « écrevisse » via le patoischambero<ref name="Gros2004"/>, soit un nom de métier cambarius « brasseur de bière », dérivé du gaulois camba « poêle à brasser », ou encore un dérivé de cambium « change », voire camerinum « marché » ou bien encore Modèle:Langue « chambre de justice », où ont pu être resserrées les taxes d'un péage ou les recettes d'un budget local<ref name="Gros2004"/>. Ces deux dernières hypothèses ne tiennent pas compte du fait que le radical des formes anciennes est Cambar- / Camber- et non pas Camer-, ce qui les rend peu crédibles. La forme la plus ancienne porte un f au lieu du b attendu, car cette mention est l'œuvre d'un scribe germanophone dans un acte rédigé à Strasbourg<ref name="Gros2004"/>,<ref name="Dauza"/>.
Le premier élément Chamber- représente plutôt un anthroponyme et procède de l'évolution régulière du Cambar- dans le domaine franco-provençal. Albert Dauzat écrit que Cambarius est un nom de personne gallo-romain, issu d'un gaulois *Cambo<ref name="Dauza"/>. Ernest Nègre considère Cambarius comme roman<ref>Ernest Nègre, op. cit., Modèle:P., Modèle:N°</ref>, alors que, pour Xavier Delamarre, Cambarius est gaulois et dérive de cambo « courbe, méandre », c'est-à-dire qu'il s'agit d'un surnom gaulois signifiant « celui qui est courbé »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:P. - 100.</ref> et non pas « brasseur de bière ».
Quoi qu'il en soit le sens global est celui de « domaine de Cambarius »<ref name="ad134"/>.
L'histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville se situe à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. Elle doit également beaucoup à la maison de Savoie qui en fit la capitale de ses États. L'analyse historique de la ville doit être inscrite dans celle de l'histoire de la Savoie, si l'on veut mieux comprendre son évolution et son environnement culturel. Voici les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune de Chambéry.
Les hauteurs du Saint-Saturnin, à Saint-Alban-Leysse, sont occupées comme place forte depuis le Néolithique moyen (vers 4000 av. J.-C.) jusqu'à l'époque gauloise<ref name="histoire 1"/>. Cet oppidum est l'ancêtre de l'agglomération de Chambéry. À l'époque romaine, les habitants s'installent sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum. L'ancienne devise de la ville fut, en latin, Modèle:Langue ce qui traduit en français donne « Par ces gardiens ».
L’établissement gallo-romain fut installé dans un site peu propice au développement urbain car au milieu de marécages entre les bras de la Leysse et de l'Albanne, et se limita à un poste-relais romain. L'attaque du site devait venir quelques siècles plus tard avec l'importance croissante de la route du Mont-Cenis<ref name="histoire 1">Collectif, Chambéry, Modèle:Abrd la Jeune Chambre Économique de Chambéry, 1960, Imprimeries Réunies de Chambéry, Modèle:P..</ref>. Cet axe fut vital pour des villes en plein essor économique telles que Lyon et les cités du nord de l'Italie (Turin). La ville devra son véritable essor à son emplacement stratégique sur les grands axes économiques de son temps et surtout par l'installation des comtes puis ducs de Savoie en quête, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'un lieu leur permettant d'exercer un rayonnement politique puissant à travers l'Europe<ref name="histoire 1"/>.
Chambéry, qui se trouvait sur l'ancienne route médiévale de Chambéry à Genève par Rumilly et Frangy, n'apparaît vraiment comme une petite cité, Camberiaco, qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un acte de donation daté de 1057 atteste l'existence d'un burgus et d'un castellum. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représente une période décisive, lorsque le comte Modèle:Souverain3 l'achète, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, au vicomte Berlion de Chambéry avec tout ce que ce dernier possédait dans le bourg de Chambéry avec la vicomté et le vidomnat en échange du fief de Montfort, moyennant Modèle:Nombre de Suse, et la dote de franchises<ref>Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 Modèle:ISBNModèle:P..</ref>. À la même époque, une catastrophe donne de l'importance à Chambéry dans la hiérarchie ecclésiastique. L'effondrement du mont Granier sur la capitale du décanat de Savoie (dit de Savoie) d'Apremont entraîne le déplacement du siège du décanat à Chambéry<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P.52.</ref>.
Le développement de la ville est ensuite très lié à l'ascension de la maison de Savoie. Une nouvelle enceinte est construite à partir de 1352, sous l'impulsion du comte Modèle:Souverain3, plus communément surnommé le comte Vert.
L'avènement d'Modèle:Souverain2, premier duc de Savoie en 1416, fait de Chambéry la capitale<ref name="dictionnaire">Dictionnaire le Petit Larousse illustré, éd. Larousse, 1984 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> d'un État souverain, libéré de la domination du Saint-Empire romain germanique. Une nouvelle noblesse chambérienne apparaît, liée aux institutions prestigieuses que compte la ville, et forme une cour autour de la famille ducale. Cette noblesse fait construire de remarquables hôtels particuliers, érigés autour d'une cour centrale dominée par une haute tourelle d'escaliers.
En 1422, le faubourg du Reclus est entièrement détruit par un incendie<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Des mesures sont prises pour mieux lutter contre ces fléaux : la ville achète Modèle:Nombre et Modèle:Nobr, et une centaine d'échelles dont 50 « pouvant supporter le poids de quatre hommes »<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P.110.</ref>. Des veilleurs sont chargés de surveiller, la nuit, les éventuels départs de feu du haut du clocher de l'église Saint-Léger de Chambéry (détruite en 1760<ref>André Perrin, Notice historique sur l'église paroissiale Saint-Léger à Chambéry, 1863, Modèle:P. et suivantes pour le guet et la démolition.</ref>), et de donner l'alerte le cas échéant<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
De très nombreuses congrégations religieuses sont installées en ville, et de 1452 à 1578, le Saint-Suaire, propriété des ducs, est exposé dans la Sainte-Chapelle. La ville devient un lieu de pèlerinage.
La ville est prise par Modèle:Souverain2, lors de la guerre franco-savoyarde de 1600-1601, qui se termine par le Traité de Lyon en 1601. Avec le Sénat de Savoie et sa Chambre des comptes, la ville conserve néanmoins une vocation administrative maintenant une population importante de familles nobles. La période baroque voit s'édifier d'importants hôtels particuliers marqués par l'architecture turinoise. Jean-Jacques Rousseau habite la ville de 1731 à 1742.
De 1792 à 1815, pendant le rattachement de la Savoie à la France, Chambéry est le chef-lieu du département du Mont-Blanc. En 1848, les Chambériens expulsent manu militari les Voraces venus de Lyon dans l'intention de provoquer la sécession de Chambéry et de la Savoie.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux grandes périodes de développement urbain se détachent : la première, entre 1820 et 1830, est liée aux actions bienfaitrices du général de Boigne et se caractérise par une politique d'embellissement de la ville (rue monumentale, théâtre, alignement des façades…) ; la seconde, entre 1860 et 1890, s'ouvre avec le rattachement définitif de la Savoie à la France décidé lors du traité de Turin, le Modèle:Date- et confirmé par plébiscite le Modèle:Date-<ref name="rattachement france">Paul Guichonnet, Comment la Savoie se rallia à la France, Modèle:Abrd SIPE Modèle:Quoi, 1960.</ref>. Chambéry devient alors chef-lieu du département de la Savoie. La cité s'équipe de bâtiments utilitaires tels que l'actuel hôtel de ville ou le marché couvert, mais aussi de nombreuses écoles et lycées, ainsi que des musées<ref name="rattachement france"/>.
Durant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (Gare, Verney, quartier d'Angleterre). Après la Première Guerre mondiale, la crise économique sévit, mais la ville se développe et gagne dix mille habitants entre 1920 et 1939 ; aussi un plan d'extension de la ville baptisé « plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement » de la ville débute en 1929, entre-autres à l'origine du quartier de Mérande<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Sont également créés durant l’entre-deux guerres les cités-jardins de Bellevue et du Biollay<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, présentant les premiers immeubles de logements sociaux, construits par le propriétaire des cimenteries et futur maire, Lucien Chiron.
L'état-major de la [[28e division d'infanterie (France)|Modèle:28e d'infanterie alpine]] réside à Chambéry en 1939.
La ville est durement touchée par le bombardement du 26 mai 1944 qui visait la gare<ref>Bombardements de villes françaises</ref>. On dénombre Modèle:Nobr (parmi lesquels le docteur Jean Desfrançois), plus de Modèle:Nobr et 300 immeubles sont détruits<ref>Le lycée général et technologique Saint-Ambroise de Chambéry - Historique de l’Institut Saint-Ambroise, d’après les archives des sœurs Marcellines</ref>. Plus de mille familles se retrouvent sans logement. Pendant vingt ans, le centre de la ville est en chantier. De grands blocs d'habitations remplacent les vieilles maisons bombardées ou incendiées. Les rues Favre et Saint-Antoine sont désormais bordées d'immeubles massifs et austères, quelquefois ornés de bas-reliefs sculptés par Alfred Janniot<ref>François Juttet, Chambéry, lecture d'une ville, Comp'act, 2005</ref>.
Les années 1950, malgré les efforts de reconstruction, demeurent cependant bien ternes. La venue de la grande entreprise de verre textile Saint-Gobain et la création d'une grande zone industrielle sous la municipalité de Pierre Dumas dynamisent la ville, même si l'industrialisation reste modeste au regard de sa situation. En 1961, elle fusionne avec deux communes limitrophes, Bissy et Chambéry-le-Vieux. De nouveaux quartiers s'élèvent rapidement dans les années 1965-1975, et notamment une Zone à urbaniser en priorité à Chambéry-le-Haut sous la houlette de l'architecte Jean Dubuisson<ref>Sylvie Friess et Abdelkader Zibouche, Rendez-moi mon cerisier-Zup de Chambéry, fragments d'une mémoire, éd. Comp'Act, 1999 Modèle:ISBN.</ref>.
Le 6 juin 1966, l'usine Placoplatre est inaugurée par Edgar Pisani, ministre de l'Équipement, et Pierre Dumas, maire de la ville et secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, en présence de Norman Brooks, Président-directeur général de Placoplatre et des principaux dirigeants de l'industrie française du plâtre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette nouvelle usine de plaques de plâtre permet à la société Placoplatre, filiale de BPB (British Plaster Board) de se positionner dans la Sud-Est de la France, à une époque où les besoins en matériaux de construction sont importants. L'usine est alimentée en gypse, matière première du plâtre, par la carrière de Saint-Jean-de-Maurienne. La capacité initiale de la chaîne de production est de Modèle:Nobr de mètres carrés.
Après les Trente Glorieuses, la crise économique entraîne une pause dans le développement urbain. C'est l'heure des équipements culturels qui ont fait défaut à Chambéry : une maison de la culture, un centre de vie à Chambéry-le-Haut, un centre des congrès, une médiathèque et une cité des arts (nouveau conservatoire régional de musique).
En octobre 2010, lors du conflit social sur les retraites, des heurts très violents ont lieu à Chambéry durant une semaine aux abords du lycée Monge puis dans le centre historique entre jeunes et forces de l'ordre. La gendarmerie mobile appelée en renfort pour faire face à ces violences a dû à maintes reprises faire usage de grenades lacrymogènes. Le centre-ville doit être temporairement fermé à la circulation ; la presse évoque des scènes d'émeute<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, Chambéry fait partie des nombreuses communes de France à organiser une marche républicaine en réaction aux attentats des 7, 8 et 9 janvier. Cette manifestation réunit environ Modèle:Unité, soit l'équivalent d'un tiers de la population communale réunie sur un parcours de Modèle:Unité, ayant par ailleurs dû être allongé à Modèle:Unité. Il s'agit de la plus importante mobilisation connue à Chambéry depuis la Libération en août 1944<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie militaire
Depuis son rattachement à la France, la ville a connu une présence militaire constante ; la caserne Barbot et le Manège (aujourd'hui salle de congrès) accueillaient des unités de cavalerie, la caserne Curial de l'infanterie ; cette dernière s'est ensuite installée à Joppet, puis à partir de 1982 dans la commune voisine de Barby. Modèle:Référence souhaitée
[[Fichier:Passation 2018 du 13ème BCA à Chambéry (défilé) 3.JPG|vignette|Défilé du [[13e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:13e de chasseurs alpins]] rue de Boigne et place du château.]]
À partir de la fin des années 1970 jusqu'au début des années 1990, le quartier des casernes a été profondément remanié sous l'impulsion du maire — et urbaniste — Francis Ampe : aujourd'hui la médiathèque, l'espace culturel André Malraux, le centre de congrès, un parking, le quartier étudiant de Curial et enfin les logements du quartier Jorcin ont remplacé les bâtiments militaires.
Unités militaires ayant tenu garnison à Chambéry<ref>Le ministère français de la défense - Modèle:Lien brisé.</ref> :
Chambéry est une ville politiquement marquée à gauche avec 5 élections municipales en faveur du Parti Socialiste en 1977, 1989, 2001, 2007 et 2020.
Cependant, l’élection présidentielle de 2002 place Jacques Chirac en tête avec 18,77 % devant Jean Marie Le Pen qui obtient 16,72 % des voix. Lionel Jospin arrive juste derrière avec 16,20 % des suffrages exprimés. Au second tour de 2007, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont au coude à coude malgré une légère avance de la tête du PS qui remporte 50,64 % des voix. Ce marquage à gauche se confirme en 2012 lorsque François Hollande remporte largement le deuxième tour face à Nicolas Sarkozy avec 56,81 % contre 43,19 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les élections présidentielles de 2017 placent Emmanuel Macron en tête au premier tour de justesse avec 26,21 % des voix devant Jean Luc Mélenchon qui fait un score de 24,69 %. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporte largement avec 76,29 % des voix face à Marine Le Pen qui fait 23,71 %, près de Modèle:Nobr de plus que le score national ce qui montre une faible implantation de l’extrême droite à Chambéry<ref name="Résultats de l'élection présidentielle 2017 / Présidentielles / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur">Modèle:Lien web</ref>.
Au premier tour de 2022, c’est Jean-Luc Mélenchon qui arrive largement en tête avec 36,6 % des suffrages exprimés, devant Emmanuel Macron qui compte 25,4 % des voix et Marine Le Pen qui en compte 14 %. Au second tour à Chambéry, le score se resserre en comparaison de 2017, Emmanuel Macron remporte 70,6 % des suffrages devant Marine Le Pen qui fait un score de 29,4 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chambéry suit la tendance de l’abstention lors des élections présidentielles avec un taux en constante augmentation : il était de 19,46 % en 2012<ref name="Résultats de l'élection présidentielle 2017 / Présidentielles / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur" />, 26,74 % en 2017<ref name="Résultats de l'élection présidentielle 2017 / Présidentielles / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur" /> et 30,53 % en 2022<ref name="Résultats de l'élection présidentielle 2017 / Présidentielles / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur" />.
Ville ouverte sur l’Europe et très proche de l’Italie, tant bien géographiquement qu’en termes de partenariats, Chambéry se prononce à 54,03 % en faveur du traité constitutionnel pour l’Europe lors du référendum de 2005, un chiffre diamétralement opposé au vote Français (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chambéry a été particulièrement marquée par une personnalité de gauche, Louis Besson. D’abord adhérant à l’union de la gauche socialiste puis au PS en 1975, il fut maire de Barby en 1965 à 1989. Également conseiller général de Chambéry nord puis de Saint Alban Leysse et enfin président du conseil général de la Savoie, il fut aussi conseiller régional de la région Rhône Alpes. Issu de la montagne, Besson rédigera le Rapport Besson en 1982 mettant en lumière le besoin de protection du milieu naturel montagnard ; cela déboucha sur la loi sur la montagne en 1985. Louis Besson fut nommé deux fois ministre du logement et est l’auteur de la loi Besson de 1990 favorisant le droit au logement grâce à un pouvoir accru des préfets dans l’attribution de logements sociaux. Cette loi contraint également les communes à créer des aires d’accueil pour les gens du voyage. Nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Equipement, des transports et du logement en 1997, il participe à l’élaboration de la loi SRU pénalisant les communes avec un taux de logements sociaux trop faible. Élu maire de Chambéry à deux reprises, il est une figure de la gauche sur le territoire savoyard<ref>Modèle:Chapitre</ref>.
Deux autres maires de Chambéry ont été membres du Gouvernement :
Pierre Dumas, député de la Savoie de 1958 à 1973, secrétaire d'État de 1962 à 1969 et sénateur de la Savoie de 1986 à 1995 ;
Thierry Repentin, actuel maire de Chambéry, ministre à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage en 2012 puis aux Affaires européennes en 2013 et enfin sénateur de la Savoie en 2014.
Résultats des derniers scrutins électoraux dans la commune
La ville de Chambéry est le chef-lieu du département de la Savoie<ref name="dictionnaire 2" />. La commune est divisée en trois cantons : Chambéry-1 (intégrant également la commune de Sonnaz, Chambéry-2 (intégrant également la commune de Jacob-Bellecombette) et Chambéry-3 (intégrant également la commune de Cognin).
Chambéry abrite la plupart des directions départementales des services publics, ainsi l'Institut de la montagne<ref>Article paru dans le magazine Le Point, Les difficultés de l'Institut de la Montagne, le 16 décembre 2004, no 1683.</ref>. Depuis 1957, Chambéry fait partie d'une intercommunalité. Au départ composée de 12 communes, le Syndicat Intercommunal d'Assainissement et d'Urbanisme de la Région de Chambéry ne règlementait que les problèmes d'assainissement, de traitement des déchets et de pollution du lac du Bourget. Le SIAURC devient le Syndicat Intercommunal de l'Agglomération Chambérienne en 1978 qui deviendra lui-même le District Urbain de la Cluse de Chambéry en 1995 et finalement Chambéry Métropole en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La communauté d'agglomération acquiert de nouvelles compétences au fur et à mesure qu'elle change de nom. Au tournant de l'année 2017, Chambéry Métropole fusionne avec la Communauté de communes du Cœur des Bauges et prend le nom Grand Chambéry en octobre de la même année. L'agglomération gère alors : la distribution de l’eau potable, la collecte et le traitement des eaux usées la collecte des déchets ménagers et assimilés, le réseau de transports en commun et l'aménagement des voies, les services à la mobilité, les équipements collectifs d’agglomération tel que les piscines, la patinoire et le Phare<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le 9 juillet 2020, le président de la communauté d'agglomération de Grand Chambéry est Philippe Gamen, par ailleurs maire de la commune du Noyer et président du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges<ref name="gam">Modèle:Lien web</ref>.
L'élection municipale de 2020 a eu lieu en deux tours. Le premier tour a placé en tête le maire sortant Michel Dantin (37,38 %) sous la liste Aimer Chambéry, suivi de Thierry Repentin (Chambéry en commun avec 22,63 %), Aurélie Le Meur (Chambé citoyenne avec 22,46 %), Sarah Hamoudi-Willkowsky (Chambéry sociale et écologiste! avec 8,35 %), Christian Saint-André (Chambéry Ensemble avec 6,05 %), Laurent Ripart (Chambé poing levé avec 1,98 %) et Marie Ducret (Lutte ouvrière avec 1,12 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le PS a apporté son soutien au candidat Thierry Repentin pour sa liste “Chambéry en commun”. Tout d’abord directeur de cabinet, puis conseiller technique et enfin adjoint chargé du logement et de l’urbanisme du maire de Chambéry Louis Besson. Il sera ensuite conseil départemental de la Savoie puis conseiller régional Auvergne Rhônes Alpes. Thierry Repentin a également été ministre à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage puis aux Affaires européennes entre 2012 et 2014 dans le gouvernement Ayrault, ainsi que sénateur de la Savoie. Il est spécialiste du logement, nommé à la fois président de l’union sociale pour l’habitat de 2008 à 2012, et actuellement président de l’Anah depuis 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également président des Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc depuis le 4 mai 2017, et président de la Société française du tunnel routier du Fréjus depuis le 18 mai 2017. Son programme pour les élections municipales de 2020 s’articule autour de 4 axes principaux : une ville solidaire, dynamique, écologique et innovante. Le projet propose notamment d'accélérer la transition écologique, favoriser l’implication citoyenne, repenser les réseaux de mobilité de la ville, construire une politique culturelle et de santé ambitieuse, soutenir davantage les acteurs associatifs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La candidate Aurélie Le Meur, ingénieure de formation spécialisée dans la gestion de l’eau, s’est imposée en tant que tête de liste de “Chambéry citoyenne”, liste regroupant des personnes tirées au sort ainsi que des volontaires. Cette liste a reçu le soutien du groupe local d’Europe Écologie les Verts même si Aurélie Le Meur n’est pas affiliée au parti. Après Modèle:Nobr de travail participatif notamment à travers des assemblées citoyennes, la liste Chambé citoyenne porte 77 propositions co-construites avec le public. Le projet s’articule autour de 3 axes : démocratie, transition écologique, solidarité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Séparés seulement par Modèle:Nobr, Thierry Repentin et Aurélie Le Meur décident de s'allier un mois avant le deuxième tour des municipales. Leur liste très large sur le spectre politique sera soutenue à la fois par le Parti Communiste Français et l’UDI. L'alliance menée en binôme mettra en place dix groupes de travail hebdomadaires pour coconstruire un programme commun. La nouvelle liste baptisée “Demain Chambéry” remporte le deuxième tour avec 52,75 % des suffrages exprimés soit Modèle:Nombre, face à la liste de Michel Dantin qui fait un score de 47,24 % soit Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le maire sortant avait été conseiller ministériel auprès de Hervé Gaymard en 2002 puis conseiller technique pour l'aménagement du territoire, l'environnement et la mise en œuvre de la PAC. Il est ensuite conseiller spécial chargé de l’aménagement durable et de l’enseignement technique auprès du cabinet de Michel Barnier. Il devient ensuite député européen de la liste UMP. À partir de 2014, il est à la fois maire de Chambéry et secrétaire national de l'UMP chargé de l'agriculture. En novembre 2022, Michel Dantin est élevé au rang de commandeur du mérite agricole<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’élection municipale de 2020 fait donc rebasculer la ville de Chambéry à gauche. Cependant, la ville centre de l’agglomération perd la présidence de Grand Chambéry à seulement deux voix d'écart le 9 juillet 2020. C’est Philippe Gamen, maire de la commune de Noyer qui l’emporte face à la nouvelle première adjointe de Chambéry Aurélie Le Meur, Modèle:Nobr contre 39<ref name="gam" />.
Liste des maires
Modèle:Article connexe
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chambéry :
Guillaume Joseph d'Oncieu (1739-1800) fut syndic de Chambéry sous l'administration sarde<ref>Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Dans le cadre de la politique de proximité, la municipalité compte cinq mairies de quartiers : Chambéry-le-Vieux, Bissy, Le Biollay, Chambéry-Centre et Les Hauts-de-Chambéry<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles s'occupent, essentiellement, des formalités d’état-civil et de listes électorales. Elles facilitent l'accès aux documents administratifs et aux enquêtes publiques et les inscriptions aux services publics. Le quartier de Bellevue est rattaché à la mairie de quartier du Biollay et de Bissy, et le quartier Laurier est rattaché à la mairie du quartier Centre.
Mais les mairies de quartier sont également impliquées dans l’animation de la participation citoyenne. Chaque mairie a un adjoint de quartier référent qui figure sur la liste des élus, permettant de faire l’interface directe avec les citoyens de la commune.
Au dernier trimestre 2021, les 7 conseils de quartier citoyens de Chambéry ont été relancés avec une nouvelle organisation, les rendant accessibles au plus grand nombre. Des guichets ont ouvert dans plusieurs mairies de quartier permettant un dialogue de proximité et un audit de qualité. Le but de ces conseils est de permettre aux citoyens de s'informer sur les projets de la municipalité en cours, et de participer à leur élaboration en proposant des idées, en échangeant avec les concitoyens du quartier, les élus et les services de la Ville. Les sujets abordés en conseil de quartier peuvent être proposés par la Ville aux habitants, ou les citoyens peuvent directement interpeller la collectivité sur des thématiques qu'ils souhaiteraient discuter<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’implication citoyenne est un axe fort de la nouvelle municipalité, provenant elle-même en partie d’une liste citoyenne (Chambé citoyenne).
Toujours en 2021, la municipalité lance la plateforme participative www.participons.chambery.fr. Son but est de favoriser l'implication citoyenne dans les projets de la Ville. Plusieurs démarches sont proposées (participons pour la biodiversité, aménagement des espaces publics, imaginez la culture à Chambéry...) et les citoyens des différents quartiers sont invités à prendre part aux décisions<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À la suite des États généraux de la démocratie locale du printemps 2021 à Chambéry, la municipalité lance le dispositif des questions citoyennes au conseil municipal. Ce dispositif en cours d’expérimentation jusqu’à la fin de 2022 réserve Modèle:Nobr avant le début du conseil municipal aux questions citoyennes. Les chambériens peuvent poser leurs questions via la plateforme participons, elles sont examinées et une réponse est apportée par l’élu référent lors du conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
On compte 154 avocats dans la cité ducale<ref>Chambre nationale des avoués près les cours d'appel - Cour d'appel de Chambéry</ref>. Le justiciable peut bénéficier des conseils d'une maison de justice et du droit.
En tant que chef-lieu départemental, Chambéry abrite la chambre départementale des huissiers de la Savoie, la chambre de commerce et d'industrie ainsi que la préfecture de Savoie. Outre l'hôtel de ville qui héberge de nombreux services administratifs locaux, la commune possède un commissariat de police, une maison d’arrêt et un centre des impôts<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville de Chambéry dispose d’un centre de supervision urbain. Cet espace est composé de plusieurs écrans qui montrent les images filmées dans les rues de la ville aux 7 opérateurs professionnels qui les analysent. Les objectifs de cette vidéosurveillance est d’avoir une vue sur les problématiques dans l’espace public urbain et de diminuer les frais des opérateurs vidéos en les mutualisant<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville de Chambéry compte 40 agents au sein de sa police municipale, en constante augmentation depuis 2014 lorsqu’il n’y avait que 26 agents<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mise en place en 2015, des patrouilles mixtes mêlant policiers municipaux et nationaux organisent conjointement des opérations de contrôle dans la ville. L’objectif est de lutter contre les troubles à l’ordre public et les nuisances, et d'augmenter le sentiment de sécurité des citoyens<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une unité de tranquillité de nuit composée de 8 agents de la police municipale intervient en soirée jusqu’à 3h du matin, cinq soirs par semaine. Leurs patrouilles de terrain en voiture ou à pied permettent d’améliorer la qualité des services aux usagers en apaisant la vie nocturne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville avec ses communes voisines s'est fortement investie dans la valorisation des déchets. Un centre de tri a été créé en 1995. Il traite tous les déchets des conteneurs, bacs et sacs jaunes de l'agglomération qui sont ensuite triés puis envoyés dans les filières de recyclages. Ce centre collecte et trie 12 500 tonnes par an de déchets ménagers provenant de 16 collectivités territoriales, toutes membres de Chambéry métropole. Le centre a également hérité d'une mission de sensibilisation du public. Une passerelle a été mise en place. Elle surplombe les tapis de tri et permet aux visiteurs de regarder le fonctionnement du complexe<ref>La communauté d'agglomération Chambéry Métropole - Le Centre de tri</ref>.
Le 9 janvier 2008, la société de chauffage urbain (Modèle:Abr) et Chambéry métropole ont signé un contrat pour la valorisation de l'énergie générée par l'incinération des ordures ménagères<ref>Le contrat entre la Modèle:Abr et Chambéry Métropole : site d’Actu-Environnement</ref>. Le 9 janvier 2008, la société de chauffage urbain (SCDC) et Chambéry métropole ont signé un contrat pour la valorisation de l'énergie générée par l'incinération des ordures ménagères. Ce réseau, le cinquième plus grand de France (Modèle:Unité), fournit de l'eau chaude et du chauffage à l'équivalent de Modèle:Nombre. Issue à 70 % d'énergies renouvelables, la chaleur est induite par la récupération de la vapeur produite par l’incinération des déchets à l’usine Savoie Déchets et de chaufferies qui consomment des sous-produits du bois. L'objectif est d'augmenter ce chiffre à 80 % dès la fin d’année 2022 grâce à une modernisation du raccordement à l’usine de valorisation des déchets. Une extension du périmètre du réseau de chaleur a été votée en décembre 2021 ; il s'étend maintenant aux communes de Cognin, Bassens et La Motte-Servolex<ref name="Chambéry magazine n° 146 - Hiver 2022">Modèle:Lien web</ref>. Le réseau de chaleur urbain chambérien a obtenu le label eco-réseau en 2021 attribué par l'ADEME, grâce au respect de 3 critères :
Environnemental : le réseau est alimenté a plus de 50 % par des énergies renouvelables et dont le rendement de distribution supérieur à 80 %
Economique : la facture globale de l'usager est inférieure à la solution de référence (gaz ou fioul)
Social : service public transparent et qui garantit l'existence d'un lieu de concertation avec les abonnées et les usagers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans l'ensemble de la ville, grâce au plan solaire lancé en 2002, il y avait en 2008 Modèle:Unité de capteurs thermiques et Modèle:Unité de capteurs photovoltaïques installés, soit le meilleur taux d’équipement solaire des villes françaises. L'équipement de toits d'entreprises est envisagé<ref name="ReferenceA">Chambéry vise un taux de 60 % d’énergies renouvelables en 2012, article du journal Les Échos du Modèle:1er février 2008, par Gabrielle Serraz.</ref>.
Chambéry a été désignée ville alpine de l'année 2006 par l'Association des Villes des Alpes de l'année<ref>Ville alpine de l'année</ref>, ville désignée selon la mise en œuvre de la Convention alpine. Enfin, l'ADEME a attribué en 2013 le label « Cit'ergie » à Chambéry métropole et la ville de Chambéry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plan de sobriété énergétique
Pour répondre aux enjeux de la crise climatique et faire face à la crise inflationniste, la Ville de Chambéry lance en 2022 son plan de sobriété énergétique.
La mesure phare de ce plan est l’extinction totale de l’éclairage public de 00h à 5h du matin dans toute la ville. Seul le quartier Curial, lieu des bars et boîtes de nuit, garde un éclairage partiel la nuit.
Une autre mesure est l’abaissement des températures de consigne de chauffage de 1 à 2° dans les lieux publics. Afin de mieux contrôler les températures et d’ajuster le chauffage aux besoins, la Ville prévoit le déploiement de 200 capteurs thermiques.
En 2021, 386 luminaires ont été changés pour passer en LED, permettant d’économiser 60 % d’énergie environ. La fréquence de changement prévue est de Modèle:Nobr lumineux par an.
La Ville prévoit d’augmenter la part de chaleur récupérée par le réseau de chaleur urbain en décembre 2022, faisant passer la part d’énergies renouvelables à 80 % dans le mix énergétique du chauffage urbain<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Individuellement, la commune a aménagé une multitude d'espaces verts à travers l'espace bâti, parmi lesquels : le jardin du Verney (ancien champ de tir), le jardin botanique du Muséum d'histoire naturelle, le clos Savoiroux (1910), le parc du Mas-Barral, le parc de la Calamine ou le parc de l'Étincelle. S'ajoutent également les Monts et le Talweg, deux espaces naturels de respectivement 15 et Modèle:Nobr, le Talweg étant par ailleurs classé en refuge Ligue de Protection des Oiseaux (LPO)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose par ailleurs d'un centre de production horticole depuis 1978, qui occupe une surface de Modèle:Unité, produit Modèle:Unitéannuelles et Modèle:Unitébisannuelles et permet l'entretien Modèle:Nobrplantes vivaces<ref>Chambéry - Service Espaces Verts, « Le centre de production horticole de Chambéry », fiche informative (consulté le 30 avril 2015)</ref>. La ville s'est par ailleurs engagée dans l'atteinte d'un objectif « zéro pesticide » dans l'entretien des espaces publics. À ce titre, l'utilisation de pesticides a été réduite de 85 % en Modèle:Nobr<ref>Ville de Chambéry, « Acceptons la nature en ville », dépliant informatif (consulté le 30 avril 2015)</ref>.
Depuis les années 1990, la Ville lance des actions en faveur de la biodiversité et de l'environnement. En 1997, Chambéry passe une convention "Objectif Zero pesticide" avec le CISALB pour protéger les eaux du lac du Bourget<ref>Modèle:Article</ref>. En 2005, elle lance le programme Zéro Pesticide afin de préserver la qualité des rivières, des nappes phréatiques et la santé globale de la population du bassin versant. Grâce à ces engagements, l'utilisation des pesticides chimiques a baissé de 98 % en Modèle:Nobr, et l'objectif 0 pesticides a été atteint dans les parcs, les écoles, les cimetières et le centre de production horticole. Plusieurs actions de sensibilisation ont permis de mettre en avant les questions de préservation de l'environnement à Chambéry : la mise en place de plusieurs ruchers au sein de la Ville, un atlas de la biodiversité communale, l'action "Acceptons la flore spontanée" en 2015, le parcours nature lancé en 2017 qui valorise notamment l'importance des abeilles, la création de deux vergers publics à Joppet et à Chambéry-le-vieux, la semaine de la nature en Ville lancée en 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'automne 2021, Chambéry lance un projet de revégétalisation dans le parc de Buisson rond. 500 arbres et arbustes ont été plantés afin d'améliorer la circulation de la faune et de la flore et de renforcer la biodiversité locale. Cette opération menée par le service des espaces verts a associé les habitants dans le cadre d'un chantier participatif<ref name="Chambéry magazine n° 146 - Hiver 2022" />. En 2022, à la suite d'un appel à projets de l'Agence de l'eau auquel Chambéry a répondu, la Ville a construit un programme d'action baptisé "Chambéry Ville perméable". La première phase du programme de mai à juin avait pour but de d'amener les habitants à s'interroger sur la place de l'eau dans leur Ville et de familiariser le grand public avec le concept de désimperméabilisation<ref>Modèle:Lien web</ref>. De septembre à décembre 2022, le programme prévoit plusieurs animations, débats, balades, ateliers collaboratifs de plantation, toujours avec comme objectif d'encourager les propriétaires de fonciers à rendre leurs terrains plus perméables<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un bilan sera réalisé à mi-parcours en 2023 pour analyser la portée des actions et ajuster les moyens et objectifs du programme si besoin. Le budget total du PCAET est de Modèle:Nobr d'euros dont 30 % financés par Grand Chambéry et 70 % financés par des partenaires et des subventions<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2022, la Ville de Chambéry mène par ailleurs une démarche pour réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre complet, ainsi qu'une étude sur les îlots de chaleur urbain.
La ville est le siège d'un organisme de contrôle sanitaire et de l'environnement, l’Air de l'Ain et des Pays de Savoie. Elle peut également s'appuyer sur l'aide de nombreuses associations locales telles que la Fédération Rhône-Alpes Protection Nature (FRAPNA Savoie) installée à Chambéry tout comme l'Association Savoyarde de Développement des Énergies Renouvelables (ASDER). La ville fut également choisie par l'ONU comme ville de référence de l'Année internationale des montagnes<ref>Article paru dans le magazine Le Point, Ville référence de l'année internationale des montagnes, le 18 octobre 2002, no 1570.</ref>. L'institut de la Montagne<ref>Article paru dans le magazine Le Point, Les difficultés de l'Institut de la montagne, le 16 décembre 2004, no 1683.</ref> est établi à Chambéry sur décision du gouvernement Jospin. Par ailleurs le protocole d’adhésion de Monaco à la convention sur la protection des Alpes<ref>Journal officiel du 13 mai 2006, France - Décret Modèle:N° 2006-538 du 11 mai 2006 portant publication du protocole d’adhésion de la principauté de Monaco</ref>, fut signé à Chambéry le 20 décembre 1994, démontrant l'attachement et la relation particulière qu'entretient la ville de Chambéry avec son environnement montagnard.
Politique culturelle de la Ville
En 2022, la Ville de Chambéry consacre un budget de Modèle:Nombre d’euros, soit 13 % de son budget total, à la culture, au rayonnement et à l’attractivité. En 2022, le budget consacré aux associations augmente de 2 % en comparaison de 2021, s’élevant à Modèle:Nombre d’euros de subventions directes au secteur associatif. À cela s'ajoutent des aides indirectes telles que la mise à disposition sur demande de moyens matériels (prêts de salles, d’équipements) et humains (mise à disposition de personnel à titre gracieux) estimées à Modèle:Nombre d’euros pour le budget 2022<ref name="bud" />.
Depuis 2021, la Ville de Chambéry a redéfini sa politique en faveur de l’Éducation artistique et culturelle, en lançant un dispositif local et partenarial baptisé « Kezaco ». Dans le but de favoriser la démocratisation culturelle, ce dispositif associe chacune des Modèle:Nobr élémentaires de Chambéry à une structure culturelle de la ville. L'objectif est de donner l’opportunité à chaque élève de découvrir plusieurs disciplines artistiques. En 2022, Kezaco s'ouvre aux écoles maternelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un Bouquet des bibliothèques avec une carte unique a été mis en place dans le bassin chambérien en 2021, regroupant 7 bibliothèques. La carte facilite les emprunts dans chaque établissement. À l'occasion des Modèle:Nobr de la bibliothèque Georges Brassens en 2022, la Ville a mis en place une opération gratuité, multipliant le nombre d'adultes nouveaux inscrits par 6 en seulement Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Finances locales
Le budget 2022 de la ville de Chambéry s’élève à Modèle:Nobr d’euros. Les dépenses réelles de fonctionnement sont de Modèle:Nobr tandis que les recettes réelles de fonctionnement sont de Modèle:Nombre d’euros. Le budget prévoir Modèle:Nombre d’euros de recettes réelles d’investissement et Modèle:Nombre d’euros de dépenses réelles d’investissement<ref name="bud">Modèle:Article</ref>.
Les dépenses de fonctionnement de Chambéry se divisent entre :
En moyenne en 2022, la Ville dépense Modèle:Unité par an par habitant en dépenses de fonctionnement, soit un taux supérieur à la moyenne des villes de même taille qui est de Modèle:Unité. Au total (investissement et fonctionnement), la part de remboursement de la dette s’élève à 9,2 % du budget 2022 total, soit 13 000 000 d’euros. La dette se compose à 100 % d’emprunts à taux fixes ou classés à risque minimum depuis 2019 ce qui sécurise le taux d’endettement de la ville. En 2020, la crise sanitaire a dégradé la capacité de désendettement, mais elle est remontée en 2021 passant sous la barre des Modèle:Nobr de capacité de désendettement (estimée à Modèle:Nombre en 2022)<ref name="bud" />.
En outre, la dotation globale de fonctionnement versée par l’État à Chambéry s’élevait à Modèle:Unité en 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jumelages
La ville de Chambéry est jumelée avec plusieurs villes étrangères d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Afrique. Le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.<mapframe latitude="30" longitude="0" zoom="2" width="400" height="300" text="Communes jumelées ou en partenariat avec Chambéry." align="right">
{
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
En 2019, Le nombre total de ménages chambériens est 28 179<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ci-après les données en pourcentages de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages :
Les Hauts de Chambéry : lycée polyvalent Louis-Armand
Lycées privés : lycée Saint-Ambroise
Enseignement professionnel :
Chambéry - Laurier : lycée professionnel la Cardinière
Les Hauts de Chambéry : lycée professionnel Louis-Armand
Lycées privés : le Bocage - Centre privé d'enseignement horticole, lycée professionnel Sainte-Geneviève, lycée professionnel le Margeriaz
Formations post bac :
Lycée Saint-Ambroise (établissement privé sous contrat) - Préparation à trois BTS (Management des Unités Commerciales (MUC), Assistant de Direction (AD), Comptabilité & Gestion des Organisations (CGO)) + une prépa. concours soins infirmiers.
Lycée agricole de Savoie - Préparation aux BTSA Génie des équipements agricoles et Analyse et conduite des systèmes d'exploitation.
Lycée horticole le Bocage (établissement privé sous contrat) - Préparation au BTSA Productions horticoles.
Lycée Monge - Préparations à 6 BTS (mécaniques, productique, matériaux, métallurgie et vente).
Lycée du Granier - Préparation aux BTS Assistante secrétaire trilingue, Assistant de gestion de PME PMI et Comptabilité et gestion.
Lycée Louis-Armand - Préparation aux BTS Métiers de l'eau. Maintenance et après-vente automobile.
La ville abrite une maison de l'étudiant, la division de la recherche et des études doctorales (D.R.E.D.), la division des relations internationales (D.R.I.) et enfin la présidence de l'université. Modèle:Référence souhaitée La vie étudiante est devenue une réalité pour cette commune. Les municipalités qui se sont succédé ont dû adapter les transports en commun, créer et favoriser le développement d'un parc locatif spécifique. Modèle:Référence souhaitée
L'économie locale a également suivi ce mouvement. La vie étudiante implique, entre autres choses, l'apparition d'établissements de divertissements. Des boîtes de nuit, des restaurants, des bars, des laveries automatiques et autres services de proximité sont apparus ou se sont renforcés sur ce marché. Cependant la présence des étudiants demeure une composante parmi d'autres. Chambéry reste avant tout la capitale administrative du département de la Savoie et la présence de l'Université Savoie Mont Blanc ne change en rien le visage de cette ville, elle ne fait que renforcer quelque peu ce statut. En effet le site de Jacob-Bellecombette est axé, en partie, sur les matières juridiques comme le droit, l'AES, l'économie… C'est ainsi que les activités juridico-administratives de la capitale savoyarde fonctionnent en synergies entre l'université, les juridictions administratives et judiciaires de la ville mais aussi ses nombreux cabinets d'avocats. Modèle:Référence souhaitée Des étudiants effectuent ainsi leurs stages dans ces institutions de la République tandis que des professionnels du droit enseignent à l'université pour y transmettre leurs savoirs. Modèle:Référence souhaitée
La présence estudiantine donne à Chambéry un caractère cosmopolite. De nombreux étudiants étrangers investissent les bancs de l'université. La division des relations internationales de l’Université Savoie-Mont-Blanc gère pas moins de 240 partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de nombreux pays, sur l’ensemble de la planète. Modèle:Référence souhaitée Pour faciliter l'intégration de cette population, l'université a créé l'Institut savoisien d’études françaises pour étrangers (I.S.E.F.E.)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe également un IFSI Institut de Formation en Soins Infirmiers qui dépend du centre hospitalier et qui est agréé pour un quota de Modèle:Nobr en soins infirmiers et Modèle:Nobr aides-soignants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élue Modèle:2e ville de taille moyenne la plus attractive pour y faire ses études par l'Étudiant en 2022, Chambéry accueille chaleureusement ses Modèle:Nombre résidant sur le bassin chambérien<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 2021, en partenariat avec Savoie Information Jeunesse et Grand Chambéry, la Ville lance la Welcome Night afin de célébrer la rentrée des étudiants en septembre. C'est aussi l'occasion de leur fournir la Welcome Box qui rencense 26 offres d'activités totalement gratuites<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Mars : Mars en chansons, la quinzaine du cinéma espagnol, le festival Pharaonic (musiques électroniques), la convention Montagne de Jeux (convention du jeu de rôles).
Juillet et août : Fête Des Éléphants (Premier vendredi de juillet, concerts gratuits bihebdomadaires Cité d'été, les Estivales du Château, le Festival Mondial de Chambéry des Cultures du Monde.
Septembre : Journées européennes du Patrimoine, les Rencontres musicales de Bel-Air, Savoie d'jazz festival, Foire de Savoie<ref>Organisateur de la Foire de Savoie</ref>, Nuit Européenne des Chercheurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Novembre : Festival Chamber'hip hop Session<ref>Organisateur du Festival Chamber'hip hop Session à Chambéry</ref> (biannuel), Festival International des Métiers de Montagne, Quinzaine du cinéma italien, les automnales du Festival du Premier roman<ref>Modèle:Lien brisé publié dans le journal l'Humanité, Premiers romans, chouchous des éditeurs, le 31 août 2000</ref>, Fête des Allobroges<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le petit train de Chambéry est une activité ludique et touristique permettant de découvrir la ville. Construit en 1987 à Anzin, il est mis en service l'année suivante à Grenoble. En 1996, il est transféré à Chambéry afin de remplacer le précédent petit train, vendu à la commune de Mandelieu-la-Napoule.
L'établissement public de santé<ref>Modèle:Légifrance.</ref> est l’hôpital référent du secteur sanitaire de la région Rhône-Alpes. Il couvre donc une population d’environ Modèle:Nombre soit en tant qu’hôpital de proximité, soit comme établissement de secours.
Doté de près de 700 lits et places de court séjour et d’un secteur de gériatrie important (500 lits), il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique décomposées de la façon suivante<ref>Modèle:Lien brisé publié dans le magazine l'Express le 6 décembre 2007, rédigé par la journaliste Mylène Sultan</ref> :
Chirurgie : vasculaire, thoracique, orthopédie, Modèle:Abr, ophtalmologie, gynécologie, obstétrique accueillant des grossesses à risque, couplée avec un service de réanimation néonatale.
Urgences : un service d’accueil et d’urgence couplé avec un SAMU et un SMUR, une réanimation polyvalente.
Le personnel<ref>Informations issues du Modèle:Lien brisé.</ref> du centre hospitalier de Chambéry en 2006 est composé de 160 médecins et de Modèle:Nombre non-médecins (soignants, médico-techniques, administratifs, logistiques, techniques…) pour un budget d’exploitation d'environ Modèle:Nobr d’euros. Modèle:Référence souhaitée
Depuis la fusion entre les centres hospitaliers de Chambéry et d'Aix-les-Bains, la structure porte le nom de « Centre hospitalier Métropole Savoie ».
Autres établissements de santé
La ville de Chambéry est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements ; le centre hospitalier privé Médipôle de Challes-les-Eaux, l'Hôtel-Dieu et l'école d'infirmières, ou encore l'Institut médico-éducatif Saint Louis du Mont (qui possède Modèle:Nobr), le Centre hospitalier spécialisé de la Savoie (qui compte Modèle:Nobr, à Bassens) et enfin le Foyer départemental de l’Enfance à Montjay<ref>La Fédération hospitalière de France</ref>.
La ville de Chambéry dispose de nombreuses structures sportives permettant la pratique de disciplines variées. Elle offre, grâce à ses associations<ref>Liste des associations sportives chambériennes - La mairie de Chambéry</ref>, une diversité sportive de proximité : promenades et randonnées alpines, parapente avec trois sites agréés, randonnées et circuits à vélo, sports d’eau (aviron, pratique du canoë, du canyoning) et de la spéléologie, via ferrata<ref>Modèle:Lien web.</ref> et escalade, ski de fond et ski alpin.
Les plus grands domaines de ski européen sont à quelques dizaines de kilomètres de la ville. On accède rapidement par autoroute aux vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. D'autres stations plus modestes, familiales, sont à quelques minutes du centre-ville, notamment la Féclaz dans les Bauges.
Chambéry est présente dans d'autres disciplines, notamment grâce à son club de handball<ref>Le site officiel de l'équipe Chambéry Savoie Handball</ref>. Le Chambéry Savoie Handball<ref>Article du Journal de Saône-et-Loire publié le 21/09/07</ref> compte aujourd'hui un peu plus de Modèle:Nobr repartis en onze équipes jeunes (du mini hand au moins de Modèle:Nobr) et quatre équipes seniors, deux équipes amateurs en régional, un centre de formation (13 stagiaires) et une équipe professionnelle (Modèle:Nobr sous contrat).
On compte aussi un club d'aviron<ref>Site officiel du Club Nautique Chambéry Bourget du Lac</ref> parmi les meilleurs clubs français depuis Modèle:Nobr envoyant régulièrement des rameurs porter les couleurs des équipes de France.
Il existe également un club de football, le SO Chambéry Foot, qui a participé à la coupe de France de football durant la saison 2010-2011 et a réalisé un record en éliminant à la suite Modèle:Nobr de ligue 1 (Monaco, Brest et Sochaux), en atteignant les 1/4 de finale. À cause de problèmes financiers, le club a déposé le bilan en Modèle:Date et a été rétrogradé en DHR<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une équipe de rugby à XV, le Stade olympique de Chambéry rugby évolue actuellement en Fédérale 1 correspondant à la troisième division. Le "SOC" rugby a été champion de France de Fédérale 1 en 2016.
Chambéry possède aussi une équipe de rink hockey (hockey sur patins à roulettes) qui évolue en National 2, le Hockey Club Chambéry. Les Éléphants, évoluent eux en D2 de hockey sur glace.
Le Magazine municipal de la ville de Chambéry consigne non seulement l'ensemble des décisions prises par le municipal ainsi que les projets en cours de réalisation, mais surtout cette publication apporte de nombreuses informations locales.
Radios locales
La ville est couverte par des radios locales dont :
89.9 Virage Radio(ex-Couleur 3 Lyon) : radio lyonnaise diffusant de l'électro-rock. Elle appartient au groupe Espace.
92.1 Radio Italienne de Grenoble : radio associative diffusant des programmes en italien.
96.3 Hot Radio Chambéry(ex-Klips FM) : radio locale commerciale. Déclinaison chambérienne d'Hot Radio qui est à l'origine grenobloise<ref>Journal Officiel no 269 du 20 novembre 2007 - Décision du CSA concernant Hot Radio Chambéry</ref>. Ses studios sont situés à côté de Grenoble.
101.3 Chérie FM Alpes : déclinaison chambérienne de Chérie FM. Ses studios sont à Chambéry mais elle diffuse aussi son programme à Annecy (96.0 FM) où des décrochages publicitaires sont entendus.
103.0 NRJ Alpes : Déclinaison chambérienne d'NRJ qui diffuse aussi son programme à Annecy (102.8 FM) où des décrochages publicitaires sont entendus. Elle partage ses locaux avec Chérie FM Alpes<ref>Fiche d'NRJ Alpes sur SchooP</ref>.
106.8 Montagne FM : radio locale commerciale basée à Saint-Jean-de-Maurienne. Elle émet également dans la plupart des stations du département.
Télévision locale
La chaîne de télévision locale 8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission la Place du village expose la vie locale du bassin aixois. C'est également le cas lors des informations locales de cette même chaîne télévisée.
France 3 Alpes expose également cette même vie locale dans l'édition chambérienne (une agence est à Chambéry<ref>Dans l'immeuble "Le Signal" au 159 allée Albert Sylvestre à Chambéry.</ref>) et régionale.
Depuis juin 2010, une web-TV associative, la Tvnet Citoyenne, produit et diffuse l'information politique, sociale, culturelle des quartiers. C'est un pure player, multimédia et multimédialité conçu et réalisé par des citoyens/journalistes (art 11 DDLH)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le revenu médian disponible par unité de consommation s'élevait à Modèle:Unité annuels en 2019, avec 56 % des ménages fiscaux imposés<ref name="insee">Modèle:Lien web</ref>.
Canton selon les territoires de développement social Chambéry (Chambéry et couronne chambérienne)
Le bassin d'emploi chambérien compte une population active totale d’environ Modèle:Nombre<ref name="zoomINSEE">Données Unité urbaine de Chambéry, INSEE. Consultées le 13 février 2008.</ref> sur les Modèle:Nobr du pays. Le taux d'activité entre 20 et Modèle:Nobr est 75 % ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle 82,2 %<ref name="lesechos"/>. Le nombre de chômeurs chambériens est 3 600 en décembre 2006<ref name="zoomINSEE"/>. Le taux de chômage entre 1999 et 2005 a fortement diminué, passant de 15,4 % à 6,1 %<ref name="lesechos">Deuxième trimestre 2007, sur le site des Échos.</ref>, alors que le niveau moyen national passait simultanément de 12,9 % à 8,4 %. Chambéry compte 43 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 17,6 % de retraités, 28,5 % de jeunes scolarisés et 10,9 % d'autres personnes sans activité<ref name="lesechos"/>.
En 2019, le nombre total d'actifs à Chambéry est de Modèle:Unité, soit 70,9 % de la population chambérienne, dont 60,2 % ont un emploi. Sur ces actifs, 32,2 % travaillent dans des professions intermédiaires, 27,9 % sont employés, 18,5 % sont cadres, 15,8 % sont ouvriers, 5,5 % sont artisans commerçants et chefs d'entreprises, et seulement 0,1 % sont agriculteurs et exploitants. Sur l'ensemble des salariés, 73 % sont titulaires de la fonction publique ou bien en contrats à durée indéterminée et 13,7 % sont en contrats à durée déterminée. En 2019, le taux de chômage s'élève à 10,6 %. Le taux de chômage chez les jeunes de 15 à Modèle:Nobr a baissé passant de 26,9 % en 2013 à 24,7 % en 2019<ref name="insee" />.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
Cadres, professions intellectuelles
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Chambéry
0,1 %
5,5 %
12,8 %
24 %
32 %
25,6 %
Moyenne nationale
2,4 %
6,4 %
12,1 %
22,1 %
29,9 %
27,1 %
Sources des données : INSEE<ref>Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par l’Internaute</ref>
En moyenne, 27 % des chefs d'établissements dans Chambéry et son agglomération ont plus de Modèle:NobrModèle:Référence souhaitée. Cette moyenne est légèrement plus élevée que la moyenne départementale qui est 25,5 %<ref name="cci tableaux">Modèle:Pdf Chambre du Commerce et de l'Industrie de Savoie - Modèle:Lien brisé.</ref>.
En 2015, un classement national « de la qualité de vie dans les zones d'emploi » établi par Les Échos place Chambéry et son bassin d'emploi au Modèle:6e sur 304 zones étudiées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nombre total d'établissements est environ 4 520 (en décembre 2004), et le nombre total d'entreprises est environ 3 630, dont 2 100 entreprises individuelles<ref name="INSEEbase">Base statistique de l'INSEE, données pour 2004</ref>. En se restreignant au champ ICS<ref>Définition champ ICS</ref>, il y a Modèle:Nombre en 2006<ref name="inseeentrep">Résumé statistique, Chambéry, INSEE</ref>. Parmi les Modèle:Nombre du champ ICS, on en dénombre 99 dans les industries agricoles et alimentaires (dont Alpina Savoie) représentant 2,9 % du total, 93 dans les industries des biens de consommation représentant 2,7 %, 45 dans les industries des biens d'équipement soit 1,3 %, 54 dans les industries des biens intermédiaires représentant 1,6 %, 27 dans l'énergie ce qui représente 0,8 %, 270 dans la construction soit 7,9 %, 893 dans le commerce représentant 26 %, 104 dans le transport soit 3,0 %, 125 dans les activités immobilières soit 3,6 %, 607 dans les services aux entreprises représentant 17,7 %, 522 dans les services aux particuliers soit 15,2 %, et enfin 600 dans l'éducation, la santé, et l'action sociale soit environ 17,4 % du total des établissements chambériens<ref name="insee entreprise"/>.
Chambéry abrite de nombreuses grandes entreprises telles qu’Alpina - Croix de Savoie ou encore Placoplatre. Modèle:Référence souhaitée Les 18 principales entreprises<ref name="insee entreprise"/> chambériennes sont : Modèle:Abr Chambéry France<ref name="partenairessavoie65">Rachat de Saint Gobain Vetrotex par l'américain Owens Corning - Magazine économique de la CCI 73, Partenaires Savoie, no 65 mars 2007, Modèle:P..</ref> (anciennement Saint Gobain Vetrotex France Modèle:Référence nécessaire) avec un chiffre d'affaires (CA) de 138 M €, la Modèle:Quoi avec un CA de 91 M €, Modèle:Abr Chambéry International<ref name="partenairessavoie65"/> (anciennement Vetrotex international) avec un CA de 53 M €, Routin avec un CA de 51 M €<ref>Site officiel de la société Routin</ref>, Jean Lain avec un CA de 49 M €<ref>Site officiel de la société Jean Lain</ref>, Aménagement de Savoie SAS avec un CA de 45 M €, suivi des entreprises Spie Tondella avec 36 M €, Cafés Folliet avec 30 M €<ref>Site officiel de la société Cafés Folliet</ref>, Réal-Coppelia avec 29 M €, Transport de Savoie avec 28 M €, Grand garage Vasseur avec 26 M €, Transrol avec 24 M €, Alpes denrées avec 23 M €, Provent avec 19 M €, Pegaz-pugeat avec un CA de 17 M € tout comme l'entreprise Plaza automobiles, et enfin Gauthey qui tout comme Sotira 73 a un chiffre d'affaires de 16 M €. Modèle:Référence souhaitée
Depuis 2017, la Ville de Chambéry fait partie de la structure Chambéry Grand Lac Économie qui assure le développement économique de son territoire en accompagnant les entrepreneurs à la création de leur structure, et en leur proposant une offre foncière accessible dans le cadre de leur installation. En 2018, la ville est classé Modèle:1er bassin de vie le plus attractif, Modèle:8e bassin de vie où il fait bon travailler et Modèle:12e bassin de vie où il fait bon entreprendre. Situé au croisement de 4 agglomérations importantes - Genève, Lyon, Turin et Grenoble - la localisation de Chambéry en fait également un passage obligatoire vers les Alpes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur Modèle:Nombre chambériens en 2004, on dénombre 936 commerces soit 21 %<ref name="INSEEbase"/>. Au Modèle:1er août 2006, le cumul des surfaces commerciales de plus de Modèle:Unité relevées s'élève à Modèle:Unité, sachant que Modèle:Unité sont dédiés à l'alimentaire et 68 706 à l'équipement domestique. Les magasins chambériens ont une taille moyenne d'environ Modèle:Unité par établissement. Le chiffre d'affaires commercial réalisé pour l'agglomération est Modèle:Unité pour les dépenses non alimentaires et Modèle:Unité pour les dépenses alimentaires<ref name="cci tableaux"/>.
Le commerce chambérien est partagé entre les grandes surfaces commerciales et les petits commerces surtout présents en centre-ville. Les principales artères commerçantes du centre-ville sont la rue de Boigne, la place Saint-Léger, la rue Juiverie, le boulevard de la Colonne, la rue de la Croix-d'Or, la place de Genève, la rue Favre, la rue Saint-Antoine, la rue de Maistre, l'avenue Charles-de-Gaulle, la place de l'hôtel de ville, la rue Vieille Monnaie, la rue d'Italie, la rue du Faubourg-Montmélian. De nombreuses enseignes se sont implantées dans le centre-ville telles que les Galeries Lafayette, Morgan, SFR, Celio. Il faut également souligner la réhabilitation des Halles de Chambéry qui se sont récemment dotées de commerces tels que la FNAC, H&M, Nature & Découvertes, SFR, Celio, Monoprix et un cinéma multiplexe de 10 salles Pathé. Modèle:Référence souhaitée
En 2014, le centre-ville de Chambéry compte 673 commerces et boutiques, correspondant à Modèle:Unité de surfaces commerciales<ref>Modèle:Article.</ref>.
Enfin, la ville compte un hôtel « cinq étoiles », le Petit Hôtel Confidentiel, unique hôtel cinq étoiles du département de la Savoie à ne pas être situé dans une station de sports d'hiver. Cet hôtel a par ailleurs été élu meilleur hôtel cinq étoiles de France par Trivago (Trivago Awards) en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, l'agglomération de Chambéry créé Grand Chambéry Alpes Tourisme en fusionnant les offices de tourisme de Challes les Eaux, Cœur des Bauges et Aillons-Margériaz. L'objectif est de promouvoir l'attractivité touristique de Chambéry et ses alentours. Grand Chambéry Alpes Tourisme a pour objectif d’affirmer la vocation touristique de la capitale de la Savoie, de son agglomération et du massif des Bauges. Le label Chambéry Montagnes accompagne ce dispositif pour mettre en valeur le territoire auprès des visiteurs, des acteurs de l'agglomération et aussi des habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le cimetière voisin abrite les corps de plusieurs célébrités chambériennes, telles que [[Françoise-Louise de Warens|Modèle:Mme de Warens]] l'amie intime du philosophe Jean-Jacques Rousseau, ou Benoît de Boigne.
La vieille ville : elle est composée d'un grand nombre d'anciens hôtels de la noblesse savoyarde. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les familles nobles ont entrepris la démolition des vieilles bicoques de bois et de torchis et ont bâti des maisons en bonnes pierres qui ont pris plus tard le nom « d’hôtel », là où le maître de maison reçoit ses hôtes. Les demeures des Modèle:S mini et Modèle:S mini siècles sont nombreuses, même si leurs façades ont pour la plupart été redessinées à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (rue Basse-du-Château, rue Juiverie, rue Croix-d'Or, etc.). Très empreints de l’héritage médiéval, les premiers hôtels s’organisent autour d’une cour le plus souvent fermée dans laquelle se trouve une tourelle hors-œuvre ou en demi-hors-œuvre, contenant un escalier en vis. Un arc en accolade ou en anse de panier surmonte fréquemment la porte d’entrée. La Renaissance italienne y laisse sa marque : des galeries ou loggias relient les différents corps de bâtiment, les allées intérieures sont nombreuses, des arcades bordent quelquefois la cour<ref>La vieille ville, sur le site officiel de la mairie de Chambéry</ref>….
}}), de nombreuses familles nobles, comme les Costa de Beauregard ou les Castagnery de Châteauneuf vont entreprendre, dans le tissu médiéval de la cité, la construction d'hôtels particuliers. La référence à Turin, et d'une manière générale à l'art italien, est bien affirmée. La situation intra-muros et la superficie conséquente de ces bâtiments les apparentent aux palais italiens. Dans toute la péninsule Italienne, les grandes familles ont construit, depuis la Renaissance, des palais au cœur des villes, où la place est rare, d'où un plan carré sur cour intérieure aux jardins réduits voire inexistants. Une porte monumentale ouvre sur un passage qui mène à la cour intérieure. Ce passage traverse le bâtiment de part en part, ce qui permet au palais de bénéficier d'un double accès. Les hôtels Costa-de-Beauregard ou de Morand présentent cette particularité, comme le palais Carignan à Turin, issu des modèles florentins. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cour intérieure des nouveaux hôtels disparaît : les hôtels Chollet-du-Bourget, de Roche ou de Montfalcon offrent un seul corps de logis. Le décor s'intensifie sur les façades ou dans les escaliers, avec une prédilection pour des éléments de style français (grilles Louis XV, guirlandes et rubans Louis XVI). La tradition sénatoriale de Chambéry, héritée depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a incité les familles nobles à vivre l'hiver en ville et l'été à la campagne. Les châteaux ou maisons fortes des environs sont modernisés et remis au goût du jour, et souvent transformés en domaines de rapport.
Le château de Caramagne : cette propriété privée est un des plus remarquables exemples conservés de nos jours. Au nord de la ville, à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut et dans un environnement où la campagne tend à disparaître chaque jour un peu plus, le domaine de Caramagne donne des allures italiennes aux environs de Chambéry. Modèle:Référence souhaitée Une imposante entrée, entourée de communs en hémicycle, ouvre sur une grande allée de platanes. Celle-ci conduit à cette demeure au décor en trompe-l'œil. Des colonnes de marbre soutiennent la loggia dans le goût des palais italiens. Les peintures à la détrempe présentent une perspective de fausses colonnes. Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture figurent l'enlèvement de Déjanire par le centaure Nessus, à gauche, et l'enlèvement d'Europe par Jupiter. Modèle:Référence souhaitée L'origine de cette vieille maison est beaucoup plus ancienne que ne le laisse supposer la décoration. Le juriste Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), en était le bâtisseur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La propriété passa ensuite à la famille des Bertrand de la Pérouse, puis à Frédéric de Bellegarde en 1783. La décoration du grand salon (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) comme celle des façades (début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) aurait été réalisée à l'époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus. En 1812, un ancien militaire, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, une Anglaise mariée à un Chambérien, et à une de ses compatriotes, madame Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre en 1819 la fille de celle-ci. Un an plus tard, ils s'unissent. Le grand salon — orné de décors en stuc — demeure célèbre de par le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.
Parmi les constructions et aménagements réalisés durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'on trouve notamment :
La rue de Boigne, bordée de portiques à la mode turinoise, a été percée entre 1824 et 1830 grâce aux libéralités du général de Boigne, urbaniste revenant dans sa ville natale. Cette artère, « percée en coup de sabre », apporte dans le Chambéry romantique d'alors une salutaire aération de l'espace urbain, malgré la disparition de bâtiments historiques sans doute du plus haut intérêt, comme les anciens hôtels des Buttet, la Chavanne et Lescheraine. Cette nouvelle voie devient très vite le centre mondain de la ville où s'installent les familles de notables, mais aussi les commerces de luxe ou les salons de thé. Stendhal écrit en 1837 dans ses Mémoires d'un touriste : Modèle:Citation
La fontaine des éléphants : cette fontaine est le monument le plus célèbre de Chambéry<ref name="routard">Philippe Gloaguen, Le guide du routard - Alpes, 2007, éd. Hachette Tourisme Modèle:ISBN.</ref> ; il a été érigé en 1838 par le sculpteur grenoblois Pierre-Victor Sappey<ref>Informations issues du site officiel de la mairie de Chambéry</ref> qui commémore les exploits en Inde des Marathes du comte de Boigne (1751-1830). Après la mort de Benoît de Boigne en 1831, la ville de Chambéry décide d’élever un monument pour perpétuer le souvenir et les bienfaits de l’illustre personnage. Le conseil de ville a porté son choix sur le projet du Grenoblois Pierre-Victor Sappey, pour son originalité et son faible coût. Ce monument est inauguré le 10 décembre 1838. L’ensemble, haut de Modèle:Unité, est une habile superposition de trois monuments : une fontaine, une colonne et une statue. La fontaine présente dans son plan la croix de Savoie<ref>Site officiel de la mairie de Chambéry</ref>. Quatre éléphants réunis par la croupe, d'où le surnom populaire de « Quatre sans cul »<ref>Les Quatre Sans Cul</ref>, réalisés en fonte de fer, jettent l’eau par la trompe dans un bassin de forme octogonale. Ils portent chacun une tour de combat surmontée d’un bas-relief ou d’une inscription. Au-dessus se trouvent une grande variété de trophées : « Des armes persanes, mogholes, indoues ; divers objets rappelant les mœurs, les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés, composent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général. Il est représenté avec le costume de lieutenant général de SM le roi de Sardaigne.
Le théâtre Charles-Dullin : ce théâtre<ref name="routard"/> porte le nom du comédien savoyard Charles Dullin depuis 1949. Il est construit à partir de 1820 grâce à une donation du comte de Boigne. Il est inauguré en 1824. Incendié en 1864 (ce qui entraîna la perte d'une partie des archives municipales, stockés dans les combles), il est reconstruit de 1864 à 1866 sur le modèle du théâtre précédent. La salle est une vraie salle à l'italienne, un peu dans l'esprit de la scala de Milan. Le rideau d'avant-scène peint par Louis Vacca, représente la descente aux Enfers d'Orphée ; seul rescapé de l'incendie en 1864, il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques<ref>Office de tourisme de Chambéry - Description du Théâtre Charles Dullin</ref>. Une restauration, en partie financée par des donateurs à la suite d'une souscription publique, a redonné beaucoup d'éclat en 2017 à cette œuvre d'art, l'une des quatre dernières de ce type en Europe.
Chambéry possède également beaucoup de statues, la plupart installées à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors de la « guerre des statues », où, à renfort de souscriptions publiques et de campagne de presse, des hommes politiques et notables républicains ou conservateurs érigeaient des monuments à forte portée symbolique :
la statue de la Sasson (qui signifie Grosse femme en savoyard) est un monument du sculpteur Alexandre Falguière installée en 1892 pour commémorer un premier rattachement de la Savoie à la France qui eut lieu au moment de la Révolution en 1792. Elle fut confisquée et déboulonnée par les Allemands sous la Seconde Guerre mondiale, on la retrouva décapitée dans une gare en Allemagne et elle retrouva sa place dans la ville après réparations en 1983 ;
la statue des frères Joseph et Xavier de Maistre, respectivement philosophe et écrivain, par le sculpteur Ernest Henri Dubois, installée en 1899 près du château et qui eut une histoire mouvementée<ref>Notice sur le site de la Base Mérimée</ref>. Jusqu'à la seconde guerre, la statue comptait une femme, allégorie de la Savoie, au pied des deux frères offrant une couronne de chêne à l'aîné et un bouquet au cadet ;
la statue de Jean-Jacques Rousseau (1910 - Mars Vallett), au jardin public du clos Savoiroux, qui le représente en promenade champêtre, dressé sur un rocher, face à la ville ;
le monument aux Savoyards morts pour la patrie (Monument aux morts de 1870) (1912, place Monge), œuvre en bronze d'Ernest Henri Dubois. Elle représente deux femmes, dont l'une symbolise la Savoie et l'autre la France, et commémore le sacrifice de soldats des deux bataillons de mobiles de la Savoie.
La rotonde SNCF : la rotonde du dépôt de la gare SNCF, inspirée de l'architecture de Gustave Eiffel et construite entre 1907 et 1910, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1984<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> et labellisée « [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] » depuis 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de la plus grande rotonde métallique de France. Entièrement restaurée, elle est toujours en activité, et permet de stocker 72 locomotives sur 36 voies rayonnantes. Un centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine est en cours d'élaboration, permettant aux visiteurs de plus en plus nombreux de découvrir régulièrement ce chef-d'œuvre de fer. Des visites sont organisées régulièrement toute l'année.
les Halles de Chambéry : il s'agit d'un exemple d'architecture en béton, réalisées par les architectes Pierre et Raymond Bourdeix. La particularité de la structure est de présenter à l'intérieur du marché couvert une dalle supportée par des poutres de grande portée avec des jambes de force en béton armé (système Hennebique), sans aucun point d'appui intermédiaire. Le marché couvert et le marché de plein air s'y tiennent deux fois par semaine. Les Halles ont fait l'objet d'un concours d'architecture pour la réalisation d'un centre commercial moderne. Le projet choisi permettra de mettre en valeur la structure existante, et sa réalisation a été achevée en novembre 2011 ;
les anciennes archives départementales : ce bâtiment a été conçu par l'architecte Roger Pétriaux et construit en 1936<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est labellisé « patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ». Ce bâtiment était destiné à abriter l'ensemble des archives départementales, d'où son nom. Il a été transformé en bureaux pour certains services du conseil départementalModèle:Référence souhaitée.
Chambéry est une ville fleurie récompensée par trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name="ville fleurie">Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les principaux espaces verts se trouvent :
les squares : le square Vaugelas, le square Paul-Vidal, le square André-Tercinet, le square Jacques-Lovie, le square Pierre-Aglietta, le square du Petit-Paris, le square M. Migeon, le square Robert-Marcon, le square Jules-Daisay, le square d'Albstadt, le square Jules-Gauthier, le square Hudry-Menos.
les parcs et jardins :
le jardin/parc du Verney qui est le plus ancien espace vert de la ville ;
le parc de la Calamine se trouvant au pied du vallon des Charmettes ;
le jardin botanique, le Jardin du Musée situé en contrebas du château des Ducs de Savoie ;
le jardin du Mas-Barral qui possède une centaine d'arbres de 50 essences ;
le Talweg, parc de Modèle:Nobr où peut se pratiquer la gymnastique, le football, les jeux de boules, ou simplement la promenade. Une aire multisports y est installée ;
La gastronomie chambérienne s'inscrit dans la cuisine typique savoyarde préparée à l'aide de produits du terroir local et des alpages montagnards, essentiellement des Bauges.
En matière d'alcool, la ville est également à l'origine de vins et spiritueux tels le Vermouth, qui servi avec de la liqueur de fraise devient la Chambéryzette, fabriqués par Dolin à Chambéry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, la ville dispose de nombreux brasseries ou restaurants gastronomiques<ref>Office de tourisme de Chambéry - Liste des restaurants</ref>, dont un distingué par le Guide Michelin (le Château de Candie<ref>Site venere.com, consulté le 19 février 2008</ref>).
Par ailleurs, le cuisinier aux entrées du Restaurant à la carte du Titanic, Auguste Coutin, était Chambérien. Il disparut tragiquement lors du naufrage du navire le Modèle:Date<ref>Franck Gavard-Perret, "Le Restaurant à la carte du Titanic", Latitude 41, journal de l'Association Française du Titanic, 2007</ref>. Un nombre important de restaurants, outre ceux situés dans le centre ancien, sont également présents sur l’avenue de Lyon, au niveau de la place Monge, de la place de l'Europe et du Carré Curial.
L'année 2014 à Chambéry a été par ailleurs dédiée au goût et à la gastronomie, avec le programme « Chambéry, une ville à croquer »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine culturel
Une maison des jeunes et de la culture a été créée le 8 décembre 1945 ; à partir de mai 1946, elle propose quelques activités (art dramatique, modelage, masques, anglais, allemand, sténographie, dessin, échecs, ski...), davantage de sport à partir des années 1955-1965. Le 3 février 1967, l'actuel bâtiment (regroupant la MJC et le foyer de jeunes travailleurs) est inauguré, rénové en 2010. En juillet 2014, l'association est placée en redressement judiciaire, levé en septembre 2015<ref>Quelques dates clés de l'histoire de la MJC, Le Dauphiné libéré (édition 73A), jeudi 12 novembre 2015.</ref>.
Musée des Beaux-arts : Situé dans une ancienne halle aux grains construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appelé la « Grenette », le musée a été installé en 1889. Supervisé par l’architecte François Pelaz, les travaux mènent à démolir une partie du bâti pour ne conserver que le rez-de-chaussée. D’abord aménagé comme un musée-bibliothèque, le bâtiment devient entièrement musée en 1992 lors de la création de la médiathèque Jean-Jacques Rousseau. Le musée héberge des expositions temporaires ainsi qu’une collection permanente. Le rez-de-chaussée accueille aujourd’hui la boutique café Hector<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Galerie Eureka : Le centre de culture scientifique de la Ville de Chambéry propose des expositions permanentes et temporaires sur le thème de la science. Les espaces découvertes permettent une approche ludique et interactive de sujets parfois complexes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Musée d’histoire naturelle de Chambéry : Venant à l'origine de la Société d'Histoire Naturelle, le musée d'Histoire naturelle voit le jour en 1846 dans la maison des jardiniers du château des Ducs de Savoie. La collection contient des mammifères et des oiseaux des Alpes ainsi que des fossiles, réunissant en tout Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Musée savoisien : Le musée départemental d’histoire et des cultures de la Savoie héberge une collection permanente d'objets du patrimoine savoyard ainsi que des expositions temporaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Maison des parcs et de la montagne : Elle centralise les ressources environnementales relatives à la Savoie telles que les explorations des sites naturels, la mise en valeur des paysages, les actions entreprises, les enjeux des parcs naturels régionaux de la Chartreuse, du Massif des Bauges et du parc national de la Vanoise<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La galerie du Larith, pour les expositions d'art contemporain ;
La galerie l'Antichambre, 15 rue de Boigne ;
La galerie Ruffieux-Bril, rue Basse-du-Château.
Bibliothèques et médiathèques
Médiathèque Jean Jacques Rousseau et bibliothèque Georges Brassens : Ces espaces proposent plus de Modèle:Nombre à emprunter. Il est possible d’emprunter 25 documents pour Modèle:Nobr dans chaque bibliothèque. De plus, les espaces offrent des ateliers multimédia et des expositions. Avec un taux d’activité équivalent à celui d’une ville deux fois plus grande, les bibliothèques sont de véritables espaces de démocratisation culturelle à Chambéry. La Ville compte également cinq bibliothèques associatives de quartier se trouvant à Bellevue, à Bissy, au Biollay, à Chantemerle et à Mérande<ref name="bibliothèques">Site officiel des bibliothèques municipales de Chambéry</ref>.
Camberi@ : Cette bibliothèque numérique patrimoniale offre l’accès à plusieurs milliers de documents historiques de la ville de Chambéry. Cartes, plans, manuscrits médiévaux, estampes, cartes postales, archives, partitions de musique… Camberi@ permet de découvrir le patrimoine historique de la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Bibliothèque voyageuse : Depuis 2007, cette bibliothèque itinérante assure un service hors les murs afin de toucher les publics qui fréquentent peu les bibliothèques. Les interventions de la bibliothèque voyageuse se font en lien avec les maisons de retraite, structures petite enfance, foyers de personnes handicapées, résidences sociales, maison d’arrêt…
Le Scarabée : Perchée sur les Hauts-de-Chambéry, cette salle accueille des concerts et spectacles en tout genre. Les associations locales sont invitées à se produire ainsi que les écoles et collèges de la ville pour leurs spectacles de fin d’année. La salle dispose de Modèle:Nobr au total sur une surface de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Espace Malraux : Situé près du Carré Curial, cette espace a été construit en 1987 d'après les plans de l'architecte Mario Botta. Scène nationale tout comme le théâtre Charles Dullin, l'espace Malraux accueille des spectacles de danse, de musique et de théâtre. Doté d'une salle de Modèle:Nobr, d'une scène de Modèle:Unité, d'une salle de répétition, un cinéma Art et Essai (CinéMalraux), deux salles d'exposition, des salles de réunion ainsi qu'un tiers-lieu "La Base". L'espace Malraux est géré par une association, l'AMCCS, et est financé par l’État et les collectivités locales<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Centre de Congrès le Manège : Dans un ancien manège de cavalerie de l'époque Sarde, le centre contient des espaces plurifonctionnels sur deux niveaux, pour accueillir des congrès, séminaires, conventions, salons de 100 à Modèle:Nobr. Composé d'une grande verrière, d'un amphithéâtre de Modèle:Nobr, de 8 salles de réunions et d'une grande salle de Modèle:Unité pour accueillir l'espace restauration et/ou exposition<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Phare : Inauguré en 2009, cette espace accueille des manifestations de grande ampleur telles que des compétitions sportives de niveau national voire international et des spectacles d’artistes renommés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Art et musique
La Cité des Arts : La création de la cité des arts est née d’un besoin d’équipements adaptés pour l’École Nationale de Musique, de Danse et d’art Dramatique ainsi que l’École Municipale d’Art. Le but était de regrouper ces écoles dans de nouveaux locaux pouvant également accueillir des associations artistiques. Le chantier de construction commence en 1999 en bordure du parc du Verney. Le bâtiment fait Modèle:Unité et dispose d’un auditorium de Modèle:Nobr, de 3 studios de danse, de 2 ateliers pour les arts dramatiques, d’une soixantaine de salles de cours, d’une médiathèque, d’un espace d’exposition, d’une salle de musique actuelle et d’une salle de musiques actuelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L’artothèque : Ce fonds d’œuvre d’art destinées au prêt compte plus de Modèle:Nobr, principalement des estampes, des photographies et des dessins. Le fonds dispose d’œuvres d’artistes internationaux, nationaux et locaux. Le but est de promouvoir l’art en le rendant accessible au plus grand nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cinémas et tournages
Le Modèle:7e art a sa place au sein de la cité ducale. Chambéry compte plusieurs cinémas dont l’Astrée, le Forum, Curial, et le multiplexe Pathé Les halles. Modèle:Référence souhaitée
La ville de Chambéry a hébergé de nombreux tournages de films<ref>Modèle:Lien web</ref>:
Voici ci-dessous un aperçu des personnalités les plus significatives ayant un attachement particulier à la ville :
Comte [[Thomas Ier de Savoie|Thomas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (1178-1233), qui achète la ville, exception faite du château, au vicomte Berlion de Chambéry, le 15 mars 1232<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Comte Amédée V (v. 1249 - 1323). Il achète en 1295 le château de Chambéry, qui s'imposera comme la principale résidence comtale de Savoie.
Louis Milliet (1527-1599), natif de Chambéry, président du Sénat de Savoie, ambassadeur du duc [[Charles-Emmanuel Ier|Charles-Emmanuel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Savoie]].
Marc-Claude de Buttet (1530-1586), natif de Chambéry, poète de la Renaissance et gentilhomme savoisien. Auteur en 1554, du libelle intitulé Apologie de la Savoie contre les injures et calomnies de Barthélémy Anneau.
Antoine Favre (1557-1624), jurisconsulte, président du Souverain Sénat de Savoie en 1608.
Claude-Louis de Buttet, (1562-1622), natif de Chambéry, sénateur au Sénat de Savoie, historiographe du duc Charles-Emmanuel de Savoie, auteur du libelle intitulé : « Le cavalier de Savoie, en réponse au soldat français ».
Charles-Janus de Buttet (v.1590-1630), natif de Chambéry. Premier syndic de Chambéry, il négocie un traité d'armistice le 15 mai 1630 au camp de Barraux avec le roi Louis XIII, dont les troupes venaient d'envahir la Savoie.
Claude Favre de Vaugelas (1595-1650), grammairien et académicien. Fils du président Favre. Un lycée de Chambéry porte son nom.
[[Françoise-Louise de Warens|Modèle:Mme de Warens]], (1699-1762), tutrice de Jean-Jacques Rousseau.
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) - Chambérien d’adoption, il fit partie des philosophes des Lumières, mais est considéré également comme écrivain, musicien.
Amédée François Frézier (1682-1773), natif de Chambéry, ingénieur militaire, explorateur, botaniste, navigateur et cartographe français. Une rue porte son nom.
Benoît de Boigne (1751-1830), natif de Chambéry. Général en Inde, président du conseil général en Savoie. En hommage, une statue a été érigée à son effigie dans la ville, Fontaine des éléphants, dite aussi Quatre-sans-cul.
Joseph de Maistre (1753-1821), natif de Chambéry. Philosophe, sénateur de Savoie, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Russie.
Xavier de Maistre (1763-1852), natif de Chambéry, écrivain, général au service du tsar Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Russie. (En hommage aux frères Joseph et Xavier de Maistre, une statue a été érigée au seuil du château de Chambéry).
Marie-Jean Hérault de Séchelles (1759-1794), commissaire de la Convention à Chambéry en 1793, guillotiné le 5 avril 1794 à Paris avec les Dantonistes.
Gabriel Pérouse (1874-1928), archiviste-paléographe, directeur des Archives de Chambéry, membre de l'Académie de Savoie, président de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie de Chambéry de 1922 à 1928, auteur d'un livre sur les Environs de Chambéry et d'une étude sur le Vieux Chambéry.
Jean Touzet du Vigier, (1888-1980), natif de Chambéry, général de corps d'armée, grand-croix de la Légion d'Honneur. Il a commandé la Ire{{#if:| }} division blindée (Ire{{#if:| }} DB), qui a participé à la Libération de la France.
Daniel-Rops (1901-1965) Henri Petiot, dit « Daniel-Rops », écrivain et historien français.
Paul Barruel (1901-1982), né à Chambéry, peintre, illustrateur et naturaliste français né à Paris, est décédé à Chambéry.
Yann Barthès (1974), né à Chambéry. Journaliste, animateur et producteur français de télévision. Il anime Le Petit Journal sur Canal+ jusqu'en 2016, avant d'entraîner son équipe sur TMC dans l'émission Quotidien.