L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (44,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (14,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), terres arables (5,3 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %), zones humides intérieures (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 235, alors qu'il était de 4 183 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 38,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,5 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 45,7 %, en légère hausse par rapport à 1999 (43,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse : 21,7 % contre 26,6 % en 1999<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
extension et rénovation de l'école de Pontchy dont les travaux ont débuté en Modèle:Date-,
requalification du site de l'hôpital,
doublement du pont de Borne avec le lancement des travaux à l'automne 2012,
pôle multimodal à la gare ferroviaire.
en cours de construction ecoquartier des sires du Faucigny, ensemble composé de logements, commerces (magasin fresh biofrais), complexe cinéma 3 salles avec brasserie.
Une piste cyclable relie Bonneville à Marignier, côté amont de l'Arve et doit rallier Cluses par les bords d'Arve. Côté aval, Bonneville rejoint Nangy, le long de l'Arve. Un nouveau tronçon existe le long des quais du parquet depuis Modèle:Date- et un autre a été inauguré en 2018 le long du Boulevard des Allobroges, puis du quai du parquet pour aller du centre-ville au centre nautique Guy Châtel.
Le réseau Proxim'iTi dessert la commune avec de nombreuses lignes régulières, mais aussi du transport à la demande. Les lignes Cars Région Haute-Savoie sont également présentes dans la commune.
Stationnement
Modèle:Nombre sont disponibles, toutes situées en zone bleue ou payantes (sur le seul parking de l'hôtel de ville). De nouveaux parkings sont disponibles dans les cours de récréation des anciennes écoles du centre-ville. Un parking relais P+R est aussi disponible en périphérie.
Le comte Modèle:Souverain3 décide dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de construire une fortification sur la colline, Burgum castri<ref>Georges Chapier, Les châteaux Savoyards — Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, collection L'amateur averti, 2005, Modèle:Nb p., Modèle:P.Modèle:ISBN.</ref>. En 1262, il fait construire la ville neuve de Tucinge ou Toisinge<ref name="Perret p.43">Modèle:PdfModèle:Ouvrage.</ref>.
Sa fille Béatrice de Faucigny (1234-1310) en fait sa résidence et dote en 1262 le bourg adjacent de franchises et de privilèges. En 1283<ref>Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1994 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, elle donne à la ville neuve le nom de Bonneville, Bona Villa. Le Modèle:Date-, elle lui attribue une charte de franchises<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1296, elle devient le siège d'une châtellenie<ref>Modèle:Ref-HCS-FA.</ref> et devient progressivement la capitale administrative de la baronnie du Faucigny en 1310, remplaçant la cité de Cluses. Ce changement politique et stratégique entraînera un conflit entre les deux cités, notamment avec une attaque de Cluses en 1355.
En 1401, le bourg de Bonneville est presque entièrement détruit par une inondation extraordinaire de l'Arve, ne subsiste alors que quelques maisons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville médiévale est frappée par de violents incendies en 1442, en 1618, le Modèle:Date-<ref>Jean et Renée Nicolas, La Vie quotidienne en Savoie aux {{#switch: XVIII
}}, Hachette, 1979, Modèle:P..</ref>, ainsi qu'en 1797, où l'incendie épargne le château<ref name=Chapier>Georges Chapier, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Les deux tours subsistantes du château sont réédifiées en pierre et le château est transformée en prison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sous la Révolution française, la commune s'appelait Mont-Molez ou Mont-Mole. Entre 1798 et 1813, elle était située dans le département du Léman.
Le Modèle:Date-, Bonneville est le cadre d'une bataille entre les armées françaises et autrichiennes (drame des Cents-Jours)<ref name=Chapier/>.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de Modèle:NombreModèle:Note, dont 172 pour Bonneville, 114 pour La Côte-d'Hyot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les Modèle:Date- et Modèle:Date- où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, la commune de Pontchy est rattachée, puis la commune de La Côte-d'Hyot fusionne avec Bonneville le Modèle:Date-.
Sur le territoire de la commune, on trouvait également la maison forte des Tours ; son mobilier nous est connu par l'inventaire qui est dressé en 1439 au décès du noble Robert de Montvuagnard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le maire de Bonneville, Stéphane Valli, succède à Martial Saddier depuis le Modèle:Date-, celui-ci ayant remis sa démission, qui fut acceptée le mardi Modèle:Date- par le préfet du département.
Liste des syndics et maires
Durant la période du duché de Savoie, entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et 1792, la ville est dirigée par le syndic, élu pour un an par ses pairs. La charge disparaît en Modèle:Date-, après l'occupation puis l'annexion du duché par les troupes révolutionnaires françaises. La nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
En 1815, le duché de Savoie retourne au royaume de Sardaigne. Les syndics sont de nouveaux mis en place dans les communes. Ils sont nommés par le roi pour une durée de trois ans.
En Modèle:Nobr, le duché de Savoie est réuni à la France. Les maires sont nommés par l’Empereur, pour une durée de quatre ans. Après la chute du Second Empire, les maires sont, comme dans le reste du pays, élus par le conseil municipal, lui-même élu par les citoyens, sauf pendant la période du Régime de Vichy, entre 1940 et 1944, où ils sont nommés.
La ville possède un centre de valorisation des déchets (CCFG) situé rue du Busard-des-Roseaux.
De nombreuses actions sont menées chaque année dans le cadre de la semaine nationale du développement durable.
Installation de plusieurs hôtels à insectes sur le territoire de la commune.
La régie municipale gaz-électricité roule avec des véhicules au gaz naturel.
La ville s'est engagée avec de nombreux partenaires dans l'action Arve pure 2012 pour réduire l'impact des pollutions industrielles sur le milieu naturel.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,20 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Section à actualiser
Le nombre total de ménages à Bonneville est de 3 751. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Les ménages
Ménages de :
1 personne
2 pers.
3 pers.
4 pers.
5 pers.
6 pers. ou +
Bonneville
25,6 %
27,8 %
18,3 %
15,8 %
7,3 %
5,2 %
Moyenne Nationale
31 %
31,1 %
16,2 %
13,8 %
5,5 %
2,4 %
Sources des données : INSEE<ref>Données démographiques cités par le l'JDN</ref>
Enseignement
Petite enfance :
Maison de l'Enfant,
Crèche,
Halte-garderie,
Micro-crèche
Maternelles :
Le Bouchet, Bois-Jolivet, Angèle et Jules Nicollet, Thuet, les Îles, Pontchy et Dessy
Primaire :
Écoles élémentaires : Dessy, Pontchy, Angèle et Jules Nicollet, le Bois-Jolivet et du Bouchet.
Sur le territoire de Bonneville, on trouve également un centre de soins de suite, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), une maison médicale et plusieurs laboratoires d'analyses médicales, kinésithérapeutes…
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune. La commune est également couverte par les radios locales : Radio Mont-Blanc, ODS Radio, Perrine FM...
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,4 % d'actifs dont 65,8 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 5 879 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 5 195, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 125,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Bonneville comptait Modèle:Nombre : 28 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 60 dans l'industrie, 65 dans la construction, 567 dans le commerce-transports-services divers et 165 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.
Parmi les Modèle:Nombre, on peut citer EMT 74 (découpage, emboutissage), SOMFY (entrepôts de distribution), BOSCH (hydraulique et pneumatique) et la SA Perrotton (décolletage).
En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Bonneville<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 47 par des autoentrepreneurs<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Nancy Martel (1858-1928), actrice française morte à Bonneville.
Émile Favre (1869-1918), homme politique. Né à Bonneville, il en fut élu maire en 1908.
Amédée Guy (1882-1957), médecin, un homme politique et un résistant français, né à Bonneville.
Émile Delavenay (1905-2003), angliciste et un haut fonctionnaire international ; il fit ses études secondaires à Bonneville.
Mikhaïl Mikhaïlovitch Strange dit Strangue, éminent historien soviétique, a accompli ses études secondaires à Bonneville (vivait avec ses parents au château d'Arcine), puis à la Sorbonne ; résistant : reparti en U.R.S.S. en 1947 ; spécialiste de l'histoire française et de l'histoire russe.
Annie Ernaux (1940), écrivaine, professeur de lettres ; a enseigné au lycée de Bonneville en 1967.
Guy Parayre (1947), général, a commandé la compagnie de gendarmerie de Bonneville (1978-1982).
Florent Pagny (1961), chanteur et acteur. A vécu à Bonneville (de 11 à 15 ans). Citoyen d'honneur de la commune le Modèle:Date-<ref name=cit-FP>Modèle:Lien web.</ref>.
Karine Ruby (1978-2009), championne olympique et championne du monde de snowboard, née à Bonneville.
Thomas Clarion (1982), multi-médaillé international et paralympique en biathlon et en ski de fond, catégorie non-voyant, travaille à Bonneville au centre de soins de suite Martel de Janville.