Paris-Gare-de-Lyon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Gare Paris-Gare-de-Lyon est l'une des six grandes gares terminus du réseau de la SNCF à Paris. C'est aussi une gare du réseau RER d'Île-de-France. Souvent appelée simplement Gare de Lyon<ref>La dénomination « Gare de Lyon » est utilisée par la RATP, gestionnaire de la ligne A du RER, sur ses Modèle:Pdf plans du réseau, alors que la SNCF, gestionnaire des autres lignes concernées ainsi que de l'extrémité occidentale de la ligne A, utilise la dénomination « Paris Gare de Lyon » (Modèle:Pdf ligne A).</ref>, elle est située dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]], principalement dans le quartier des Quinze-Vingts, le sud-est des voies et des quais étant situé dans le quartier de Bercy<ref>La limite entre ces deux quartiers suit l'axe de la rue de Rambouillet qui passe en souterrain sous les voies de la gare de surface.</ref>. C'est la deuxième gare de Paris par son trafic (Modèle:Nobr de voyageurs en 2018<ref name="PGDL+RERD">Modèle:Lien web.</ref>), et la deuxième en termes de trains de grandes lignes (Modèle:Nobr, TGV inclus, derrière la gare du Nord)<ref>Modèle:Lien web ; cette page est une archive.</ref>.

La gare de Lyon est la tête de ligne des TGV à destination du sud-est de la France (Bourgogne-Franche-Comté, l'ancienne région Rhône-Alpes et la façade méditerranéenne) ainsi que des pays voisins de ces régions. Les villes principales desservies sont Belfort et Montbéliard<ref>Ces deux villes sont desservies par l'intermédiaire d'une gare commune, Belfort - Montbéliard TGV.</ref>, Besançon, Mulhouse, Dijon, Le Creusot, Mâcon, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Valence, Annecy, Bourg-en-Bresse, Bellegarde-sur-Valserine, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, Chambéry, Modane, Bourg-Saint-Maurice, Saint-Gervais-les-Bains, Avignon, Marseille, Toulon, Nice, Montpellier, Nîmes et Perpignan. Elle permet également des liaisons avec Genève, Lausanne, Bâle et Zurich en Suisse, avec Turin et Milan en Italie, avec Gérone et Barcelone en Espagne.

C'est aussi une gare du réseau Transilien réalisant la desserte du Sud-Est de la région parisienne avec la ligne R du Transilien (lignes Paris-Montereau via Héricy, Paris-Montereau via Fontainebleau et Moret et enfin Paris-Montargis).

Une gare souterraine, commune à la RATP et à la SNCF, est aménagée sous la rue de Bercy. Elle est desservie par les lignes A et D du RER et offre une correspondance avec les lignes 1 et 14 du métro.

L'entrée principale, sur la place Louis-Armand, donne sur la rue de Lyon, qui conduit vers la place de la Bastille, et sur le boulevard Diderot.

Cette gare se distingue par son beffroi, tour carrée haute de Modèle:Nobr et portant des cadrans d'horloge sur ses quatre faces.

Histoire

Le premier embarcadère

La Ville de Paris s'oppose à un premier projet d'embarcadère au bord du bassin de l'Arsenal, non loin de la place de la Bastille, présenté en 1845 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (première Compagnie), en raison des nuisances que la traversée des voies ferrées aurait pu causer au quartier urbanisé, et propose un emplacement sur des terrains peu bâtis à l'angle de la rue de Bercy et du boulevard Mazas (actuel boulevard Diderot), en face de la prison Mazas en construction. Le ministre des Travaux publics accepte cet emplacement par décision du Modèle:Date-, prévoyant l'ouverture d'une rue reliant la gare à la place de la Bastille, la rue de Lyon, et l'aménagement d'une place de dégagement devant la gare à l'emplacement du tronçon sud-ouest de la rue des Charbonniers (actuelle rue Hector-Malot pour sa partie nord-est subsistante).

La Compagnie, en difficultés financières à la suite du krach de 1847 et des évènements de 1848, est rachetée le Modèle:Date- par l'État, qui poursuit les travaux entrepris par la première Compagnie. L'inauguration d'un premier tronçon de la ligne a lieu le Modèle:Date- en présence du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, dans un bâtiment provisoire sous le nom d'« Embarcadère de chemin de fer de Paris à Montereau ».

L'État, qui a effectué les travaux de la première gare, remet le Modèle:Date- le bâtiment, avec l'ensemble des installations des parties de la ligne de Paris à Lyon construites à cette date, à une deuxième Compagnie du chemin de fer Paris à Lyon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ligne de Paris à Lyon est ouverte dans son ensemble le Modèle:Date et la Compagnie disparaît le Modèle:Date, lors de la création de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), absorbant plusieurs compagnies. Avec l'augmentation du trafic ferroviaire et la montée en puissance du PLM, cet embarcadère s'est agrandi à maintes reprises<ref name="Forcet">Modèle:Article.</ref>.

La gare de 1855

L'embarcadère devenant inadapté à l'accroissement du trafic, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier en 1855 comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL) deuxième du nom. Cette gare, dont la construction coûta Modèle:Unité est édifiée sur une levée de terre de six à huit mètres destinée à la protéger des crues de la Seine. Elle ne comporte que six voies dotées de plaques tournantes<ref>Modèle:Chapitre.</ref> couvertes d'une grande halle de Modèle:Nobr et large de 42. Un portique, enjambant l'entrée de la cour de l'Arrivée, à droite, reliait la gare proprement dite à un bâtiment d'administration centrale sur le côté, le Bâtiment X donnant sur le boulevard Mazas. L'entrée et la sortie se faisaient respectivement via les façades latérales de gauche et de droite, le vestibule des départs se trouvant dans un pavillon de douze travées donnant sur les salles d'attente, le buffet et le bureau des bagages. Le vestibule des arrivées est plus modeste, avec un triple fronton bordé par la salle des bagages et des locaux de service. La façade surélevée, donnant sur le boulevard Mazas, n'est percée par aucun accès et comporte seulement une rangée de fenêtres et le pignon vitré des deux halles métalliques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette gare est détruite partiellement par un incendie, lors de la Commune de Paris en 1871, et reconstruite à l'identique<ref name="Forcet"/>.

En 1878, sa disposition est toujours de six voies dont seulement deux à quai, correspondant aux deux voies de la ligne en direction de Marseille ; les autres servent aux wagons-poste, au mouvement des locomotives et au remisage des voitures. La mise à quatre voies de la ligne entre Paris et Villeneuve-Saint-Georges, séparant la circulation des trains lents et rapides, va de pair avec un réaménagement de la gare de Paris, dont la halle couverte gagne un quai central en plus d'un quai extérieur à la halle pour les trains de banlieue ou de plaisir<ref>Modèle:Article.</ref>. Des aiguillages hors de la halle couverte remplacent les plaques tournantes et l'entreposage des véhicules est progressivement reporté hors de la station<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, le départ de Paris du général Georges Boulanger donne lieu à une manifestation de foule : Modèle:Unité envahissent la gare de Lyon, couvrent le train d'affiches « Il reviendra » et bloquent son départ pendant plus d’une heure et demie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La gare de 1900

Fichier:Eugène Galien-Laloue Gare de Lyon.jpg
La gare, vers 1910.

En 1900, les voyageurs visitant l’Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à treize voies, dessinée par l'architecte toulonnais Marius Toudoire et possédant une grande fresque du peintre marseillais Jean-Baptiste Olive<ref>Modèle:Article.</ref> représentant certaines des villes desservies à partir de la gare. Elle est inaugurée le Modèle:Date, par Émile Loubet, Président de la République.

Elle dispose désormais d'une façade sur la place Diderot (actuelle place Louis-Armand) et d'une tour horloge haute de Modèle:Nobr, recouverte d'un dôme en zinc. Chaque face du fût, de section carrée, est large de Modèle:Nobr ; le cube de l'horloge mesure dix mètres de côté. On monte au sommet par un escalier de quatre cents marches. L'horloge monumentale est de Paul Garnier avec quatre cadrans de Modèle:Nobr de diamètre et une surface de Modèle:Unité de vitraux. Les chiffres romains en laiton, sont peints à la main et mesurent un mètre de haut. Les aiguilles sont en aluminium ; la grande pèse Modèle:Unité et mesure quatre mètres tandis que la petite pèse Modèle:Unité et mesure Modèle:Nobr. Les cadrans furent éclairés depuis l'intérieur par Modèle:Nobr à pétrole, jusqu'en 1929. Ils furent remplacés par un éclairage électrique, modernisé en 2005 par l'entreprise Bodet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Arrêtée à la suite de la tempête du Modèle:Date, cette horloge a été remise en marche le Modèle:Date (avec son mécanisme d'origine, modernisé par un système de motorisation et de synchronisation sur le signal horaire transmis par l'émetteur d'Allouis de France Inter en grandes ondes). Cette tour horloge fut donc restaurée par deux fois : en 1948, puis en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les voyageurs de 1900 découvrent aussi la première ligne du métro parisien, qui dessert la gare.

Les treize voies de la gare mises en service en 1900 correspondaient aux actuelles voies « à lettre ».

L'agrandissement de 1927

L’augmentation constante du trafic, de Modèle:Unité en 1899 à 11 036 000 en 1924, rend insuffisante la gare de 1900 avec ses Modèle:Unité à quai. C’est pourquoi la compagnie du PLM avait projeté, dès avant la Première Guerre mondiale, la création de Modèle:Unité supplémentaires. Ces Modèle:Unité auraient été placées à l’intérieur d’une gare agrandie au nord-est comportant une façade allongée face au boulevard Diderot.

Le coût de l’opération, notamment l’importance des acquisitions foncières nécessaires dans l’îlot Chalon, a amené la Compagnie à réduire ce programme à huit voies supplémentaires (actuelles voies à chiffres, de 5 à 19), dont sept affectées uniquement au départ des trains de grandes lignes, aménagées de 1925 à 1927 à la place des bâtiments des messageries et du tri postal, reconstruits à l’angle des rues de Rambouillet et du Charolais où étaient auparavant implantés les ateliers d’entretien du matériel. Ces réaménagements ont été permis par le déplacement des opérations de réparation et de maintenance du matériel à Villeneuve-Saint-Georges et à Nevers.

Ces travaux se sont accompagnés de la construction d’un hall face à ces huit voies, d’un passage pour les voyageurs de l’entrée sur le boulevard Diderot jusqu'à ce hall (actuelle galerie des fresques) à la place des services des bagages et de l’allongement de l’ensemble des quais à Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>

Évolution de la gare depuis 1960

Le bâtiment évolue peu jusqu'aux Modèle:Lnobr, décennie au cours de laquelle est construite la Modèle:Lnobr du nouveau réseau express régional d'Île-de-France. La façade côté rue de Bercy et la halle Bercy sont détruites ; une gare de banlieue (aujourd'hui gare du Modèle:Lnobr) et, en dessous, la gare du Modèle:Nobr (inaugurée en Modèle:Date-) sont creusées.

Fichier:Gare de Lyon (nojhan).jpg
Vue panoramique du hall principal sous sa verrière, avec des TGV à quai.

En 1981, la gare accueille les premiers TGV qui parcourent la LGV Sud-Est entre Paris et Lyon. L'arrivée de la grande vitesse implique des installations spéciales et la construction de cinq nouvelles voies.

L'ensemble des façades et toitures du bâtiment principal ainsi que la salle des fresques font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref name="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Fichier:Mémorial gare de Lyon.jpg
Mémorial d’hommage aux victimes de l’accident du Modèle:Date.

Le Modèle:Date, un grave accident ferroviaire survient dans la gare souterraine de banlieue, faisant Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Un train en provenance de Melun se retrouve en dérive à la suite d'un désarmement involontaire de ses freins, erreur qui n'est constatée par le conducteur qu'à quelques kilomètres de Paris-Lyon. Après une série d'erreurs du conducteur et des aiguilleurs, il heurte à pleine vitesse un autre train prêt à partir, stationné dans la gare souterraine. Le bilan est encore aggravé par le fait que la gare de banlieue est alors construite en cul-de-sac.

À la suite de cet accident, et en raison de la saturation du RER A, la décision est prise en 1989 d'interconnecter le RER D, qui s'arrête alors à Châtelet - Les Halles, avec les trains de banlieue de Paris-Lyon. Cette opération permet de supprimer le dangereux cul-de-sac en construisant deux tunnels entre la gare souterraine de banlieue et Châtelet - Les Halles. L'interconnexion est inaugurée en 1995, entraînant l'intégration des services pour Melun, Corbeil-Essonnes et Malesherbes au RER D.

Les derniers travaux amènent la Modèle:Lnobr, à conduite automatique, sous la rue de Bercy, au pied de la maison de la RATP. Cette ligne, ouverte en 1998, permet depuis 2003 un transit rapide entre la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare.

Depuis Modèle:Date-, de nouveaux travaux d'agrandissement sont en cours de réalisation. Ceux-ci consistent à dégager les espaces afin de mieux accueillir les Modèle:Nobr de passagers annuels, et surtout de faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs d'ici 2020. La SNCF prévoit en effet une augmentation de 30 % du nombre de voyageurs d'ici là, en particulier à la suite de la mise en service, à la fin de 2011, de la LGV Rhin-Rhône, qui amènera en gare quinze TGV quotidiens supplémentaires<ref>Mickaël Bosredon, « Les travaux gare de Lyon menés grand train », 20 Minutes, Modèle:Date-.</ref>.

La création d'une nouvelle verrière de plus de Modèle:Unité est également prévue, afin d'abriter commerces et services. Ces adaptations devraient permettre d'accueillir quarante-cinq millions de voyageurs annuels à cet horizon, soit dix millions de plus qu'en 2010<ref>Modèle:Pdf « Gare de Paris Lyon : début de grands travaux à partir de mai 2010 », www.sncf.com.</ref>. Ces travaux ont pour conséquence le report des trains Téoz de la ligne Paris - Clermont-Ferrand en gare de Bercy jusqu'en Modèle:Date-, et la mise en place d'un filtrage d'accès pour la partie est des quais grandes lignes (voies numérotées) jusqu'en Modèle:Date-, afin de mieux gérer les flux<ref>« La gare de Lyon filtre ses voyageurs », Le Parisien, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Pdf « Le nouveau visage de la gare de Paris Lyon, porte du réseau Sud Est au cœur de Paris », Gares & Connexions, Modèle:Date-.</ref>.

Depuis le dimanche Modèle:Date-, tous les Modèle:Lnobr, qui relient Paris à la Suisse (dont une partie via le sud de l'Alsace), partent de la gare de Lyon et non plus de la gare de l'Est.

Pendant le week-end des 18 et Modèle:Date-, la gestion des circulations de la gare, ainsi que celle de Paris-Bercy, bascule de deux postes d'aiguillages électromécaniques vers un poste d'aiguillage informatique, télécommandé par une « tour de contrôle ferroviaire » située à Vigneux-sur-Seine<ref name="nouveau_PAI">Dossier de presse : Modèle:Lien web ; cette page est une archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette opération de basculement, aucun train ne dessert ni Paris-Bercy ni Paris-Gare-de-Lyon. Les trains sont donc supprimés, ou dirigés vers d'autres gares parisiennes et franciliennes (à l'exception de ceux du Modèle:Lnobr)<ref name="nouveau_PAI"/>.

Architecture

Dans la gare SNCF, en haut des colonnes, figurent les blasons des villes desservies. Dans la salle des guichets, la grande fresque (en fait, des toiles marouflées sur les murs) de Jean-Baptiste Olive, peintre provençal, s'étale sur une centaine de mètres parallèlement aux voies à lettres, montrant, de façon continue, les principales destinations accessibles en train à partir de la gare, jusqu'à la Côte d'Azur et la ville de Menton<ref>Au sujet de cette peinture murale et de ses différents « panneaux », lire : « Entre Saône et Loire... gare de Lyon », article de Claude Elly et Annie Bleton-Ruget paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », no 181 de Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>,<ref>Ce travail est protégé au titre des monuments historiques, depuis 1984.</ref>.

Au premier étage, par le grand escalier, se trouve le restaurant mythique style Second Empire, Le Train bleu, ainsi que son bar Le Big Ben. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref name="Mérimée"/>, ce qui fait de la gare de Paris-Lyon la seule gare (avec celle de Belfort) en activité de France à faire l'objet d'une telle protection, même si en l'occurrence elle ne concerne pas la partie dévolue à la fonction ferroviaire proprement dite.

Desserte

Gare origine de nombreux TGV parcourant la ligne à grande vitesse Sud-Est et ses prolongements (LGV Rhône-Alpes, LGV Méditerranée et LGV Rhin-Rhône), elle est, par le nombre de voyageurs, l'une des premières gares de la SNCF, et la première pour le trafic grandes lignes.

Son trafic TGV annuel était de Modèle:Nobr de voyageurs en 2006, Modèle:Nobr de voyageurs en 2007 et Modèle:Nobr de voyageurs en 2008. Le trafic RER annuel était de Modèle:Nobr de voyageurs entrants en 2013 selon la RATP et le trafic Transilien de Modèle:Unité par jour la même année<ref>Modèle:Pdf Mairie de Paris, Bilan des déplacements à Paris en 2013, section « Les transports en commun », Modèle:P..</ref>.

En 2018, selon les estimations de la SNCF (grandes lignes et RER D), la fréquentation annuelle est de Modèle:Unité<ref name="PGDL+RERD"/>.

En 2018 également, selon les estimations de la RATP (RER A), la fréquentation annuelle est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Historique des liaisons

Grandes lignes et lignes de banlieue

Fichier:Railway stations on departure from Paris map-fr.svg
Les différentes zones desservies en fonction de la gare d'origine, celle de la gare de Lyon étant en mauve.

Présentation

Modèle:Passage à actualiser, cet établissement gérant également la gare de Paris-Bercy-Bourgogne-Pays d'Auvergne.

Les voies de la gare de surface sont divisées en deux zones. Les douze voies A à N (plus de B, ni de F) étaient symbolisées par la couleur bleu et les dix voies 5 à 23 (nombres impairs uniquement) étaient représentées par la couleur jaune jusqu'en Modèle:Date-. Depuis cette date, la plateforme bleue devient le « hall 1 » et la plateforme jaune devient le « hall 2 ». Ces deux parties de la gare ne sont pas alignées ; le voyageur au départ peut dès son arrivée à la gare connaître le groupe de voies duquel son train partira et ainsi éviter les grands mouvements de foule. Le « hall 3 », ancienne salle Méditerranée, qui relie la gare grandes lignes à la gare souterraine, est situé en dessous de façon perpendiculaire aux voies du « hall 1 » (anciennement « voies bleues ») et donne accès au début des voies du « hall 2 » (anciennement « voies jaunes »).

Depuis Modèle:Date-, la gare est équipée d'une nouvelle signalétique, également déployée dans les nouvelles gares de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône.

Destinations desservies

Les dessertes assurées au départ de la gare de Lyon concernent :

RER

Description

La gare de Lyon est desservie par deux lignes du réseau RER (A et D), dans une gare souterraine située sous la rue de Bercy, contre la gare principale.

La gare souterraine comprend deux niveaux superposés, le RER D se trouvant au-dessus du RER A. Le RER A dessert notamment La Défense et les villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise. Un très large quai central est encadré des deux voies. C'est la station la plus fréquentée de la ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le RER D permet d'atteindre directement la gare du Nord et dessert notamment le Stade de France au nord et les villes nouvelles d'Évry et de Sénart au sud ; la station comporte quatre voies encadrant deux quais centraux (voies 1, 2, 3 et 4, les trains étant parfois déportés sur une voie dite GL, « Grandes lignes »). Une des voies fut le site de l'[[Accident ferroviaire de la gare de Lyon|accident du Modèle:Date-]].

Service

La gare de Lyon est desservie à raison (par sens) :

  • sur la ligne A du RER, de 12 trains par heure le samedi et le dimanche, 15 trains par heure aux heures creuses du lundi au vendredi, et de 24 à 30 trains par heure aux heures de pointe. En soirée, c'est 8 trains par heure ;
  • sur la ligne D, de 6 à 8 trains par heure aux heures creuses, du lundi au samedi, le dimanche, 4 trains par heure. Aux heures de pointe, c'est de 12 à 16 trains par heure et en soirée, c'est de 2 à 4 trains par heure. Elle joue le rôle de terminus pour certains trains.

Intermodalité

La gare est en correspondance avec la station de métro Gare de Lyon de la ligne 1 et de ligne 14. La station de la ligne 1 est située sous le boulevard Diderot au nord-est, à l'opposé de la ligne 14 et de la gare souterraine (RATP et SNCF) située sous la rue de Bercy au sud-ouest. Par ailleurs, la station de métro Quai de la Rapée (ligne 5), située place Mazas, au bord de la Seine, à Modèle:Nobr environ, est accessible en sortant de la gare et en empruntant la voie publique.

On peut également accéder à pied à la gare d'Austerlitz (dix minutes de marche) en empruntant, au sud-ouest de la gare de Lyon, la rue Van-Gogh, puis le pont Charles-de-Gaulle.

La gare est desservie par les lignes 24, 29, 57, 61, 63, 72, 77, 87 et 91 du réseau de bus RATP. Enfin, la nuit, elle est desservie par les lignes N01, N02, N11, N16, N31, N32, N33, N34, N35, N130, N131, N132, N133, N134, N137, N138 et N144 du réseau de bus Noctilien.

Fichier:Paris Gare de Lyon detail.jpg
Horloge à l'intérieur de la gare.

La gare et les arts

Documentaire

La gare au cinéma

La gare a servi de cadre pour de nombreux films, dont :

Jumelages

Modèle:Jumelages

Fichier:Plaque jumelage entre la gare de Lyon (Paris) et celle de Séoul.jpg
Plaque du jumelage avec la gare de Séoul.

Le Modèle:Date-, un jumelage est conclu entre Paris-Gare-de-Lyon et la gare de Barcelone-Sants. Selon la SNCF, cet accord permettrait de Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, Paris-Gare-de-Lyon conclut aussi un accord de jumelage avec la gare de Séoul. Une cérémonie en l'honneur de cet accord, avec inauguration de plaques, est organisée le Modèle:Date- dans la gare de Séoul, en présence de son chef de gare, Han Byung-keun, de la cheffe de Paris-Gare-de-Lyon, Valérie Bonnard, et de responsables de Korail, de la SNCF et de l’ambassade de France en Corée du Sud. Cette coopération permet aussi d'entretenir des programmes d’échanges de personnels<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Citation tweet.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001.
  • Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, éditions N.M. à Paris, paru en 1969.
  • Jean Prasteau, La Gare de Lyon et ses grandes heures, [Paris] : S.N.C.F. [circa 1982].
  • Jean-Chaintreau, Jean Cuynat et Georges Mathieu, Les Chemins de fer du PLM, éditions La Vie du Rail et La Régordanne, paru en 1993.
  • Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Histoire du réseau ferroviaire français, éditions de l'Ormet à Valignat (03), paru en 1996.
  • Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, La légende des Trans Europ Express (TEE), éditions LR-Presse.
  • Le Train Bleu , ouvrage collectif, éditions Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. Modèle:ISBN.
  • Jean-Marc Dupuy, Le Train, avec numéro hors série Les archives du PLM, tome 1 L'histoire de la Compagnie des origines à 1899, 2008.
  • Denis Redoutey, Histoire de la gare de Paris Lyon, éditions La Vie du Rail, 2018 Modèle:ISBN

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Desserte gare/début Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare Modèle:Desserte gare/fin

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