Melun

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Melun (prononcé : Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle est le siège de la préfecture et la troisième ville la plus peuplée du département après Meaux et Chelles et avant Pontault-Combault. La ville est limitrophe de la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud. Elle fait d'ailleurs partie d'une agglomération de 134 869 habitants (2020)<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Melun est située à Modèle:Unité au sud-est du centre de Paris, dans un méandre de la Seine, entre la Brie et le Gâtinais. Elle trouve place à 15,7 km de Fontainebleau, et est située à 18,49 km d'Evry-Courcouronnes et 15,30 km de Corbeil-Esssones.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude varie de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ Modèle:Nobr d'altitude (hôtel de ville)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Hydrographie

La ville est irriguée et drainée par :

La Seine a déjà subi plusieurs grandes crues dont la crue de la Seine de 1910 (le niveau de la Seine avait alors atteint Modèle:Unité à Melun qui fait partie des zones les plus à risques d'inondation en cas de crue centennale de la Seine<ref>Julien Van Caeyseele (2016) EU Sequana : un exercice grandeur nature à Melun pour anticiper les effets d'une crue majeure Du 7 au 18 mars, un exercice de simulation d’une inondation majeure se déroule à l’échelle de la Région, article du journal La République, publié 07/03/2016, consulté 07/03/2016 ; voir aussi simulation sur vidéo/You tube (par EU Sequana 2016)</ref>) et, à un moindre degré, la crue de mai-juin 2016.

La longueur totale de ces quatre cours d'eau référencés sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 6 juillet 2019</ref> (voir le cours d'Eau 01 des Trois Moulins, Modèle:Unité<ref group="Note">Le point de confluence donné par Sandre est contestable (48.5498 - 2.6793) se situe sur la commune de Melun), Le point exact est Maincy (48.550344 - 2.67994).</ref>).

Climat

Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Melun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 19 939, alors qu'il était de 18 958 en 2014 et de 18 669 en 2009<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Parmi ces logements, 87,6 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 11,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 12,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Melun en 2019 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 28,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (27,7 % en 2014), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Melun en 2019.
Typologie Melun<ref name="LogCom" group="I" /> Seine-et-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 87,6 90,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 3 9,7
Logements vacants (en %) 11,5 6,8 8,2
Fichier:Ile st etienne melun 2006.jpg
Île Saint-Étienne de Melun.

Occupation des sols

En 2018<ref>Site Corine Land Cover Mises à jour.</ref>, le territoire de la commune se répartit<ref group="Note">Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.</ref> en 65,6 % de zones urbanisées, 11,3 % de terres arables, 9,4 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 6,2 % de forêts, 5,2 % d’eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref>, 2,4 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et < 0,5 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée<ref group="Note">Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.</ref>,<ref name="siges"/>.

Morphologie urbaine

La ville est constituée de trois parties :

  • l'île Saint-Étienne, sur la Seine ;
  • la rive sud, convexe, constituée du quartier Saint-Ambroise et de la plaine de la Varenne, qui monte doucement vers la forêt de Fontainebleau ;
  • la rive nord, concave, qui voit confluer avec la Seine un petit affluent, l'Almont, et qui, de chaque côté de la vallée de l'Almont, monte à l'assaut du plateau de la Brie : à l'ouest ce sont les quartiers Saint-Aspais et Saint-Barthélemy, à l'est, c'est le quartier Saint-Liesne.

Projets d'aménagement

Fichier:Melun-Avenue Thiers et Tour Gallieni.jpg
Avenue Thiers et tour Gallieni, depuis la gare.

Modèle:Section à actualiser Plusieurs projets de réaménagements sont en cours d'étude voire de validation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le quartier de la gare devrait être ainsi complètement réaménagé, une partie des terrains du Sernam vont servir à la création d'une nouvelle gare routière, l'actuelle étant considérée comme dangereuse pour les piétons. Le bâtiment de la gare devrait subir également des modifications surtout au niveau du hall pour l'agrandir, l'actuel étant jugé trop étroit. Ceci devant être géré par Réseau Ferré de France<ref>Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du Modèle:Date.</ref>. Enfin, un complexe hôtelier et un centre d'affaires compléteront ces réaménagements qui devraient développer l'économie du quartier et créer de l'emploi.

Autre projet, cette fois dans le domaine de la santé, le rapprochement des centres hospitaliers du département verrait une collaboration plus étroite et plus forte entre les hôpitaux de Melun et d’Évry<ref>Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du 19/01/2009</ref>. Un nouveau pôle de santé regroupant l'hôpital de Melun et les cliniques de l'agglomération a ouvert en juin 2018. Il se situe au nord de la ville sur la butte de Beauregard<ref>Magazine de Melun Val de Seine, mai/juin 2009.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

L'est du territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, qui se prolonge vers Maincy au nord-est et vers Vaux-le-Pénil au sud-est.

Transports collectifs

Gare ferroviaire de Melun, assortie d'une gare routière. Nœud ferroviaire important, elle a connu les catastrophes ferroviaires des 4 novembre 1913 et 17 octobre 1991 et est desservie par la Ligne R du Transilien et la Ligne D du RER d'Île-de-France ainsi que par Intercités et TER Bourgogne-Franche-Comté

Transport routier : Réseau de bus du Grand Melun (lointain successeur du tramway de Melun), pour les dessertes locales, Pays Briard, Brie et 2 Morin, Fontainebleau - Moret, Meaux et Ourcq et ligne Citalien pour les lignes extra urbaines.

Énergie

Melun dispose depuis 1969 d'un réseau de géothermie, que la commune prévoit en 2023 d'étendre au-delà de la Seine jusqu'à Melun-sud, dans le cadre de son plan de sobriété énergétique, ce qui permettra de chauffer de manière décarbonnée la piscine municipale et son bassin olympique extérieur Laure-Manaudou, le complexe sportif, la salle des fêtes de l’Escale, la Cité administrative et de nombreux logements, l’île Saint-Étienne où se situent la médiathèque et l’antenne universitaire de université Paris-Panthéon-Assas<ref>Modèle:Article.</ref>

Toponymie

Melodunum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>, ville dont la première trace écrite est « oppidum Senonum in insula Sequanae positum, ut paulo ante de Lutecia diximus<ref name="Stein (Henri)">Stein (Henri), Hubert (Jean), Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, 1954, p. 358 [1].</ref>. », (« C'est une ville des Sénons, située, comme nous l'avons dit de Lutèce, dans une île de la Seine<ref>César, B.G., VII, 58.</ref>. », dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César (B.G., VII, 58)<ref name="Nègre"/>, remonte à l'époque gauloise, dès Modèle:Date-<ref name="Nègre" />.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Meteglum<ref>Carte de Peutinger.</ref> ; Metiosedum en 359<ref>Corpus inscription latine, XIII, 3012.</ref> ; Ad Mecledonensem episcopum en 538<ref name=gallia>Gallia chr., XII, instr., col. 1.</ref> ; Meclidone (Monnaie mérovingienne) ; Ad Mecledonensem episcopum en 538<ref name=gallia/> ; « Mecledonense castrum, In pago Megludinense, Miglidunum castrum » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Grégoire de Tours) ; Meglidunum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Fortunat) ; Castrum Milidunum en 999 (Clarius) ; « Miledunense castrum in insula Sequane situm » Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Aimoin, ap. Histor. France, III, Modèle:P..</ref> ; Palatium Melidunis vers 1065<ref>Prou, Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Modèle:P..</ref> ; Apud Militonense castrum en 1108<ref>Histor. Fr., XII, p. 8.</ref> ; Milidunum en 1156<ref>(copie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) Arch. Yonne, G 176.</ref> ; Miledunum en 1169<ref>Archives nationales, K 25, Modèle:N°.;</ref> ; Meledunum en 1192<ref>Cartulaire de Notre-Dame de Paris, I, 45.</ref> ; Meldunum en 1218<ref>Cartulaire de Notre-Dame de Paris, I, 69.</ref> ; Meleum vers 1222<ref>Livre des vassaux.</ref> ; Melihum en 1289<ref>Bibl. nat., ms. nouv. acquis. françaises 1110, fol. 1.</ref> ; Meleuum en 1388<ref>Archives nationales, S 410.</ref> ; Mellung en 1569<ref>Arch. comm. Montereau-sur-le-Jard.</ref> ; Meteglum (Carte de Peutinger)<ref name="Stein (Henri)"/>.

Histoire

Antiquité

Fichier:Melun.four du manège.jpg
Four du manège, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Des armes, des instruments de pierre qui ont été trouvés dans la ville et dans les environs permettent de penser qu'il est probable que Melun fut le siège d'une agglomération de population dans les temps les plus anciens. La situation de l'île qui rendait la défense si facile et la proximité des forêts devait en faire un endroit recherché<ref name="M">Monographie communale de Melun.</ref>.

La ville faisait partie du pays des Sénons, elle était enfermée dans l'île Saint-Étienne et reliée aux rives par deux ponts. C'était une importante place forte gauloise qui fut toutefois prise facilement et saccagée, malgré la destruction des ponts, par Titus Labienus en Modèle:Date- lors de son expédition contre Lutèce, les défenseurs étant accourus au secours de Lutèce.
Durant la période gallo-romaine, la ville s'étend sur la rive gauche. On a retrouvé un grand nombre de poteries, armes, statues, permettant de découvrir l'emplacement que la ville occupait et de reconnaitre les monuments qui s'y élevaient tels qu'un temple dédié à Mercure, un amphithéâtre, des thermes, un cimetière. Sur la table de Peutinger, elle est mentionnée sous le nom Meteglo<ref>page 9 de Melun pas à pas, tome 1 - Ses rues, ses places, ses monuments de Jacqueline et Henry Clayette.</ref>.

Saint Pérotin<ref name="M" /> et saint Aspais prêchent l'Évangile à Melun dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son nom moderne date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (latin Metlosedum). Durant les grandes invasions, la partie gallo-romaine de la ville est abandonnée. Un castrum de défense est aménagé sur l'île Saint-Étienne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'île est clôturée par un mur construit en pierre de petit appareil et de brique sur des fondations constituées de blocs de grand appareil en pierres de réemploi issus des monuments de l'agglomération du Haut Empire<ref name=IA77000417>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le calme revenu, Clovis aurait, selon la légende<ref group="Note">Des documents rédigés plus de deux siècles après la mort de Clovis racontent qu'Aurélien aurait été récompensé de ses loyaux services par le titre de comte et l'autorité ducale dans toute la province. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette histoire a été désignée comme une légende ou une erreur née de la confusion des auteurs médiévaux puis modernes avec un personnage homonyme.</ref>, donné Melun à son favori Aurélien, qui avait réussi la négociation pour son mariage avec Clotilde<ref>Voir Maison de Melun#Origines</ref>. La ville connaît alors un renouveau. Après la mort de Clovis, Melun échoit en partage à [[Childebert Ier|Childebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi de Paris. C'est à cette époque qu'Aspais vient continuer la christianisation de Melun<ref group="Note">Où il mourra</ref> et de sa région. Après avoir appartenu au royaume de Paris sous [[Clotaire Ier|Clotaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], Melun eut pour roi [[Caribert Ier|Caribert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] puis à son décès Gontran roi de Bourgogne. On ne sait pas grand-chose de l'histoire de Melun durant la période des rois fainéants si ce n'est que la ville eut beaucoup à souffrir des luttes fratricides entre les enfants de Clotaire. Elle fut assiégée par Chilpéric et fut traversée de nombreuses fois par les troupes des belligérants.

Moyen Âge

Fichier:Château de Melun - Grandes Chroniques de France f019 (détail) - Jean Fouquet.jpg
Prise de Melun par les Normands en 909. Grandes Chroniques de France, Jean Fouquet, f. 166v, vers 1455-1460.

Sous le règne de l'empereur Charlemagne, le calme revient, mais à sa mort, la ville subit de nouveau la guerre civile entre les successeurs de l'Empereur puis les ravages des Normands. La richesse de la ville fait revenir les Normands plusieurs fois. Leurs raids la touchent cruellement, en particulier en 845 et en 886. En 845, vaillamment défendue par le comte Odon et Gérard de Roussillon, l'île, dernier refuge de la population, tombe sous les coups des Normands. La ville est totalement saccagée, la ville gallo-romaine construite dans la plaine de La Varenne est incendiée et détruite de fond en comble. Les édifices religieux de l'île et de l'abbaye de Saint-Père subissent le même sort<ref group="Note">L'Hôtel du département occupe le site de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Père</ref>,<ref name="PS"/>. En 861, les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région. En 886, furieux d'avoir échoué devant Paris, ils ravagent la ville. En 909, une nouvelle bande s'attaque encore à la ville et la contrée<ref name="M" />.

Hugues Capet donne en 960 la ville et le comté de Melun à Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme, Montoire et Lavardin, à l'occasion du mariage de ce dernier avec la jeune Élisabeth Le Riche (comtesse de Corbeil, veuve de Aymon, mort au cours d'un pèlerinage à Rome). En 991, Eudes de Chartres prend le contrôle de Melun, en soudoyant le vicomte Gautier, lieutenant de Bouchard le Vénérable. Le château de Melun étant fief royal, Hugues Capet leva ses vassaux, Foulque Nerra, comte d'Anjou gendre de Bouchard, et [[Richard Ier de Normandie|Richard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, duc de Normandie]]. Les Normands arrivèrent avec leur armée et une flotte. Ils réussirent à pénétrer par une porte dissimulée dans la partie inférieure du rempart, qu'ils avaient démoli. Melun fut reprise après sept mois de siège, Gautier fut pendu près d'une porte du château, sa femme, après avoir subi d'inouïs outrages, fut elle aussi pendue mais par les pieds, la chemise tombant au long du corps le laissant apparaître nu, terrible châtiment relaté par nombre d'historiens contemporains. Eudes, vaincu, plia bagages. Une fois la ville prise, le roi fait réparer les dégâts causés à la ville qui prend de l'extension sur la rive droite. L'église Saint-Aspais est construite, l'abbaye de Saint-Père est rétablie, et le bourg Saint-Aspais s'étend<ref name="PS">L'abbaye de Saint-Père.</ref>. On y construit également les églises Saint-Liesne et Saint-Barthélemy, qui sont aujourd'hui disparues. Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun, qui se dote d'un château fort en pierre, situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers 1833). Après la mort du fils de Bouchard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Renaud de Vendôme en 1016, la ville de Melun est rattachée au domaine royal français<ref name=IA77000416>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. [[Henri Ier (roi des Francs)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de France]] en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la peste et la famine. Du fait de sa position stratégique, elle contrôle le trafic routier et fluvial en amont de Paris, vers Troyes, Sens, Auxerre, la Bourgogne et au-delà l'Italie. Elle occupe donc une place stratégique, jusqu'au rattachement de la Champagne au domaine royal, en 1285<ref name=IA77000416/>.

Robert II, roi de France, meurt en 1031 dans le château de Melun ; sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032, puis leur fils Henri en fait sa demeure principale.

Deux hôtels-Dieu sont fondés à Melun. La date de ces fondations est mal connue. L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, sur la rive droite, est mentionné pour la première fois en 1162<ref name=IA77000455>Modèle:Base Mérimée.</ref>, et l'Hôtel-Dieu Saint-Nicolas, sur l'île Saint-Étienne, en 1229<ref>Eugène Grésy, Ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas de Melun, Paris, 1854</ref>.

Quand Pierre Abélard est chassé de Paris en 1102, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Le roi de France [[Philippe Ier (roi des Francs)|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] demeure au château de Melun, il y mourra le Modèle:Date-. Son fils Louis VI le Gros, et son petit-fils Louis VII le Jeune, y résident également. Sous le règne de ce dernier la ville croît rapidement, et en 1178 une charte est accordée aux habitants, les protégeant des exactions des officiers royaux, donnant au commerce et à l'industrie plus de sécurité. La cité est également un centre intellectuel renommé, grâce aux écoles de Saint-Père et d'Abélard.

Les trois quartiers de la ville sont fortifiés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Saint-Aspais au nord, l'île Saint-Étienne au centre et Saint-Ambroise au sud. Le mur est percé de sept portes à tourelles (trois sur la rive sud, quatre sur la rive droite). L'île est protégée par deux portes dans l'axe de la Grande rue (actuelle rue Saint-Étienne)<ref name=IA77000417/>.

Situé au cœur des terres céréalières de la Brie et du Gâtinais, Melun est le port d'où partent les chargements en blé vers Paris. De nombreux moulins sont alors implantés sur la Seine et sur l'Almont<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Louis VIII et Louis IX passent régulièrement par Melun, mais n'y séjournent pas.

Le Modèle:Date-, Adam II (? - 1217), vicomte de Melun, participe à la bataille de Bouvines. En 1215, il participe à la Croisade des albigeois.

Le Modèle:Date-<ref group="Note">Date dite du vieux style : l'année 1226 ne commença que le 19 avril, jour de Pâques.</ref> est conclue la « paix de Melun » entre Louis VIII, d'une part, et d'autre part Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut et son mari Ferrand, paix par laquelle ces derniers s'engageaient à rester fidèles au roi de France, en échange de quoi Ferrand serait libéré<ref>Jean Lefèvre, Annales de Hainaut, publiées par le marquis de Fortia d'Urban, tome XVI, Paris, 1835, pages 212 à 234.</ref> (promesse tenue par Blanche de Castille et Louis IX le 6 janvier 1226<ref group="Note">Date dite du vieux style : l'année 1227 ne commença que le 11 avril, jour de Pâques.</ref>).

La reine de France Blanche de Castille, épouse de Louis VIII le Lion, et mère de Louis IX, qui se plaisait beaucoup à Melun, y meurt le Modèle:Date-. En 1255, la ville fut le lieu de réjouissance des noces de Thibaut II de Navarre avec Isabelle, fille de Louis IX.

Philippe le Bel reconnait aux habitants le droit de faire pâturer leurs animaux en forêt de Bière, contre une redevance au profit du roi. Philippe de Valois y célèbre les noces de son fils ainé, Jean, duc de Normandie avec Bonne de Luxembourg la fille du roi de Bohême [[Jean Ier de Bohême|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Luxembourg]].

Au Moyen Âge, Melun est le siège d'une châtellenie. Durant la guerre de Cent Ans, et en particulier après la chevauchée d'Édouard III en 1346 et la bataille de Crécy, la ville doit supporter des levées d'hommes et d'impôts importantes. À la mort de Philippe VI, sa veuve Blanche de Navarre vient se fixer dans la ville comme douairière du comté de Melun. Sous le règne de Jean le Bon, la ville fut de nouveau accablée d'impôts que les Melunais refusèrent de payer. Ils réclamèrent des fortifications plus sûres et obtinrent satisfaction, et restèrent fidèles au roi de France et au régent Charles. La ville fut prise, en 1358, par Charles le Mauvais grâce à la complicité de sa sœur Blanche de Navarre. Le roi de Navarre fait alors de la ville son quartier général contre le régent. Toutefois, certains quartiers ne sont pas pris par les Navarrais, tel le quartier Saint-Aspais. Les troupes de Charles le Mauvais, enfermées dans l'île Saint-Étienne, s'opposaient au passage des denrées devant approvisionner Paris, ou bien soumettaient les marchandises à des droits et taxes exorbitants. Le régent Charles fit alors monter des troupes sur des bateaux pour protéger le passage des marchands. Les débris d'armes, datant de cette époque, retrouvés dans le fleuve vis-à-vis du château, laissent à penser que des luttes assez vives devaient se produire à chaque passage.

En 1359, le dauphin Charles se décide à délivrer Melun<ref name="S100" /> et se dirige sur la ville, avec Bertrand du Guesclin, Modèle:Nombre et deux canons. Un assaut général est donné qui n'amène à aucun résultat. Le traité de Pontoise, le Modèle:Date-, met fin au siège, et la ville revient aux mains du royaume de France. Le régent fit aussitôt renforcer les fortifications de la ville et du château, et les pourvut d'artillerie. Il fit de Melun sa résidence favorite et il allait chasser régulièrement dans la forêt de Fontainebleau. Charles Modèle:Citation<ref name="M" />.

Fichier:Assassinat de LouisdOrleans.jpg
Assassinat du duc d'Orléans, rue Vieille-du-Temple à Paris.

[[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]], duc d'Anjou, s'empara de ce trésor pendant le sacre du jeune nouveau roi à Reims. De nouvelles taxes, et la révolte des Maillotins furent la conséquence de ce vol. Charles VI, qui n'était qu'un enfant à la mort de son père, résida à Melun où les fêtes et les parties de chasses se succédèrent. Par lettres patentes du Modèle:Date-, il donna à sa femme Isabeau de Bavière la ville et la châtellenie de Melun avec leurs dépendances. La reine et son beau-frère le duc d'Orléans y résidèrent avec une cour nombreuse et brillante. En 1404, le couvent des Carmes est fondé dans le quartier du Vieux Marché (site de l'actuel tribunal administratif) grâce au soutien de la reine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Après l'assassinat de [[Louis Ier d'Orléans|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Orléans]] en 1407, la reine y revint seule fuyant la guerre civile qui ensanglantait Paris.

Après avoir tenté de reprendre Paris en 1418, le dauphin se rapproche du duc de Bourgogne par une première entrevue près de Pouilly-le-Fort, mais à la seconde, à Montereau, le meurtre du duc de Bourgogne par Tanneguy III du Chastel amena la reprise de la guerre. Philippe fils du défunt se tourna alors vers les Anglais et Isabeau de Bavière, par haine de son propre fils, lui fait signer, en 1420, le traité de Troyes, car Charles VI, du fait de sa maladie ne dirigeait plus directement le pays. Sans perdre de temps le roi d'Angleterre, Henri V, qui venait d'épouser Catherine de Valois; l'une des filles du roi de France, s'empare de Sens<ref name="S100">Liste des sièges de la guerre de Cent Ans</ref>, Montereau<ref name="S100" /> et vint mettre le siège devant Melun<ref name="S100" /> défendu par Arnault Guilhem de Barbazan, qui avait été injustement accusé de complicité dans le crime de Montereau. La ville, défendue par une garnison de 600 à 700 hommes, tint tête durant cinq mois aux troupes anglaises et bourguignonnes, avec à leur tête le roi Henri V et le duc Philippe. Attendant toujours du secours du Dauphin, les habitants montrèrent un grand courage, en résistant avec acharnement et un patriotisme exacerbé. Ils durent se nourrir de chevaux puis de rats et de souris. Lorsque l'argent manqua, les plus nobles bourgeois s'engagèrent à fournir la solde des gens de guerre. La perte de tout espoir d'être secourus causa finalement, avec la famine, la chute de la ville. La ville en tira d'ailleurs sa devise : Fida muris usque ad mures (en français : Fidèle aux murs jusqu'à manger des rats). Ils durent se rendre aux Anglais qui leur imposèrent les plus dures conditions ; des otages furent livrés, un grand nombre d'habitants emmenés prisonniers, Barbazan soumis à la torture et enfermé à Château-Gaillard, d'où il ne sortit qu'en 1429.

Les Anglais demeurèrent maitres de Melun jusqu'en 1430, date à laquelle la ville se libéra elle-même, profitant de ce que la garnison anglaise avait été affaiblie momentanément. Elle fut toutefois reprise par les Anglais en 1432, pour n'être définitivement libérée qu'en 1435. Elle eut ensuite à souffrir des allées et venues des diverses troupes royales, et des routiers.

Les Hospitaliers

Philippe II Auguste naît le Modèle:Date-, soit à Melun, soit au château du Jard (domaine de sa mère), ou encore à Gonesse ; on sait par contre qu'il demeure de temps en temps dans la ville<ref>Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Melun</ref>.

En 1195, Robert, comte de Melun, avait donné une maison à Melun<ref>Archives nationales S 5148, supplément n. 28</ref>,<ref>Mannier (1872) p. 61</ref>. En 1200, Alix, mère de Philippe-Auguste, confirmait la donation faite par Drogon de Latre d'une rente de onze sols parisis à prendre sur le moulin-de-l'Oiselet au pont de Moulin<ref>Archives nationales S5146, supplément n. 18</ref>,<ref name="EM62">Mannier (1872) p. 62</ref>. En 1210, Philippe Auguste accorde aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui y séjournaient déjà, des terrains, des champs avec des vignes pour y construire un établissement<ref>Archives nationales S5147, supplément n. 22</ref> situés en dehors des murs de la ville<ref name="EM62"/>.

Quand les Hospitaliers voulurent construire une chapelle, les religieux du couvent Saint-Pierre-de-Melun s'y opposèrent. Ils choisirent Gombert, abbé de Prouilly et l'abbé de Saint-Remi de Sens. Ceux-ci décidèrent, en 1236, que les Hospitaliers pourraient construire leur chapelle à la condition que cela ne porte pas préjudice aux droits de l'église Saint-Aspais<ref name="AN">Archives nationales, S 5146, supplément n. 10</ref>,<ref name="EM62"/>.

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle causèrent la ruine de la commanderie de Melun et les Hospitaliers préférèrent la supprimer pour réunir ses revenus à ceux du Prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil. En septembre 1590, la chapelle disparut à son tour. Les revenus de l'ancienne commanderie étaient, en 1757, de Modèle:Nb par an<ref>Mannier (1872) Modèle:P..</ref>.

La Renaissance

Fichier:Ville de Melun 1650.jpg
Vue de Melun en 1650 par Israël Silvestre.

La guerre de Cent Ans terminée, la ville reconstruit ses édifices, dont l'église Saint-Aspais. Charles VIII institua sept foires, qui ne prirent jamais beaucoup d'importance.

Louis XII fait procéder à la rédaction de la coutume melunaise. À la fin de son règne, Jacques Amyot nait à Melun. [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], qui faisait reconstruire Fontainebleau, passe régulièrement par Melun, s'y arrêtant pour boire l'eau de la fontaine Saint-Liesne à laquelle on attribuait la vertu de guérir la fièvre<ref name="M" />.

Durant les guerres de Religion, la ville, essentiellement papiste, souffrit tout de même de troubles. En 1562, elle fut touchée par la peste, en 1564 à la suite d'un terrible hiver, la population en est réduite à manger du pain d'avoine. Puis la ville est touchée, en 1578, par une épidémie de dysenterie, l'année suivante par une crue de la Seine, en 1580 de nouveau par la peste, et en 1581 et 1586 par la famine. En 1588, les ligueurs, maitres du quartier Saint-Aspais, engagent le combat avec le sire de Rostaing, qui défendait l'île Saint-Étienne. Alors obligés de fuir devant l'arrivée du roi de France, les ligueurs s'emparèrent de la ville l'année suivante, et renforcent les fortifications de la ville<ref name=IA77000417/>. À cette époque la ville de Melun est administrée par un maire et des syndics, élus par les habitants. Henri III accorde à la communauté le droit de percevoir temporairement un droit sur le sel vendu au grenier à sel de Melun, et sur le vin passant sous les ponts<ref name="M" />. En 1590, Henri de Navarre, vainqueur à Arques et Ivry, met le siège devant Paris. Afin d'isoler la capitale, il soumet les régions de Brie-Comte-Robert et Lagny-sur-Marne, puis de Montereau et de Moret-sur-Loing, avant de mettre le siège, début avril, devant Melun. L'artillerie royale ayant eu facilement raison des murailles du quartier Saint-Aspais l'assaut fut livré et pendant plusieurs jours le quartier fut pillé et saccagé. Le quartier Saint-Étienne qui résistait encore, se rendit quelques jours plus tard. Après la prise de la ville, Henri IV y vint plusieurs fois durant le siège de Paris. En septembre, les troupes du duc de Mayenne et duc de Parme venant au secours des ligueurs enfermés dans Paris sont signalées dans la Brie, obligeant Melun à se mettre en état de défense. Afin de mieux résister, toutes les constructions, couvents, églises et habitations qui se trouvaient en dehors des fortifications furent détruites, afin que l'ennemi ne puisse les utiliser et s'y abriter. Mais les troupes de la Ligue passèrent au large, afin de faire lever le siège de Paris au plus vite. La paix revenue, Henri IV fait faire d'importants travaux sur les fortifications de Melun<ref name=IA77000417/>. Le Modèle:Date-, le roi faillit être assassiné à Melun par Pierre Barrière, un batelier orléanais. Ce dernier, qui ne put mettre à exécution son projet, fut roué et brûlé sur la place du Martroy. En 1594, Dantan, geôlier du Petit Châtelet, qui avait participé à différents crimes, est pendu et brûlé sur cette même place<ref name="M" />.
À la suite de plusieurs hivers rudes, à partir de 1595, le blé devient très cher et la disette s'installe pendant plusieurs années. La peste sévit en 1624, 1626, 1627 et 1628.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution

Les travaux de fortification, commencés sous Henri IV, continuent sous le règne de Louis XIII. Sont érigés des bastions, éperons et forts, notamment sur les principaux points de passage. Une citadelle est bâtie sur la colline de Vaux-le-Pénil. Le démantèlement de ces fortifications commence toutefois dès la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La citadelle de Vaux-le-Pénil est détruite dès 1615<ref name=IA77000417/>. Le château, abandonné par les rois et utilisé comme prison et lieu de garnison, est délaissé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Utilisé comme carrière de pierres pour la construction des établissements religieux, il est presque entièrement démantelé. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses fossés sont remblayés et ses fortifications démolies, pour permettre l'aménagement du port<ref name=IA77000416/>.

La Contre-Réforme marque l'urbanisme de la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Plusieurs couvents sont alors fondés dans la ville : Récollets en 1606<ref name=IA77000407>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Capucins en 1606<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Visitandines en 1635, Ursulines en 1642<ref name=IA77000437>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Durant la Fronde, les Melunais furent de nouveau très taxés par le roi, mais ils ne prirent pas parti contre lui. En 1652, la cour vint passer un mois à Melun lorsque les Frondeurs étaient maîtres de Paris. Toutefois, les Melunais étaient dans une misère extrême malgré l'animation apportée. En effet, les paysans sans cesse pillés et maltraités par des bandes qui parcouraient la campagne, étaient venus se réfugier en grand nombre dans la ville y amenant leurs animaux, leurs charrettes et abritant le tout comme ils pouvaient. Des bandes de mendiants parcouraient les rues et les hôpitaux étaient encombrés et les malades abandonnés dans les rues. Cette misère profonde décida la cour à abandonner la ville pour aller à Lagny.

La ville obtint le départ des troupes qui avaient été laissées dans les faubourgs mais la peste redoubla et fit des ravages dans toutes les classes de la société. Le gouverneur lui-même en mourut. Dans la seule paroisse de Saint-Aspais, 485 personnes périrent de cette maladie en 1652 - le nombre habituel de décès était de 80 à 90 par an. La Fronde vaincue, le calme se rétablit mais la prospérité de la ville ne fut guère grande, sans commerce important mais devant toujours subvenir aux besoins des nombreux gens de guerre<ref name="M" />. Le Modèle:Date-, Louis XIV traverse Melun pour se rendre à la fête que Nicolas Fouquet lui offre si maladroitement dans sa magnifique résidence de Vaux-le-Vicomte et qui causera sa perte. Mais tout ce luxe ne faisait que ressortir la misère noire du peuple pendant le règne de Louis XIV. La ville devait payer pour des troupes qu'elle ne logeait plus et qu'on avait envoyées aux frontières, loger les soldats de passage, entretenir les milices locales, acquitter les tailles et les taxes locales pour la reconstruction des monuments. En 1675, la ville dut subvenir pendant cinq mois à l'entretien de 14 compagnies du régiment d'infanterie de Bourgogne au moyen d'une contribution journalière de Modèle:Nb par compagnie. Il passa en une seule année Modèle:Nb de troupe à Melun. En 1694, les taxes demandées à la ville s'élevaient à Modèle:Nb<ref name="M" />. À cette époque les routes étaient peu sûres et en très mauvais état comme l'écrit Jean Racine dans la lettre à son fils au retour du voyage depuis Melun, le Modèle:Date-, pour assister à la prise de voile de sa fille Anne chez les Ursulines. L'hiver 1709 détruisit tous les arbres fruitiers, les blés et la misère devint effroyable. Le blé qui se vendait habituellement six à sept livres le setier passa à Modèle:Nb<ref name="M" />.

Sous le règne de Louis XV et le début du règne de Louis XVI, il ne se passe rien de marquant à Melun. Le Modèle:Date-, c'est à proximité de Melun (très exactement entre Montereau-sur-le-Jard et Éprunes, lieu-dit de Réau), qu'éclata le météore qui avait été observé dans une grande partie de l'Angleterre et de la France<ref>Mémoire sur le Météore ou globe de feu observé au mois de juillet dernier dans une grande partie de la France, Jean-Baptiste Le Roy, Mémoires de l'Académie royale des sciences.</ref>.

Après l'échec du projet d'implantation d'une caserne dans le château au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=IA77000416/>, l'armée s'installe dans l'ancien couvent des Visitandines en 1780<ref name=IA77000437/>. La ville acheta une pompe à incendie et l'éclairage public fut installé. Les fortifications furent démolies petit à petit, des manufactures de toiles peintes et une filature de coton s'établirent sur les bords de l'Almont mais la fabrique de chaux périclita. En 1787, l'Assemblée provinciale d'Île-de-France, qui venait d'être créée, se réunit à Melun. Le Modèle:Date-, une assemblée se réunit à l'hôtel de ville pour rédiger le cahier de doléances, qui met en évidence les abus de l'Ancien Régime.

Modèle:Boîte déroulante/début Le Modèle:Date-, une assemblée se réunit à l'hôtel de ville pour rédiger le cahier de doléances; Modèle:Citation Ces revendications mettaient à jour les abus de l'Ancien Régime.Modèle:Boîte déroulante/fin Les 28 et Modèle:Date- des émeutes éclatèrent, à Melun, causées principalement par la difficulté de se procurer du blé.
Le Modèle:Date-, Nicolas Chamblain, notaire, est élu maire par Modèle:Nb sur 373<ref name="M" />. Le département de Seine-et-Marne est formé le Modèle:Date- par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie, de la Champagne et du Gâtinais. Au mois de juillet les électeurs du département choisissent Melun comme chef-lieu.Des levées d'hommes sont opérées et les cloches ainsi que les vases d'or et d'argent, qui ne sont pas indispensables au culte, sont envoyés à Paris pour les guerres de la Révolution française. En 1792, la Convention nationale prend le pouvoir et la Société s'efforce de faire disparaitre les traces de l'Ancien Régime. Durant cette période, les sculptures des églises de Saint-Aspais et de Notre-Dame souffrirent énormément.

Pendant la période de la Terreur, le mathématicien, astronome et physicien français Pierre-Simon de Laplace s'installe à Melun. Mis hors la loi à cause de la fusillade du Champ-de-Mars, Jean Sylvain Bailly vint également s'y réfugier, en juillet 1793, la ville passant pour tranquille. Toutefois 3 jours après son arrivée, il est arrêté, transféré à Paris où il est guillotiné le Modèle:Date-, après un procès expéditif. À cette époque, les arrestations et libérations étaient quotidiennes. Laplace, qui avait quitté Melun pour Le Mée fut arrêté par les gardes nationaux de Boissise-la-Bertrand mais relâché aussitôt. Le culte catholique étant aboli, Notre-Dame fut transformée en magasin à fourrage et Saint-Aspais en atelier à salpêtre. Le 9 thermidor ramena un peu d'ordre dans la région. Un ex-curé, un dénommé Métier<ref>* Modèle:Ouvrage.</ref>, qui s'était signalé à la tête de terroristes fut emprisonné à Melun. L'ex-curé Métier s'était approprié tous les pouvoirs, il était à la fois curé constitutionnel, juge au tribunal civil, président du département et délégué des représentants du peuple. La ville était terrorisée.

La place Saint-Jean avait été créée en 1737, à l'emplacement de la porte du même nom<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Des boulevards sont aménagés à l'emplacement des fortifications et de leurs fossés<ref name="IA77000417" />. Bien que les plans de l'actuel boulevard Victor-Hugo soient dressés dès 1737, le boulevard n'est aménagé que dans la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Un lotissement est dessinée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le terrain de la porte des Carmes et de ses fossés<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Melun, La Gare - Amiard.jpg
La gare de Melun au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Sous le Directoire, il ne se passe rien de marquant à Melun ni durant le Premier Empire, tout au moins jusqu'à l'invasion de la France en 1814 par les armées alliées. La ville fut occupée du début avril à la fin mai et les réquisitions se succédaient lourdement. Chaque soldat allié avait droit par jour à deux livres de pain, 1/2 livre de viande, 1/2 bouteille de vin et chaque cheval à huit litres d'avoine, 10 livres de fourrage et de la paille. Lors de la première Restauration, la municipalité rend hommage à Louis XVIII puis à l'Empereur lorsque celui-ci est de retour de l'île d'Elbe avant de renouveler ses sentiments au roi à la seconde Restauration. Après Waterloo les Russes puis les Autrichiens occupèrent la ville et Alexandre y passe<ref name="M" />.

La caserne de cavalerie établie dans le couvent des Visitandines s'agrandit progressivement par l'absorption des terrains de plusieurs congrégations religieuses (couvent des Ursulines, couvent des frères de la Doctrine chrétienne), grâce au comblement des anciens fossés et au prix de la destruction de l'ancienne église Saint-Ambroise et au déplacement de son cimetière. La caserne, qui occupe en définitive un vaste terrain compris entre la rue Saint-Ambroise, le quai Maréchal-Joffre, la rue Dajot, la rue Dorée et de la rue de la Rochette<ref name=IA77000437/>, a ainsi fait disparaître le tissu ancien de la moitié est du quartier Saint-Ambroise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un « Tivoli » est aménagé à l'est de la ville. Ce parc d'attractions s'étendait entre le boulevard Saint-Jean (actuel boulevard Gambetta) et l'Almont<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. En 1817, est aménagé la promenade Chamblain à l'emplacement des anciens fossés de la rive gauche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Dans les années 1820, le lotissement Charles X est aménagé au nord du centre-ville pour la bourgeoisie de la ville (rue Louviot, rue Saint-Louis)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sous le règne de Louis-Philippe, les quartiers sont assainis, les rues principales sont modifiées, les quais sont créés au-dessus desquels de belles demeures sont construites. Le quai Saint-Aspais, redénommé par la suite quai d'Alsace-Lorraine, est créé en 1829<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cette époque voit également la restauration de la salle de spectacle et la construction en 1846-1848 d'un nouvel hôtel de ville à l'emplacement de l'ancien hôtel des Cens<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Un établissement de charité est créé pour compléter le bureau de bienfaisance afin de lutter contre la pauvreté et la mendicité. Une caisse d'épargne s'établit dans la ville. La promenade de Vaux, en complément du boulevard Chamblain, est créée et le pont Marat fait disparaitre les derniers vestiges des fortifications. Une salle d'asile fut fondée et de nouvelles écoles voient le jour. L'établissement des eaux est inauguré en 1860<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; ses pompes sont substituées aux puits publics non protégés des souillures de leurs eaux. L'éclairage au gaz est remplacé par des réverbères à huile. Le cimetière du Nord<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et le marché au blé sont transférés. Des abattoirs sont construits sur la rive gauche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. En 1832, une épidémie de choléra emporta Modèle:Nb en six mois. Le Modèle:Date-, la République est proclamée et une municipalité République est installée<ref name="M" />.

Les ponts sur la Seine sont reconstruits dans les années 1830 : au nord, le « pont de pierre » (actuel pont Jeanne-d'Arc) en 1836-1838<ref name=IA77000419>Modèle:Base Mérimée.</ref> et au sud, le « pont de fer » (actuel pont Général-Leclerc) en 1837. Le second pont est reconstruit dès 1870-1871<ref name=IA77000418>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Melun est raccordé à la Capitale par le chemin de fer dès 1849, lorsque la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon ouvre la section de Paris à Tonnerre de sa ligne éponyme. L'ouverture de la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau en 1897 offre un second accès à Paris.

L'ouverture de la gare entraine une urbanisation rapide de la plaine de la Varenne, alors occupée par des cultures et des vignobles. La plupart des rues du quartier sont ouvertes dans les années 1860. Des maisons, ainsi que des usines, viennent s'y implanter<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Des industries s'implantent autour de la ville : brasserie Walter-Barthel, rue Camille-Flammarion<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, puis vers la gare à partir de 1887<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, minoterie industrielle appelée « Moulins de Melun » sur les bords de Seine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, usine de sparterie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Entre le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la fin des années 1930, 225 ateliers et usines en activité ont été recensées<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Lors de la guerre de 1870, les troupes françaises vaincues, les Allemands envahissant la France et investissant Paris, les Prussiens font leur apparition à Melun le Modèle:Date-. Le 16 septembre, 800 Bavarois s'installent dans la ville marquant le début des réquisitions. Dans la soirée, 4 000 autres Allemands arrivent dans la ville. Durant cette occupation, Melun eut à supporter un grand nombre de réquisitions dont le total s'élève à Modèle:Nb<ref group="Note">Soit Modèle:Nb de l'époque.</ref>. Par ordre du comte de Furstentein, préfet prussien de Melun et du département, le service de la poste est interrompu du début octobre à la mi-décembre. La ville voit passer un grand nombre de convois de prisonniers, mais plusieurs Melunais rejoignent les armées françaises du gouvernement de la Défense nationale.

Après la signature du traité de Francfort, les Prussiens quittent la ville le Modèle:Date-.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:LL 30 - MELUN - La Rue Saint-Aspais.JPG
La rue Saint-Aspais et le tramway de Melun, au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À la suite de nombreux cas de diphtérie durant l'hiver 1892-1893, l'Armée abandonne la caserne du quartier Saint-Ambroise. Elle est remplacée par deux ensembles destinés à la cavalerie (quartier Pajol) et à l'infanterie (caserne Augereau) érigés en 1900 sur les hauteurs au nord de la ville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'ancienne caserne est rasée et un lotissement est aménagé à son emplacement<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le boulevard Aristide-Briand est tracé pour relier les casernes à la Seine. La création de ces casernes entraîne l'urbanisation de la frange ouest du territoire communal le long du nouveau boulevard<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

De 1899 à 1938, la ville est desservie par le tramway Sud de Seine-et-Marne (entre la gare de Melun et Barbizon ou Milly-la-Forêt via Chailly-en-Bière). Elle est également desservie de 1901 à 1934 par le tramway de Verneuil-l'Étang à Melun (entre le mail Gaillardon et la gare de Verneuil-l'Étang). Le trafic marchandise sur cette ligne continue toutefois jusqu'en 1938. De 1901 à 1917, le tramway de Melun sillonne les rues entre l'entrée du quartier de cavalerie (actuelle École des officiers de la Gendarmerie nationale) et la gare.

En 1913, la ville est frappée par la catastrophe ferroviaire du 4 novembre qui cause la mort de 41 personnes.

Dans les années 1930, la compagnie PLM aménage une cité sur des parcelles acquises en 1928 près de la voie ferrée (rue André-Breton)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. En 1931, la ville aménage la cité du Foyer familial en respectant les règles des habitations à bon marché<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le lotissement de l'Ermitage est créé dans les années 1930, à cheval entre le sud de Melun et le nord des communes limitrophes de La Rochette et de Dammarie-les-Lys. Les plans en sont dressés par Adolphe Dervaux sur le modèle des cités-jardins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Des équipements de loisirs sont construits sur les bords de Seine : cercle nautique en 1931<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, plage artificielle en 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

En 1944, la ville est victime d'un bombardement de représailles allemand<ref>La Seine-et-Marne 1939-1945, Modèle:T., R.C. Plancke, éditions Amatteis, 1985, Modèle:P..</ref>. De nombreuses maisons sont détruites. L'église Saint-Aspais est très gravement endommagée : le clocher est incendié, la nef détruite, l'orgue soufflé. Les deux ponts historiques, détruits également, sont remplacés par les ouvrages actuels en 1948-1950<ref name=IA77000419/>,<ref name=IA77000418/>.

Un ensemble de trois lotissements est construit au nord dans les années 1950 dans la mouvance des Castors<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : Castors des Capucins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Castors « Hirondelles »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Castors de Melun nord<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Fichier:Immeubles montaigu melun.jpg
Quartier Montaigu en 2006.

Une série de grands ensembles sont construits sur le plateau Nord sous la direction de Louis Arretche<ref name=IA77000516>Modèle:Base Mérimée.</ref> : route de Corbeil à partir de 1954<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Montaigu dont les premiers logements sont construits en 1957-1958<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Beauregard pour accueillir les rapatriés d'Algérie à partir de 1963-1964<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, zone d'urbanisation prioritaire de l'Almont réalisée dans les années 1970<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ces secteurs font aujourd'hui l'objet d'intervention de réhabilitation menée par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine<ref name=IA77000516/>.

Une rocade est mise en service en 1964 au Nord de la ville. Elle est complétée en 1971 par une pénétrante longeant la ville par l'Ouest, jusqu'à la rive Sud de la Seine, qui est franchie par un viaduc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Deux autres ponts sont également réalisés en parallèle des ponts historiques dans les années 1970 pour permettre une meilleure circulation dans la ville de Melun : le pont de-Lattre-de-Tassigny, inauguré en 1970<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, et le pont Notre-Dame, inauguré en 1975<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le Modèle:Date-, deux émissaires du GPRA, Ahmed Boumendjel et Mohamed Seddik Benyahia viennent participer à des pré-négociations avec le gouvernement français afin de décider de l'avenir de l'Algérie. Après l'échec de celles-ci, ils repartent le Modèle:Date-<ref>Encyclopédie 1830-1962 de l'Afrique du Nord</ref>.

Les abattoirs sont remplacés par la cité administrative, construite de 1961 à 1965<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu du département de Seine-et-Marne et de son arrondissement de Melun.

Elle était depuis 1801 le chef-lieu des cantons de Melun-Nord et de Melun-Sud<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune depuis 2014 est le bureau centralisateur du canton de Melun. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Seine-et-Marne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La ville est le siège de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 par transformation du District Melun – Le-Mée-sur-Seine qui avait été constitué en 1972.

Tendances politiques et résultats

La mairie de Melun est acquise à la droite depuis l'après-guerre. La gauche se rattrape cependant aux élections nationales, en réalisant à Melun des scores généralement supérieurs à sa moyenne sur l'ensemble du territoire. Lors de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande (PS) arrive largement en tête au second tour avec 56,2 % des suffrages exprimés. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon (FI) est en tête à Melun avec 26,3 % des suffrages exprimés, une victoire qui est alors qualifiée de surprise par la presse locale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Plusieurs personnalités politiques d'envergure nationale ont exercé des représentations pour la ville de Melun : le ministre Marc Jacquet (UDR), la sénatrice Colette Mélot (LR).

Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Gérard Millet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (52,06 %, 30 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), devançant de 365 voix celle PS-PCF-PRG menée par François Kalfon, qui a recueilli Modèle:Unité (47,93 %, 9 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires).
Lors de ce scrutin, 49,26 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Melun</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste du maire sortant Louis Vogel (Agir) Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 50,60 %, devançant largement les listes menées respectivement par :
- Bénédicte Monville<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> (EELV, Union de la gauche FI+PS, bénéficiant de la fusion de la liste DIV de Djamila Smaali-Paille<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, Modèle:Unité, 30,26 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Ségolène Durand (LR, 787 voix, 19,13 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
lors d'un scrutin marqué la Pandémie de Covid-19 en France où 77,08 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Jumelages

Modèle:Jumelages

Population et société

Démographie

Les habitants sont appelés les Melunais (plus rarement Melunois ou Melodunois).

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:Lycée Jacques Amyot.jpg
Façade du lycée Jacques-Amyot.

La commune compte seize écoles maternelles, quinze écoles élémentaires, six collèges dont deux privés, quatre lycées dont un privé, un institut de droit et d’économie, et enfin quatre antennes universitaires. La ville abrite également une antenne de l'École nationale de l'aviation civile.

Lycées publics<ref name=Ecoles>"Liste des établissements scolaires." Melun. Consulté le 29 août 2016.</ref>:

Lycée privé<ref name=Ecoles/> :

Enseignement Supérieur

Sports

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La ville possède d’importantes infrastructures sportives. Le complexe sportif, situé dans le quartier Saint Ambroise, comprend une piscine, le stade municipal, et les locaux du cercle nautique. Il y a également deux autres stades, P.-Fisher et Robert-Schuman. Sept gymnases sont répartis à travers la ville. De nombreux sports sont pratiqués : football, handball, rugby à XV, tennis, volley-ball, basket-ball, natation, haltérophilie, le football américain ainsi que de nombreux sports de combat tel que la boxe française, la boxe anglaise, la lutte libre, la lutte gréco-romaine, le judo et même le sambo. Les plans d'eau permettent les pratiques de la voile et des joutes nautiques. Deux grands joueurs sont sortis de l'équipe de football de Melun (Lilian Thuram et Claude Makélélé).

L’Union sportive de Melun gère les activités sportives de la commune. Cette association est créée le Modèle:Date-. Certaines activités étaient pratiquées depuis longtemps : la Melunaise de Gymnastique date de 1885, le Rugby Sporting Université Club Melunais est fondé en 1890. En 2004 l’USM comptait Modèle:Nombre.

Le Cercle des Nageurs de Melun Val-de-Seine a un temps servi de vitrine sportive à la commune. L’entraîneur Philippe Lucas y a obtenu d’excellents résultats, avec notamment les nageurs et nageuses Julia Reggiany (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1992), Nadège Cliton (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1996), David Abrard (sélectionné aux Jeux olympiques de 1996), Laure Manaudou, à la suite de ses résultats aux Jeux olympiques d'été de 2004, Esther Baron, championne d'Europe du Modèle:Nobr dos 2006 et Sarah Bey (sélectionnée aux championnats d'Europe 2006). À la suite d'un différend entre Lucas et la communauté d'agglomération Melun Val de Seine au sujet de la gestion des finances du club, l’entraîneur part pour le club du Canet avec ses nageuses.

L'USM Boxe Pieds/Poings, club de boxe de Melun, participe égalemement au rayonnement de la ville dans le monde de la boxe en ayant formé plusieurs champions, tels que Danois Sylvio ou Danois Herbert.

Autre club important, celui de La Rochette Volley (anciennement Melun Val de Seine La Rochette volley-ball), qui évoluait en Ligue A, la division la plus élevée du volley-ball féminin français. Le club, exclusivement féminin, était originaire de la commune limitrophe de La Rochette, mais bénéficiait du soutien de Melun et de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine jusqu'à la fin de la saison 2008-2009. À la suite de ce désengagement et faute d'avoir trouvé un sponsor pour compléter son budget, le club a déposé le bilan en Modèle:Date-. Il a obtenu deux titres de champion de France de Nationale 1B (Modèle:2e division) en 1996 et 1998. Lors de la saison 2005-2006 il termina deuxième de la saison régulière, mais échoua en demi-finale de la phase finale. Une autre équipe évoluait en Nationale 3 féminines.

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Le Cercle d'escrime Melun Val de Seine, créé en 2002 est issu de la fusion entre le Cercle d'Escrime de Melun, créé par Ernest Revenu dans le cadre de l'École des officiers de la gendarmerie nationale et l'ESD Dammarie-les-Lys, créé en 1964 par Jacky Courtillat. Le club dispose d’un beau palmarès : 15 médailles olympiques dont 3 en or, 30 médailles aux championnats du monde, dont 10 en or, 5 victoires en coupe d'Europe des clubs champions et 4 finales perdues dans cette épreuve continentale, 16 titres de champions de France par équipe et 12 titres de champions de France individuels. Il compte plus de 300 licenciés.

Le Tennis Club de Melun compte 465 membres.

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Le Cercle Nautique de Melun (aviron) fondé en [1912, compte 341 licenciés, et a obtenu, la Modèle:3e place du championnat de France de la finale A de Quatre de pointe sans barreur senior homme, la Modèle:5e place du championnat de France de Quatre de pointe sans barreur senior homme. Au classement général français 2006, il est Modèle:38e sur 248 clubs. En 2007, Jean-David Bernard devient vice-champion du monde en Quatre de couple homme aux Championnats du monde de Munich avec pour objectif une qualification pour les Jeux olympiques de Pékin et une médaille. En 2008 le Quatre barré senior homme devient champion de France à Mantes-la-Jolie avec à son bord Jean-David Bernard, Romain Lecuyer, Lilian Dumas, Cyril Robiteau et la barreuse Anne-Cécile Clemendot. Le Deux de couple poids légers senior dames termine les championnats avec une belle médaille de bronze.

Le Rugby Melun-Combs-Savigny 77, club de rugby à XV de la ville, évolue en Fédérale 3. Comptant 408 membres, il gère des écoles de rugby à Melun et dans des villes proches de Combs-la-Ville et de Savigny-le-Temple.

Lieux de cultes

Culte catholique

La ville dispose de cinq églises où se pratique le culte catholique :

  • Collégiale Notre-Dame, Place Notre-Dame ;
  • Église Saint-Aspais, rue Saint-Aspais ;
  • Église de l'Immaculée-Conception, place Loïc Baron ;
  • Chapelle Saint-François, rue Paul Valéry ;
  • Chapelle des Récollets, rue Fréteau de Pény.

Culte protestant

Les chrétiens protestants disposent de quatre lieux de culte :

D'autre part, le centre international de rencontres du Rocheton, qui appartient aux UCJG/YMCA France, est situé à proximité de la gare de Melun sur le territoire de la commune de La Rochette.

Autres cultes

Les musulmans de Melun peuvent pratiquer leur culte à la mosquée El Nour (Madhhab maliki), rue Lavoisier.

Les Juifs melunais disposent d'une synagogue, angle rues Michelet et Branly.

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours dispose d'un lieu de culte, rue de Dammarie. Il existe par ailleurs une église kimbanguiste.

Médias

Melun a été et continue d'être la cible des humoristes, de Fernand Raynaud (le « melon de Melun ») jusqu'à aujourd'hui, par exemple Chevallier et Laspalès, dans leur sketch Le retour de vacances<ref>Modèle:Lien web </ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le bagne de Melun est cité dans Splendeurs et misères des courtisanes, (1847), comme aussi déshonorant que celui de Poissy Modèle:Citation

En 1968, sort le film À tout casser avec Johnny Hallyday dans le rôle de Frankie, un jeune blouson noir, Eddie Constantine dans le rôle de Ric, Michel Serrault et Catherine Allégret. "Une bande de blousons noir ouvre une boite de nuit au-dessus de la planque d'un truand" la majorité du film se déroule à Melun, à la piscine, terrasse de la plage, brasserie Gruber et dans les rues de Melun.

En 2012, le film de Franck Gastambide les Kaïra situe son action dans une cité à Melun<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses trois anti-héros Mousten, Abdelkrim et Momo ont toujours vécu à Melun au bas de leur immeubles en sympathiques glandeurs. Signe des temps et de l'accroissement du tissu banlieusard dans un rayon de Modèle:Unité autour de Paris, Melun est ici utilisée pour la première fois comme arrière-plan purement à titre de ville de la banlieue parisienne.

Vie militaire

Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Melun :

Économie

La ville produit le brie de Melun, un fromage proche du brie de Meaux mais plus petit et plus corsé.

L'École des officiers de la Gendarmerie nationale est implantée à Melun depuis 1945. Le Musée de la Gendarmerie nationale, totalement réaménagé, a été inauguré en 2015.

L'Université Panthéon-Assas dispose, dans l'île Saint-Étienne, d'une antenne préparant aux premiers cycles de droit, de sciences économiques et d'AES. Ce centre universitaire s'est notamment distingué par une première mondiale : la création de 3 diplômes pour les détectives et enquêteurs privés.

La ville possède un site de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne.

Melun abrite en extrémité est de l'île Saint-Étienne une prison pour longues peines (la « centrale ») devenue un centre de détention et une maison d'arrêt. Sa fermeture a été différée. Le réaménagement de cette partie de l'île Saint-Étienne à la suite du départ de la prison un temps envisagé a fait l'objet d'études<ref>Modèle:Article.</ref>.

La « Cooper » (Coopération Pharmaceutique Française), entreprise d'approvisionnement des pharmacies d'officine de France, fit appel aux détenus de la « Prison Centrale » pour la fabrication des thermomètres médicaux pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le remplissage des capillaires avec du mercure, substance hautement toxique, était dangereux. Seuls les détenus acceptaient ce travail, moyennant une maigre rémunération<ref>Dorvault, Vigot Frère, Paris.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 15 607 (dont 48 % imposés), représentant 35 670 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 810 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Revenus et pauvreté des ménages, consulté le 11 septembre 2020</ref>.

Emploi

En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 25 038, occupant Modèle:Nombre résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 61,3 % contre un taux de chômage de 12,4 %.

Les 26,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3,6 % de retraités ou préretraités et 12,6 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 18 décembre 2020</ref>.

Entreprises et commerces

En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 1 321 dont 1 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 41 dans l’industrie, 97 dans la construction, 936 dans le commerce-transports-services divers et 246 étaient relatifs au secteur administratif<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Caractéristiques des établissements fin 2017», consulté le 18 décembre 2020</ref>.

Ces établissements ont pourvu 30 208 postes salariés.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont 496 individuelles.

Culture locale et patrimoine

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Vue aérienne de Melun (mai 2016).

Quartiers, monuments et lieux touristiques

Modèle:Section à recycler

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Les quartiers de Melun.

Île Saint-Étienne

Modèle:Article détaillé

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La collégiale Notre-Dame et la prison de Melun sur l'île Saint Étienne.
  • Collégiale Notre-Dame de Melun : place notre-Dame. Fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Centre de détention de Melun : construit à l'emplacement de l'ancien hôtel-Dieu Saint-Nicolas, il occupe la pointe amont de l'île et enserre la collégiale Notre-Dame. Sa construction s'est déroulée en plusieurs phases : premiers bâtiments de 1812 à 1832, extensions entre 1858-1867, remplacement des anciens dortoirs par un nouveau bâtiment entre 1884 à 1887<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. En 1926, la maison centrale fait les gros titres de la presse à l'occasion du vol d'un code secret du ministère de l'intérieur, le « code TZ », dont l'impression est confiée aux détenus<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur ses murs, une plaque commémorative y indique l'internement de résistants jusqu'en 1945, un an après la libération de la ville.
  • Prieuré Saint-Sauveur : rue Saint-Étienne. Fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Four gallo-romain : square Notre-Dame. En terre réfractaire. Date : Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une fouille opérée après la destruction du manège de cavalerie en 1974 a mis au jour des traces d’habitat d’époque gallo-romaine ainsi que ce four, installé ensuite près de la collégiale Notre-Dame.
  • Jardin botanique : situé sur la pointe ouest de l’île Saint-Étienne. Don du pharmacien et docteur Alexandre-Victor Roussel, né en 1795, le jardin a subi les bombardements de 1944 et la tempête de 1999.
  • Ancienne poste : place Praslin. En brique (façade classée), construit en 1929, le bâtiment devient une annexe de l'Université Panthéon-Assas, inauguré le Modèle:Date- en tant que site Emmanuel Fréteau de Saint-Just.
  • Le musée municipal dans l'hôtel de la Vicomté, classé monument historique pour ses lucarnes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ancienne demeure de Nicolas Fouquet avant qu'il habite le Château de Vaux-le-Vicomte. Au Modèle:S mini- abritait la bibliothèque municipale jusqu'à ce que la médiathèque soit construite à l'ouest de l'ile.
  • L'Astrolabe, médiathèque et archives : rue du Château. Inaugurée en Modèle:Date-.
  • Poterne Saint-Sauveur : rue Saint-Sauveur. Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il était possible de voyager par le fleuve. Les voyageurs débarquaient à cette poterne puis se rendaient à la chapelle des coches, dans le prieuré Saint-Sauveur, pour remercier Dieu d’avoir fait bon voyage.
  • Vestiges des anciennes fortifications, sur la rive sud de l'île, entre la collégiale Notre-Dame et le pont du Maréchal-Leclerc<ref name=IA77000417/>.

Quartier Saint-Aspais

C'est le quartier de l'actuel centre-ville de Melun où se situent la mairie, de nombreux commerces et quelques rues piétonnes.

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Rue du Miroir, quartier Saint-Aspais.
  • Église Saint-Aspais : rue Saint-Aspais en pierre. Construite dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style gothique flamboyant selon les plans de l'architecte parisien Jehan de Félin (architecte de la Tour Saint-Jacques à Paris).
  • Porches : rue du Presbytère. En pierre. Cette rue comporte d’anciennes maisons.
  • Maison datant du Moyen Âge : rues du Presbytère et au Lin. Maisons en pierre située dans ce qui fut le quartier le plus pauvre de la commune.
  • Porte de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques<ref group="Note">Hôtel-Dieu Saint-Jacques : ne pas confondre avec l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse.</ref> : rue Carnot et rue Saint-Jacques<ref name=IA77000455/>. En pierre et datant probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’un des rares vestiges d’un hospice dont l’existence est attestée en 999. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n’accueille plus que quatre malades. De faux malades tentent de s’y faire admettre, créant un certain désordre. Les femmes présentes dans le bâtiment sont, à partir de 1508, admises à l’hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Au cours de la Révolution les malades sont transférés au couvent des Récollets transformé en hôpital communal, ainsi que les femmes malades de Saint-Nicolas.
  • Coin Musard : grand magasin situé à l'angle des rues Saint-Aspais et Paul-Doumer. Reconstruit en béton après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
  • Vestiges de la porte Saint-Jean : place Saint-Jean. En pierre. Il s’agit de deux pilastres en grès datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, encastrés dans un mur plus récent.
  • Fontaine Saint-Jean : place Saint-Jean. En fonte. Datée de 1864, cette œuvre est due au sculpteur Jean-Baptiste-Jules Klagmann. Elle comporte deux vasques superposées, séparées par trois statues symbolisant la Seine, la Marne et l’Yonne qui sont les plus importants fleuves et rivières de Seine-et-Marne
  • Hôtel de ville : rue Paul-Doumer. En pierre et brique. Le site était occupé par l’hôtel des Cens, habité par les bénédictines de Trainel de 1629 à 1652. Construction de l’hôtel de ville de 1847 à 1848.
  • Statue de Jacques Amyot : dans la cour de l’hôtel de ville. Inaugurée le Modèle:Date-.
  • Monument à Gabriel Leroy : jardins de l’hôtel de ville. Sculpture en pierre d’Émile Gaulard en hommage à un historien. Le buste en bronze qui l’ornait depuis sa construction en 1909 fut fondu en 1943, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
  • Caisse d’épargne : rue du Miroir. En pierre, construite en 1889 par les architectes Haran et Prony, à l’emplacement de l’ancien hôtel du Chapeau Rouge.
  • Ancienne sous-préfecture : place de la Porte-de-Paris. Construit en brique vers 1890, cet immeuble est d’abord la propriété du brasseur Barthel, fondateur en 1850 de ce qui sera la brasserie Grüber. La Société d’Assurances Mutuelles de Seine-et-Marne le rachète en 1903, puis y installe ses bureaux. Il servira ensuite de sous-préfecture et de direction départementale de l’agriculture. Il abrite actuellement des services annexes du Conseil départemental de Seine-et-Marne et un restaurant administratif.
  • Imprimerie Legrand & fils : rue Bancel. Cette imprimerie est vendue les années 1890 par E. Drosne à Émile Legrand, imprimeur et éditeur. Ses deux fils, puis sa petite-fille, reprennent l’affaire. Aujourd'hui démolie.
  • Maison d’enfance de Jacques-Amyot : rue Saint-Aspais. La plaque commémorative en bronze est incrustée dans le mur le Modèle:Date-.
  • Monument aux morts : quai Maréchal-Foch. En pierre de Meuse. Érigé en 1923 par le sculpteur Jean-René Carrière, le monument est inauguré le Modèle:Date-, en présence du maréchal Foch.
  • Collège Jacques-Amyot : rue du Général-de-Gaulle. En pierre et en brique. Le site était auparavant occupé par le couvent des Capucins, fondé en 1606 avec l’autorisation d’Henri IV, puis vendu à un particulier en 1791. Le bâtiment actuel est construit en 1885 et accueille un collège. Pendant la Première bataille de la Marne, le collège abrita du 3 au 8 septembre 1914 les services du quartier général<ref>Voir "1914", par le maréchal John French, éditions Constable & Company, Londres, 1919</ref> du corps expéditionnaire britannique (avec un quartier général avancé à Mortcerf) tandis que le maréchal French résidait au château de Vaux-le-Pénil.
  • Tribunal administratif : rue du Général-de-Gaulle. En pierre et en brique. À l’origine, il s’agit d’un couvent fondé en 1406, puis, brûlé en 1420, il est reconstruit sous [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Le couvent est à nouveau incendié par les ligueurs durant le siège de la ville par Henri IV. Le couvent est reconstruit au cours du règne de Louis XIII. Une nouvelle chapelle est bâtie en 1735. Le couvent devient bien national sous la Révolution, puis le palais de justice s’y installe en 1816. Le couvent est transformé en 1876, l’église devient théâtre municipal puis centre culturel. Siège des tribunaux administratifs, civils et pénaux jusqu'en 1999, il n'abrite plus depuis que le tribunal administratif.

Quartier Saint-Liesne

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Ancien couvent des Récollets, à Melun.

Ce quartier limitrophe avec Vaux-le-Pénil est situé sur la côte le long de laquelle s'écoule l'Almont, depuis le quartier de l'Almont jusqu'à la Seine. Majoritairement résidentiel, il abritait avant transfert le centre hospitalier Marc-Jacquet de Melun, comprenant un hôpital (alors situé en partie sur le territoire de la commune de Vaux-le-Pénil), une maternité et un hospice.

  • Ancien couvent des Récollets : rue Fréteau de Peny les Récollets obtiennent le droit de s’établir sur des terres données par le marquis de Rostaing dès 1606. Le roi donne l'autorisation de reconstruire leur couvent en 1616. Leur installation inquiète tout d'abord la population car la ville de Melun possédait alors de nombreux couvents. Pour rassurer la population, l’archevêque de Sens limite leur nombre à huit en 1660. La foudre provoque un incendie qui détruit le couvent en 1760. L’église est bénie en 1763. En 1793, les bâtiments accueillent les malades des hôtels-Dieu Saint-Jacques et Saint-Nicolas, qui sont supprimés. Le couvent est transformé en hospice, puis en hôpital mixte jusqu’en 1940, date à partir de laquelle seule sa fonction d’hospice perdure. En 1980, l'hospice est transféré pour raison de sécurité. La chapelle demeure utilisée<ref name=IA77000407/>.
  • Pont Saint-Liesne : sur l’Almont. En pierre. Ce pont est reconstruit en 1841 en présence du duc d’Aumale dont il prend le nom. Redénommé pont Saint-Liesne en 1848.
  • Lavoir de la fontaine Saint-Liesne : rue de la fontaine Saint-Liesne. En pierre et en ciment. La fontaine Saint-Liesne déversait une eau réputée miraculeuse, ce qui lui valut d’être un lieu de pèlerinage jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Charles de Rostaing en accorde la possession au monastère des Récollets.
  • ZUP du quartier de l'Almont : construite de 1962 à 1976, par l'architecte-urbaniste Léon Bazin, comprenant des barres et tours, de type grand ensemble, ainsi que des équipements publics (écoles, collège, centre commercial, etc.), avec un total de 3 129 logements.

Quartier Saint-Barthélemy

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Clocher de l'ancienne église Saint-Barthélemy.
  • Clocher Saint-Barthélemy : place de la Préfecture. En pierre et haut de Modèle:Nobr. L’église Saint-Barthélemy est fondée durant le règne de Robert II le Pieux. Elle est détruite par les Anglais et les Bourguignons au cours de la guerre de Cent Ans. Elle est incendiée en 1590 par les ligueurs assiégés par Henri IV afin de retarder la progression des troupes du roi. L’église est rebâtie en 1598, le clocher l’est en 1737. En 1755, César-François Cassini s’en sert comme point de référence pour établir une carte de France. L’église est démolie en 1809. Le clocher en est le dernier vestige.
  • Croix des Vaux-Rondins : avenue du Modèle:31e d’infanterie et avenue du Général-Patton. En pierre et en fer. Les reliques de saint Liesne furent cachées par les moines de l’abbaye de Saint-Père durant les invasions normandes, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1322, des lépreux auraient remarqué une forte lumière qui brillait depuis plusieurs nuits. En creusant le sol, les Bénédictins auraient découvert plusieurs châsses, dont certaines contenaient les restes de saint Aspais et de saint Liesne. Ce récit est purement légendaire. La croix aurait été installée sur le lieu de la découverte. Abattue en 1793, elle est rétablie par les fidèles sous la Restauration.
  • « Terme austral » (c'est-à-dire borne sud) de la base de mesure Melun-Lieusaint : à la suite de la décision de la Constituante du 26 mars 1791 d'adopter « la grandeur du quart du méridien terrestre pour base du nouveau système de mesures qui sera décimal », les astronomes Delambre et Méchain sont chargés de la mesure de l'arc du méridien par triangulation de Dunkerque à Barcelone. En l'an VI (1798), pour vérifier leurs calculs, Delambre et Méchain prennent comme base de référence la distance entre Melun et Lieusaint (où se trouve le « terme boréal »), mesurant exactement 6075,90 toises soit Modèle:Unité. Le point géodésique pris comme référence à Melun est marqué par une pierre en forme de pyramide écrasée, toujours existante mais aujourd'hui invisible car cachée sous un îlot directionnel (à l'intersection de l'avenue du Modèle:31e-régiment-d’infanterie et de la rue Émile-Leclerc)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Ce quartier abrite la préfecture de Seine-et-Marne ainsi que l'Hôtel du département, le tout constitué de parties anciennes avec jardins de l' ancienne abbaye Saint-Père et de parties plus modernes datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • La chapelle Saint-Barthélemy de l'Institut Saint-Aspais : rue de Président-Despatys.

Quartier Saint-Ambroise

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La cité administrative.
  • Cité administrative : boulevard Chamblain. Construite en béton de 1961 à 1965. Cette cité abrite les services de l'État en Seine-et-Marne, trop à l’étroit à la préfecture. La barre fut construite en premier, la tour fut ensuite bâtie.
  • Pont de chemin de fer : construit en 1849, dans le cadre de la construction d’une ligne ferroviaire reliant Melun à Montereau. La ligne Montereau-Corbeil ouverte en 1897 passe par Melun.
  • Gare : place Gallieni. Ce bâtiment en pierre et en béton date du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut agrandie et modernisée à plusieurs reprises, dont la dernière en 2011.
  • Monument aux morts de 1870 : boulevard Chamblain et avenue Thiers. En pierre et en bronze. Inauguration le Modèle:Date-.
  • Statue de Jeanne d’Arc : place Chapu. En marbre. Copie de l’œuvre d’Henri Chapu intitulée Jeanne d’Arc écoutant ses voix, parue au Salon des artistes français en 1870. Cette copie est inaugurée le Modèle:Date-.
  • Tribunal de Grande Instance : construit entre 1996 et 1998 par les architectes lyonnais Jourda et Perraudin<ref>le tribunal de Melun sur Jourda-architectes.com</ref>. En métal et en verre. Ce bâtiment a été construit dans le cadre de la zone d'aménagement concerté, sur le site de l'ancienne Brasserie Grüber.
  • Dans la Ville est implantée la Caf de Seine-et-Marne.

Quartier Schuman

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Logements sociaux entre les quartiers de Montaigu et de Marché-Marais.

Ce quartier se situe au nord-ouest de Melun. Il est limitrophe des communes du Mée-sur-Seine et de Cesson. Il était autrefois nommé « Marché-Marais », les deux termes faisant référence à la présence de marais sur le Champ de Foire à l'époque médiévale et moderne. En 1989, le conseil municipal décide de renommer ce quartier du nom d'un des pères de l'Europe, Robert Schuman.

Dans ce quartier, nous trouvons :

  • la caserne de la gendarmerie mobile (construite en 1964) ;
  • la caserne des pompiers (construite en 1973) ;
  • le groupe scolaire Jean-Bonis (du nom de l'ancien premier adjoint au maire, décédé en 1989) ;
  • le collège public Frédéric-Chopin ;
  • une zone commerciale, toujours appelée « le Champ de Foire ». Face à celle-ci, sur la butte de Beauregard, a été ouvert en juin 2018 le nouvel hôpital.

Quartier de Montaigu

  • Ferme de Montaigu : en pierre. Le domaine n'est actuellement plus exploité et date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le mur d’enceinte date de cette époque. Elle fait partie du patrimoine de la ville de Melun. Le 26 avril 2017, un incendie détruit un tiers la charpente alors qu'elle est inoccupée.
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Quartier Montaigu.
  • Grand ensemble des quartiers nord de Melun, réalisé par Louis Arretche : en 1957, l’Office départemental de HLM de Seine-et-Marne prévoit la construction d’un ensemble de 1 140 logements et d’une école sur le site de Montaigu, au nord de Melun. L’opération est pilotée par Louis Arretche, architecte chef de groupe. Elle est menée par le BECIB : Bureau d’étude coordination industrialisation du bâtiment (Paris, 28 rue Boissy-d' Anglars). Un plan de masse provisoire, daté du Modèle:Date-, prévoit les grandes lignes de l’aménagement. Dès 1957-1958, 200 logements LOGECO, répartis en cinq barres de trois étages, sont construits avenue Saint-Exupéry par l’Office départemental des HLM, sur les plans de l’architecte melunais Maxime Verdeaux. Puis, en 1959-1961, sont exécutés 208 logements EMO (économie de main d’œuvre) square de Lorient, sur les plans de Louis Arretche, auquel est associé Roman Karasinski. Il s’agit de deux barres en L de neuf étages, construites à partir de panneaux de béton armé préfabriqués sur le chantier, de Modèle:Unité de largeur et de la hauteur d’un étage. Ce procédé permet de réaliser les 208 logements en treize mois seulement. En 1961-1964 est construite l’« unité résidentielle de Montaigu » (787 logements HLM de type D, répartis sur onze barres). En 1963-1964, sont élevées deux tours de 14 étages comportant respectivement 112 et 113 logements HLM, destinés aux rapatriés d’Algérie : la « tour de Lorient » et la « tour Péguy ». L’ensemble Montaigu est complété, au sud, par deux barres de 56 logements HLM dits « rue Sommier de Barante », pour lesquelles un permis de construire est délivré le Modèle:Date- : les travaux sont réalisés par Hanny, sous la direction d’Arretche, pour environ 2,4 millions de francs. En 1966, les 56 logements de la rue Sommier-de-Barante sont en fin de travaux, 11 étant destiné à des fonctionnaires. Par ailleurs, cet ensemble de logements est doté d'un groupe scolaire construit par Jouven et Phélouzat. Cette opération constitue le plus vaste secteur aménagé sur le plateau nord de Melun dans les années 1960. Une partie des immeubles a fait l’objet d’importants travaux de réhabilitation.
  • Église de l'Immaculée-Conception, construite par l'architecte Pierre Prunet en 1959.

Melun dans l'art

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Diptyque de Melun.

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Le pont de Maincy, par Paul Cézanne
Le pont de Maincy, par Paul Cézanne.
Fichier:Melun vu depuis Le Mée-sur-Seine, par Paul Cézanne.jpg
Paul Cézanne - Paysage d'Ile-de-France.
Fichier:Henri Rouart - Terrace on the Banks of the Seine at Melun.jpg
Henri Rouart - La terrasse au bord de la Seine à Melun.
  • Henri Rouart, Le pont de Melun (1880), collection privée<ref>Voir la liste des œuvres de l'exposition Les Rouart : De l'impressionnisme au réalisme magique, dossier de presse, p.10 sur Calameo.</ref>.
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Henri Rouart - Le pont de Melun.

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Personnalités liées à la commune

Moyen Âge

Époque moderne

Époque contemporaine

Héraldique, logo et devise

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Logo de Melun.

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, Modèle:Manuscrit « Conspectus monasterii Sti Melodunensis »
  • Modèle:Ouvrage
  • Judith Forstel, Melun, une île, une ville. Patrimoine urbain de l'antiquité à nos jours, Association pour le patrimoine d'Île-de-France, coll. Cahiers du patrimoine, 2006, Modèle:Nb p.
  • Collectif, Art et architecture à Melun au Moyen Âge, Actes du colloque d’histoire de l’art et d’archéologie tenu à Melun les 28 et 29 novembre 1998, Picard, 2000.
  • Yves Gallet, "La postérité du chœur de Notre-Dame de Melun", in Monuments et sites de Seine-et-Marne, 1997, no 28, Modèle:P..
  • Elizabeth et Yannick Mollier, "La brasserie Grüber", in Les Samedis de l’Histoire, les oubliés, notre patrimoine redécouvert, Dammarie-les-Lys, Comité des Archives et du Patrimoine de Seine-et-Marne, 1998, Modèle:P..
  • Jacqueline et Henri Clayette, Melun pas à pas, 1890-1913, éditions Amatteis, rééd. 1980.
  • André Barrault, L’Église Saint Aspais de Melun, Meaux, édition Moussay, Gruot et Bonne, 1964.
  • Fernand Bridoux, Melun, ville royale, Melun, Syndicat d’initiative de Melun, 1971.
  • Noël Chapuis, Petit guide pour visiter Saint-Aspais, 1990.
  • Jacqueline et Henri Clayette, La collégiale Notre Dame, Melun, Legrand et fils, 1986.
  • Jacqueline Cottard, Le prieuré Saint-Sauveur de Melun, GRAM, 1983.
  • Yves Gallet, Notre Dame de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1987.
  • Gabriel Leroy, Histoire de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1887.
  • Gabriel Leroy, Le vieux Melun, Melun, Albert Huguenin, 1904.
  • Collectif, Melun au temps de Rome, catalogue de l’exposition de Melun, Melun, Ville de Melun, 1991.
  • Collectif, Melun de A à Z, Melun, Ville de Melun, 1981.
  • Daniel Mordant, Saint Père de Melun, Melun, Conseil général de Seine-et-Marne, 2000.
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • René Charles Plancke, Melun à la Belle Époque, Melun Amatteis, 1992.
  • Théron, Les Récollets, le couvent et l’hospice, 1995.
  • Collectif, Le patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Paris, Flohic, 2000, Modèle:P..
  • J.-A. Dulaure, Adolphe Joanne et A. Martin, Melun et son histoire, Les Éditions du Bastion, 1838
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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