Liste des épidémies de peste
La peste sous ses deux formes (bubonique et pulmonaire) est une maladie grave, le plus souvent mortelle, provoquée par la bactérie Yersinia pestis et responsable de plusieurs dizaines (voire centaines) de millions de morts depuis l'Antiquité lors de grandes épidémies. La peste pulmonaire, hautement contagieuse, est propagée par expectoration (l'individu infecté tousse).
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'autres grandes épidémies comme celles de choléra, de dysenterie, de charbon ou de fièvre hémorragique virale, ont parfois été désignées à tort comme des épidémies de peste par ceux qui les ont subies ; on parlait éventuellement de maladies pestilentielles. De nouvelles recherches en paléobiochimie moléculaire<ref name="drancourt2004">Modèle:Cite pmid</ref> ont permis de confirmer la présence du bacille Yersinia pestis pour la peste noire et pour la peste de Justinien<ref group=note>Modèle:Cf. la description de Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Livre quatrième : de la mort de Théodebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} à celle de Sigebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, roi d’Austrasie (547 – 575) :
… on compta, un dimanche, dans une basilique de saint Pierre (NDLR : ville de Clermont), trois cents corps morts. La mort était subite ; il naissait dans l’aine ou dans l’aisselle une plaie semblable à la morsure d’un serpent ; et ce venin agissait tellement sur les hommes qu’ils rendaient l’esprit le lendemain ou le troisième jour ; et la force du venin leur ôtait entièrement le sens.</ref>. La bactérie a été identifiée formellement dans un charnier de peste de 1722 à Marseille (France).
La peste, la dysenterie et le typhus ont tour à tour été évoqués pour la mort de Louis IX, mais des analyses publiées en 2019 montrent que le roi était gravement atteint de scorbut, et peut-être de bilharziose qui ont fort probablement causé sa mort le Modèle:Date lors de la huitième croisade.
Les épidémies de pestes sont regroupées en trois pandémies d'importance mondiale :
- La première pandémie est la peste de Justinien (541-767).
- La deuxième pandémie commence par la peste noire (1348-1352) et se répercute jusqu'à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La troisième pandémie débute vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Égypte pharaonique
Si les origines de la peste sont souvent situées en Asie centrale, Eva Panagiotakopulu a récemment proposé d'en chercher les origines dans l'Égypte pharaonique<ref>Modèle:Article.</ref> sur la base de descriptions médicales datant de cette époque et d'indices archéozoologiques (présence de rats noirs et de puces à Amarna).
- -430 : la peste d'Athènes
Des doutes subsistent encore sur la véritable nature de cette épidémie qui sévit de -430 à -426. L'hypothèse la plus probable est que la ville fut frappée par le typhus ou fièvre typhoïde et qu'elle perdit le tiers de sa population.
À propos de la grande peste d'Athènes, la formule de La Fontaine Modèle:Citation convient parfaitement pour résumer les effets délétères de la peste : elle ne tue pas toute la population, mais affecte, très gravement, toute une communauté, lorsqu'elle s'abat sur elle.
Périclès fut une de ses victimes.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle
Cinquante ans plus tard (-395) la peste parut en Sicile parmi les Carthaginois qui faisaient le siège de Syracuse mais ses ravages furent limités. Diodore de Sicile en fait état<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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- En 81, l'empereur romain Titus meurt de la peste. Il participait lui-même aux secours, et approchait donc les malades. La forme de peste à laquelle il a succombé est très peu documentée, car les sources historiques de cette période sont rares.
- En l'an 125 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, la peste d'Orosius ravage les côtes septentrionales de l'Afrique.
- 165-170 : peste antonine
- À partir de 165 l'empire romain, alors dirigé par Marc Aurèle, connaît une épidémie de grande ampleur qui semble s'être répandue sur la plus grande partie de l'empire depuis les provinces orientales. Cette épidémie, souvent appelée « peste antonine » ou « peste galénique<ref>« L’impact économique des crises sanitaires ; de la peste antonine aux crises actuelles »</ref> », est le plus souvent assimilée à la variole. Elle fit des ravages jusque dans les années 170, et semble avoir frappé à nouveau Rome durant le règne de l'empereur Commode. Le célèbre médecin Galien est le témoin de cette épidémie, qui est aussi décrite par des auteurs plus tardifs. Les conséquences de cette épidémie et l'ampleur de son impact sur l'économie et la démographie de l'empire sont assez discutées. Les pertes humaines sont estimées à 5 000 000, soit 10 % de la population de l'Empire romain d'alors.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- 251-260 : peste de Cyprien<ref>La « peste de Cyprien » est ainsi nommée d'après saint Cyprien de Carthage, dont les écrits relatent cet épisode. Voir l'intervention de Benoit Rossignol dans « L’impact économique des crises sanitaires ; de la peste antonine aux crises actuelles », sur afhe.hypotheses.org.</ref> dans l'empire romain sous le règne de l'empereur Trajan Dèce.
Venue d’Éthiopie, cette épidémie (peut-être de typhus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ?), affecte une partie de l’Afrique du Nord et la totalité de l’Europe occidentale. Cyprien y voit une « vengeance divine »<ref group=note>Du règne de Trajan Dece, l'Histoire ne retint que l'importante persécution qu'il orchestra contre les chrétiens. Bien que considéré comme un excellent empereur qui tenta de réunifier l'empire, de rétablir les traditions religieuses et de restaurer le prestige de Rome, les auteurs chrétiens comme Lucanus, Eusèbe ou encore Cyprien de Carthage, le décrivent comme « un grand serpent, précurseur de l'Antéchrist » (Cyprien, Lettres, 22, 1). Selon eux, la peste dite de Cyprien qui ravagea l'Empire sous son règne fut le fruit de la vengeance divine.</ref>.
Première pandémie : Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- 541 : Peste de Justinien - Elle sera suivie de près de quinze épidémies jusqu'en 767. Les pertes humaines sont estimées de Modèle:Unité d'individus (Pour ce qui concerne l'Europe).
- En 549 : à Arles ; citée par Grégoire de Tours (cette province est cruellement dépeuplée).
- En 567 : à Clermont ; citée par Grégoire de Tours (un certain dimanche, on compta 300 cadavres dans la cathédrale).
- Entre 575 et 579 : à Rome, [[Benoît Ier|Benoît {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] ou Bonose, pape romain Modèle:Quoi la ville désolée par la peste et la famine.
- En 588 : un bateau en provenance d'Espagne apporte la peste à Marseille.
- Entre 585 et 590 : en Provence ; en 588, l'épidémie emporte l'archevêque d'Arles Licerius (586 -+ 588.)
- Entre 588 et 591 : en Gaule.
- Entre 589 et 590 : à Rome ; en 589, la peste de Justinien frappe lourdement Rome et lorsque le pape Pélage II, atteint à son tour, meurt le 8 février 590, la terreur des Romains est à son comble.
Début de la deuxième pandémie : Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- 1347 : la peste noire envahit toute l'Europe. Elle arrive dans des navires de commerce en provenance de la péninsule de Crimée sur les rives de la Mer Noire où les Tatars, qui en étaient porteurs, assiégeaient le comptoir marchand génois de Caffa. Les Tatars de la Horde d'Or sont issus des invasions turco-mongoles de 1237-1242, venues d'Asie à la suite de l'expédition guerrière de Gengis Khan. Les bateaux infestés accostent dans les ports de Constantinople et de Messine en Sicile, la maladie gagne l'Italie et Marseille puis se propage très rapidement dans l'Europe entière. En cinq ans, cette pandémie fait Modèle:Unité de victimes humaines sur une population totale d'environ Modèle:Unité d'habitants. Un tiers des Européens<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aussi, de nombreux historiens évoquent au moins 50 % d'Européens morts de la peste en cinq ans.
- 1348 : Quimper, Laparade, arrivée de la Peste noire en Toscane<ref>Millard Meiss, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire (1951), préface de Georges Didi-Huberman, ed. Hazan, 2013 Modèle:EAN</ref>, Paris (Peste noire qui dure deux ans), Caen (fin de l'épidémie en janvier 1349), Reims
- 1349 : Strasbourg - peste décrite dans les Chroniques de Closener.
- 1363 : Puymirol.
- 1398 : Arles - peste décrite dans les chroniques de l'arlésien Bertrand Boysset ; l'épidémie dura du Modèle:Date- à janvier 1399<ref group=note>L'an 1397 il y eut une grande mortalité partout dans le monde. De même, à Arles, elle débuta pour Pâques, qui était le premier jour d'avril et elle dura tout l'an 1398 jusqu'en janvier. De même, les gens mouraient le plus souvent de bosses, certains de charbons. Un grand nombre de gens moururent, plus des enfants et des gens jeunes que d'autres gens (Bertrand Boysset).</ref>.
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- 1412 : Quimper
- 1428 : Paris
- 1437–1438 : Paris
- 1450 : Arles, Salon — Mort de l'archevêque d'Arles Louis Aleman à Salon-de-Provence le 16 septembre 1450
- 1464 : Italie
- 1466 : Paris
- 1472 : Quimper
- 1477 : Caen
- 1477–1479 : Nord de l'Italie (plus de Modèle:Unité)
- 1480 : Quimper
- 1484 : Poitiers, Laval, Le Mans<ref name=":2">Climatologie et Épidémies en Bretagne sur infobretagne.com.</ref>, Nantes<ref name=":1">Ville de Nantes - Inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790, sur archives.nantes.fr5.</ref>, Caen]
- 1482–1484 : Arles
- 1499 : Paris
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- 1501 : Laval, Nantes<ref name=":2"/>
- 1507 : prévôté de Châtenois en Lorraine, Montbrison
- 1522 : Nantes<ref name=":2" />
- 1522 : Paris
- 1523 : Nantes<ref name=":2" />
- 1524 : duché d'Alençon, en Normandie
- 1526 : duché d'Alençon
- 1529 : Nantes<ref name=":2" />
- 1530 : Nantes<ref name=":2" />
- 1531 : Paris
- 1532 : Caen
- 1533 : Quimper, en Bretagne
- 1534 : Agen
- 1544 : duché d'Alençon
- 1544 : Paris
- 1545 : Genève, Mexique (Fièvre hémorragique virale)
- 1554 : Argentan, en Normandie
- 1557 : Oran (Algérie)
- 1558 : Amiens, Argentan, Toulouse
- 1559 : Amiens, Saint-Malo, Toulouse
- 1560 : Amiens, Carcassonne, Draguignan, Paris, Rennes, Toulouse
- 1561 : Amiens, Coulommiers, Orléans, Pamiers, Paris, Perpignan, Toulouse
- 1562 : Melun, Paris
- 1564 : Quimper (en Bretagne), Pays de Gex
- 1565 : Quimper (en Bretagne)
- 1567 : Autun, Avallon, Beaune, Dijon, Mâcon, Paris, Troyes, Nantes<ref name=":2" />
- 1568 : Angers, Armentières, Auxerre, Avallon, Besançon, Genève, Nantes, Paris
- 1569 : Auxerre, Avalon, Besançon, Castres, Gap, Nantes
- 1570 : Avesnes, Gap, Nantes
- 1571 : Cambrai
- 1575 : Venise
- 1576 : Milan, Nantes<ref name=":2" />
- 1576 : Mexique (FHV)
- 1579 : on députe des maîtres de santé à Valréas au nord du Comtat Venaissin<ref>Archives communales Valréas BB 7 f°38, délibération du 15 mai 1579</ref>
- 1580 : Hyères, Arles, voir Peste d'Arles (1579-1581), Avignon et Carpentras et autres villes du Comtat Venaissin<ref>A.C. Valréas BB 7 folio 74, délibération du 13 octobre 1580</ref>
- 1583 : Nantes<ref name=":2" />,<ref name=":1" />
- 1585 : La Rochelle
- 1585-1595 : prévôté de Châtenois en Lorraine
- 1586 : Quimper, en Bretagne, Plusieurs lieux du Dauphiné au nord de Grignan, Taulignan, Le Pègue et Venterol<ref>A.C. Valréas BB7 f°167 à 173, juillet à décembre 1586</ref>, Montbrison et Saint-Etienne en Forez
- 1587 : Dauphiné<ref>A.C. Valréas BB7 folio 179, délibération du 5 mai 1579</ref>, en particulier dans le Bas Grésivaudan et les Chambarans<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1588 : sud du Dauphiné et nord du Comtat Venaissin<ref>A.C. Valréas BB7 folio 193, délibération du 22 juillet 1588 (seuls admis : ceux qui viennent de Tulette, Bouchet et Richerenches)</ref>
- 1589 : plusieurs lieux non précisés autour de Valréas (Comtat Venaissin)<ref>A.C. Valréas BB 7 f°211, délibération du 14 août 1589</ref>
- 1591 : Provence<ref>A.C. Valréas BB7 f°233, délibération du 19 juin 1591 (d'abord signalée aussi en Languedoc puis démenti)</ref>
- 1592-1593 : Malte<ref name=tul>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1594-1595 : Quimper, en Bretagne
- 1597 : Argentan, Grenoble<ref>A.C. Valréas, BB7, délibération du 11 septembre 1597</ref>
- 1598 : Plougastel-Daoulas
- 1599 : Bordeaux, Bordeaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- 1602 : La Rochelle, Nantes<ref name=":1"/>
- 1603 : Londres
- 1604 : La Rochelle
- 1605 : Saint-Ouen-de-la-Cour, dans le Perche (Normandie)
- 1607 : "peste très grande à Toulouse"<ref>A.C. Valréas BB8 f°213, délibération du 26 octobre 1607</ref>, Tours<ref>Mireille Bachelard, Foires et Marchés en Touraine, Blois, Le Clairmirouere du Temps, 1981. pages introductives</ref>
- 1609 : Égypte
- 1610 : Rambervillers en Lorraine <ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1617 : Lille<ref name=lottin>Modèle:Ouvrage</ref> 8 000 morts d'après des témoignages de l'époque.
- 1619: Caen, Vire et Bayeux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- 1622 : Rennes<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>
- 1622-1623 : Tinchebray, en Normandie
- 1624 : Melun
- 1624-1628 : Lille<ref name=lottin/>
- 1625 : Nantes<ref name=":1"/>
- 1626 : Rânes, Saint-Martin-des-Champs<ref>Archives départementales 50, Saint-Martin-des-Champs, 1594-1675, p. 182/360, morts de Julien PAYEN et la suivante, explicitement décrites comme de la peste les 2 & 4 octobre 1626 [1]</ref> en Normandie ; Gien, en Orléanais ; Cléder en Bretagne
- 1626, 1627 et 1628 : Melun
- 1627 : Argentan et Sées, en Normandie ; Cléder et Plouescat en Bretagne
- 1627-1638 : Menou <ref>cahiers de Menou</ref>
- 1628 : Lyon ; Saint-Etienne ; Saint-Chamond; Argentan et Sées ; Cléder et Plouescat en Bretagne
- 1629 : Lyon ; Saint-Etienne ; Feurs ; Béziers<ref>on en trouve plusieurs mentions dans les registres des notaires de Béziers</ref>, Montpellier, Arles, Valréas (Comtat Venaissin)<ref>A.C. Valréas GG4, naissance en septembre 1629, baptême repoussé à janvier 1630 à cause de la peste</ref>, Moustiers-Sainte-Marie.
- 1630 : Italie du nord, VeniseModèle:Etc. en Provence; article détaillé Épidémie de peste en Italie de 1629-1631.
- 1630-1637 : en Lorraine (prévôté de Gondreville, prévôté de Châtenois)
- 1631 : Laparade, Limoges (puis Eybouleuf en 1632)
- 1635 : Reims<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1636 : Quimper, en Bretagne
- 1636 : Newcastle
- 1635-1639 : La Neuveville, Raon-l'Étape en Lorraine,
- 1638 : Lyon, Bourgogne<ref>A.C. Valréas BB 10 f°257, mention d'un règlement du vice-légat d'Avignon ordonnant de ne laisser entrer personne venant de ces lieux (Lyon et Bourgogne), juillet 1638</ref>, Pontoise. Duché de Normandie (Caen, Bully, Argentan...) et duché d'Alençon (Marchemaisons...)
- 1640 : Languedoc<ref>A.C. Valréas BB 10 f°280, délibération du 16 avril 1640</ref>, Nyons en Dauphiné<ref>A.C. Valréas BB 10 f°281, délibération du 28 avril 1640</ref>
- 1641 : Chine
- 1644 : Edimbourg (Écosse)
- 1649 : Halluin (Nord), La Havane, Carthagène des Indes, Séville
- 1650 : Dreux, mort de Jean de Rotrou
- 1652 : Melun, nombreux décès parmi les membres de la Cour de France<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pierrelatte (Dauphiné), Pont-Saint-Esprit (Languedoc), La Palud (Comtat Venaissin)<ref>Archives Secrètes du Vatican, Secrétaire d'Etat, Fonds de la légation d'Avignon Modèle:N° folio 311 et 425, novembre 1652</ref>
- 1656: Gênes, Naples, Rome
- 1657 : Boston, Massachusetts
- 1664 : Amsterdam
- 1664-1665 : Toulon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1665 : Hyères
- 1665 : Londres - voir Grande peste de Londres
- 1668 : Reims<ref>Monument aux victimes de la peste sur l'emplacement de l'ancienne maladrerie des hommes.</ref>
- 1675-1676 : Épidémie de peste à Malte en 1675-1676, fait Modèle:Unité, soit un quart de la population
- 1679 : Grande peste de Vienne (Autriche) avec près de Modèle:Unité
- 1687 : Boston, Massachusetts
- 1690 : New York
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- 1710 : Stockholm
- 1713 : Vienne (Autriche)
- 1720 : Marseille et la Provence - voir Peste de Marseille (1720), Peste d'Arles (1720-1721), Peste de 1720 en Provence et Languedoc, Mur de la peste.
- 1721 : Gévaudan : Marvejols, Mende, Saugues, Bédarrides (Comtat Venaissin) et Avignon en septembre - voir Peste de 1720 en Provence et Languedoc.
- 1721 : Boston, Massachusetts
- 1729 : Boston, Massachusetts
- 1738 : Grèce
- 1739 : Boston, Massachusetts
- 1743 : Messine (Italie)
- 1757-1758 : Quimper, en Bretagne
- 1763 : Pittsburgh
- 1771 : Émeute de la peste à Moscou
- 1773 : Saulieu (Bourgogne)
- 1778 : Cadix (Espagne)
- 1793 : Épidémie de peste au Maroc
- 1799 : Jaffa (Palestine)
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- 1812 : Épidémie de peste en Égypte
- 1813 : Épidémie de peste à Malte en 1813-1814,
- 1813 : Épidémie de peste en Roumanie
- 1817 : Épidémie de peste en Algérie
- 1820 : peste au nord du Maroc
- 1828 : peste dans les Balkans
- 1834 : Épidémie de peste en Égypte
- 1829-1835 : Épidémie de peste en Iran. Fin de la deuxième pandémie de peste.
- 1894 : début de la Peste de Chine. Début de la troisième pandémie de peste connue.
C'est à cette époque que le docteur Yersin découvre le bacille de la peste à Hong Kong et expérimenta par la suite son sérum (qui n'est pas un vaccin contre la peste), ce qui constitue le début de l'éradication efficace de cette maladie, sauvant ainsi de nombreuses vies et populations.
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- 1900 : 35 cas de peste bubonique à Glasgow ; transmise directement d'humain à humain, sans transition par les rats<ref>Katharine Rose Dean, Fabienne Krauer et Boris Valentijn Schmid, Epidemiology of a bubonic plague outbreak in Glasgow, Scotland in 1900, sur ncbi.nlm.nih.gov.</ref>.
- En 1900-1902, à Marseille, en Modèle:Unité, Modèle:Unité avec cas de peste à bord sont placés en quarantaine au Frioul. Modèle:Unité de peste sont soignés au lazaret de l'île, 6 décès.
- En 1900-1904 l'épidémie de peste de San Francisco fait Modèle:Unité.
- En 1904-1905, à Chicago.
- En 1903, en Inde.
- En 1910/1911, la Mandchourie dénombre plus de Modèle:Unité.
- En 1919, entre la mi-août et la mi-septembre, mini-épidémie de peste à Marseille, le diagnostic de peste étant confirmé Modèle:Unité, Modèle:Unité étant à déplorer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
- En 1920, Modèle:Unité, dont Modèle:Unité, sont dénombrés en France et en mai dernière épidémie de peste qu'a connu Paris, elle fait 34 morts dans la capitale et en proche banlieue (notamment vers Clichy et Saint-Ouen)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La même année, à Marseille, dans le même milieu des chiffonniers (quartier Saint-Lazare, puis quartier d'Arenc), Modèle:Unité sont détectés, entraînant Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- En 1931, jusqu'à 1938, Modèle:Unité de peste en Égypte.
- En 1942, le Japon a utilisé, entre autres, la peste comme arme bactériologique lors de la guerre contre la Chine (voir Unité 731)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Hudson, « Doctors of Depravity », Dailymail, le 2 mars 2007.</ref>.
- En 1945 : dernière épidémie de peste à Malte ; dernière épidémie de peste en France (Modèle:Unité dont Modèle:Unité à Ajaccio en Corse).
- En 1952, lors de la guerre de Corée, la Corée du Nord accuse les États-Unis de répandre plusieurs germes épidémiques, dont la peste.
- En 1988 réémergence de la peste à Madagascar. En 1997 à la date du 30 octobre, Modèle:Unité sont déjà déclarés avec Modèle:Unité confirmés par la bactériologie, Modèle:Unité dont Modèle:Unité<ref>Historique de la peste à Madagascar</ref>.
- En 1991 en Tanzanie<ref name=peste>Institut Pasteur : La peste</ref>.
- En 1992 en Birmanie<ref name=peste/>.
- En 1994 à Surat, en Inde après Modèle:Unité de répit (Modèle:Unité dont Modèle:Unité). Et aussi au Mozambique après plus de Modèle:Unité qui s'est propagée au Zimbabwe et au Malawi. Presque au même moment, une épidémie sans lien apparent est survenue au Pérou<ref name=peste/>.
- En 1997 en Jordanie après Modèle:Unité de répit<ref name=peste/>.
- On signale une dizaine de millions de morts en Inde pendant toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- En 2003, une épidémie se déclare dans la banlieue d'Oran en Algérie<ref>Larbi Abid, « Résurgence de la peste en Algérie : La sonnette d'alarme ? », 2003.</ref>, après Modèle:Unité de répit<ref name=peste/>.
- En 2004 et 2006 en République démocratique du Congo<ref name=peste/>.
- En 2009 dans la province du Qinghai, en Chine du Nord-Ouest
- En 2013, une épidémie se déclare à Madagascar en novembre, près de la localité de Mandritsara (nord). Le 12 décembre 2013, cinq districts de l'île (sur 112) sont touchés par la peste pulmonaire qui a déjà fait Modèle:Unité à ce jour<ref>« Madagascar : l'épidémie de peste fait 32 morts », sur lepoint.fr.</ref>. La peste est endémique à Madagascar, qui voit chaque année 200 à 700 cas suspects cliniques, principalement de la peste bubonique, et principalement dans les zones rurales des Hautes Terres centrales à plus de 800 m d’altitude<ref>« Peste », sur creapharma.ch.</ref>.
- En 2014, une épidémie se déclare à Yumen, en Chine, après la mort d'un homme ayant découpé une marmotte pour nourrir son chien, qui mourut juste avant son maître, ce qui entraîna la mise en quarantaine de Modèle:Unité et la fermeture de la ville le Modèle:Date<ref name="jian2014">Modèle:Article</ref>,<ref name="sans2014">Modèle:Article</ref>.
- En 2015, une petite fille se voit infectée dans un camping populaire à Yosemite, Californie. Cependant elle est vite guérie<ref>Modèle:Article</ref>.
- En 2017, une épidémie se déclare à Madagascar<ref>Modèle:Article</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Catégorie connexe
Bibliographie
- J.-N. Biraben, Les hommes et la peste, Paris, Mouton, 1975. Tome 1 La peste dans l'histoire. Annexe IV (p.375 -449) Liste nominative et chronologique des localités touchés chaque année par la peste dans les différentes régions de l'Europe et du bassin méditerranéen de 541 à 775 et de 1346 à 1850.
- Frédérique Audouin-Rouzeau Les chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme, Paris, Tallendier, 2007.