Les précipitations sont relativement importantes, y compris lors des mois les plus secs. Les précipitations moyennes annuelles s'élèvent à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le brouillard se lève en moyenne 7 jours par an.
Les précipitations moyennes mensuelles les plus faibles sont enregistrées au mois de février avec Modèle:Unité. Le mois ayant le plus fort taux de précipitations est le mois de mai, avec Modèle:Unité de moyenne.
Le mois de juillet est le plus chaud de l'année, avec une température moyenne de Modèle:Tmp. À l'inverse, janvier est, avec Modèle:Tmp de moyenne, le mois le plus froid.
L'amplitude moyenne annuelle des précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide est de Modèle:Unité. Celle des températures est de Modèle:Tmp.
Urbanisme
Typologie
Saugues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (40,1 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones urbanisées (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 355, alors qu'il était de 1 336 en 2013 et de 1 320 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 58,9 % étaient des résidences principales, 24,1 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saugues en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,1 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,4 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Ancienne place forte du Gévaudan, elle s'est développée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous l'autorité des évêques de Mende et des seigneurs deMercœur. Odilon de Mercœur, évêque de Mende (1247-1274) fait bâtir le château d'Esplantas, dont il reste le donjon daté de 1252 ; le logis polygonal qui l'entoure en partie, remanié aux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècles ; une enceinte<ref>https://auvergne-centrefrance.com __"Château d'Esplantas (Haute-Loire)".</ref>. Le bourg est ceint d'une puissante muraille, dont il ne reste aujourd'hui rien.
Au début de Modèle:Date- la ville est envahie par surprise par les "routiers" de Perin Boias. Elle est alors encerclée par l'armée d'Arnoul d'Audrehem, composée de nombreux seigneurs dont le vicomte de Polignac accouru avec plus de mille de ses vassaux; Guillaume de Chalencon<ref>L'histoire connaît trois homonymes de ce nom, dont un évêque du Puy.</ref>; Eustache de Langeac; Henri de Trastamare<ref>Réfugié en France après sa défaite à la bataille de Najera, accompagné par de nombreux partisans, il fut utilisé comme mercenaire par les États du Languedoc contre dix mille florins par mois.</ref>. Les défenses de la ville sont trop puissantes, et après des pourparlers les routiers se retirent le 28, emportant avec eux un riche butin<ref>Livre "Les grandes Compagnies en Velay - 1358-1392", de Jacques Monicat, année 1928, pages 21 et 22.</ref>.
En 1589-1580, le château d'Esplantas est commandé par Pierre de la Rodde, dit le cadet de Séneujols<ref>Cahiers de la Haute-Loire, revue d'études locales, octobre 2015, page 4.</ref>, qui assassinera Antoine de Saint-Vidal le Modèle:Date-.
C'est dans les montagnes des alentours et près de Saugues que sévit, à la veille de la Révolution, la fameuse bête du Gévaudan, de sinistre mémoire.
Le centre historique du bourg est dévasté par un incendie en 1788.
La flamme postale de la cité représentait dans les années 1980 le dessin de la bête de Gévaudan et était intitulée Porte du Gévaudan.
Historique de la Confrérie<ref>Extrait du site de Mr Roger Combe</ref> :
C'est le Modèle:Date-, à l'initiative de cinq honorables habitants de Saugues : Antoine de Langlade, seigneur de Courère, Jacques de Langlade, seigneur de La Valette, tous deux chanoines de la collégiale Saint-Médard, ainsi que de Jacques de Langlade, Benoît Paparic et Antoine Pichot que fut fondée à Saugues, avec l'autorisation de l'évêque de Mende, une confrérie de Pénitents Blancs.
Elle devait être affiliée à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Gonfalon de Rome par une bulle du Modèle:Date- de la même année.
Lors de la grande peste de 1721, qui sévit avec violence dans le Gévaudan, les pénitents avaient fait le vœu de se rendre en procession le lundi de Pentecôte au pèlerinage de Notre-Dame d'Estours.
La confrérie comporte aujourd'hui une cinquantaine de pénitents, issus de toutes les professions.
Saugues est jumelée avec la commune belge, Modave, depuis 1992. Le comité de jumelage s’occupe d’entretenir les relations entre les deux communes, par le biais du comité de jumelage saugain et organise des activités qui servent à financer, en partie, le voyage des enfants de Saugues à Modave<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Huit ans après son premier passage, Alan Stivell fut l'invité du festival à l'occasion de l'édition 2019<ref group=Note>... qui eut lieu du jeudi 8 au samedi 10 août.</ref> : le samedi Modèle:Date-, en tête d'affiche avec le groupe Celtica Pipes Rocks<ref>Festival celte en Gévaudan> Les artistes 2019.</ref> !
Evénements sportifs
Saugues est chaque année au mois de juin depuis 2016 ville-départ de l'ultra-trail du Saint-Jacques, d'une longueur de Modèle:Unité environ<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parcours existe depuis 2016 mais le Grand Trail du Saint-Jacques a été créé en 2012.
Un festival de théâtre amateur se déroule en juillet-août.
Sports et loisirs
Le club de football de Saugues (AS Saugues) compte deux équipes senior évoluant en District 3 et district 4, des équipes jeunes dans chaque catégorie en groupement avec Langeac et Siaugues (GL2S) ainsi qu'une équipe féminine en élite meilleur niveau départemental.
Quant au club de rugby, l'Oval Club Gévaudan (OCG), il possède une école de rugby, des équipes de cadets, juniors et séniors, mais aussi une équipe féminine de rugby à 7.
Saugues a aussi un club de Handball (HBC Saugues) créé en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le club possède deux équipes seniors, une féminine et une masculine, ainsi que des équipes jeunes allant du baby-hand à -18.
Structures sportives
Un nouveau gymnase, construit depuis 2009, propose plusieurs possibilités de sport à pratiquer puisque de nombreux clubs ont vu le jour : handball, badminton, judo, musculation, etc.
On trouve également des terrains sportifs pour le football et le rugby ainsi que pour l'athlétisme.
Équipements et services publics
Enseignement
Saugues est dotée d'un collège public et d'un collège privé (école de La Présentation). Ces deux établissements disposent de plusieurs clubs : théâtre, poésie, associations sportivesModèle:Etc.
Un lycée forestier également centre de Formation Professionnelle Forestière y est établi<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Secours
Saugues est pourvu d'un centre de secours dont le chef du centre est le lieutenant Olivier Pignol, succédant au capitaine Jean-Claude Combeuil en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Tableau
En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 919 en 2013 et 912 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 688, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 688 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 505 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Riche en vieilles maisons, Saugues, dont la spécialité était le tournage des "esclops" (les sabots de bois), est dominée par la tour dite des Anglais, un donjon carré du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La tour devrait son nom au siège subi en 1362 pour en déloger des routiers partisans des Anglais (un chevalier anglais, mort en 1380, repose dans une tombe gothique du cimetière). Elle est ornée des fresques d'un artiste de Saugues, Lucien Gires. Elle abrite aujourd'hui des expositions estivales.
Une étude d'histoire architecturale, avec analyse archéologique du bâti, a été publiée par Christian Corvisier<ref>Les Cahiers de la Haute-Loire 2008</ref>.
Elle est le siège d'une confrérie fondée en 1652, semblable à celle du Puy. Le Jeudi Saint, les membres de cette confrérie parcourent la ville en procession, dans un geste de foi et de pénitence, en cagoule blanche et munis d’une lanterne, excepté ceux qui, en rouge et pieds nus, portent croix et "colonne aux outrages".
Le musée de la Bête du Gévaudan
Il retrace l'histoire de la Bête du Gévaudan qui ravagea entre 1764 et 1767 la région de Saugues et ses alentours. À travers 24 scènes, il reconstitue l'atmosphère de l'époque, pendant laquelle la terreur et l'horreur régnaient dans les anciennes provinces du Gévaudan et d'Auvergne.
Le diorama Saint Bénilde
Il est installé dans la maison où se trouvait l'école dirigée par le frère Bénilde<ref>Le frère Bénilde.</ref>, rue du Prieuré. Les treize scènes, son et lumière, présentent la vie du frère Bénilde et Saugues au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Il est ouvert au public tous les jours pendant les mois de juillet et août ; sur rendez-vous le reste de l'année.
Le village de Montchauvet date du Modèle:S mini- au Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La famille De Montchauvet en est issue : elle est connue par Guillaume de Montchauvet qui fut bailli de Saugues pour le seigneur de Mercœur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village médiéval déserté de Montchauvet a été redécouvert en 1965 et sondé de 1965 à 1994. Les collections et le centre de documentation présentant les objets de la vie quotidienne du village médiéval occupent la Maison du Docteur Jean-Claude Simon. Le site archéologique se visite sur demande.
Le Modèle:Date-, trois colonnes allemandes, soit 8 000 hommes environ, convergent vers le mont Mouchet avec des blindés, Monistrol d'Allier et Saugues. Elles tentent, sans y parvenir, de prendre au piège les maquisards des réduits du mont Mouchet et de Saugues. Pendant toute la journée du Modèle:Date- ont lieu de violents combats. Au village de la Vachellerie (proche de Saugues), une centaine de véhicules est arrêtée par la section des gendarmes, des sections des Modèle:33e et Modèle:34e, renforcées par des éléments de la Modèle:12e. La bataille fait rage toute la journée, et il faut attendre le soir une contre-attaque de deux sections de la Modèle:31e, qui prend l'ennemi de flanc pour le rejeter sur la rive droite de l'Allier. Plusieurs véhicules ennemis sont détruits, dont un blindé.
L'attaque allemande reprend, le Modèle:Date- vers 9 heures, sur les mêmes axes que la veille. C'est une grosse division qui s'élance, avec des chars, de l'artillerie, de l'aviation. Les combats sont acharnés. L'artillerie écrase les compagnies engagées, et, en fin de soirée, la maison forestière, P.C. de l'état-major. Une escadrille de bombardiers légers survole et mitraille en permanence les positions des F.F.I. et lâche même des bombes sur la sortie est de la petite ville de Saugues, détruisant plusieurs maisons. Partout, à Clavières, à Pinols, à Saugues, les maquisards se battent avec courage, mais ne réussissent pas à empêcher la pénétration des blindés ennemis. Les munitions s'épuisent, et les unités de réserve apportent le ravitaillement nécessaire. Les compagnies ont l'ordre de tenir jusqu'à la nuit. Celles du mont Mouchet se replient en direction du « réduit de la Truyère ». Celles de Saugues, Modèle:31e et Modèle:32e, se replient vers les forêts de la région de Berbezit (La Chaise-Dieu), et vers la région de la forêt de Mercoire (Haute-Lozère) pour les Modèle:33e, Modèle:34e, Modèle:35e et la compagnie de passage.
À la suite de ces évènements, le Modèle:Dr Gerbier, maire de Saugues, et le curé ont dû négocier avec les troupes allemandes pour empêcher des représailles. Un monument à la Vachellerie et la statue de la Vierge rappellent cette période.
Bergougnoux
Petit village typique de la région par son architecture et l'atmosphère qui y règne.
Personnalités liées à la commune
Famille de Langlade, famille de la noblesse française issue de la ville de Saugues.
Saint Noël Chabanel (1613-1649), missionnaire jésuite assassiné au Canada, né à Saugues.
Joachim Barrande (1799-1883), géologue et paléontologue, né à Saugues.
Saint Bénilde (1805-1862), enseignant à Saugues de 1841 à sa mort.
Abbé François Fabre (1854-1932), prêtre et historien, né et décédé à Saugues.
Joël Vernet (1954-), écrivain, dont la famille est originaire de Saugues, auteur d'une œuvre poétique importante.Prix Heredia 2021 de l'Académie française.
Modèle:Ouvrage<ref>Correspondance familière entre Louis Amargier et Robert Sabatier, tous deux poètes originaires de Saugues mais émigrés à Paris.</ref>
Modèle:Article<ref>Dans le prolongement du travail sur le parler occitan de Saugues, étudié par le linguiste Pierre Nauton (1912-1970), avec la mise en évidence de la limite linguistique que représente la Margeride.</ref>