Chanaleilles (Haute-Loire)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Chanaleilles est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans la Margeride, aux confins de la Lozère, à une vingtaine de kilomètres de Saugues.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Maplink

La commune de Chanaleilles se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est limitrophe de la Lozère.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Brioude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Langeac<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Lajo (Modèle:Unité), Thoras (Modèle:Unité), Grèzes (Modèle:Unité), Esplantas (Modèle:Unité), Sainte-Eulalie (Modèle:Unité), Vazeilles-près-Saugues (Modèle:Unité), Saint-Paul-le-Froid (Modèle:Unité), Croisances (Modèle:Unité).

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune de Chanaleilles, d'une superficie de Modèle:Unité, est située sur le versant oriental des monts de la Margeride.

Située à une altitude variant entre 1 077 et Modèle:Unité (Modèle:Unité au niveau de la mairie), son point culminant est le truc de la Garde.

Hydrographie

Chanaleilles est la commune source de la Seuge Modèle:Unité<ref name=seuge>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l'Allier, et de la Virlange Modèle:Unité<ref name="virlange">Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l'Ance du Sud, elle-même affluent de l'Allier.

La Virlange arrose ses hameaux.

Urbanisme

Typologie

Chanaleilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), prairies (25,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Hameaux et lieux-dits

La commune est constituée de douze hameaux : Modèle:Colonnes

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 193 en 2013 et de 189 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 44,8 % étaient des résidences principales, 40 % des résidences secondaires et 15,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chanaleilles en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (40 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,1 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Chanaleilles en 2018.
Typologie Chanaleilles<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 44,8 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 40 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 15,2 12,4 8,2

Toponymie

La commune et son village principal se nomment en occitan Chanalelhas, ce qui se prononce localement Tchanagueil.

Histoire

Le village de Chanaleilles a une histoire très ancienne, qui remonte au haut Moyen Âge. En 813, son existence est mentionnée dans une charte de délimitation des diocèses du Gévaudan et du Velay, signée par Alderfroy de Chanaleilles. Outre le château où réside le seigneur, le village possède une église et son cimetière. Il était alors le siège d'une seigneurie qui a donné son nom à l'une des plus anciennes et illustres familles du Vivarais, la famille de Chanaleilles, maison d'origine chevaleresque, qui remonte à Guillaume III de Chanaleilles, qui vivait vers 1228. Cette famille a fourni des chevaliers bannerets, des capitaines d'hommes d'armes, des officiers de terre et de mer, des lieutenants de roi de province, et des sénéchaux de noblesse.

En 1422, Pierre de Chanaleilles aida, comme seigneur banneret, le dauphin Charles, avant qu'il ne devienne Charles VII, pendant que ce jeune prince était retiré au pays du Velay. Après être monté sur le trône, ce monarque remercia Pierre de Chanaleilles, par une lettre clause, des services qu'il lui avait rendus, et le reçut chevalier.

Ce même Pierre de Chanaleilles fut le premier bailli d'épée installé au nom du roi de France en Vivarais et Valentinois.

Dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs de la maison de Chanaleilles se qualifiaient, dans leurs actes, de « nobles et puissants ».

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 17,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 42,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Chanaleilles est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 52 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 84,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 65,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 19,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église romane (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)

Située en plein cœur du village, l'église de Chanaleilles est une petite église romane du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, connue pour son clocher-mur caractéristique : clocher à peigne.

Après l'an mille, Dame Yvonne et son mari Arnault 1er sire de Chanaleilles reconstruisent leur manoir et l'église du village brulée par les pillards. L'acte de consécration est dressé par Druon, prêtre de Mende, le 3 des calendes de mai de l'an 1006, en présence de Robert de Salgues et de Guy de Monestrol. Cette église est composée d'une nef unique, voutée en berceau plein cintre. L'abside, voutée en cul-de-four, constitue la partie la plus ancienne, les pierres ont été datées du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De chaque côté deux petites chapelles ont été aménagées. Dans l'une d'elles, nous pouvons retrouver les armoiries des seigneurs de Chanaleilles, qui figurent également vers la porte d'entrée de l'église. L'église est dédiée à la Vierge. Elle est inscrite depuis le 24 février 1964 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Dans l'église, la table du nouvel autel est en granite bleu du Velay. Sur le mur de l'abside, un crucifix est l’œuvre de Philippe Kaeppelin, un artiste du Puy-en-Velay. Les vitraux sont de Maurice Rocher de Paris.

Sosthène de Chanaleilles, marquis de Chanaleilles, de Montpezat, de Chambonas, baron des Éperviers, ancien conseiller général de l'Ardèche et ancien page de Louis XVIII, décida de revenir au point de départ de ses anciennes origines, fit construire au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une habitation sur les terres de la Chazette, à Modèle:Unité d'altitude. Très attaché au village et à ses habitants, le marquis fit don de quatre cloches à l'église. Il demanda aussi aux Sœurs Dominicaines de créer une école dans le village. À sa mort en 1887, il légua à l'église et au couvent la somme de Modèle:Unité.

Vers la fin des années 1950, une profonde et importante fissure était apparue sur toute la longueur de la voûte. Celle-ci menaçait à terme l'édifice. Sous la direction du maire de l'époque et de quelques professionnels les hommes de la commune travaillèrent bénévolement pendant plusieurs années. L'édifice a pu être consolidé et la fissure colmatée. L'évêque du Puy est venu visiter l'église rénovée le 29 avril 1999. L’accès de l'église se fait par l'ancien cimetière. On remarquera une croix en fer forgé qui porte la date de 1771. Les contreforts de l'édifice sont dus aux différentes rénovations.

Domerie du Sauvage

C'est une ancienne « domerie » de Templiers, rachetée par le département de la Haute-Loire, qui la donne en location pour l'élevage de bestiaux. Grâce à quoi, on y trouve, à la fois gîte, produits de la ferme et un accueil digne de ce cadre merveilleux.

À Modèle:Unité d'altitude, isolé au sommet de la Margeride, face à une large vallée orientée au nord, le domaine du Sauvage comporte des bâtiments en pierre de taille, au bord de la forêt et bordés de pièces d'eau alimentées par la Virlange, ici proche de sa source<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À trois kilomètres à l'ouest, au bord de la route, le lieu-dit l'Hospitalet du Sauvage, nous éclairera par son souvenir sur l'histoire de ce vaste domaine.

Des historiens ont affirmé que l'Hospitalet (le petit hôpital) fut fondé en 1198 par Hélie de Chanaleilles et Hugues de Thoras puis confié aux mêmes Templiers.

Confisqués en 1314 comme tous les biens de l'ordre, domaine et hôpital auraient été dévolus à l'Hôtel-Dieu du Puy, les revenus allant aux hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et le culte étant assuré par les prêtres de Saint-Médard de Saugues. En 1816, il fut vendu par les Hospices du Puy, puis en acheté par le conseil général de la Haute-Loire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Ces associations fournissent la preuve des liens étroits existant au long des voies pèlerines.

Chapelle Saint-Roch

Modèle:Article détaillé

Appelée aussi chapelle de l’Hospitalet du Sauvage, au col de l'Hospitalet, à Modèle:Unité. Cette altitude marque le changement de département.

Le souvenir de l'ancien hôpital est perpétué par la fontaine Saint-Roch (encore en Haute-Loire), but d'un pèlerinage local toujours vivant, et la chapelle (déjà en Lozère) du même vocable.

Cet établissement, connu dès Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dépendait alors de l'hôtel-dieu du Puy. En 1340, une église Saint-Jacques est attestée en ce lieu, de même qu'un pèlerinage en l'honneur de l'apôtre, le 25 juillet.

La Réforme eut raison de cette dévotion, et vers la fin des guerres de religion, la chapelle tomba en ruines, malgré tout le culte du saint demeura attaché à la fontaine portant son nom. Comme bien souvent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le culte de saint Roch, pèlerin de Rome se substitua à celui de saint Jacques.

Vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une nouvelle chapelle fut érigée à quelques centaines de mètres de là en territoire lozérien. Détruit par un cyclone en 1897, le monument fut reconstruit en 1901, tel que nous le voyons aujourd'hui.

Œuvres d'art

La commune de Chanaleilles possède une sculpture remarquable, une Vierge en majesté en bois peint polychrome, datant du dernier quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, conservée dans l'église, qui a été protégée par un classement au titre d'objet en date du Modèle:Date. Cette statue a été conservée par une famille durant la Révolution. Elle provient de l'ancienne chapelle du Villeret.

Personnalités liées à la commune

Langue

Le village se trouve aux confins de deux dialectes occitans : le languedocien (occitan méridional) et l'auvergnat (nord-occitan), son dialecte a une phonétique qui tient des deux zones dialectales.

Pèlerinage de Compostelle

Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de Saugues, la prochaine commune est Saint-Alban-sur-Limagnole.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Commons-inline

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Palette Modèle:Portail