Cléder

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Cléder {{#ifeq:1|0|[kledεʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Finistère, en région Bretagne.

Au cœur de la Ceinture dorée, la ville dispose à la fois de vastes exploitations agricoles (champs et serres) et d'une façade littorale avec de grandes plages de sable fin et une nature préservée.

Géographie

Localisation

Cléder est située en bordure de la Manche, proche de Saint-Pol-de-Léon et entre les communes de Plouescat, Sibiril, Tréflaouénan et Saint-Vougay. Sa superficie est de 3 744 hectares (soit Modèle:Nb). La distance entre Cléder et Morlaix est Modèle:Unité (Morlaix se trouve au sud-est de Cléder).

Cléder fit partie de la Communauté de communes de la Baie du Kernic jusqu'à sa fusion avec la communauté de communes du Pays Léonard, et désormais, depuis le Modèle:Date, de Haut-Léon Communauté. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Description

Fichier:Cleder-panorama.jpg
La plage des Amiets, vue panoramique.

Le littoral, orienté est-ouest et à dominante sableuse (d'où l'appellation touristique de « Côte des Sables »<ref>Modèle:Lien web.</ref>), bordé d'un cordon dunaire de faible hauteur (Modèle:Nobr maximum) et peu large, va de l'estuaire du Pont-Neuf (où se jette un minuscule fleuve côtier, qui sert de limite avec Sibiril) à l'est, à la plage de Kerfissien à l'ouest, en passant par Tévenn Braz, les plages de Groac'h Zu et de Kervaliou et la plage des Amiets ; quelques pointes rocheuses très modestes an Holed, an Amied) les séparant.

Ce littoral, anciennement marécageux (un hameau de Cléder porte le toponyme révélateur de « Palud ») et tourbeux (une grande tourbière<ref group=Note>Ces tourbes proviennent de végétaux qui vivaient là à des époques où le niveau de la mer était inférieur au niveau actuel.</ref> existait devant Kerrien et Roguennic avant les aménagements survenus pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article</ref>).). est très fragile et menacé par l'érosion ; le cordon dunaire est régulièrement aminci par les tempêtes et sa rupture éventuelle menacerait les maisons, des résidences secondaires pour la plupart, situées juste en arrière. Chaque année, il faut réensabler (« On a remonté Modèle:Unité l'hiver dernier » [hiver 2016-2017] dit le maire, Gérard Daniélou, qui voudrait prolonger les enrochements déjà existants, mais cela est désormais interdit, car la commune est classée « Site remarquable » depuis 1986<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/cleder-contre-l-erosion-dunaire-le-maire-veut-enrocher-5492258, https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/cleder-tempetes-ont-reduit-cordon-dunaire-1396595.html et https://www.francetvinfo.fr/meteo/tempete/tempete-eleanor/finistere-les-dunes-mises-a-mal_2547007.html</ref>.

L'érosion modifie même les paysages rocheux : la roche connue sous le nom "le macareux de Cléder" a ainsi disparu lors d'une tempête en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le bourg de Cléder s'est développé sur le plateau, vers Modèle:Nobr d'altitude, à l'écart de la côte, comme c'est le cas pour la plupart des communes voisines, probablement en raison des menaces que représentait le littoral en raison des dangers d'incursions d'envahisseurs venus de la mer et de son caractère inhospitalier, le dit littoral n'étant pas propice à un développement portuaire, même si un modeste port de plaisance a été aménagé au Poulennou dans le cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et était traditionnellement peu habité. Ce plateau est troué de quelques vallons creusés par de minuscules fleuves côtiers coulant sud-nord, à l'exception du Kérallé, qui coule est-ouest car il se jette dans l'anse de Kernic. Les altitudes les plus élevées (Modèle:Nobr au maximum) se rencontrent dans la partie sud du finage communal.

Paradoxalement, malgré la proximité de la mer, Cléder était avant tout une paroisse, et est encore une commune rurale, faisant partie de la Ceinture dorée, cultivant choux-fleurs, artichauts, oignons de Roscoff (AOC), échalotes, etc.

L'habitat rural traditionnel est dispersé en un grand nombre de hameaux et fermes isolées, répartis dans l'ensemble du territoire communal. Ce n'est que dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que des lotissements touristiques se sont créés le long du littoral, juste en arrière du cordon de dunes.

Cadre géologique

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

Modèle:Article connexe

Cléder est au nord-est du domaine structural de la zone de Léon qui constitue un vaste antiforme granitique et métamorphique de Modèle:Unité sur Modèle:Unité orienté NE-SW. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisé pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909<ref>C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (Modèle:1re), 1909.</ref>, formant de Ouessant à Barfleur (Aber-Ildut, Carantec, Ploumanac'h, puis Flamanville et Barfleur, un alignement de plutons de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés aux alentours de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien<ref>Modèle:Article.</ref>. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)<ref>Modèle:Article.</ref>. Le plutonisme sur le territoire de Cléder se traduit par la mise en place du massif de monzogranite de Brignogan-Plouescat-Cléder qui forme un pluton unique, coupé par le décrochement de Porspoder (baie de Goulven). Le monzogranite de Cléder est constitué par un faciès à mégacristaux d'orthose (Modèle:Unité) et avec un peu de muscovite. Cette venue granitique est associée au fonctionnement de la faille de Porspoder<ref>Marcoux, Modèle:Opcit, p. 27-29</ref>.

Le granite de Cléder est gris très clair, avec une faible nuance bleutée dans ses parties les plus saines, à grains moyens, et présente une texture porphyroïde. Plusieurs facteurs (aptitude à la taille, très grande résistance aux agents météoriques, extraction aisée sur le littoral clédérois où le granite affleure sous forme de chaos de boules énormes) expliquent l'engouement pluriséculaire pour cette roche qui offre les qualités permettant l'obtention de pierres de taille : par exemple, depuis des carrières exploitées à ciel ouvert situées près du littoral aux lieux-dits "La Grève Blanche" et "Port-Neuf" ainsi qu'à la pointe de Theven Braz. Le granite de Cléder fut utilisé pour construire le château de Kergounadeach, l'église de Plouénan et de Saint-Vougay, pour daller les églises de Tréflez, de Roscoff et du Kreisker, ou pour construite des ouvrages d'art sur la ligne ferroviaire allant de Morlaix à Roscoff<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les carrières aujourd'hui abandonnées occupaient à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près de Modèle:Nobr tailleurs de pierre sur le territoire de Cléder<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui faisait figure à cette époque de « petite capitale du granite », « petite » car cette roche était concurrencée à Morlaix par des granites plus distaux comme ceux de l'Île-Grande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1875, Émile Cartailhac écrit : « Entre le bourg de Cléder et celui de Plouescat est une étendue de terrain très considérable, couverte d'une grande quantité d'énormes pierres brutes, usées et arrondies avec le temps. La plus grosse de ces pierres, qui obstruait le chemin de Plouescat ayant été brisée, on trouva dessous plusieurs haches en bronze et beaucoup d'instruments du même métal d'une forme et d'un usage inconnu »<ref>Émile Cartailhac, "Dictionnaire archéologique de la Gaule : époque celtique", tome 1, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97696550/f305.image.r=Cl%C3%A9der</ref>,<ref name="Galliou">P. Galliou, Carte Archéologique de la Gaule: Finistère, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2010, avec références bibliographiques</ref>.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de la région peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cléder est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Cléder, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roscoff - Saint-Pol-de-Léon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Parrochia de Cleder en 1282<ref>Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois (Dom Morice), Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, vol. 1, col. 1064, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041641k?rk=21459;2. A propos d'un échange de terres entre Hervé du Chastel et Hervé de Penhoet sur les paroisses de Cléder et Plouescat (Ploeresgat).</ref> ; Cleder en 1516, 1709<ref>Office public de la langue bretonne http://www.fr.brezhoneg.bzh/40-kerofis.htm</ref>.

La toponymie retenue couramment est de faire découler Cléder du nom d'un saint gallois<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1049</ref> ou irlandais, saint Ké-Collédoc (Ke ou Keenan, surnommé Colodoc), né en Hybernie vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis ermite en Grande-Bretagne.

Cependant, la présence d'un toponyme St Clether en Cornouailles britanniques (Sanctus Clederus, Seyncleder en 1249, ecclesia Sancti Clederi en 1261) remet en cause cette hypothèse ; le nom de la commune tirerait plutôt son origine de ce saint Cleder<ref>Paul Quentel, "Cléder et Saint Ké", Bulletin communal n°54, mairie de Cléder.</ref>,<ref>Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trêves et paroisses du Finistère, Chasse Marée-Ar Men, 1990, p.52</ref>,<ref name="Le Guennec">Modèle:Ouvrage</ref>. C'est à ce saint gallois que fait sans doute référence Ernest Nègre.

Le nom breton de la commune est Kleder.

Histoire

Fichier:Fontaine st ke 2.jpg
La fontaine Saint-Ké.

Origines

La paroisse de Cléder faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous les vocables de saint Pierre et saint Ké-Collédoc (saint Quai ou encore Ké, Collodoc), qui mourut à Cléder en 495 suivant Albert le Grand ainsi que son compagnon Saint Kérien quelques années auparavant en 490<ref>Guy Alexis Lobineau, "Les vies des saints de Bretagne et des personnes d'une éminente piété qui ont vécu dans la même province , avec une addition à l'Histoire de Bretagne", 1725, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5494000p/f65.image.r=Cl%C3%A9der?rk=5472130. Lobineau émet lui-même des réserves sur sa source: "Nous ne sommes point assez persuadez que ce Maurice Vicaire de la paroisse de Cleder, qui au rapport du P. Albert Le Grand, a composé en latin la vie de Saint Colledoc, qu'il confond avec Saint Ke, ait eu d'autres mémoires que le Roman de Lancelot du Lac, avec une imagination hardie et féconde", etc.</ref>.

Saint Ké serait venu en Armorique, dans le Léonnais, pour échapper aux Scots qui avaient envahi son pays, avec un vieux serviteur et quelques compagnons. « Ses dernières années furent consacrées à évangéliser les habitants de ces lieux [où] se forma, dans la suite, la paroisse de Cléder. À sa mort, arrivée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, son corps fut inhumé dans son oratoire, qui fut transformé par la suite en église paroissiale »<ref>Abbé Le Guen, Antiquités du Léon, chapitre Origine de quelques paroisses du Léonnais, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2081934/f214.image.r=Cl%C3%A9der?rk=64378;0</ref>. Modèle:Article détaillé

Préhistoire et Antiquité

Le menhir (en breton « pierre dressée ») de Kergallec, qui se trouve au milieu d'un champ, a une hauteur de Modèle:Unité et une longueur de Modèle:Unité<ref>http://megalithes-breton.fr/29/accueil_29.php?nom=me/cleder.html et http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=7959</ref>,<ref>P.-R. Giot, La Bretagne des mégalithes, Ouest-France, 2014, p. 40. Ce menhir pourrait sans doute être dit plus justement de Menfaoutet.</ref>. Une légende veut que tous les Modèle:Nobr, les korrigans, lors d'une nuit de pleine lune, sortent de dessous le menhir et laissent leur trésor à portée de main<ref>>http://www.roscoff-tourisme.com/fr/pays-art-et-histoire/patrimoine-de-pays/cleder.php</ref>.

Un « autel druidique » (en fait, un menhir), situé entre Brelevenez et Cléder, a apparemment disparu ; il était ainsi décrit en 1857 : « C'est une grosse pierre, de plus de Modèle:Nobr, placée de main d'homme. Sur le sommet est placé un bassin carré de Modèle:Unité de longueur sur Modèle:Unité de profondeur (...). De ce bassin partait un déversoir qui se terminait en s'inclinant sur un des côtés du bloc. Vers l'extrémité de ce bassin sont gravés deux caractères de forme inconnue. À côté de cette pierre s'élève une de ces croix grossières érigée par les premiers chrétiens pour sanctifier les monuments de l'idolâtrie, et faire oublier le culte sanglant de leurs aïeux »<ref name="Gailhabaud">Jules Gailhabaud, " Monuments anciens et modernes : collection formant une histoire de l'architecture des différents peuples à toutes les époques", tome 1, 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96762920/f20.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4742512;4</ref>. Mais selon Émile Cartailhac, le creux sommital n'était probablement que le soubassement d'une croix qui aurait disparu, il s'agirait donc d'un menhir christianisé<ref name="Cartailhac">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Chevalier de Fréminville signale en 1832 une « vaste étendue de terrain très considérable et dans la direction du nord au sud une grande quantité d'énormes blocs de pierres brutes, usées et comme arrondies par le temps. Ces blocs ne sont point adhérents au sol, ce ne sont pas des sommités de rocs qui le percent çà et là ; ils sont simplement posés sur la surface du terrain et y ont été mis exprès et de main d'homme. En les voyant je me doutai que ces pierres étaient des monuments celtiques, mais lorsque mon compagnon de route m'eut appris que tout le canton que couvraient ces masses brutes portait le nom de Carneilloui, il ne me resta plus le moindre doute à cet égard »<ref>Chevalier de Fréminville, Antiquités de la Bretagne, Finistère, Lefournier et Deperiers éd., Brest, 1832</ref>. R.-F. Le Men reprend cette information en précisant que "la plus grosse de ces pierres qui obstruait le chemin de Plouescat ayant été brisée, on a trouvé dessous plusieurs haches de bronze et beaucoup d'instruments du même métal, d'une forme et d'un usage inconnu"<ref>Modèle:Article</ref>. Jules Gailhabaud<ref name="Gailhabaud" />, Rusunan<ref>J. de Rusunan, Les monuments mégalithiques et romains de l'arrondissement de Morlaix, Bulletin de la Société des études scientifiques du Finistère, 10e année, Modèle:1er fascicule, 1890</ref>, Émile Cartailhac<ref name="Cartailhac" />, Isidore Taylor<ref>Taylor, Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Bretagne, Paris, 1847</ref>, Paul du Châtellier ne font que reprendre cette description, sans y apporter de nouveaux éléments. Louis Le Guennec<ref>Louis Le Guennec, Le Finistère monumental, tome 1, Morlaix et sa région, Les Amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1979</ref>, parlant de Plouescat mais sans doute de cette zone entre les deux communes, juge sévèrement le Chevalier de Fréminville : « Dans les blocs erratiques dont est jonché le sol de Plouescat, le Chevalier de Fréminville croyait reconnaître un immense carneillou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou cimetière celtique, et il cite comme preuve la trouvaille de coins en bronze et d'autres objets faite sous l'un de ces rochers près du bourg. Mais le vénérable antiquaire qui voyait des mégalithes partout, a dû se tromper ici comme à Plabennec. » Il ajoute néanmoins : « La commune (de Plouescat) est d'ailleurs riche en restes préhistoriques ».

De tous ces monuments, il n'est resté à l'époque moderne que cinq tumulus et peu ont été fouillés scientifiquement. « La zone légumière a été destructrice pour les mégalithes »<ref>P.-R. Giot, La Bretagne des mégalithes, Ouest-France, 2014</ref>. Ces divers tumulus et autres sont, comme le disait le Chevalier de Fréminville orientés sur un axe nord-sud (de Kergournadeach au Vern et pouvant se prolonger au sud sur Saint-Vougay et autres communes) et dans la zone limitrophe de Cléder et Plouescat. Aucun monument n'a été signalé dans l'Est de la commune, sinon un dolmen et un menhir "entre les bourgs de Cléder et Sibiril sans autre précision et détails<ref name="Abgrall Peyron">Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, Notices sur les paroisses: Cléder, Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie, Quimper, 1905, http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf_notices/cleder.pdf</ref>.

Un tumulus, contenant une chambre dolménique en pierre sèche (Modèle:Tunité), a été « fouillé » à Kergournadec'h en 1638 par le propriétaire des lieux, souhaitant aplanir le terrain afin d'y faire une « rabine » ; il contenait deux lames (poignards) en bronze et deux pointes de flèche en silex<ref>A. Martin, Les sépultures armoricaines, revue L"Anthropologie, 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5433860r/f175.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7875575;2</ref> ainsi que des graines carbonisées de froment, seigle orge et avoine<ref name="Chatellir 1898">P. du Chatellier, Fouille d'un tumulus à Kergournadech en 1638, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, t. 25, 1898</ref>,<ref name="Sparfel Pailler">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À Lezommy-Huella, a été découvert et fouillé en 1962 un ensemble de 6 caveaux sous grosses tables de couvertures, sans tumulus a priori. Elles comportaient une couche de sable dans le fond ayant permis la conservation de squelettes et fragments osseux. L'un de ces squelettes était ventre contre terre. L'une de ces tombes a livré un petit poignard en bronze et un vase biconique avec anse en ruban. L'ensemble appartient à la civilisation des tumulus des débuts de l'âge du bronze moyen (1500-1100 environ av. J.-C.)<ref>J. Briard et P.-R. Giot, « Les tombes de l'âge du bronze de Lezommy-Huella en Cléder », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, T. 71, 1964</ref>.

Au Hellen, lors de travaux agricoles en 1965, a été mis au jour un tumulus recouvrant un cairn en pierres et une tombe. Le seul mobilier découvert est un vase à une anse en "ruban", fréquent dans les monuments de ce type de l'âge du bronze moyen (1500-1100 environ av. J.-C.). Le tumulus d'origine devait mesurer une trentaine de mètres de diamètre et une hauteur de deux mètres; la sépulture elle-même étant constituée de deux dalles verticales de 1,2 à Modèle:Unité de large pour 1,8 à Modèle:Nobr de hauteur, soutenant une dalle de couverture de Modèle:Nombre sur 2,5, épaisse de 0,5<ref name="Sparfel Pailler" />,<ref name="Le Roux 1966">R. F. Le Roux, « Le tumulus de l'âge du bronze du Hellen en Cléder », Annales de Bretagne, t. 73, 1966</ref>.

Proche du Hellen, au Reuniou, il y aurait eu un autre tumulus du même type, de dimensions plus modestes, détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Le Roux 1966" />.

Autre tumulus au Vern, de Modèle:Nobr de diamètre environ et de 5 à Modèle:Nobr de hauteur, dans lequel aucun mobilier et aucune sépulture n'ont été trouvés. Il s'agissait sans doute aussi d'un tumulus de l'âge du bronze<ref>P.-R. Giot, Le tumulus mégalithique de Torguenn-ar-Vern en Cléder, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, T. 75, 1948</ref>. Il a été détruit en 1947 afin de prélever la terre pour la construction du vélodrome<ref>F. Moal, Cléder et le Léon, Nature et Bretagne,1987. L'auteur dit avoir assisté à cette destruction: "Deux mille mètres cubes de terre et de cailloux furent ainsi transportés par des charrettes tirés par des chevaux: tous les paysans de la commune y participèrent. (...) Il fut également fait usage de camions..."</ref>.

Les deux tumulus signalés par Sparfel et Pailler<ref name="Sparfel Pailler" /> à Kerguédal et Kerséalou ne sont pas sur la commune (celui de Kerguédal étant en Plouvorn).

Un éperon barré, occupé dès l'âge du bronze, existait sur la presqu'île de Kerfiat<ref name="Osismes" />, exploitée aussi les siècles passés comme carrière de granite ; la "copie" d'un cairn y a été reconstituée en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un autre éperon pourrait avoir barré le promontoire du Vrenn au-dessus de la rivière Kerallé (découvertes de clayonnages)<ref name="Galliou" />.

Près de l'éperon de Kerfiat, un dépôt d'une trentaine de haches en bronze a été découvert vers 1915<ref name="Galliou" />. Un autre dépôt de l'âge du bronze, contenant des haches et divers objets, aurait été mis au jour avant 1832, entre Cléder et Plouescat, dans un lieu dénommé Ar-Carneillou<ref name="Galliou" />. Toujours de la même époque, ont été recueillis des tessons d'urnes à cordon, à Coat-ar-Craign<ref name="Galliou" />.

Une stèle gauloise (et non une borne milliaire romaine<ref>François Moal, Cléder : une terre en Léon, La Plomée, 1999</ref>), datant de l'Âge du fer, située à Kérider, est classée monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est octogonale, de Modèle:Unité de haut<ref name="Osismes">P. Galliou, Les Osismes, peuple de l'Occident gaulois,Coop breizh, 2014</ref>,<ref name="Galliou" /> .

On en trouve une autre au bourg (9, rue Baly Plufern), de section octogonale et de Modèle:Unité<ref name="Galliou" />. Non loin de l'éperon barré de Kerfiat, une troisième, octogonale à sommet plat, de Modèle:Unité de haut<ref name="Galliou" />. Et, enfin, une quatrième à Lanneusfeld et une cinquième à La Tourelle (à seize pans, Modèle:Unité de haut; aujourd'hui dans un jardin privé à Keryaouen)<ref name="Galliou" />.

Un cimetière gaulois aurait été signalé à Crea'h Morvan<ref name="Galliou" />.

Quatre souterrains de l'âge du fer<ref name="Galliou" /> ont été découverts sur la commune: à Roguennic (quatre chambres, clayonnage et céramiques)<ref name="Osismes" />, à Kersaudy. À La Tourelle, un souterrain à deux chambres était associé à une stèle. On retrouve la même association souterrain-stèle à Kerlissien ; le souterrain comportait trois salles, les stèles étaient au nombre de deux, petites et hémisphériques. Ce site a aussi livré des tessons de la Tène, des fragments d'amphores Dressel 1A des années 100-50 av. J.-C<ref name="Osismes" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un fossé pourrait avoir constitué la limite d'un cimetière<ref name="Osismes" />. Et des trous de poteaux marquent l'emplacement d'un bâtiment à foyer central<ref name="Galliou" />, qui pourrait appartenir à un habitat isolé ouvert<ref name="Osismes" />.

Plusieurs découvertes témoignent de l'occupation de Cléder à l'époque gallo-romaine : fragments de tegulae à Cleyermeur, dans un endroit inconnu (« à Modèle:Unité du bourg »); une amphore dans un lieu aussi inconnu; des fragments d'amphores Dressel 1b et d'autres tessons de céramique à Poulennou<ref name="Galliou" />. Abgrall et Peyron signalent également une suite de 4 caveaux découverte à Roguennic en 1872 contenant uniquement des tuiles à rebord<ref name="Abgrall Peyron"/>.

À Pempradou, les vestiges découverts vont du Néolithique au Moyen Âge<ref name="Galliou" />.

Pour terminer, un enclos ovalaire a été repéré par photographie aérienne à Leslaou<ref name="Galliou" />.

Le Moyen Âge

Époque moderne

En 1594, pendant les guerres de la Ligue, François de Coëtnempren, seigneur de Kerdélégan<ref>François de Coëtnempren était seigneur de Kerdournant en Tréflaouénan</ref>, était capitaine des arquebusiers des paroisses de Cléder, Plouescat, Treffaouënan [Tréflaouénan], Guitevedé [Plouzévédé] et Plounéour [Plounévez-Lochrist]<ref>Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f85.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4978565;2</ref>.

Famines et épidémies accroissent le nombre de morts à enterrer dans l'église, comme c'était alors la coutume : Modèle:Nobr à Cléder en septembre-octobre 1627. Les multiples interdictions concernant les inhumations dans les églises, décidées par les Évêques dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et par le Parlement de Bretagne en 1719 et 1721 suscitèrent parfois des réactions très violentes à l'encontre du clergé de la part des paroissiens : par exemple en 1759, Marie Guérer<ref>Marie Guérer, née le Modèle:Date au manoir de Menfaouet en Cléder, décédée le Modèle:Date au manoir de Kersaint en Cléder</ref> fut enterrée de force par sa famille dans l'église alors qu'une fosse avait été préparée dans le cimetière<ref>Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Cléder en 1653<ref>Edm.-M. P. Du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Cl%C3%A9der?rk=3969976;4</ref>. Charles Le Bris (1660-1737), qui fut recteur de Cléder, a écrit notamment "Heuriou Brezounec ha Latin", livre publié en 1712, traduit en français sous le titre "Heures bretonnes et latines"<ref>Joël Cornette, "Histoire de la Bretagne et des bretons", tome 2, "Des lumières au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", éditions du Seuil, 2005, Modèle:ISBN.</ref> et fut le principal auteur des ouvrages religieux qui circulèrent en Bretagne à la fin de l'Ancien Régime et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Fanch Roudaut, "Les contenus religieux en breton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : vocabulaire et doctrine", Presses universitaires de Rennes, consultable http://books.openedition.org/pur/15956?lang=fr</ref>.

Une descente des Anglais sur la grève de Penmarch [Penn Marc'h, c'est-à-dire à Kerfissien] en Cléder se produisit le Modèle:Date : « l'ennemi, vertement reçu par les gentilshommes et les milices du pays, fut contraint de rembarquer immédiatement, après avoir perdu un petit nombre des siens »<ref>Arthur Le Moyne de La Borderie, Descente des Anglais en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, "La Bretagne aux temps modernes, 1491-1789 : résumé du cours d'histoire professé à la Faculté des lettres de Rennes, en 1893-1894", 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784070s/f254.image.r=Cl%C3%A9der</ref>. Le corps de garde des Amiets fut construit cette année-là<ref name="petit patrimoine 29030">http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=29030_4</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Cléder de fournir Modèle:Nobr et de payer Modèle:Nobr pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

La pauvreté en 1774

Sébastien Kermarrec, recteur de la paroisse de Cléder, dans une lettre écrite en 1774 adressée à l'évêque de Léon Jean-François de La Marche en réponse à son enquête sur la mendicité écrit que le nombre des mendiants était de 500, « plus 200 ménages ayant assez de peine à vivre » et « pour ce qui est de l'article du gouesmon [l'orthographe de l'époque a été respectée], la défense de les vendre hors de la paroisse est plus ruineuse et plus préjudiciable qu'utile »<ref name="bull 1906">Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f187.image</ref>.

Cléder en 1778

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'épiscopat fit détruire le prétendu tombeau de saint Ké à Cléder car il était un lieu où survivaient des pratiques religieuses pré-chrétiennes<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Fichier:Carte de Cassini Cléder.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Cléder (1783).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Cléder en 1778 : Modèle:Citation bloc

Cléder est en 1786 l'une des cinq cures léonardes ayant un revenu supérieur à Modèle:Nobr livres<ref name="jr">Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église paroissiale, détériorée faute d'entretien, est si délabrée que la messe se dit en 1791 dans une grange, puis à partir de 1817, dans la chapelle du cimetière<ref name="gwadarmor">Modèle:Lien brisé.</ref>.

Jacques Cambry écrit que « Cléder et Plouescat fournissent des oignons, et partout on cultive quelques pois, quelques fèves »<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795", Société archéologique du Finistère, réédition 1999, Modèle:ISBN.</ref>.

Révolution française

La loi du Modèle:Date maintient la paroisse de Cléder, mais fait de Plouescat et Sibiril des succursales de celle-ci<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f432.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref>.

Ambroise de Parcevaux (1747-1826), seigneur de Tronjoly, émigra pendant la Révolution française<ref>Jacques Cambry, "Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III", 189, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110459s/f185.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4806890;4</ref>.

En 1793, les paysans révoltés du Léon, dont ceux de Cléder, après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu, se soumirent à Canclaux, remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition<ref name="Marteville">Modèle:Ouvrage</ref>.

Les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder acceptent les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses de Plougoulm, Sibiril et Cléder, et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues<ref>Le juge de paix de Saint-Pol, le Modèle:Date, « considérant (...) que les soulèvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse à l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Tréflaouénan, Plouzévédé, Berven et Plouénan, afin d'éviter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». Décidée avant même la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquée seulement après celle-ci.</ref> (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes de Plougoulm, Sibiril et Cléder fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le Modèle:Date, le conseil municipal de Cléder accepta ces conditions et désigna comme otages François Guillou (de Pereu), Jérôme Guillou (de Kersaint), Paul Penors (de Runion) et René Bastard (de Pereu). Cléder dût payer 13 450 livres<ref>Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der</ref>.

La commune de Cléder refusa d'envoyer un député pour porter à Paris le procès-verbal d'acceptation de la Constitution de 1793 et représenter la commune lors de la Fête de la Constitution du Modèle:Date, aucun citoyen n'acceptant cette charge « parce que c'était le temps de la moisson »<ref>René Baticle, Le plébiscite sur la constitution de 1793, "La Révolution française : revue historique", janvier 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1162661/f23.image.r=Cl%C3%A9der</ref>.

« Il existe dans le ci-devant district de Lesneven 70 prêtres réfractaires dont 6 à Plouzévédé, autant à Cléder, Plounévez-Lochrist et Plouguerneau » écrit le Modèle:Date le commandant de la colonne mobile de Lesneven<ref name="jr" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La récolte du goémon

La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé : Modèle:Citation bloc

En 1819, le maire de Cléder, Charles de Parcevaux, et son conseil municipal évoquent la difficulté pour la population de se procurer du bois à brûler et font observer que ce manque de ressources est subi particulièrement par les pauvres et les gens malheureux, dénués de charrettes et de chevaux (l'orthographe de l'époque a été respectée) : « ils n'ont que la dessication du goëmon pour suppléer au bois ». Leur interdire de vendre du goémon hors de leur commune « ce serait une deffence des plus nuisibles, non seulement pour les pauvres auxquels cela procure toujours par l'argent qu'ils en retirent pour acheter leurs bois pour chauffage, et cuisson de leurs aliments journalliers, et souvent pour les aider au payement, soit en tout ou en partie du prix de location de leur modique et humble chaumière (…), mais en plus elle nuirait à l'amélioration des terres des autres communes de l'intérieur» et « la misère s'accroîtrait ». Ils ajoutent ensuite : « Mais ces pauvres gens sont si étroitement logés que la localité de leur chaumière ne leur laisse point d'emplacement suffisant pour en pouvoir loger à l'abri des pluies une assez grande quantité pour les besoins de plusieurs mois, et si vous les priviez de la faculté de pouvoir en couper à différentes époques de l'année, ils ne pourraient subsister »<ref name="bull 1906" />.

En réponse à une question sur l'utilisation éventuelle de radeaux de goémon, dénommés dromes<ref>radeaux de goémon flottant, utilisée pour le transport des goémons en mer, voir http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/asp/inventaire/pleubian/Geoviewer/Data/HTML/IM22005992.html</ref>, le maire répond : « Il ne s'en effectue pas de ce genre dans notre commune ; mais s'il s'en faisait, (…) jamais nous n'eussions permis aux individus de faire naviguer sans secours de bateaux leurs radeaux. Les jours des individus assez téméraires pour tenter de pareil gain sont des plus exposés »<ref>Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f186.image</ref>.

À la suite d'une enquête organisée par une circulaire du Modèle:Date du préfet du Finistère, le conseil municipal de Cléder répond (l'orthographe de l'époque a été respectée) : Modèle:Citation bloc

Cléder vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un arrêté préfectoral en date du Modèle:Date autorise les communes de Cléder et de Plouescat à poursuivre devant les tribunaux le sieur de Kersaintgilly<ref>Urbain de Kersaintgilly (né le Modèle:Date à Morlaix, mort le Modèle:Date au château de Tronjulien en Plounévez-Lochrist</ref> « pour le faire condamner à délaisser aux dites communes la possession et la propriété du marais de Kerfissien »<ref>Émile Reverchon, "Des Autorisations de plaider, nécessaires aux communes et établissemens publics", 1853, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6464822d/f276.image.r=Cl%C3%A9der?rk=5665264;0</ref>.

L'église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est reconstruite en 1830 ; déjà en 1820 une pétition des habitants de Cléder, « dans l'impuissance de subvenir à la dépense totale qu'exigera la reconstruction de leur église, demandent un secours au gouvernement »<ref>"Procès-verbal des séances de la Chambre des pairs", 1820, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9694769d/f550.image.r=Cl%C3%A9der?rk=6115910;0</ref>. Dans la nuit du Modèle:Date, une partie de la toiture de la nouvelle église fut emportée par le vent lors d'une tempête<ref>"L'Ami de la religion et du Roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire", janvier 1836, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k317582/f303.image.r=Cl%C3%A9der?rk=8176006;0</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléder en 1843 : Modèle:Citation bloc

Cléder dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La noyade de deux Clédérois et le sauvetage difficile de deux autres, après que leur canot se soit retourné, le Modèle:Date est raconté dans le journal Le Constitutionnel<ref>Journal Le Constitutionnel, n° du 23 août 1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k674365w/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref>.

Certains Clédérois étaient marins : par exemple Jean Marie Cadiou, né le Modèle:Date à Cléder, mourut le Modèle:Date lors du naufrage de la corvette Le Monge provoqué par un cyclone tropical dans les mers de Chine.

Le pourcentage de conscrits illettrés à Cléder entre 1858 et 1867 est de 60 %<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Un atelier de salaison de sardines fut construit à Cléder peu avant 1870<ref>"Revue maritime et coloniale", janvier-décembre 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104241n/f962.image.r=Cl%C3%A9der?rk=8412058;4</ref>.

Des Clédérois participèrent à la guerre de Crimée : par exemple Yves Léa<ref>Yves Léa, né le Modèle:Date à Cléder, soldat au 3e régiment de zouaves</ref> fut amputé d'un bras à la suite de ses blessures et Vincent Coz<ref>Vincent Coz, né le Modèle:Date à Cléder, soldat au 2e régiment de zouaves</ref> fut blessé à la main en raison d'un coup de feu reçu<ref>Jean-Charles Chenu, "Rapport au Conseil de santé des armées sur les résultats du service médico-chirurgical aux ambulances de Crimée et aux hôpitaux militaires français en Turquie, pendant la campagne d'Orient en 1854-1855-1856", 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61150980/f274.image.r=Cl%C3%A9der?rk=6630934;0</ref>.

Paul de Parcevaux<ref group=Note>Paul de Parcevaux, né le Modèle:Date- au châtau de Tronjoly en Cléder.</ref>, capitaine des zouaves pontificaux, est tué le Modèle:Date- lors de la bataille de Castelfidardo après avoir reçu une balle en pleine poitrine. Quatre autres personnes rejoignirent les zouaves pontificaux en 1867<ref>Modèle:Article.</ref> : le comte Louis de Parcevaux<ref group=Note>Louis de Parcevaux, né le Modèle:Date- au manoir de Tronjoly en Cléder, décédé le Modèle:Date- au château de Tronjoly en Cléder.</ref>, frère du précédent, fut lieutenant des zouaves pontificaux ; Charles de Kerampuil, neveu des précédents, fut aussi zouave pontifical, de même que Gaston de Kermenguy<ref group=Note>Gaston de Kermenguy, né le Modèle:28 octobre 1841 au château de Kermenguy en Cléder</ref>, beau-frère de Louis et Charles de Percevaux, et Louis de Coatgoureden<ref group="Note">Louis de Coatgoureden, né le Modèle:Date- à Guingamp, décédé le Modèle:Date- à Saint-Pol-de-Léon</ref>, cousin de Gaston de Kermenguy<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Ouvrage.</ref>.

La guerre de 1870 fit au moins une victime originaire de Cléder : Charles de Saisy de Kerampuil<ref>Charles de Saisy de Kerampuil, né au manoir de Tronjoly le Modèle:Date, fils du comte François-Marie Louis de Saisy de Kerampuil et d'Ambroisine-Marie de Parcevaux, fut sergent dans un régiment de zouaves pontificaux</ref>, blessé le Modèle:Date à Brou (Eure-et-Loir) et mort le Modèle:Date à Châteaudun des suites de ses blessures<ref>École libre saint François Xavier, "Inauguration d'un monument élevé à la mémoire des anciens élèves morts devant l'ennemi : 19 juin 1878", 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5468972p/f32.image.r=Cl%C3%A9der?rk=1480694;0</ref> ; deux autres Clédérois au moins furent blessés pendant cette même guerre, Didier Cantina et Allain Marchalland<ref>Jean-Charles Chenu, "Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", tome 2, 1870-1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f307.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7660982;0 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f732.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7660982;0</ref>. Un autre clédérois, Henry-Joseph Stéphany<ref>Henry-Joseph Stéphany, né le Modèle:Date à Cléder</ref>, participa à la prise du Pé-Tang lors de la bataille de Pékin (1900).

En 1878, les élections municipales de Cléder furent annulées à deux reprises par le préfet du Finistère en raison des irrégularités commises par la municipalité conservatrice, de tendance "Ordre moral", dirigée par Louis de Parcevaux, lequel fut révoqué par le président de la République, le maréchal de Mac Mahon ; malgré cela, lors d'un troisième scrutin organisé le Modèle:Date, les Modèle:Nobr de la liste furent à nouveau élus, obtenant entre 850 et Modèle:Nobr sur un total de Modèle:Nobr exprimés, l'opposition préférant s'abstenir<ref>Journal L'Univers, n° du 6 mai 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k701131d/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=42918;4</ref>. Mais un arrêt du Conseil d'État en date du Modèle:Date annula les décisions d'invalidation prises par le préfet du Finistère<ref>Journal L'Univers, n° du 13 décembre 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7013481/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=64378;0</ref>.

En 1886, l'institutrice laïque de Cléder, qui avait accompagné à l'église paroissiale ses élèves voulant faire leur première communion, fut insultée et chassée de l'église par le curé<ref>"Le Rigolo : journal hebdomadaire, satirique, humouristique [sic] et littéraire", n° du 11 juillet 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54848821/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref>.

Le niveau de vie des Clédérois semble avoir nettement progressé à cette époque : un rapport du Conseil général du Finistère en date d'octobre 1874 écrit : « la fortune publique s'est beaucoup accrue (...) ; la commune de Cléder a largement participé à ce progrès, puisque le nombre des indigents, qui était environ de 1 000, est progressivement descendu à 200 »<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f352.image.r=Cl%C3%A9der?rk=64378;0</ref>. Toutefois, un rapport publié en 1894 indique, parlant des terres sablonneuses proches du littoral, que leur fertilité est très médiocre et que « même avec une abondante fumure de goëmon, on ne peut en obtenir que d'assez maigres récoltes de seigle et de pommes de terre »<ref>Jacques Flach, "Enquête sur les conditions de l'habitation en France : les maisons-type", tome 2, 1894, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75321d/f327.image.r=Cl%C3%A9der?rk=5708182;4</ref>. Beaucoup de Clédérois étaient alors à la fois paysans et pêcheurs<ref>Charles Le Goffic, Le bien du pêcheur, "La Revue de Paris", septembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k175038/f631.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7961412;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date, le trois-mâts goélette Sainte-Marthe, de Bordeaux, victime d'un ouragan, fit naufrage dans les récifs du Roc'h Haro, face à Cléder (cinq marins, dont le capitaine, furent sauvés, mais le naufrage fit sept noyés ; le canot de sauvetage de Roscoff, parti à son secours, faillit disparaître lui aussi, mais parvint avec difficulté à gagner l'île de Sieck<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 13 mars 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6391874/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4420622;4 et journal La Croix, n° du 21 novembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219875w/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=772536;0 et C. Français, La Sainte-Marthe en perdition, "La morale vécue : famille, patrie, humanité", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5488389f/f204.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4485000;4 et Alphonse Le Taro, Le naufrage de la Sainte Marthe à Plouescat-Cléder, Cahiers de l'Iroise n°2-1978</ref>.

L'école tenue à Cléder par la congrégation des Filles du Saint-Esprit aurait dû, en vertu de la loi sur les congrégations, fermer en 1902 (un meeting de protestation rassembla une foule très nombreuse criant : « Vive les Sœurs ! Vive la liberté ! » sur la place du bourg, et l'école obtint un sursis)<ref>Journal La Croix, n° du 23 juillet 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219776z/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=686698;4</ref>, et à nouveau en 1904<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 8 mars 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640271k/f5.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9098758;2</ref>, mais resta ouverte en fait (les Sœurs du Saint-Esprit furent pour cette raison condamnées chacune à une peine d'amende par le tribunal correctionnel de Morlaix en août 1908<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 10 août 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641887b/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=10236102;0</ref>). En 1911 encore, les religieuses de Cléder sont poursuivies devant le même tribunal pour infraction à la loi de 1901<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 décembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6431056/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=10150264;4</ref>.Modèle:Article détailléDes vendeurs d'oignons, que l'abbé Creignou nommera à partir de 1927 JohnniesModèle:Référence souhaitée, originaires de Cléder trouvèrent la mort lors du naufrage du Hilda dans la nuit du 18 au 19<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> au Modèle:Date<ref>Louis Fabulet, Braves gens de Roscoff, Cléder et Sibiril, journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6408995/f1.image.r=Cl%C3%A9der?rk=21459;2</ref> ; au moins 30<ref name=":0" /> marchands d'oignons et non 24 marchands d'oignons comme le disent dans un premier temps les journaux<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640895n/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=107296;4</ref>, originaires de la commune, ont péri dans la catastrophe, écrit alors le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 novembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640897d/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=42918;4</ref>. En fait ce sont au moins 90 et non 70 vendeurs d'oignons comme dit dans les journaux de l'époque, membres des cinq compagnies Pichon<ref>La Compagnie dirigée par Jean-François Pichon (né le Modèle:Date au Raz en Roscoff) eût au moins Modèle:Nobr, la plupart originaires de Sibiril</ref>, Quiviger<ref>La Compagnie dirigée par Louis Quiviger (né le Modèle:Date à Lesleaou Bras en Cleder) eût plus Modèle:Nobr, originaires de toute la région, et quatre survivants</ref>, Jaouen<ref>La Compagnie dirigée par Paul-Marie Jaouen (né le Modèle:Date à Kerscao en Plouescat) eût au moins Modèle:Nobr, la plupart originaires de Plouescat et Cleder</ref>, Calarnou<ref>La Compagnie dirigée par Jean-Marie Calarnou (né le Modèle:Date à Kerfissien en Cleder) eût au moins Modèle:Nobr, la plupart originaires de Cléder</ref> et Tanguy<ref>La Compagnie dirigée par Louis Tanguy (né le Modèle:Date à Plougoulm, mais domiciliée à Sibiril) et comprenant notamment ses trois fils Guillaume, Claude et Jean, eût en tout Modèle:Nobr</ref> (la liste imprécise des victimes est indiquée dans le journal L'Univers du Modèle:Date<ref>Journal L'Univers, n° du 26 novembre 1905. L'association Franco-Britannique Hilda-Hilda's voices des descendants du Hilda a trouvé plusieurs personnes ne figurant sur aucune liste par d'autres archives nombreuses</ref>) qui périrent en tout dans cette catastrophe<ref name="Passengers">Modèle:Lien web.</ref> ; parmi les rares survivants, deux étaient originaires de Cleder, Tanguy L'aot et Paul-Marie Pen<ref>Paul-Marie Pen, né le Modèle:Date à Tréflaouénan, mais il habitait à Cleder</ref> ; ce dernier reçut une médaille d'or pour sa conduite héroïque lors du naufrage<ref>Journal La Lanterne, n° du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7505066x/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=64378;0</ref>. De nombreuses erreurs ayant été faites dans les journaux de 1905Modèle:Référence nécessaire. Le Modèle:Date, avec un grand déploiement de forces, l'inventaire des biens d'église de Cleder pût être fait sans incidents graves, le clergé ayant prêché énergiquement le calme ; une grille du cimetière dût être abattue par les forces de l'ordre ; les portes de l'église paroissiale étant fermées, elles furent forcées par des crocheteurs aidés de quelques sapeurs du génie ; l'abbé Léon, recteur de Cléder s'écria : « Plutôt mourir que de faire ouvrir »<ref>Journal La Croix, n° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2566126/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=193134;0 et journal L'Univers, n° du 25 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712883k/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=343349;2</ref>.

Un canonnier originaire de Cléder fut victime de l'explosion survenue à bord du cuirassé Iéna dans le port de Toulon le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 26 mars 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641384n/f5.image.r=Cl%C3%A9der?rk=10386318;2</ref>.

Fichier:Brocolis ligne Plouescat-Saint-Pol 1910.jpg
Article de journal évoquant l'expédition de brocolis depuis la gare de Cléder vers celle de Saint-Pol-de-Léon en 1910.

L'inauguration de la ligne de chemin de fer des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon, via Cléder, eût lieu le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641474m/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=7274714;0</ref> (les travaux avaient été entrepris en 1905<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 février 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6406247/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=9871294;2</ref>). Le Modèle:Date, un train allant de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon dérailla près de la halte de Kerider ; l'accident fit quelques blessés légers<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 août 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641513g/f4.image.r=Cl%C3%A9der</ref>. Cette ligne, surnommée "train-patate", servit à transporter légumes et passagers jusqu'à Saint-Pol-de-Léon ; mais la nécessité d'un transbordement coûteux en gare de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff (la ligne de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon étant à voie métrique à la différence de celle de l'Ouest-État au départ de Saint-Pol-de-Léon ou de Roscoff) fit que beaucoup de paysans préférèrent continuer à transporter leurs productions maraîchères en charrette jusqu'à l'une ou l'autre de ces deux gares<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 22 mars 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6417468/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12489332;0 et n° du 9 mai 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6421595/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12167442;0</ref> ; elle ferma en 1946<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1910, les rochers de Savillau sur la grève de Kerfichen [Kerfissien] sont classés au titre des sites et monuments naturels de caractère artistique"<ref>Journal La Croix, n° du 28 mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2576940/f5.image.r=Cl%C3%A9der?rk=944210;4</ref>.

Le journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date rapporte que 4 pilleurs d'épaves de Cléder, qui s'étaient appropriés des madriers et diverses pièces de bois échoués sur une grève de la commune, mais qui furent surpris par un douanier, furent condamnés à Modèle:Nobr de prison par le tribunal correctionnel de Morlaix<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 20 décembre 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642749p/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=3369115;2</ref>.

Le conseil municipal de Cléder, en mars 1912, accepta la dévolution des biens de l'ancienne fabrique de l'église paroissiale et donna « un avis défavorable à l'interdiction d'extraction de matériaux dans les grèves de Plouescat »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 5 avril 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643221p/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=12017226;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Jean-Marie Conseil Aquarelle.jpg
« Le vieux chasseur du 219 » (219e régiment d'infanterie) avec sa tunique bleue ; aquarelle de l'abbé Jean-Marie Conseil (Archives diocésaines de Quimper et Léon).

Le monument aux morts de Cléder porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; sept d'entre eux au moins sont des marins disparus en mer ; douze au moins sont décédés en Belgique et un aux Pays-Bas ; trois au moins dans les Balkans (Jean Milin en Serbie, François Roignant en Macédoine, Jean Rosec en Grèce), car ils participaient à l'expédition de Salonique, et un (Jean Guénégan<ref>Jean Guénégan, né le Modèle:Date à Cléder, sergent fourrier au 54e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le Modèle:Date ; à ne pas confondre avec un autre Jean Guénégan, né le Modèle:Date à Cléder, soldat au 66e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Fère-Champenoise (Marne)</ref>) en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr ; un (Jean Abhamon) est décédé dans l'Union indochinoise ; six (Jean Abgrall, Vincent Bellec, Jean Louis Bozec, Jean Castel, François Le Bihan<ref>François Le Bihan, né le Modèle:Date à Cléder, décédé en captivité en Allemagne le Modèle:Date ; à ne as confondre avec un autre François Le Bihan, né le Modèle:Date à Cléder, sapeur au 7e régiment du génie, disparu le Modèle:Date à Juvigny (Aisne)</ref>, François Soyé) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref>Modèle:Lien web.</ref>; parmi eux, par exemple, Jean-Claude Bozec<ref>Jean-Claude Bozec, né le Modèle:Date à Saint-Pol-de-Léon, mais qui passa toute son enfance à Cléder où sa famille avait déménagé</ref>, qui fut missionnaire en Cochinchine à partir de 1900 avant d'être tué devant Verdun le Modèle:Date<ref>" Compte-rendu des travaux / Société des missions étrangères", 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9736662c/f252.image.r=Cl%C3%A9der</ref>.

Jean-Marie Conseil, né le Modèle:Date à Cléder, ordonné prêtre en 1912, vicaire à Saint-Mathieu de Morlaix, caporal brancardier au 219e régiment d'infanterie, a dessiné des aquarelles et des dessins représentant la vie quotidienne au front. Il mourut, atteint de deux balles, le Modèle:Date à Estrées-Deniécourt (Aisne), alors qu'il secourait un sergent de sa compagnie<ref>Jean-Pierre Montier, James Éveillard et Gilles Baud-Berthier, "Voyage en Bretagne 1900-2000", éditions Ouest-France, 2007, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Lors des élections du Modèle:Date pour élire un conseiller général du canton de Plouzévédé (le maire de Cléder, Jean Hervé du Penhoat, était candidat face à Yves-Marie Caill, maire de Plouzévédé, candidat républicain de gauche, lequel fut élu), un incident se produisit lors du dépouillement à Cléder : un paquet de Modèle:Nobr disparût mystérieusement<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 5 avril 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6465058/f3.image.r=Cl%C3%A9der?rk=5729642;0</ref>.

Le Modèle:Date, Jean Hervé de Penhoat, maire de Cléder, fut suspendu pour trois mois par le ministre de l'intérieur<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 décembre 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647857z/f6.image.r=Cl%C3%A9der?rk=901292;0</ref>.

Une colonie de garçons russes, enfants de Russes immigrés en France à la suite de la Révolution bolchévique, séjourna à Cléder en 1924<ref>Journal La Croix, n° du 20 août 1924; consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2619290/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=107296;4</ref>.

En 1931 des squelettes furent trouvés, dégagés par l'érosion marine, dans les dunes bordant une grève de Cléder, rendant probable l'existence à cet endroit d'un ancien cimetière<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 octobre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658711h/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=13025816;2 et n° du 27 octobre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6587138/f4.image.r=Cl%C3%A9der?rk=3154522;0</ref>.

Les courses de chevaux étaient organisées sur la plage de Kerfissien ; elles se déroulaient le Modèle:3e dimanche de juillet depuis l'église jusqu'à la grève de Teven-Kerbrat, sur une distance d'environ Modèle:Nobr ; elles furent organisées jusqu'à la décennie 1980<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Cléder porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; huit d'entre elles au moins sont des marins disparus en mer<ref name="memorialgenweb">Modèle:Lien web.</ref>. D'autres marins ont été victimes de la guerre : Laurent Patinoc, second maître électricien sur le Strasbourg, a été tué lors de l'attaque sur Mers el-Kébir le Modèle:Date et René Ollivier, matelot canonnier à bord du Pluton lors de l'explosion accidentelle de ce bateau le Modèle:Date dans le port de Casablanca (Maroc). Parmi les soldats, Jean Marie Balcon est mort le Modèle:Date en captivité en Allemagne.

Deux enfants, Jeanne et Yves Béchu, âgés de 13 et Modèle:Nobr, ont été assassinés le Modèle:Date à Créac'h Oalec<ref>http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/86/48/73/ARCHIVES-CLEDER-INFOS/17-CLEDER-INFOS-07.2004.pdf</ref>.

Achille Le Naourès, un ouvrier de Cléder, requis du STO, a livré le témoignage suivant : « Le travail consiste à installer des obstacles sur les plages, des grands pieux dressés. Et çà ne traîne pas ! Avec le jet d'eau à haute pression d'une sorte de grosse lance à incendie, deux ouvriers allemands creusent des trous cylindriques dans le sable, et nous, les requis français, devons y planter les grands pieux en bois qu'on appelle "asperges de Rommel" »<ref>Témoignage d'Achille Le Naourès, ouvrier de Cléder, requis du STO en 1944, Musée Mémoires 39-45 à Plougonvelin.</ref>.

Parmi les massacres et exactions commis par l'armée allemande en France pendant la Seconde guerre mondiale ainsi que par des supplétifs russes, ceux commis à Cléder firent Modèle:Nobr : le Modèle:Date, une colonne allemande venant de Saint-Pol-de-Léon et se repliant sur Brest traverse la commune dans la nuit vers Modèle:Nobr du matin ; alors qu'elle traverse le bourg de Cléder, des habitants les acclament, croyant qu'il s'agit d'une colonne américaine ; les Allemands tirent alors dans toutes les directions sur les maisons et les habitants, faisant un blessé. Une autre colonne allemande, venant de Tréflaouénan, sous prétexte d'avoir été attaquée par des résistants, à Toulbrout, brûle les récoltes et incendie et fait sauter des maisons, et prend cinq personnes en otage qui sont fusillées à bout portant (les victimes sont Louis Le Duc, François Thépaut, René et Jean-François Roué, Hervé Hélard) ; ces mêmes troupes, dans le village de Pen-al-Land Kerizur, entre Tréflaouénan et Cléder, brûlent aussi les récoltes ainsi qu'une maison, et tuent Claude Roué. Puis, dans le bourg de Cléder, sept autres personnes, dont le directeur et trois professeurs, ainsi que deux servantes et le fils de l'une d'elles, un adolescent de Modèle:Nobr, sont prises en otage à l'école des Frères et l'un d'entre eux, le frère Pascal Le Borgne, est tué d'une balle dans la nuque ; les six autres otages sont conduits, à pied, mains levées pendant tout le trajet, frappés à coup de pied et de crosse dès qu'ils baissent les bras, jusqu'à Plouescat où ils auraient du être exécutés, mais sont finalement libérés sur ordre d'un officier allemand. Pendant le trajet, à Coas ar Bandu, des Allemands violent puis tuent Modèle:Mme Quiviger, puis son fils aîné accouru en l'entendant crier ; les Allemands tirent au canon sur le village de Creachavel, tuant l'un des habitants, Falhun. Vers 11h30, une nouvelle colonne allemande traverse le bourg de Cléder, s'empare de deux blessés en train d'être soignés chez le docteur Le Méhauté et les fusille sur la route de Plouescat. Des soldats russes basés à Plougoulm ont participé aux exactions. Ces massacres firent en tout Modèle:Nobr, 11 natives de Cléder, une de Plougoulm, une de Sibiril<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944)", Astoure éditions, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]], pages 227-231 et http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/86/48/73/ARCHIVES-CLEDER-INFOS/17-CLEDER-INFOS-07.2004.pdf</ref>.

Trois Clédérois membres des Forces françaises libres sont morts pour la France pendant les combats de la Libération : Gustave Lespagnol<ref>Gustave Lespagnol est né le Modèle:Date à Cléder ; il rejoint les Forces françaises libres dès juin 1940, combat en Tunisie dans la 1re division française libre, puis dans la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] de la Normandie aux environs de Strasbourg où il est tué le Modèle:Date à Holtzheim ; il fut décoré à titre posthume de la Légion d'honneur ; il reçut aussi la Croix de guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance, voir http://www.smlh29n.fr/memorial/legionnaires/15807_lespagnol_gustave</ref> et deux frères François Hervé Du Penhoat<ref>François Hervé Du Penhoat, sergent pilote d'aviation, mort le Modèle:Date à Kasba Tadla (Maroc) dans un accident d'avion</ref>, Jean Hervé Du Penhoat<ref>Né le Modèle:Date au manoir de Tronjoly ; il quitte la France pour le Maroc en 1942 et il finit ses études au lycée Lyautey de Casablanca, puis au lycée Gouraud, est incorporé comme aspirant dans le Modèle:63e, tué lors d'un combat le Modèle:Date au col de Mirandol près de Saint-Pol-sur-Ubaye(Basses-Alpes) voir http://www.lyceefr.org/aaegd/gouraud/livredor/herve_du_penhoat_jean.htm</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Cléder porte les noms de trois soldats (Albert Abgrall, Jean Jaouen, F. Péron) morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et d'un marin (Vincent Cuiec, assassiné le Modèle:Date à Oran par un commando OAS) pendant la guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Celtic Interconnector

Le Celtic Interconnector, une liaison électrique principalement sous-marine longue de Modèle:Unité entre l'Irlande et la France doit être mis en service en 2026 ou 2027 ; son tracé breton, en souterrain et long d'une quarantaine de kilomètres, partira de Cléder pour aboutir à La Martyre ; il permettra le transfert de 700 mégawatts, dans un sens ou dans l'autre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Mairie Cléder.jpg
La mairie de Cléder
Fichier:Emile de Kermenguy 1.jpg
Émile de Kermenguy, maire et député

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2017, Cléder était la Modèle:50e commune du département en population avec ses Modèle:Nombre (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Pont-de-Buis-lès-Quimerch (49e avec Modèle:Nombre) et devant Plomeur (Modèle:51e avec Modèle:Nombre).

Événements culturels et sportifs

  • Le club de football, l'Union Sportive Clédéroise (USC), a été fondé en 1946<ref>Jean-Yves Corre: Union Sportive Clédéroise, 1946-1996, la belle histoire.</ref>.
  • Festival Les Artist'Chauds (depuis 2002).
  • Les "Modèle:Unité de Cléder entre terre et mer" (course organisée de 1992 à 2001 et reprise en 2012<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> jusqu'en 2017 ; non organisée en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.).

Langue bretonne

À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans les classes bilingues (soit 22,3 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Lieux et monuments

Plage Les Amiets
Plage Les Amiets

La Côte des Sables

L'ensemble de la côte Clédéroise se découvre à pied (GR 34, communément appelé « sentier des Douaniers »), à vélo (véloroute La Littorale), à moto ou véhicule motorisé (une petite route côtière borde le littoral).

  • La plage Les Amiets

Modèle:Citation bloc

  • La plage de Groac'h Zu
  • La plage de Theven Braz
  • La plage de Pors Misclic
  • La plage de Porz Striz
  • Port-Neuf
  • La Grenouillère aux Amiets
  • L'espace nature des Palujous (observatoire ornithologique et nombreuses variétés d'orchidées sauvages). En 1830, Jean-François Brousmiche<ref name=brousmiche>Modèle:Ouvrage.</ref> signale ces paluds : « Un immense terrain vient encore ici d'être conquis sur les flots. Ce sont les grands paluds de Cléder qui viennent d'être enclos. Cent hectares de terre sont rendus à l'agriculture; il a suffi pour obtenir ce résultat d'une chaussée de trois cents mètres ».
  • Maisons des douaniers : édifiés au temps de la défense littorale par l'ingénieur du Roi Siméon Garangeau à des endroits indiqués par Vauban, le corps de garde du Lavillo<ref>http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=29030_6</ref> et celui des Amiets<ref name="petit patrimoine 29030" /> surveillaient les bateaux de passage. En cas de mouvement suspect, des miliciens de garde alertaient les autorités par signaux codés (jeux de pavillon, coups de canon à blanc, feux de nuit). La situation de ces maisons de douaniers, dissimulées derrière les rochers, permettaient de ne pas être vu du large.
  • Les fours à goémon, au port de Kerfissien : construits dans des tranchées de Modèle:Unité de profondeur, Modèle:Unité de longueur, Modèle:Unité de largeur et recouverts sur les côtés et le fond de pierres plates, ils permettaient de brûler les algues, plus particulièrement le goémon, qui avait au préalable séché sur la côte, après avoir été pêché, afin d’extraire des blocs d'iode, utilisé notamment dans la pharmaceutique. Il en existe un autre à Poulennou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les sites d'extractions de granit témoignent du travail des tailleurs de pierre Clédérois (en 1960, on en comptait 200) : extraction du granit, fendage de rochers, taille et déplacement de pierre.

Les châteaux et manoirs

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

  • Le manoir de Kerliviry
Fichier:Cléder Kerliviry.jpg
Le manoir de Kerliviry (dessin d'Auguste Mayer datant de 1845 ou 1846).
Le manoir de Kerliviry date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la famille de Kerliviry est connue dès 1481, date où Hervé de Kerliviry épouse Marie de Kéraméar ; en 1566, le manoir appartient à Tanguy de Kerliviry, époux de Jehanne de Kerroignant. Par la suite, le manoir tombe en quenouille et passe aux mains de la famille de Tromelin (par exemple le Modèle:Date- René de Tromelin, seigneur de Kerliviry, épouse Marie Le Moyne, dame de Kermerrien). Le domaine passe ensuite successivement aux mains des familles Boiséon (le Modèle:Date-, René de Boiséon, seigneur de Coëtlez, épouse Claude de Tromelin, dame de Kerliviry<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), Poulpiquet (par exemple Charles-René de Poulpiquet, né le Modèle:Date- est baron de Locmélar et Kerliviry) et Budes de Guébriant<ref>Modèle:Ouvrage</ref>). Le chevalier de Fréminville le décrit dans son livre Antiquités du Finistère publié en 1832. Charles Nodier et Justin Taylor écrivent : « Au-dessus de l'entrée est placé l'écusson armorié des seigneurs de Kerliviri [Kerliviry], surmonté d'un casque, avec leur devise "Y oull doue" (« La volonté de Dieu soit faite »)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Auguste Mayer en fait un dessin en 1845 ou 1846, montrant un logis encore intact, ainsi qu'un portique et une vasque monolithe en granite (laquelle a été par la suite donnée par le comte Alain Casimir Budes de Guébriant, alors maire de Saint-Pol-de-Léon, à sa ville où elle se trouve désormais), mais la chapelle est alors ruinée.

D'autres manoirs, de moindre importance, plus ou moins disparus, peuvent être cités : Menfaoutet, Crechmorvan, Traonpaul, Plevern <ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Monuments religieux

Église Saint-Pierre-Saint-Ké-Colledoc

On ignore la date de la construction de la première église, sans doute à l'initiative des seigneurs de Kergournadec'h.

Fichier:Inscription église de Cléder.jpg
Pierre gravée de l'ancienne église?.

Aujourd'hui en remploi au manoir de Tronjoly, une pierre gravée d'une sentence morale, datée paléographiquement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pourrait provenir de l'ancienne église: « OUIR MESSE NE TARDIT HOME / DONER AUMONE NE POVRIT HOME / BIEN AUTRUI NE RICHIT HOME », que l'on peut transcrire par : « Écouter la messe ne retarde pas ; donner l'aumône n'appauvrit pas ; le bien d'autrui n'enrichit pas »<ref>Debiais Vincent. Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Atlantique et Vendée. Paris : CNRS Éditions, 2008, Modèle:P.. (Corpus des inscriptions de la France médiévale, 23) ; https://www.persee.fr/doc/cifm_0000-0000_2008_cat_23_1</ref>. Cette inscription pourrait fournir une date ante quem à la construction de l'ancienne église.

L'église avait dans un état antérieur une maîtresse vitre connue grâce à un document des Archives départementales du Finistère<ref>http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=recherche_inventaire&doc=&page=2&page_ref=</ref> (copie de 1716 d'un original de 1656). Ce vitrail et l'histoire de la famille de Kergournadec'h ont fait l'objet d'une étude de Marc Faujour<ref>M. Faujour, L'héraldique des seigneurs de Kergournadec'h et des familles alliées dans le haut Léon, 1275-1721, Ed. M. Faujour, 2016.</ref>.

Fichier:Eglise de Cléder vers 1950.jpg
Eglise de Cléder vers 1950

L'architecture de la baie permet une datation vers 1400. Le pignon du grand autel menaçant de s'écrouler, il est fait appel à un peintre afin d'en garder trace. « Le pignon du grand autel, ou est la maitresse vitre avec des armes et escussons des dits-seigneurs avec un crucifix, et autres misteres dessous les dites armes et escudos menasse ruine et prompte cheute, auroit été advisé de le refaire, pour obvier a l'inconveniant qui en pourroit arriver; ensemble de faire une sacristie aboutissante sur le cimittiere en meme endroit pour l'utilite de la dite paroisse; ce qui ne se pourrait bonnement faire sans rehausser et agrandir ladite vitre, afin d'esclairer ledit grand autel, et doubtant quil y arrivoit quelques difficulté et differant , tous lesdits escussons et armes auroint requis ledit Bouricquen de faire estat de ladite vitre escussons et armes y estants, afin de les remettre par cy après la construction desdits pignon et sacristie en leur prestin estat, ou de telle facon que lesdits seigneurs aviseront chacun suivant leur droit et propriété ». Le peintre, Jacques Bouriquen, est de Saint-Pol-de-Léon. Y assistent Vincent du Kergoat, seigneur de Tronjoly, Jacques de Kermenguy, seigneur du dit lieu, Hervé de Kermenguy, seigneur de Saint-Laurens, escuyer Guillaume Aupoix représentant le seigneur, marquis de Rosmadec et de Kergournadec'h.

Cette vitre comportait dans trois lancettes une crucifixion, un Saint-Pierre et un Saint-Jacques, et dans sa partie supérieure une rose et deux trilobes. Dans la rose figuraient les armoiries des Kergournadec'h, leurs prééminences et alliances. À ce groupe en supériorité étaient joints, de part et d'autre, ceux des Kermenguy et des Tronjoly. Le vitrail a été l'objet par la suite de diverses modifications, connus par divers documents jusqu'en 1720, notamment pour assoir la prééminence des Rosmadec.

Aujourd'hui, la partie la plus ancienne de l'église est le clocher de type léonard, avec ses deux galeries et sa flèche ; elle est datée de la toute fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par deux inscriptions, l'une de 1697 sur le portail ouest et l'autre de 1700, cette dernière précisant : « Prigent, recteur de Cléder, Yves Moisan et Guillerm curés ». L'église menaçait ruines à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais les fonds manquaient pour sa reconstruction; il fallut attendre la fin de la période révolutionnaire pour que le chantier soit enfin achevé, en 1830<ref>Modèle:Article</ref>. Jean-François Brousmiche<ref name=brousmiche/> la visite alors et porte un jugement sévère sur cette reconstruction : « On a conservé de l'ancien édifice le clocher peu élevé mais élégant, qui jure étrangement par sa construction avec le style du monument qui s'appuie sur lui. L'église de Cléder ne ressemble pas mal à une vaste halle dont le toit serait soutenu par deux rangs de colonnes. Cet édifice fait mal à voir. Des autels sans ornements, sans décorations, des murailles nues, décrépies à blanc, voilà le temple ». Selon lui, les offices, en attendant ce nouveau bâtiment, avaient lieu « dans le cimetière dans un hangar couvert en chaume ».

Fichier:Eglise de Cléder.jpg
Eglise de Cléder au début du XXè siècle

Une statue en kersantite de saint Ké-Collédoc se trouve sur sa façade ouest.

L'église de Cléder se caractérisait autrefois par une curieuse traditionModèle:Référence souhaitée : le chœur était tapissé de boîtes noires de deuil ajourées par un cœur, dites boîtes à chef, sur lesquelles on pouvait lire : ci-gît le chef de Modèle:M. ou Modèle:Mme X ou Y…, ces boites contenant le crâne des fidèles qui avaient ainsi manifesté leur dernière volonté de se rapprocher de Dieu. Cette tradition funèbre est disparue de nos jours, de la même façon que les chaises et les emplacements privilégiés réservés au nom des notables locaux, ainsi que les indulgences plénières à titre onéreux.

Chapelles<ref name="Couffon - Le Bars">R. Couffon et A. Le Bars, Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper et de Léon, Presses bretonnes ,1959 (pour toute cette partie)</ref>

D'autres chapelles, souvent dépendantes d'un manoir, sont aujourd'hui détruites :

  • chapelle Saint-Quay, détruite en 1787 ;
  • chapelle de Brélévénez, en ruines en 1838 ;
  • chapelle Saint-André ;
  • chapelle de Locmaria ;
  • chapelle Saint-Cosme et Saint Damien ;
  • chapelle de Kerliviry ;

La chapelle Saint Jean de Kergournadech, dépendante du château, est aujourd'hui sur la commune de Saint Vougay.

Croix et calvaires

Trente-six croix et calvaires, certains ruinés, ont été recensés à Cléder par Yves-Pascal Castel dans son Atlas des croix et calvaires du Finistère<ref>Yves-Pascal Castel, Atlas des croix et calvaires du Finistère, Société Archéologique du Finistère, 1980, pp. 48-51, enquête de J. Jézéquel</ref>, travail mis en ligne depuis par la Société archéologique du Finistère<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, dont :

  • la croix monumentale de Kerzuoc'h, datée de 1625, œuvre de Roland Doré. Représente un Christ en croix avec les inscriptions : M.Y.Priser prêtre 1625, S Yves<ref>Yves-Pascal Castel, Atlas des croix et calvaires du Finistère, Société Archéologique du Finistère, 1980, p. 51, n°276, avec une interrogation sur Roland Doré</ref>,<ref>Cléder, www.infobretagne.com, consulté le 3 février 2018.</ref> ;
  • la croix de Poulscavennou, Croaz-Iliz-Coz<ref>Yves-Pascal Castel, Atlas des croix et calvaires du Finistère, Société Archéologique du Finistère, 1980, p. 51, n°284</ref>, ou de Langoziliz<ref>Modèle:Lien web.</ref>, inscrite monument historique par arrêté du Modèle:Date-.
Fichier:Cléder (29) Croix de Langoziliz 02.JPG
Croix de Langoziliz

Espaces verts

  • Plan d'eau du Val Jégu : en centre ville, aménagé autour d'un lac artificiel.
  • Espace nature des Palujous, le long de la rivière du Lavillo.

Équipements sportifs

Littérature

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

<references/>

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail