Querrien

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Modèle:Infobox Commune de France

Querrien {{#ifeq:1|0|[kɛʁjɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

La commune de Querrien est une commune rurale du sud-est du Finistère assez vaste appartenant à l'arrière-pays de Quimperlé. Son territoire est délimité au nord par le ruisseau du Naïc dont le cours matérialise en partie la frontière avec la commune de Lanvénégen, au nord-est par la rivière Ellé qui matérialise la frontière avec Meslan, au sud-ouest par le ruisseau du Donic qui matérialise en partie la frontière avec Tréméven et au sud-est par la rivière Isole qui matérialise la frontière avec Mellac. Le bourg occupe une position centrale d'où plusieurs routes partent, formant un réseau en étoile. Le bourg est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord de Quimperlé, à Modèle:Unité au nord-ouest de Lorient et à Modèle:Unité à l'est de Quimper. La commune totalise Modèle:Unité de bois pour une superficie totale de Modèle:Unité et compte de nombreux secteurs boisés comme l'atteste le nom de nombreux lieux-dits : Coat Moguel, Coaternen, Coat Ravallec, Botcoat, Nargoat, Talhoat, Coat Villers, Coatourmant Vraz et Coatourmant Vihan<ref>Scaër sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. La commune est située sur la grande faille sud armoricaine allant de Nantes à la Pointe du Raz. Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydrographie

La commune de Querrien est vallonnée. Les principales hauteurs se rencontrent au nord de la commune. Son territoire s'étage entre Modèle:Unité (confluence de la rivière Isole et du ruisseau du Donic à l'extrémité sud de la commune) et Modèle:Unité d'altitude (hameau de Île sur Combout au nord-est de la commune).

Modèle:Images

L'Isole à la limite sud de Querrien

Le Naïc, affluent de rive droite de l'Ellé, sert de limite communale au nord-est du finage de Querrien avec la commune voisine de Lanvénégen.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvenegen », sur la commune de Lanvénégen, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Querrien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,4 %), terres arables (38,7 %), forêts (16,4 %), prairies (2,7 %), zones urbanisées (1,4 %), végétation arbustive ou herbacée (0,4 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,4 % 77
Terres arables hors périmètres d'irrigation 38,7 % 2100
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,7 % 145
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 35,0 % 1896
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,4 % 294
Forêts de feuillus 14,8 % 803
Forêts de conifères 1,2 % 64
Forêts mélangées 0,4 % 23
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 20
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Un habitat dispersé

Fichier:Querrien villages.png
Carte des villages de la commune de Querrien.

La commune de Querrien possède comme la plupart des communes rurales de l'ouest de la France un habitat très dispersé avec 146 écarts et lieux-dits en 1995. Ce nombre a augmenté avec le temps puisqu'on en recensait 107 en 1856 et 142 en 1931. Le bourg et les lotissements qui en dépendent constituent l'agglomération principale avec une population de Modèle:Nobr. Le village de Lezennet, plus connu sous le nom de La Clarté, situé à Modèle:Unité à l'ouest du bourg, où se déroulait autrefois un important pardon, a longtemps constitué une importante agglomération secondaire. Certains villages, comme la Villeneuve Boulben, situé aux confins de la commune, ont perdu un grand nombre de leurs habitants. Le tableau ci-dessous présente l'évolution du nombre d'habitants et du nombre de maisons des principaux villages de la commune entre 1856 et 1995 d'après les données extraites de l'ouvrage de Marcel Cado intitulé Monographie sur la commune de Querrien, publié en 1998<ref>Marcel Cado, maire de Querrien, Monographie sur la commune de Querrien, 1998, Liv'éditions</ref>.

Village Population
(1856)
Maisons Population
(1931)
Maisons Population
(1995)
Maisons
Bourg Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Carros Combout Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Kerant Pont Scluz Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Kergristien Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Kernec Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Kervranguen Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Kerzuigou Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
La Clarté Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Miné Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Moguel Bras Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Moustoir Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Quellebers Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Restrenot Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts
Villeneuve Boulben Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts Modèle:Nts

Composition de l'habitat

En 2016 on recensait Modèle:Nombre à Querrien. Modèle:Nobr étaient des résidences principales (77,3 %), 109 des résidences secondaires (10,4 %) et 128 des logements vacants (12,3 %). Sur ces Modèle:Nombre 998 étaient des maisons (95,9 %) contre 32 seulement des appartements (3,1 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Querrien en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Querrien en 2016.
Querrien<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Finistère<ref name="logement29">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 77,3 78,7 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,4 13,4 9,6
Logements vacants (en %) 12,3 7,9 8,1

Toponymie

Étymologie et origines

Fichier:Querrien banniére procession.jpg
Bannière de procession à l'effigie de Sant Kerien (Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté).

Querrien semble être un ancien démembrement de la vaste paroisse (une ploue de l'Armorique primitive) de Niulac ou Yuliac (de Yulacum ou domaine de Jules), d'une superficie de Modèle:Unité (son suffixe -ac montre l'origine gallo-romaine de la plebs Niulac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) qui englobait les territoires actuels des communes de Querrien, Saint-Thurien, Locunolé et Tréméven<ref name="AleMdeLaB">Marcel Cado, Monographie sur la commune de Querrien, Liv'Éditions, Lonrai, 1998.</ref>.

Le toponyme Querrien est un éponyme de Kerien, (saint Kerien est un ermite qui vécut en Armorique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui fut un compagnon de route de Saint Ké-Collédoc)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il aurait élu domicile plusieurs années à Cléder et serait décédé en 490. Les plus anciennes graphies du nom de la commune connues sont Karian vers 1330 et Keryan en 1368. Querrien était à l'origine sous le patronage de Saint Kerien mais un recteur de la paroisse, Étienne Pégasse, lui substitua en 1687 saint Chéron<ref>Modèle:Lien web.</ref>, martyr de Chartres, mais inconnu en Bretagne. Saint Chéron est toujours officiellement le saint patron de la paroisse mais dans les faits c'est saint Kerien qui a la prééminence dans l'église. Le nom breton est Modèle:Langue, prononcé {{#ifeq:1|0|/ˈkɛʁjən/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}.

Microtoponymes

La plupart des noms des villages de la commune sont d'origine bretonne<ref>Pierre Hollocou et Jean-Yves Plourin, Les noms de lieux et leur histoire, De Quimperlé aux montagnes noires, éditions Emgleo Breizh, février 2007</ref>.

Histoire

Période celte

Fichier:Stèle gauloise Querrien.jpg
Stèle gauloise de Kervagat

Une stèle gauloise en granite haute de Modèle:Nobr 10 trouvé dans les environs du manoir de Kervagat date de cette période.

Période gallo-romaine

Différents vestiges antiques témoignent d'un habitat épars. Des tegulae (tuiles à rebords) ont notamment été trouvées au Bourg, à la Villeneuve Troadec et à Guelvez ainsi que de la céramique romaine également au Bourg et à Kerforner. La présence de cet habitat au bourg et à Guelvez peut s'expliquer par le passage de la voie romaine reliant Vorgium (Carhaix-Plouguer) à Quimperlé dans ces lieux.

Moyen Âge

Querrien semble être un ancien démembrement de la paroisse gallo-romaine de Niulac ou Yuliac (de Yulacum ou domaine de Jules) qui englobait les territoires actuels des communes de Querrien, Saint-Thurien, Locunolé et Tréméven. La paroisse, en raison de son étendue (plus de Modèle:Nobr hectares), était organisée en 6 frairies : Le Bourg, Lehec, Combout, Coatguennou, Pauquis et Coatrouman.

Seigneuries et manoirs

La plus grande partie des terres de Querrien étaient du fief de Quimerch, une puissante seigneurie érigée en baronnie par le duc Jean V, dont le siège était situé dans la paroisse voisine de Bannalec. Une partie du bourg ainsi que quelques villages (L'Île à Vent, Le Moustoir, Catelouarn, Kernec, Kergariou, Le Combout) étaient du fief de La Roche-Moysan, une seigneurie dont le siège était situé à Arzano et qui appartenait à la famille de Rohan.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, neuf manoirs étaient attestés sur le territoire actuel de Querrien: Combout, Leznec, Kerguyomarc'h, Penquelen, Lehec, Moguel, Luhedec, Coatourman et Kervagat.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

À la montre générale de l'évêché de Cornouaille faite à Quimper les 15 et 16 du mois de Modèle:Date- figurent pour les nobles de Querrien : « Olivier du Cambout, décédé, Jehan du Cambout son fils mineur et héritier dudict lieu, presant par Jehan de Boysidel, dict faire archer. Guillaume du Cambout, S.r de Kerguymarch, presant par Olivier du Cambout son frère, dict faire arquebusier à cheval. Raoul Moëlan, presant, dict estre sous l’esdict. Jehan de Toutenoultre, deffault. Charles Kervechan, sieur du Sparl, idem. Louis Pommerit, idem. Jehan Jabin, idem. Pierre Roserc’h, sieur de Keranjar, présent, dict estre sous l’esdict. Louis de Kermorial, presant par Guiomar de Tréanna son gendre, dict estre sous l’esdict ».

La paroisse de Querrien ne semble pas avoir été épargnée par les troubles de la guerre de la Ligue. Un moulin à vent, situé au lieu-dit de L'Île à Vent, est dit Modèle:Citation en 1592 et Modèle:Citation en 1593.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un château existait à Coatourman, propriété en 1637 de Louis Moutier et Perrine Collet<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

C'est en 1687 un recteur de la paroisse, Étienne Pégasse, substitua saint Chéron, martyr de Chartres, mais inconnu en Bretagne, à saint Kerien<ref>Modèle:Lien web.</ref> comme saint patron de la paroisse.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les paroissiens de Querrien étaient soumis à la corvée au grand chemin. Ils devaient entretenir Modèle:Nobr par an, avec les paroissiens de Saint-Thurien, la portion de la route royale (voie reliant Quimperlé à Quimper) comprise entre le bourg de Mellac et le village de Léty en Bannalec<ref>Marcel Kervran, Bannalec à travers les âges, Imprimerie régionale de Bannalec, 1986,</ref>.

Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, des scènes d'émeute éclatèrent au cours des cérémonies religieuses car les habitants s'opposèrent à l'application par le recteur d'un arrêté interdisant l'inhumation des morts dans les églises.

En 1759, la paroisse de Querrien devait chaque année fournir Modèle:Nobr pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

Fichier:Querrien Cassini.jpg
Carte de Querrien et ses environs à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte de Cassini).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Querrien en 1778 : Modèle:Citation bloc Jacques Cambry (président du District de Quimperlé puis du Département du Finistère), dans son Voyage dans le Finistère..., a écrit quelques lignes sur Querrien de cette époque : « Quérien donne beaucoup de cidre mais d'une qualité médiocre<ref>Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome troisième, page 115, librairie du Cercle social, Paris, 1798</ref> » ; et : « Quérien, placé sur une hauteur, domine sur des terres bien cultivées, sur des prairies fécondes ; on y trouve beaucoup de landes<ref>ibib. page 116</ref> ».

Révolution française

En Modèle:Date-, le maire de Querrien est Le Gallic, le procureur de la commune s'appelle Le Nadam [en fait Mathurin Ladan] et les fonctions de greffier sont assurées par Le Rumain<ref>Archives départementales du Finistère : 10 L 59 : [...] Tableau des noms des maires [...] du [[District de Quimperlé]] : 7 octobre 1790.</ref> (un notaire de ce nom exerce à Querrien à cette époque).

Querrien n'échappa pas aux évènements tragiques qui ternissent la période révolutionnaire. En 1795, comme personne à Querrien, en raison de la menace chouanne, ne voulait exercer de fonctions municipales, l'administration de la commune dépendit du District de Quimperlé : Gourlaouen fut nommé commissaire pour Querrien. Il échappa une première fois à la mort ; sa présence à Saint-Thurien le sauva alors. Mais, dans la nuit du 3 au Modèle:Date, après avoir cerné Gourlaouen, commissaire de la commune de Querrien, dans sa maison au bourg puis bu son vin, les chouans l'entraînèrent auprès de l'arbre de la liberté qu'on lui demanda de couper. Au moment où il le faisait, ils lui fendirent le crâne et l'assassinèrent de deux coups de fusil. Son corps, dont personne n'osait s'approcher, fut chargé sur des tronçons de l'arbre abattu, où il resta exposé pendant trois jours<ref>Jean Gallet, "Les paysans en guerre", éditions Ouest-France, 1988 Modèle:ISBN.</ref>.

Jacques Cambry écrit que « les communes d'Arzano, de Quérien [Querrien] et de Guilligomarc'h, éloignées du chef-lieu du district, voisines du pays qu'habitent les chouans, sont dans un état de terreur et de dénuement qui ne leur permet pas de manifester le patriotisme que les autres communes ont démontré : avec quelles difficultés, d'ailleurs, peuvent pénétrer dans ces pays sauvages les principes, base de la Révolution : pas un individu ne sait la langue française. Il n'est pas d'état plus funeste, plus déplorable que celui de ces malheureux. S'ils obéissent aux lois républicaines, on les poignarde ; refusent-ils de s'y prêter, on les met en prison. Une force armée les protège ; mais c'est la nuit qu'on assassiné, et les soldats ne peuvent être sur tous les points d'un canton vaste, coupé de bois, de fossés, de rivières »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon certains documents d'archives évoqués par Louis Ogès<ref group=Note>Jean Louis Ogès, né le Modèle:Date- à Locquirec, 29133, décédé le Modèle:Date- à Quimper, instituteur, auteur de plusieurs ouvrages sur le Finistère.</ref> un trésor dit "trésor de Sombreuil" (« 600 doubles louis, Modèle:Nobr pièces d'or anglaises, un écrin contenant ses bijoux de famille, une tabatière en or », etc..) car il appartenait à Charles Eugène Gabriel de Virot de Sombreuil, comte de Sombreuil, serait peut-être caché non loin du bourg de Querrien, enfoui là par son domestique, Kerlosquet, à qui son maître l'avait confié, lors de l'expédition de Quiberon alors qu'il allait être arrêté, puis fusillé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les landes couvrent Modèle:Unité soit 43 % des terres de la commune contre Modèle:Unité pour les surfaces sous labour, Modèle:Nobr les pâturages et Modèle:Nobr les bois.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Querrien en 1845 : Modèle:Citation bloc En 1857, la commune de Querrien est amputée de 20 villages au profit de sa voisine Locunolé qui vient nouvellement d'être rattachée au Finistère. La superficie de la commune passe ainsi de Modèle:Unité à Modèle:Unité.

Les écoles de hameaux de La Clarté et de Belle-Fontaine

Fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, la construction de Modèle:Nobr de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour Modèle:Nobr de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties dont 2 à Querrien (La Clarté et Belle-Fontaine) ;
  • le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour Modèle:Nobr de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

L' épidémie de variole de 1870

En 1870, une épidémie de variole fait Modèle:Nobr dans la commune (soit 10 % de la population) dont Modèle:Nobr en quatre mois entre septembre et décembre : 56 % des victimes avaient moins de Modèle:Nobr. Deux gros foyers d'infection existèrent dans la commune, l'un à l'est dans le secteur de Carros Combout avec Modèle:Nobr, l'autre au nord-ouest, dans le secteur de Villeneuve Boulben avec Modèle:Nobr.

« Tous les jours, on n'entendait que le son des glas, relate l'abbé Biclot, dans son mensuel "Entre Nous". Les prêtres célébraient cinq à six enterrements par semaine, avec le triste record de vingt inhumations la deuxième semaine d'octobre ». Il n'y avait pas de remède. À la suite de cette épidémie, un calvaire est érigé dans le cimetière qui entourait (jusqu'en 1920) l'église paroissiale par le recteur, l’abbé Bourhis<ref> https://www.ouest-france.fr/bretagne/querrien-29310/en-1870-querrien-la-peste-fait-330-morts-en-un-3810411</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Langue bretonne et religion

Le Modèle:Date, Tanneau, curé de Querrien, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Les querelles liées à la laïcité

En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de Quimperlé se fait l'interprète de l'émotion soulevée dans tout l'arrondissement par la fermeture des écoles confessionnelles de Clohars-Carnoët, Querrien, Locunolé, Tréméven, Arzano et Guilligomarc'h, décidée par le gouvernement Émile Combes ; il « proteste énergiquement contre une mesure contraire aux vœux exprimés par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privés d'instruction »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le journal La Croix du Modèle:Date annonce la fermeture de l'école congréganiste de Querrien, qui était tenue antérieurement par les Filles de Jésus, sur décision du gouvernement d'Émile Combes<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 3 janvier 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220217g/f3.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR</ref>.

La Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale Querrien a payé un lourd tribut avec 158 combattants morts pour la France dont dix dans les dix premiers jours de l'attaque allemande. Six soldats au moins sont morts sur le front belge, dont quatre lors des combats de Maissin le Modèle:Date- ; Alain Nivinec est mort en Turquie lors de la bataille des Dardanelles en 1915 ; Jean Ansquer dans l'actuelle Macédoine du Nord et François Riou en Grèce, tous deux en 1918 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont trois (Jean Dagorn, François Huiban et Jean Le Diffon) sont décédés dans le courant de l'année 1919, donc après l'armistice. Vingt-six au moins ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="memorialgenweb">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le monument aux morts de Querrien, dû au sculpteur Joncourt, fut inauguré le Modèle:Date- en présence d'une foule nombreuse : « Jamais le coquet bourg de Querrien n'a vu une telle affluence de personnes (...). Toutes les rues du bourg étaient remplies de guirlandes »<ref>Modèle:Article.</ref>.

François Cadic fut maire de Querrien entre 1919 et 1935 : sous ses mandats furent construits un réseau de chemins vicinaux et ruraux dont la commune, vaste, était jusque-là dépourvue, un nouveau cimetière, une nouvelle mairie, un bureau de poste et il embellit le bourg, projetant un réseau d'adduction d'eau dans celui-ci qu'il n'eut pas le temps de réaliser avant son décès<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Querrien porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Joseph Cloarec, quartier-maître disparu lors du naufrage de la corvette Alysse le Modèle:Date- au large de Terre-Neuve ; Lucie Cornic, résistante, est morte en déportation le Modèle:Date- à Ludwigsfelde en Allemagne, âgée de Modèle:Nobr<ref name="memorialgenweb" />.

Guy Savin, qui fut par la suite maire de Quimperlé, témoigne du maquis de Querrien au début de juin 1944 : « Nous étions hébergés dans un petit village au-dessus de l'Isole, près de la ferme de Kerbozec, où se cachaient les membres de la mission Jedburgh (...). Là, commandés par Alexis Méfort (Isidore)<ref group=Note>Alexis Méfort, né le Modèle:Date- à Rédéné, décédé le Modèle:Date- à Quimperlé, entrepreneur de menuiserie.</ref>, nous avons commencé la résistance active : missions de sabotage, assistance des opérations de parachutages d'armes ou d'hommes venant d'Angleterre<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

François Le Gallic<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article190634.</ref>, René Le Duigou<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article190623.</ref> et François Henriot<ref>https://maitron.fr/spip.php?article190609.</ref>, tous trois membres de l'harmonie des Paotred de Querrien, avaient rejoint un maquis à Lanvénégen ; dénoncés, ils furent arrêtés dans la nuit du 23 au Modèle:Date- dans le village de Kernone (en Querrien) ; ils furent emprisonnés dans le couvent des Ursulines de Quimperlé (actuel collège Jules Ferry), condamnés à mort par un tribunal militaire allemand et fusillés à la citadelle de Port-Louis le 11 ou le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, six résistants, dont un militaire resté inconnu, sont fusillés près du village de Kerstang-Combout après avoir été extraits de l'école Sainte-Barbe du Faouët où siège un tribunal militaire allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, un sérieux accrochage se produisit à Kerbozec entre un groupe de résistants et la Feldgendarmerie allemande. Un major britannique du Special Air Service, Colin Ogden-Smith, et Maurice Miodon<ref>Association Mémoire du canton du Faouët, 39-45 en Centre-Bretagne, tome IV, Modèle:P. Éditions Liv éditions, Le Faouët, Modèle:ISBN.</ref>, un sergent français SAS y trouvèrent la mort ainsi qu'un civil, un fermier qui fut tué d'un coup de baïonnette dans le dos par les Allemands. Il y eut plusieurs témoins visuels à cette tragédie. Un couple de collaborateurs a été exécuté un peu plus tard soupçonné d'avoir dénoncé les maquisards à la Feldgendarmerie de Quimperlé<ref>Rapport du sergent Dallow cité dans Eric Rondel, Les Américains en Bretagne 1944-1945 (pages 94, 96 et 98), Éditions Astoure, 2008 Modèle:ISBN.</ref>. Une stèle située sur le bord de la route rappelle le souvenir de Louis Fiche (de Querrien), du parachutiste du 2e régiment de chasseurs parachutistes (Maurice Miodon), ainsi que du soldat britannique (Ogden Smith) tués le Modèle:Date- lors des combats de Kerbozec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des règlements de compte sanglants se produisirent à Querrien lors de la Libération : « Ce qui s'est passé à Querrien est insoutenable. Dans ce tout petit village la violence se déchaîne. Toute une famille est exécutée. « Marie belles dents » est promenée dans une cage à cochon. Un exutoire collectif d'une violence longtemps contenue, liée à la présence de l'occupant mais aussi à des rivalités intercommunautaires et aux débordements de la résistance »<ref>Grégoire Kauffmann, cité par Roland Fily, Libération. Dans les pas d'un résistant quimperlois, journal Le Télégramme, n° du 5 novembre 2019.</ref>.

Guy Savin a réagi aux accusations de Grégoire Kauffmann qui a qualifié dans son livre, Hôtel de Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> certains résistants d'avoir été des « tueurs » qu'il y a eu « des actes que d’aucuns jugent répréhensibles. Ils ont été imposés par les circonstances et réservés aux mouchards français que les Allemands rétribuaient et maintenaient sous pression. (...) L’ordre vient d’exécuter des mouchards. L’expédition punitive est composée de soldats (de l’ombre pour encore quelques jours) et non pas de tueurs »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Querrien (Joseph Nivaign) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Yves Le Grognec et François Parc) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb" />.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Querrien.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="6" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin Une curiosité : trois François Cadic ont été maires de Querrien, le premier entre 1848 et 1850, le second entre 1919 et 1935, le troisième entre 1953 et 1965.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,6 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Modèle:Pyramide des âges

Économie

Secteur primaire

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Querrien, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Culture locale et patrimoine

Fichier:Roches du Diable Querrien.JPG
Vue sur le site des Roches du Diable depuis le belvédère de Querrien.

Site naturel

La rivière Ellé, au sortir de gorges profondes de près de Modèle:Nobr et longues de Modèle:Unité, se transforme sur une distance de Modèle:Nobr en un chaos rocheux impressionnant connu sous le nom de Roches du Diable. Depuis un belvédère situé sur les hauteurs de Querrien, près du village de Kerscolier, il est possible de jouir d'une vue spectaculaire sur ce chaos rocheux.

Monuments

  • Église paroissiale Saint-Chéron (début des travaux : 1740) :

L'église paroissiale de Querrien date de Modèle:Nobr environ. Elle a remplacé un édifice plus petit, d'orientation différente, situé dans les mêmes parages, qui fut démoli après l'entrée en service du nouvel édifice. L'église, en forme de croix latine, comprend une nef de trois travées, avec bas côtés, un transept et un chœur profond accosté de deux chapelles. Le clocher, semi encastré, est du type finistérien, à une galerie et une fausse galerie. Haut de Modèle:Nobr, il ne sera achevé qu'en 1823.

À l'origine, la chapelle était privée et propriété de la famille de Tinténiac qui résidait au château de Quimerc'h en Bannalec et possédait tous les droits fonciers du village de Lezennet. La chapelle était également à l'usage des fermiers qui travaillaient sur le vaste domaine de Lezennet. La chapelle initiale, bâtie d'ouest en est, correspond aux actuelles bras de croix. Le quartier de Lezennet, très boisé, amena les fidèles à nommer la première chapelle Itron Varia Kreis ar c'hoat (Notre-Dame-au-milieu-des-Bois). La chapelle fut reçue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en don par l'abbé Flohic, recteur de Querrien. Il procéda à l'agrandissement en forme de croix latine de la chapelle qui devint Notre-Dame-de-la-Clarté. De par ses dimensions intérieures, Modèle:Nobr de longueur, il s'agit en fait plutôt d'une église que d'une chapelle. Son pardon se déroulait le 15 août, jour de l'Assomption.

  • Fontaine de Notre-Dame-de-la-Clarté :

Une fontaine, de type monumental, est située à Modèle:Nobr de la chapelle. Autrefois, lors des deux pardons annuels, de nombreux pèlerins venaient laver leurs yeux à la fontaine dans l'espoir d'améliorer leur vue. Cette fontaine est entourée à hauteur d'homme d'une enceinte en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle surmontée d'une corniche typique. Quelques gravures et inscriptions y sont sculptées mais, victimes de l'érosion, elles sont difficiles à déchiffrer. On peut y reconnaître notamment une déesse mère gauloise.

  • Chapelle Saint-Joseph qui a la particularité d'héberger la médiathèque. Implantée autrefois dans le village de Kerguyomarc'h (aujourd'hui dénommé Kerivarc'h), elle a été reconstruite place Saint-Joseph en 1892.

L'intérieur de la chapelle a été réhabilitée en médiathèque en 2001, avec notamment la création d'une mezzanine qui accueille l'espace enfants/ adolescents. La Médiathèque de Querrien fait partie du réseau "Matilin" des médiathèques de Quimperlé Communauté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • Chapelle Sainte-Anne au lieu-dit Bellefontaine
  • Calvaires du Moustoir et de Land Groez Ru.
  • D'anciennes chapelles ont disparu : la chapelle Saint-Lar (ou Saint-Mélar), qui se trouvait dans le village de Pen Prat ; la chapelle Saint-Joseph de Kerguyomarc'h (reconstruite dans le bourg, et devenue une médiathèque); la chapelle Neuve de Quellébers<ref name="infobretagne" />.
  • Manoir de Kervagat et stèle gauloise.

Langue bretonne

Ya d'ar brezhoneg

La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date et a obtenu le label de niveau 2 de la charte en 2013. Celui ci a été inauguré le Modèle:Date.

Enseignement

Fichier:Kerien (Skaer) Skol.jpg
L'école publique de Querrien.

À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 24,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Bibliographie

  • Marcel Cado, Monographie sur la commune de Querrien, Liv'éditions, 1998.

Article connexe

Liens externes

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