Quéven

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Modèle:Infobox Commune de France Quéven Modèle:MSAPI est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé.

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 56185.png
Carte de la commune de Quéven.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est bordée à l'est par la ria du Scorff, un fleuve côtier breton et au nord par le Scave, un affluent de rive droite du Scorff, qui se jette dans ce dernier au niveau de sa ria ; le Ruisseau du Moulin de Kerrousseau, affluent de rive droite du Scave sert de limite avec Gestel. Au sud le Ter, un petit fleuve côtier, et son affluent le Laër, séparent Quéven de Lorient pour le premier cité, et de Ploemeur pour le second ; à l'ouest la partie amont de la Saudraye, un autre petit fleuve côtier, sert un temps de limite aec Guidel.

La ria du Scorff

Le "Pont Brûlé" est un pont en bois construit par les Allemands en 1940 : il fut utilisé par les civils pendant l'Occupation pour passer entre Caudan et Quéven. Il fut brûlé par les Allemands au début du mois d'août 1944.

Relief

Fichier:402 Scorff.jpg
Roselières des deux rives de la ria du Scorff à hauteur de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.

Le finage de Quéven est constitué pour l'essentiel d'un plateau en pente douce vers le sud-est, qui culmine à 68 mètres au niveau de la chapelle de la Trinité, mais situé pour l'essentiel entre 60 et 30 mètres d'altitude (le bourg est vers 50 mètres et l'essentiel de la base aéronavale, d'une platitude remarquable, vers 45 mètres. Ce plateau est troué par les vallées des cours d'eau précités, souvent encaissées d'une vingatine de mètres, voire plus par endroits, par rapport au plateau, dont l'altitude atteint, pour celle du Scorff le niveau de la mer au niveau de son estuaire, bordé de paluds au niveau de la confluence avec le Scave, ainsi que plus au sud à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et, encore plus en aval, au niveau du lieu-dit "Les Paluds" (le Pont Brûlé).

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1952 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat

Paysages et habitat

Quéven présentait traditionnellement un paysage de bocage et un habitat rural dispersé (par exemple les hameaux de Kerdual et Sach Quéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situés aux portes de Lorient) ; mais ce paysage traditionnel a été profondément modifié par l'urbanisation : de nombreux lotissements ont été construits depuis la Seconde Guerre mondiale aux alentours du bourg, qui a considérablement grossi, devenant une ville. Le reste du territoire communal a été relativement préservé de l'urbanisation, conservant donc un aspect rural (bocage et habitat dispersé) sauf au sud-est (hameaux de Stang Kergolan, Kergavalan, Kerdual et Sac'h Quéven) en raison de la proximité de la ville de Lorient et pour partie en raison de la présence de la base aéronavale pour la partie sud-ouest de la commune.

Transports

Fichier:Ancienne gare ferroviaire Queven 56.jpeg
L'ancienne gare de Quéven.

La commune de Quéven est traversée par la voie express RN 165 et desservie par l'Échangeur de Caudan, à proximité duquel se sont développées les zones artisanles et industrielles du Mourillon et de Beg Runio côté nord, et la zone commerciale de Lann Roze (magasin Leroy-Merlin) côté sud. L'ancienne RN 165, devenue une simple route départementale (D 765) passe un peu plus au sud, traversant aussi le territoire communal en direction de Guidel vers l'ouest et de Lorient vers l'est. Le bourg, situé au nord de ces deux routes, est desservi principalement par la D 6, axe sud-nord venant de Lorient et se poursuivant en direction de Pont-Scorff.

La commune est aussi traversée par la voie ferrée venant de Lorient en direction de Quimper (dénommée initialement Ligne de Savenay à Landerneau) , ligne empruntée notamment par des TGV Atlantique venant de Paris-Montparnasse en direction de Quimper, ainsi que par des TER en direction de Rennes (TER Bretagne) et Nantes ; mais la commune n'est plus desservie par une gare, les plus proches étant celles de Gestel et principalement de Lorient.

L'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud, qui cohabite avec la Base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, est en partie situé sur la commune de Quéven.

Transports en commun

La commune de Quéven est desservie par le réseau CTRL<ref>le site de la CTRL</ref> :

Ligne T4 Quéven - Bel Air ↔ Ploemeur - Pen Palud
Ligne 10 Guidel - Plages ↔ Quéven ↔ Ploemeur - Kerbernès
Ligne 30 Pont-Scorff - Ninijo ↔ Quéven ↔ Guidel - Z.I. des Cinq chemins

Urbanisme

Typologie

Quéven est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 13,8 % 327
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 8,7 % 207
Aéroports 5,8 % 138
Équipements sportifs et de loisirs 2,6 % 61
Terres arables hors périmètres d'irrigation 13,4 % 318
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,3 % 32
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 27,2 % 648
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 9,8 % 233
Forêts de feuillus 15,8 % 375
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,3 % 31
Marais intérieurs 0,3 % 6
Estuaires 0,1 % 2
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Quetguen en 1387<ref>Dans les archives du chapitre de Vannes.</ref>, Qaez ven en 1466<ref name="r55C8UT">Modèle:Lien web.</ref>, Queven en 1793, Quesven en 1801<ref name=Cassini/>.

Son nom breton est Kewenn, prononcé localement Modèle:MSAPI.

Koad, ar c'hoad, le bois, la forêt. On peut voir dans la seconde syllabe l'adjectif guen « blanc »<ref name="r55C8UT" />, ici, au sens de sacré.

Le toponyme du lieu-dit "Moustoir-Flamm" indique la présence d'un ancien monastère.

Histoire

Préhistoire

Quéven possède plusieurs monuments mégalithiques datant du néolithique: le tumulus et les dolmens de Kerroc'h, l'allée couverte de Kerscant, dit le dolmen du Triono, le menhir de Kerdehoret, le dolmen christianisé de Moustoir Flamm. Modèle:Article détaillé Une stèle funéraire gauloise se trouve à Kermérien.

Antiquité

De l'époque romaine il n'existe à Quéven aucun vestige connu, même si la région a été occupée par les Romains<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen-Âge

Un texte daté du Modèle:Date- indique que le duc de Bretagne Jean IV fait alors don à la famille de Rohan du fief de La Roche-Moysan (en Arzano) et de la paroisse de Bihoué<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bihoué (dont l'église était dédiée à saint Bieuzy, auquel Bihoué devant aussi son nom) aurait été le centre de la paroisse (qui englobait aussi Gestel<ref group=Note>Gestel [Jestel], uni alors à Bévoy, devint une paroisse indépendante en 1387.</ref>) jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de devenir une simple trève de Quéven, qui devint le siège de la paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La paroisse de Quéven faisait partie de la seigneurie de Kéménet-Héboé et du doyenné des Bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À Quéven, le linteau de la ferme de Kerlaren porte, écrite en lettres gothiques, la plus ancienne inscription connue en Bretagne sur une maison rurale : « L'AN MIL : III cc IIII XX XIIII »(«l'an 1494 »)<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Temps modernes

Fichier:Cassini Quéven Gestel.jpg
Carte de Cassini (1783) : les paroisses de Quéven et Gestel.

En 1759 la paroisse de Quéven devait chaque année fournir 26 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Quéven en 1778 : Modèle:Citation bloc

65 hameaux sont recensés à Quéven juste avant la Révolution française.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Quéven en 1845 : Modèle:Citation bloc Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 30 malades (dont 17 morts) en 1866 à Quéven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1886 c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui fit 15 malades (dont 4 décès) à Quéven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Quéven et actuellement placés sous séquestre à la commune de Quéven<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quéven porte les noms de 58 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont morts en Belgique dont 5 dès l'année 1914 dans les combats de Maissin et de Rossignol ; 1 (Yves Le Nivonic) est un marin mort en mer lors du naufrage du cuirassé Bouvet ; Michel Le Coroller est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont 3 (Jean Goulian, Georges Martin-Sané et Julien Pierre) décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre et Mathurin Portier de la croix de guerre<ref name="x1">Modèle:Lien web.</ref>.

L'entre-deux-guerres

Le monument aux morts de Quéven et son poilu,, en kersantite, taillés par Jean Joncourt, sculpteur et marbrier de Quimperlé, fut inauguré le 9 octobre 1921.L'inauguration fut fêtée en grande pompe, avec messe, bénédiction, cérémonie et gueuleton<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dès 1933 la Chambre de commerce de Lorient souhaite créer un terrain d'aviation ; en 1938 elle achète un terrain aux confins de Quéven et Ploemeur, mais le vend en 1939 à l'Armée de l'air.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Quéven porte les noms de 38 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="x1" />. Parmi elles, Jean Even<ref group=Note>Jean Even, né le Modèle:Date- à Quéven, mais qui habitait à Gisors où il était manœuvre à l'usine Carbone-Lorraine.</ref>, militant communiste, mort en déportation le Modèle:Date- au camp de concentration d'Auschwitz ; Émile Le Molgat<ref group=Note>Émile Le Molgat, né le Modèle:Date- à Quéven.</ref>, résistant, tué au combat le Modèle:Date- à Monassut-Audiracq (Basses-Pyrénées) ; 23 personnes sont des victimes civiles de la guerre tuées à Quéven, dont Yves Diény, médecin, et René Lote, professeur, tous deux fusillés par les Allemands le Modèle:Date- au lieu-dit Kertanguy, sur la route de Pont-Scorff<ref>Modèle:Lien web</ref> ; les autres victimes cviles ont été tuées pour la plupart lors des bombardements ou des combats (par exemple trois membres de la famille Le Gall le Modèle:Date-).

Les Allemands arrivent à Quéven le Modèle:Date-. Ils reprennent le projet aérien de l'Armée de l'air française, mais l'étendent considérablement (le terrain passe de 42 ha à Modèle:Nobr ha et des dizaines de fermes sont supprimées) : deux pistes, longues chacune de 2 km, sont construites, ainsi que 75 hangars destinés à abriter avions et infrastructures diverses de la Luftwaffe ; la base, dénommée "Kerlin Bastard" par les Allemands, entre en service en décembre 1941 ; dès 1942 elle abrite une centaine d'avions qui participent à la bataille de l'Atlantique ; elle est protégé par la batterie de Moustoir Flamm. Lors de la libération de la base (qui survient tardivement en raison de la résistance allemande dans la Poche de Lorient), le Modèle:Date-, Modèle:Nobr soldats allemands y sont faits prisonniers<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date- des troupes alliées entrent dans Quéven, mais les combats sont intenses et une bonne partie de la population civile de la ville se réfugie dans les caves de l'andouillerie Crenne, mais les Allemands réoccupent Quéven les jours suivants et le bourg est incendié le Modèle:Date-.

En Modèle:Date-, la ville de Toulouse accepte, par le truchement de son maire, Raymond Badiou, la proposition d'adoption de la commune meurtrie, et en conséquence le parrainage proposé à cette fin, le Modèle:Date-, par le maire de Quéven de l'époque, Louis Kermabon, et Alphonse Viros. Ultérieurement, en souvenir de cette aide, la commune de Quéven inaugure une Place de Toulouse et la ville rose, une rue de Quéven.

La commune de Quéven a été décorée le Modèle:Date- de la croix de guerre 1939-1945, par citation en date du Modèle:Date- du secrétaire d'État aux Forces Armées Max Lejeune.

L'après Seconde Guerre mondiale

Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le Modèle:Date- qu'à Quéven « le bourg est entièrement rasé. Une vingtaine de baraquements sont édifiés, mais certains d'entre eux sont occupés par la main-d'œuvre chargée du déblaiement »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Marine nationale s'installa en 1946 dans la base aérienne qui avait été construite par les Allemands : la base aéronautique navale est située en majeure partie sur le territoire de la commune de Quéven. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Deux soldats originaires de Quéven (Marcel Fichoux et Yves Le Pogam) sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et neuf (Roger Lahuec, Lucien Le Bihan, Aimé Le Bris, Joseph Le Moing, François Le Pogam, Joachim Mahé, Michel Mauvieux, André Mélin et Robert Le Nestour) pendant la guerre d'Algérie<ref name="x1" />.

L'école maternelle Joliot-Curie est créée en 1971, l'école primaire Anatole-France construite en 1975 et agrandie en 1979, le collège Kerbellec ouvre en 1975. Deux clubs sportifs animent la commune : le Cercle sportif quévenois [CSQ] (sports collectifs ; sa section football ouvre en 1946) et l'Amicale laïque Quéven [ALQ (sports individuels)<ref>Modèle:Article.</ref>, créée en 1960<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Cette commune est réputée pour avoir un nombre de naissance dont le prénom de l'enfant est Modèle:Page h' largement supérieur à la moyenne du territoire français entre 1992 et 2010Modèle:Référence souhaitée.

Économie

Une partie de l'aéroport de Lorient Bretagne Sud se trouve sur le terrain de la commune.

Langue bretonne

Ya d'ar brezhoneg

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date puis le label de niveau 2 le Modèle:Date.

Enseignement

À la rentrée 2017, 51 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments classés ou inscrits

Modèle:En-tête de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH

Autres bâtiments et objets historiques

Modèle:Article détaillé

Patrimoine disparu

Comme dans les autres communes rurales, le remembrement est la cause de la disparition d'un certain nombre de mégalithes.

Entre le 7 et le Modèle:Date-, environ 85 % de la ville est dévastée par des bombardements alliés, ainsi que par les combats entre les blindés américains et les avant-postes allemands. La reddition de la poche de Lorient n'a lieu que le Modèle:Date-.

Pour ces raisons, de nombreux monuments ont été détruits, comme :

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}), reconstruite entre 1960 et 1962 après sa destruction par les bombardements alliés de 1944.

Modèle:En-tête de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH |}

Espaces verts

Fichier:407 Quéven Scorff.jpg
Quéven : panneau d'information touristique du "Sentier des Curiosités".
  • Le parc de Kerzec (Modèle:Unité) ;
  • Les vasières du Roze (Modèle:Unité) ;
  • Le bois de Kercadoret et ses carrières.
  • Le "sentier des curiosités" (entre Pont-Scave et la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours).

Structures culturelles

  • Salle de spectacle du Centre culturel Les Arcs ;
  • Médiathèque Les Sources, ouverte depuis Modèle:Date-.

Jumelages

Fichier:Städtepartnerschaftsbaum Queven.jpg
L'inauguration de l'arbre de Jumelage à Quéven. De gauche à droite : Heinz Petterich (maire de Burgkunstadt), Marc Cozilis (maire de Quéven) et Reinhard Huber (Chef de la Deutsch-Französischen-Gesellschaft Obermain - AFO).

Quéven est jumelée avec 5 villes <ref>Mairie de Quéven</ref>. :

Sports

  • Le Golf du Val Quéven ;
  • le Parc de Kerzec, le lieu de rassemblement des jeunes pour les parties de football ;
  • Étoile Cycliste de Quéven (ECQ) ;
  • Tennis club de Quéven (TCQ).
  • Centre équestre de Kerlébert

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Histoire
Patrimoine

Articles connexes

Liens externes

Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques

Modèle:Palette Modèle:Portail