Quéven
Modèle:Infobox Commune de France Quéven Modèle:MSAPI est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé.
Géographie
Localisation
Hydrographie
La commune est bordée à l'est par la ria du Scorff, un fleuve côtier breton et au nord par le Scave, un affluent de rive droite du Scorff, qui se jette dans ce dernier au niveau de sa ria ; le Ruisseau du Moulin de Kerrousseau, affluent de rive droite du Scave sert de limite avec Gestel. Au sud le Ter, un petit fleuve côtier, et son affluent le Laër, séparent Quéven de Lorient pour le premier cité, et de Ploemeur pour le second ; à l'ouest la partie amont de la Saudraye, un autre petit fleuve côtier, sert un temps de limite aec Guidel.
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La ria du Scorff vue depuis la rive droite (à gauche de la photographie, la rive gauche côté Caudan et ses roselières à hauteur du hameau du Stumo).
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La ria du Scorff vue depuis la rive droite (à gauche de la photographie, la rive gauche côté Caudan à hauteur du hameau de Keradelys).
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La ria du Scorff vue depuis la rive de Caudan avec les ruines du "Pont Brûlé" (à l'ouest de Kerfléau).
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La ria du Scorff : vue vers l'aval depuis le "Pont Brûlé" : schorre au premier plan ; à l'arrière-plan les poudrières de Mentec (en Quéven) et au fond le pont du Sac'h (RN 165).
Le "Pont Brûlé" est un pont en bois construit par les Allemands en 1940 : il fut utilisé par les civils pendant l'Occupation pour passer entre Caudan et Quéven. Il fut brûlé par les Allemands au début du mois d'août 1944.
Relief
Le finage de Quéven est constitué pour l'essentiel d'un plateau en pente douce vers le sud-est, qui culmine à 68 mètres au niveau de la chapelle de la Trinité, mais situé pour l'essentiel entre 60 et 30 mètres d'altitude (le bourg est vers 50 mètres et l'essentiel de la base aéronavale, d'une platitude remarquable, vers 45 mètres. Ce plateau est troué par les vallées des cours d'eau précités, souvent encaissées d'une vingatine de mètres, voire plus par endroits, par rapport au plateau, dont l'altitude atteint, pour celle du Scorff le niveau de la mer au niveau de son estuaire, bordé de paluds au niveau de la confluence avec le Scave, ainsi que plus au sud à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et, encore plus en aval, au niveau du lieu-dit "Les Paluds" (le Pont Brûlé).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1952 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Climat
Paysages et habitat
Quéven présentait traditionnellement un paysage de bocage et un habitat rural dispersé (par exemple les hameaux de Kerdual et Sach Quéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situés aux portes de Lorient) ; mais ce paysage traditionnel a été profondément modifié par l'urbanisation : de nombreux lotissements ont été construits depuis la Seconde Guerre mondiale aux alentours du bourg, qui a considérablement grossi, devenant une ville. Le reste du territoire communal a été relativement préservé de l'urbanisation, conservant donc un aspect rural (bocage et habitat dispersé) sauf au sud-est (hameaux de Stang Kergolan, Kergavalan, Kerdual et Sac'h Quéven) en raison de la proximité de la ville de Lorient et pour partie en raison de la présence de la base aéronavale pour la partie sud-ouest de la commune.
Transports
La commune de Quéven est traversée par la voie express RN 165 et desservie par l'Échangeur de Caudan, à proximité duquel se sont développées les zones artisanles et industrielles du Mourillon et de Beg Runio côté nord, et la zone commerciale de Lann Roze (magasin Leroy-Merlin) côté sud. L'ancienne RN 165, devenue une simple route départementale (D 765) passe un peu plus au sud, traversant aussi le territoire communal en direction de Guidel vers l'ouest et de Lorient vers l'est. Le bourg, situé au nord de ces deux routes, est desservi principalement par la D 6, axe sud-nord venant de Lorient et se poursuivant en direction de Pont-Scorff.
La commune est aussi traversée par la voie ferrée venant de Lorient en direction de Quimper (dénommée initialement Ligne de Savenay à Landerneau) , ligne empruntée notamment par des TGV Atlantique venant de Paris-Montparnasse en direction de Quimper, ainsi que par des TER en direction de Rennes (TER Bretagne) et Nantes ; mais la commune n'est plus desservie par une gare, les plus proches étant celles de Gestel et principalement de Lorient.
L'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud, qui cohabite avec la Base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, est en partie situé sur la commune de Quéven.
Transports en commun
La commune de Quéven est desservie par le réseau CTRL<ref>le site de la CTRL</ref> :
Ligne | T4 | Quéven - Bel Air ↔ Ploemeur - Pen Palud | |
Ligne | 10 | Guidel - Plages ↔ Quéven ↔ Ploemeur - Kerbernès | |
Ligne | 30 | Pont-Scorff - Ninijo ↔ Quéven ↔ Guidel - Z.I. des Cinq chemins |
Urbanisme
Typologie
Quéven est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 13,8 % | 327 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 8,7 % | 207 |
Aéroports | 5,8 % | 138 |
Équipements sportifs et de loisirs | 2,6 % | 61 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 13,4 % | 318 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,3 % | 32 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 27,2 % | 648 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 9,8 % | 233 |
Forêts de feuillus | 15,8 % | 375 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,3 % | 31 |
Marais intérieurs | 0,3 % | 6 |
Estuaires | 0,1 % | 2 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quetguen en 1387<ref>Dans les archives du chapitre de Vannes.</ref>, Qaez ven en 1466<ref name="r55C8UT">Modèle:Lien web.</ref>, Queven en 1793, Quesven en 1801<ref name=Cassini/>.
Son nom breton est Kewenn, prononcé localement Modèle:MSAPI.
Koad, ar c'hoad, le bois, la forêt. On peut voir dans la seconde syllabe l'adjectif guen « blanc »<ref name="r55C8UT" />, ici, au sens de sacré.
Le toponyme du lieu-dit "Moustoir-Flamm" indique la présence d'un ancien monastère.
Histoire
Préhistoire
Quéven possède plusieurs monuments mégalithiques datant du néolithique: le tumulus et les dolmens de Kerroc'h, l'allée couverte de Kerscant, dit le dolmen du Triono, le menhir de Kerdehoret, le dolmen christianisé de Moustoir Flamm. Modèle:Article détaillé Une stèle funéraire gauloise se trouve à Kermérien.
Antiquité
De l'époque romaine il n'existe à Quéven aucun vestige connu, même si la région a été occupée par les Romains<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-Âge
Un texte daté du Modèle:Date- indique que le duc de Bretagne Jean IV fait alors don à la famille de Rohan du fief de La Roche-Moysan (en Arzano) et de la paroisse de Bihoué<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bihoué (dont l'église était dédiée à saint Bieuzy, auquel Bihoué devant aussi son nom) aurait été le centre de la paroisse (qui englobait aussi Gestel<ref group=Note>Gestel [Jestel], uni alors à Bévoy, devint une paroisse indépendante en 1387.</ref>) jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de devenir une simple trève de Quéven, qui devint le siège de la paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La paroisse de Quéven faisait partie de la seigneurie de Kéménet-Héboé et du doyenné des Bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À Quéven, le linteau de la ferme de Kerlaren porte, écrite en lettres gothiques, la plus ancienne inscription connue en Bretagne sur une maison rurale : « L'AN MIL : III cc IIII XX XIIII »(«l'an 1494 »)<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.
Temps modernes
En 1759 la paroisse de Quéven devait chaque année fournir 26 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Quéven en 1778 : Modèle:Citation bloc
65 hameaux sont recensés à Quéven juste avant la Révolution française.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Quéven en 1845 : Modèle:Citation bloc Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 30 malades (dont 17 morts) en 1866 à Quéven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1886 c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui fit 15 malades (dont 4 décès) à Quéven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Quéven et actuellement placés sous séquestre à la commune de Quéven<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Quéven porte les noms de 58 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont morts en Belgique dont 5 dès l'année 1914 dans les combats de Maissin et de Rossignol ; 1 (Yves Le Nivonic) est un marin mort en mer lors du naufrage du cuirassé Bouvet ; Michel Le Coroller est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont 3 (Jean Goulian, Georges Martin-Sané et Julien Pierre) décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre et Mathurin Portier de la croix de guerre<ref name="x1">Modèle:Lien web.</ref>.
L'entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Quéven et son poilu,, en kersantite, taillés par Jean Joncourt, sculpteur et marbrier de Quimperlé, fut inauguré le 9 octobre 1921.L'inauguration fut fêtée en grande pompe, avec messe, bénédiction, cérémonie et gueuleton<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Le manoir de Kerlébert en 1923 (carte postale).
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Le moulin de Kerusseau (Kerrousseau) en 1929 (carte postale).
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Quéven : la Brasserie en 1929 (carte postale).
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Le bourg de Quéven vers 1930 : la rue de Lorient (carte postale).
Dès 1933 la Chambre de commerce de Lorient souhaite créer un terrain d'aviation ; en 1938 elle achète un terrain aux confins de Quéven et Ploemeur, mais le vend en 1939 à l'Armée de l'air.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Quéven porte les noms de 38 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="x1" />. Parmi elles, Jean Even<ref group=Note>Jean Even, né le Modèle:Date- à Quéven, mais qui habitait à Gisors où il était manœuvre à l'usine Carbone-Lorraine.</ref>, militant communiste, mort en déportation le Modèle:Date- au camp de concentration d'Auschwitz ; Émile Le Molgat<ref group=Note>Émile Le Molgat, né le Modèle:Date- à Quéven.</ref>, résistant, tué au combat le Modèle:Date- à Monassut-Audiracq (Basses-Pyrénées) ; 23 personnes sont des victimes civiles de la guerre tuées à Quéven, dont Yves Diény, médecin, et René Lote, professeur, tous deux fusillés par les Allemands le Modèle:Date- au lieu-dit Kertanguy, sur la route de Pont-Scorff<ref>Modèle:Lien web</ref> ; les autres victimes cviles ont été tuées pour la plupart lors des bombardements ou des combats (par exemple trois membres de la famille Le Gall le Modèle:Date-).
Les Allemands arrivent à Quéven le Modèle:Date-. Ils reprennent le projet aérien de l'Armée de l'air française, mais l'étendent considérablement (le terrain passe de 42 ha à Modèle:Nobr ha et des dizaines de fermes sont supprimées) : deux pistes, longues chacune de 2 km, sont construites, ainsi que 75 hangars destinés à abriter avions et infrastructures diverses de la Luftwaffe ; la base, dénommée "Kerlin Bastard" par les Allemands, entre en service en décembre 1941 ; dès 1942 elle abrite une centaine d'avions qui participent à la bataille de l'Atlantique ; elle est protégé par la batterie de Moustoir Flamm. Lors de la libération de la base (qui survient tardivement en raison de la résistance allemande dans la Poche de Lorient), le Modèle:Date-, Modèle:Nobr soldats allemands y sont faits prisonniers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date- des troupes alliées entrent dans Quéven, mais les combats sont intenses et une bonne partie de la population civile de la ville se réfugie dans les caves de l'andouillerie Crenne, mais les Allemands réoccupent Quéven les jours suivants et le bourg est incendié le Modèle:Date-.
En Modèle:Date-, la ville de Toulouse accepte, par le truchement de son maire, Raymond Badiou, la proposition d'adoption de la commune meurtrie, et en conséquence le parrainage proposé à cette fin, le Modèle:Date-, par le maire de Quéven de l'époque, Louis Kermabon, et Alphonse Viros. Ultérieurement, en souvenir de cette aide, la commune de Quéven inaugure une Place de Toulouse et la ville rose, une rue de Quéven.
La commune de Quéven a été décorée le Modèle:Date- de la croix de guerre 1939-1945, par citation en date du Modèle:Date- du secrétaire d'État aux Forces Armées Max Lejeune.
L'après Seconde Guerre mondiale
Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le Modèle:Date- qu'à Quéven « le bourg est entièrement rasé. Une vingtaine de baraquements sont édifiés, mais certains d'entre eux sont occupés par la main-d'œuvre chargée du déblaiement »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Marine nationale s'installa en 1946 dans la base aérienne qui avait été construite par les Allemands : la base aéronautique navale est située en majeure partie sur le territoire de la commune de Quéven. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Deux soldats originaires de Quéven (Marcel Fichoux et Yves Le Pogam) sont morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et neuf (Roger Lahuec, Lucien Le Bihan, Aimé Le Bris, Joseph Le Moing, François Le Pogam, Joachim Mahé, Michel Mauvieux, André Mélin et Robert Le Nestour) pendant la guerre d'Algérie<ref name="x1" />.
L'école maternelle Joliot-Curie est créée en 1971, l'école primaire Anatole-France construite en 1975 et agrandie en 1979, le collège Kerbellec ouvre en 1975. Deux clubs sportifs animent la commune : le Cercle sportif quévenois [CSQ] (sports collectifs ; sa section football ouvre en 1946) et l'Amicale laïque Quéven [ALQ (sports individuels)<ref>Modèle:Article.</ref>, créée en 1960<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin DémographieModèle:Population de France/section Cette commune est réputée pour avoir un nombre de naissance dont le prénom de l'enfant est Modèle:Page h' largement supérieur à la moyenne du territoire français entre 1992 et 2010Modèle:Référence souhaitée. ÉconomieUne partie de l'aéroport de Lorient Bretagne Sud se trouve sur le terrain de la commune. Langue bretonneYa d'ar brezhonegL’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date puis le label de niveau 2 le Modèle:Date. EnseignementÀ la rentrée 2017, 51 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>. Culture et patrimoineLieux et monumentsMonuments classés ou inscritsModèle:En-tête de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH |
- Le tumulus de Kerroc’h, dit le Trou des chouans (néolithique et âge du bronze)
- Le calvaire attribué à Roland Doré (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) autrefois localisé dans le cimetière de l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul (reconstruite en 1900 par Caubert de Cléry). Il comprenait alors deux travées supportant au total seize personnages, dos à dos. Seul cinq sculptures ont été préservés.
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul conserve certains mobiliers provenant, entre autres, de la chapelle de la Trinité, dont les statues de Sainte Anne Trinitaire (deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de la Vierge à l’enfant (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), mais aussi des bénitiers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de l'orfèvrerie (calices et patène du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Autres bâtiments et objets historiques
- L'allée couverte de Kerscant, dit le dolmen du Triono (néolithique).
- Le menhir de Kerdehoret (néolithique).
- Dolmen christianisé de Moustoir Flamm (néolithique et Moyen Âge).
- La stèle funéraire gauloise de Kermérien (protohistoire).
- Les croix de chemin de Kermabon, Bihoué, le Mourillon et la Croix verte (haut Moyen Âge).
- La chapelle Saint-Nicodème, précédemment dite Notre-Dame-de-la-Rosée (1578) et ses statues polychromes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Partiellement de style flamboyant et de style Renaissance (ouvertures en anse de panier, fenêtres à cintre brisé, meneaux flamboyants), la chapelle a été probablement construite par le seigneur de Kerrousseau, un prince de Rohan-Guémené, et a été restaurée à plusieurs reprises les siècles suivants (l'autel et la clôture du chœur sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; les vitraux sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la fontaine de dévotion a aussi été restaurée plusieurs fois). La Vierge Marie y était honorée depuis le Moyen-Âge (le hameau où se trouve la chapelle se nommat alors "Locmaria") et, son nom initial le prouve, on venait l'invoquer pour lutter contre la sécheresse et provoquer la pluie, mais également pour obtenir de bonnes récoltes (statue de saint Isidore). La statue de saint Nicodème (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) présente dans la chapelle explique le changement de nom survenu.
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La chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure d'ensemble.
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La chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure.
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La fontaine de dévotion près de la chapelle Saint-Nicodème.
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Croix monumentale près de la chapelle Saint-Nicodème.
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Menhir dans l'enclos de la chapelle Saint-Nicodème.
- La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours (reconstruite en 1954) et son mobilier (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) , dont les statues L’éducation de la Vierge, La Vierge à l’Enfant et Saint Jean-Baptiste, un tableau ex-voto représentant La Vierge secourant des marins en plein naufrage peint par Cosson-fils (Vannes, 1830). La chapelle a été détruite par des bombardements alliés en 1940 et reconstruite au début de la décennie 1950. Située sur la rive droite du Scorff, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les marins de la Compagnie des Indes avaient coutume d'y faire leurs dévotions, honorant la Vierge Marie et sainte Anne, patronne des marins bretons ; l'habitude fut conservée aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les marins de Lorient. Un pardon s'y déroule chaque 15 août pour la fête de l'Assomption<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours : flanc sud.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours : pignon.
- Une maison à Kercadoret (1589) ;
- Le manoir de Kerlébert (partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle);
- La fontaine lavoir de Kerousseau (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- La fontaine Saint-Méen, située en contrebas du hameau de Bihoué ; elle a été rénovée en 1898 par l'abbé Plunian, qui y ajouta un lavoir.
- Les moulins à eau de Hadenec et de Sac'h Queven (après le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- Les poudrières du Scorff (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- Un petit bâtiment de l'ancienne gare ferroviaire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- La maison communale (1933).
- Les blockhaus (1942-1945), dont la batterie de Moustoir Flamm et le bâtiment de Kergavalan avec sa fresque..
- La nouvelle chapelle de la Trinité (1960-1962), où l'on peut voir un bénitier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une croix monumentale de 1657 (le croisillon date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), un personnage et une inscription de 1771 (scellés dans les colonnes de façade), une fontaine de dévotion et un lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (au nord de la chapelle).
Patrimoine disparu
Comme dans les autres communes rurales, le remembrement est la cause de la disparition d'un certain nombre de mégalithes.
Entre le 7 et le Modèle:Date-, environ 85 % de la ville est dévastée par des bombardements alliés, ainsi que par les combats entre les blindés américains et les avant-postes allemands. La reddition de la poche de Lorient n'a lieu que le Modèle:Date-.
Pour ces raisons, de nombreux monuments ont été détruits, comme :
- les dolmens néolithiques de Kerloës, de Kerdual et de Mané Guen ;
- la chapelle de Saint-Éloi (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- la chapelle de Bihoué ;
- la chapelle de Saint-André ;
- le château de Kerrousseau (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
- l'ancienne chapelle de la Trinité (du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}), reconstruite entre 1960 et 1962 après sa destruction par les bombardements alliés de 1944.
Modèle:En-tête de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH |}
Espaces verts
- Le parc de Kerzec (Modèle:Unité) ;
- Les vasières du Roze (Modèle:Unité) ;
- Le bois de Kercadoret et ses carrières.
- Le "sentier des curiosités" (entre Pont-Scave et la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours).
Structures culturelles
- Salle de spectacle du Centre culturel Les Arcs ;
- Médiathèque Les Sources, ouverte depuis Modèle:Date-.
Jumelages
Quéven est jumelée avec 5 villes <ref>Mairie de Quéven</ref>. :
- Modèle:Jumelage depuis 1987,
- Modèle:Jumelage depuis 2002,
- Modèle:Jumelage depuis 2006,
- Modèle:Jumelage depuis 2006,
- Modèle:Jumelage depuis 2011.
Sports
- Le Golf du Val Quéven ;
- le Parc de Kerzec, le lieu de rassemblement des jeunes pour les parties de football ;
- Étoile Cycliste de Quéven (ECQ) ;
- Tennis club de Quéven (TCQ).
- Centre équestre de Kerlébert
Personnalités liées à la commune
- Professeur René Lote (1883-1944)
- Docteur Yves Diény (1911-1944)
- Camille Jaouen (1949), poète, réside à Quéven depuis 1976
- Nicolas Ouédec (1971-), footballeur né à Lorient
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire
- Patrimoine
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Quéven
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Office de Tourisme du Pays de Lorient
- Résultats des élections municipales 2008
- Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques
- Les Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Palissy, Modèle:Base Mémoire, d'après l'Inventaire général du patrimoine culturel du ministère de la Culture
- Quéven sur topic-topos d'après l'ouvrage de Flohic éd., Le patrimoine des communes du Morbihan, sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (Le patrimoine des communes de France, 56) ; nouv. éd. 2000 Modèle:ISBN.
- Quéven sur Les Mégalithes du Monde