Compagnie française des Indes orientales
Modèle:Voir homonymesModèle:Confusion Modèle:À sourcer Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle {{#if:
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Modèle:Infobox/Notice avec wikidata Modèle:Infobox/Fin La Compagnie des Indes orientales Modèle:Incise est une compagnie coloniale française créée par Colbert le Modèle:Date, et dont l'objet était de Modèle:Citation, avec monopole du commerce lointain pour cinquante ans, et notamment de la traite négrière.
Plus que sa rivale anglaise, elle forme une véritable puissance dans l'océan Indien entre 1720 et 1740<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, puis devient centrale dans les [[Histoire des bourses de valeurs#Les grandes spéculations de la fin du règne de Louis XVI|grandes spéculations boursières sous Modèle:Souverain-]].
Sa création avait pour but de donner à la France un outil de commerce international avec l'Asie et de concurrencer les puissantes [[Compagnies européennes fondées au XVIIe siècle|Compagnies européennes fondées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], comme la Compagnie anglaise des Indes orientales et surtout la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Cependant, la guerre d'usure avec les Néerlandais puis le choc frontal avec les Anglais en Inde la conduiront à sa perte, après seulement un siècle d'existence.
Naissance du nouveau commerce français avec l'Asie
Des initiatives éparses contrées par les Néerlandais
À partir de 1600, des expéditions commerciales sont lancées régulièrement vers l'Asie à partir de Saint-Malo ou de Dieppe<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
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L'époque de Richelieu et de Mazarin (1624-1660)
Richelieu arrive au pouvoir en 1624, année de la signature du traité de Compiègne entre la France et les Provinces-Unies (actuels Pays-Bas). Ce traité d'alliance établit la liberté du commerce français vers les « Indes occidentales et orientales », ce qui va permettre un développement de l'activité des Français vers l'Asie, soit dans le domaine de l'évangélisation, soit dans le domaine commercial<ref name=":0" />.
La route terrestre est explorée par le réseau des frères capucins du Père Joseph et c'est un missionnaire, Pacifique de Provins, qui réussit en 1628 à établir des liens officiels entre la France et la Perse, permettant l'ouverture de la route de l'Inde par le golfe Persique<ref>Modèle:Article</ref>.
L'ordonnance royale de 1629, dite code Michau, encourage les Français à créer des compagnies de commerce à l'instar des Néerlandais et des Anglais<ref>Modèle:Article</ref>.
À partir des années 1630, les Français s'intéressent au sud de l'océan indien et prennent possession de sites et de ports, notamment à Madagascar (Fort-Dauphin) et dans les Mascareignes (île Bourbon (actuelle Réunion), île de France (actuelle île Maurice), île Rodrigues). En juillet 1642, est créée par lettres patentes une Compagnie d'Orient, jouissant d'un monopole de 15 ans sur Madagascar et les îles environnantes<ref name=":0" />.
La première Compagnie des Indes (1664-1719)
Les statuts de Colbert (1664)
Conçue par Colbert, la compagnie est créée par la Déclaration du Roi portant établissement d'une Compagnie pour le commerce des Indes orientales, signée par Modèle:Souverain2 le Modèle:Date, et par des lettres patentes enregistrées par le Parlement de Paris<ref>Modèle:Article</ref>.
Ses statuts en font une manufacture royale avec un certain nombre de privilèges, en particulier l'exemption de taxes, le monopole du commerce dans l'hémisphère oriental (étendu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux côtes occidentales de l'Afrique (Sénégal, Guinée), une garantie sur le trésor royal et le pouvoir de nommer des ambassadeurs. Elle est dotée d'un capital initial de Modèle:Nombre de livres<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.
L'article XLII de ses statuts lui attribue des armes, un « écusson de forme ronde, le fond d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, enfermé de deux branches, l'une de palme et l'autre d'olivier jointes en haut, et portant une autre fleur de lys d'or », ainsi qu'une devise, « Florebo quocumque ferar » (« je fleurirai partout où je serai portée »)<ref name=":1" />.
- le commerce, notamment pour concurrencer les produits anglais et néerlandais ;
- la politique, en contribuant au développement d'une marine nationale et en affirmant la présence française sur les mers ;
- la culture et la religion : en propageant la civilisation française et en évangélisant les populations non chrétiennes.
Son premier directeur, nommé par Colbert, est François Caron, un huguenot exilé qui a travaillé pendant 30 ans au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Le siège de la compagnie est d'abord au Havre, puis à Lorient, port récemment créé, à partir de 1666<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un enjeu important : Les indiennes de coton
Modèle:... Modèle:Article détaillé
Modèle:Refnec En Modèle:Date-, il donne à Marseille un statut de port franc<ref>Modèle:Article. Port franc, le port ne subit aucun droit de douane pour les produits entrants et pour ceux qui repartent à l'étranger. En revanche, les produits revendus en France sont taxés.</ref> Modèle:Refnec
Par la suite, la folie des indiennes devient si grande en France qu'une loi en interdit le port, la vente et la fabrication de 1689 à 1759. Le port de ces vêtements peut être puni de la peine des galères et leur vente pouvait conduire à la pendaison. Malgré cela, une contrebande active, en partie alimentée par les marins de la Compagnie des Indes, approvisionne un marché clandestin et les indiennes sont portées par des femmes de tous rangs sociaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La Compagnie des Indes reste autorisée à poursuivre dans le royaume le commerce des cotons blancs. Elle peut continuer d'importer des cotons colorés et imprimés à condition de les réexporter hors du royaume de France, principalement vers le marché africain<ref name="Musée_Compagnie_des_Indes" />,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>
Le voyage de Villault de Bellefond (1666-1667)
Modèle:... Un livre publié en 1669, dont la préface est une « épistre » adressée « à Monseigneur Colbert, chevalier », rapporte le voyage de Nicolas Villault de Bellefond le long des côtes de Guinée en 1666-1667, alors qu'il était contrôleur sur un vaisseau de la compagnie<ref>La Harpe, Abrégé de l'histoire intégrale des voyages, sur Wikisource.</ref>,<ref>Relation des costes d'Afrique appelées Guinée, avec la description du pays, mœurs et façons de vivre des habitans, des productions de la terre & des marchandises qu'on en apporte, avec les remarques historiques sur ces costes. Le tout remarqué par le sieur Villault, écuyer, sieur de Bellefond, dans le voyage qu'il y a fait en 1666 & 1667, Paris, Denis Thierry, 1669. lire en ligne, sur gallica.</ref>.
Il met en garde contre les conditions climatiques qui rendent l'air si mauvais que peu de Blancs y passent sans y être malades<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Il y soutient la thèse (favorable à la France) selon laquelle des Normands, notamment des Dieppois, se sont installés sur la côte d'Afrique (Guinée...) à partir de 1365 et qu'ils ont été évincés par les Portugais au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article (version texte).</ref>, en se fondant sur des documents des archives de Dieppe (qui ont été détruites en 1694). Villault constate que, par la suite, les Portugais ont été surclassés par les Anglais<ref group="n">Le livre de Villault de Bellefond est traduit en anglais en 1670 : cf. Early English Books Online.</ref> et les Hollandais, et regrette que les Français, au contraire, n'aient pas pu rétablir leurs anciennes positions.
Les implantations en Inde et dans l'océan Indien
En 1668, le directeur de la Compagnie, François Caron, s'établit en Inde, à Surate (actuel Gujarat), assisté de l'abbé Barthélémy Carré, représentant de Colbert. En 1672, il établit des comptoirs le long de la côte de Malabar, un comptoir à Ceylan, se rend à Bantam et Batavia. À son retour de voyage il rencontre la flotte royale commandée par Blanquet de La Haye à Surate. Blanquet de La Haye décide de prendre Trincomalee à Ceylan, en est chassé par les Hollandais puis s'empare de Sao Thomé (Méliapour). La France indispose ainsi le sultan de Golconde qui met le siège devant Sao Thomé avec l'aide des Hollandais. La flotte de Blanquet de La Haye est entièrement perdue et ce dernier doit se retirer, quoiqu'avec les honneurs, sur un vaisseau néerlandais.
Une loge commerciale française établie à Masulipatnam est détruite, faisant plusieurs victimes.
Caron meurt en 1673 en rentrant en Europe, dans le naufrage de son navire près de Lisbonne<ref>Modèle:Article</ref>. Il est remplacé par François Baron à Surate.
Après ces mésaventures,
En 1674, François Martin met en place le premier établissement français de l'Inde à Pondichéry dont il a obtenu la concession. Il fortifie la ville en 1686. En 1693, Pondichéry est occupé par les Hollandais jusqu'en 1699. François Martin devient alors le premier gouverneur de Pondichéry jusqu'à sa mort en 1707. La succession est prise par Pierre Dulivier jusqu'en 1708, puis à nouveau entre 1713 et 1715<ref name=":2" />.
Les problèmes et la fin de la première Compagnie des Indes
Mais la compagnie souffre de difficultés qui vont la conduire à l'échec. En effet, Modèle:Refnec.
D'autre part, elle est endettée depuis sa création<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Enfin, la guerre de Hollande en désorganise le fonctionnement à partir de 1672. En 1682, la compagnie perd son privilège. Elle obtient cependant le privilège de battre monnaie à Arkât, Surate et Pondichéry, d'où sortent les premières roupies de la Compagnie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Compagnie perpétuelle des Indes de John Law
La compagnie dans le système de Law (1719-1720)
La période 1720-1770
Dynamisée durant cet épisode d'agiotage, la Compagnie des Indes envoie désormais 10 à Modèle:Nobr par an aux Indes sur la période 1720-1770, contre seulement 3 ou 4 sur la période 1664-1719. Près de la moitié (en valeur) des produits qui reviennent d'Orient sont des métaux précieux, qui sont recyclés dans le circuit économique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Compagnie recrutait aussi des soldats pour les Indes, dont beaucoup provenaient des prisons<ref>Zend-Avesta, p. XV.</ref>. L'orientaliste Anquetil Duperron a consigné le récit de son engagement et de ses tribulations en tant que jeune recrue en 1755, à l'âge de Modèle:Nobr<ref>Zend-Avesta, p. VII et suiv.</ref>.
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Le Boullongne, flûte de la Compagnie des Indes construite à Lorient en 1758 et qui navigua jusqu'en 1761 (maquette).
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Maquette du Beaumont, navire de la Compagnie des Indes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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François René Dumigny : maquette du Dromadaire, vaisseau de la Compagnie des Indes (Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
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Plan d'un vaisseau de la Compagnie des Indes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Portrait de Jean-Jacques Bérard, administrateur de la Compagnie des Indes.
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Thomas-Auguste Rapion de La Placelière, capitaine de la Compagnie des Indes vers 1750).
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François Dagobert Jouvenet (1688-1756) : Portrait d'Antoine Barthélémy de Vire du Liron de Montivers, capitaine d'infanterie au service de la Compagnie des Indes. (huile sur toile, 1750).
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Portrait de Pierre Saintard, chevalier de Saint-Michel, directeur de la Compagnie des Indes (miniature, vers 1758).
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Anonyme : Portrait de Joseph Develaër, subrécargue de la Compagnie des Indes à Canton, comte du Lude.
La tentative de conquête de l'Inde
Une pénétration réussie
Dupleix et la confrontation directe avec les Anglais
Les hostilités, qui avaient éclaté avec la Compagnie anglaise des Indes orientales dès 1744, durent jusqu'à la révocation de Dupleix en 1754<ref group="Gregory_Mole">[1]https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=OM_152_0079.</ref>.
Elles reprennent dès 1756, date du début de la guerre de Sept Ans. Les difficultés du lieutenant général Lally-Tollendal, ainsi que sa rivalité avec Bussy, rappelé du Deccan, aboutissent à la capitulation française, et à la destruction totale de Pondichéry par les Britanniques en 1761<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Compagnie des Indes sur les côtes africaines
Modèle:Articles connexes Le Modèle:Date-, le roi (en fait le Régent agissant au nom du roi Modèle:Souverain2 encore mineur) établit à perpétuité et au profit exclusif de la Compagnie perpétuelle des Indes, le monopole de la traite négrière sur la côte d'Afrique, privilège dont elle usa à partir de 1723. La compagnie, encouragée financièrement par le roi, se lança dans l'envoi de main-d'œuvre servile dans les trois territoires dont elle devait assurer la mise en valeur : Saint-Domingue, la Louisiane et les Mascareignes<ref name="Musée_Compagnie_des_Indes" />.
La compagnie possède des forts ou des fortins le long des côtes du Sénégal, notamment à Modèle:Lh, Portendick (actuellement en Mauritanie), Saint-Louis, Gorée, Albreda, Bissau, Podor ; sur les côtes de Guinée elle détient le fort de Ouidah. Les bâtiments très rustiques servaient d'entrepôts de marchandises, de logements, de prison, de chapelle, de poudrière ; un espace était dédié aux cultures. Environ trois cents agents blancs travaillaient dans ces établissements aux côtés d'Africains libres et d'esclaves. Le négoce de la Compagnie était principalement constitué d'or, de gomme arabique, d'ivoire et d'esclaves. Entre décembre et juin les convois, accompagnés des laptots (marins indigènes de la Compagnie) longeaient les côtes et remontaient les fleuves pour négocier l'achat des marchandises et des esclaves. Pendant les mois d'hivernage, les agents étaient gagnés par l'oisiveté et par l'alcoolisme. La mortalité dans ces comptoirs était très importante en raison du paludisme, des fièvres putrides et de la violence des mœurs<ref name="Musée_Compagnie_des_Indes" />.
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Plan d'un navire négrier de la Compagnie des Indes ayant chargé sa "cargaison" en 1769..
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La traite négrière pratiquée par la Compagnie des Indes depuis Ouidah : rapport d'un inspecteur de la Compagnie datant de 1728 (Musée de la Compagnie des Indes).
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Maisons d'esclaves (Indes occidentales)
Entre 1719 et 1770 la Compagnie des Indes arma 179 expéditions de traite, dont 152 partirent de Lorient. Elles se dirigèrent majoritairement vers le Sénégal et le port de Ouidah pour y prendre des captifs dont le nombre est estimé à environ Modèle:Nobr, dont près de Modèle:Nobr par des navires lorientais. En concédant à partir de 1725 une grande partie de son monopole aux armateurs privés, la Compagnie perçut des taxes pour chaque esclave déporté en Amérique. Enfin la vente et le fret des marchandises de traite (cauris, textiles indiens prohibés, corail, etc..) furent une troisième source substantielle de revenus pour la Compagnie<ref name="Musée_Compagnie_des_Indes" />.
L'échec
La Compagnie était à son époque considérée comme un placement solide et sûr. Voltaire y avait placé une partie de ses économies<ref>Modèle:Citation écrit Voltaire à son ami Pilavoine le Modèle:Date-. Dans une autre lettre il assure que ses actions lui rapportent Modèle:Nb livres tournois chaque année. Voir Modèle:Harvsp.</ref>.
La Compagnie a été durement touchée par la guerre de Sept Ans, à la perte de ses comptoirs en Asie s'ajoutant celle d'une partie de sa flotte. Malgré ces revers et son endettement important, elle réussit à redresser sa situation commerciale<ref name="2014haudrère">Modèle:Chapitre.</ref>, mais non à regagner la confiance de Choiseul, soucieux de contrôler les dépenses publiques. Sous la pression des économistes et des armateurs, et malgré l'opposition de son patron Jacques Necker, Modèle:Citation le Modèle:Date, et l'Asie ouverte au commerce privé<ref name="2014haudrère"/>.
La Compagnie des Indes orientales et de la Chine
L'année 1766 est toute centrée sur l'affaire qui oppose le marquis de Castelnau au comte de Lally-Tollendal. Ce dernier est condamné le Modèle:Date à la peine capitale pour trahison des intérêts du roi de France aux Indes. Il est exécuté le Modèle:Date sur la place de Grève<ref>Voltaire, Fragments sur l'Inde, 1773. Arrêt de la cour du Parlement, Registres du Parlement, Modèle:Date- (conservé aux Archives nationales).</ref>.
En 1778, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne : les hostilités sur les mers et aux Indes durent jusqu'au Modèle:Date-. La flotte britannique, occupée en Amérique du Nord, n'est pas inquiétée par les forces françaises, si bien que le marquis de Castelnau est envoyé avec une armée aux Indes pour renforcer les positions françaises. Il est nommé gouverneur des Établissements français des Indes. Le Modèle:Date est signé à Versailles le traité de Paris qui met fin à la guerre d'indépendance américaine : dans l'opinion, mais aussi sur le plan diplomatique, cet accord efface la honte du traité de 1763. En effet, outre une puissante force navale, la France retrouve cinq villes de plus aux Indes et l'assurance d'un nouvel allié, les États-Unis d'Amérique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1784, le banquier Guillaume Sabatier et son associé Pierre Desprez<ref group="n">Maison de négoce Sabatier & Deprez : ce dernier n'a rien à voir avec le futur régent Médard Desprez.</ref> entreprennent un voyage à Londres, accompagnés de Augustin-Jacques Perier et Pierre Bernier. À la demande du ministre Calonne, ils négocient avec le gouvernement anglais la création d'une nouvelle compagnie française des Indes. Le Modèle:Date- est créé la Compagnie des Indes orientales et de la Chine. Dotée d'un capital de vingt millions de livres, cette société détient le privilège du commerce au-delà du cap de Bonne-Espérance, un monopole confirmé par un arrêt du Conseil le Modèle:Date-. Le monopole ne concerne pas les Mascareignes, les ports de l'île de France et de l'île Bourbon restant accessibles à tous les navires français<ref name="2014haudrère"/>.
Années | Chiffres d'affaires | Bénéfices |
---|---|---|
1786 | Modèle:Nombre | |
1787 | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre<ref group="n">Comptes arrêtés au Modèle:Date-.</ref> |
1788 | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre |
1789 | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre |
1790 | Modèle:Nombre | Modèle:Nombre |
1791 | Modèle:Nombre | |
1792 | Modèle:Nombre | |
1793 | Modèle:Nombre |
Décidés à obtenir réparation des réquisitions de 1793, les commissaires-liquidateurs Mallet, Martin d'André et Jean Baptiste Rodier entament une procédure judiciaire contre l'État qui se termine en 1875<ref>Toutes les précisions de prénoms et noms des protagonistes proviennent de deux études fondamentales publiés par les éditions de l'EHESS : Les régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consulat et l'Empire de Romuald Szramkiewicz (Paris, 1974) et Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l'Empire de Louis Bergeron (Paris, 1999).</ref>.
Notes et références
- Notes
- Gregory Mole ; L’Économie politique de Joseph Dupleix
- commerce, autorité et deuxième guerre carnatique, 1751-1754
<references group="Gregory_Mole" />
- Références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Trenard, « Compagnies Françaises des Indes », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 31 janvier 2022. URL : http://www.universalis-edu.com.lama.univ-amu.fr/encyclopedie/compagnies-francaises-des-indes/
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Chapitre.
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- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Guillaume-Thomas Raynal, Histoire philosophique et politique des établissemens & du commerce des européens dans les deux Indes, Amsterdam, [s.n.], 1770, 6 vol., in-8°.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Roman
- Frédéric Bargain-Edhson, La Compagnie du crime (roman policier historique sur la Compagnie des Indes en 1721), Lorient, Le Ster, 2009.
Archives
- Compagnie des Indes orientales de Saint-Malo (1711 à 1793) > Fonds Magon de la Balue, Archives I&V, fonds 11 J, (3,40 ml) (suite de 1 F 1897 à 1924 ; voir aussi 39 J 1 à 39 J 9).
Articles connexes
- Compagnie des Indes
- Sudel Fuma (historien), Esclavage aux Comores, Esclavage à Bourbon, Esclavage à Madagascar
Sur les autres compagnies françaises :
- Compagnie française des Indes Occidentales
- Compagnie du Levant
- Compagnie du Mississippi
- Compagnie du Sénégal
- Société d'Angola
Histoire de la marine française et du commerce colonial :
- [[Histoire de la marine française de Richelieu à Louis XIV|Histoire de la marine française de Richelieu à Modèle:Souverain-]]
- [[Histoire de la marine française sous Louis XV et Louis XVI|Histoire de la marine française sous Modèle:Souverain- et Modèle:Souverain-]]I
- Histoire des deux Indes
- Pharmacopée de la Compagnie française des Indes orientales
- Premier empire colonial français
- Traite négrière occidentale
Liens externes
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web, page du site « Mémoire des hommes » du ministère des Armées qui donne accès au document de 1995 « Les armements au long cours de la deuxième compagnie des Indes d'après les archives du port de Lorient ».
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