Le site originel de l’agglomération malouine comprend les îlots rocheux de la Cité (altitude Modèle:Unité), reliés par le tombolo de Solidor à Saint-Servan où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude Modèle:Unité) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.
C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ou Maclou (la graphie varie), le futur Saint-Malo. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor.
Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu'à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées, permettant ainsi la création du port. Les endiguements progressifs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud. Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu'à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.
Le littoral, long d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, de Rothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).
Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) et Dinard.
Le site du centre-ville, avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port, est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, des tombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés aux {{#switch: e
Saint-Malo est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Saint-Malo se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitiquecadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref group="Note">De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ces migmatites sont bien visibles le long de la Promenade du Clair-de-Lune de Dinard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les diverses variétés de migmatites de la région malouine ont été largement exploitées. Du fait de la difficulté de taille due aux ondulations du feuilletage, elles fournissaient surtout des moellons, les faciès plus homogènes pouvant livrer des pierres de taille<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye en Saint-Servan et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709<ref>Cette légende correspondrait à une montée des eaux continue sur un laps de temps très important</ref>, le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction en moellon et en pierre de taille en suivront par la suite le tracé. Les matériaux de provenance variée (pierres proximales et distales), Modèle:Citation.
Granite du Hinglé, en taille éclatée, utilisé pour la reconstruction<ref group="Note">La reconstruction voit la remise en activité des carrières exploitant le granite insulaire de Chausey qui a été supplanté par les granites continentaux du massif de Dinan, avec un aspect en pierre éclatée ou sciée : granite de Languédias (rues Saint-Vincent, Sainte-Barbe…), de Brusvily (rues des Forgeurs, place Jean Moulin…), « Roux » de Mégrit (hôtel le Vauban), granite du Hinglé (rues Saint-Philippe, Guy Louvel, Maupertuis, Vieux Remparts…). Cf Louis Chauris, Modèle:Opcit, Modèle:P. .</ref>.
Pavage devant l'Hôtel de Ville en galets de dolérite et de silex<ref group="Note">Les migmatites locales sont recoupées par des filons de dolérite de teinte vert-noirâtre, brunâtre par altération. Son façonnement difficile explique que cette pierre a généralement été employée tel quel. Les galets de silex proviennent, selon toute probabilité, du lest de navires en provenance de Normandie (Cf Louis Chauris, Modèle:Opcit, Modèle:P.). Les navires à voile dont les marchandises étaient insuffisantes en quantité ou en densité avaient en effet besoin d'être lestés pour ne pas trop gîter sous le vent. Des lesteurs chargeaient la cale avec des pierres trouvées à proximité du port de départ. En arrivant à destination, les ports étant peu profonds, les délesteurs allégeaient le navire en jetant les pierres de lest dans un avant-port, ce qui permettait au navire d'être chargé avec une lourde marchandise. La nature pétrographique variée des lests rejetés par les navires à proximité des lieux de chargement (pouvant s'interpréter par des escales dans divers ports) témoigne de l'importance du transport des pierres par mer dans le passé. Cf Emmanuel Nantet, « L'identification des lests de navires dans la Méditerranée antique », Mémoire de maîtrise , Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2004, 262 p.</ref>.
Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.
La prudence est de rigueur en bord de mer. Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer. Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions. Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.
Il est possible de trouver les horaires des marées de différentes façons : à l'Office de tourisme, dans des grandes surfaces ici où là dans la ville et même dans des petites commerces, comme intramuros au Comptoir de la mer.
Climat
La baie de Saint-Malo jouit d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont adoucies par le Gulf Stream et l'amplitude des températures moyennes entre hiver et été est très faible (de Modèle:Tmp en janvier à Modèle:Tmp en août) avec une moyenne à Modèle:Tmp<ref name="temperatures">Modèle:Lien web.</ref>.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (Modèle:Nombre). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte Modèle:P..</ref>.
De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et restent présentes dans la toponymie locale : Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer), Paramé, Rothéneuf, Saint-Ideuc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Malo est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Malo, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (33,5 %), terres arables (32,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides côtières (0,4 %), eaux maritimes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 35 872, alors qu'il était de 33 105 en 2013 et de 31 363 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 68,6 % étaient des résidences principales, 26,2 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 37,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 62 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Malo en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,2 %) supérieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,4 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %)
68,6
86,3
82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
26,2
7,1
9,7
Logements vacants (en %)
5,2
6,7
8,2
Projets d'aménagement
Modèle:Section à actualiser
Saint-Malo a pour projet de faire un renouvellement car son parc social est vieillissant. Il vise notamment à reconnecter les quartiers de la ville entre eux et de les rendre plus attractifs. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :
Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, place à la construction de Modèle:Nombre, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier<ref name="grandprojets">Modèle:Lien web.</ref>.
L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux circulations douces. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et à terme un TCSP<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux commencent en automne 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) : La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain au cœur des quartiers prioritaires de la Découverte et de L'Espérance, portant sur la restructuration de l'ensemble de la voirie au niveau de l'avenue du Général de Gaulle, mais aussi sur la résidentialisation des quartiers, a été réalisé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le projet du musée d'Histoire maritime, prévu comme espace historique de 4000 à Modèle:Unité² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du bassin Duguay-Trouin dans le port, et destiné à mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes, avec des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels que La grande pêche à Terre-Neuve, etc., est finalement abandonné<ref>Modèle:Article.</ref>.
Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce-Demalvillain, doit être complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, commencé en 2009, se poursuit en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront Modèle:Nombre destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2022, les religieuses de la congrégation des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie qui vivent à Paramé, ne sont plus qu'une vingtaine avec une moyenne d'âge de 84 ans. Elles décident de se séparer de leur patrimoine de sept hectares. Les acquéreurs doivent présenter des projets Modèle:Citation<ref name="LC">Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Malo accueille 5 lycées : Jacques Cartier, lycée général et technologique, La Providence, lycée technologique, le lycée Maritime, Les Rimains et L'institution la providence. Le lycée l'Institution est connu car il est situé au beau milieu de Intra- Muros, avec un cadre splendide pour les élèves qui y étudient. La mer les accompagne dans leurs pauses du midi.
Saint-Malo est relié au réseau ferroviaire depuis 1864. Il disposait de deux réseaux de tramways, les Tramways bretons et le Tramway de Rothéneuf, qui circulèrent jusqu'en 1947, et qui sont les ancêtres de l'actuel réseau d'autobus urbain.Modèle:Référence souhaitée
En saison, lors des grands week-ends et des grands événements, une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le service de transport de Saint Malo Agglomération est maintenant le réseau MAT qui dessert tout Saint Malo. Ce réseau est composé de 8 lignes urbaines et 7 lignes périurbaines. Tout le monde peut y avoir accès soit en achetant un ou plusieurs tickets soit en achetant une carte de bus à l’année.
Modèle:Article détaillé
On rencontre l'appellations suivante : Insula Aaronis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (« L'île d'Aaron »)<ref>Loïc Langouet, Guy Souille - Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Reginca et la baie de Saint-Malo dans l'Antiquité), Année 1974; Volume 81; Numéro 4; Modèle:P..</ref>. Un ermite du nom de Aaron y construisit à cette époque un ermitage (selon la tradition, au lieu de la chapelle Saint-Aaron).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Saint-, dont le second élément -Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom de Maclovius<ref name=negre/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet<ref name="Cassini"/>.
En gallo, la langue régionale locale, la localité se nomme Saint-Mâlo<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la ville de Saint-Malo est traditionnellement connue en breton sous le nom de Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Néanmoins, Saint-Malo ne se trouve pas dans la zone bretonnante actuelle, même si les variations historiques de la Frontière linguistique bretonne montrent que la langue bretonne était parlée à Saint-Malo au Moyen Âge <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : les Coriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.
Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541<ref>S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, Éd. Marc-Aurèle, 1993, Modèle:P. à 9.</ref>.
Moyen Âge
Modèle:Référence souhaitée Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, reprise par le duc de Bretagne en 1415 au retour de l'armée ducale de la bataille d'Azincourt, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque moderne
Le Modèle:Date-, Saint-Malo proclame son indépendance au royaume de France et devient la République de Saint-Malo. L’épisode de quatre ans s’achèvera le Modèle:Date- avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Op. cit., Modèle:P. à 32.</ref>.
C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux. on peut citer l'exemple de la Famille Robert. Des personnages de cette époque font la renommée de la ville, renommée dont le pic coincide avec le commerce de la Mer du Sud qui permet de ramener en Europe l'argent des mines péruviennes. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf.
D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées malouinières<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Opcit, Modèle:P. à 73.</ref>.
La pêche errante, la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développeModèle:Sfn. Le tourisme balnéaire commence très tôt (Modèle:1er de bains en 1838) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé.
Saint-Malo fut le cinquième port négrier français avec le départ d'environ 250 expéditions jusqu'en 1824. On estime à 80 000 le nombre d'esclaves transportés par les navires armés à Saint-Malo. Un des derniers armateurs à pratiquer le commerce triangulaire fut Robert Surcouf, alors même que cette activité fut interdite en 1815<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque contemporaine
Saint-Malo était alors une ville de garnison (le [[47e régiment d'infanterie|Modèle:47e d'infanterie]] y était basé).
En 1925, la ville de Saint-Malo se dote de l'éclairage électrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La reconstruction de la vieille ville se fait dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices doivent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, font l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et réemployées (par le chanoine Julien Descottes notamment), ainsi qu'aux dessins de l'artiste lithographe Daniel Derveaux, réalisés avant 1944, qui furent mis à la disposition des architectes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Op. cit., Modèle:P. à 108.</ref>.
La fusion entre Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan fut suggérée sous le terme de « réunification » à plusieurs reprises au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors des travaux de transformation du port de marée en bassins à flot.
Toutefois ce projet ne se réalisera qu'en 1967 avec pour élément déclencheur la volonté de jeunes entrepreneurs malouins de créer des zones industrielles communes aux trois villes (INDUSMA). L'ensemble des trois communes ainsi réunies, prend le nom de « Saint-Malo »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La partie de la commune incluse dans le canton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie du canton de Saint-Malo-1.
fontsize:S pos:(50,10)
text:Sources - base Cassini de l'EHESS et Insee.
</timeline>
Période 1967-aujourd'hui
1967 va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo, Saint-Servan (Modèle:Nombre en 1962) et Paramé (Modèle:Nombre en 1962), fusion intervenue le Modèle:Date-. Publié au Journal Officiel de la République Française le Modèle:Date-, le décret précisera que les anciens cantons de Saint-Malo et de Saint-Servan-sur-Mer prennent respectivement les noms de Saint-Malo-Nord et Saint-Malo-Sud. Quant au siège de la nouvelle commune, il est fixé à l'hôtel de ville de Saint-Malo<ref>Marcel PLanchet, Genèse des villes de Saint-Malo, Saint-Servan, Paramé, Saint-Malo, 2007, Modèle:P..</ref>.
Saint Malo compte en 2021 dix-neuf écoles primaires (onze publiques<ref>Modèle:Lien web</ref> et huit privées<ref>Modèle:Lien web</ref>), six collèges et cinq lycées, dont un lycée professionnel.
L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.
Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture, depuis les années 1960 et jusqu'à sa fermeture en 2021, une classe préparatoire au concours de la marine marchande au lycée Les Rimains<ref>Modèle:Article</ref>.
Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée Institution Saint-Malo La Providence (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.
Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :
une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais ;
un IUT proposant quatre départements: réseaux et télécommunications (Formation initiale classique et formation initiale par alternance, sur un cursus orienté opérateurs de réseaux), carrières juridiques, génie industriel et maintenance ainsi que gestion des entreprises et des administrations<ref>Site dédié.</ref> ;
le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.
L'enseignement secondaire général est réparti dans quatre lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier, le lycée Maupertuis et deux privés : l'Institution-La Providence et le lycée les Rimains.
Langue bretonne
À la rentrée 2016, Modèle:Nombre étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 0,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Enseignement sur le site de l’Office public de la langue bretonne.</ref>.
Saint-Malo est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
La ville regroupeModèle:Quand plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales<ref>Historique des hôpitaux de Saint-Malo sur le site du centre hospitalier</ref>.
Équipements culturels
La plus grande salle de concerts est la Nouvelle vague (anciennement nommée Omnibus). C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de Modèle:Nombre qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements.
En octobre 2012, c'est l'association Rock Tympans, organisatrice du festival La Route du Rock, qui obtient pour Modèle:Nombre la gestion de l'Omnibus, à la suite d'un appel d'offres lancé par la municipalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe intra-muros (Chateaubriand) et l'autre à Saint-Servan (place Bouvet). Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.
Il existe en 2013 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour<ref>Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo sur le site de la mairie</ref>. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre à côté du centre commercial de la Découverte, sur l'ancien site de la Seiffel (7 salles)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>, événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales.
Duguay Trouin : un plateau omnisports Modèle:Unité, une salle de gymnastique Modèle:Unité, un court de tennis couvert ;
Henri Lemarié : un terrain de foot honneur Modèle:Unité, un terrain de foot stabilisé Modèle:Unité, deux terrains de foot à 9, huit terrains de foot à 5 et 7 un peu moins de Modèle:Unité et un skate park ;
Surcouf : une salle omnisports Modèle:Unité, un dojo Modèle:Unité, un plateau omnisports Modèle:Unité, un plateau extérieur basket et handball ;
Le Naye : un court de tennis, une salle omnisports Modèle:Unité (handball + basket) et un gymnase Modèle:Unité ;
Saint-Servan : Salle de la Jeanne d'Arc : Un Dojo, une salle de billard, une salle de musculation, deux terrains de squash, une salle de gymnastique et deux salles omnisports ;
Rocabey : un plateau omnisports (handball + football) ;
Trianon : une salle de gymnastique et d'escrime Modèle:Unité ;
Les Acadiens : une piste anneau cycliste Modèle:Unité, un terrain football d'entraînement et deux terrains de foot à sept.
Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père. La ville organise également le festival de musique Classique au large<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au printemps.
La ville de Saint-Malo, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et le conseil régional de Bretagne soutiennent financièrement l'organisation du Festival de musique sacrée<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se tient à la cathédrale Saint-Vincent pendant la période estivale.
Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festival Renc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sont également proposés au public en été : les Mardis zicos (2 concerts au pied du château), les Mercredis des Douves (animations ludiques également au pied du Château) et les Vendredis de la Hoguette (animations sportives sur la plage).
À partir de 2017, la ville accueille le festival Regards croisés « Métiers et handicap », fondé (en 2009 à Nîmes) par l'association L'Hippocampe pour favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap<ref>Modèle:Article.</ref>.
Courses nautiques et sports
Les événements ayant pour cadre la ville de Saint-Malo les plus connus sont associés aux courses nautiques : le départ de la Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, et l'arrivée de la Transat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les quatre ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 2012 ou d'envergure plus modestes comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.
Enfin se tient l'été le festival Folklores du monde en remplacement de la Fête des œillets de Paramé créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce festival fut, dans un premier temps, exclusivement orienté vers la culture bretonne. Depuis, il s'est élargi aux cinq continents en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des quatre coins du monde. La cité malouine est, lors de cet événement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Gwik Alet ainsi que le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad classé en première catégorie de la fédération Bodadeg ar Sonerion et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2011 de la fédération de danse bretonne War'l Leur.
Durant chaque hiver, la fête foraine de la Saint Ouine, qui prendrait son origine dans la Sainte Dwynwen ou Santez Twina ar Mor en breton<ref>Modèle:Article.</ref>, dure pendant environ un mois sur les quais du port de la ville au pied des remparts. Elle se déroulait dans ses débuts sur l'îlot du Grand-Bé près d'une chapelle (Notre-Dame-du-Laurier) dans laquelle était vénérée une statue de saint Ouen d'où son nom. Avec le temps, la fête se transféra sur les quais coïncidant, de 1926 à 1966 avec le Pardon des Terre-Neuvas - ce qui contribua d'ailleurs à lui redonner de l'importance.
Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.
Les premiers protestants s'installent à Saint Malo au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} : ce sont des calvinistes. En 1560, le gouverneur de Saint-Malo décide de les chasser de la ville car il les juge dangereux. La communauté se développe néanmoins parmi la noblesse<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle se disperse après la bataille de Jarnac en 1569 où meurent deux barons bretons qui protégeaient les protestants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le culte anglican s'installe à Saint Malo au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (dès 1802, plusieurs Anglais s'installent à Saint-Malo). Après plusieurs demandes pour avoir un lieu de culte, rejetées par la préfecture, le culte anglican est exercé à Saint-Servan à partir de 1822 rue Duperré<ref name=":4">Modèle:Article.</ref> et est régularisé en 1838 avec l'ouverture officielle d'une chapelle à Saint-Malo rue de la Vicairie et d'une autre à Saint-Servan, rue Ville-Pépin. Ces deux dernières ont une existence éphémère : seule la chapelle rue Duperré se maintient dans le temps. À certaines occasions, on compte plus d'une centaine de personnes attendant le culte<ref name=":4" />. Une nouvelle chapelle anglicane est construite rue du chapitre en 1875 par la communauté britannique<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. À l'époque, Les protestants sont enterrés au cimetière Jeanne-Jugan dans un carré qui leur est réservé<ref name=":5" />.
En 1879, une communauté méthodiste se constitue avec des protestants francophones venus de Jersey et Guernesey, suscitant la réprobation immédiate du clergé catholique. Un temple méthodiste ouvre cependant à Saint-Servan place du Naye, mais l'acceptation des protestants est difficile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté anglicane est réduite et les Britanniques se réunissent plutôt à Dinard dans la paroisse Saint Batholomew. En 1950, la chapelle rue du chapitre est vendue à un promoteur immobilier qui la transforme en appartements<ref name=":5" />.
Ouest-France : le quotidien régional diffuse une édition Saint-Malo. La rédaction se situe au 15 avenue Jean-Jaurès.
Le Pays malouin : hebdomadaire propriété du groupe Ouest-France et que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo, présent dans les bars-tabacs, les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate des faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.
Saint-Malo Magazine<ref>Modèle:Lien web.</ref> : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours sur la commune.
Le Télégramme : depuis le Modèle:Date-, le quotidien régional breton consacre une page sur Saint-Malo dans son édition locale de Dinan-Dinard-Saint-Malo. Fort de ses 19 éditions locales, il est diffusé à plus de Modèle:Nombre.
Le Journal des Remparts, mensuel gratuit traitant de l'actualité économique et culturelle sur les Pays de Saint-Malo, Dinard et Dinan. Il est diffusé à Modèle:Nombre principalement dans les commerces et les collectivités<ref>http://www.journaldesremparts.com/index.htm</ref>.
Média audiovisuel
Saint-Malo TV : des reportages mis en ligne régulièrement, en complément du Saint-Malo Magazine, sur le site Internet de la Mairie : www.saint-malo.fr.
Le développement économique de Saint-Malo relève de la compétence de Saint-Malo Agglomération qui a aménagé un parc technopolitain « Atalante Saint-Malo ». Ce parc est destiné à accueillir des entreprises de recherche, de production et de services dans deux filières<ref>http://www.atalante-stmalo.fr</ref> :
les biotechnologies marines (cosmétique, nutrition, santé, pharmaceutique, agrofourniture…) ;
la filière numérique appliquée au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être.
Timac (du groupe Roullier), engrais et amendements, Modèle:Nombre, chiffre d'affaires de Modèle:Unité.
Groupe Beaumanoir, commerce de prêt-à-porter, contrôle 850 magasins en France et 1 660 dans le monde (enseignes Cache-Cache, Bonobo, Patrice Bréal), chiffre d'affaires de Modèle:Unité en 2009.
Sanden, constructeur de compresseurs de climatisation à destination du secteur automobile, Modèle:Nombre, chiffre d'affaires de Modèle:Unité.
Silverwood-Pinault Bretagne, premier centre national d’importation et de transformation de bois résineux. Modèle:Nombre, chiffre d'affaires de Modèle:Unité.
Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne<ref name="enveco" />. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les engrais et le bois forment une part importante des exportations<ref name="filieres_port">Principales filières du port de Saint-Malo en 2004, sur le site de la CCI de Saint-Malo</ref> du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit<ref name="filieres_port" />. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.
Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles Anglo-Normandes<ref name="filieres_port" />.
Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées et les fonds rocheux. Quatre phares balisent les différents chenaux d'accès : le Grand Jardin, la Balue, les Bas-Sablons et Rochebonne.
Saint-Malo compte huit cimetières<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr">Modèle:Lien web.</ref> : quatre à Saint-Servan et quatre dans le secteur de Paramé. En 2013, il n'est plus possible de réserver une concession à l'avance ni d'acheter une concession perpétuelle<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.
Le cimetière de Lorette abrite la tombe de Rob-Vel, pseudonyme de Robert Velter, créateur de Spirou<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.
Secteur de Paramé
Le cimetière de Rocabey est le cimetière historique de Saint-Malo<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.
Carré militaire de 1939-1945, Indochine, Afrique du Nord; Modèle:Unité identiques, à l'exception de celle d'un membre de commando anglais, envoyé pour saboter les écluses ;
Colombarium de 1914-1918 avec en bas neuf Africains, deux Annamites, trois Russes et en haut, un Américain, 141 Français ;
On trouve également la piscine naturelle de bon secours, plus grande piscine naturelle d’Europe (largeur 65m; longueur 100m), accessible à marée descendante pour le plus grand bonheur des touristes et malouinsModèle:Refnec.
Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Ces remparts ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.
Fichier:Remparts-Saint-Malo-P105022.jpgL'intra muros de Saint-Malo.La porte Saint-Thomas, la première du nom, car il y en aura deux autres. Elle s'ouvre entre deux tours, le vieux donjon, et la Tour Carrée. On y voit encore les anciens mécanismes qui permettaient son ouverture et sa fermeture. Elle trouve l'origine de son nom dans celui d'une chapelle qui se trouvait en face. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle devient la porte d'entrée du château, avec un pont-levis et un pont dormant. Une seconde porte Saint-Thomas est ouverte dans le rempart nord, devant la Tour Quic-en-Groigne, permettant de sortir de la ville. La seconde porte Saint-Thomas est détruite avec l'ancien rempart et reconstruite dans le nouveau entre 1737 et 1742. C'est la troisième porte Saint-Thomas, qui donne sur la cale et la plage de l'Évantail, elle conserve toujours les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L'escalier conduit à la courtine d'où on a une vue sur toute la baie jusqu'à la pointe de la Varde. Il n'y avait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que deux portes permettant d'accéder à l'intérieur de la ville par marée basse, celle-ci et la plus ancienne qui suit., La Grand'Porte, Saint-Malo (vers 1910), eau-forte, Modèle:Dunité, Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
Fichier:St. Malo, The Grand Port. 849 (NBY 420439).jpgLa Grand PorteLa Grande Porte, dite aussi : Porte de la Mer, car à l'origine, les bateaux venaient s'y amarrer. Elle se compose de deux tours avec une plate-forme de tir avec mâchicoulis à quadruple ressaut. C'est la plus ancienne porte. On pouvait y accéder à pied par marée basse. La cale, perpendiculaire aux remparts en facilitait l'accès. La porte ouvrait au-dessus du niveau d'eau des grandes marées, soit à environ Modèle:Unité.
La statue de Notre-Dame de Bon-Secours, placée dans une niche en haut de la porte date d'après les experts du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et semble être déjà en place en 1439. Le corps de garde placé en haut, détruit par un incendie en 1661, lui fit quelques dégâts nécessitant sa restauration et elle fut reposée et bénite en 1663. Elle est en calcaire blanc, et était polychrome. Elle subit les outrages du temps et des gens, jetée bas et brûlée à la Révolution, elle fut finalement restaurée et remise en place. L'originale se trouve aujourd'hui à l'abri et est remplacée par une copie. On lui prêta de nombreux miracles.
En 1564, pour se défendre contre les bandes huguenotes venant de Normandie, d'Anjou et de Tourain, on installa à la porte une herse et un hérisson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les deux grosses tours qui l'encadrent datent de 1582 et furent armées de canons. Le corps de garde au-dessus de la porte, fut supprimé en 1590, et remplacé par un beffroi avec une horloge à Deux visages, on y logea également une cloche répondant au nom de Noguette sonnant tous les soirs le couvre-feu et le lâcher des 24 dogues qui montaient la garde. Ces chiens du guet furent supprimés en 1770, après plus de Modèle:Unité de bons et loyaux services. "Noguette", sonne toujours, mais l'originale fut placée dans le clocher de la cathédrale, à laquelle on accède directement depuis cette porte. Pour la protéger encore plus, on construisit un ravelin en 1644 qui sera supprimé lors de la reconstruction du quai Saint-Louis en 1839. En ce temps-là existaient également trois poternes :
La poterne de la Croix du Fief, disparue lors du premier accroissement (1708-1742), fut remplacée par la porte Saint-Vincent lors de l’accroissement de 1709
La poterne Brevet, détruite lors du second accroissement (1714-1770), remplacée par la porte de Dinan, dans l'axe de celle-ci qui se trouvait être à l'angle des actuelles rues d'Estrées, des vieux remparts, et Dinan, donnant accès à la grève.
La poterne de Bon-Secours (1751-1871). En cas de danger, les poternes étaient murées.
La porte Saint-Vincent, elle fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Ses parapets sont surmontés de 19 embrasures, armées de pièces de 6,8, et de 12, et une meurtrière, 7 enfilent le sillon, 12 battent la petite Grève qui n'existe plus, et les Talards. Deux écussons ornent sa façade l'un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo : (herse surmontée de l'hermine) et à droite celles du duché de Bretagne. La chaussée de granit actuelle date de 1733<ref>Loïc Coudron, Visite des remparts de Saint-Malo</ref>. Les cheminées des 32 casemates sont toujours existantes. Ces casemates furent successivement des appartements, puis de nos jours des commerces, avec un étage. Elle fut doublée en 1890.
Puis revenant en arrière le long du quai Saint-Louis :
La porte Saint-Louis, percée dans la courtine, en 1721, lors du troisième accroissement, elle ne fut ouverte qu'en 1874. Elle fait face au bassin Vauban, sur le quai Saint-Louis, et à l'intérieur de la cité, à la rue de Toulouse et la rue de Chartres. Elle jouxte le flanc nord du bastion Saint-Louis (1716-1721), qui est couronné de 18 embrasures, et renferme deux magasins voûtés. On dut faire usage de la dynamite tellement le granit était dur<ref>Loïc Coudron, Modèle:Op. cit..</ref>. Les passagers anglais débarquaient sur ce quai et l'ouverture de cette porte leur facilitait l’accès aux bureaux des banques situés rue de Toulouse.
La porte de Dinan, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appelée porte de la Marine, ou porte de l'Évêque, car c'est par celle-ci qu'il faisait sa première entrée dans la ville. Elle fut construite en 1714, par Siméon Garangeau, lors des travaux du second accroissement, et remplaça l'ancienne poterne de Brevet qui servait jadis de sortie du côté sud de l'enceinte primitive de la ville, dans l'axe de celle-ci, à hauteur des actuelles rues de Dinan, d'Estrées et des vieux remparts. Elle fut dénommée porte de la Marine, car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l'immeuble situé à gauche de la porte en entrant (1 rue Saint-Philippe). Surcouf habita après son mariage en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l'identique après 1944.
Elle est encastrée de deux pilastres à bossages, et était ornée, avant la Révolution, des armes du roi, posées en 1721. Des inscriptions en latin, rappellent que le territoire de la ville s'est agrandi et que l'évêque et la chapitre de Saint-Malo ont concédé le terrain. Elle est encadrée du côté ville de deux salles voûtées, aménagées dans l'épaisseur du rempart. Elle était précédée d'un pont-levis.
Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance, depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo, a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai, ainsi qu'à la rue en face. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1886.
La poterne d'Estrées, ouverte en 1933, entre le bastion de Hollande et celui de Saint-Philippe, elle ouvre sur la plage du Môle, et fait face à la rue d'Estrées. Par vent de noroît et les jours de tempête, l'eau passe par là aussi.
La porte Saint-Pierre, ouvre sur la plage de Bon-Secours
La porte des Bés, elle donne sur la plage de Bon-Secours, et fut ouverte en 1884 pour faciliter l'accès au Petit-Bé au pied duquel arrivaient les vedettes à vapeur en provenance de Dinard. Elle fut réalisée dans la tour Notre-Dame, dite aussi de La Découvrance. C'est depuis ce lieu que le guet vit le Modèle:Date, la flotte anglaise mouiller sous La Conchée, prête à assaillir la Cité.
La porte des Champs Vauverts, ouverte en 1879, elle donne sur les rochers qui encerclent la tour Bidouane, et permettant d'accéder à la grève de Malo et de Bon-Secours. Accès facile pour le Grand Bé et le Petit Bé
La poterne aux Normands, son nom vient probablement des rochers se trouvant en face dits Les Pierres aux Normands. Elle fut reconstruite après les bombardements et l'incendie de 1944
La poterne Jean de Chatillon, ouverte en 1757, condamnée en 1871, lors de l'ouverture de la porte Saint-Pierre, elle fut rouverte en 1958. Elle s'appela poterne de Bon-Secours, jusqu’en 1971 et poterne de la Surveillance, pendant la Révolution. Elle donne rue de la Crosse et permet l'accès à la grève de Bon-Secours.
Le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Par ailleurs, son donjon abrite actuellement le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare − au sud-est de la porte Saint-Vincent − par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.
Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.
La base allemande de la Cité qui abrite le mémorial 39/45, lieu de mémoire consacré aux fortifications dressées par l'armée allemande et à la libération de la ville ;
Le fort de la Cité et son ancien corps de douaniers donnant sur le chemin de la Corderie, face à la tour Solidor et à l’estuaire de la Rance ;
Réalisées dans le cadre du 1 % artistique dans trois écoles, une dizaine de fresques de Geoffroy Dauvergne : La Cité, Bel-Air, Petit-Trianon<ref>Toutes aujourd'hui recouvertes de toile de verre à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Après des démarches de l'Association les Amis du peintre Geoffroy Dauvergne, la municipalité a lancé en décembre 2012 une offre de marché public pour la restauration de l'ensemble de ces fresques. Démarrage du premier chantier le Modèle:Date-.</ref> ;
Le grand aquarium Saint-Malo, avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville. C'est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Saint Bili (840-915), diacre d'Aleth puis évêque de Vannes, auteur de la Vie de saint Malo et responsable du retour des reliques de saint Malo dans la ville.
Josselin de Rohan (vers 1320-1388), évêque de Saint-Malo, en rivalité avec le duc Jean IV de Bretagne à propos de la juridiction temporelle sur la ville, il confie le sort de la ville au pape Urbain VI qui la confie au roi Charles VI.
Guillaume Couillard (1588-1663), sieur de l'Espinay, Premier colon de la Nouvelle-France (Canada) à être anobli par le roi de France.
Alexandre-Olivier Exquemelin (vers.1645- après 1707), chirurgien et flibustier, Il se marie le Modèle:Date à Saint-Malo avec une femme issue de la bourgeoisie nommée Julienne Legrand, ce qui permet de savoir qu'il n'est pas resté protestant toute sa vie<ref name="archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr">Modèle:Lien web</ref>. il a laissé une histoire de la flibuste en partie autobiographique.
Pierre Louis Moreau de Maupertuis (1698-1759), mathématicien et astronome, inventeur du principe de moindre action, à la base de la mécanique quantique et de la relativité.
Éclats d'Emeraude de Carole Lavoie, roman historique qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d'Emeraude, prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ». Éditions Prologue, 2007.
Saint-Malo d'antan - A travers la carte postale ancienne de Françoise Surcouf, éditions Herve chopin, 2011.
Les devises sont traditionnellement associées aux armoiries.
« Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine.
« Ni Français, ni Breton, Malouin suis » n’est pas une devise mais un simple dicton - lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise « Malouin suis » utilisée pendant la période autonomiste (1590-94).
« Semper fidelis » est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous forme de mouchetures d’hermine). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.
Le drapeau actuel de Saint-Malo est un pavillon bleu à croix blanche (emblème des ports de guerre sous Louis XIV) au franc-quartier de gueules chargé d'une blanche hermine passant sur une herse d'or. Dit « pavillon corsaire », il s'agit du pavillon propre aux navires enregistrés à l’Amirauté de Saint-Malo (et non du pavillon propre aux corsaires malouins)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Existant dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le corsaire en cas d’attaque ne devait arborer que les suivants : Pavillon du Roi sous l'Ancien Régime, ou le drapeau national tricolore à partir de la Révolution.
Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Projet d'établissement d'un bassin à flot commun aux deux villes de Saint-Malo et de Saint-Servan dressé le 21 octobre 1834(voir)
Scaevola-Charles Girard de Caudemberg, Note sur la construction du môle des Noires, abritant l'avant-port et l'entrée de l'écluse de Saint-Malo, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, Modèle:1er semestre 1840, Modèle:P.(lire en ligne) et planche CXXXVII (voir)
Modèle:OuvrageSaint-Malo. Construction d’un pôle marchand (1500-1660), Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Modèle:N°, textes réunis par Jean-Philippe Priotti, Presses universitaires de Rennes, 2018, Modèle:ISBN.
Alain Berbouche, Saint-Malo port de guerre : de la guerre de course à la course au large, Saint-Malo, Ancre de Marine, 2016, 402 p. Modèle:ISBN etModèle:ISBN
Saint-Malo dévasté, album illustré par Xavier de Langlais, texte de Théophile Briant. Dessins de la ville sinistrée après la guerre de 1939-45.