Saint-Malo

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Malo est une commune française située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, et le principal port de la côte nord de Bretagne. Le secteur touristique y est également très développé. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Situation

Modèle:Section à sourcer La commune de Saint-Malo est située dans le nord-est de la Bretagne, sur le littoral de la Manche et sur la rive droite de l'estuaire de la Rance. Elle se trouve à Modèle:Unité au nord de Dinan, à Modèle:Unité au nord de Rennes et à Modèle:Unité de Paris.

Saint-Malo<ref>Modèle:Lien web.</ref> constitue la partie nord-ouest du Clos Poulet, une large presqu'île délimitée par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. À l'extrémité nord-est du Clos-Poulet, se trouve Cancale, qui ferme à l'ouest la baie du Mont-Saint-Michel. Le littoral du Clos-Poulet fait partie de la côte d'Émeraude, qui s'étend de Cancale au cap Fréhel.

Les communes limitrophes de Saint-Malo sont, au nord-est, Saint-Coulomb, à l'est, Saint-Méloir-des-Ondes, au sud-est et au sud, Saint-Jouan-des-Guérets, au sud-ouest et à l'ouest, sur la rive gauche de la Rance, Dinard, La Richardais et Pleurtuit.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Saint-Malo est limitrophe de Dinard, mais en est séparée par l'estuaire de la Rance.

L'actuelle commune de Saint-Malo résulte de la fusion du 26 octobre 1967 de l’ancienne commune de Saint-Malo (la vieille ville intra-muros et les quartiers de Rocabey, de la gare, de Marville, de Courtoisville et de la Découverte) avec celles de Paramé et Saint-Servan<ref>« Ni français ni breton, malouin suis », sur le site de l'Express, propos de Gilles Foucqueron</ref>,<ref name="Cassini"/>.

Fichier:St-Malo 1967.png
Carte de Saint-Malo et des deux communes annexées en 1967, Paramé et Saint-Servan.

Relief

Modèle:Section à sourcer

Le site originel de l’agglomération malouine comprend les îlots rocheux de la Cité (altitude Modèle:Unité), reliés par le tombolo de Solidor à Saint-Servan où s’était installée l’antique Alet (de la dénomination ancienne Aleto signalée par la Notitia Dignitatum ou Notice des Dignités Impériales, manuscrit du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et de Canalchius - du vieux gaulois Canalch (altitude Modèle:Unité) au nord - devenu au fil du temps le Saint-Malo intra-muros.

Fichier:Map Saint-Malo.jpg
Carte de Saint-Malo probablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

C'est sur celui-ci, entouré des îlots du Grand Bé, du Petit Bé et du Fort National accessibles à marée basse, doublés de ceux d'Harbour, de Cézembre et de la Conchée dans la rade constellée de multiples rochers, que l’ermite Aaron accueillit un moine originaire de ce qui deviendra par la suite le Pays de Galles : Maclow, Malo ou Maclou (la graphie varie), le futur Saint-Malo. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’évêque Jean de Châtillon y transféra le siège épiscopal, dotant la ville de ses premiers remparts. Dénommée à l'époque « Saint-Malo-de-l'Île », la cité connut son premier essor.

Reliée aux falaises de Paramé par un cordon dunaire bordé d’une plage longue de quatre kilomètres s'étendant jusqu'à celle du Minihic en Rothéneuf (cordon renforcé par une digue et loti en villas à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ce tombolo protégeait une baie intérieure battue par les marées, permettant ainsi la création du port. Les endiguements progressifs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle permirent l’extension de quartiers à partir de la gare au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’urbanisation s’est poursuivie depuis les années 1960 sur les plateaux de Paramé à l’est et de Saint-Servan au sud. Les trois villes ont été réunies en 1967 et l’agglomération s’étend ainsi jusqu'à la pointe de la Varde et au Havre de Rothéneuf au nord-est et le long de la ria de la Rance au sud.

Le littoral, long d'une dizaine de kilomètres, est formé d'ensembles rocheux entrecoupés de plages à l'est de la pointe de la Varde (secteurs du Pont, de Minihic, de Rothéneuf et de la Guimorais) et d'une longue plage entre la base de la pointe de la Varde et la Cité historique (plage longée par la digue de Rochebonne).

Le premier franchissement de la Rance est assuré par le barrage de l'usine marémotrice de la Rance entre Saint-Malo (quartier de la Briantais) et Dinard.

Le site du centre-ville, avec la Cité historique (le vieux Saint-Malo), la Cité (ancien Alet) et le port, est formé par un littoral complexe, avec de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, des tombolos sous-marins, visibles aux marées basses de vives eaux, par des îles ou îlots dont beaucoup ont été fortifiés aux {{#switch: e

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}}

}} (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'île du Fort National).

Cadre géologique

Fichier:Batholite mancellien.svg
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de Modèle:Unité (d'Alençon à la Rance) sur Modèle:Unité (de Vitré à Vire)<ref>Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, Modèle:P..</ref>.
Fichier:Saint-Malo 20180530 40.jpg
Rempart : moellons hétérométriques de migmatites, soubassement, chaîne harpée et couronnement du parapet en pierre de taille de granite de Chausey.

Saint-Malo est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Saint-Malo se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref group="Note">De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne qui implique un fort épaississement crustal, formant essentiellement des schistes et des gneiss<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette déformation développe une succession d'antiformes (Saint-Jacut-Rothéneuf, le Minihic et Plouer) correspondant à des chevauchements à vergence sud-est, séparés par des synformes (la Richardais et Saint-Suliac) d'orientation N60°, plis d'autant plus déversés vers le sud que l'on se rapproche du noyau migmatitique<ref>Modèle:Pdf E. Le Goff (coord) et al, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Saint-Malo Modèle:Numéro avec majuscule., éditions du BRGM, 2009, Modèle:P..</ref>. Ce noyau de forme elliptique (Modèle:Dunité), ceinturé d'une enveloppe gneissique et micaschisteuse, correspond à la région de Dinard-Saint-Malo<ref>BRUN J.-P., MARTIN H. (1978) – Relations métamorphisme-déformation au cours de l’évolution géodynamique d’un dôme migmatitique : le massif de Saint-Malo (France). Bull. Soc. Géol. France, 7, XX, Modèle:P..</ref>. L'épaississement, consécutif à l'écaillage tectonique du domaine orogénique, a en effet provoqué la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo, développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma<ref>Modèle:Pdf J. Chantraine (coordinateur) et al., Carte géologique France (1/50 000), feuille Lannion (203), éditions du BRGM, 1999, Modèle:P..</ref>. Les massifs granitiques du Mancellien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ces migmatites sont bien visibles le long de la Promenade du Clair-de-Lune de Dinard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les diverses variétés de migmatites de la région malouine ont été largement exploitées. Du fait de la difficulté de taille due aux ondulations du feuilletage, elles fournissaient surtout des moellons, les faciès plus homogènes pouvant livrer des pierres de taille<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye en Saint-Servan et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709<ref>Cette légende correspondrait à une montée des eaux continue sur un laps de temps très important</ref>, le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction en moellon et en pierre de taille en suivront par la suite le tracé. Les matériaux de provenance variée (pierres proximales et distales), Modèle:Citation.

Les marées à Saint-Malo

Fichier:Fort national accessible à marée basse.JPG
Le Fort National peut se visiter et il est accessible à marée basse.
Petit Bé vu depuis le Grand Bé qui sont des îles à marée haute.
Le fort du Petit Bé vu du Grand Bé, ici à marée haute.

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.

Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre Modèle:Unité, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit sur l'estuaire de la Rance, en amont de l'intra-muros de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont-Saint-Michel) au début des années 1960<ref>Modèle:Glad Usine marémotrice de la Rance (Saint-Malo), (1998).</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

La prudence est de rigueur en bord de mer. Avant de s'aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer. Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants imposent un surcroît de précautions. Les risques d'être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Une signalisation spécifique et des bouées de sauvetage ont été installées tout au long de la chaussée du Sillon.

Il est possible de trouver les horaires des marées de différentes façons : à l'Office de tourisme, dans des grandes surfaces ici où là dans la ville et même dans des petites commerces, comme intramuros au Comptoir de la mer.

Climat

La baie de Saint-Malo jouit d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont adoucies par le Gulf Stream et l'amplitude des températures moyennes entre hiver et été est très faible (de Modèle:Tmp en janvier à Modèle:Tmp en août) avec une moyenne à Modèle:Tmp<ref name="temperatures">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Climat

Flore et faune

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (Modèle:Nombre). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte Modèle:P..</ref>.

De nombreux parcs et jardins disséminés aux quatre coins de la ville accueillent des espèces riches et variées comme à la roseraie Sainte Anne qui accueille un rosier datant de 1797 (la cuisse de nymphe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Villages, hameaux, écarts, lieux-dits

Quatre anciennes communes ont été absorbées par Saint-Malo et restent présentes dans la toponymie locale : Saint-Servan (souvent dit Saint-Servan-sur-Mer), Paramé, Rothéneuf, Saint-Ideuc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Malo est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Malo, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Saint Malo Nouvelle Gare.jpg
La nouvelle gare, inaugurée en 2005.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,5 %), terres arables (32,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides côtières (0,4 %), eaux maritimes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 35 872, alors qu'il était de 33 105 en 2013 et de 31 363 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 68,6 % étaient des résidences principales, 26,2 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 37,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 62 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Malo en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,2 %) supérieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,4 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Saint-Malo en 2018.
Typologie Saint-Malo<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Ille-et-Vilaine<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 68,6 86,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,2 7,1 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 6,7 8,2

Projets d'aménagement

Modèle:Section à actualiser Saint-Malo a pour projet de faire un renouvellement car son parc social est vieillissant. Il vise notamment à reconnecter les quartiers de la ville entre eux et de les rendre plus attractifs. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :

  • Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, place à la construction de Modèle:Nombre, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier<ref name="grandprojets">Modèle:Lien web.</ref>.
  • L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux circulations douces. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et à terme un TCSP<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux commencent en automne 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) : La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain au cœur des quartiers prioritaires de la Découverte et de L'Espérance, portant sur la restructuration de l'ensemble de la voirie au niveau de l'avenue du Général de Gaulle, mais aussi sur la résidentialisation des quartiers, a été réalisé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

D'autres quartiers seront également rénovés<ref>http://www.stmalo-agglomeration.fr/tl_files/client/st_malo_agglo/pdf/Habitat%20-%20Logement/DP%20-%20CP%20Signature%20NPNRU%20VDEF.pdf.</ref>.

  • Le projet du musée d'Histoire maritime, prévu comme espace historique de 4000 à Modèle:Unité² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du bassin Duguay-Trouin dans le port, et destiné à mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes, avec des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels que La grande pêche à Terre-Neuve, etc., est finalement abandonné<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Le multiplexe : construction d'un cinéma de 7 salles, courant 2014, dans le quartier de la Découverte à l'emplacement des entrepôts logistique du groupe Beaumanoir (anciens locaux de la Seifel)<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Saint-Malo-un-entrepot-logistique-de-C-Log-a-la-Decouverte_40771-2112646-pere-region--29019-abd_filDMA.Htm</ref>.
  • Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce-Demalvillain, doit être complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, commencé en 2009, se poursuit en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront Modèle:Nombre destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2022, les religieuses de la congrégation des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie qui vivent à Paramé, ne sont plus qu'une vingtaine avec une moyenne d'âge de 84 ans. Elles décident de se séparer de leur patrimoine de sept hectares. Les acquéreurs doivent présenter des projets Modèle:Citation<ref name="LC">Modèle:Lien web</ref>.

Saint-Malo accueille 5 lycées : Jacques Cartier, lycée général et technologique, La Providence, lycée technologique, le lycée Maritime, Les Rimains et L'institution la providence. Le lycée l'Institution est connu car il est situé au beau milieu de Intra- Muros, avec un cadre splendide pour les élèves qui y étudient. La mer les accompagne dans leurs pauses du midi.

Transports et déplacements

Fichier:GUERIN 93 - SAINT-MALO - Cote d'Emeraude - Promenade du Sillon - Station des Tramways.JPG
Les Tramways bretons, avant la Première Guerre mondiale, sur le Sillon
Pont roulant reliant Saint-Malo Saint-Sevran
Pont roulant reliant Saint-Malo à Saint-Sevran, vers 1910.

Saint-Malo est relié au réseau ferroviaire depuis 1864. Il disposait de deux réseaux de tramways, les Tramways bretons et le Tramway de Rothéneuf, qui circulèrent jusqu'en 1947, et qui sont les ancêtres de l'actuel réseau d'autobus urbain.Modèle:Référence souhaitée

Voies de communication

Modèle:...

Transports

Modèle:Référence souhaitée Modèle:Article détaillé

Modèle:Section à actualiser Saint-Malo Agglomération organise un réseau de transport en commun, actuellement exploité par la société RATP dev Saint-Malo agglomération dans le cadre d'une délégation de service public de cinq ans, jusqu'en 2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui dessert notamment Saint-Malo. Modèle:Nombre ont accès au réseau de transport en commun, qui est composé de 16 lignes de bus ou cars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En saison, lors des grands week-ends et des grands événements, une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le service de transport de Saint Malo Agglomération est maintenant le réseau MAT qui dessert tout Saint Malo. Ce réseau est composé de 8 lignes urbaines et 7 lignes périurbaines. Tout le monde peut y avoir accès soit en achetant un ou plusieurs tickets soit en achetant une carte de bus à l’année. Modèle:Article détaillé

Fichier:Dinard-Pleurtuit-Saint-Malo Airport.jpg
Terminal de l'aéroport de Dinard, Pleurtuit et Saint-Malo.

Modèle:Article détaillé

La ville voisine de Pleurtuit possède un aéroport sur son territoire.

Il est géré par la CCI de Rennes, la CCI de Saint-Malo et le groupe Vinci Airports<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, environ Modèle:Nombre<ref>Chiffres sur le port et l'aéroport sur le site de Saint-Malo agglomération</ref> ont été transportés par les deux compagnies Ryanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avec Londres Stansted, Nottingham, Bristol, Birmingham et Guernesey.

Toponymie

On rencontre l'appellations suivante : Insula Aaronis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (« L'île d'Aaron »)<ref>Loïc Langouet, Guy Souille - Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Reginca et la baie de Saint-Malo dans l'Antiquité), Année 1974; Volume 81; Numéro 4; Modèle:P..</ref>. Un ermite du nom de Aaron y construisit à cette époque un ermitage (selon la tradition, au lieu de la chapelle Saint-Aaron).

Saint-Malo

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Macloviensem en 1162<ref name="negre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome III, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>, puis Saent Mallou en 1282, Saint Malou en 1287 et en 1294, Saint Malo en 1304<ref name="KerOfis">Résultat concernant Saint-Malo sur le site de KerOfis, consulté le Modèle:Date-.</ref>, etc.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Saint-, dont le second élément -Malo se réfère à un saint connu autrement sous le nom de Maclovius<ref name=negre/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Durant la Révolution, la commune est rebaptisée Port-Malo, puis Commune-de-la-Victoire, puis Mont-Mamet<ref name="Cassini"/>.

En gallo, la langue régionale locale, la localité se nomme Saint-Mâlo<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À l'instar de quelques autres grandes villes de Haute-Bretagne, la ville de Saint-Malo est traditionnellement connue en breton sous le nom de Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Néanmoins, Saint-Malo ne se trouve pas dans la zone bretonnante actuelle, même si les variations historiques de la Frontière linguistique bretonne montrent que la langue bretonne était parlée à Saint-Malo au Moyen Âge <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire et Antiquité

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'époque gauloise : les Coriosolites occupent en premier les lieux. Sous l'influence romaine, la ville de Corseul (dans les terres) se développe aux dépens de la cité d'Alet mais Alet demeure un port important au point qu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Alet, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Malo, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541<ref>S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, Éd. Marc-Aurèle, 1993, Modèle:P. à 9.</ref>.

Moyen Âge

Modèle:Référence souhaitée Saint-Malo sera ainsi rattachée provisoirement au domaine royal de 1395 à 1415, reprise par le duc de Bretagne en 1415 au retour de l'armée ducale de la bataille d'Azincourt, puis à nouveau intégrée au domaine royal en 1488<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Le Modèle:Date-, Saint-Malo proclame son indépendance au royaume de France et devient la République de Saint-Malo. L’épisode de quatre ans s’achèvera le Modèle:Date- avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV, la ville revenant à l'issue de cette période dans le giron des rois de France<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Op. cit., Modèle:P. à 32.</ref>.

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes (premier navire négrier armé à Saint-Malo en 1669) que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux. on peut citer l'exemple de la Famille Robert. Des personnages de cette époque font la renommée de la ville, renommée dont le pic coincide avec le commerce de la Mer du Sud qui permet de ramener en Europe l'argent des mines péruviennes. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf.

C’est la ville natale de Guy Le Gentil de la Barbinais, premier navigateur Français présumé à avoir fait un tour du monde de 1714 à 1717, et à avoir raconté ses aventures dans son Nouveau voyage autour du monde<ref>Voyage autour du Monde, par le Sieur Le Gentil de La Barbinais, publié en 1728, tome 1.</ref>, publiée en 1728.

Fichier:Saint-Malo - Surcouf et le Fort National.jpg
Alfred Caravanniez, Monument à Surcouf (1902).

D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées malouinières<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Opcit, Modèle:P. à 73.</ref>.

Fichier:St-Malo Tombe Chateaubriand 2010.jpg
Tombeau de Chateaubriand face à la mer sur le rocher du Grand Bé.

Modèle:Référence souhaitée

La pêche errante, la Grande Pêche, sur les bancs de Terre-Neuve se développeModèle:Sfn. Le tourisme balnéaire commence très tôt (Modèle:1er de bains en 1838) ainsi que le tourisme littéraire et artistique avec la mise en place du tombeau de Chateaubriand sur l’îlot du Grand Bé.

Saint-Malo fut le cinquième port négrier français avec le départ d'environ 250 expéditions jusqu'en 1824. On estime à 80 000 le nombre d'esclaves transportés par les navires armés à Saint-Malo. Un des derniers armateurs à pratiquer le commerce triangulaire fut Robert Surcouf, alors même que cette activité fut interdite en 1815<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine

Saint-Malo était alors une ville de garnison (le [[47e régiment d'infanterie|Modèle:47e d'infanterie]] y était basé).

En 1925, la ville de Saint-Malo se dote de l'éclairage électrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Grand Bé Petit Bé Bonsecours.JPG
Piscine d'eau de mer de Bon-Secours à Saint-Malo

En 1936, la piscine d'eau de mer de la plage de Bon-Secours à Saint-Malo est construite sur les plans de Yves Hémar, l'architecte de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>D'une longueur de Modèle:Unité sur une largeur de Modèle:Unité, avec une digue en béton de Modèle:Unité d'épaisseur, la piscine a coûté en 1936, la somme de Modèle:Unité, soit environ Modèle:Unité</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo et ses alentours sont fortifiés par les Allemands comme plusieurs ports de la façade Atlantique. La Festung (forteresse) Saint-Malo devient même comme toute la zone côtière d'accès restreint. Lors de la libération de la ville en août 1944, les points de résistance allemands sont bombardés par les Américains dont la cité intra-muros où, malgré des renseignements communiqués par des officiers de la Marine nationale française encore présents à Saint-Malo, ils pensent à tort que se trouve une importante garnison. Cette garnison allemande se trouve en réalité sur la cité d'Aleth. Ces bombardements et les incendies qu'ils déclenchent détruisent 80 % de la vieille ville. Les Allemands sur l'île de Cézembre résisteront encore pendant près d'un mois, ne se rendant qu'après un pilonnage terrestre, maritime et aérien intensif dont l'utilisation de bombes au napalm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Article détaillé

La reconstruction de la vieille ville se fait dans un style « historicisant » mais non « à l'identique » : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. Volonté étant de conserver autant que possible à la cité historique sa silhouette traditionnelle, les nouveaux édifices doivent adopter le style ancien. Quelques constructions en nombre limité, mais indispensables, font l’objet d’une reconstruction « à l’identique » grâce aux vieilles pierres récupérées, numérotées et réemployées (par le chanoine Julien Descottes notamment), ainsi qu'aux dessins de l'artiste lithographe Daniel Derveaux, réalisés avant 1944, qui furent mis à la disposition des architectes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance<ref>S. et J. Beaulieu, Modèle:Op. cit., Modèle:P. à 108.</ref>.

Modèle:Article connexe

Fichier:Sillon 12022009.JPG
La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106.

Politique et administration

Modèle:Article détaillé

La fusion entre Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan fut suggérée sous le terme de « réunification » à plusieurs reprises au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors des travaux de transformation du port de marée en bassins à flot.

Toutefois ce projet ne se réalisera qu'en 1967 avec pour élément déclencheur la volonté de jeunes entrepreneurs malouins de créer des zones industrielles communes aux trois villes (INDUSMA). L'ensemble des trois communes ainsi réunies, prend le nom de « Saint-Malo »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Fichier:St Malo - Grande marée sur le Sillon en avril 2018.jpg
St Malo - Grande marée sur le Sillon en avril 2018

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Malo du département d'Ille-et-Vilaine. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription d'Ille-et-Vilaine.

Elle a été le chef-lieu du canton de Saint-Malo de 1793 à 1967, année où celui-ci est scindé. La commune devient alors le chef-lieu des cantons de Saint-Malo-Nord et de Saint-Malo-Sud<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Saint-Malo devient le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, celui de Saint-Malo-1 et celui de Saint-Malo-2.

La partie de la commune incluse dans le canton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie du canton de Saint-Malo-1.

Quartier maritime

Saint-Malo est un quartier maritime dont le code est « SM ».

Fichier:Éventail 12022009.JPG
Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106.

Intercommunalité

La ville est la principale commune de la communauté d'agglomération dénommée Saint-Malo Agglomération, créée en 2001. Celle-ci fait partie d’un pays « Voynet » du même nom. Saint-Malo le chef-lieu de l’arrondissement de Saint-Malo regroupant 63 communes.

De manière traditionnelle et historique, Saint-Malo est la « capitale » du Modèle:Page h'.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 1995<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Malo National Saint-Malo National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Lionel Jospin 23,71 % 23,30 % 54,17 % 47,36 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Édouard Balladur 23,40 % 18,58 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jacques Chirac 21,28 % 20,84 % 45,83 % 52,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 10,79 % 15,00 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Arlette Laguiller 6,41 % 5,30 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Robert Hue 6,31 % 8,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Philippe de Villiers 4,24 % 4,74 %
Votants 76,94 % 78,38 % 78,08 % 79,66 %
Élection présidentielle de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Malo National Saint-Malo National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jacques Chirac 24,40 % 19,88 % 88,27 % 82,21 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Lionel Jospin 17,71 % 16,18 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 11,57 % 16,86 % 11,73 % 17,79 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Bayrou 7,81 % 6,84 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Arlette Laguiller 6,38 % 5,72 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Noël Mamère 6,23 % 5,25 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Pierre Chevènement 5,22 % 5,33 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Olivier Besancenot 4,62 % 4,25 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Alain Madelin 4,47 % 3,91 %
Votants 71,03 % 71,60 % 79,97 % 79,71 %
Élection présidentielle de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Malo National Saint-Malo National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Sarkozy 33,15 % 31,18 % 52,17 % 53,06 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Ségolène Royal 26,51 % 25,87 % 47,83 % 46,94 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| François Bayrou 22,31 % 18,57 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 5,75 % 10,44 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Olivier Besancenot 4,42 % 4,08 %
Votants 79,06 % 83,77 % 82,88 % 83,97 %
Élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Malo National Saint-Malo National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Sarkozy 31,25 % 27,18 % 48,58 % 48,36 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Hollande 30,21 % 28,63 % 51,42 % 51,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marine Le Pen 11,38 % 17,90 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Bayrou 11,04 % 9,13 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Luc Mélenchon 9,49 % 11,10 %
Votants 77,29 % 79,48 % 78,28 % 80,35 %
Élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Malo National Saint-Malo National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Emmanuel Macron 29,21 % 24,01 % 78,08 % 66,10 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Fillon 25,21 % 20,01 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Luc Mélenchon 17,94 % 19,58 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marine Le Pen 12,81 % 21,30 % 21,92 % 33,90 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Benoît Hamon 7,78 % 6,36 %
Votants 79,18 % 77,77 % 76,00 % 74,56 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Labels et distinctions

Modèle:Section à actualiser Saint-Malo est<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Jumelages

Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo flottant au vent, par temps clair.
Drapeaux du Canada, du Québec et de Saint-Malo.

Saint-Malo a des liens avec les lieux suivants :

Population et société

Démographie

Période 1793-1967

Durant cette période, le maximum de la population est atteint en 1962 avec Modèle:Unité.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

<timeline> Colors=

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ImageSize = width:650 height:340 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:50 DateFormat = x.y Period =from:0 till:18000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0

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 fontsize:S pos:(50,10)
 text:Sources - base Cassini de l'EHESS et Insee.

</timeline>

Période 1967-aujourd'hui

1967 va connaître un essor significatif en raison de la fusion des communes de Saint-Malo, Saint-Servan (Modèle:Nombre en 1962) et Paramé (Modèle:Nombre en 1962), fusion intervenue le Modèle:Date-. Publié au Journal Officiel de la République Française le Modèle:Date-, le décret précisera que les anciens cantons de Saint-Malo et de Saint-Servan-sur-Mer prennent respectivement les noms de Saint-Malo-Nord et Saint-Malo-Sud. Quant au siège de la nouvelle commune, il est fixé à l'hôtel de ville de Saint-Malo<ref>Marcel PLanchet, Genèse des villes de Saint-Malo, Saint-Servan, Paramé, Saint-Malo, 2007, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:Article détaillé

Équipements scolaires

Saint Malo compte en 2021 dix-neuf écoles primaires (onze publiques<ref>Modèle:Lien web</ref> et huit privées<ref>Modèle:Lien web</ref>), six collèges et cinq lycées, dont un lycée professionnel.

L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.

Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture, depuis les années 1960 et jusqu'à sa fermeture en 2021, une classe préparatoire au concours de la marine marchande au lycée Les Rimains<ref>Modèle:Article</ref>.

Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée Institution Saint-Malo La Providence (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.

Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :

  • une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais ;
  • un IUT proposant quatre départements: réseaux et télécommunications (Formation initiale classique et formation initiale par alternance, sur un cursus orienté opérateurs de réseaux), carrières juridiques, génie industriel et maintenance ainsi que gestion des entreprises et des administrations<ref>Site dédié.</ref> ;
  • le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.

L'enseignement secondaire général est réparti dans quatre lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier, le lycée Maupertuis et deux privés : l'Institution-La Providence et le lycée les Rimains.

Langue bretonne

À la rentrée 2016, Modèle:Nombre étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 0,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Enseignement sur le site de l’Office public de la langue bretonne.</ref>. Saint-Malo est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La ville regroupeModèle:Quand plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales<ref>Historique des hôpitaux de Saint-Malo sur le site du centre hospitalier</ref>.

Équipements culturels

La plus grande salle de concerts est la Nouvelle vague (anciennement nommée Omnibus). C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de Modèle:Nombre qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements. En octobre 2012, c'est l'association Rock Tympans, organisatrice du festival La Route du Rock, qui obtient pour Modèle:Nombre la gestion de l'Omnibus, à la suite d'un appel d'offres lancé par la municipalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe intra-muros (Chateaubriand) et l'autre à Saint-Servan (place Bouvet). Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.

Il existe en 2013 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour<ref>Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo sur le site de la mairie</ref>. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre à côté du centre commercial de la Découverte, sur l'ancien site de la Seiffel (7 salles)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>, événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales.

Équipements sportifs

Modèle:Unité sont dédiés au sport à Saint-MaloModèle:Référence nécessaire.

La ville possède le patrimoine sportif suivantModèle:Quand :

Clubs sportifs

Manifestations culturelles et festivités

Culture

Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père. La ville organise également le festival de musique Classique au large<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au printemps.

La ville de Saint-Malo, le conseil général d'Ille-et-Vilaine et le conseil régional de Bretagne soutiennent financièrement l'organisation du Festival de musique sacrée<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se tient à la cathédrale Saint-Vincent pendant la période estivale.

Parmi les évènements culturels importants figurent le Quai des Bulles, festival de la bande dessinée et de l'image projetée, qui a lieu à l'automne, ainsi que le festival littéraire des Étonnants Voyageurs, au printemps. D'autres évènements animent aussi la ville, tel le Festival européen du théâtre lycéen francophone. Un carnaval a eu lieu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festival Renc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sont également proposés au public en été : les Mardis zicos (2 concerts au pied du château), les Mercredis des Douves (animations ludiques également au pied du Château) et les Vendredis de la Hoguette (animations sportives sur la plage).

À partir de 2017, la ville accueille le festival Regards croisés « Métiers et handicap », fondé (en 2009 à Nîmes) par l'association L'Hippocampe pour favoriser l'inclusion des personnes en situation de handicap<ref>Modèle:Article.</ref>.

Courses nautiques et sports

Les événements ayant pour cadre la ville de Saint-Malo les plus connus sont associés aux courses nautiques : le départ de la Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, et l'arrivée de la Transat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les quatre ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 2012 ou d'envergure plus modestes comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.

Fichier:2 St Malo.JPG
le bagad Quic-en-Groigne évolue en première catégorie du championnat national des bagadoù.

Enfin se tient l'été le festival Folklores du monde en remplacement de la Fête des œillets de Paramé créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce festival fut, dans un premier temps, exclusivement orienté vers la culture bretonne. Depuis, il s'est élargi aux cinq continents en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des quatre coins du monde. La cité malouine est, lors de cet événement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Gwik Alet ainsi que le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad classé en première catégorie de la fédération Bodadeg ar Sonerion et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2011 de la fédération de danse bretonne War'l Leur.

Durant chaque hiver, la fête foraine de la Saint Ouine, qui prendrait son origine dans la Sainte Dwynwen ou Santez Twina ar Mor en breton<ref>Modèle:Article.</ref>, dure pendant environ un mois sur les quais du port de la ville au pied des remparts. Elle se déroulait dans ses débuts sur l'îlot du Grand-Bé près d'une chapelle (Notre-Dame-du-Laurier) dans laquelle était vénérée une statue de saint Ouen d'où son nom. Avec le temps, la fête se transféra sur les quais coïncidant, de 1926 à 1966 avec le Pardon des Terre-Neuvas - ce qui contribua d'ailleurs à lui redonner de l'importance.

Cultes

Catholique

Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.

Saint-Malo
Saint-Servan
  • l'église Sainte-Croix rue de la Fontaine Jugan ;
  • l'église Saint-Jean-l'Évangéliste, rue de la Croix des Marais ;
  • l'église Saint-François-Xavier, place du Père Paul Boulay ;
  • la chapelle de l'hôpital de Saint-Malo, rue de la Marne ;
  • la chapelle Saint-Joseph, boulevard Gouazon<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la chapelle Saint-Louis, rue Ville Pépin ;
  • la chapelle Sainte-Anne, allée des Jardins de Sainte-Anne ;
  • la chapelle Notre-Dame de Lorette, rue Patton ;
  • la chapelle du collège du Sacré Cœur, rue Jeanne Jugan ;
  • la chapelle des Petites Sœurs des Pauvres, rue Jeanne Jugan ;
  • la chapelle de la maison de retraite, boulevard du Rosais ;
  • la chapelle du château au Colombier ;
  • la chapelle du château de la Chipaudière ;
  • la chapelle du château le Boscq, rue de la Passagère.
Château-Malo
Paramé
  • l'église Saint-Patrick, rue Gustave Flaubert (annexe de la mairie) ;
  • l'église Saint-Malo, rue Ange Fontan ;
  • l'église Notre-Dame-des-Grèves, rue Abbé Huchet ;
  • la grande et petite chapelle Notre-Dame des Chênes, rue des Chênes ;
  • la chapelle Sainte-Anne des Grèves, boulevard Chateaubriand ;
  • la chapelle de la maison de retraite, rue du Plessis.
Rothéneuf
  • l'église Saint-Michel, place du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la chapelle Notre-Dame des Flots, allée Notre-Dame des Flots.
Saint-Ideuc

Protestant et évangélique

Les premiers protestants s'installent à Saint Malo au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} : ce sont des calvinistes. En 1560, le gouverneur de Saint-Malo décide de les chasser de la ville car il les juge dangereux. La communauté se développe néanmoins parmi la noblesse<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle se disperse après la bataille de Jarnac en 1569 où meurent deux barons bretons qui protégeaient les protestants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le culte anglican s'installe à Saint Malo au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (dès 1802, plusieurs Anglais s'installent à Saint-Malo). Après plusieurs demandes pour avoir un lieu de culte, rejetées par la préfecture, le culte anglican est exercé à Saint-Servan à partir de 1822 rue Duperré<ref name=":4">Modèle:Article.</ref> et est régularisé en 1838 avec l'ouverture officielle d'une chapelle à Saint-Malo rue de la Vicairie et d'une autre à Saint-Servan, rue Ville-Pépin. Ces deux dernières ont une existence éphémère : seule la chapelle rue Duperré se maintient dans le temps. À certaines occasions, on compte plus d'une centaine de personnes attendant le culte<ref name=":4" />. Une nouvelle chapelle anglicane est construite rue du chapitre en 1875 par la communauté britannique<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. À l'époque, Les protestants sont enterrés au cimetière Jeanne-Jugan dans un carré qui leur est réservé<ref name=":5" />.

En 1879, une communauté méthodiste se constitue avec des protestants francophones venus de Jersey et Guernesey, suscitant la réprobation immédiate du clergé catholique. Un temple méthodiste ouvre cependant à Saint-Servan place du Naye, mais l'acceptation des protestants est difficile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté anglicane est réduite et les Britanniques se réunissent plutôt à Dinard dans la paroisse Saint Batholomew. En 1950, la chapelle rue du chapitre est vendue à un promoteur immobilier qui la transforme en appartements<ref name=":5" />.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Malo compte deux églises protestantes : l'église protestante unie à Saint-Servan (rue Georges-Clemenceau) et l'église protestante baptiste (Vallée de Beaulieu)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Refnec

Culte millinariste

  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, avenue de Brocéliande.

Musulman

Médias locaux

Presse
  • Ouest-France : le quotidien régional diffuse une édition Saint-Malo. La rédaction se situe au 15 avenue Jean-Jaurès.
  • Le Pays malouin : hebdomadaire propriété du groupe Ouest-France et que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo, présent dans les bars-tabacs, les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate des faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.
  • Saint-Malo Magazine<ref>Modèle:Lien web.</ref> : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours sur la commune.
  • Le Télégramme : depuis le Modèle:Date-, le quotidien régional breton consacre une page sur Saint-Malo dans son édition locale de Dinan-Dinard-Saint-Malo. Fort de ses 19 éditions locales, il est diffusé à plus de Modèle:Nombre.
  • Le Journal des entreprises couvre l'actualité économique en régions. Il est présent en Ille-et-Vilaine.
  • Le Journal des Remparts, mensuel gratuit traitant de l'actualité économique et culturelle sur les Pays de Saint-Malo, Dinard et Dinan. Il est diffusé à Modèle:Nombre principalement dans les commerces et les collectivités<ref>http://www.journaldesremparts.com/index.htm</ref>.
Média audiovisuel
  • Saint-Malo TV : des reportages mis en ligne régulièrement, en complément du Saint-Malo Magazine, sur le site Internet de la Mairie : www.saint-malo.fr.

Économie

Saint-Malo est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères. Elle gère le port de commerce, de pêche et de plaisance de Saint-Malo ainsi que le port de pêche de Cancale, la cale du Bec de la Vallée et l’aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. Elle gère aussi l'espace Duguay-Trouin qui permet d'organiser des salons.

Le développement économique de Saint-Malo relève de la compétence de Saint-Malo Agglomération qui a aménagé un parc technopolitain « Atalante Saint-Malo ». Ce parc est destiné à accueillir des entreprises de recherche, de production et de services dans deux filières<ref>http://www.atalante-stmalo.fr</ref> :

  • les biotechnologies marines (cosmétique, nutrition, santé, pharmaceutique, agrofourniture…) ;
  • la filière numérique appliquée au tourisme, aux loisirs, à la culture et au bien-être.

Tourisme

Modèle:...

Entreprises

Le pays de Saint-Malo conserve une activité exportatrice développée<ref name="enveco">Modèle:Lien web.</ref>.

Les plus grosses entreprises de la ville sont :

Centres villes, centres commerciaux et marchés

À Saint-Malo, il existe trois centres villes :

  • Saint Malo Intra Muros (350 commerces) ;
  • Saint Servan (250 commerces) ;
  • Paramé (80 commerces).

À Saint-Malo, il existe cinq centres commerciaux :

  • le centre commercial La Madeleine (50 commerces) ;
  • le centre commercial La Découverte (24 commerces) ;
  • le centre commercial Le Cézembre (15 commerces) ;
  • le centre commercial Grand Mât (12 commerces) ;
  • le centre commercial Le Grand Bleu (7 commerces).

Les marchés ont lieu tous les jours de la semaine de Modèle:Heure à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le lundi, dans le quartier de Rocabey ;
  • le mardi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan ;
  • le mercredi, dans le quartier de Paramé ;
  • le jeudi, dans le quartier de Rocabey ;
  • le vendredi, dans les quartiers intra-muros et de Saint-Servan ;
  • le samedi, dans les quartiers de Rocabey et de Paramé ;
  • le dimanche, dans le quartier de la Gare (place de l'Hermine).

Le port

Modèle:Article détaillé

Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne<ref name="enveco" />. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les engrais et le bois forment une part importante des exportations<ref name="filieres_port">Principales filières du port de Saint-Malo en 2004, sur le site de la CCI de Saint-Malo</ref> du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit<ref name="filieres_port" />. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.

Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles Anglo-Normandes<ref name="filieres_port" />.

Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées et les fonds rocheux. Quatre phares balisent les différents chenaux d'accès : le Grand Jardin, la Balue, les Bas-Sablons et Rochebonne.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Saint-Malo abrite 83 monuments historiques et Modèle:Nombre inventoriés<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Les plus connus ou les plus emblématiques, sont situés dans la cité historique, intra-muros :

Les cimetières

Fichier:Carré anglais - cimetière Jeanne Jugan, Saint Malo (France).jpg
Le Cimetière Jeanne-Jugan,Vieux cimetière de Saint-Servan.Carré anglais - Saint Malo (France)

Saint-Malo compte huit cimetières<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr">Modèle:Lien web.</ref> : quatre à Saint-Servan et quatre dans le secteur de Paramé. En 2013, il n'est plus possible de réserver une concession à l'avance ni d'acheter une concession perpétuelle<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.

Saint-Servan

Au Moyen Âge, le cimetière de Saint-Servant était le cimetière du Pré-Brécel. Devenu trop petit, le cimetière de la Vigne-au-Chapt est créé en 1722<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> et devient le cimetière officiel de la ville en 1779<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>. Aujourd'hui, il est dénommé cimetière Jeanne-Jugan. Destiné à l'origine aux sépultures des pauvres, plusieurs personnalités y sont enterrées telles que le navigateur et amiral Pierre François Étienne Bouvet de Maisonneuve, l'amiral Auguste-Léopold Protet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'amiral François Thomas Tréhouart<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, le contre-amiral François Colomban Étienne Marie Benic ainsi que le corsaire René Noël Rosse. On y trouve également plusieurs maires de Saint Servan comme Édouard Gouazon<ref name=":2" />, Enfin, un carré anglican a été réservé aux anglais venus s'installer au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Saint-Servan pour le commerce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Cimetière marin du Rosais à Saint-Servan, face à la mer, abrite les tombes de plusieurs personnalités : Louis Duchesne, chanoine, philologue, et historien ; Constant Bricout, organiste ; Étienne Blandin, peintre de la Marine, Geoffroy Dauvergne, peintre, ou encore René-Auguste de Chateaubriand et son épouse Apolline de Bédée.

Le cimetière de Lorette abrite la tombe de Rob-Vel, pseudonyme de Robert Velter, créateur de Spirou<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.

Secteur de Paramé

Le cimetière de Rocabey est le cimetière historique de Saint-Malo<ref name="31octobre2009_www.ouest-france.fr" />.

Le cimetière des Ormeaux est le siège du Bureau Central des Cimetières<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville compte également le cimetière de Paramé et le cimetière de Rothéneuf.

Plusieurs personnalités sont également enterrées dans la cathédrale de Saint-Malo : Jacques Cartier, René Duguay-Trouin, Nicolas-Charles-Joseph Trublet et l'évêque Jean de Châtillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, l'écrivain François-René de Chateaubriand est enterré sur le Grand Bé.

On trouve également la piscine naturelle de bon secours, plus grande piscine naturelle d’Europe (largeur 65m; longueur 100m), accessible à marée descendante pour le plus grand bonheur des touristes et malouinsModèle:Refnec.

On trouve également à Paramé le pavillon<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA35000145</ref> des Indes<ref>Modèle:Lien web</ref> de Saint-Malo<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/au-xixe-siecle-l-incroyable-histoire-du-pavillon-des-indes-de-saint-malo-6881220</ref>, vestige<ref>Modèle:Lien web.</ref> de l'Exposition universelle de 1878.

Panorama de Saint-Malo
Fichier:S1 mal0.jpg
Ville et remparts depuis le Grand Bé.
Fichier:Saint Malo from Dinard, France - July 2011.jpg
Vue du sud-ouest de la ville fortifiée.

Cité historique de Saint-Malo

Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Ces remparts ceignent entièrement la ville et on peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.

On pénètre aujourd'hui à l'intérieur de la ville close par huit portes et trois poternes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'existe que

  • Fichier:Remparts-Saint-Malo-P105022.jpg
    L'intra muros de Saint-Malo.
    La porte Saint-Thomas, la première du nom, car il y en aura deux autres. Elle s'ouvre entre deux tours, le vieux donjon, et la Tour Carrée. On y voit encore les anciens mécanismes qui permettaient son ouverture et sa fermeture. Elle trouve l'origine de son nom dans celui d'une chapelle qui se trouvait en face. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle devient la porte d'entrée du château, avec un pont-levis et un pont dormant. Une seconde porte Saint-Thomas est ouverte dans le rempart nord, devant la Tour Quic-en-Groigne, permettant de sortir de la ville. La seconde porte Saint-Thomas est détruite avec l'ancien rempart et reconstruite dans le nouveau entre 1737 et 1742. C'est la troisième porte Saint-Thomas, qui donne sur la cale et la plage de l'Évantail, elle conserve toujours les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L'escalier conduit à la courtine d'où on a une vue sur toute la baie jusqu'à la pointe de la Varde. Il n'y avait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que deux portes permettant d'accéder à l'intérieur de la ville par marée basse, celle-ci et la plus ancienne qui suit., La Grand'Porte, Saint-Malo (vers 1910), eau-forte, Modèle:Dunité, Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
  • Fichier:St. Malo, The Grand Port. 849 (NBY 420439).jpg
    La Grand Porte
    La Grande Porte, dite aussi : Porte de la Mer, car à l'origine, les bateaux venaient s'y amarrer. Elle se compose de deux tours avec une plate-forme de tir avec mâchicoulis à quadruple ressaut. C'est la plus ancienne porte. On pouvait y accéder à pied par marée basse. La cale, perpendiculaire aux remparts en facilitait l'accès. La porte ouvrait au-dessus du niveau d'eau des grandes marées, soit à environ Modèle:Unité.

La statue de Notre-Dame de Bon-Secours, placée dans une niche en haut de la porte date d'après les experts du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et semble être déjà en place en 1439. Le corps de garde placé en haut, détruit par un incendie en 1661, lui fit quelques dégâts nécessitant sa restauration et elle fut reposée et bénite en 1663. Elle est en calcaire blanc, et était polychrome. Elle subit les outrages du temps et des gens, jetée bas et brûlée à la Révolution, elle fut finalement restaurée et remise en place. L'originale se trouve aujourd'hui à l'abri et est remplacée par une copie. On lui prêta de nombreux miracles.

En 1564, pour se défendre contre les bandes huguenotes venant de Normandie, d'Anjou et de Tourain, on installa à la porte une herse et un hérisson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les deux grosses tours qui l'encadrent datent de 1582 et furent armées de canons. Le corps de garde au-dessus de la porte, fut supprimé en 1590, et remplacé par un beffroi avec une horloge à Deux visages, on y logea également une cloche répondant au nom de Noguette sonnant tous les soirs le couvre-feu et le lâcher des 24 dogues qui montaient la garde. Ces chiens du guet furent supprimés en 1770, après plus de Modèle:Unité de bons et loyaux services. "Noguette", sonne toujours, mais l'originale fut placée dans le clocher de la cathédrale, à laquelle on accède directement depuis cette porte. Pour la protéger encore plus, on construisit un ravelin en 1644 qui sera supprimé lors de la reconstruction du quai Saint-Louis en 1839. En ce temps-là existaient également trois poternes :

  • La poterne de la Croix du Fief, disparue lors du premier accroissement (1708-1742), fut remplacée par la porte Saint-Vincent lors de l’accroissement de 1709
  • La poterne Brevet, détruite lors du second accroissement (1714-1770), remplacée par la porte de Dinan, dans l'axe de celle-ci qui se trouvait être à l'angle des actuelles rues d'Estrées, des vieux remparts, et Dinan, donnant accès à la grève.
  • La poterne de Bon-Secours (1751-1871). En cas de danger, les poternes étaient murées.

Entre ces deux portes :

Fichier:France-001250 - Porte St-Vincent (15020338448).jpg
La Porte Saint-Vincent.
  • La porte Saint-Vincent, elle fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Ses parapets sont surmontés de 19 embrasures, armées de pièces de 6,8, et de 12, et une meurtrière, 7 enfilent le sillon, 12 battent la petite Grève qui n'existe plus, et les Talards. Deux écussons ornent sa façade l'un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo : (herse surmontée de l'hermine) et à droite celles du duché de Bretagne. La chaussée de granit actuelle date de 1733<ref>Loïc Coudron, Visite des remparts de Saint-Malo</ref>. Les cheminées des 32 casemates sont toujours existantes. Ces casemates furent successivement des appartements, puis de nos jours des commerces, avec un étage. Elle fut doublée en 1890.

Puis revenant en arrière le long du quai Saint-Louis :

  • La porte Saint-Louis, percée dans la courtine, en 1721, lors du troisième accroissement, elle ne fut ouverte qu'en 1874. Elle fait face au bassin Vauban, sur le quai Saint-Louis, et à l'intérieur de la cité, à la rue de Toulouse et la rue de Chartres. Elle jouxte le flanc nord du bastion Saint-Louis (1716-1721), qui est couronné de 18 embrasures, et renferme deux magasins voûtés. On dut faire usage de la dynamite tellement le granit était dur<ref>Loïc Coudron, Modèle:Op. cit..</ref>. Les passagers anglais débarquaient sur ce quai et l'ouverture de cette porte leur facilitait l’accès aux bureaux des banques situés rue de Toulouse.
  • La porte de Dinan, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appelée porte de la Marine, ou porte de l'Évêque, car c'est par celle-ci qu'il faisait sa première entrée dans la ville. Elle fut construite en 1714, par Siméon Garangeau, lors des travaux du second accroissement, et remplaça l'ancienne poterne de Brevet qui servait jadis de sortie du côté sud de l'enceinte primitive de la ville, dans l'axe de celle-ci, à hauteur des actuelles rues de Dinan, d'Estrées et des vieux remparts. Elle fut dénommée porte de la Marine, car les bureaux de la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l'immeuble situé à gauche de la porte en entrant (1 rue Saint-Philippe). Surcouf habita après son mariage en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l'identique après 1944.

Elle est encastrée de deux pilastres à bossages, et était ornée, avant la Révolution, des armes du roi, posées en 1721. Des inscriptions en latin, rappellent que le territoire de la ville s'est agrandi et que l'évêque et la chapitre de Saint-Malo ont concédé le terrain. Elle est encadrée du côté ville de deux salles voûtées, aménagées dans l'épaisseur du rempart. Elle était précédée d'un pont-levis. Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance, depuis Dinan pour ravitailler Saint-Malo, a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai, ainsi qu'à la rue en face. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1886.

  • La poterne d'Estrées, ouverte en 1933, entre le bastion de Hollande et celui de Saint-Philippe, elle ouvre sur la plage du Môle, et fait face à la rue d'Estrées. Par vent de noroît et les jours de tempête, l'eau passe par là aussi.
  • La porte Saint-Pierre, ouvre sur la plage de Bon-Secours
  • La porte des Bés, elle donne sur la plage de Bon-Secours, et fut ouverte en 1884 pour faciliter l'accès au Petit-Bé au pied duquel arrivaient les vedettes à vapeur en provenance de Dinard. Elle fut réalisée dans la tour Notre-Dame, dite aussi de La Découvrance. C'est depuis ce lieu que le guet vit le Modèle:Date, la flotte anglaise mouiller sous La Conchée, prête à assaillir la Cité.
  • La porte des Champs Vauverts, ouverte en 1879, elle donne sur les rochers qui encerclent la tour Bidouane, et permettant d'accéder à la grève de Malo et de Bon-Secours. Accès facile pour le Grand Bé et le Petit Bé
  • La poterne aux Normands, son nom vient probablement des rochers se trouvant en face dits Les Pierres aux Normands. Elle fut reconstruite après les bombardements et l'incendie de 1944
  • La poterne Jean de Chatillon, ouverte en 1757, condamnée en 1871, lors de l'ouverture de la porte Saint-Pierre, elle fut rouverte en 1958. Elle s'appela poterne de Bon-Secours, jusqu’en 1971 et poterne de la Surveillance, pendant la Révolution. Elle donne rue de la Crosse et permet l'accès à la grève de Bon-Secours.
Le donjon du Château de Saint-Malo
Château de Saint-Malo, le donjon.

Le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie, a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Par ailleurs, son donjon abrite actuellement le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare − au sud-est de la porte Saint-Vincent − par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.

Au centre de la Cité historique se dresse la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.

Fichier:Saint-Malo - Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais monument.jpg
Monument à Mahé de La Bourdonnais.

Sur le tour des remparts Modèle:Incise on trouve disséminées les monuments à Jacques Cartier, Duguay-TrouinModèle:Note ,Surcouf , Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.

Fichier:Statue de Duguay-Trouin.jpg
Statue de Duguay-Trouin.

Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la Cité historique, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.

Saint-Servan

Modèle:Article détaillé

Rothéneuf

Fichier:Saint-Malo, Notre-Dame des Flots.jpg
La chapelle Notre-Dame-des-Flots.

Autres

Fichier:St-Malo Tombe Chateaubriand 2010.jpg
Tombe de Chateaubriand en granite de Lanhélin bleu comme la mer, limité par dix bornes en granite de Brusvily<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à Saint-Malo

Histoire et Politique

Corsaires, navigateurs et explorateurs

Sciences

Arts

Littérature

Musique

Télévision et cinéma

Sportifs

Saint-Malo dans les arts et les lettres

Livres et romans

Bandes dessinées

Films et séries tournés à Saint-Malo

Films
Téléfilms et séries

Clips musicaux tournés à Saint-Malo<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Les chansons qui parlent de Saint-Malo

Devises

Les devises sont traditionnellement associées aux armoiries.

  • « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève - est très incertaine.
  • « Ni Français, ni Breton, Malouin suis » n’est pas une devise mais un simple dicton - lequel ne correspond à aucune arme connue et est issu de la devise « Malouin suis » utilisée pendant la période autonomiste (1590-94).
  • « Semper fidelis » est la seule devise officielle qui vaille - symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous forme de mouchetures d’hermine). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Le drapeau actuel de Saint-Malo est un pavillon bleu à croix blanche (emblème des ports de guerre sous Louis XIV) au franc-quartier de gueules chargé d'une blanche hermine passant sur une herse d'or. Dit « pavillon corsaire », il s'agit du pavillon propre aux navires enregistrés à l’Amirauté de Saint-Malo (et non du pavillon propre aux corsaires malouins)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Existant dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le corsaire en cas d’attaque ne devait arborer que les suivants : Pavillon du Roi sous l'Ancien Régime, ou le drapeau national tricolore à partir de la Révolution.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Sources et bibliographie

Articles

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail