Alain Madelin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Alain Madelin, né le Modèle:Date de naissance dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]], est un homme politique français.
Engagé à partir de ses seize ans dans des mouvements d'extrême droite, il est l'un des fondateurs du groupe néofasciste et anticommuniste Occident (1964-1968). Après Mai 68, il rejoint les rangs du FNRI de Valéry Giscard d'Estaing, et fait partie de l'état-major de la campagne de ce dernier pour l'élection présidentielle de 1974. Il prend ensuite la direction du parti, renommé Parti républicain en 1977. Il en est le président jusqu'en 1997, le transformant en Démocratie libérale cette année-là, et sous les couleurs duquel il se présentera à l'élection présidentielle en 2002.
Il devient en 1978 député de la majorité dans la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine et vice-président du conseil régional de Bretagne. À la faveur de la cohabitation, il accède au poste de Ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme de 1986 à 1988, puis à celui de Ministre des Entreprises et du Développement économique de 1993 à 1995. À l'élection de Jacques Chirac, il devient pendant quelques mois Ministre de l'Économie et des Finances.
Il s'est présenté sous l'étiquette Démocratie libérale à l'élection présidentielle de 2002, remportant 3,91 % des suffrages.
Situation personnelle
Origines familiales et enfance
Fils de Gaétan Madelin, ouvrier spécialisé chez Renault avant de cumuler plusieurs emplois, et d'Aline Madelin, secrétaire dactylographe, il passe son enfance dans le quartier de Belleville, à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Formation et engagement étudiant à l'extrême droite
Après avoir quitté le collège en classe de quatrième, il suit de 1959 à 1963 un certificat d'aptitude professionnelle, puis un brevet professionnel d'ajusteur, tourneur et fraiseur au lycée Voltaire, qu'il décrit comme ayant été à l'époque « un lycée communiste »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'engage à ses Modèle:Nombre dans la cause nationaliste et devient familier des affrontements avec les militants d'extrême gauche. En 1963, il fait partie de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN, extrême droite), où il est responsable de l'action militante. Début 1964, alors étudiant en droit à Assas et à peine âgé de Modèle:Nombre, il est un des principaux fondateurs d'Occident, mouvement étudiant d'extrême droite qui comprendra également dans ses rangs les futurs ministres Gérard Longuet, Hervé Novelli et Patrick Devedjian. Revenant sur cette époque, il déclare : Modèle:Citation
En 1965, Alain Madelin est délégué à la jeunesse dans le comité de soutien à Jean-Louis Tixier-Vignancour pour le Modèle:10e de Paris. En Modèle:Date-, lui et Patrick Devedjian sont condamnés par le tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve pour vol et détention d'armes<ref>Modèle:Pdf La page du Petit Varois du 11 novembre 1965, sur edito.nicematin.net.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Le compte-rendu d'audience dans Nice Matin du 11 novembre 1965, sur cuverville.org.</ref>.
À partir du Modèle:Date-, il participe quotidiennement avec d'autres ultranationalistes d'Occident, dont Patrick Devedjian, à des manifestations contre la représentation au théâtre de l'Odéon des Paravents de Jean Genet, une pièce qu'ils dénonçaient comme une atteinte à la France coloniale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, Alain Madelin participe à un commando d'Occident qui attaque des étudiants d'extrême gauche du Comité Vietnam national à l'université de Rouen<ref>Libération du Modèle:Date</ref>,<ref>Frédéric Charpier, Génération Occident : de l'extrême droite à la droite, éd. du Seuil, 2005, Modèle:P..</ref>. Parmi les nombreux blessés, Serge Bolloch – il deviendra vingt ans plus tard journaliste au Monde – est dans le coma, le crâne fracassé<ref>Yves Bordenave, « Mai 68, lorsque le groupuscule d’extrême droite Occident voulait en découdre avec les “bolchos” », Le Monde, 23 avril 2018.</ref>. Le Modèle:Date-, Alain Madelin est condamné à 1000 F d'amende comme co-auteur de « violence et voies de fait avec armes et préméditation<ref name="rouentribu">le Monde du 12 juillet 1967 [1]</ref>,<ref>Frédéric Charpier, op. cit., Modèle:P.142.</ref> », avec douze autres militants d'extrême droite, dont Patrick Devedjian, Gérard Longuet et Alain Robert<ref name="Lebourg">Nicolas Lebourg, « Une ligne vraiment très droite », Politis, Modèle:N°1143, semaine du 10 au 16 mars 2011, Modèle:P..</ref>.
Il a également signé dans la revue Est-Ouest dirigée par le militant anticommuniste et ancien collaborateur Georges Albertini sous le pseudonyme d'Alain Burgonde, des articles sur les mouvements d'extrême gaucheModèle:Sfn.
Au lendemain des événements de mai 68, il rompt avec le mouvement Occident, estimant que la seule solution pour s'opposer au communisme est désormais la voie démocratique et le choix du libéralisme économique.
Carrière professionnelle
Il obtient une licence de droit, puis prête son serment d'avocat en 1971. Il travaille alors dans différents instituts et organismes patronaux, notamment avec Georges Albertini.
Vie privée et familiale
Avec Patricia Salustri, actionnaire de la SA Média Production dont il est divorcé, Alain Madelin a trois enfants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Débuts (1968-1986)
À l'automne 1968, Alain Madelin adhère à la Fédération nationale des républicains indépendants (RI ou FNRI) de Valéry Giscard d'Estaing. En mars 1973, l’ensemble de la majorité de droite soutient sa candidature dans la Modèle:11e circonscription des Hauts-de-Seine (Issy-les-Moulineaux, Vanves, Malakoff) face au député communiste Guy Ducoloné, qui est réélu<ref name=ujp/>. Claude Hilbert, gaulliste de l'UJP, avait alors manifesté contre son passé de « responsable du mouvement d'extrême droite Occident » mais s’était finalement rallié à sa candidature<ref name="ujp">Le Monde du 2 mars 1973 [2]</ref>,<ref name="ujp2">Le Monde du Modèle:1er mars 1973 [3]</ref>,<ref name="ujp3">Le Monde du Modèle:1er mars 1973 [4]</ref>.
Parallèlement, Alain Madelin signe sous le pseudonyme d'Alain Burgonde des articles sur l'extrême gauche dans la revue Est-Ouest, qui a succédé au Bulletin d'études et d'informations politiques internationales de l'Institut d'histoire sociale, sous la houlette du secrétaire général élu en 1976, Claude Harmel (alias Guy Lemonnier), qui l'a pris sous aile<ref>Génération Occident, Frédéric Charpier, Paris, Éditions du Seuil, « Essai », 2005, p. 183.</ref>,<ref name="Mestre">Abel Mestre dans Le Monde du 29 novembre 2011 [5]</ref>. Occident était en contact dès 1965 avec l’IHS, via Georges Albertini<ref>"De l’extrême droite au patronat : Madelin, Devedjian, Longuet et les autres" par Frédéric Charpier, contribution à "Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours", sous la direction de Benoît Collombat et David Servenay, Editions La Découverte 2014 [6]</ref>. Alain Madelin fait connaître d'autres réseaux Albertini, artisan du « recyclage » d'anciens militants d'extrême droite, à Yvan Blot, cofondateur du Club de l'horloge<ref>Génération Occident, Frédéric Charpier, Paris, Éditions du Seuil, « Essai », 2005 [7]</ref>,<ref>Le Club de l’horloge (1974-2002) : évolution et mutation d’un laboratoire idéologique, par Philippe Lamy, Thèse de doctorat de sociologie? sous la direction de Claude Dargent, professeur à l'Université Paris VIII Saint-Denis, mai 2016</ref>. Au sein de ce dernier, Alain Madelin est Modèle:Citation, selon Les Dossiers du Canard enchaîné, Modèle:Citation<ref name="FachoDevant">Modèle:Chapitre.</ref> ; il sera aussi membre d'honneur du club<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et, en 1986, prendra son secrétaire général, Michel Leroy, à son cabinet ministériel<ref name="FachoDevant"/>.
Pendant la campagne présidentielle de 1974, Alain Madelin est directeur de publication d'un journal antisocialiste, Spécial Banlieue, et intègre l'état-major de Valéry Giscard d'Estaing, toute comme Anne Méaux, ancienne responsable du groupuscule d'extrême droite Groupe union défense-Assas<ref>Hervé Hamon, Ceux d'en haut. Une saison chez les décideurs, Seuil, avril 2013, p. 180.</ref>,<ref>"Portrait. Anne Méaux, du GUD à la com de Fillon" le 10 mars 2017, dans L'Humanit, par Rosa Moussaoui"[8]</ref>. Avec celle-ci, Alain Madelin soutient à nouveau VGE en 1981. Entre-temps, en janvier 1977, il est devenu secrétaire national des RI, chargé de l'information interne<ref>Le Monde du 15 janvier 1977 [9]</ref>. En mars 1977, à 31 ans, il est chargé de mission au cabinet de Claude Coulais, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat.
En mars 1978, il est élu député dans la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine et devient vice-président du conseil régional de Bretagne ; il surprend en arrivant sans cravate dans l'hémicycleModèle:Refnec. Pour l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, Alain Madelin, Gérard Longuet et Hubert Bassot sont les nouveaux élus « d'extrême droite par majorité interposée<ref>cité dans Joseph Algazy, L'Extrême droite en France de 1965 à 1984, op. cit., Modèle:P..</ref> ». Lors de ces élections législatives, l'UDF recueille presque autant de voix que les gaullistes.
Le Modèle:Date-, il est puni de la « censure simple » (privation pendant un mois de l'indemnité parlementaire), pour « injures ou menace envers le président de la République française » (article 73 du règlement de l'Assemblée nationale). François d'Aubert, Alain Madelin et Jacques Toubon avaient mis en cause François Mitterrand en rappelant que celui-ci avait dirigé, pendant quelques mois, un journal détenu par Eugène Schueller<ref>Chronique constitutionnelle française (revue Pouvoirs), no 30, Modèle:P..</ref>. L'historien Henry Rousso écrit à propos de cet incident : Modèle:Citation
Délégué général du Parti républicain (composante giscardienne revendiquée de l’UDF) en 1985, Alain Madelin en devient secrétaire général trois ans plus tard.
Dans les années 1980, Alain Madelin est l'un des promoteurs du libéralisme économique, qui gagne alors en influence au sein des partis français de droite. Il est très lié au collectif des nouveaux économistes, qui ambitionne de promouvoir en France l'école autrichienne d'économie et de faire redécouvrir les penseurs libéraux français<ref name="cairn">La parenthèse libérale de la droite française des années 1980. Le phénomène politique de la « bande à Léo » ou l’échec de la promotion d’un libéralisme contre l’État, Histoire@Politique, 2015/1 (Modèle:N°)</ref>. Il intervient en faveur du maintien du système de perception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans la Communauté européenne après 1992<ref>Le Quotidien de Paris, Jean-Pierre Thiollet, Modèle:Date, Lire en ligne</ref>.
Ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme (1986-1988)
Lorsque la droite gagne les élections législatives en 1986 et que débute la première cohabitation, Jacques Chirac le nomme ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme. Le scénario se répète lorsque la droite gagne les élections législatives en 1993 et qu'Édouard Balladur, premier ministre de la deuxième cohabitation, nomme Alain Madelin ministre des Entreprises et du Développement économique.
Durant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, il affirme : « Personne ne peut dire qu'à un moment donné la sécurité des Français a été menacée »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} truveo.com</ref>.
Son passage laisse deux traces notables : d'une part les contrats de retraite « Madelin », permettant aux non-salariés de se constituer une retraite par capitalisation ; d'autre part une simplification des démarches de création d'entreprise, avec la mise au point du statut d'entreprise unipersonnelle (EURL et EARL).
En 1995, Alain Madelin est élu maire de Redon. Il ne sollicite pas de deuxième mandat en 2001<ref>« Madelin le fantôme de Redon », L'Humanité, Modèle:Date.</ref>. À la même époque, il cultive son indépendance en lançant en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref> sa propre formation politique, Idées Action, qui réunit des décideurs économiques ainsi que des élus et des militants de droite. Le Modèle:Citation se fédère alors autour de cette structure, qui diagnostique une panne de l'ascenseur social et préconise de rendre l'État plus compétitif en baissant les prélèvements obligatoires<ref>Ce que veut Madelin, Le Point, 27 janvier 1995</ref>.
Idées Action, qui s'apparente plus à un club de réflexion qu'à un parti politique, revendique Modèle:Nombre à la fin des années 1990. Surnommé par son créateur la Modèle:Citation, le mouvement permet à Alain Madelin d'organiser ses réseaux et de mobiliser ses sympathisants<ref>Madelin en quête d'un tremplin. L'ancien ministre réunit samedi son club Idées Action. Cap législatives., Libération, 5 avril 1997</ref>.
Lorsque l'UDF se range derrière Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle de 1995, il choisit de soutenir Jacques Chirac, dont il anime la campagne électorale, avec Philippe Séguin.
Ministre de l'Économie et des Finances (1995)
Après son élection à la présidence de la République, Jacques Chirac le nomme ministre de l'Économie et des Finances. Dès son entrée en fonction, il préconise une réforme des retraites par l'alignement du public sur le privé en supprimant les régimes spéciaux de retraite déficitaires, mais ses positions sont jugées trop libérales. Par ailleurs, il bénéficie d'une bonne réputation dans une partie des milieux économiques pour avoir pris, tout comme Philippe Séguin, du recul par rapport aux excès, entre 1991 et 1994, de la politique dite du « franc fort ». En opposition avec le Premier ministre Alain Juppé sur ce point, il est contraint à la démission au bout de trois mois. Il est remplacé par Jean Arthuis.
Président de Démocratie libérale (1997-2002)
De 1989 à 1997, il exerce les fonctions de vice-président du Parti républicain et de vice-président de l'UDF de 1991 à 1996. Candidat à la présidence de l'UDF en 1996, il est battu par François Léotard. Il devient président du Parti républicain à la suite de la victoire de la gauche plurielle aux législatives de 1997. À l'été 1997, il transforme le PR en « Démocratie libérale », dont il reste président jusqu'en 2002.
Le refus d'Alain Madelin de condamner, en Modèle:Date-, les présidents de région élus, comme Charles Millon et Jacques Blanc, avec les voix du Front national, provoque la rupture entre Démocratie libérale et l'UDF.
En 1999, il s'abstient, aux côtés de Philippe Séguin, au moment du vote sur le Pacte civil de solidarité, quand les trois groupes parlementaires de droite appellent à voter contre.
Candidat à l'élection présidentielle de 2002
Alain Madelin se présente à l'élection présidentielle de 2002, où il recueille 3,91 % des suffrages exprimés (1,1 million de voix)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce score étant inférieur à 5 %, il n'obtient pas le remboursement d'une grande partie de ses frais de campagne. Il appelle à voter pour Jacques Chirac au second tour et se rallie ensuite à l'UMP, au sein de laquelle DL fusionne. Au sein de ce parti, il incarne la ligne libérale en étant membre du courant Les Réformateurs.
En 2003, il se prononce en faveur de l'intervention militaire en Irak, menée par les États-Unis, pour renverser le régime de Saddam Hussein. En 2006, très critique envers les méthodes du Premier ministre pour faire passer le CPE (refus de compromis avec les partenaires sociaux, utilisation de l'article 49-3 de la Constitution), il invite néanmoins le gouvernement à rester ferme sur ses positions, soutenant que le Contrat première embauche n'est pas fait contre les jeunes, mais pour les jeunes.
Il apporte son soutien à Alternative libérale lors du congrès de ce parti en Modèle:Date.
Retrait de la vie politique (2007)
Le Modèle:Date, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections législatives de 2007. Alors qu'il avait été élu dès le premier tour avec plus de 58 % des suffrages en 1993, il ne l'avait emporté qu'avec Modèle:Nombre d'avance sur la candidate socialiste en 2002<ref>Voir les résultats des élections dans la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine</ref>. Son successeur, élu en Modèle:Date-, est le socialiste Jean-René Marsac. Alain Madelin se met dès lors en retrait de la vie politique.
En 2008, il devient administrateur de Rentabiliweb<ref>Alain Madelin, nouvel administrateur de Rentabiliweb</ref>.
Il devient président du Groupement d’intérêt public pour l’éducation numérique en Afrique (GIP ENA) en 2010<ref>M. Alain MADELIN, Ancien ministre, Président du GIP ENA</ref>.
En Modèle:Date-, il est le cofondateur du fonds commun de placement à risque Latour Capital<ref name="Jauvert2020">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, ce fonds rachète à Veolia quatre de ses filiales : Proxiserve (Veolia Habitat Services) ainsi que les sociétés Prochalor, Semcra et Thop, toutes les trois spécialisées dans les équipements de chauffage<ref>Les Échos, 5 décembre 2011</ref>. Sylvain Laurens, maître de conférence à l'EHESS spécialiste du pantouflage, s'interroge sur le fait qu'Modèle:Cita, et sur le fait que Modèle:Cita : s'il n'y a Modèle:Cita, il estime qu'Modèle:Cita<ref name="Jauvert2020"/>.
Il intervient régulièrement sur i>Télé, principalement sur les questions économiques, et sur BFM Business.
Il soutient Alain Juppé pour la primaire française de la droite et du centre de 2016<ref>Virginie Le Guay et Bruno Jeudy, « Alain Juppé : "Je ne vends pas la peau de l'ours" », parismatch.com, 6 octobre 2016.</ref>. Après l'échec de Juppé face à François Fillon, Alain Madelin salue les propositions d'Emmanuel Macron sur les retraites sans apporter officiellement son soutien à ce dernier<ref>Modèle:Article.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
- du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, du Modèle:Date- au Modèle:Date- : député
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : membre du conseil régional de Bretagne
- Modèle:Date- au Modèle:Date- : ministre de l'Industrie, des P. et T. et du Tourisme du gouvernement Chirac II
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : député européen
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : vice-président du conseil régional de Bretagne
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : ministre des Entreprises et du Développement économique, chargé des Petites et moyennes entreprises, du Commerce et de l'Artisanat du gouvernement Balladur
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : membre du conseil général d'Ille-et-Vilaine
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Juppé
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : maire de Redon (Ille-et-Vilaine)
- du Modèle:Date- à 2002 : président de Démocratie libérale
- du Modèle:Date- au Modèle:Date- : député européen
- le Modèle:Date- : désigné président du Fonds mondial de solidarité numérique, pour une période de trois ans<ref>« Trio de choc à la présidence du FSN », sur le site dsf-fsn.org.</ref>
Dans la littérature
Dans la bande dessinée Pascal Brutal de Riad Sattouf, Alain Madelin est président de la République.
Publications
- Pour libérer l'école, l'enseignement à la carte, Paris, 1984
- Chers compatriotes… Programme pour un président, Paris, 1994
- Quand les autruches relèveront la tête Paris, 1995 Modèle:Lire en ligne
- Aux sources du modèle libéral français sous sa direction, Paris, Perrin, 1997
- Le Droit du plus faible, Paris, 1999
- Quand les autruches prendront leur retraite, coécrit avec Jacques Bichot, Paris, Seuil, 2003
- Faut-il supprimer la carte scolaire ? coécrit avec Gérard Aschieri, Paris, Magnard, 2009