Élection présidentielle française de 1995

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Modèle:Infobox Élection

L'élection présidentielle française de 1995 est la septième élection présidentielle à se tenir sous le régime de la Cinquième République, et la sixième au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Les premier et second tours sont respectivement organisés les 23 avril et Modèle:Date.

Après avoir congédié Michel Rocard, le président François Mitterrand et les gouvernements socialistes d'Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy sont impuissants à résoudre la crise des années 1991-1993, ce qui conduit la droite à revenir aux affaires lors de la deuxième cohabitation.

Jacques Chirac est candidat pour la troisième fois. Durant le second septennat de François Mitterrand, son autorité sur le RPR est remise en cause jusqu'aux législatives de 1993, notamment par Charles Pasqua et Philippe Séguin. À droite, longtemps donné grand favori par les sondages, le Premier ministre, Édouard Balladur, se présente également. Du côté du PS, Lionel Jospin s'impose comme candidat grâce à une stratégie de mise en retrait entamée après les cantonales de 1992. Les trois principaux candidats potentiels, Laurent Fabius, Michel Rocard et Jacques Delors, renoncent à se présenter.

Après avoir légèrement devancé Édouard Balladur au premier tour, Jacques Chirac l'emporte avec 52,6 % des suffrages exprimés au second tour face à Lionel Jospin.

La sincérité des comptes de campagne de Jacques Chirac et Édouard Balladur est remise en cause plusieurs années plus tard. Des soupçons de financement occulte pèsent notamment sur celle du Premier ministre de l’époque, qui sera finalement relaxé.

Contexte

Retour de la droite au pouvoir

La droite prépare activement la reconquête du pouvoir. En Modèle:Date-, Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing fondent l'Union pour la France. L'UPF souhaite gagner les élections législatives de 1993 et présenter un candidat commun à la présidentielle de 1995 à la suite d'une éventuelle primaireModèle:Sfn.

La droite est divisée sur la question européenne à l'occasion du référendum sur le Traité de Maastricht. Jacques Chirac, Alain Juppé, Valéry Giscard d'Estaing ou encore Raymond Barre font campagne en faveur du Modèle:Citation. Philippe Séguin, Charles Pasqua et Philippe de Villiers portant la campagne du Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le Modèle:Citation l'emporte de justesse.

Après une campagne sans grand suspense, l'union UDF-RPR remporte un succès considérable aux élections législatives de mars 1993, avec Modèle:Nombre sur 577. Le RPR obtient Modèle:Nombre, l'UDF 215 et les divers droite 23. Le Modèle:Date-, François Mitterrand nomme Édouard Balladur Premier ministre. C'est la deuxième cohabitation.

L'accord entre Jacques Chirac et Édouard Balladur semble clair : le président du RPR se mettant en retrait pour préparer sa campagne présidentielle de 1995 et le Premier ministre installant simplement la droite au pouvoir en attendant le départ de François Mitterrand<ref name="Chirac/Balladur">Modèle:Lien web.</ref>.

Affaiblissement de la gauche

Empêtré dans les affaires et les révélations sur le passé de François Mitterrand, le PS se présente dans un bien mauvais état à la fin de l'année 1994.

Incarnation d'une alternative de gauche à François Mitterrand, Michel Rocard apparaît comme le candidat naturel du PS. Néanmoins, le parti essuie de violents revers aux élections régionales et cantonales de 1992, et subit la plus lourde défaite de son histoire aux élections législatives de 1993 : seuls Modèle:Nombre socialistes ou apparentés sont élus. Laurent Fabius, premier secrétaire du PS, démissionne au congrès du Bourget. Il est remplacé par Michel Rocard. Celui-ci dirige la liste socialiste aux élections européennes de 1994 : avec seulement 14,49% des voix, c'est un échec. Il est même talonné par la liste du Mouvement Radical de Gauche, emmenée par Bernard Tapie (12,03% des voix). Après le retournement des jospiniens, il démissionne de la tête du partiModèle:Sfn. Le Modèle:Date, François Mitterrand annonça qu'il renonçait à se représenterModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'émergence de Bernard Tapie est évidemment en mesure d'affaiblir le PS à gauche. Fort de son bon score aux élections européennes, sa candidature est envisagée par le MRG. Mais, rattrapé par les scandales financiers (en particulier l'affaire VA/OM), la carrière politique de Bernard Tapie s'arrêteModèle:Sfn.

C'est alors que l'ancien ministre Jacques Delors, président de la Commission européenne depuis 1985, est perçu comme le dernier recours à gauche. En tête dans tous les sondages, quelle que soit la configuration, il renonce pourtant à se présenter le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Pour justifier sa décision, il explique que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son renoncement fut assez mal vécu à gauche, mais également par l'équipe d'Édouard BalladurModèle:Sfn.

Au congrès de Liévin de Modèle:Date-, Henri Emmanuelli devient Premier secrétaire du PS. Il annonce l'organisation d'une primaire interne pour désigner le candidat du Parti socialiste, dans l'hypothèse où Jacques Delors ne se présenterait pas. Celle-ci se tient le 5 février 1995, et désigne Lionel Jospin. Celui-ci fait campagne sur le thème du Modèle:Citation, qui marque une prise de distance avec François Mitterrand.

De son côté, le Parti communiste français poursuit son effondrement, entamé en 1981. Robert Hue, secrétaire général depuis 1994, semble toutefois bénéficier d'une bonne image dans l'opinion. Il présente sa candidature.

Modalités du scrutin

Modèle:Article connexe Lors de l’élection présidentielle de 1995, le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard : seuls peuvent alors se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés<ref name="C1958a7al1">Article 7 de la Constitution de la Cinquième République française.</ref>. L’élection présidentielle se tient les Modèle:Date- (premier tour) et Modèle:Date- (second tour) 1995<ref name="convocation">Modèle:Légifrance portant convocation des électeurs pour l'élection du Président de la République, publié au JORF du Modèle:Date-.</ref>.

Chaque candidat doit satisfaire plusieurs conditions :

  • être de nationalité française et ne pas être privé de ses droits civiques concernant l'éligibilité ;
  • avoir au minimum Modèle:Unité ;
  • être inscrit sur une liste électorale ;
  • recueillir 500 [[Présentation des candidats à l'élection présidentielle française|Modèle:Citation de parlementaires ou d'élus locaux]] : ces parrainages doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents et pas plus d'un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d'outre-mer.

La Constitution prévoit que<ref name="C1958a7al1" /> :

  • en cas d'empêchement ou décès dans la dernière semaine de dépôt des candidatures d'une personne qui a annoncé son intention d'être candidate, le Conseil constitutionnel peut reporter l'élection ;
  • en cas d'empêchement ou décès d'un candidat avant le premier tour, l'élection est reportée ;
  • en cas d'empêchement ou décès d'un candidat qualifié pour le second tour, il est procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.

Le Conseil constitutionnel est, selon l'article 58 de la Constitution, garant de la régularité de l'élection, de l'examen des réclamations et de la proclamation des résultats.

Candidats

Dépôt des candidatures

Le Conseil constitutionnel a rendu publique la liste des candidats deux semaines avant le premier tour, conformément à l'article 58 de la Constitution. Antoine Waechter et Brice Lalonde ont échoué à recueillir les 500 parrainages nécessaires, tout comme le régionaliste Max Simeoni<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidatures retirées ou n'ayant pas abouti

Déroulement

Le scrutin est organisé selon les règles fixées par le décret de convocation des électeurs, et se déroule aux dates suivantes<ref name="convocation" /> :

Premier tour

Le Modèle:Date-, Édouard Balladur et Philippe de Villiers appellent leurs électeurs à voter en faveur de Jacques Chirac. De son côté, Robert Hue et Dominique Voynet appellent à voter pour Lionel Jospin tandis qu'Arlette Laguiller ne donna aucune consigne de vote, conformément à ce qu'elle avait indiqué en janvier 1995Modèle:Sfn.

Campagne du second tour

Voyant son succès quasi assuré, Jacques Chirac réorienta son discours avec une ligne nettement plus libérale qu'au premier tour Modèle:Refnec. Son discours devint davantage inspiré par Alain Juppé que par Philippe Séguin. Les politologues ne manquèrent pas de le faire remarquer, tout comme Lionel Jospin lors d'un meeting au lendemain du débat téléviséModèle:Sfn.

Lors du défilé du Modèle:1er mai du Front national en l'honneur de Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen ne donna aucune consigne de vote<ref name="Le Pen second tour">Modèle:Lien web.</ref>.

Débat télévisé

Le débat a lieu le 2 mai 1995. Animé par Alain Duhamel et Guillaume Durand, il dure 2 h 21. Les thèmes suivants sont successivement abordés : politique et institution ; finances ; société ; Europe et monde.

Bien plus décontracté que les précédents, le débat fut assez courtois et aucune tension ne fut observée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le seul moment marquant de l'émission fut lorsque Lionel Jospin prononça sa phrase sur une éventuelle victoire de Jacques Chirac : Modèle:Début citation Il vaut mieux cinq ans avec Jospin que sept ans avec Jacques Chirac. Ça serait bien long<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Fin citation

Second tour

Lionel Jospin concède sa défaite de manière respectueuse envers Jacques Chirac, jugeant qu'une victoire était quasiment impossible après les Modèle:Nombre de Modèle:Page h' : Modèle:Début citationLes citoyens se sont exprimés ce dimanche 7 mai pour élire le président de la République. La décision était grave et, sans doute, difficile à prendre pour beaucoup de Françaises et de Français en un temps où nombre d'entre vous doivent affronter de sérieux problèmes et s'interrogent sur l'avenir de notre pays. Une majorité a voté pour Jacques Chirac. Je le félicite pour son élection à la présidence de la République et je lui souhaite bonne chance.

Je salue François Mitterrand au moment où s'achève son second septennat. Je remercie chaleureusement les quinze millions de Françaises et de Français qui m'ont apporté leurs suffrages. Dans ce grand moment de confrontation démocratique qu'est une campagne présidentielle, j'ai senti se créer autour de ma candidature et de mes propositions, un profond mouvement de renouveau.

Il n'a pas permis, aujourd'hui, la victoire, mais il ne s'arrêtera pas car il est porteur d'espérance.

J'invite toutes celles et tous ceux qui croient aux valeurs de justice et de progrès à se rassembler pour prolonger cette espérance et préparer les succès de demain<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Fin citation

Campagne des principaux candidats

Jacques Chirac

Le président du RPR avait passé un accord avec Édouard Balladur après les législatives de 1993 pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle<ref name="Chirac/Balladur" />. Néanmoins, il fut confronté à la forte popularité d'Édouard Balladur ainsi qu'à la bonne entente entre François Mitterrand et son Premier ministre, alors même qu'il avait refusé de redevenir Premier ministre de François Mitterrand car cela lui avait beaucoup coûté lors de la présidentielle de 1988.

Le Modèle:Date, il déclare sa candidature dans un entretien à La Voix du Nord, prenant de court l'ensemble de la majorité, y compris du côté de l'UDF<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 12, il démissionne de la présidence du RPR, pour se consacrer exclusivement à la campagne, contrairement à 1981 et 1988 où il avait gardé sa fonction. Il s'entoure de Jacques Pilhan, un ancien conseiller de François Mitterrand pour travailler sur son image et sur sa communication avec sa fille Claude ChiracModèle:Sfn. Il choisit Patrick Stefanini pour diriger sa campagne, tandis que le jeune François Baroin fut désigné comme porte-parole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il réalise un coup d'éclat lors de son intervention médiatisée le Modèle:Date sur la question des SDF en France, demandant l'application de l'ordonnance du Modèle:Date pour réquisitionner des logements<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. En janvier 1995, son livre programme La France pour tous sort en librairie et inspire en partie son slogan de campagne. Le 18 janvier, Édouard Balladur déclare sa candidature et reçoit le soutien de la quasi-totalité du gouvernement, notamment des membres RPR, exceptés Alain Juppé et Jacques Toubon tout comme Philippe Douste-Blazy et Alain Madelin qui préfèrent aller à l'encontre du soutien de son parti. Jean-Louis Debré et Philippe Séguin se rallient également à sa candidature. Il mène campagne notamment sur la « fracture sociale », théorisée en partie par le sociologue Emmanuel Todd. Sa campagne met du temps à décoller, au point que la journaliste Arlette Chabot l'interroge sur la pertinence de sa candidature<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nicolas Sarkozy va même jusqu'à suggérer que s'il se retirait, Édouard Balladur serait élu dès le premier tourModèle:Sfn.

À partir du mois de février, sa campagne décolle tandis que celle d'Édouard Balladur commence à patiner, les sondages passant de 17% à 21% en sa faveur tandis Balladur connaît une chute de Modèle:Nombre (de 33% à 24%). Il bénéficie notamment de l'image positive renvoyée par Les Guignols de l'info, de l'effet de sa phrase « Mangez des pommes » mais aussi du côté austère d'Édouard Balladur. De plus, à la suite de propos mal placés sur son état de santé, François Mitterrand va favoriser sa candidature au détriment de celle de son rival RPR<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après le mois de février, les courbes s'inversent et Édouard Balladur ne rattrapa jamais son retard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il reçoit divers soutiens, notamment Johnny Hallyday, Michel Galabru, Line Renaud ou Frédéric Mitterrand, neveu du président sortant. Il bénéficie également du soutien de Valéry Giscard d'Estaing, avec qui il s’est rapproché après leur brouille de la présidentielle de 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la surprise générale, il n'arrive qu'en deuxième position lors du premier tour avec 20,84 %<ref name="Sondages">Modèle:Lien web.</ref> et n'améliore que très légèrement son score de 1988. Cependant, il remporte assez nettement le scrutin lors du second tour, avec 52,64 % des suffrages, bénéficiant d'un très bon report des voix des électeurs d'Édouard Balladur. Pour le second tour, il bénéficie du soutien de Brice Lalonde, qui lui apporta son soutien le Modèle:Date-Modèle:Sfn. L'opinion était sans doute lassée des Modèle:Nombre de Modèle:Page h'Modèle:Refnec.

Lionel Jospin

L'ancien premier secrétaire du PS avait pris du recul après la défaite de la gauche lors des législatives de 1993. Ses rapports avec François Mitterrand s'étaient tendus depuis le congrès de Rennes, et il se tint à l'écart des instances du parti. Lors du congrès du Bourget, Michel Rocard le charge d'organiser les « Assises de transformation sociale », censées rassembler la gauche autour d'un nouveau projet. Au congrès de Liévin, il présenta une contribution comme un simple militantModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il reçoit la bénédiction de Pierre Mauroy, que François Mitterrand avait tenté de convaincre de concourirModèle:Sfn.

Lorsque Jacques Delors renonce à concourir le Modèle:Date- à l'émission 7 sur 7, il commence à réfléchir à une éventuelle candidature. Daniel Vaillant, proche de Lionel Jospin depuis les années 1970, lui fait l'analyse suivante : Modèle:Incise Il parvient à ramener vers lui les soutiens de Jacques Delors, notamment François HollandeModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, il annonce devant le bureau national du PS qu'il est prêt à se présenter à l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le soir même de son annonce de candidature, il reçoit le soutien du bureau politique du Mouvement des citoyens, fondé par les anciens du CERESModèle:Sfn. En coulisses, la Gauche socialiste tente de se rapprocher du mouvement Radical pour empêcher une candidature JospinModèle:Sfn. La fédération socialiste de Haute-Garonne se mêle également à ces intrigues contre l'ancien ministreModèle:Sfn. Un mois plus tard, Lionel Jospin remporte la primaire face au premier secrétaire, Henri Emmanuelli. Il reçoit également le soutien du mouvement Radical, après le retrait de son président Jean-François Hory le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Il constitue rapidement son équipe de campagne. Originalité par rapport aux précédents scrutins, il innove en nommant cinq porte-parole : Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Dominique Strauss-Kahn, George Pau-Langevin et Daniel Percheron<ref name="Campagne Jospin">Modèle:Lien web.</ref>. Jacques Delors préside le comité de soutien, tandis que Jean Glavany dirige la campagne<ref name="Campagne Jospin" />.

Rapidement, il réclame un « droit d'inventaire » sur l'action de François Mitterrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il mène campagne principalement sur le passage aux [[Durée du travail en France#35 heures|Modèle:Nombre]]<ref group="N">Proposition no 23 des 110 propositions pour la France en 1981.</ref>, ainsi que pour la création d'« emplois jeunes », de la réduction du mandat présidentiel et l'adoption du quinquennat<ref group="N">L'idée fut initiée par Georges Pompidou en 1973 puis abandonnée. Par la suite, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand ont repris l'idée mais ont fini par y renoncer. C'était la proposition no 45 des 110 propositions pour la France en 1981.</ref>. Il propose également de taxer l'argent de la spéculation qui n'est pas réinvesti dans l'économie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré leurs relations difficiles depuis 1990, François Mitterrand lui apporte son soutien le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit le soutien du parti Radical le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Son début de campagne fut fortement amputé par le duel entre Édouard Balladur et Jacques Chirac, et ne décolla véritablement qu'au mois de février, les sondages ne le créditant que de 17% à 20% d'intentions de vote. Par ailleurs, il ne tient son premier meeting de campagne que le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Sa campagne permit au Parti socialiste de redresser son image. En février 1995, un sondage indiquait que 60 % des Français avaient une mauvaise image du PS, contre 26 % d'opinion favorable. Le mois suivant, la courbe s'était inversée avec 47 % d'opinions favorables contre 44 % de désapprobationModèle:Sfn. À la surprise générale, il arrive en tête lors du premier tour avec 23,30 %, mais il est nettement défait lors du second tour par Jacques Chirac<ref name="Sondages" />.

Il reçut le soutien de nombreuses personnalités, dont Pierre Arditi, Yves Robert, Barbara, Pierre Perret, Erik Orsenna ou Alain DecauxModèle:Sfn.

Édouard Balladur

Durant ses deux années à l'hôtel de Matignon, le Premier ministre bénéficie d'une forte popularité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Balladur">Modèle:Lien web.</ref>. L'épisode de la prise d'otages du vol Air France 8969 contribuera d'après les politologues à renforcer sa stature de candidat présidentiable dans l'opinionModèle:Sfn. Au début de l'année 1994, une enquête de l'Ifop sur le meilleur candidat pour la droite plaçait largement le Premier ministre en tête, devant Raymond Barre et Jacques Chirac. Il était plébiscité par 53 % des sondés contre 18 % à Jacques Chirac, et même 59 % pour les sympathisants de droiteModèle:Sfn.

Il annonce sa candidature le Modèle:Date depuis son bureau de Matignon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa déclaration de candidature fut assez bien reçue dans l'opinion<ref name="Balladur" />. Il bénéficie du soutien de la quasi-totalité du gouvernement ainsi que de l'Union pour la démocratie française qui lui apporte son soutien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Il fait de Nicolas Bazire son directeur de campagneModèle:Sfn.

Sa campagne est amputée par des couacs dans sa communication, notamment l'épisode du métro qui est ressorti pendant la campagneModèle:Sfn. Il ne parvient pas à donner une image proche du peuple comme Jacques Chirac le faisait, et son passage au salon de l'Agriculture ne fut pas des plus réussisModèle:Sfn. Son programme est jugé bien trop libéral pour une bonne partie de l'opinion et des experts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'affaire Schuller-Maréchal contribue à faire chuter les intentions de vote en sa faveur durant la campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, comme Jacques Chaban-Delmas en 1974, il fut victime de révélations du Canard enchaîné sur sa feuille d'impôts<ref name="Revenus candidats">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Premier ministre reçoit le soutien du maire de Marseille Robert Vigouroux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le soir du premier tour, il n'obtient que 18,58 % des suffrages exprimés. Invitant ses électeurs à voter pour Jacques Chirac lors du second tour, ses partisans conspuent le candidat. Il réplique alors sèchement à ses partisans « Je vous demande de vous arrêter ! », une phrase qui deviendra l'une des phrases cultes des élections présidentielles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Marie Le Pen

Dans les années 1980, Jean-Marie Le Pen est parvenu à faire de son parti, le Front national (FN), la quatrième force électorale du pays. Il souffre cependant de la candidature de Philippe de Villiers, candidat du Mouvement pour la France (MPF). Au début de la campagne, il est crédité d’environ 8 % d'intentions de vote, contre 5 % pour ce dernier. Il déclare sa candidature le Modèle:Date, et fut officiellement investi par son parti le Modèle:DateModèle:Sfn.

Sous le slogan Modèle:Citation, le président du FN espère profiter des divisions de la droite parlementaire pour se qualifier au second tour. Il met en avant les thèmes de l'immigration, de la souveraineté et le rejet des partis de gouvernement. Il fit également campagne sur l'idée d'une Sixième République<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa candidature obtient le soutien d’une part importante des ouvriers, ce qui fait naître l’expression de « gaucho-lepénisme »Modèle:Sfn. Crédité de 8 % des voix fin 1994, il passe à 12 % à la mi-Modèle:Date-. À la différence de l’élection présidentielle de 1988, ses adversaires de l'aile gauche s'attendent à ce qu’il obtienne un score significatif, ce qui lui attire des attaques de toute part. Il est le seul candidat à avoir refusé de répondre à une enquête du journal Le Monde sur ses revenus<ref name="Revenus candidats" />.

Au soir du premier tour, il obtient, comme en 1988, la quatrième place. Avec 15,00 % des suffrages, il augmente son score de Modèle:Unité par rapport au scrutin présidentiel précédent. Après avoir affiché sa forte opposition envers Jacques Chirac pendant la campagne, il ne donne pas de consigne de vote pour le second tour<ref name="Le Pen second tour" />.

Robert Hue

Le Parti communiste français (PCF), qui a subi une déroute à l’élection présidentielle de 1988 avec la candidature d’André Lajoinie, aborde l'élection présidentielle en position de faiblesse. Le parti n'a plus le monopole de la protestation, ni le rôle pivot comme au début de la Cinquième République.

Robert Hue, qui a succédé à Georges Marchais au poste de secrétaire général, entend entamer une politique de mutation du parti dont il vient de prendre la tête en l’ouvrant vers d’autres mouvements à gauche. Investi candidat à l'unanimité par le comité central du parti le Modèle:Date, il ne subit pas de dissidence, contrairement à ce qui s’était passé pour André Lajoinie en 1988Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sous le slogan Modèle:Citation, Robert Hue axe sa campagne contre l'« argent roi » et entend faire des Modèle:Nombre précaires des emplois stables, tout en réduisant le temps de travail à Modèle:Nombre sans réduction de salaires. Plus feutré que Georges Marchais, il bénéficie d'une image plutôt sympathique. Malgré la concurrence à gauche de Dominique Voynet et d’Arlette Laguiller, il passe, entre Modèle:Date- et le premier tour, de 3,5 %, à 9,5 %.

Il obtient finalement 8,64 % des voix, ce qui le place en cinquième position et constitue une progression de Modèle:Nombre par rapport à 1988. Il appelle à voter pour Lionel Jospin au second tour.

Sondages

Les sondages ont longtemps indiqué que le duel pour le second tour serait entre Édouard Balladur ou Jacques Chirac contre le candidat du Parti socialiste. Comme en 1988, ils n'ont pas anticipé suffisamment un score élevé pour Jean-Marie Le Pen car certains électeurs se refusent à avouer cette option aux instituts. De fait, cette élection constitue une surprise<ref name="Sondages" />,Modèle:Sfn.

Sondages concernant le premier tour

Modèle:Encart

En 1995

Sondeur Date Arlette Laguiller Robert Hue Lionel Jospin Dominique Voynet Édouard Balladur Jacques Chirac Philippe de Villiers Jean-Marie Le Pen Jacques Cheminade
Arlette Laguiller

(LO)

Robert Hue

(PCF)

Lionel Jospin

(PS)

Dominique Voynet

(Verts)

Édouard Balladur

(RPR)

Jacques Chirac

(RPR)

Philippe de Villiers

(MPF)

Jean-Marie Le Pen

(FN)

Jacques Cheminade

(FNS)

Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs |
style="Modèle:Sondeur" |TNS Sofres 20 et Modèle:Date- 5 % 9,5 % Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs |20,5 % 4 % 16,5 % Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Blanc 6 % 14 % 0,5 %
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En 1993 et 1994

Sondages réalisés en 1994
Sondeur Dernier jour
du sondage
Échantillon Modèle:Abréviation Laguiller
(LO)
Hue
(PCF)
Rocard
(PS)
Delors
(PS)
Lang
(PS)
Tapie
(MRG)
Voynet
(Verts)
Lalonde
()
Barre
(UDF)
Giscard
d'Estaing

(UDF)
Balladur
(RPR)
Chirac
(RPR)
de Villiers
(MPF)
Le Pen
(FN)
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Jacques Delors annonce à 7 sur 7 qu'il renonce à se présenter (Modèle:Date)
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Michel Rocard démissionne à titre de premier secrétaire du PS (Modèle:Date)
Élections européennes : la liste socialiste de Michel Rocard est talonée par la liste menée par Bernard Tapie et réalise un score historiquement faible (Modèle:Date)
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Sondages réalisés en 1993
Sondeur Dernier jour
du sondage
Échantillon Modèle:Abréviation Laguiller
(LO)
Lajoinie
(PCF)
Chevènement
(MDC)
Rocard
(PS)
Delors
(PS)
Waechter
(Verts)
Lalonde
()
Giscard
d'Estaing

(UDF)
Balladur
(RPR)
Chirac
(RPR)
Le Pen
(FN)
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Sondages concernant le second tour

Balladur - Chirac

Sondeur Date Fichier:Édouard Balladur - 1993 (cropped).jpg Fichier:Jacques Chirac (1997) (cropped).jpg
Édouard Balladur Jacques Chirac
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Balladur - Jospin

Sondeur Date Fichier:Édouard Balladur - 1993 (cropped).jpg Lionel Jospin à Rennes en octobre 2000.
Édouard Balladur Lionel Jospin
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Chirac - Jospin

Sondeur Date Jacques Chirac, président de la République, France, 1997. Lionel Jospin à Rennes en octobre 2000.
Jacques Chirac Lionel Jospin
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Chirac - Delors

Sondeur Date Jacques Chirac, président de la République, France, 1997. Jacques Delors
Jacques Chirac Jacques Delors
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Résultats

Modèle:Élection présidentielle française de 1995

Modèle:Coloré Lionel Jospin :
(47,36 %)

Analyse

Pour la première fois, le vote contestataire (37 %) dépasse les 30 %, alors que jusqu'à présent, ce phénomène n'était limité qu'aux scrutins locauxModèle:Sfn. Par ailleurs, le vote écologiste connaît un certain essoufflement après la percée des législatives de 1993Modèle:Sfn, notamment en raison de l’incapacité des Verts à profiter de la situation délicate du Parti socialisteModèle:Refnec.

Analyse géographique

Modèle:Multiple image

Premier tour

Lionel Jospin est arrivé en tête dans soixante-huit départements de France métropolitaine et en Martinique. Il obtient son meilleur score dans l'Ariège avec 33,81 %. Il arrive en seconde position dans seize départements. Il réalise ses meilleurs scores dans les départements les plus à gauche et parvient en deuxième position à Paris. Il réalise quelques bonnes surprises, comme en Vendée où il termine troisième devant Jacques Chirac et en Corse-du-Sud où il termine troisième devant Jean-Marie Le Pen.

Jacques Chirac est arrivé en tête dans dix-sept départements de France métropolitaine et en France d'outre-mer, excepté en Martinique. Il obtient son meilleur score en Corrèze avec 49,30 %. Il arrive en seconde position dans cinquante départements. Sa campagne de premier tour lui a permis de réaliser de bons scores dans des terres traditionnellement à gauche, notamment dans le Sud-Ouest. En revanche, il n'arrive qu'en troisième position en Vendée, en Alsace et en Haute-MarneCharles de Gaulle réalisait des scores très élevés dans les années 1960.

Édouard Balladur est arrivé en tête dans six départements. Il obtient son meilleur score en Mayenne avec 26,76 %. Il arrive en seconde position dans vingt-deux départements. Globalement, il obtient ses meilleurs résultats dans des terres plutôt ancrées à droite. La cartographie de son électorat est semblable à celles de Valéry Giscard d'Estaing et de Raymond Barre avant lui.

Jean-Marie Le Pen est arrivé en tête dans sept départements. Il arrive en seconde position dans douze départements. Il réalise une forte progression dans le Midi, dans le Nord industriel et réalise une percée dans l'Est. Ses moins bons scores sont principalement à l'Ouest, mais également à Paris. Il a bénéficié de la montée du régionalisme en Alsace, ce qui peut expliquer en partie pourquoi il est arrivé en tête dans la régionModèle:Sfn.

Philippe de Villiers est arrivé en tête dans son département de la Vendée avec 22,02 %. Comme Jean Royer en 1974, il réalise ses meilleurs scores dans les départements limitrophes avec 9,1 % dans les Deux-Sèvres, 9 % en Maine-et-Loire et 7,8 % en Charente-Maritime.

Robert Hue arrive en troisième position dans quatre départements, en Dordogne et dans les départements du Limousin. Il obtient son meilleur score dans l'Allier avec 15,66 %, comme André Lajoinie sept ans plus tôt.

Arlette Laguiller réalise son meilleur score dans le Puy-de-Dôme avec 6,92 %.

Dominique Voynet obtient son meilleur score dans son département du Jura avec 5,87 %.

Jacques Cheminade ne parvient pas à dépasser les 1 % dans le moindre département.

Second tour

Lionel Jospin n'arrive en tête que dans vingt-six départements de France métropolitaine et dans la France d'outre-mer, hormis en Guyane. Jacques Chirac arrive en tête dans soixante-dix départements, et dépasse les 60 % dans 10 départements. Il obtient son meilleur score dans les Alpes-Maritimes avec 65,48 % tandis que Lionel Jospin réalise son meilleur score dans l'Ariège avec 59,83 %.

Analyse sociologique

Abstention

L'abstention a été très forte lors des deux tours de scrutin, sans doute favorisée par les vacances scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du second tour, l'abstention a dépassé les 20 %, mais en prenant compte les 6 % de bulletins blancs ou nuls, près d'un quart des électeurs inscrits ne se sont pas prononcésModèle:Sfn. 30 % de l'électorat de Jean-Marie Le Pen s'est abstenu, et 13 % d'entre eux ont voté blanc ou nulModèle:Sfn.

Premier tour

Les trois principaux candidats n'ont recueilli que 62,7 % des suffrages exprimés, soit à peine 48,05 % des inscritsModèle:Sfn. La droite représente 58 % des électeurs tandis que la gauche ne pèse que 42 % si l'on inclut l'électorat écologisteModèle:Sfn. Le succès inattendu de Lionel Jospin s'explique en partie par la double candidature au sein de la droite. Jacques Chirac a surtout bénéficié de son électorat traditionnelModèle:Sfn. Le vote utile a défavorisé en partie Robert Hue, tandis que l'écologie politique montrait ses faiblesses. Dominique Voynet a perdu Modèle:Nombre par rapport à Antoine Waechter en 1988, tandis que Robert Hue enregistrait une progression de Modèle:Nombre, même si son score était semblable aux deux candidats communistes en 1988. Arlette Laguiller fut la seule à tirer profit des sondages, et obtint pour la première fois plus de 5 % des suffragesModèle:Sfn. Seulement Modèle:Nombre séparaient Jacques Chirac et Édouard BalladurModèle:Sfn. Jean-Marie Le Pen a encore progressé par rapport au scrutin précédent, notamment chez les ouvriers et les chômeursModèle:Sfn.

Certains historiens et politologues considèrent également que Jacques Chirac a été victime du vote utile en raison de l'orientation de son discours de campagneModèle:Sfn.

Second tour

51 % des électeurs de Jean-Marie Le Pen ont voté en faveur de Jacques Chirac, contre 28 % pour Lionel JospinModèle:Sfn. Lors du second tour, Jacques Chirac n'a été élu qu'avec 39,5 % des électeurs inscritsModèle:Sfn. Le score de Jacques Chirac se situe entre les scores réalisés par François Mitterrand en 1981 et 1988, ce qui tend à montrer qu'une partie de l'électorat centriste qui avait voté pour ce dernier est revenu vers un vote à droiteModèle:Sfn. Avec près de 6 % de votes blancs ou nuls, ce scrutin marque un certain rejet d'une partie des électeurs des partis traditionnelsModèle:Sfn.

Comptes de campagne

Modèle:Article détaillé

C'est la première élection présidentielle française où les comptes de campagnes sont vérifiés.

Les comptes de tous les candidats sont validés sauf ceux de Jacques Cheminade.

Modèle:Élection présidentielle française de 1995 : comptes

Modèle:Section à actualiser Les comptes de campagne d'Édouard Balladur sont mis en doute à partir de 2010 pour avoir intégré d'importantes sommes en liquide qui pourraient émaner de possibles rétrocommissions d'un contrat militaire avec le Pakistan. Selon le président d'alors du Conseil constitutionnel, Roland Dumas, les comptes n'ont été validés qu'après de houleux débats en passant outre des anomalies dans les comptes de campagne d'Édouard Balladur mais aussi de Jacques Chirac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Jacques Robert, qui siégeait à l'époque au Conseil constitutionnel et a été le premier à évoquer ces irrégularités en 2002, les comptes de campagne des deux candidats, Modèle:Citation, ont été ajustés à la demande de Roland Dumas<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, le quotidien Libération fait le lien entre le déblocage de commissions destinées au Pakistan et un versement de Modèle:Unité de francs effectué à la même époque et en espèces sur le compte de l'Association pour le financement de la campagne d'Édouard Balladur (Aficeb)<ref name="Gonzales" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Édouard Balladur est mis en examen par la Cour de justice de la République dans le volet ministériel de cette affaire pour complicité de détournement de fonds publics dans l'affaire Karachi. Parallèlement, Nicolas Bazire, ex-directeur de campagne d'Édouard Balladur devenu dirigeant du groupe de luxe LVMH ; Renaud Donnedieu de Vabres, ex-conseiller du ministre de la Défense François Léotard ; Thierry Gaubert, alors membre du cabinet du ministre du Budget Nicolas Sarkozy ; Dominique Castellan, ancien patron de la branche internationale de la DCN et l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine ont eux renvoyés en correctionnelle<ref name="Gonzales">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2020, après avoir eu accès aux archives de l’institution, la cellule investigation de Radio France fait état de la « fermeté » du Conseil constitutionnel concernant le compte de Jacques Cheminade « qui tranche étrangement avec les circonvolutions juridiques qui se font jour autour des comptes de Jacques Chirac et Édouard Balladur »<ref>Présidentielle 1995 : ces trois mois où le Conseil constitutionnel a manœuvré pour “sauver” le Président, franceinter.fr, 20 octobre 2020.</ref>

Vote sur les comptes de campagne de Balladur au Conseil constitutionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Nom Vote sur le rejet
Georges Abadie Contre
Michel Ameller Pour
Jean Cabannes Contre
Étienne Dailly Contre
Roland Dumas Contre
Maurice Faure Contre
Noëlle Lenoir Pour
Jacques Robert Pour
Marcel Rudloff Pour

Après l'élection

Modèle:Article connexe Au lendemain du second tour, la France célèbre le cinquantième anniversaire du Modèle:Date et est représentée par deux présidents, puisque Jacques Chirac est élu mais pas encore investi et François Mitterrand n'a pas encore quitté ses fonctions.

Après quatorze ans de présidence socialiste, Jacques Chirac est investi dans ses fonctions le Modèle:Date-. Il nomme Alain Juppé, son adjoint à la mairie de Paris et ministre des Affaires étrangères du Gouvernement Édouard Balladur, au poste de Premier ministre.

Quelques semaines après son élection, Jacques Chirac explique aux Français qu'il doit renoncer à son programme de réduction de la « fracture sociale » ayant « sous-estimé l'ampleur des déficits ». Il annonce vouloir réduire les déficits « pour qualifier la France pour la monnaie unique européenne ». Ce changement de cap radical par rapport à ses promesses électorales suivi de près par le « plan Juppé » provoque de vastes mouvements de grève dans les transports en Modèle:Date-.

Devenu rapidement impopulaire, Jacques Chirac dissout l'Assemblée nationale le Modèle:Date, pensant prendre de vitesse la gauche avant les législatives prévues pour 1998 et conserver ainsi la majorité. Après le second tour du scrutin, l'union RPR-UDF, qui comptait alors Modèle:Nombre sur 577, n'en garde plus que 253, tandis que la gauche plurielle de Lionel Jospin (socialistes, radicaux, communistes, Verts) en remporte 319. Jacques Chirac nomme Lionel Jospin Premier ministre le Modèle:Date, pour former la troisième cohabitation, qui durera cinq ans.

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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