Jean Arthuis

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Jean Arthuis, né le Modèle:Date à Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire), est un homme politique français.

Plusieurs fois membre du gouvernement entre 1986 et 1997 (notamment de l'Économie et des Finances de 1995 à 1997), sénateur entre 1983 et 2014, président du conseil général de la Mayenne de 1992 à 2014, il est député européen et président de la commission des budgets du Parlement européen de 2014 à 2019.

Il a créé et présidé l'Alliance centriste, l'un des partis associés au sein de l'UDI. En 2017, il soutient la candidature présidentielle d'Emmanuel Macron, puis rejoint le conseil de La République en marche.

Biographie

Jeunesse et études

Les parents de Jean Arthuis, marchands de volaille résidaient avant sa naissance à Denazé et s'installèrent à Château-Gontier en 1947. Après avoir été élève pendant sept ans au collège-lycée Saint-Michel de Château-Gontier, puis avoir réalisé ses études à l'École supérieure de commerce de Nantes (aujourd'hui Audencia) et à l'Institut d'études politiques de Paris<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Début de parcours professionnel et politique

Il commence sa vie professionnelle dans un cabinet international d'audit. Il crée son cabinet d'expert-comptable, Jean Arthuis & Associés en 1971, année où il est élu maire de Château-Gontier. Il est élu conseiller général en 1976 et devient vice-président du conseil général de la Mayenne en 1982, puis sénateur en 1983.

1986-1988 : ministre du gouvernement Chirac

Jean Arthuis, alors sénateur de la Mayenne, est nommé secrétaire d'État auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi le Modèle:Date- du second gouvernement Chirac. C'est le principal rédacteur des ordonnances d'octobre 1986 relatives à l'intéressement et à la participation des salariés aux résultats de l'entreprise.

De Modèle:Date- à Modèle:Date-, il est secrétaire d'État chargé de la Consommation et de la Concurrence.

1995-1997 : ministre de l'Économie et des Finances

Rapporteur général du budget au Sénat de 1992 à 1995, Jean Arthuis est nommé à la tête du nouveau ministère du Développement économique et du plan le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et du Plan le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le fait marquant de l'action ministérielle de Jean Arthuis, en tant que ministre de l'Économie, des Finances et du Plan puis ministre de l'Économie et des Finances de 1995 à 1997, est la préparation du passage à la monnaie unique européenne. L'euro devient la devise officielle de l'Union européenne et la monnaie unique des États membres le Modèle:Date-. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, une période transitoire est envisagée durant laquelle le franc demeure la monnaie de compte pour une grande partie des opérations. Cette période correspond au passage des marchés financiers à l'euro. Jean Arthuis participe, avec ses homologues européens, à la constitution d'un pacte de stabilité budgétaire qui a pour objectif d'éviter les déficits publics excessifs et à terme d'équilibrer les comptes publics de chaque État membre. Le Modèle:Date-, lors du conseil européen qui se tient à Dublin<ref>« Dublin l'euro », Ina, 13 décembre 1996</ref>, un accord décisif est trouvé entre les quinze ministres des finances concernant le Pacte de stabilité et de croissance. Le 13 et le Modèle:Date-, Jean Arthuis crée le comité national de l'euro, chargé de conduire la concertation et la coordination des initiatives sur ces questions<ref>« Les ministres de la finance : Jean Arthuis », Minefe. Service des archives économiques et financières, décembre 2007</ref>.

En Modèle:Date-, Jean Arthuis présente un plan de communication national sur six ans à destination du grand public, des professionnels et des entreprises. L'objectif est à la fois de sensibiliser les Français sur le passage à l'euro et les préparer au mieux. Le plan prévoit par exemple le double affichage des prix de Modèle:Date- à Modèle:Date-. L'ensemble des opérateurs économiques sont invités à mettre en place des mécanismes de double affichage des prix sur les produits, les services, les factures, les bulletins de paye ou les relevés de comptes.

2007-2014 : volonté de rassembler le centre

Soutien de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il élabore, avec l'économiste Christian Saint-Étienne et le député Charles de Courson, le programme économique de François Bayrou. Il envisage notamment la mise en place d'une TVA sociale afin de réduire les délocalisations d'entreprises en réduisant le coût du travail. Au second tour de l'élection présidentielle, il annonce publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy. Il déclare par la suite vouloir rester à l'UDF et ne rejoindre ni le Mouvement démocrate (MoDem), nouveau parti fondé par François Bayrou, ni le Nouveau CentreModèle:Refnec. Il rejoint finalement le bureau exécutif du MoDem mais garde une ligne très critique envers la stratégie de François Bayrou, estimant en particulier que les mauvais résultats du parti aux élections municipales de 2008 montrent « l'échec de la stratégie d'autonomie ». Partisan d'une alliance claire à droite, il estime que « les seules élections de membres du MoDem sont le fruit d'alliances avec des formations de droite<ref>« La guerre des centres a commencé », Le Figaro, 18 mars 2008</ref> ».

Départ du Modem et fondation de l'Alliance centriste

Début Modèle:Date-, Jean Arthuis annonce son départ du MoDem, considérant que le parti de François Bayrou a échoué dans sa stratégie d'autonomie et rappelant que l'UDF « n'est pas morte<ref>« Résolution du congrès extraordinaire de l'UDF » (adoptée à l'unanimité moins Modèle:Nombre contre, moins 4 abstentions lors du congrès de l'UDF du Modèle:Date-) : « L'UDF, formation politique au titre de l'article 4 de la Constitution, est membre fondateur du Mouvement démocrate auquel elle adhère, pour une période transitoire de trois ans, en tant que personne morale. À dater du Modèle:Date-, tout adhérent de l'UDF est adhérent du Mouvement démocrate.
L'UDF délègue aux instances du Mouvement démocrate la responsabilité de l'action et de l'expression communes. Les autres instances nationales et locales de l'UDF s'intègrent aux instances correspondantes du Mouvement démocrate.
Pendant cette période transitoire, les intérêts juridiques, matériels et moraux de l'UDF seront garantis et administrés par un bureau de vingt à trente membres désignés par le Congrès, sur proposition du président dont le mandat est prorogé. »</ref> », tout en ajoutant que bon nombre de sénateurs du groupe Union centriste-UDF sont de son avis. Il rejette malgré tout l'idée de rejoindre le Nouveau Centre ou l'Union pour un mouvement populaire. Il souhaite donc à ce titre — dans une démarche dont la réussite semble peu probable<ref>Cela n'aurait été possible qu'avec un vote favorable de la majorité absolue du bureau exécutif de l'UDF, constitué par François Bayrou, qui est toujours le président actuel de l'UDF.</ref> — « faire revivre » l'ancien parti de Valéry Giscard d'Estaing : il obtient la réunion du comité directeur de l'UDF, qui visait en effet à décider si le MoDem était autorisé à utiliser le siège de l'UDF. Cependant, il est désavoué par un vote sans appel en faveur de François Bayrou<ref>Une partie du MoDem se rapproche du Nouveau Centre, Laurent de Boissieu, La Croix, 8 avril 2008, page 8</ref>.

Président de la commission des Finances, du Contrôle budgétaire et des Comptes économiques de la Nation du Sénat à partir de 2002, il fonde, en Modèle:Date-, Rassembler les centristes, association politique visant à regrouper les centristes attachés à l'ancienne UDF et qui ne se retrouvent ni dans le MoDem, ni dans le Nouveau Centre<ref>« MoDem : nouveau pavé mayennais dans la mare », Ouest-France, 19 mai 2008.</ref>. Le Modèle:Date, cette association se transforme en parti politique, l'Alliance centriste, dont il devient le président. Pour Jean Arthuis, le centre doit présenter un candidat indépendant à l'élection présidentielle de 2012, via des primaires auxquelles il envisage de participer<ref>« Bayrou, Morin, Borloo, Arthuis : le vrai centre c'est moi », Rue89, 6 juin 2010.</ref>.

À la suite des élections sénatoriales de 2011, qui voient la victoire de la gauche, il perd la présidence de la commission des finances au profit de Philippe Marini (UMP).

À la présidentielle de Modèle:Date- il fait campagne pour François Bayrou au premier tour et appelle à voter Nicolas Sarkozy au second tour. Aux législatives de Modèle:Date-, l'Alliance centriste, qu'il dirige, présente 55 candidats<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

2014-2019 : député européen et président de la commission des budgets

En mai 2014, Jean Arthuis est nommé tête de liste UDI-Modem pour les élections européennes 2014 dans la circonscription du grand Ouest de la France. Il y réalise un score de 12,29 %, le meilleur de cette liste en France.

Le Modèle:Date-, il démissionne de son poste de président du conseil général de la Mayenne ; il y est remplacé le Modèle:Date- par Olivier Richefou, mais garde son mandat de conseiller général du canton de Château-Gontier-Ouest.

Le Modèle:Date-, veille de sa prise de fonction comme député européen, il démissionne de son mandat de sénateur<ref>Élu député européen, Jean Arthuis quitte la présidence du Conseil général, 13 juin 2014</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, il est élu président de la commission des budgets du Parlement européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, il annonce sa candidature à la présidence de l'UDI, entendant « préparer la fusion des composantes » du parti centriste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il renonce à sa candidature dix jours plus tard, à la suite de son élection à la tête de la commission des budgets du Parlement européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au congrès de l'Alliance centriste de Modèle:Date-, il annonce sa candidature à la primaire de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017. Il soutient finalement Emmanuel Macron à partir de l'automne 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cela conduit à l'exclusion de l'Alliance centriste de l'UDI. Il déclare à cette occasion : Modèle:Citation

Il devient membre du conseil de La République en marche le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est membre du comité de pilotage du parti pour en définir la stratégie en vue des élections européennes<ref>Modèle:Article.</ref>. Il annonce en 2019 ne pas être candidat à sa réélection<ref>Modèle:Article</ref>.

2020 : retraite politique et rôle de conseil

En 2020, il est nommé président de la commission sur l'avenir des finances publiques<ref>Modèle:Lien web</ref>, chargée notamment de faire des propositions au gouvernement sur la gestion du surcroît de dette publique occasionné par la réponse à la Covid-19 et ses conséquences économiques ainsi que sur les scénarios permettant un retour à l'équilibre des comptes et, partant, une baisse de la dette publique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2020 : création d'Euro App Mobility pour la mobilité longue européenne des apprentis

Pendant son mandat au Parlement européen, Jean Arthuis s’attache à réévaluer les crédits du programme Erasmus+ <ref>Le plan Arthuis pour favoriser l'échange des apprentis</ref>. Entre 2014 et 2019, l’enveloppe annuelle passe de 1,4 milliard d’euros à 3 Mds <ref>Erasmus+: L'UE investira plus de 3 milliards d'euros pour permettre aux jeunes européens d'étudier ou de se former à l'étranger en 2020</ref>.

Ayant constaté que les apprentis, lorsqu’ils partent à l’étranger, sont cantonnés dans des séjours limités à quelques semaines, il fait voter un projet pilote <ref name=":0">Today the European pilot project on the long-term mobility of apprentices – supported by MEP Jean ARTHUIS – was officially launched in the European Parliament</ref>« Long term mobility for apprentices » <ref name=":0" /> en vue d’identifier et d’évaluer les freins à la mobilité longue pendant leur formation. Pour lui, le couplage « apprentissage » et « ouverture internationale » porte les jeunes vers l’excellence et développe la compétitivité économique.

En juillet 2017, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le charge d’une mission pour lever les obstacles à la mobilité des apprentis en Europe <ref>http://www.agence-erasmus.fr/docs/2635_article-rapport-arthuis.pdf</ref>. Il formule des propositions dans un rapport rendu public en janvier 2018<ref>Rapport remis à Muriel Pénicaud : Erasmus Pro : lever les freins à la mobilité européenne des apprentis</ref>.

Prenant congé du Parlement européen en juillet 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il forme le projet de créer un instrument pour déployer la mobilité longue, objet de l’expérimentation<ref>https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-apprentis-sont-encore-peu-nombreux-a-partir-il-faut-democratiser-erasmus-lance-le-depute-europeen-jean-arthuis.N831815</ref>. Avec pour partenaires l'Association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France, le Conservatoire National des Arts et Métiers, les Chambres de Métiers et de l'Artisanat (CMA France), la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris - Île-de-France, le Global Apprenticeship Network France, l'Institut de Formation de la Profession de l'Assurance (IFPASS), Conseil national de l'enseignement agricole privé (CNEAP), les centres de formation en travaux publics d'Egleton (EATP EFIATP CFCTP) certifiés par la Fédération nationale des travaux publics, il fonde Euro App Mobility<ref>https://www.aefinfo.fr/depeche/630170-une-nouvelle-association-euro-app-mobility-vise-a-developper-la-mobilite-longue-des-alternants-en-europe</ref>.

Cette association, soutenue financièrement par le Ministère du Travail, a pour mission d’accompagner les acteurs de la formation professionnelle désireux de promouvoir la mobilité dans la formation professionnelle. Jean Arthuis souhaite contribuer à l’avènement d’un « Espace européen de l’apprentissage », dans la lignée de l’« Espace européen de l’enseignement supérieur »<ref>https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation/articles-2020/erasmus-2021-2027-jean-arthuis-milite-pour-un-espace-europeen-de-la-formation-professionnelle</ref>. La démocratisation d’Erasmus est en marche.

Prises de position

Rassemblement des centristes

Pour Jean Arthuis, le centrisme est une référence politique, historique et doit réaffirmer son identité sur la scène politique française<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis la création de l'association « Rassembler les centristes »Modèle:Refnec en juillet 2008, transformée en parti politique, l'Alliance centriste le Modèle:Date, Jean Arthuis tente de refonder la famille centriste autour d'une structure politique commune, réunissant les partis issus de ou associés à l'Union pour la démocratie française tels que le Mouvement démocrate, le Nouveau Centre ou le Parti radical valoisien.

En Modèle:Date-, des personnalités du courant centriste se réunissent au Sénat pour participer aux « Assises de la refondation du Centre ». S'y retrouvent entre autres des ministres comme Hervé Morin, Michel Mercier ou Marc-Philippe Daubresse, des parlementaires tels que Pierre Méhaignerie, François Sauvadet et Nicolas About et d'autres élus comme Serge Lepeltier. François Bayrou est invité par Jean Arthuis mais décline l'invitation. Le mouvement démocrate est cependant représenté par Jacqueline Gourault, vice-présidente du Mouvement démocrate.

Jean Arthuis annonce à l'occasion des Assises la création d'un think tank du centre<ref>"Jean Arthuis propose un think tank du centre pour stimuler sa refondation", AFP, Modèle:Date.</ref>, présidé par Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen. Pour le dirigeant centriste, la famille centriste existe par ses valeurs et ses idées, même si aujourd'hui elle est alors dispersée entre différentes chapelles, principalement le Nouveau Centre, le Mouvement démocrate, l'Alliance centriste et le Mouvement radical. Il insiste sur la nécessité pour le centre de reprendre sa place sur l'échiquier politique afin de devenir une véritable force indépendante alternative.

Économie et politique sociale

La fiscalité au cœur du pacte républicain

Le contexte économique et social engendré par la crise financière ayant débuté en 2007 sonne pour le président de l'Alliance Centriste « la fin de l’illusionnisme collectif ». Jean Arthuis prône un retour au « réalisme politique » et à un « discours de vérité ». Il estime que la situation alarmante des comptes publics, et des régimes de retraite en particulier, exige comme dans les autres États de l’OCDE des efforts importants de la part de la communauté nationale dans les prochaines années<ref>« Jean Arthuis : Il y a des abus sur les niches fiscales », Public Sénat, Modèle:Date.</ref>.

Jean Arthuis propose un nouveau pacte républicain fondé sur une nouvelle fiscalité et sur une « plus grande solidarité intergénérationnelle ». Selon lui il est indispensable de réformer profondément le système fiscal français qu’il considère comme « excessivement complexe et illisible ». Cette réforme passe par plusieurs mesures dont :

Pour Jean Arthuis, l'élite française rencontre quelques difficultés à dépasser certains dogmes et tabous. Il critique le fait de penser qu’il existe deux catégories d’impôts, ceux payés par les entreprises et ceux payés par les ménages. Jean Arthuis affirme qu’il n’existe qu’un seul impôt, et qu’il est payé par les ménages, car toute taxe sur les entreprises est toujours reportée dans le prix de leurs produits. Jean Arthuis s'oppose à ce qu'il appelle « les dogmes consuméristes ou financiers » : une politique économique fondée exclusivement sur la consommation, un système fiscal qui engendre les délocalisations ou encore la financiarisation de l’économie<ref name="ValeursActuelles_100610"/>.

Compétitivité des entreprises et TVA sociale

Pour relancer l'économie française dans un contexte de mondialisation et tenter de mettre fin aux délocalisations à l'étranger, Jean Arthuis propose d'alléger les charges qui pèsent sur le travail et la production. Pour atteindre cet objectif, Jean Arthuis propose un nouveau mode de financement des branches santé et famille de la Sécurité sociale, aujourd'hui financées par des cotisations assises sur le salaire. Il préconise l’allégement de ces cotisations et leur remplacement par moins d’impôt sur le revenuModèle:Référence nécessaire mais surtout un impôt de consommation, connu sous le nom de TVA sociale. Jean Arthuis estime que le système fiscal ne peut plus perpétuer de tels prélèvements sur les entreprises qui ont pour effet d'organiser la délocalisation des activités et la destruction des emplois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La TVA sociale est un vieux cheval de bataille politique de Jean Arthuis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il se prononce aussi en faveur de l’abrogation des Modèle:Nombre qui sont à ses yeux « une usine à gaz » et critique les mesures prises concernant les « exonérations sur les heures supplémentaires ».

Sur la réforme des retraites

Jean Arthuis juge le système français de retraites « profondément inégalitaire ». Il souhaite la fusion de tous les régimes de retraite au sein d'un régime unique et l'instauration d'un régime de retraite à la carte et par points ou en comptes notionnels<ref>Propos recueillis par Catherine Gasté-Peclers, « Jean Arthuis : "Nous voulons un système plus juste de retraite à points" », Le Parisien, Modèle:Date.</ref>,<ref>Propos recueillis par Pauline de Saint Remy et Marc Vignaud, « Jean Arthuis : "L'UDF doit ressortir du congélateur avant 2012" », Le Point, Modèle:Date.</ref> nécessaire à la sauvegarde du système de retraite par répartition. Défavorable à l'égard de la réforme des retraites<ref>Thomas Bronnec, « Les recettes détonantes de Jean Arthuis pour sauver les retraites », L'Express, Modèle:Date.</ref> proposé par le gouvernement, il a déposé un amendement avec la coalition centriste<ref>Propos recueillis par Isabelle Moreau, « La marge de manœuvre des sénateurs est dérisoire », La Tribune, Modèle:Date.</ref> contre le projet de loi. « Le gouvernement est obligé de reconnaître que sa réforme est une réforme de colmatage et ne répond pas à l'exigence de mettre les Français à égalité devant la retraite »<ref>Reuters, « L'exécutif conjugue le bâton et la carotte sur les retraites », L'Express, Modèle:Date.</ref>,<ref>« Le gouvernement veut rallier les centristes », Le Point, Modèle:Date.</ref>, estime-t-il. L'amendement proposé par Arthuis avait vocation d'inscrire une « réforme systémique » du régime des retraites<ref>« Retraites: l'amendement censé amadouer les centristes et la CFDT », Libération.fr, Modèle:Date.</ref>. Toutefois, il se félicite des quelques progrès apportés par le gouvernement depuis l'amendement : « Ce qui a été voté était inespéré il y a trois semaines. Fin septembre, le gouvernement ne voulait pas entendre parler de l'évocation d'une réforme systémique, parce que c'était reconnaître les faiblesses de sa propre réforme. »<ref>Reuters, « La droite vote pour une nouvelle réforme des retraites », Slate.fr, Modèle:Date.</ref> Il a finalement voté par pragmatisme en faveur de la réforme<ref>Propos recueillis par Josée Pochat, « Jean Arthuis : “Un simple colmatage financier” », Valeurs Actuelles, Modèle:Date.</ref> bien qu'il ait critiqué, dans plusieurs communiqués et tribunes, la réforme des retraites, estimant que « le compte n'y est pas »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou « pas à la hauteur des enjeux »<ref>Communiqué de presse de l'Alliance centriste, « Réforme des retraites: le compte n'y est pas », http://www.alliancecentriste.fr,' Modèle:Date.</ref>.

Libre-échange

Il a voté contre l'Accord économique et commercial global (CETA) au Parlement européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Créateur des maisons d'assistantes maternelles<ref>Modèle:Lien web</ref>

En 2005, président du conseil général, à la demande de plusieurs assistantes maternelles du département de la Mayenne, Jean Arthuis autorise une expérimentation permettant à plusieurs assistantes maternelles d’accueillir en un lieu unique, hors de leur domicile, les jeunes enfants qui leur sont confiés. En 2010, il fait voter au Sénat une proposition de loi<ref>Modèle:Lien web</ref> légalisant les maisons d’assistantes maternelles. Elles n’ont pas tardé à se multiplier sur le territoire national, apportant une réponse aux attentes des familles au même titre que les crèches, et répondant aux souhaits des assistantes maternelles.

Relations internationales et communautaires

Vers un fédéralisme européen

Jean Arthuis s'est prononcé en faveur d'une Europe fédérale le Modèle:Date. Interpellé à plusieurs reprises par les médias nationaux sur la crise grecque et les dysfonctionnements de la gouvernance européenne, le non-respect du Pacte de stabilité et de croissance et la situation économique et sociale des États membres, Jean Arthuis a affirmé la nécessité de créer une autorité politique européenne forte. L'euro ne peut pas, selon lui, rester une monnaie orpheline d’État. L'Europe doit pouvoir agir politiquement sur la scène internationale d'une seule voix. Elle a besoin d'une gouvernance économique pour contrôler les dépenses publiques des membres, réaliser et coordonner des plans de relance. Cette étape, vers plus de fédéralisme, passe par des réformes structurelles, dont « l'harmonisation de la fiscalité et des mesures pour l’emploi ». « Cette crise doit être un électrochoc pour faire avancer l’Europe, afin qu’elle tende vers son pouvoir politique auquel elle avait renoncé jusqu’à présent »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Publications

Jean Arthuis est l'auteur de plusieurs publications politiques et économiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Décorations

Distinctions

Lauréat du prix Montgelas en 2011 pour son action en faveur de la coopération franco-allemande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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