Hervé Morin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique

Hervé Morin, né le Modèle:Date de naissance à Pont-Audemer (Eure), est un homme politique français.

Député pour la [[Troisième circonscription de l'Eure|Modèle:3e de l'Eure]] de 1998 à 2007, il est ministre de la Défense des deux premiers gouvernements François Fillon (2007-2010). Président du parti Nouveau Centre puis Les Centristes, il est élu président du conseil régional de Normandie en 2016.

Biographie

Enfance, études et parcours professionnel

Son père, gaulliste<ref name=rire>Nathalie Raulin, « Rire aux armes », Libération, 9 novembre 2007</ref>, dirige une entreprise de maçonnerie en Normandie. Ses grands-pères sont tous deux agriculteurs et maires à tendance mendésiste<ref name=rire/>.

Après avoir redoublé sa seconde et sa première, et avoir été renvoyé de l'internat du lycée public de Deauville, puis d'un lycée privé de Caen à deux mois du baccalauréat<ref name=rire/>, il abandonne son désir de reprendre la ferme familiale auquel s'oppose son père, et se lance dans des études supérieures à l'université de Caen<ref name=tf1>« Hervé Morin », lci.tf1.fr, 21 mai 2008, mis à jour le 15 novembre 2010</ref>. Il sort diplômé de l'IEP de Paris, et obtient une maîtrise de droit public à Assas<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il devient administrateur des services de l'Assemblée nationale (1987-1993 et 1998). Hervé Morin est chargé de cours à Paris Descartes de 1989 à 1995.

En parallèle de son mandat de député dont il a démissionné<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est avocat, mais n'ayant pas le temps d'exercer, s'est fait radier du Barreau<ref>« Les déclarations d'intérêts des parlementaires dévoilées », lefigaro.fr, 24 juillet 2014.</ref>.

Carrière

Élu local puis national

Conseiller municipal d'Épaignes en 1989, il est élu au conseil général de l'Eure en 1992 pour le canton de Cormeilles.

Il devient maire d'Épaignes en 1995. Délégué au Sivom de Cormeilles, il préside à partir de 1995 la communauté de communes du canton de Cormeilles. En 2017, il est élu président de la Communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge, née de la fusion des intercommunalités de Cormeilles, Thiberville et Vièvre-Lieuvin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élu au Sénat, Ladislas Poniatowski choisit Hervé Morin en 1998 pour lui succéder comme député dans la [[Troisième circonscription de l'Eure|Modèle:3e de l'Eure]]<ref name=rire/>. Il est élu, et prend la présidence du groupe Union pour la démocratie française (UDF) à l'Assemblée nationale de 2002 à 2007<ref name=rire/>.

Militant de la réunification de la Normandie, il est président de l'Association pour la réunification de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie de 1999 à 2007, et est à l'origine du serment d'Épaignes prêté le Modèle:Date. Il réaffirme régulièrement son attachement à cette question<ref>Entretiens Politiques Normands sur TVNormanChannel, Hervé Morin ».</ref>.

Concerné par la nouvelle réglementation sur le cumul des mandats, il démissionne de son mandat de maire lorsqu’il est élu président de la Région Normandie, en 2016. Il reste néanmoins conseiller municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Conseiller de François Léotard

En parallèle, il devient en 1993 conseiller technique chargé des relations avec le Parlement, des affaires domaniales et des questions d'environnement, au cabinet de François Léotard, ministre d'État et ministre de la Défense.

Chargé de mission auprès de François Léotard, député du Var et président de l'UDF entre 1995 et 1997, Hervé Morin devient secrétaire national puis vice-président exécutif de ce parti de 1999 à 2007. Délégué général de l'UDF, chargé du projet en 2000, il est porte-parole de la campagne présidentielle de François Bayrou en 2002<ref name=tf1/>.

Présidentielle et législatives de 2007

Lieutenant de François Bayrou, il s'implique fortement dans la campagne électorale du candidat centriste pour la présidentielle en 2007. Pourtant, à l'issue du premier tour, il s'oppose à la stratégie de troisième voie du président de l'UDF et appelle à voter pour Nicolas Sarkozy<ref name=rire/>, entrainant avec lui les trois quarts des députés centristes<ref name=tf1/>.

En Modèle:Date, pour les élections législatives, Hervé Morin présente sous les couleurs du Parti social libéral européen des membres de sa famille ainsi que ses employés, ce qui suscite la polémique<ref>Jacques Hardouin, « Morin présente sa famille, sa secrétaire et son chauffeur », Le Parisien, 31 mai 2007.</ref>,<ref>François Gaytte, « L'esprit de famille d'Hervé Morin », Libération, 24 mai 2007.</ref>. Pour Hervé Morin : Modèle:Citation… à la condition de présenter au moins 50 candidats. Parmi ses proches ainsi présentés figurent : son épouse, Catherine Broussot-Morin, avocate, dans la [[Troisième circonscription des Hautes-Pyrénées|Modèle:3e]] des Hautes-Pyrénées, son neveu Julien Morin dans la [[Quatrième circonscription de la Seine-Maritime|Modèle:4e]] de la Seine-Maritime, son frère Philippe Morin dans la [[Onzième circonscription du Pas-de-Calais|Modèle:11e]] du Pas-de-Calais, Micheline Morin comme suppléante dans la [[Deuxième circonscription de l'Ariège|Modèle:2e]] de l'Ariège, son attaché de presse, ses secrétaires, sa collaboratrice chargée d'Internet ainsi que son chauffeur.

Seuls 43 candidats du PSLE ont dépassé la barre des 1 %, insuffisant pour obtenir le financement public du parti. Hervé Morin décide de s'affilier à un parti de Polynésie, le Fetia Api, bénéficiant d'une législation propre aux partis ultra-marins, un chèque-emploi permettant de toucher Modèle:Unité annuels pour chaque élu député. Avec 23 parlementaires affiliés, plus de Modèle:Unité seront perçus<ref>Louis Cabanes, « Nouveau Centre, parti fantôme », Bakchich, 20 mai 2010.</ref>.

Formation du Nouveau Centre

Le Modèle:Date-, la création du parti, ainsi que son nom d'usage « Le Nouveau Centre », ont été officiellement rendus publics à l'occasion d'une conférence de presse et d'une tribune parue dans Le Monde du Modèle:Date-. Du Parti social libéral européen reste la raison sociale mais le parti n'y fait plus référence.

Il contribue ainsi à la fondation d'un nouveau parti de centre-droit, le Nouveau Centre, dont il est élu président avec 87 % des voix, le Modèle:Date, lors de son congrès fondateur à Nîmes<ref>« Hervé Morin élu à la tête du Nouveau Centre », Le Figaro, 17 mai 2008.</ref>. Il constitue ainsi le pôle centriste de la majorité présidentielle face au MoDem de François Bayrou<ref name=tf1/>.

Le Modèle:Date-, Hervé Morin présente, lors d'une conférence de presse, la Déclaration des droits fondamentaux numériques à la Fondation pour l'innovation politique.

Lors du deuxième congrès du Nouveau Centre, qui se déroule les 12 et Modèle:Date à Tours, il est réélu président du parti à 93,40 % des suffrages, face à Tayeb Touazi<ref>« Hervé Morin réélu à la tête du Nouveau Centre », Le Figaro, 13 juin 2010.</ref>. Les commentateurs politiques le présentent alors comme possible candidat à l'élection présidentielle de 2012. Le Modèle:Date-, lors du congrès de Valence, il est confirmé dans sa présidence du Nouveau Centre, avec 94,18 % des suffrages.

En 2012, sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo, le Nouveau Centre et Hervé Morin intègrent le parti unificateur UDI afin que ce dernier puisse peser dans l'élection présidentielle de 2012 avec un candidat.

Ministre de la Défense

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Hervé Morin avec Robert Gates, en 2010.

Le Modèle:Date-, il est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement Fillon. Dans les câbles révélés par Wikileaks, les diplomates américains de l'ambassade à Paris se félicitent de sa nomination au ministère de la Défense : Modèle:Citation<ref>Rémy Ourdan, « WikiLeaks : Nicolas Sarkozy, "l'Américain" », Le Monde, 30 novembre 2010.</ref>. Réélu député de l'Eure au premier tour le Modèle:Date avec 50,05 % des voix, il démissionne aussitôt, étant reconduit le Modèle:Date- dans le gouvernement Fillon II.

Son installation à l'hôtel de Brienne est difficile, Libération indiquant que Modèle:Citation les militaires plus habitués au style strict de son prédécesseur, Michèle Alliot-Marie<ref name=rire/>.

En Modèle:Date-, il lance le projet de groupement des trois états-majors dans un seul lieu, Balard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Celui-ci est inauguré en Modèle:Date- par François Hollande.

À la suite de la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008, des officiers généraux et supérieurs des armées de terre, mer et air, via le « collectif Surcouf », publient dans Le Figaro du Modèle:Date- une tribune critique envers les options retenues, annonciatrices d'après eux d'un « déclassement militaire »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il engage un plan de réduction des effectifs de 50 000 postes. Il fait fermer les centres chargés de calculer les soldes et engage l'adoption du logiciel de gestion des paies Louvois en dépit « des risques de rupture de continuité de la fonction solde »<ref name="H5RU4">Modèle:Lien web</ref>. Hervé Morin et son successeur, Gérard Longuet, se renvoient la responsabilité de la décision<ref name="H5RU4" />.

Il fait voter la loi du Modèle:Date-, dite « loi Morin », sur la reconnaissance des victimes des essais nucléaires français en Polynésie française et au Sahara algérien. Elle reconnaît de façon historique et officielle les dommages sanitaires causés par les expérimentations nucléaires. Cependant le premier décret d'application se révèle rapidement trop restrictif et le président de la République prend l'engagement début 2011 de publier un nouveau décret élargissant les zones géographiques et la liste des maladies éligibles. Il joue également un rôle, avec son homologue britannique Liam Fox, dans la négociation des traités de Londres le Modèle:Date par Nicolas Sarkozy et le Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron afin de renforcer la coopération franco-britannique dans le domaine de la défense.

Aux côtés de Nicolas Sarkozy, il défend en 2009 le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan. Il déclare à ce sujet : Modèle:Citation

Élection présidentielle de 2012

Fichier:Morin-2012.png
Logotype utilisé dans le cadre de sa campagne.

Le Modèle:Date, il annonce officiellement sa volonté d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Article.</ref>. Alors qu'il est crédité de moins de 1 % des intentions de vote en Modèle:Date-, plusieurs cadres de son parti ne lui apportent pas leur soutien<ref>Les cadres du Nouveau centre lâchent Hervé Morin, France Inter le 24 janvier 2012</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce qu'il retire sa candidature et soutiendra Nicolas Sarkozy<ref>Lefigaro.fr</ref>.

UDI et lancement des Centristes

Fin Modèle:Date-, il se déclare candidat à la présidence de l'UDI, à la suite de la démission de Jean-Louis Borloo<ref>Hervé Morin, interviewé par Jean-Baptiste Garat, « Hervé Morin : "Pourquoi je suis candidat à la présidence de l'UDI" », Le Figaro, lundi 23 juin 2014, page 4.</ref>. Il se qualifie pour le second tour mais est battu, à son issue, par Jean-Christophe Lagarde.

Début Modèle:Date-, il prend position contre certaines dispositions du projet de loi relatif au renseignement, dont il juge Modèle:Citation car il Modèle:Citation<ref name="lemonde20150415">Modèle:Article</ref>,<ref name="europe120150414">Modèle:Article</ref>.

Il soutient Bruno Le Maire pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>Martine Chevalet, « Primaire à droite : Hervé Morin choisit Bruno Le Maire », leparisien.fr, 4 octobre 2016.</ref> puis François Fillon pour le second<ref>Hervé Morin, interviewé par Caroline Vigoureux, « Hervé Morin : "J’ai décidé de soutenir François Fillon" », lopinion.fr, 22 novembre 2016.</ref>.

La semaine suivante, il annonce quitter l'UDI, prévoyant la convocation prochaine d'un congrès pour constituer une nouvelle formation politique de centre droit<ref>Christophe Forcari, « Hervé Morin largue l'UDI », liberation.fr, 30 novembre 2016.</ref>. Il renomme son parti (composante de l'UDI), le Nouveau Centre en Les Centristes, et pose des conditions quant à son maintien dans l'UDI<ref>« "Les Centristes", nouveau nom du Nouveau Centre d’Hervé Morin », lemonde.fr, 11 décembre 2016.</ref>. Fin 2017, la formation politique quitte l’UDI<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour le congrès des Républicains de 2017, la presse rapporte qu’il a soutenu Laurent Wauquiez<ref name=":0">Rémi Mauger et Charles Bézard, « Laurent Wauquiez en campagne présidentielle à Lisieux », francetvinfo.fr, 18 novembre 2017.</ref>. Aux élections européennes de 2019, son mouvement politique fait alliance avec Les Républicains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Président des Régions de France

Le Modèle:Date-, il est élu président des Régions de France<ref>Hervé Morin, interviewé par Jérôme Béglé, « Hervé Morin élu président de l'association Régions de France », lepoint.fr, 22 novembre 2017.</ref>. À sa tête, il milite notamment pour donner plus de compétences aux Régions et plus globalement aux collectivités locales. Pour ce faire, avec Dominique Bussereau, Président de l'Association des départements de France et François Baroin, Président de l'Association des Maires de France, il porte la création de la plateforme Territoires Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Renaud Muselier lui succède à la tête des Régions de France le 6 novembre 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Président du conseil régional de Normandie

Hervé Morin est partisan de la grande Normandie comme union de la Basse et de la Haute-Normandie. Il s'abstient cependant lors du vote du projet de loi sur la réduction du nombre de régions métropolitaines, qui prévoit notamment la fusion des deux régions normandes tandis que six des sept députés normands votant contre la fusion des régions appartiennent au groupe UMP<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il aurait souhaité que Caen devienne capitale régionale<ref>Modèle:Lien web</ref> avec une répartition des pouvoirs entre Caen, Rouen et Le Havre. Le gouvernement ayant choisi la métropole rouennaise comme chef-lieu de région<ref>Modèle:Lien web</ref>, il souhaite alors que Caen devienne le siège du conseil régional<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il se présente comme tête de liste aux élections régionales de 2015 dans cette même région. La liste d'union de la droite qu'il conduit l'emporte de justesse au second tour, avec 36,4 % des voix, face à la liste de gauche (36,1 %) et la liste FN (27,5 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est élu président du tout nouveau conseil régional de Normandie le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

S'étant engagé lors de la campagne des élections régionales à démissionner de l'Assemblée nationale s'il était vainqueur, il se maintient néanmoins à son poste jusqu'en Modèle:Date- pour bénéficier de l'article LO178 du code électoral<ref>Article LO178 du code électoral.</ref> et ainsi éviter une législative partielle pouvant faire entrer un opposant politique à l'Assemblée<ref>Morin s'arrange pour quitter l'Assemblée en évitant une législative partielle, lefigaro.fr, 7 avril 2016</ref>.

Le Modèle:Date-, Hervé Morin est nommé membre du conseil d’administration de la Banque publique d'investissement en remplacement de Jean-Paul Huchon<ref>Hervé Morin succède à Jean-Paul Huchon au conseil d’administration de Bpifrance</ref>.

Au premier tour des élections régionales de 2021 en Normandie, les listes conduites par Hervé Morin arrivent en tête avec 36,9 % des suffrages exprimés. Au second tour, il l’emporte avec 44,3 %, devant les listes socialistes de Mélanie Boulanger (26,2 %), celles du RN de Nicolas Bay (19,5 %) et de la majorité présidentielle menées par Laurent Bonnaterre (10,0 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Il a quatre enfants, deux filles et deux garçons<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« Hervé Morin écrit à sa fille », in Le Figaro, encart « Culture », lundi 30 septembre 2013, page 49.</ref>. Passionné de chevaux, il élève des pur-sang dans son haras de l'Eure<ref>"Le ministre vend son crack" article du Monde.</ref>. En 2014, il a publié Lettre à Alma, écrit lorsque sa compagne était enceinte de son quatrième enfant.

Soupçons de détournement de fonds publics

En 2022, une enquête pour prise illégale d’intérêts est ouverte concernant les raisons pour lesquelles des membres de la famille d'Hervé Morin bénéficient depuis vingt ans des loyers élevés versés par ce centre d’accueil pour adultes handicapés le foyer du Grand Lieu, fonctionnant sur financements publics<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Prises de position

Modèle:… En 2013, lors des 55 ans de l'anniversaire de la Constitution de la Cinquième République, il publie une tribune dans le Huffington Post pour réclamer la suppression de l'élection au suffrage direct du président de la République. Selon lui, « cette élection a rendu dingo le monde politique français, l'a plongé dans une sorte de catharsis ». Il demande de revenir à un régime parlementaire où le président de la République est élu par un collège de grands électeurs et où le Premier ministre est le véritable chef de gouvernement en fonction de la majorité au Parlement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Fonctions gouvernementales

Mandats nationaux

Mandats locaux

Fonctions politiques

Publications

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

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Liens externes

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