Louis Aubert (compositeur)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Louis François Marie Aubert, né à Paramé (Saint-Malo) le Modèle:Date et mort à [[16e arrondissement de Paris|Paris Modèle:16e]] le Modèle:Date<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:16e, n° 42, vue 6/31.</ref>, est un compositeur et pianiste français.
Biographie
Ses parents, armateurs, trouvant qu'il avait quelques dispositions pour la musique et que sa voix de soprano méritait d'être entendue, l'envoient étudier à Paris. Il est choisi pour chanter le Pie Jesu du Requiem de Gabriel Fauré lors de la création de la messe à l'église de la Madeleine en 1888. L'adolescent retrouve Fauré au Conservatoire, dont il fréquente la classe de composition. Au sein de l'établissement, il est aussi l'élève de Lavignac pour l'harmonie et de Diémer pour le pianoModèle:Sfn.
Aubert est un excellent pianiste et Ravel le choisit pour créer ses Valses nobles et sentimentales, qui lui sont dédiées. Chambriste recherché, il donne aussi de nombreux concerts en compagnie des violonistes Jules Boucherit et Jacques ThibaudModèle:Sfn.
Comme compositeur, Louis Aubert a beaucoup écrit pour la voix. Son premier ouvrage important est un conte féerique, La Forêt bleue, qui met en scène les personnages des contes de Charles Perrault<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. L'ouvrage, composé en 1904, est créé avec succès à Boston en 1911 sous la direction d'André Caplet et n'est monté en France qu'en 1924 à l'Opéra-ComiqueModèle:Sfn.
Aubert s'est aussi essayé à la chanson populaire, écrivant notamment des chansons pour Marie Dubas. On lui doit également de nombreuses partitions pour piano et pour orchestreModèle:Sfn.
Ce Breton, qui adopta le Pays basque<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, a très peu été inspiré par la Bretagne, à l'exception notable d'un Tombeau de Chateaubriand, poème symphonique pour orchestre composé à l'occasion de la commémoration du centenaire de la mort de l'écrivain, en 1948Modèle:Sfn.
Il collabore comme critique musical à différents titres, tels Chantecler, Paris-Soir ou OpéraModèle:Sfn.
Élu à l'Institut en 1956<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il succède à Florent Schmitt à la présidence de la Société nationale de musique en 1958<ref name=":1" />. Officier de l'ordre des Arts et des Lettres<ref name=":1" />, il meurt à Paris, quasiment oublié, en 1968<ref>Modèle:Article</ref>.
Compositeur Modèle:Citation, Aubert est aussi un savant orchestrateur, à l'image de sa féérie chorégraphique Nuit ensorcelée, suite d'orchestrations de pièces pour piano de Frédéric Chopin, représentée à l'Opéra de Paris en 1923Modèle:Sfn.
Son style est Modèle:Citation.
Distinctions
Œuvres
Parmi son catalogue musical, figurentModèle:Sfn :
Opéra
- La Forêt bleue (créé en 1913)
Ballets
- La Momie (1903)
- Chrysothémis (1904)
- La Nuit ensorcelée (1922)
- Cinéma (1953)
- La Belle Hélène (1953)
Musique chorale et vocale
- La Légende du sang, pour récitant, chœur et orchestre (1902)
- Six poèmes arabes, pour voix et orchestre (1907)
- Crépuscules d'automne, cycle de mélodies (Paris, 20 février 1909)
- Nuit mauresque, pour voix et orchestre (1911)
- Les Saisons, pour solo, chœur et orchestre (1937)
- des mélodies
Musique pour orchestre
- Suite brève (1900)
- Habanera (1918), louée par Émile Vuillermoz : Modèle:Citation
- Dryade (1921)
- Caprice pour violon et orchestre (1925)
- Feuilles d'images, suite symphonique (Paris, 7 mars 1931)
- Offrande aux victimes de la guerre (1947)
- Le Tombeau de Chateaubriand (1948)
Musique de chambre et instrumentale
- Sillages..., 3 pièces pour piano (1908-1912)
- Sonate pour violon et piano (1927)
- Quintette avec piano
- Improvisation pour 2 guitares (1960)
Publications
- L'Orchestre (avec Marcel Landowski), Paris, PUF, 1951<ref name=":0" />.
- Notice sur la vie et les travaux de Gustave Charpentier, Paris, Firmin-Didot, 1956<ref name=":0" />.
Hommages
Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue ; on peut citer notamment Lorient, Paramé, Saint-Malo, Vannes<ref name="NomsHistBret">Modèle:Harvsp</ref>.
Discographie
- Orchestral Works (Offrande, Cinéma, Dryade, Feuille d'images, Tombeau de Chateaubriand)<ref>Livret du CD.</ref> par l'Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat, Leif Segerstam (dir.), Marco Polo 8.223531, 1994 ;
- Mélodies (Six poèmes arabesModèle:Etc.) par Françoise Masset (soprano), Christophe Crapez (ténor) et Claude Lavoix (piano), Maguelone MAG 111.134, 2003 (premier enregistrement mondial) ;
- Piano Works (Sillages, etc.), par Cristina Ariagno (piano), Brilliant Classics 9064, 2009 ;
- Sillages, Sonate pour violon et piano, Habanera (version pour piano à 4 mains), Feuille d'images, Jean-Pierre Armengaud (piano), Alessandro Fagiuoli, (violon), Olivier Chauzu (piano), Grand Piano GP 648, 2015 ;
- Sonate pour violon et piano, Caprice, 2 Romances, Aubade, Madrigal sur 2 noms, Sillages, Lutins, Trois esquisses, Stéphanie Moraly (violon), Romain David (piano), Azur, 2018.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Vuillemin, L. Aubert et son œuvre, Paris, Durand, 1921.
- R. Bernard, « L. Aubert » in La revue musicale, VIII, 1927.
- Article dans le mensuel La Bretagne à Paris, Modèle:Date-.
- Vladimir Jankélévitch, Ravel, Seuil, coll. Solfèges, 1956.
- Louis Aubert par Marcel Landowski & Guy Morançon (1967 - Durand).
- Notice sur la vie et les travaux de Louis Aubert (1877-1968) par Tony Aubin (1970).
- H. Corbes, « Louis Aubert compositeur malouin » in Bulletin de la société d'histoire et d'archéologie de Saint-Malo, 1981.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Mikael Bodlore-Penlaez, Aldo Ripoche, Musique classique bretonne / Sonerezh klasel Breizh, (édition bilingue français-breton), Coop Breizh, 2013, 96 p.
Liens externes
- Base Léonore
- Dossier consacré à Louis Aubert, par les Amis de la musique française
- Biographie avec photo sur Musimem.com
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