Lorient
Modèle:Homophone Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Lorient (Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Cité portuaire active et arsenal maritime au fond de la rade de Lorient, la ville est au cœur de l'unité urbaine de Lorient qui est la plus importante du département et se classe au troisième rang en région Bretagne.
L'histoire de la ville commence en 1666 lorsque la compagnie des Indes orientales obtient de Louis XIV des terrains pour établir ses installations au lieu-dit du Faouédic. La Marine royale s'y établit aussi dès 1688 pour y faire construire des bateaux. L'arsenal de Lorient produira de nombreux bateaux lors des siècles suivants, y compris les premiers cuirassés français. La pêche permet à la ville de connaitre une nouvelle phase de croissance, à partir de l'ouverture du port de pêche de Keroman dans les années 1920. La Seconde Guerre mondiale entraine la destruction presque totale de la ville, l'occupant ayant choisi la ville pour y construire la plus grande base de sous-marins de l'époque. Une phase de reconstruction suit jusqu'aux années 1970.
L'économie de la ville est tournée vers les activités maritimes, Lorient accueillant un des principaux arsenaux militaires français, ainsi que le plus grand port de pêche français en valeur avec les installations portuaires de Keroman. Lorient compte aussi un Pôle course au large, principal pôle de la Sailing Valley, un port de commerce à Kergroise, et des installations destinées aux transports de passagers. Ces installations valent à la ville son surnom de « ville aux cinq ports »<ref>E. Colin, Jean-Philippe Tranvouez, « Lorient, la ville aux cinq ports », dans France 3 Bretagne, le 16 décembre 2013, consulté sur france3-regions.francetvinfo.fr le 21 août 2019</ref>.
La ville subit des mutations importantes à la fin des années 1980 qui font évoluer ses activités. L'ouverture de l'université de Bretagne-Sud en 1995, ou l'essor du festival interceltique de Lorient qui devient un des plus grands festivals de musique français au début des années 2000 accompagnent cette période de transition.
Géographie
Présentation et situation
Modèle:Carte communes limitrophes
Lorient est un chef-lieu d’arrondissement du département du Morbihan (56). Elle est située à l'embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l'océan Atlantique. La commune est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Paris, à Modèle:Unité au sud-ouest de Rennes et à Modèle:Unité à l'ouest de Nantes.
Lorient est créée en 1666 dans un domaine appelé « l'Enclos » et se développe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles érigées en 1744. La ville s'étend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension à l'ouest du Faouëdic est décidée entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit à partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Ploemeur sont détruites en 1906. Lorient annexe, par arrêté préfectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituée en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Ploemeur à laquelle elle était rattachée comme section depuis 1789 et auparavant était incluse dans sa paroisse<ref>Voir Ploemeur sur les archives départementales du Morbihan.</ref>. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonné en 1965<ref>Résumé extrait de l'article Histoire de Lorient.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La région de Lorient est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (grand décrochement dont le rejet horizontal atteindrait Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, formant un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire) qui s'inscrit dans un contexte anticlinal (l'anticlinal de Cornouailles). La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les micaschistes des massifs côtiers, et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites à muscovite et biotite intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment à ce cisaillement<ref>Modèle:Pdf F. Béchennec, B. Hallégouët, D. Thiéblemont, I. Thinon, avec la collaboration de A. Cocherie, C. Guerrot, F. Lucassou, Notice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e, BRGM, 2012, Modèle:P..</ref>.
Climat
Le climat de Lorient est océanique (Cfb selon la classification de Köppen), il est doux en hiver et relativement tempéré durant l'été. En effet, rares sont les journées de gelée en hiver et les températures atteignent rarement plus de Modèle:Tmp pour la saison estivale. La température la plus froide à y avoir été relevée est de Modèle:Tmp le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,6 °C le 18 juillet 2022 lors de la canicule. La pluviométrie annuelle est de l'ordre de Modèle:Unité, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s'étend de l'embouchure de la Laïta (Guidel) à la frontière du Finistère. Les précipitations sont assez abondantes toute l'année, les mois de décembre et de janvier étant les plus arrosés. Du fait de la proximité de l'océan, l'ensoleillement annuel est supérieur à Modèle:Nombre Modèle:Climat Modèle:Météo France
Voies de communication et transports
Réseau routier
La ville est reliée aux principales autres villes de Bretagne-sud par la route nationale 165, axe qui relie Nantes à Brest. Ce segment de la RN 165 est le plus fréquenté, avec une moyenne de Modèle:Unité par jour, chiffres proches de ceux du périphérique de Nantes ou de la rocade de Rennes<ref>Focus sur le trafic routier au Pays de Lorient, Agence d'Urbanisme, de Développement Économique et Technopole du Pays de Lorient, consulté sur audelor.com le 21 août 2019</ref>. La ville est traversée par un segment de deux fois deux voies, la RD 465, appelée aussi « pénétrante de Lorient », principal axe routier de la commune, et enregistrant Modèle:Unité par jour<ref>Les routes du Morbihan, en chiffres, Département du Morbihan, consulté sur morbihan.fr le 21 août 2019</ref>.
Lorient est desservie par des autocars régionaux et nationaux, à la gare de Lorient/Gare d'échanges. Les autocars du réseau régional BreizhGo assurent plusieurs dessertes vers les villes du département (lignes : 15 (Lorient - Plouay - Le Faouët - Gourin - Carhaix-Plouguer), 16 (Lorient - Étel) et 17 (Lorient - Baud - Pontivy)) ainsi que vers le département des Côtes-d'Armor avec la ligne interdépartementale Lorient - Pontivy - Loudéac - Saint-Brieuc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En autocar inter-départemental, à la gare, la ville est desservie par les autocars des sociétés Ouibus et FlixBus qui proposent par exemple des trajets Lorient-Paris<ref>arret Ouibus à Lorient, Ouibus, consulté sur fr.ouibus.com le 21 août 2019</ref>,<ref>arret Flixbus à Lorient, Flixbus, consulté sur flixbus.fr le 21 août 2019</ref>.
En bus, le réseau urbain et interurbain de la CTRL, dont les bureaux se situent gare d'échange de l'Orientis à Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>, assure le transport local dans la ville, et dans l'agglomération. La compagnie exploite Modèle:Nobr terrestres. Depuis 2007, le réseau de transports collectifs en site propre « Triskell » a permis de réduire légèrement le temps de trajet de Lorient à Lanester, mais aussi de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite sur quelques lignes. Le réseau assure Modèle:Unité, pour une moyenne de Modèle:Unité<ref>Le Triskell en chiffres, Lorient agglomération, consulté sur triskell.caplorient.fr le 21 août 2019</ref>.
Distances des grandes villes françaises
Le tableau ci-dessous présente les distances en kilomètres entre Lorient et les dix plus grandes villes françaises.
Paris | Marseille | Lyon | Toulouse | Nice | Nantes | Strasbourg | Montpellier | Bordeaux | Lille |
504 km | 1 156 km | 844 km | 753 km | 1 310 km | 167 km | 978 km | 992 km | 516 km | 799 km |
Réseau ferroviaire
La gare de Lorient est l'unique infrastructure ferroviaire de la ville. Opérée par la SNCF, elle est située sur la ligne de Savenay à Landerneau. Modèle:Unité utilisent annuellement cette gare en 2019 pour des trajets locaux utilisant le TER Bretagne, ou nationaux à destination de la gare de Paris-Montparnasse par le TGV Atlantique<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>.
Les principales destinations desservies sont la gare de Vannes, avec 26 A/R journaliers, et la gare de Quimper avec 20 A/R journaliers. La gare de Paris-Montparnasse bénéficie elle de 8 A/R par jour<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>. Vannes et Quimper sont respectivement à Modèle:Unité et Modèle:Unité de transport, là où le voyage vers gare de Paris-Montparnasse prend Modèle:Unité depuis l'ouverture de la LGV Bretagne-Pays de la Loire en Modèle:Date<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>.
Plusieurs intermodalités sont en place au niveau de la gare, notamment avec les réseaux de bus de la Compagnie de transport de la région lorientaise et des cars BreizhGo, mais aussi avec les réseaux de pistes cyclables et de vélos en location<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>.
Réseau aérien
La ville dispose d'un aéroport utilisé par l'aviation civile, mais aussi militaire. La structure est appelée aéroport de Lorient-Bretagne-Sud pour sa partie civile, et base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué pour sa partie militaire. Il enregistre Modèle:Unité en 2015<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>, avec deux rotations journalières vers l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et vers l'Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, les 2/3 des passagers utilisant ces hubs pour atteindre une autre destination à l'international. Des destinations étrangères sont aussi parfois proposées par des compagnies aériennes à bas prix de manière saisonnière<ref>Régis Nescop, « Aéroport de Lorient Bretagne Sud. Le trafic redécolle. », dans Le Télégramme, le 22 mai 2019, consulté sur letelegramme.fr le 24 août 2019</ref>. La base militaire héberge elle les flottilles 4F, 21F, 23F, 24F, et 28F ; environ Modèle:Unité sont assurées par les différents équipages tous les ans<ref>Thierry Creux, « Aéronautique navale. Lann-Bihoué ouvre ses portes dimanche », dans Ouest-France, le 6 juin 2018, consulté sur ouest-france.fr le 24 août 2019</ref>.
La ville est aussi située à environ 1H30 des principaux aéroports civils de Bretagne, l'aéroport de Brest-Bretagne, l'aéroport de Nantes-Atlantique, et l'aéroport de Rennes-Bretagne. Ceux-ci proposent des vols vers plusieurs dizaines de villes en Europe<ref>Hervé Chambonnière, « Aéroports bretons. Nuages noirs à l'horizon », dans Le Télégramme, le 8 décembre 2014, consulté sur letelegramme.fr le 24 août 2019</ref>.
Réseau maritime
La desserte de l'île de Groix est assurée tous les jours au départ de Lorient par les deux rouliers Île de Groix et Breizh Nevez I de la Compagnie Océane (5 à 10 allers-retours par jour), et environ Modèle:Unité sont enregistrés tous les ans<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017">Le pays de Lorient en chiffre, édition 2017, Lorient Agglomération, consulté sur lorient-agglo.bzh le 20 août 2019</ref>. La CTRL assure quant à elle des transports dans la rade de Lorient, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, Gâvres et Locmiquélic. Environ Modèle:Unité sont enregistrés sur cette partie du réseau tous les ans<ref name="Lorient en chiffre, édition 2017"/>.
Une activité d'accueil de navires de croisière est aussi assurée au port de commerce. Seul port en eaux profondes entre Brest et Saint-Nazaire, il permet à des bateaux de jusqu'à Modèle:Unité de long de faire escale ; la ville sert alors de point de départ pour des excursions vers d'autres sites touristiques de la région, comme Carnac ou Saint-Goustan. Environ 10 navires pour Modèle:Unité sont accueillis chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le port de commerce de Kergroise est quant à lui tourné principalement vers l'importation d'hydrocarbures, de nourriture animale et de matériaux de construction en vrac. Avec environ 450 mouvements de navires par an et Modèle:Unité de marchandises traitées par an, il se situe au Modèle:14e rang des ports de commerce français<ref>« Lorient. Le trafic du port de commerce en hausse de 7,67 % », dans Le Télégramme, le 30 janvier 2019, consulté sur letelegramme.fr le 20 août 2019</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lorient est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (60,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), eaux maritimes (2,4 %), zones humides côtières (0,3 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Un agrandissement progressif
Année | Nom | superficie | sous-quartiers |
---|---|---|---|
1666 | Enclos du port | Modèle:Unité | |
1791 | Kerentrech | Ville en Bois | |
1791 | Carnel | ||
1791 | Kergroise | ||
1808 | Merville | ||
1877 | Nouvelle-Ville | ||
1947 | Keryado | St Armel | |
1947 | Lanveur | ||
1947 | Kerfichant | ||
1970 | Bois du Château |
Les quartiers de Lorient
La commune regroupe différents quartiers :
Logements
En 2016 on recensait Modèle:Nombre à Lorient. Modèle:Nombre étaient des résidences principales (88,2 %), 1 108 des résidences secondaires (3,1 %) et 3 147 des logements vacants (8,8 %). Modèle:Nombre étaient des maisons (25,6 %) et 26 345 des appartements (73,3 %). La très grande majorité des logements (91,7 %) ont été construits après 1945, la ville ayant été en grande partie détruite pendant la seconde guerre mondiale. 42,9 % étaient propriétaires de leur résidence principale contre 55,9 % locataires.
Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Lorient en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Lorient<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88,2 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,1 | 18,0 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 7,5 | 8,1 |
Risques naturels et technologiques
Lorient est concernée par les risques suivants : les inondations, la tempête, le transport de matières dangereuses.
Toponymie
Le nom de la ville est attesté sous la forme « Lorient » en 1670.
Il provient de celui du Soleil d'Orient, premier navire construit dans les chantiers de la Compagnie française des Indes orientales en 1669. Les ouvriers ont donné au chantier le nom du navire qui, par contraction, est devenu rapidement « L'Orient ». Le lieu conservera ce nom qui deviendra Lorient<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En breton, le nom de la ville est, en orthographe unifiée, Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref group="Note">Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.</ref> et En Oriant en orthographe vannetaise traditionnelle.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La présence de monuments mégalithiques confirme le peuplement du pays de Lorient à partir de Modèle:Nombre ans Modèle:Av JC Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix-Plouguer) confirment l’occupation des Gallo-romains.
Création et premiers développements de la ville
La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est créée par Colbert en 1664<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de Modèle:Date, des terres à Port-Louis ainsi que de l'autre côté de la rade au lieu-dit du Faouédic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achète en Modèle:Date des terres au fond de la rade, au confluent du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis où se trouvent les bureaux et les magasins de la compagnie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'implantation est plusieurs fois menacée d'abandon les années suivantes, mais en pleine guerre de Hollande, la Compagnie des Indes décide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposée en temps de guerre, et d'y transférer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclos, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et elle quitte définitivement les berges de Port-Louis<ref name="Louis Chaumeil P68">Modèle:Harvsp.</ref>.
La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hérité la charge de secrétaire d’État de la Marine de son père, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au même moment<ref name="Louis Chaumeil P68"/>. La ville se développe en dehors du périmètre de l'Enclos à la suite d'un arrêt de 1700 qui oblige les populations à quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du Faouédic. En 1709, la paroisse de Lorient est créée à partir de celle de Ploemeur. La ville compte alors en 1702 quelque Modèle:Nombre, mais les activités de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent réduites, et la ville commence à décliner<ref name="Louis Chaumeil P69">Modèle:Harvsp.</ref>.
Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes
La ville connaît une nouvelle période de croissance lorsque John Law de Lauriston crée la Compagnie perpétuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opérations. Malgré l'effondrement du système de Law en 1720, la ville connaît une nouvelle phase de développement<ref name="Louis Chaumeil P70">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est pendant cette période que la ville prend part au commerce triangulaire, et que Modèle:Unité y participent entre 1720 à 1790 en déportant quelque Modèle:Unité<ref>René Estienne, « Les archives des compagnies commerciales et la traite : l’exemple de la Compagnie des Indes », Service historique de la Défense, Lorient, janvier 2009, 19Modèle:P., Modèle:P., consulté sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr le 6 juin 2011.</ref>. En 1732, la Compagnie décide de transférer de Nantes à Lorient le siège de toutes ses ventes, et demande à l'architecte Jacques Gabriel de construire de nouveaux bâtiments en pierre de taille pour accueillir ses activités, et pour embellir l'espace de l'Enclos<ref name="Louis Chaumeil P70"/>. Les ventes s'y font à partir de 1734, et on y traite jusqu'à Modèle:Unité de livres tournois<ref name="Louis Chaumeil P71">Modèle:Harvsp.</ref>. Le monopole de la Compagnie est cependant aboli en même temps que celle-ci en 1769 sous l'influence des physiocrates<ref name="Louis Chaumeil P73">Modèle:Harvsp.</ref>.
La ville profite de la prospérité de la Compagnie, et l'on compte Modèle:Nombre en 1738, et Modèle:Nombre en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin, et Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirées au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communauté de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du Faouédic, ou encore la démolition de chaumières remplacées par des maisons copiées sur les modèles de l'Enclos<ref name="Louis Chaumeil P71"/>. Des murailles sont érigées en 1744 pour fermer la ville, et sont mises à contribution dès Modèle:Date par un raid anglais contre la ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La fin de la Compagnie perpétuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septième de la population de la ville<ref name="Louis Chaumeil P74">Modèle:Harvsp.</ref>.
La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la Compagnie pour Modèle:Nombre de livres tournois pour y installer sa marine<ref name="Louis Chaumeil P73"/>. La guerre d'indépendance américaine amène à celle-ci un surcroit d'activité à partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les États-Unis, et dès 1785, une nouvelle compagnie commerciale est créée, la Compagnie de Calonne, et s'installe à Lorient<ref name="Louis Chaumeil P74"/>.
La Révolution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activités commerciales à Lorient pendant près de deux décennies<ref name="Louis Chaumeil P75">Modèle:Harvsp.</ref>. La ville acquiert grâce à son soutien à la Révolution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en 1800, un tribunal de première instance la même année<ref name="Louis Chaumeil P76">Modèle:Harvsp.</ref>, ainsi que le bagne de Lorient qui a existé de 1796 à 1830<ref name="Louis Chaumeil P77">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Danièle Donnet-Vincent : La Fin du bagne</ref>,<ref>Frédérique Joannic-Seta : Le bagne de Brest: Naissance d'une institution carcérale au siècle des Lumières</ref>,<ref>Michel Pierre : Le temps des bagnes 1748-1953</ref>.
Modernisations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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La place du Morbihan à Lorient (1908).
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Le cours de la Bôve à Lorient (1907).
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Intérieur de la gare, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le tramway de Lorient sur le Pont tournant, vers 1917.
Les activités maritimes de la ville déclinent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la Monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives<ref name="Louis Chaumeil P76"/>, et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collège puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839<ref name="Louis Chaumeil P77"/>.
La ville commence à se moderniser dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'arsenal commence sa modernisation avec l'ouverture d'une première forme de radoub due à Antoine-Élie Lamblardie<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, puis d'une première cale couverte en 1825<ref name="Louis Chaumeil P76"/>, une usine de conserves de sardines utilisant la méthode Appert ouvre en 1825<ref name="Louis Chaumeil P80">Modèle:Harvsp.</ref>, et une usine à gaz ouvre en 1845<ref name="Louis Chaumeil P79">Modèle:Harvsp.</ref>.
Berthe Morisot
National Gallery of Art, Washington
L'arrivée de la machine à vapeur dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle permet aux ports de relancer leurs activités<ref name="Louis Chaumeil P77"/>. Une première locomotive franchit le Scorff en 1865 sur un viaduc construit pour la ligne de Savenay à Landerneau, la première ligne de chemin de fer desservant la Bretagne sud<ref name="Louis Chaumeil P80"/>. La première forme de radoub est agrandie et une deuxième est ouverte en 1861. La même année, la frégate cuirassée La Couronne sort de l'arsenal, suivie en 1876 et 1879 des cuirassés La Dévastation et Le Redoutable<ref name="Louis Chaumeil P78">Modèle:Harvsp.</ref>.
La peintre impressionniste Berthe Morisot rendit visite à sa sœur Edma à Lorient en 1869 après son mariage. Le mari d'Edma, le lieutenant de vaisseau Adolphe Pontillon y était alors affecté. Elle la représente assise sur un parapet du port de Lorient<ref>Berthe Morisot, Washington</ref>.
La marine de guerre rapidement accroissait les tonnages et le tirant d'eau de ses unités. En 1881, le cuirassé "La Dévastation" s'échouait dans la passe Est de la rade, et la ville se vit ainsi rétrogradée en port militaire de second ordre, mais resta un chantier de constructions navales<ref>Annales de Bretagne. Abrégés d'histoire de Lorient, de la fondation (1666) à nos jours (1939), page 80</ref>.
Mais Lorient était aussi alors une ville de garnison (le 62e régiment d'infanterie et le [[1er régiment d'infanterie de marine|Modèle:1er régiment d'infanterie coloniale]] y étaient basés).
En 1898 est créé le réseau du tramway de Lorient développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionna jusqu'en 1944.
La pêche commence à se développer à cette époque à la suite de la création de la criée municipale en 1889<ref name="Louis Chaumeil P79"/>, et à l'arrivée du premier chalutier à vapeur en 1900. Dès 1909, le trafic lorientais égale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'Abbé et Concarneau réunis<ref name="Louis Chaumeil P81">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le port de pêche se développe après la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pêche rend Lorient aussi compétitif que Groix et Étel. Le port de pêche de Kéroman est créé à partir de 1920. La région connaît une immigration italienne notable ; des maisons à l'talienne sont construites en nombre à cette époque<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
En 1941, les Allemands, qui occupent alors la France, choisissent d'établir à Keroman un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine. Mais, très vite, les sous-marins seront la cible de constants bombardements de l'aviation alliée. Il est donc décidé d'ériger la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale, où s'installeront les deuxième et dixième flottilles. L'amiral Dönitz installe son état-major au château de Kernevel.
Lorient sera presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés, qui ne parviendront pas à détruire la base des sous-marins malgré le déversement de Modèle:Unité de bombes<ref>Max Lagarrigue, Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions… La France sous l'occupation, Montepellier, CNDP, 2007.</ref>.
La garnison allemande ne déposera les armes que le Modèle:Date ; c'est la reddition de la poche de Lorient<ref>« Libération de la poche de Lorient », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr., consulté le 7 mai 2009</ref>. La ville de Lorient, « morte pour la France », est décorée de la Légion d'honneur en 1949 et de la Croix de guerre 1939-1945.
La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui
Dès 1943, c'est l'architecte urbaniste Georges Tourry qui est nommé responsable du projet de reconstruction. En avril 1945, le ministère de la Reconstruction préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements étaient livrés en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte, en 1948, vingt-huit cités sous l’autorité de la ville de Lorient, l’agglomération en comptera plus d’une vingtaine supplémentaire répartie entre les villes de Ploemeur, Lanester, Hennebont, Quéven. Ces quartiers provisoires sont parfois composés de plus de Modèle:Unité. Chacune de ces baraques avait des spécificités différentes selon leur origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mâts école allemand, rebaptisé Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances<ref>Jean-Louis Molle, Le Trois-mâts carré Duchesse Anne, ex voilier-école allemand Grossherzogin Elisabeth, Punch Éditions, mai 1999, Modèle:P. et Daniel Le Corre, Décadence et grandeur de la Duchesse Anne, in Chasse-marée (revue), 1997, no 107, Modèle:P..</ref>. La période dite provisoire durera entre Modèle:Unité selon les implantations. Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt années qui vont suivre<ref>Nicole Bruté de Rémur, art. cit. en bibliographie.</ref>. Dans le centre-ville, seuls quelques bâtiments subsistent pour témoigner de l'époque de la Compagnie des Indes.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Mitterrand | 34,63 % | 34,11 % | 56,20 % | 54,02 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Raymond Barre | 18,13 % | 16,54 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jacques Chirac | 16,63 % | 19,96 % | 43,80 % | 45,98 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 14,99 % | 14,38 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | André Lajoinie | 6,73 % | 6,76 % | ||
Votants | 77,74 % | 81,35 % | 80,39 % | 84,06 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Lionel Jospin | 26,24 % | 23,30 % | 51;59 % | 47,36 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Édouard Balladur | 20,12 % | 18,58 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jacques Chirac | 17,14 % | 20,84 % | 48;41 % | 52,64 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 14,39 % | 15,00 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Robert Hue | 9,02 % | 8,64 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Arlette Laguiller | 5,83 % | 5,30 % | ||
Votants | 74,18 % | 78,38 % | 75,02 % | 79,66 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Lionel Jospin | 20,22 % | 16,18 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Jacques Chirac | 19,54 % | 19,88 % | 87,44 % | 82,21 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 14,59 % | 16,86 % | 12,56 % | 17,79 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Noël Mamère | 7,02 % | 5,25 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | François Bayrou | 6,51 % | 6,84 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Arlette Laguiller | 6,30 % | 5,72 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Olivier Besancenot | 5,19 % | 4,25 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Pierre Chevènement | 5,03 % | 5,33 % | ||
Votants | 65,87 % | 71,60 % | 75,99 % | 79,71 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Ségolène Royal | 30,62 % | 25,87 % | 55,41 % | 46,94 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Nicolas Sarkozy | 27,09 % | 31,18 % | 44,59 % | 53,06 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | François Bayrou | 19,88 % | 18,57 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 8,07 % | 10,44 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Olivier Besancenot | 4,95 % | 4,08 % | ||
Votants | 82,07 % | 83,77 % | 83,38 % | 83,97 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | François Hollande | 34,20 % | 28,63 % | 59,82 % | 51,64 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Nicolas Sarkozy | 23,74 % | 27,18 % | 40,18 % | 48,36 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Marine Le Pen | 13,66 % | 17,90 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Luc Mélenchon | 12,09 % | 11,10 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Bayrou | 8,78 % | 9,13 % | ||
Votants | 78,46 % | 79,48 % | 79,03 % | 80,35 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Lorient | National | Lorient | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Emmanuel Macron | 29,38 % | 24,01 % | 76,28 % | 66,10 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Jean-Luc Mélenchon | 20,91 % | 19,58 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | François Fillon | 17,00 % | 20,01 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Marine Le Pen | 15,05 % | 21,30 % | 23,73 % | 33,90 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Benoît Hamon | 10,21 % | 6,36 % | ||
Votants | 73,37 % | 77,77 % | 73,37 % | 74,56 % |
Liste des maires
Fabrice Loher (UDI) est le maire de Lorient depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le conseil municipal est formé de quarante-cinq conseillers municipaux (comprenant le maire, des adjoints et conseillers délégués et des conseillers sans délégation)<ref>Le Conseil municipal</ref>.
Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le maire, le conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problèmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie…
Rattachement administratif et électoraux
Agglomération
Du point de vue administratif et intercommunal, la commune fait partie de l'agglomération du pays de Lorient qui compte Modèle:Nombre et regroupe Modèle:Nombre : Bubry, Calan, Inguiniel, Lanvaudan, Plouay, Quistinic, Ploemeur, Larmor-Plage, Lorient, Quéven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, Cléguer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, Brandérion, Port-Louis, Riantec, Locmiquélic, Gâvres, Île de Groix<ref name=":0">Pays de Lorient</ref>.
Les cantons
Lorient est le bureau centralisateur de deux cantons
Depuis 2015, Lorient est divisée en deux cantons appelés Lorient-1 et 2.
Instances judiciaires et administratives
Sous-préfecture du Morbihan.
Finances locales
Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomération de Lorient est mise en commun au sein d'un EPCI, Lorient Agglomération (anciennement Cap l'Orient), regroupant Modèle:Unité et Modèle:Nombre, en 2011. Celle-ci assure un rôle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le développement économique, la formation et le logement.
Lorient Agglomération gère directement la collecte des ordures ménagères dans 13 communes de l’agglomération, les espaces verts de l’agglomération, la distribution et la facturation de l’eau potable à Lorient et Lanester. D'autres activités sont gérées dans le cadre de sociétés d'économie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pêche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrès - et de sociétés privées - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des déchets ménagers dans six communes, Audelor pour le développement économique et les projets d’aménagement de l’agglomération-).
- Consulter les informations budgétaires mises à jour chaque année sur le site de la Ville de Lorient
Rivalité avec Vannes
La rivalité entre la ville de Lorient, située à l'ouest du Morbihan, et celle de Vannes, à l'est de ce département, remonte à l'ancien régime. L'expression Modèle:Citation est parfois utilisée pour illustrer l'antagonisme entre les deux villes, présentées aussi comme des Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis les débuts de la Troisième République, cette opposition se traduit politiquement par une opposition gauche/droite, Lorient ayant longtemps été une place forte locale de la gauche là ou Vannes est dominée électoralement par la droite<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il en ressort une image d'une Lorient Modèle:Citation, par opposition à une Vannes Modèle:Citation<ref name="Deux villes, deux mondes">Modèle:Lien web.</ref>.
La rivalité s'exprime aussi dans le domaine démographique et économique. Si Lorient a longtemps été plus peuplée que Vannes (Modèle:Unité contre 40 000 dans les années 1970), les deux villes ont une population presque équivalente au début des années 2020, autour de Modèle:Unité, Vannes bénéficiant d'un dynamisme important là où Lorient doit faire face à un certain déclin. Économiquement, le pole lorientais connait le même dynamisme face au pole vannetais : là où 35,13 % de l'économie du Morbihan était centré sur Lorient en 1990, cette part est tombée à 29,34 % dans les années 2010, alors que le poids de Vannes est lui passé de 27,49 % à 30,89 % sur la même période<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
La ville de Lorient est jumelée avec<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Modèle:Jumelage (en fait depuis le Modèle:Date avec Bebington, ville englobée dans le district métropolitain de Wirral, situé dans le comté de Merseyside, près de Liverpool) ;
- Modèle:Jumelage (dans le land de Rhénanie-Palatinat) ;
- Modèle:Jumelage (dans la province de Connacht) ;
- Modèle:Jumelage (port letton de la Baltique, situé en URSS à l'époque du jumelage) ;
- Modèle:Drapeau de la Galice Modèle:ESP-d Vigo (Galice, Espagne) depuis le Modèle:Date (plus grande ville de Galice et l'un des plus grands ports de pêche européens) ;
- Modèle:Jumelage (capitale de la Bohême-du-Sud).
Elle a aussi des partenariats avec :
- Modèle:SUI-dL'Orient (Suisse) depuis 2004 (protocole d’amitié) (village de la commune du Chenit de la vallée de Joux dans le canton de Vaud)<ref name="LoGD">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- Modèle:Jumelage (coopération décentralisée)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Selon Louis Chaumeil, la population de Lorient atteint Modèle:Nombre en 1702<ref name="Louis Chaumeil P69" />, Modèle:Nombre en 1738 et Modèle:Nombre<ref name="Louis Chaumeil P71" /> en 1804<ref name="Louis Chaumeil P76" />.
Lorient annexe Keryado en 1947.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,53 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Situation matrimoniale
- 37 % mariés
- 9 % divorcés
- 10 % veufs
- 43 % célibataires.
Enseignement
Lorient est rattachée à la circonscription de l'éducation nationale de Lorient, au sein de l’Académie de Rennes<ref name="Edu-Circ">Modèle:Lien web.</ref>, et est depuis 2015 dans la zone B du calendrier scolaire<ref name="Edu-Arch-calen">Modèle:Lien web.</ref>. La ville administre 14 écoles maternelles<ref>Écoles maternelles publiques, Ville de Lorient, consulté sur lorient.bzh le 6 juillet 2019</ref> et 13 écoles élémentaires<ref>Écoles élémentaires publiques, Ville de Lorient, consulté sur lorient.bzh le 6 juillet 2019</ref> ; l'enseignement catholique opère six écoles, et le réseau en langue bretonne Diwan opère 1 école<ref>Écoles privées, Ville de Lorient, consulté sur lorient.bzh le 6 juillet 2019</ref>. Ces établissements regroupent Modèle:Unité dans l'enseignement public, et 1 400 à Modèle:Unité dans les réseaux privés lors de la rentrée scolaire 2018-2019<ref>« Lorient. Une rentrée scolaire sans anicroche », dans Le Télégramme, le 4 septembre 2018, consulté sur letelegramme.fr le 6 juillet 2019</ref>.
L'enseignement secondaire est représenté par 4 collèges publics (Brizeux, Kerentrech, Conti, et Le Coutaller) et 3 lycées publics (Colbert, Dupuy-de-Lôme, et Marie Le Franc), ainsi que par 2 collèges (Saint Louis, Saint Joseph La Salle) et 3 lycées (Saint-Louis, Saint-Joseph-La-salle, Notre-Dame de la Paix) opéré par l'enseignement catholique. Des filières professionnelles et technologiques sont ouvertes aux lycées Colbert, Marie Le Franc, Saint Joseph La Salle, et Saint-Louis)<ref>Collèges et lycées, Ville de Lorient, consulté sur lorient.bzh le 6 juillet 2019</ref>.
La ville est en 2018 le troisième pôle universitaire de la région Bretagne en nombre d'étudiants, mais ne regroupe que 5,4 % d'entre eux. Les deux tiers sont scolarisés à l'Université de Bretagne Sud, et ils représentent 3 % de la population du pays de Lorient<ref>« Enseignement supérieur : le pays de Lorient scruté », dans Ouest-France, le 30 mars 2018, consulté sur www.ouest-france.fr le 30 mars 2018</ref>. La ville compte aussi plusieurs classes préparatoires aux grandes écoles, et un des sites de l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne.
Santé
Lorient est situé au cœur du territoire de santé Modèle:N° de région Bretagne, celui de Lorient-Quimperlé<ref>Les territoires de démocratie en santé en Bretagne, Agence régionale de santé de Bretagne, 24 janvier 2018, consulté sur bretagne.ars.sante.fr le 17 août 2019</ref>. L'accès au soin est classé comme ne présentant pas de difficulté. La commune dispose de 67 médecins généralistes en 2018 (soit une densité de 11,64 pour Modèle:Unité, contre une moyenne nationale de 8,6 pour Modèle:Unité), de 66,5 dentistes en 2018 (soit une densité de 11,6 pour Modèle:Unité, contre une moyenne nationale de 5.4 pour Modèle:Unité), et de Modèle:Unité (soit une densité de 27,3 pour Modèle:Unité). Les médecins de spécialités, exerçant dans des établissements hospitaliers ou de spécialité sont eux 280 en 2018<ref name="AUDELOR n° 108">Philippe Leblanche, Équipements de santé et fonctions médicales du pays de Lorient, Agence d'Urbanisme, de Développement Économique et Technopole du Pays de lorient, Modèle:N°, novembre 2018, Modèle:P., Modèle:ISSN, consulté sur audelor.com le 17 août 2018</ref>.
Les établissements hospitaliers de Lorient et de sa région sont regroupés au sein du Groupement hospitalier de Bretagne-Sud, et représente le troisième plus gros pôle de la région Bretagne, derrière ceux de Rennes et de Brest. Lorient compte les deux plus gros établissements de ce groupement, avec l'Hôpital du Scorff<ref name="AUDELOR n° 108"/>, inauguré en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la Clinique mutualiste de la Porte de l'Orient<ref name="AUDELOR n° 108"/>.
Sports
La ville met à la disposition de ses habitants plus de Modèle:Nombre sportives. Parmi elles, on peut citer le centre Aquatique et ses sept bassins<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou la base nautique de Lorient située sur la rive Nord de l'étang du Ter<ref>Base nautique de Lorient.</ref>. Le stade du Moustoir, le Pôle course au large, et le palais des sports de Kervaric sont les principaux grands équipements sportifs de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Environ Modèle:Unité exercent dans les clubs sportifs de la ville<ref>Ville de Lorient, service des sports, septembre 2018, consulté sur fr.calameo.com le 17 août 2019</ref> qui sont une dizaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, Lorient reçoit le prix de la ville la plus sportive de France dans la catégorie 20 000 à Modèle:Nombre, décerné par le journal L'ÉquipeModèle:Note. Le sport professionnel est présent au travers du Football Club de Lorient, qui évolue entre la Ligue 1 et la Ligue 2 depuis les années 1990<ref>L'Histoire des merlus, FC Lorient, consulté sur fclweb.fr le 17 août 2019</ref>, au travers du CEP Lorient en basket-ball en National 1<ref>L'historique du CEP Lorient BasketBall, CEP basket-ball, consulté sur cep-lorient-basket.com le 17 août 2018</ref>, et au travers des nombreux skippers utilisant le Pôle course au large<ref name="Voile news">« Pôle course au large de Lorient : création d´un centre d´affaires HQE dédié au nautisme », Voile News, 2 novembre 2009, consulté sur voilesnews.fr le 25 juillet 2012</ref> comme la Modèle:Lien<ref>Philippe Elies, « Volvo Ocean Race. Dongfeng : bye bye Lorient ! », dans Le Télégramme, le 30 juillet 2017, consulté sur letelegramme.fr le 17 août 2019</ref>.
La ville accueille aussi ponctuellement des compétitions nationales ou internationales, et a notamment servi de ville-hôte au Tour de France cycliste à 11 reprises depuis 1945<ref>Lorient dans le Tour de France depuis 1947, Le dico du Tour, consulté sur ledicodutour.com le 17 août 2019</ref>, ou à des courses nautiques comme la Volvo Ocean Race à deux reprises<ref>« Voile. La Volvo Ocean Race fera escale à Lorient du 9 juin au 17 juin 2015 », dans ouest-France, le 10 juillet 2013, consulté sur ouest-france.fr le 17 août 2019</ref>.
Médias
La presse écrite locale est dominée par le Groupe Télégramme et son édition locale du journal Le Télégramme qui dispose dans la ville d'une rédaction permanente, et par le Groupe Sipa - Ouest-France et son édition locale de Ouest-France qui est portée par une rédaction locale d'une dizaine de journalistes<ref>« Lorient. La rédaction d’Ouest-France mercredi matin à l’UBS », dans Ouest-France, le 22 février 2016, consulté sur ouest-france.fr le 17 août 2019</ref>. La municipalité possède un média écrit spécifiquement lorientais, le magazine municipal d’information Lorient mag<ref>Lorient Mag pdf Modèle:Pdf.</ref>.
Lorient possède deux stations radio implantées dans la ville avec JaimeRadio<ref>Mentions Légales, JaimeRadio, consulté sur jaimeradio.fr le 17 août 2019</ref> et RCF Sud Bretagne Lorient<ref>« RCF Sud Bretagne. La radio chrétienne surfe sur la joie », dans Le Télégramme, le 7 janvier 2015, consulté sur letelegramme.fr le 17 août 2019</ref>.
La télévision a été représentée jusqu'au milieu des années 2010 par TV Breizh qui y avait son siège au sein du pôle image développé par la ville. Ce dernier constituait également la plateforme de diffusion de chaînes du groupe TF1. Le pôle image regroupe alors plusieurs sociétés de production audiovisuelle ou encore un auditorium de doublage. Le site ferme définitivement le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Demeure alors à Lorient la chaine TébéSud du groupe Télégramme<ref>« Télévision locale. Ty Télé : Le Télégramme et ses partenaires à la manœuvre », dans Le Télégramme, 26 novembre 2012, consulté sur letelegramme.com le 26 novembre 2012</ref> et une implantation locale de France 3 Bretagne<ref>« Lorient. France 3 déménage à Lorient-la Base. », dans Ouest-France, le 20 novembre 2019, consulté sur ouest-france.fr le 23 novembre 2019</ref>.
Cultes
Lieux de culte
Les Lorientais disposent en 2019 de différents lieux de cultes.
- Culte catholique : La ville compte sept paroisses : les paroisses de Sainte-Anne d'Arvor, de Sainte-Bernadette, du Sacré-Cœur du Moustoir, de Sainte-Thérèse Keryado, de Saint-Christophe, de Sainte-Jeanne d'Arc et de Saint-Louis. Ces paroisses sont gérées par le Diocèse de Vannes<ref>Diocèse de Vannes</ref>. L'église Notre-Dame de Victoire (paroisse Saint-Louis de Lorient) et l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Kerentrech (paroisse Saint-Christophe de Lorient).
- Culte protestant : l'Église protestante évangélique, rue du Pleneno, l'Église protestante évangélique, rue Monistrol, l'Église réformée de France, boulevard de l'Eau Courante et l'Église protestante évangélique de pentecôte, rue de Verdun.
- musulmans : cité Allende.
- israélite : synagogue, rue de la Patrie.
- Témoins de Jéhovah, rue de La Fayette : un lieu de culte hébergeant deux congrégations.
- Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, rue Léon Blum : paroisse de Lorient.
À noter que la franc-maçonnerie est présente dans la ville via des loges maçonniques gérées par la Grande Loge de France et la Grande Loge nationale française (Loge Nature et Philanthropie)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces implantations sont les plus anciennes de Bretagne et sont liées initialement à la présence de la compagnie des Indes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
cimetières
La ville regroupe quatre cimetières<ref>Pompes funèbres</ref> : Cimetière de Kerentrech, cimetière de Carnel, cimetière de Keryado, et Kerletu.
Vie militaire
L'Etat-major des FUSCO Marine est installé dans cette agglomération ainsi que son école de formation. Outre le fait qu'ils soient souvent en déplacement, la majorité de leurs commandos est basée à Lorient<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) a été créée en 2001 aux côtés des trois grandes forces organiques de la Marine nationale : Force d'action navale pour les bâtiments de surface, Forces sous-marines pour les sous-marins, Aéronautique navale pour les aéronefs. Elle regroupe les sept commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spéciales de l’armée française ainsi que deux groupements et sept compagnies de fusiliers marins. La FORFUSCO compte plus de Modèle:Unité dont un état-major de Modèle:Nobr.
En complément, l'Aviation navale y possède une base dans l'Ouest de l'agglomération.
Unités militaires ayant tenu garnison à Lorient :
- [[62e régiment d'infanterie|Modèle:62e d'Infanterie de Ligne]], (avant) 1906 - (jusqu'à ?) ;
- [[137e régiment d'infanterie|Modèle:137e d'Infanterie de Ligne]], (avant) 1939 - 1940 (jusqu'à ?) ;
- [[1er régiment d'artillerie de marine|Modèle:1er d'Artillerie Coloniale]], (avant) 1939 - 1940 (dissous).
Économie
Revenus et fiscalité
La ville de Lorient arrive en tête des villes les plus pauvres du département selon un classement de l'Observatoire des inégalités basé sur des données de l'INSEE de 2019. À cette date, 21 % de la population, soit un peu plus d'un Lorientais sur cinq, vit sous le seuil de pauvreté. Ce qui représente Modèle:Unité pour une population totale de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Lorient et dans l'ensemble du Morbihan en 2019 sont présentés ci-dessous.
Lorient<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 29 091 | 346 518 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 54 170 | 754 832 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 19 700 | 21 830 |
Part des ménages fiscaux imposés | 49 % | 55,0 % |
Emploi
Emploi total dans la communauté d'agglomération : 79 500 dont Modèle:Unité répartis ainsi<ref>Estimation 2003 tirée de la publication Lorient en chiffres 2005 http://www.audelor.com</ref> :
- 32,86 % éducation, santé, action sociale, administration ;
- 23,61 % industrie et bâtiment ;
- 14,84 % commerce ;
- 27,50 % autres secteurs tertiaires ;
- 1,18 % agriculture, sylviculture, pêche ;
- demandeurs d'emploi (catégorie 1) au Modèle:Date- au pays de Lorient : 8 699.
Née d'une décision gouvernementale, Lorient a toujours dépendu de décisions économiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'arsenal, du port de pêche même, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pêche affronte la raréfaction des poissons. Le fleuron industriel de la région, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est délocalisé à Caudan dans les années soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, après de nombreuses négociations, la SBFM est en redressement judiciaire puis est reprise la même année par Renault devenant Fonderie de Bretagne, l'entreprise change de nouveau de propriétaire en 2022<ref>Modèle:Article.</ref>. La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a permis à la communauté d'agglomération du pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions européennes (+ de Modèle:Unité d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de développement économique.
Activité portuaire
La ville de Lorient est surnommée « La ville aux cinq ports » (militaire, pêche, commerce, voyageurs et plaisance)<ref>Les quais</ref>. En 2010, le secteur représente Modèle:Unité directs, et un total de Modèle:Unité en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local<ref>Charles Josse, « À Lorient, le maritime pèse Modèle:Unité », Ouest-France, pages Lorient, Modèle:Date-, consulté sur ouest-france.fr le Modèle:Date-.</ref>.
- Port de pêche de Keroman : Modèle:Unité par an, deuxième port de pêche de France en tonnage derrière Boulogne-sur-Mer et premier en valeur ajoutée<ref>« Modèle:Unité de poisson au port de pêche de Lorient », Ouest-France, pages Lorient, vendredi Modèle:Date-, consulté sur ouest-france.fr le Modèle:Date-.</ref>. Modèle:Unité directs dont Modèle:Unité et Modèle:Unité immatriculés au port de Lorient.
- Port de commerce de Kergroise : Modèle:Unité de tonnes par an (premier port de la région Bretagne) dont produits pétroliers, aliments pour bétail, sable, conteneurs<ref>Port de commerce</ref>…
- Port de plaisance : nombreuses places de pontons réparties sur les ports de Lorient (370), Kernevel (1 000), Port-Louis (450), Gâvres (57) et Guidel (102)<ref>Ports de plaisance du pays de Lorient</ref>. À ces cinq sites s'ajoutent les Modèle:Unité de pontons du pôle course au large aménagés sur le site de l'ancienne base de sous-marins de Keroman, et réservés aux bateaux de course, de location et aux vedettes de passagers.
- Port de voyageurs : plus de Modèle:Unité vers les îles de Groix et Belle-Île-en-Mer.
- Port militaire : près de Modèle:Unité travaillent entre l'arsenal et Lann-Bihoué.
Activité industrielle
- DCNS (devenu Naval Group depuis juin 2017), établissement du groupe industriel français spécialisé dans l'industrie navale militaire.
- Entreprise LORIMA, mâts en carbone, pièces techniques de marine, 30 p. (depuis 2001)<ref>https://www.bretagne-info-nautisme.fr/fr/entreprises/entreprises-a-la-hune/entreprises/lorima</ref>.
-
Port de Plaisance de Lorient Centre.
Activité tertiaire
Lorient est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan<ref>Chambre de commerce du Morbihan</ref>. Elle gère l'aéroport, et le port de commerce de Kergroise.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Monuments historiques
Les monuments inscrits ou classés sont : Modèle:En-tête de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH Modèle:Ligne de tableau MH |}
Autres monuments
- Hôtel de Ville : renferme deux peintures "a fresco" par Nicolas Untersteller en 1958, l'une dans le salon d'honneur, la seconde dans la salle des mariages<ref>Fresues de la mairie de Lorient</ref>
- La chambre de commerce et d'industrie du Morbihan, construite en 1928, label « Patrimoine du XXe siècle »<ref name="EA56141196">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La base des sous-marins de Keroman, construite entre 1941 et 1944 par l'organisation Todt, label « Patrimoine du XXe siècle »<ref name="EA56141196" />.
- Le bâtiment dit « à échasses », construit en 1963 par Henri Conan — l'architecte fait ici référence aux unités d'habitation de Le Corbusier à une échelle moindre (Modèle:Nobr au lieu de 300) Modèle:Incise.
- La Villa de la Marne, construite en 1948 par Rogé Beauvir (Modèle:Label XX<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>)
- L'abri de défense passive<ref>Modèle:Lien web.</ref> situé sous la place Alsace-Lorraine est livré en septembre 1941. D'une capacité de Modèle:Nombre, il a permis d'abriter la population du centre-ville en particulier lors des bombardements de janvier et février 1943 qui réduisirent l'intra-muros à l'état de ruines.
- La tour de la Découverte, tour de guet permettant de signaler l'approche des navires et de surveiller d'éventuelles manœuvres de contrebande sur les côtes de l'île de Groix. Construite pour la première fois en 1737, la tour de la découverte est détruite à deux reprises par la foudre en 1751 et 1784. En 1786, elle est réédifiée sur la colline du Faouëdic par l'architecte Philippe Guillois qui la dote alors d'un paratonnerre.
- Les moulins du Faouëdic. La compagnie des Indes fait élever deux moulins sur la colline du Faouëdic : le premier en 1677, le second en 1719. Construits en moellons et couverts d'ardoises, ils mesurent chacun Modèle:Unité de haut et possèdent un escalier intérieur desservant les différents niveaux.
- Le réservoir, construit en 1875 par l'ingénieur Édouard Angiboust sur le réseau d'alimentation en eau de la compagnie des Indes, permettait de stocker l'eau utilisée dans l'arsenal. D'une capacité de Modèle:Unité, il est en grande partie enfoui et recouvert d'un remblai végétal. C'est un béton de ciment de Portland qui a été utilisé ici à titre expérimental pour édifier les voûtes portées des piliers.
- Le thonier Biche, dernier thonier-dundee de l'Atlantique.
Églises et temple
- L'église Notre-Dame-de-Victoire, dite église Saint-Louis, en référence à l'église d'avant guerre, construite en 1954-56 par Jean-Baptiste Hourlier, label « Patrimoine du XXe siècle »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (place Alsace Lorraine)
- L'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (Kerentrech - place de l'Yser)
- L'église du Sacré-Cœur (Moustoir - boulevard Léon Blum)
- L'église Sainte-Anne-d'Arvor (Nouvelle-Ville - rue Lazare Carnot)
- L'église Sainte-Bernadette (Kreisker - rue Corentin Le Floch)
- L'église Sainte-Jeanne-d'Arc (Merville - rue Bayard)
- L'église Sainte-Thérèse (Keryado - rue Docteur Calmette)
- Le temple (boulevard de l'eau courante)
- La Chapelle Saint-Christophe (le long du Scorff - impasse de la Chapelle Saint-Christophe)
- La Chapelle de la Divine Miséricorde (rue Beauvais)
- L'Ancienne Chapelle de l'Hôtel-Dieu (rue Colbert)
- La Chapelle de la maison des Tamaris (rue de Kerjulaude)
- La Chapelle du lycée Saint-Louis (rue Étienne Perault)
- L'Ancienne Chapelle de l'hôpital maritime (rampe de l'Hôpital des Armées)
- L'Ancienne Chapelle de l'ancien centre hospitalier Bodélio (rue François Le Lève)
Patrimoine naturel
Les grands espaces verts du centre-ville
- le parc Jules-Ferry (Modèle:Unité)
- l'enclos du port, la colline du Faouédic, et le jardin de l'amirauté à l'Hôtel Gabriel (Modèle:Unité)
Les petits parcs et squares urbains
- le square Rio (Modèle:Unité) (ensemble de la « banane »)
- le square Brizeux (plus ancien square aménagé de Lorient), rue Alain-Colas
- le mail du Faouëdic (avec les deux cocotiers du Chili bicentenaires (Modèle:Unité)), rue du Tour-des-Portes
- le mail Micheline-Ostermeyer (anciennement place de la République, avec la Statue de la République), quai de Rohan
- le square de la rue des Douves (ancien glacis de fortifications, vestige du square Bodélio)
- le jardin Cosmao-Dumanoir (et sa fontaine Saint Christophe), rue Esnoul-Deschatelets
- le square Sainte-Brigitte (et son lavoir), rue Merville
- le square Max-Clément (lotissement du Ter)
- le square Élodie-Lavillette (et le lavoir de Kermélo), rue de Kermélo
- le square Jules-Verne (et le lavoir de Kerlin), entre les rues Jules-Verne et de Kerlin
- le square du bateau - Kervénénec (aménagé avec une aire de barbecue)
Les poumons verts périphériques
- le jardin Chevassu, (avec la statue d'Auguste Brizeux - Modèle:Unité)
- le parc du Bois-du-Château (Modèle:Unité)
- le jardin Youri-Gagarine-Université (Modèle:Unité)
- le jardin des Quatre-Jeudis (avec la fontaine du Bourgneuf - Modèle:Unité)
- le parc du Venzu (Kervenanec) (Modèle:Unité)
- le jardin du Manio (avec le lavoir du Manio)
- le jardin humide de Kerforn
Les promenades littorales
Les jardins collectifs de subsistance (les jardins sont gérés par des associations)
les jardins familiaux de Kervénanec (sud de Lorient) : Modèle:Nobr sur les coteaux de Kervénanec
- les jardins familiaux du Bois-du-Château (rue du Bois-du-Château) : Modèle:Nobr dans le quartier du Bois-du-Château près des rives du Scorff
- les jardins familiaux de Kerguillette (rue Sébastien-Le-Balp) : Modèle:Nobr.
- les jardins Le Nadan (rue Le Nadan) : Modèle:Nobr sur le quartier du Perroquet-Vert
- jardin partagé du Faouëdic
- jardin partagé Frébault-Polygone
- jardin partagé Madeleine-Desroseaux (doté d'un poulailler)
- jardin partagé République
- jardin partagé de Kerguilette.
Vie culturelle
Événements
Une trentaine d'évènementiels sont organisés tous les ans dans la ville, certains entrant dans un cadre national (Fête de la musique, Printemps des poètes…), régional (Fête de la Bretagne…), ou strictement local<ref>Modèle:Harvsp.</ref>
La ville accueille chaque année en août (depuis 1970) le Festival interceltique, lieu de rencontres entre artistes de tout le « monde celte » (Bretagne, Cornouailles, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Galice, Asturies, Australie, Acadie et île de Man). Tous les ans, un pays celte est à l'honneur. C'est également le plus grand festival d'Europe en termes de fréquentation (Modèle:Unité lors de la quarantième édition)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Elle accueille aussi depuis 2006, chaque année aux alentours du 11 novembre, le Festival Les Indisciplinées consacré aux musiques contemporaines et comptant jusqu'à Modèle:Unité<ref>« IndisciplinéEs. Le retour aux sources », dans Le Télégramme, le 11 novembre 2019, consulté sur letelegramme.fr le 12 janvier 2020</ref>, et en juin « ports en fête » centré sur des concerts et sur des activités liées au port de pêche de Keroman<ref>« Lorient. Ports en fête retrouve les quais de Keroman ! », dans Ouest-France, le 4 juin 2019, consulté sur ouest-france.fr le 12 janvier 2020</ref>.
Équipements culturels
Plusieurs équipements lorientais sont destinés au spectacle vivant. Le plus grand d'entre eux, le Théâtre de Lorient, accueille tous les ans environ 130 représentations, pour une capacité d'un peu plus de Modèle:Unité. Il est complété par des infrastructures plus réduites dans différents quartiers de la ville, comme le Théâtre de la Chimère, et les salles de La Balise (quartier de Kervénanec), Le City et Le Scénith (quartier de Bois du château)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'équipement le plus récent, destiné aux musiques contemporaines, l'Hydrophone, ouvre en 2019 dans une des alvéoles de la base sous-marine de Lorient<ref>« À Lorient, une salle de concert dans un bunker », dans Le Parisien, le 20 mars 2019, consulté sur leparisien.fr le 12 janvier 2020</ref>.
La ville dispose aussi d'une petite dizaine de galeries d'art. La plus grande d'entre elles, la Galerie du Faouëdic, est située dans une aile de la mairie. Son offre est complétée par des structures publiques (Le Lieu, ou encore la galerie d'art de l'école européenne supérieure d'art de Bretagne) ou privées (Keroman, atelier 13…)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le quartier de Keroman/Kergroise connait aussi une activité importante de street art, avec de nombreuses réalisations visibles sur les murs des friches du quartier<ref>Victoria Geffard, Pierre Lann, « Lorient. Une balade en mode street art », dans Ouest-France, le 28 août 2019, consulté sur ouest-france.fr le 12 janvier 2020</ref>, et d'autres structures comme l'Hôtel Gabriel peuvent accueillir ponctuellement des expositions<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Plusieurs musées sont aussi présents à Lorient. Dans l'enceinte de la base sous-marine de Lorient sont regroupés le musée sous-marin du Pays de Lorient ainsi que le sous-marin « La Flore », et des visites guidées de la base de sous-marins sont aussi organisées. À proximité immédiate est située la Cité de la Voile Éric Tabarly, destinée à la navigation à voile<ref name=audelor17>Modèle:Harvsp.</ref>.
La ville dispose aussi d'un réseau de 3 médiathèques municipales, auxquelles se rajoutent des bibliothèques universitaires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, mais aussi 2 services d'archives (municipales, et de la Marine nationale)<ref name=audelor17/>.
Gastronomie
La ville est à l'origine de plusieurs recettes originales. Le Kari Gosse, mélange d'épices venant des Indes, est créé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la ville, et accompagne les produits de la mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la même époque est aussi créé dans la région lorientaise, à Port-Louis, le « gâteau Lorientais », connu depuis sous le nom de gâteau breton, et popularisé dès ses origines par les boulangeries de la ville<ref>Sylvaine Salliou, « Le gâteau breton n'aura plus de secret pour vous », dans France 3 Bretagne, le 23 décembre 2018, consulté sur france3-regions.francetvinfo.fr le 7 janvier 2020</ref>.
Les produits de la mer sont aussi présents dans la cuisine locale, du fait de l'activité du port de pêche de Keroman. La ville est notamment le premier port de langoustines de France, et celle-ci est une des spécialités de la ville, aux côtés du merlu pour les poissons. La Cotriade, soupe de poisson à partir des restes invendus de la pêche est aussi notable à Lorient<ref>Découvrir les spécialités et recettes de Lorient et sa région, dans Lorient Bretagne-sud Tourisme, consulté sur lorientbretagnesudtourisme.fr le 7 janvier 2020</ref>.
Culture bretonne
La ville de Lorient est le centre d'une variété dialectale du breton vannetais, le breton bas-vannetais, historiquement parlé dans la ville et une quinzaine d'autres villes voisines. Si des locuteurs sont toujours présents dans la région lorientaise, ceux-ci sont essentiellement présents dans des zones rurales, et la transmission familiale semble s'être arrêtée autour de la Seconde Guerre mondiale. De par l'attractivité de la ville, des locuteurs d'autres variétés dialectales sont aussi présents, en plus grand nombre<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:Pp..</ref>. Des actions de préservations sont cependant mises en place pour assurer la préservation du breton dans la ville. L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date- et la commune a reçu le label de niveau 1 de la charte ce même jour<ref>Lorient, troisième ville de la Région Bretagne, signe la charte Ya d’ar brezhoneg, Office public de la langue bretonne, consulté sur ofis-bzh.org le 21 juillet 2018</ref>. La ville dispose depuis 1978 d'une école primaire Diwan, qui scolarise Modèle:Nombre en 2018<ref>Charles Josse, « Lorient. Diwan An Oriant a Modèle:Nombre et toutes ses dents ! », dans Ouest-France, le 8 juin 2018, consulté sur ouest-france.fr le 21 juillet 2018</ref>.
Le costume breton propre à la ville se distingue par plusieurs attributs. Le costume féminin, dont l'usage est recensé historique dans 29 communes autour de Lorient, est apparu autour des années 1870. La coiffe est composée de deux parties : un béguin, emprisonnant les cheveux, et des ailettes de dentelles. Les deux parties sont fixées entre elles par des épingles. Le costume féminin comporte aussi un tablier, qui peut être aussi brodé ou peint de motifs floraux ou décoratifs<ref>« La coiffe de Lorient », Inventaire du patrimoine culturel de Bretagne, 2015, consulté sur patrimoine.bzh le 8 janvier 2020</ref>.
Dans le domaine artistique, la ville héberge trois cercles celtiques destinés aux danses bretonnes : le cercle « Brizeux », « Bugale en Oriant », et « Armor-Argoat »<ref>« Plœmeur. Un spectacle pour fêter les Modèle:Nombre du cercle Brizeux », dans Ouest-France, le 13 mai 2018, consulté sur lorient.maville.com le 8 janvier 2020</ref>. Deux bagads sont aussi associés à Lorient, le Bagad Sonerien An Oriant et le bagad de Lann-Bihoué<ref>« Trente bougies pour Sonerien an Oriant », dans Ouest-France, le 19 mai 2013, consulté sur ouest-france.fr le 8 janvier 2020</ref>. Des groupes comme Djiboudjep (chants de marins)<ref>Maïté Charles, interceltique. Djiboudjep : « le chant de marin est celte, même si certains en doutent », dans Ouest-France, le 9 août 2019, consulté sur ouest-france.fr le 8 janvier 2020</ref> ou Soldat Louis (rock celtique) sont aussi originaires de la ville<ref>« Festival Interceltique. Soldat Louis a fêté ses Modèle:Nombre en grande pompe ! », dans Ouest-France, le 4 août 2029, consulté sur ouest-france.fr le 8 janvier 2020</ref>.
Une cinquantaine d'associations œuvrant pour la culture bretonne sont au total recensées dans la ville, et sont regroupées au sein de l'association « Emglev bro an Oriant »<ref>A.S., « Emglev bro an Oriant veut son « Ti ar vro » », dans Ouest-France, le 5 mai 2015, consulté sur ouest-france.fr le 8 janvier 2020</ref>.
Héraldique et devise
Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.
À partir de ce blason a été élaboré un drapeau utilisé notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.
La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumière »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Lorientais célèbres et personnalités
Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée Lorient a été la terre d'accueil, de passage ou de naissance de nombreuses personnalités, ayant eu une notoriété nationale ou ayant marqué l’histoire locale. Y sont nés le poète Auguste Brizeux, l'actrice Marie Dorval, la libraire fouriériste Caroline Aubrée, les hommes politiques Jules Simon et Jean-Yves Le Drian, l'ingénieur Henri Dupuy de Lôme ou bien encore le sportif Christian Gourcuff.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Légende plume
- Présentation générale
- Histoire de Lorient
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Article Modèle:Plume
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Plume
- Divers
Articles connexes
- Histoire de Lorient - Compagnie française des Indes orientales
- Liste des maires de Lorient
- Pays de Lorient - Arrondissement de Lorient - Morbihan - Bretagne - France