Cléguer
Modèle:Infobox Commune de France
Cléguer {{#ifeq:1|0|[klegɛʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
La commune a une superficie de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bois (taux de boisement de 24,2 % contre 16,4 % pour le département du Morbihan). Le Scorff longe le territoire communal à l'ouest et matérialise ainsi la limite avec les communes voisines de Pont-Scorff et Arzano. Au nord coule le Saint-Sauveur, un affluent du Scorff, dont le cours matérialise la limite avec la commune voisine de Plouay. Le bourg, qui sert de chef-lieu, est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> au nord de la ville de Lorient. Au sud-ouest, l'agglomération du Bas- Pont-Scorff constitue un faubourg de la ville de Pont-Scorff. La commune, à l'origine rurale et agricole, s'est urbanisée à partir de 1975, en raison de sa proximité avec la ville de Lorient, devenant une banlieue résidentielle de celle-ci.
Relief
L'altitude varie entre 2 mètres, point le plus bas de la commune, au niveau de l'estuaire du Scorff à l'extrémité sud de la commune et 107 mètres sur le plateau armoricain au nord de la commune.
Voies de communication
La commune est traversée selon un axe Nord/Sud par l'axe Lorient/Roscoff (départementale 769) dont une partie du tracé a été récemment aménagé en 2x2 voies.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cléguer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 6,2 % | 202 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 44,1 % | 1432 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 3,4 % | 111 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 14,2 % | 460 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 5,6 % | 181 |
Forêts de feuillus | 20,4 % | 662 |
Forêts mélangées | 6,1 % | 199 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la commune en breton est Kliger (prononcé [ˈkliɟəʁ]) qui dérive du vieux breton Clegyr désignant une crête rocheuse. Autre hypothèse Cléguer signifie enclos de Saint Guérec , de klod , enclos, ayant évolué en cle et Guer, diminutif de Guérec, Saint Guérec étant le patron de la paroisse.
Transports en commun
La commune de Cléguer est desservie par le réseau Izilo<ref>[www.izilo.bzh le site de Izilo]</ref> :
Ligne | 11 | Cléguer - La Croix Rouge ↔ Lorient - Port de Pêche | |
Ligne | 40E | Plouay - Gare routière ↔ Cléguer ↔ Lorient Gare d'échanges | |
Ligne | 102 | Lanvaudan Centre ↔ Cléguer ↔ Plouay - Gare routière | |
Ligne | 107 | Cléguer - Place du Puits ↔ Pont-Scorff - Gendarmerie |
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les restes d'un dolmen séparé en 7 ou 8 morceaux étaient visibles en 1825 près de la chapelle Saint-Nicolas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Trois tumuli datant de l'âge du bronze ont été découverts à Kelleverin<ref name="Briard & Meunier">Modèle:Article.</ref>.
Des vestiges d'établissements romains, principalement des tessons de poteries, ont été trouvés à Kergaindo<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moyen Âge
Historiquement, la commune de Cléguer fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé (à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Olivier de Lanvaux<ref group=Note>Olivier de Lanvaux, décédé en 1238.</ref> épousa Adelice d'Hennebont<ref group=Note>Adélice d'Hennebont, décédée en 1200.</ref>, qui lui apporta une partie du Kemenet-Héboë, dont la paroisse de Cléguer<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le château de Tronchâteau, situé en Cléguer, a passé autrefois pour une place très-forte. Il était défendu par un rempart fort élevé et flanqué de grosses tours. La seigneurie de Tronchâteau est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme appartenant à Pierre de Bretagne. Le duc Jean III la donna en 1334 à Jean le bâtard, son fils; mais le prince ayant senti combien cette place était importante pour la conservation du duché, la retira des mains de son fils, à qui il donna plusieurs autres terres en dédommagement. En 1455, Pierre II la donna à Jean de Malestroit <ref>Modèle:Lien web</ref>. Les seigneurs de Tronchâteau avaient droit de haute, moyenne et basse justice. Les autres maisons nobles étaient les manoirs de Kersaliou, du Cosquer (la famille Lucas du Cosquer et de Kersallo est présente aux réformations et montres entre 1448 et 1536<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) et de Mélian [Meslien]<ref name=Ogée>continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 1, 1843, page 183</ref>, possédé par la famille Pavec (Alain Pavec par exemple en 1426), fondue par mariage dans la famille Cléguennec en 1622, laquelle fut fondue à son tour en 1682 dans la famille de Robecq par la suite (par le mariage de Françoise de Cléguennec avec Joseph Yves de Robecq, capitaine général garde-côtes du Port-Louis)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Déjà en ruines lors de la Révolution française, le château médiéval de Meslien a été remplacé par un nouveau château achevé en 1812<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1443 le moulin Maria et sa pêcherie était pour moitié possédé par Henri du Leslé , le titulaire de la chapellenie du Bas Pont-Scorff jouissant de l'autre moitié, avec maisons, jardins et four banal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Temps modernes
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi la paroisse de Cléguer en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Laurent Le Floch, curé de Cléguer en 1791, fut guillotiné le Modèle:Date- à Vannes.
Guy Marie Charles de Robecq<ref group=Note>Guy Marie Charles de Robecq, né le Modèle:Date- à Morlaix.</ref>, ancien officier de dragons, fils de Charles de Robecq (lequel avait construit le château de Meslien), chouan qui avait participé à l'expédition de Quiberon, fut fusillé à Auray le 12 thermidor an III (Modèle:Date-
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une demande faite par le conseil municipal de la commune de Lesbin-Pont-Scorff de rattacher à cette commune le Bas Pont-Scorff, qui fait partie de la commune de Cléguer, est refusée par le Conseil général du Morbihan en 1839<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Cléguer en 1843 : Modèle:Citation bloc Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 38 malades (dont 10 morts) en 1866 à Cléguer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La rage sévissait également comme un témoignage le relate en 1898<ref>Modèle:Article.</ref>
En décembre 1873 une pétition d'habitants de Cléguer, déposée par le député Audren de Kerdrel, prie l'Assemblée nationale « de rétablir dans le plus bref délai, la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de la couronne de France »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1878 le Conseil général du Morbihan indique que le chemin allant de Pont-Scorff à Plouay, via Cléguer, est désormais carrossable sur toute sa longueur et que la chaussée allant de Restan-Croinec [Restanscouézec] à la route nationale 169 (actuelle D 769), « qui était très fatiguée par les transports de bois considérables qui s'y effectuent, a été améliorée en 1877. Les travaux en cours d'exécution aux abords du bourg de Cléguer seront terminés cettre année, et cette partie, qui était presque impraticable en hiver, sera alors en bon état d'entretien »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- 17 maisons de Cléguer furent la proie des flammes ; l'incendie aurait été allumé par des enfants qui jouaient avec des allumettes<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'avant-projet de ligne ferroviaire entre Lorient et Gourin est ainsi décrit en 1885 pour la partie concernant Cléguer : « De Pontscorff, la ligne descend et gagne la vallée du Scorff qu'elle remonte sur Modèle:Unité. Elle suit ensuite le ruisseau de Tronchâteau, affluent de la rive gauche du Scorff, et le ruisseau de Becherel, affluent du ruisseau de Tronchâteau, jusqu'à Plouay, sur un parcours d'environ Modèle:Unité »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Benjamin Girard écrit en 1889 : « La commune de Cléguer tite son nom de masses de rochers sortant de terre et formant crête sur le sommet d'une colline ; elle dépendant jadis de l'ancienne seigneurie de Pontcallec et renfermait la forteresse de Tronchâteau qui, défendue par un rempart très élevé et flanquée de grosses tours, était réputée l'une des meilleurs places de Bretagne. (...) Arrosé par le Scorff, le territoire de Cléguer est très accidenté, pittoresque et parsemé de peites vallées où coulent de nombreux ruisseaux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1892 la commune de Cléguer acquiert une maison pour en faire une école de garçons (laquelle existait antérieurement à un autre endroit)<ref>Modèle:Article.</ref>, laquelle est laïcisée en 1894<ref>Modèle:Article.</ref>. La construction d'une école de filles est mise en adjudication en 1886<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan, à voie métrique<ref>Modèle:Article.</ref>, allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et Cléguer, ouvrit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906. Cette ligne ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du Modèle:Date- que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une halte ferroviaire est créée en 1903 à Tronchâteau « en raison de la grande distance (Modèle:Unité) qui sépare la gare actuelle du bourg de Cléguer »<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1904 une voie supplémentaire en cul-de-sac est construite à la gare de Cléguer pour permettre le stationnement de trains en cours de chargement de pierres (du quartz) provenant d'une carrière voisine de la gare (carrière de Lann-er-Roch)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une notification de fermeture avant le Modèle:Date- de l'établissement scolaire tenu à Cléguer par les religieuses de Saint-Louis de Vannes est prise par le sous-préfet de Lorient en août 1903<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une pisciculture est installée en 1910 sur les rives d'un affluent du Scorff avec création d'un barrage qui crée l'étang de Kersalo à hauteur du hameau de Tronchâteau<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un décret du président de la République en date du Modèle:Date- autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Cléguer<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 86 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 sont décédés en Belgique (François Le Blainvaux et Louis Le Stunff sont décédés dès le Modèle:Date- et Jean Colin le Modèle:Date-) ; 4 dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Pierre Groix, Louis Le Ménach et Joseph Le Puil en Grèce, Jean Le Bouëdec dans l'actuelle Macédoine du Nord) entre 1915 et 1918 ; Joseph Flégéo et Louis Nicolas sont morts en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, à l'exception de deux marins disparus en mer (Pierre Carré et Jean Le Gleut)<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 5 soldats décédés hors conflit dont 4 en 1920, donc après la Première Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21"/>.
L'Entre-deux-guerres
Une "Fête du Scorff et de la bruyère" était organisée chaque année au Bas Pont-Scorff (situé en fait dans la commune de Cléguer)<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Le Bas Pont-Scorff en Cléguer : la route d'Hennebont (actuelle D 26) vue depuis le "Pont Neuf" (carte postale, 1908).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Cléguer porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Henri Huchet de Cintré, membre du Modèle:27e bataillon de chars de combat<ref>Modèle:Lien web.</ref> décédé le Modèle:Date- à Cambron (Somme) et Charles Gautier, résistant, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Caudan <ref name="MémorialGenWeb Relevé v21"/>.
Parmi les victimes civiles de la guerre, François-Marie Le Guennec<ref group=Note>François-Marie Le Guennec, né le Modèle:Date- à Cléguer.</ref>, décédé à Saint-Guénaël en Cléguer le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
L'abbé Le Portz, vicaire à Cléguer, crée le patronage Stiren et un club de football, le Stiren Football Club dont les statuts sont déposés en novembre 1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En juin 1947 des ménagères de certains villages de Cléguer (l'Enfer et ses environs) protestèrent contre la répartition de la farine (alors rationnée) au sein de la commune, qui, selon elles, privilégiait le bourg à leur détriment<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les travaux de remembrement effectués en 1957 dans la commune entraînèrent la découverte de trois tumuli datant de l'âge du bronze à Kelleverin<ref name="Briard & Meunier" />.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Gérand<ref name=":0" /> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dédiée à saint Gérand, qui serait un moine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'origine germanique (incertain ; selon Dom Lobineau, on honore en fait à sa place depuis une décision de l'évêque de Vannes Charles de Rosmadec datant de 1665 saint Sezny<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), qui a aussi donné son nom à la commune de Saint-Gérand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice est couvert de charpente. La nef romane (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de cinq travées ouvre sur les bas-côtés par des arcs de plein cintre portés par des piles abattues en chanfrein<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> à simple tailloir. Elle est prolongée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par une partie gothique caractérisée par ses arcs brisés reposant sur des colonnes à chapiteaux non décorés. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont construites la tour à l'ouest et la chapelle de la Vierge formant un bras de transept au nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, située au Bas Pont-Scorff. Cette chapelle a probablement été édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (il en reste les hauts contreforts du pignon occidental et une petite fenêtre ébrasée au sud de la chapelle) ; mais elle a subi des transformations importantes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le chœur a été alors refait) et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le grand fenestrage de style flamboyant a été bouché, les baies et le clocheton remaniés). L'ex-voto du Saint-Pierre rappelle que le Bas Pont-Scorff était traditionnellement un village de pêcheurs et que ceux-ci venaient chercher secours et protection dans cette chapelle. Un obus allemand tombé le Modèle:Date- endommagea partiellement la chapelle<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>. Un gisant datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, connu sous le nom de "La dame de Tronchâteau" se trouve dans la chapelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le chœur.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, le maître-autel et son retable.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, statue de saint Pierre, le deuxième saint patron de la chapelle.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, vitrail "Consécration de la France à la Vierge par Louis XIII" (1638).
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, bénitier.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, gisant de la "Dame de Tronchâteau" (peut-être celui de la duchesse Marie de Limoges).
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Ex-voto du vaisseau mixte Saint-Pierre, construit en 1850 (vers 1890-1895).
- La chapelle Saint-Guénaël (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Chapelle Saint-Guénaël.
- La chapelle Saint-Étienne : de plan rectangulaire, elle a été construite entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ses ornementations sont de style gothique (portes décorées de tores, choux frisés, archivoltes et fleurons), mais aussi médiéval (animaux fantastiques au pied des rampants). Dominée par un clocheton carré à flèche pyramidale, sa façade occidentale abrite la scène de la Lapitation de saint Étienne (lequel fut condamné à être lapidé par la foule en présence de Saul (le futur saint Paul, alors complice de la foule). La chapelle a été restaurée en 1990 (charpente et lambris refaits); elle possède des statues de saint Étienne et de saint Roch qui datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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La chapelle Saint-Étienne, vue extérieure d'ensemble.
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Bas-relief représentant saint Étienne, un de ses bourreaux et saint Paul sur un mur extérieur de la chapelle Saint-Étienne.
- La chapelle de Saint-Nicolas, Keryard (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château de Meslien : l'ancien manoir est attesté en 1448, mais est en ruines vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remplacé par le manoir actuel, de type malouinière, construit peu avant la Révolution française<ref>Modèle:Lien web.</ref> par Charles de Robecq<ref group=Note>Charles de Robecq, baron de Pallières, sieur de Serqueux, né le Modèle:Date- à Cléguer, décédé le Modèle:Date- à Cléguer.</ref>. Il est orné au-dessus de l'entrée principale d'un cadran solaire portant le millésime de 1566. Son jardin d'agrément date de la décennie 1780<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA56002124.</ref> (propriété privée).
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Le château de Meslien, portail d'entrée.
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Le château de Meslien, vue extérieure d'ensemble.
- Le moulin à eau Saint-Yves, sur le Scorff, date de 1831 (il a été aménagé en restaurant et lieu de réception)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", sur le Scorff, entre le Bas et le Haut Pont-Scorff, est à cheval sur les communes de Pont-Scorff et Cléguer, de même que le "Pont Neuf" (sur la D 26).
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis-Antoine Huon de Kermadec (né en 1778 à Rennes, décédé en 1835 au château de Meslien en Cléguer), magistrat (il fut conseiller à la cour royale de Rennes et président de Cour d'assises) et amoureux de la langue bretonne, chanteur de gwerz : Charles Le Goffic dans La vie amoureuse de La Tour-d'Auvergne a écrit :« Nul n'était plus habile que La Tour d'Auvergne à lever un sone, voire un beau gwerz pathétique, sinon peut-être son voisin de Morlaix, Huon de Kermadec, le Rouget de Lisle de la Chouannerie » car il fut l'auteur de Barner ar Vretoned, considéré comme l'hymne des Chouans. Il démissionna lors de la révolution de Juillet en 1830<ref>Annick Le Douguet, Crime et justice en Bretagne, éditions Coop Breizh, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Xavier Dubois, Histoire de Cléguer et du Bas Pont-Scorff, Éditions du Menhir, décembre 2012
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