Pierre II de Bretagne

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Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Modèle:Noble- dit le Simple, né le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès à Nantes, duc de Bretagne de 1450 à 1457, fils de Modèle:Noble, duc de Bretagne, et de Jeanne de France.

Biographie

[[Fichier:Pierre II de Bretagne en prière devant la Vierge à l'Enfant.png|thumb|left|Modèle:Noble- de Bretagne en prière devant la Vierge à l'Enfant ([[livre d'heures de Pierre II de Bretagne|livre d'heures de Modèle:Noble- de Bretagne]])]]

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Tombeau de Modèle:Noble- et de Françoise d'Amboise

Comte de Guingamp

Nommé comte de Guingamp par son père, il combat contre les Anglais en Normandie en 1449 et en 1450 avec son frère le duc Modèle:Noble, et son oncle le connétable de Richemont et prend plusieurs villes, parmi lesquelles Coutances, Saint-Lô et dans les marches bretonnes Fougères.

Règne

Modèle:Noble- devient duc, à la mort de Modèle:Noble-. Celui-ci n'ayant pas de fils, suivant les dispositions du premier traité de Guérande (1365) qui exclut ses filles de la succession, il désigne son frère Pierre de préférence à Marguerite et Marie, pour lui succéder par une déclaration du Modèle:Date. Le nouveau duc rend l'Hommage féodal au roi de France le Modèle:Date à Montbazon près de Tours<ref> Arthur de la Borderie Histoire de Bretagne Tome quatrième Modèle:P.364-365 </ref>.

Sous l'influence de son oncle le Arthur connétable de Richemont, Modèle:Noble- fait poursuivre les assassins de son autre frère, Gilles. L'exécutant Olivier de Méel est jugé par les États de Bretagne réunis à Vannes le Modèle:Date et il est décapité le Modèle:Date suivant. Ses acolytes sont suppliciés par la sénéchaussée de la ville. Quant à l'instigateur du meurtre Arthur de Montauban il réussit à s'échapper et à se cacher dans le couvent de l'ordre des Célestins de Paris où il demeure jusqu'au règne de Modèle:Noble.

C'est sous le règne de Modèle:Noble- qu'est formalisée l'invention de l'institution des « Neuf anciennes baronnies de Bretagne » censées faire le pendant aux neuf évêchés de Bretagne. Lors des États de 1451 il est donc ainsi procédé à la création de trois nouvelles baronnies en faveur de :

Ces créations complétaient les quatre baronnies contrôlées par la maison de Laval (Vitré, Châteaubriant, Retz et la Roche-Bernard) ainsi que celles d'Ancenis détenue par le sire de Rieux et de Léon par la Maison de Rohan<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.386-392</ref>.

En 1453 le duc Modèle:Noble- envoie une troupe de Modèle:Unité en Guyenne sous le commandement nominal de son cousin-germain François comte d'Étampes et la direction effective des sires de Montauban et de la Hunaudaie qui participent à la bataille de Castillon et à l'expulsion définitive des Anglais de France<ref> Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.368-369.</ref>. Le duc doit ensuite arbitrer le conflit de préséance qui oppose Perrine du Feu abbesse de Saint-Georges de Rennes à l'abbé de Saint-Melaine soutenu par l'évêque de Rennes. Malgré une bulle du pape Modèle:Noble du Modèle:Date condamnant les prétentions de l'abbesse, Modèle:Noble- doit intervenir par ordonnance lors de l'intronisation du nouvel évêque de Rennes Jacques d'Espinay le Modèle:Date 1454 et contraindre l'abbesse récalcitrante<ref>Arthur de la Borderie Modèle:Op. cit. Modèle:P.370-371.</ref>

Préparation de sa succession

En 1455, il devient évident que Modèle:Noble- et son épouse, la bienheureuse Françoise d'Amboise, ne peuvent avoir de descendance. Avec les problèmes de santé de Modèle:Noble-, se pose la question de sa succession car son oncle et successeur désigné le connétable Arthur de Richemont âgé de Modèle:Nobr est lui-même sans enfant - hormis une fille légitimée qui ne peut prétendre à sa succession - après trois mariages.

Pour éviter d'éventuelles contestations ultérieures, le duc décide de marier sa nièce, Marguerite de Bretagne, fille ainée de son frère ainé Modèle:Noble, à son cousin, François de Bretagne, comte d'Étampes, et second dans l'ordre de succession agnatique. Pour sceller cette union, le duc convoque les États de Bretagne à Vannes, lesquels s’y réunissent le jeudi Modèle:Date, dans la salle haute de la Cohue. S’y rassemblent les principaux seigneurs bretons, ainsi que les évêques, les abbés et les représentants des villes. Tous approuvent l’union matrimoniale voulue par Modèle:Noble-. Les noces débutent le Modèle:Date par une grande messe en la cathédrale Saint-Pierre de Vannes, présidée par l’évêque de Nantes, Guillaume de Malestroit. S'ensuivent des banquets et des danses au château de l’Hermine, les joutes animent la place des Lices.

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Dernières années

L'Modèle:Nobr est également marquée par la visite du duc Modèle:Noble- de Bretagne à la cour du roi de France. Modèle:Noble- répond à une invitation de Modèle:Noble et part de Redon à la mi-Modèle:Date il est reçu à Mehun-sur-Yèvre avec amitiés et magnificence avant d'atteindre Tours. Il est de retour à Redon le Modèle:Date. Cette même année voit également l'accomplissement d'un grand projet de Modèle:Noble- la canonisation de Vincent Ferrier pour laquelle une enquête canonique avait été engagé par le pape Modèle:Noble le Modèle:Date. C'est finalement Modèle:Noble, le successeur du pontife lui aussi originaire de Valence, qui adresse au duc la bulle solennelle du Modèle:Date qui notifie la canonisation du prédicateur. Les premières cérémonies en son honneur interviennent en Bretagne le Modèle:Date devant le tombeau du nouveau saint à Vannes en présence du cardinal Modèle:Noble, évêque de Dol<ref>Barthélémy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé Les Papes et les Ducs de Bretagne COOP Breizh Spézet (2000) Modèle:ISBN. « Modèle:Noble- et les ducs Modèle:Noble- et Modèle:Noble- » Modèle:P.495-540. </ref>. Ce même cardinal de Coëtivy obtint en 1455 une bulle de Modèle:Noble- confirmant la création d'une église nationale des Bretons à Rome : l'Église Saint-Yves-des-Bretons.

Le règne relativement court de ce duc n'a pas marqué l'histoire. Ses contemporains ont décrit Modèle:Noble- « le Simple » , bien conseillé par sa femme, mais peu fait pour la fonction ducale, lourd d'esprit comme de corps, sujet à des sautes d'humeur et timide <ref> Jean-Pierre Leguay & Hervé Martin Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1213-1532 Ouest-France Université Rennes (1982) Modèle:ISBN Modèle:P.166.</ref>. À sa mort son oncle sexagénaire Arthur de Richemont lui succède sous le nom d'Modèle:Noble-.

Modèle:Noble- s'était fait édifier de son vivant, alors qu'il était encore seulement comte de Guingamp, un tombeau sculpté dans la collégiale Notre-Dame de Nantes, disparu à la Révolution, et dans son testament du Modèle:Date il confirme sa volonté d'y être inhumé. En 1803, au moment de la démolition de cette église, l'ingénieur Pierre Fournier a constaté qu'à l'ouverture de son tombeau, lui et ses ouvriers n'ont découvert à l'intérieur qu'un mannequin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Noble- est-il mort le Modèle:Date- ou a-t-il organisé le simulacre de sa mort pour fuir ? On ne le saura probablement jamais.

Union

Il épouse en Modèle:Date Françoise (1427-1485), fille de Louis d'Amboise, vicomte de Thouars et prince de Talmont, à qui l'église accordera la qualité de « bienheureuse ». Mais il n'y eut pas d'enfant de ce mariage.

Galerie

Ascendance

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Notes et références

Notes

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

  • [[Château de Pierre II|Château de Modèle:Noble-]]
  • [[Livre d'heures de Pierre II de Bretagne|Livre d'heures de Modèle:Noble- de Bretagne]]

Liens externes

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