Talmont-Saint-Hilaire
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Talmont-Saint-Hilaire est une commune du Centre-Ouest de la France, située sur la côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Géographie
Le territoire municipal de Talmont-Saint-Hilaire s'étend sur Modèle:Unité. L'altitude moyenne de la commune est de Modèle:Unité, avec des niveaux fluctuant entre 0 et Modèle:Unité<ref>« Commune 14980 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>« Talmont-Saint-Hilaire », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.</ref>.
Le château de Talmont, siège de la principauté de Talmont, était situé à l'extrémité occidentale de l'ancienne région du Bas-Poitou. Construit sur une hauteur, son caractère défensif se voyait renforcé par le fait que l'océan Atlantique baignait ses douves deux fois par jour. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie
Le site du Veillon et ses traces de dinosauriens
En 1963, M. Gilbert Bessonnat, passionné de sciences, découvrit des ichnites, traces fossiles, en effectuant un relevé géologique de la falaise. Il fut le premier à les identifier comme étant des traces de dinosauriens. Le site fut alors précisément étudié par F. Lapparent, C. Montenat et M. Ters<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lors de la découverte, le gisement fut pillé. Aujourd'hui, il est protégé et seule l'observation et les photographies sont permises.
Les empreintes de dinosauriens ne sont visibles qu'à certaines périodes de l'année, surtout en hiver lorsque les courants marins entraînent le sable au large. Pendant la période estivale, l'observation paléontologique reste plus délicate car le sable et les algues envahissent les lieux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Un paléoestuaire
Le paléoestuaire du Veillon est aujourd'hui essentiellement connu par les traces tridactyles de dinosauriens bipèdes qu'il recèle. Les empreintes, par milliers, se succèdent sur trois couches géologiques dont l'épaisseur totale ne dépasse guère une dizaine de mètres.
À la base, la première strate présente des indices de sols de plaines alluviales tropicales, et l'on pense qu'il s'agissait d’une zone plane avec des apports liés à la crue du fleuve. Le second niveau témoigne d'un environnement de type lagune soumis à l'influence du fleuve. La troisième couche est constituée par un calcaire dolomitique argileux jaune plus ou moins coquillier connu sous le nom de « calcaire Nankin ». C'est ce dernier étage qui présente des traces de dinosauriens, inscrits sur une plage de fond de baie largement ouverte sur l’océan.
Il y a 204 millions d’années, à la fin du Trias et au début du Lias inférieur, la flore était essentiellement constituée d’une végétation de l’ordre des coniférales, révélant une certaine aridité du milieu, sans doute liée à la salinité.
L’étude des traces d'animaux (photographies, relevés…) permet de distinguer différents dinosauriens bipèdes dont : Eubrontes veillonensis, les Grallators olonensis et les Talmontopus Tersi. Le plus grand Eubrontes veillonensis atteignait environ Modèle:Unité de hauteur et avait une enjambée d'environ Modèle:Unité.
Urbanisme
Typologie
Talmont-Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Talmont-Saint-Hilaire, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), prairies (8,7 %), zones urbanisées (8,2 %), zones humides côtières (5,4 %), forêts (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), eaux maritimes (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Talmont fut donnée par Guillaume le Grand, duc d'Aquitaine de 995 à 1030, à Guillaume le Chauve, l'un de ses plus fidèles sujets, qui y construisit un donjon, lequel fut agrandi dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un quartier médiéval, doté d'une abbaye, d'une motte castrale et d'habitations se développe peu à peu à l'ombre de la forteresse<ref name="talmont-saint-hilaire.fr">http://www.talmont-saint-hilaire.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-169.html, sur Site officiel de la commune de Talmont-Saint-Hilaire. Consulté le 23/08/2014.</ref>. Le port médiéval retrouvé lors de fouilles en 2021 date également de cette époque ; il est resté en usage jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>La rare découverte d’un port du Moyen-Âge en Vendée enthousiasme les archéologues, ouest-France.fr, 22 octobre 2021;</ref>.
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mariage, en 1137, d'Aliénor d'Aquitaine, duchesse d'Aquitaine, à Louis VII, roi de France, fait passer Talmont sous l'autorité de ce dernier, lequel fait incendier le château en 1138 pour punir la trahison de Guillaume de Lezay, qui en avait la garde. L'annulation de ce mariage (1152), et le remariage d'Aliénor avec le futur roi Henri II d'Angleterre (1154) font des terres d'Aquitaine un sujet de dispute avec la couronne de France. La forteresse est renforcée par Raoul III de Mauléon, alors seigneur de Talmont, vassal de Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine de 1169 à 1196, qui craint les attaques de la France<ref name="talmont-saint-hilaire.fr"/>.
- La seigneurie appartint par la suite aux Mauléon, dont [[Savary Ier de Mauléon|Savary {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Mauléon]], aux Thouars et à la famille d'Amboise
- Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis XI en fit donation à son historiographe Philippe de Commynes.
- Le château fut assiégé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Henri de Navarre et son donjon fut démantelé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Richelieu pour que les Anglais et leurs alliés ne puissent pas s'implanter durablement en Poitou.
- La dernière famille ayant le titre de Prince de Talmont, est la famille Trémoille. L'un des plus célèbres princes est Antoine-Philippe de La Trémoille, qui monta sur l'échafaud en 1794.
- La ville garde le souvenir de Béatrix de Machecoul, dont la légende fit une ogresse<ref>Dame Béatrix, l'ogresse de Talmont, ouest-France.fr, 19/08/2018.</ref>,<ref>Née en 1190 et morte en 1235. A épousé, Guillaume de Mauléon, oncle de Savary, puis vers 1214, Aimeri, qui devint plus tard vicomte de Thouars, sous le nom d'Aimeri VIII. Elle est inhumée à l'abbaye des Fontenelles.</ref>.
- Après une première tentative entre 1834 et 1849, la commune de Talmont a fusionné en 1974 avec Saint-Hilaire-de-Talmont peuplée de Modèle:Unité au recensement de 1968<ref name=CassiniSHT>Modèle:Cassini-Ehess</ref>, formant ainsi la commune de Talmont-Saint-Hilaire, peuplée de plus de Modèle:Unité ; ladite commune de Saint-Hilaire-de-Talmont avait porté, durant la Révolution, le nom de Le Tanès<ref name=CassiniSHT/>.
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie & Industrie
- Siège social de Bellier automobiles, constructeur de voitures sans permis.
Lieux et monuments
- Château de Talmont<ref>Michel Dillange - Talmond Château - Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:151e. Vendée. 1993 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1996</ref> des Modèle:S mini, Modèle:S mini, Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles.
- Château des Granges-Cathus<ref>Jean Guillaume - Talmont-Saint-Hilaire. Les Granges-Cathus - Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:151e. Vendée. 1993 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1996</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit de l'un des rares châteaux de la renaissance en Vendée, achevé vers 1525. Transformé en 1878, il conserve néanmoins de belles sculptures italianisantes en façade et un superbe escalier à vis aux voûtes sculptées<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Château de la Garcillière.
- Château de Bourgenay.
- Église Saint-Hilaire.
- Église Saint-Pierre, de style Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Chapelle Saint-Pierre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Chapelle de Bourgenay.
- Manoir du Veillon.
- Halles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Ostréiculture à la Guittière<ref>Le village d'ostréiculteurs de la Guittière</ref>.
- Marais salants de la Guittière.
-
l'église Saint-Hilaire. -
Château de Talmont-Saint-Hilaire. -
Port Bourgenay, l'entrée du chenal. -
Le village d'ostréiculteurs de la Guittière.
Musées
Tourisme
La commune de Talmont-Saint-Hilaire dispose d'un bureau de tourisme ouvert à l'année, situé 6, rue de l’Hôtel-de-Ville, et d'un bureau de tourisme ouvert en saison situé à La Croisée à Bourgenay. Ces bureaux de tourisme dépendent de l'office de tourisme de la destination Vendée-Grand Littoral.
Port-Bourgenay est un port de plaisance artificiel d'une capacité de six cents anneaux, dépendant de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Charles-Jean-Marie Alquier (1752-1826), magistrat, homme politique et diplomate français des {{#switch: XIX
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle
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- Saint Henri Dorie (1839-1866), prêtre martyr de Corée.
- Gabrielle Bellocq (1920-1999), artiste pastelliste.
- Louis Chaigne, écrivain, (1899-1973).
- Achille Mestre, juriste, professeur de droit aux universités de Toulouse puis de Paris (1874-1960).
- Auguste Goichon (1890-1961), peintre de la Marine et illustrateur français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Philippe Mestre (1927-2017), homme politique.
Événements
- Talmont-Saint-Hilaire était l'arrivée de la dernière étape de l'édition 2005 de la solitaire du Figaro.
- Deuxième étape du Tour de France 2005.
- Sixième étape du Tour de France à la voile en 2010.
- Première étape du Tour de France en 2018.