Pierre Ier de Bretagne

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Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Modèle:Noble- de Bretagne, dit aussi Pierre de Dreux puis Pierre Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Généalogie de Pierre De Dreux sur le site Medieval Lands.</ref> puis Pierre de Braine, né vers 1187 à Dourdan, mort le 26 ou Modèle:Date en mer, est un noble du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'ascendance capétienne de la maison de Dreux. Il fut duc de Bretagne de jure uxoris de 1213 à 1237, comte de Richmond et seigneur de Machecoul.

Biographie

Fichier:Sceau et contre-sceau de Pierre de Dreux, duc de Bretagne jure uxoris.png
Sceau et contre-sceau de Pierre de Dreux en 1230, reproduits par Dom Morice.

Origine

Pierre de Dreux est né vers 1187 à Dourdan. Il est le second fils de Modèle:Noble (vers 1154 à Dreux – 28/12/1218), comte capétien de Dreux, de Braine et de Nevers, seigneur de Fère, de Pont-Arcy, de Quincy-sous-le-Mont et de Longueville, et de Yolande de Coucy (vers 1164 à Boves – 18/03/1222)Modèle:Sfn. Modèle:Noble est le petit-fils du roi Modèle:Noble.

(Voir plus bas le paragraphe Généalogie).

Son surnom de Mauclerc

Selon une hypothèse, d'abord destiné à une carrière dans le clergé, Pierre de Dreux y renonce après avoir longtemps étudié aux Écoles de Paris, d'où serait venu son surnom de Modèle:Citation, c'est-à-dire « mauvais clerc » qu'on lui a attribué après sa mortModèle:Sfn. C'est en souvenir de cet épisode ecclésiastique qu'il aurait brisé le blason paternel (Échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules) avec un franc quartier d'hermine, réservé notamment au clergé, l'hermine étant un symbole de pureté morale. Cette mode héraldique semble avoir été lancée par son cousin Alexandre de Bourgogne et est assez répandue chez les cadets de grande famille au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Son surnom de Modèle:Citation peut aussi faire référence à la relation conflictuelle qu'il entretient avec le haut clergé breton en général et l'évêque de Nantes en particulier. Celui-ci ne veut pas lui céder des terrains appartenant au clergé, qui sont situés sous le tracé de la nouvelle enceinte de Nantes. Son surnom est attesté en latin dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et figure dans l'arrêt de Conflans (1341)<ref> Selon Auguste Dupouy : Modèle:Noble- est un type de « Dévot anticlérical qui reproche aux prêtres et aux religieux leur cupidité et leur avarice » Histoire de Bretagne Boivin & Cie éditeurs Paris 1941 Modèle:P.94.</ref>.

Le fidèle du roi de France

Pierre de Dreux est armé chevalier à Compiègne par le roi de France Modèle:Noble le Modèle:Date, jour de la Pentecôte, avec son frère aîné Robert Gasteblé, et le [[Louis VIII le Lion|prince Louis, futur Modèle:Noble-]]<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette même année, un accord sous l'égide de Modèle:Noble- Auguste, conclu à Paris entre Guy de Thouars († 1213) et le comte Modèle:Noble (1151-1212), prévoit les fiançailles de leurs enfants et héritiers respectifs : Alix de Thouars (1200-1221), fille aînée de Guy de Thouars et de Constance de Bretagne (1161-1201), et Modèle:Noble (1205-1281), le jeune fils d'Modèle:Noble- d'Avaugour et de Adelaïde ou Alix de L'AigleModèle:Sfn.

Après la mort d'Modèle:Noble- d'Avaugour le Modèle:Date, Modèle:Noble, peu confiant dans la fidélité et l'autorité en Bretagne de Guy de Thouars, et du fait du jeune âge du fiancé Modèle:Noble qui n'a que Modèle:Nobr, décide de lui substituer son cousin Pierre de Dreux, âgé de Modèle:Nobr. Un mois plus tard, le Modèle:Date, Pierre de Dreux, ainsi fiancé à Alix de Thouars (Modèle:Nobr), rend l'hommage lige pour la Bretagne à Modèle:Noble- AugusteModèle:Sfn. Le mariage avec Alix de Thouars n'est concrétisé qu'en Modèle:Date--Modèle:Date-, dans les jours qui suivent le débarquement de Jean d'Angleterre (Jean sans Terre) à La Rochelle<ref>Stéphane Morin Trégor, Goëlo, Penthièvre. Le pouvoir des comtes de Bretagne du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Presses universitaires de Rennes & Société d'émulation des Côtes-d'Armor, Rennes, 2010 Modèle:ISBN Modèle:P.156-158.</ref>.

En 1214-1215, Pierre de Dreux, devenu baillistre sous le nom de Modèle:Noble- de Bretagne, affirme son autorité en Bretagne en spoliant le jeune Modèle:Noble, Modèle:Nobr, fils d'Modèle:Noble, du comté de Penthièvre et de celui de Tréguier, et en réduisant son domaine à la seule petite seigneurie de Goëlo, ce qui entraine un conflit avec le tuteur d'Henri, Modèle:Noble, qui perdure jusqu'en 1220<ref>Modèle:Harvsp « ne laissant à Henri que le Goëllo à peine le sixième de ce qu'il avait auparavant avec comme forteresses Avaugour qui donne désormais son nom à sa famille, Lanvollon et Châtelaudren ».</ref>.

Modèle:Noble- de Bretagne soutient Modèle:Noble dans son combat contre l'Angleterre, le roi l'envoie à Damme à la tête de cinq cents chevaliers à la suite de la destruction de la flotte, ensuite il défend Nantes contre Jean sans Terre en Modèle:Date- et combat avec le [[Louis VIII de France|fils du roi (futur Modèle:Noble-)]] à la bataille de la Roche-aux-Moines le Modèle:Date- contre Jean sans Terre<ref name=":0" />. Il fait ensuite partie du corps expéditionnaire français qui débarque en Angleterre en 1216 pour aider les barons anglais contre leur roi. Malgré l'échec du prince Louis de France à s'emparer de la couronne, Modèle:Noble- de Bretagne entre en contact avec l'entourage du fils de Jean sans Terre, le futur Modèle:Noble, au sujet de la restitution de l'Honneur de Richmond, qu'il reçoit en 1218. Modèle:Noble- de Bretagne participe ensuite en 1219 à la prise de Marmande et au siège de Toulouse durant la croisade des albigeoisModèle:Sfn.

Après la mort d'Alix de Thouars (le Modèle:Date), Modèle:Noble- de Bretagne demeure régent (baillistre) du duché de Bretagne, au nom de leur fils, le futur Modèle:Noble (1217-1286). De retour en Bretagne, il réprime en 1222 une révolte des barons bretons lors de la bataille de Châteaubriant (Modèle:Date) et récupère le fief de Ploërmel sur Modèle:Noble (1170-1226), l'héritier de son frère Modèle:Noble- de Craon (1165-1207)Modèle:Sfn. En 1223-1225, Modèle:Noble- de Bretagne fait édifier un château-fort et une nouvelle agglomération qu'il dénomme Saint-Aubin-du-Cormier, afin de tenir en respect les deux plus puissantes seigneuries du comté de Rennes, Vitré et FougèresModèle:Sfn.

Modèle:Noble- de Bretagne aide ensuite le nouveau roi de France Modèle:Noble dans sa lutte contre Modèle:Noble lors des sièges de Niort et de La Rochelle en 1224. La même année, il met à raison le seigneur de Châteauceaux (aujourd'hui Champtoceaux), en face d'Ancenis sur la Loire, et reçoit du roi ce fief angevinModèle:Sfn, et en 1226, il accompagne le roi lors de sa dernière campagne dans le midi de la France, il y forme une alliance avec Hugues de Lusignan et Thibaut de Champagne, et quitte la campagne en même temps que ce dernier<ref name=":0" />.

Veuf, Pierre courtise alors Jeanne de Flandre, comtesse titulaire de Flandre et encore mariée à Ferrand de Flandre qui croupit dans les geôles du Louvre après sa capture à Bouvines. Il obtient son accord pour tenter de faire annuler son mariage pour consanguinité par le Pape Modèle:Noble. Ce dernier accède à la demande. Cependant, le roi de France Modèle:Noble refuse son autorisation au remariage du duc de Bretagne avec la comtesse de Flandre, un tel territoire prenant en tenaille le domaine royal lui paraissant dangereux. Modèle:Noble obtient du Pape l'autorisation du remariage de Jeanne et de Ferrand tout en les obligeant à un traité ainsi qu'une rançon<ref>"Modèle:Noble- de Bretagne (Modèle:P.) d'Eric Borgnis Desbordes, éd. Yoran Embanner.</ref>.

Conflits avec les évêques de Bretagne

Modèle:Noble- de Bretagne mène de longs conflits avec le clergé breton, qui sont sans doute la véritable origine de son surnom de Modèle:CitationModèle:Sfn.

Le premier incident se produit avec l'évêque de Nantes, Étienne de La Bruyère (1213-1227), lorsque le duc Modèle:Noble- de Bretagne veut développer les défenses de Nantes en empiétant sur le domaine épiscopal et prélever à son seul profit des taxes. Étienne de La Bruyère porte plainte à Rome et obtient l'appui papal. Le pape Modèle:Noble somme en vain le duc de réparer ses torts (Modèle:Date), l'évêque de Nantes prononce une excommunication inutile contre le duc, excommunication confirmée par l'archevêque de Tours auprès duquel il s'est réfugié, et qui étend l'interdit sur toute la Bretagne (Modèle:Date). L'excommunication est confirmée par le pape le Modèle:Date et fulminée par les quatre archevêques de Sens, de Tours, de Bourges et de Rouen. Toutefois, Modèle:Noble- de Bretagne, qui participe alors à la croisade des albigeois, obtient un sursis, mais il doit se soumettre le Modèle:Date en restituant le régaire à l'évêque de Nantes, et en réparant les déprédations commisesModèle:Sfn.

Une courte période d'apaisement suit, comme en témoigne la cérémonie du Modèle:Date, lors de la dédicace de l'église de l'abbaye de Villeneuve, aux Sorinières, lorsque les corps de Constance de Bretagne († 1201), de Guy de Thouars († 1213), et d'Alix de Thouars († 1221) l'épouse du duc, y sont translatés en présence de tous les évêques bretons, sauf celui de Dol, de l'évêque d'Angers et de douze abbés cisterciens<ref>Les abbayes bretonnes, ouvrage collectif publié par la Biennale des Abbayes Bretonnes B.A.B & Fayard Modèle:ISBN Modèle:P.474.</ref>.

Un nouveau conflit éclate avec l'évêque de Rennes au sujet des fortifications de la ville et lors d'une assemblée des États à Nantes le Modèle:Date : les démêlés reprennent entre le duc Josselin de Montauban, évêque de Rennes, bientôt soutenu par Étienne de Tréguier (vers 1224-1237) et Guillaume Pinchon de Saint-Brieuc († 1234), au sujet de prélèvements abusifs pratiqués par le clergé paroissial, le « tierçage »<ref group=note>Part prélevée par le curé sur les biens meubles d'un défunt : 1/3 si le mort ne laisse ni épouse ni enfant, 1/9 s'il en laisse.</ref> et le « past nuptial »<ref group=note>Taxe liée au repas de noces.</ref>, qui y perdent leur temporel et doivent s'exiler<ref group=note>C'est au cours de ce conflit que Guillaume Pinchon acquiert les mérites qui selon ses hagiographes sont à l'origine de sa canonisation par Modèle:Noble en 1247.</ref>. Le duc Pierre, à l'assemblée de Redon en 1227, obtient l'appui des seigneurs laïcs bretons, mais les évêques de Saint-Malo, de Dol, de Vannes et de Léon, rejoignent leur collègues exilés, et sept évêques prononcent l'excommunication de Pierre, pendant que le pape Modèle:Noble la confirme le Modèle:Date et invoque l'intervention du bras séculier (Modèle:Date) et prononce une nouvelle sentence d'excommunication et d'interdit sur la Bretagne le Modèle:DateModèle:Sfn.

Le duc Modèle:Noble- de Bretagne doit se soumettre définitivement à Rome le Modèle:Date, lorsque son hommage au roi Modèle:Noble entraîne le ralliement de ses principaux vassaux à Modèle:Noble, et c'est le pape qui arbitre le dernier conflit de Pierre avec les évêques de Rennes et de Saint-Malo dont il a occupé militairement les domainesModèle:Sfn.

Le séditieux (1226-1234)

Après la mort du roi Modèle:Noble, Modèle:Noble- de Bretagne participe, entre 1227 et 1234, avec plusieurs des grands du royaume<ref group=note>Entre autres Modèle:Noble (1201-1253) et Modèle:Noble (1185-1249), comte de la Marche.</ref>, à quatre révoltes contre Blanche de Castille (1188-1252), régente pour le compte de son fils Modèle:Noble (1214-1270), âgé de Modèle:Nobr.

Le changement d'alliance se profile déjà avant le décès de Modèle:Noble-, lorsque Modèle:Noble- de Bretagne reprend contact avec la cour anglaise et conclut, à Westminster le Modèle:Date, un pacte contre les « ennemis communs sur le continent ». Une union entre sa fille Yolande de Bretagne (1218-1272) et le roi Modèle:Noble (1207-1272) est également envisagéeModèle:Sfn. Lors des deux premiers soulèvements, Pierre se soumet avant que les troupes françaises ne pénètrent en Bretagne et, lors de la paix de Vendôme le Modèle:Date, il obtient de conserver les forteresses royales de Saint-James de Beuvron, Bellême et La Perrière que lui avait confiées Modèle:Noble-Modèle:Sfn.

En Modèle:Date, la rupture est consommée, lorsqu'il fait hommage pour le duché de Bretagne au roi Modèle:Noble- d'Angleterre à Portsmouth. Le roi d'Angleterre intervient bien en France à partir du Modèle:Date lorsqu'il débarque à Saint-Malo et remonte depuis la Guyenne vers la Bretagne, mais se rembarque le Modèle:Date, sans combattre, en ne laissant qu'une troupe de Modèle:Nb à son nouveau vassal<ref> Auguste Dupouy Histoire de Bretagne Ancienne Librairie Furne Boivin & Cie éditeurs Modèle:P.96-97.</ref>.

Fichier:333 Saint-Louis pardonnant à Pierre de Bretagne.jpg
Georges Rouget : Saint Louis pardonnant à Pierre de Bretagne.
Fichier:Déclaration de forfaiture rendue par les barons français contre le Comte de Bretagne Pierre Mauclerc. - Archives Nationales - AE-II-231.jpg
Acte de Modèle:Date- par lequel les barons français déclarent Pierre Mauclerc coupable de forfaiture envers le roi, lui retirent son fief et délient ses vassaux bretons du serment de fidélité qu'ils lui ont prêté (Archives nationales ; voir transcription sur Wikisource). Traduction dans les Actes de Pierre de Dreux, Modèle:Nobr.

Les opérations militaires sont peu actives et Modèle:Noble réunit à Ancenis en 1230 une assemblée au cours de laquelle Modèle:Noble- de Bretagne est privé du bail du duché pour félonie, ce qui entraîne la défection des principaux barons, dont Henri de Penthièvre, et de plusieurs seigneurs : Modèle:Noble (1180-1250), Modèle:Noble, Modèle:Noble († 1233), Modèle:Noble, Richard le Maréchal (1191-1234) seigneur de Dinan, et Modèle:Noble († 1239). Les campagnes de 1231-1232 permettent aux Français d'occuper les places fortes frontalières et d'avancer jusqu'à Saint-Aubin-du-Cormier, qu'ils assiègent en 1231. Son allié anglais restant inactif, Pierre préfère négocier une trêves de trois ans le Modèle:Date. Dès le début de l'offensive des troupes françaises en Modèle:Date, il fait sa soumission pure et simple, après avoir dévasté la terre de son vassal Henri d'Avaugour, sans aviser le roi d'Angleterre de son changement d'obédience, ce qui lui vaut la saisie de l'Honneur de RichmondModèle:Sfn.

Lors de sa soumission à Paris le Modèle:Date Modèle:Noble exige qu'il renonce aux avantages acquis lors de la paix de Vendôme. Il réoccupe Saint-James de Beuvron définitivement et Châteauceaux et Saint-Aubin-du-Cormier pendant trois ans, mais il lui laisse le bail du duché jusqu'à la majorité de son fils Modèle:NobleModèle:Sfn. En 1235 le roi ordonne , à la demande des seigneurs bretons, une enquête des dégâts subits et des obligations imposés par le duc. Le Modèle:Date, Pierre est qualifié pour la première fois de « Croisé » dans une bulle pontificaleModèle:Sfn.

Le chevalier Pierre de Braine

Son fils Modèle:Noble devient enfin majeur et prête hommage au roi de France le Modèle:Date, ce qui contraint les nobles rebelles à se soumettre. Modèle:Noble- de Bretagne prend alors le nom de « Pierre de Braine », Braine étant son petit domaine de cadet de la maison de Dreux. il s'embarque à Aigues-Mortes le Modèle:Date, et participe à la Croisade de 1239-1240 en Terre sainte avec Modèle:Noble (1201-1253) et se réembarque avec les autres Croisé le Modèle:DateModèle:Sfn.

En 1248-1250, il participe à la croisade égyptienne de Saint Louis. Le chroniqueur Jean de Joinville célèbre l'héroïsme du « bon comte Perron ». Blessé lors de la bataille de Mansourah le Modèle:Date-, il est fait prisonnier début avril, interné dans une galère, et libéré le Modèle:Date-. Il meurt en mer le Modèle:Date-, de maladie sur le chemin du retour<ref name=":0" />. Il est inhumé dans la nécropole familiale de la maison de Dreux, l'Église abbatiale Saint-Yved de Braine<ref>Modèle:Harvsp selon Dom Lobineau la traduction de son épitaphe était la suivante : « Ici a voulu placer son tombeau Pierre comte de Bretagne, la fleur des comtes le premier des grands, libéral, magnanime, qui par son audace a fait de grandes choses ».</ref>.

Le poète

Modèle:Noble- de Bretagne est enfin un poète qui a laissé des œuvres profanes et religieuses : quatre chansons d'amour connues sous le nom des Chansons du Quens de Bretagne, un cantique à Jésus-Christ, à la Vierge et à la TrinitéModèle:Sfn.

Unions et descendance

Alix de Thouars

Pierre de Dreux épouse, en Modèle:Date-, Alix de Thouars (1201-Modèle:Date-), duchesse de Bretagne, fille de Guy de Thouars († Modèle:Date- à Chemillé), vicomte de Thouars, baillistre de Bretagne, et de Constance de Bretagne (vers 1161Modèle:Date à Nantes), duchesse de Bretagne, et dont il a trois enfants :

Nicole

Pierre de Dreux aurait ensuite épousé, en Modèle:Date-, une certaine Nicole (vers 1205-06/02/1232), d'origine inconnue<ref>Généalogie de Pierre De Dreux sur le site Medieval Lands.</ref>,<ref>Cette Nicole est inconnue de Modèle:Harvsp.</ref> (elle serait peut-être apparentée à la famille Paynel) ou selon une autre hypothèse récente une fille d'Olivier de Varades<ref> Frédéric Morvan la Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009 Modèle:ISBN « Généalogie Modèle:N° : les Machecoul (branche de Dreux) ».</ref>, dont en tout état de cause il a un autre fils<ref>Augustin du Paz Histoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne, enrichie des armes et blasons d'icelles avec l'histoire chronologique des Evesques de tous les diocèses de Bretagne, Nicolas Buon, Paris, 1619, Modèle:P.237, évoque bien cette Nicole mais en fait l'épouse d'« Modèle:Noble ». Il s'agit d'une erreur.</ref> :

Marguerite de Montaigu

Pierre de Dreux épouse ensuite, en Modèle:Date-, Marguerite de Montaigu dite de Thouars ou de La Garnache (1189-27/11/1241), fille de Brient de Montaigu, dame de Montaigu, de Commequiers, de La Garnache puis de Machecoul, et veuve d'Modèle:Noble († 1230), et dont il n'a pas d'enfants.

Généalogie

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Armoiries

Fichier:Pierre Mauclerc.jpg
Modèle:Noble- de Bretagne, avec ses armoiries (gravure de sa tombe).

Modèle:Blasonnement

Hommages

Des rues portent son nom à Brest, Saint-Aubain-du-Cormier (place et collège), Le Gâvre.

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Sources

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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