Plouay
Modèle:Infobox Commune de France
Plouay {{#ifeq:1|0|[pluɛ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située en Bretagne, dans le département du département du Morbihan. La commune de Plouay est une destination de renom pour les amateurs de cyclisme. Elle fait partie historiquement du Kemenet-Héboé et du Pays de Lorient. Plouay est surnommée la « Ville du Vélo » <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> en raison de son engagement dans ce sport et de son accueil de nombreux événements de cyclisme. Chaque année, le dernier week-end d'août, la commune accueille la Bretagne Classic qui était autrefois connue sous le nom de Grand Prix de Plouay. Cet événement de cyclisme est très important pour la ville et attire de nombreux cyclistes professionnels chaque année. En 2000, elle a organisé les Championnats du monde de cyclisme sur route.
Géographie
Localisation
La commune de Plouay appartient à la communauté d'agglomération de Lorient Agglomération. Elle appartient par ses traditions au Pays de Lorient et à la Basse Bretagne. Le bourg de Plouay, qui sert de chef-lieu de commune, est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-ouest de Hennebont et à Modèle:Unité au nord de la ville de Lorient <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie et relief
La commune est vallonnée comme l'atteste la côte de Ty Marrec qui constituait autrefois la principale difficulté du circuit du Grand Prix de Plouay. Le territoire communal s'étage entre 13 mètres ( point le plus bas de la vallée du Scorff) et 164 mètres d'altitude. La forêt, qui couvre une surface de Modèle:Unité soit 24,9 % de la superficie communale, occupe surtout les terrains en pente. La commune est située sur les grandes failles du Massif Armoricain allant de Nantes à la Pointe du Raz.
Hydrographie
Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la limite avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal et matérialisent pour certains la limite communale : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontière au nord avec la commune d' Inguiniel, le ruisseau Saint-Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontière au sud avec les communes de Cléguer et Calan. Une station hydrométrique est située à Plouay au lieu-dit Pont Kerlo. La station est référencée J510221001 par le SANDRE.
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Le Scorff au niveau du moulin de Coët Cren en Plouay (la rive droite, à gauche sur la photographie, se trouve en Berné).
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Le Scorff au pont du Stang.
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Le Scorff et l'ancien moulin à papier du Paou.
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Le Scorff à la station hydrométrique de Pont Kerlo.
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Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
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Le Scorff en aval du site du Roc'h : à gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, à droite la rive droite en Arzano.
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Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, à hauteur du sentier piétonnier menant à la chapelle Notre-Dame de Grâces (située en Plouay).
Transports
L'axe Lorient-Roscoff (D 769) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. La départementale a été partiellement aménagée en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. La distance par la route entre le bourg de Plouay et Hennebont est de Modèle:Unité et entre le bourg de Plouay et Lorient de Modèle:Unité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plouay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouay, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 3,7 % | 249 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 90 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,1 % | 71 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 40,0 % | 2686 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,3 % | 493 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,6 % | 708 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,8 % | 123 |
Forêts de feuillus | 11,7 % | 787 |
Forêts de conifères | 6,2 % | 414 |
Forêts mélangées | 15,4 % | 1030 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,9 % | 58 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
L'occupation des sols montre la prédominance des territoires agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels : 59,7 % contre 34,2 %. Les territoires agricoles ont perdu leur structure bocagère pour laisser place aux grandes parcelles de terre. La forêt, qui occupe 33,4 % de la surface communale, est constituée au 2/3 de feuillus. Les zones urbanisées sont passées de Modèle:Unité en 1990 à Modèle:Unité en 2018, soit une augmentation de 35%.
Morphologie urbaine
Le bourg constitue l'agglomération principale tandis que l'activité industrielle se concentre dans la ZA de Restavy, située à l'ouest du bourg à proximité de la voie rapide.
Lieux-dits et écarts
La plupart des micro-toponymes désignant des hameaux sont d'origine bretonne. Ceux commençant par ker (signifiant "village") sont les plus nombreux. Ceux commençant par ty désignent des maisons isolées. Ce que semble contredire le village de Ty Henry qui était l'un des plus peuplés de Plouay et comptait en 1408 une quarantaine de maisons. Ceux commençant par Mané signalent la présence d'un coteau. Lann Justice désigne une lande où s'exerçait la justice du seigneur de Pontcallec car un gibet s'y dressait. D'autres sont plus atypiques comme Malachappe<ref group=Note>Toponyme issu de mall (« hâte, presse ») et achap (« échapper ») qui désignait une taverne mal fréquentée d'où il fallait rapidement s'échapper.</ref>.
Un exemple : le hameau de Bécherel
Situé à l'est du bourg, le hameau de Bécherel avait traditionnellement une forte individualité (déjà en 1281 un acte ducal mentionnait Plouay et Bécherel comme deux entités distinctes ; et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le verdict d'un procès long de 14 ans statua que la famille de Pontcallec, suzeraine de Plouay, ne put plus lever l'impôt sur les terres de Bécherel, ce qui profita à la famille de Botderu, qui habitait le château de Kerdreho). Autour de son oratoire, Notre-Dame-de-Bécherel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le hameau de Bécherel disposait de nombreux commerces, de sept bistros, etc.. De nos jours le quartier est devenu plus résidentiel, mais garde une partie de son particularisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plozoe en 1308 ; Plozoc en 1368<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref> ; Plouzay en 1387 ; Plouay en 1448, en 1536 ; Ploay en 1464<ref name="infobretagne"/>Modèle:Source insuffisante.
Son nom breton est Ploue, prononcé localement [ploˈe].
Plouay est une paroisse de l'Armorique primitive comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre, l'identité du saint évangélisateur fait débat. Il pourrait s'agir de saint Douë<ref group=Note>Il existe aussi une chapelle Saint-Doué à Questembert.</ref> (comme le pensait Joseph Loth<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, mais Pierre Trépos en doute<ref>Modèle:Lien web.</ref>), un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la côte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Les formes anciennes du nom de la paroisse ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer à ce saint non officiel un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
62 sites archéologiques sont recensés à Plouay, certains datant de l'Âge du bronze (tumulus de Malachap, sites funéraires à Moustervad, Kergussec et Kerscoulan, ..), d'autres de l'Âge du fer (tumulus de Kerman, sites funéraires de Maniero et de la Lande de Kerlucas, ..), d'autres de l'époque gallo-romaine (enceinte fortifiée de Kernonene, traces d'habitat à Kerman, Zandec et Keroman,..), du Moyen-Âge (Sainte-Anne, Le Haras, .. ou de l'époque moderne (espace fortifié de Stang Nivinen, habitat de Mane Costy)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un bûcher de crémation gaulois datant de l'Âge du fer a été découvert au nord de Plouay par une équipe de 8 archéologues en 2023<ref>Modèle:Article.</ref>.
Moyen-Âge
En l'an 1281, le duc de Bretagne Jean Ier et Hervé IV de Léon firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait acheté de la dame de Ty Henry (Adelice Henry épouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aîné, ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Plouay et à Bécherel, ce prince, par cet acquêt, devait avoir la moitié du marché de Plouay. En conséquence, ils y firent à frais communs, une halle ou une cohue, qui coûta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre où elle fut construite et la place qui l'environne<ref>Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, page 320</ref>.
Époque moderne
Avant la Révolution française, la paroisse de Plouay dépendait du Kemenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuelle maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparentait à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse comptait 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournissait une quantité prodigieuse de fougère et des landes. Les terres cultivées produisaient du grain, du cidre et du lin.
Révolution française
Plouay est attaqué par les chouans le Modèle:Date-. La petite ville tombe sous l'assaut des troupes de Louis Calan. Le détachement républicain de 100 hommes qui s'y trouve s'enfuit à Hennebont après avoir eu deux tués et deux blessés. Louis Calan,de Pluméliau, surnommé Salomon, étendait son autorité des rives du Blavet à celle de l'Ellé. Ses hommes avaient l'habitude des coups de main. La nuit ils entraient en maître dans les petites localités. Ils déracinaient les arbres de la liberté, détruisaient les ateliers de salpêtre et dispersaient les documents administratifs. Le chef chouan sera arrêté 2 jours plus tard le Modèle:Date- au château de Kerdrého où il se laissera surprendre par un détachement de la garnison d'Hennebont après que ses hommes aient essuyés un échec lors de l'attaque la veille de la ville du Faouët.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une épidémie de variole sévit à Plouay en 1869 : elle fit 250 malades, dont 97 moururent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Une épidémie de dysenterie frappa Plouay en 1901<ref>Journal La Croix, n° du 24 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219544j/f2.image.r=Langonnet?rk=343349;2</ref>. Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du Modèle:Date- que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885<ref>Modèle:Article.</ref>) allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et Cléguer, ouvrit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906. Cette ligne ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le curé de Plouay vit son traitement <ref>En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.</ref> suspendu en Modèle:Date- pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2</ref>.
La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidèles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouay, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le Modèle:Date lors de la bataille d'Elhri<ref name="mgw 4551">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=4551</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="mgw 4551" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine et 3 pendant la guerre d'Algérie<ref name="mgw 4551" />.
Événements
La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fêtes patronales qui avaient lieu au mois d'août diverses manifestations sportives étaient organisées dont une course de vélo. Par la suite la course de vélo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France.
Blasonnement
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Pendant Modèle:Nombre les membres de la famille de Pluvié, une famille de châtelains résidant au château de Manéhouarn, ont dirigé la municipalité. Quatre générations se sont succédé à la tête de celle-ci.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Plouay et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Plouay<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 2 408 | 332 909 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 5 587 | 740 023 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 20 162 | 20 607 |
Part des ménages fiscaux imposés | 46,0 % | 49,1 % |
Entreprises et commerces
Plouay est un petit centre d'industrie agro-alimentaire avec une usine de transformation et de conservation de la viande de volaille Celtys (170 salariés ), une usine de découpe et transformation de porcs et volaille Délice mondial (50 salariés), les salaisons et charcuteries AT France (40 salariés) . En outre Plouay accueille la Forge Lebéon (45 salariés), la maçonnerie Garniel (30 salariés), les revêtements Doré sol (30 salariés), la menuiserie bois et pvc Loy (25 salariés), les transports Kerjean (30 salariés). Un supermarché Carrefour emploie 30 salariés et La Poste 20 salariés. Une ferme cidricole située à Locunel utilise pour commercialiser sa production le nom la petite reine.
Total | % com (% dep) | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Nombre ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 496 | 100,0 (100) | 327 | 135 | 18 | 14 | 2 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 58 | 11,7 (10) | 48 | 9 | 1 | 0 | 0 |
Industrie | 28 | 5,6 (6) | 10 | 12 | 2 | 2 | 2 |
Construction | 66 | 13.3 (9,7) | 36 | 25 | 2 | 3 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 272 | 54,8 (60,1) | 185 | 78 | 7 | 2 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 100 | 20,2 (15,1) | 65 | 31 | 3 | 1 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 72 | 14,5 (14,2) | 48 | 11 | 6 | 7 | 0 |
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Plouay, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Culture locale et patrimoine
Langue bretonne
Le nom de la commune est Ploue en breton.
La langue autrefois pratiquée dans la commune était le breton bas-vannetais.
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date. La commune a obtenu le label de niveau 1.
À la rentrée 2016, 126 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 16 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Lieux et monuments
Sites naturels
- Vallée du Scorff.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Stèle de l'Âge du fer du village de Zandec.
Châteaux et manoirs
- Château de Manéhouarn : propriété de la ville depuis 1975 après avoir appartenu à la famille de Pluvié, ses dépendances abritaient le musée du Vélo.
- Château de Kerdrého
- Château de Kersily
- Manoir de Kermorgan
- Manoir de Cunffio
- Manoir de Kerhouant
- Manoir de Kermarec
Église et chapelles
- Église paroissiale Saint-Ouen. Le monument aux morts se trouvant sur sa place est construit en 1923 par l'architecte Charles Chaussepied et le sculpteur Gauthier. La partie centrale à quatre côtés rectangulaires est ornée de plaques de marbre blanc sur lesquelles sont gravés les noms des Plouaysiens tués au cours de la Première Guerre mondiale. Les quatre piliers d'où partent les arcs-boutants<ref>Ces arcs-boutants sont ornés dde plaques sur lesquelles sont gravées les noms des morts des autres conflits.</ref> qui rejoignent la partie centrale sont surmontés de sculptures représentant les corps d'armée de la Grande Guerre (fantassin, artilleur, aviateur et marin)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Chapelle de Locmaria-Grâce, dite aussi "Chapelle Notre-Dame de Grâce" : elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Chapelle de Locmaria-Grâce.
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La chapelle Notre-Dame de Grâce, dite aussi chapelle de Locmaria (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Chapelle Saint-Sauveur
- Chapelle Sainte-Anne du Scorff
- Chapelle Saint-Vincent
- Chapelle Saint Hubert
- Chapelle Saint Sébastien
- Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs
- Chapelle Notre-Dame-de-Vraie-Secours
- Chapelle Notre-Dame de Sion
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Chapelle Saint-Sauveur.
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Chapelle Notre-Dame-des-Fleurs.
-
Chapelle Saint-Sébastien.
Maisons et autres établissements
- La maison dite du Marquis, ancien siège de la juridiction de la seigneurie de Pontcallec.
- Le moulin de Coët Cren, sur le Scorff.
-
Le moulin de Coët Cren, sur le Scorff.
- Le moulin à papier du Paou, situé dans la vallée du Scorff<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Plouay: le moulin à papier du Paou.
- Le moulin de la Rue Neuve.
Costume
Le costume porté à Plouay était celui porté dans le Pays de Lorient (Bro an Oriant).
Randonnée
La commune est parcourue par Modèle:Référence nécessaire de sentiers de randonnée. Le GR34 emprunte la vallée du Scorff entre le Pont Neuf et l'ancien moulin à papier du Paou.
Personnalités liées à la commune
- Hyacinthe du Botderu, député du Morbihan de 1815 à 1816 et de 1820 à 1827, puis Pair de France entre 1827 et 1830.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Morbihan
- Lorient Agglomération - Pays de Lorient
- Communauté de communes de la région de Plouay (ancienne intercommunalité)
- Bretagne Classic (Grand Prix de Plouay)