Arzano (Finistère)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Arzano ({{#ifeq:1|0|[aʁzano]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune française située dans le département du Finistère, en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du pays vannetais et du Kemenet-Héboé. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et hydrographie
Modèle:Communes limitrophes Arzano est une commune rurale dont le territoire s'étend entre les vallées de l'Ellé à l'ouest et du Scorff à l'est. La rivière Ellé sépare Arzano de Tréméven et Locunolé, tandis que le fleuve côtier Scorff sépare Arzano de Plouay et Cléguer, communes du département du Morbihan ; son affluent de rive droite le ruisseau de Kernévez, sépare au nord Arzano et Guilligomarc'h, tandis qu'au sud c'est le ruisseau de Penlann, un autre affluent de rive droite du Scorff, qui sépare, sur une partie de son tracé, Arzano de Pont-Scorff.
-
Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'amont (limite Arzano-Plouay).
-
Le Scorff en aval du site du Roc'h : à gauche de la photographie, la rive gauche en Plouay, à droite la rive droite en Arzano.
-
Passerelle franchissant le Scorff juste en aval du site de la motte castrale du Roc'h.
-
Passerelle sur le Scorff entre Arzano et Plouay, à hauteur du sentier piétonnier menant à la chapelle Notre-Dame de Grâces (située en Plouay).
-
L'Ellé juste en amont du moulin de Kergueff (entre les communes de Tréméven, à gauche sur la photographie) et Arzano (à droite).
-
L'Ellé au niveau du moulin de Kergueff (limite entre les communes de Tréméven, Rédené et Arzano).
Le bourg d'Arzano occupe une position centrale au sein de son finage communal et est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-est de Quimperlé, à Modèle:Unité au nord-ouest de Lorient, à Modèle:Unité à l'est de Quimper et à Modèle:Unité à l'ouest de Vannes.
Relief
La commune est vallonnée et s'étage entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude. Le bourg est situé sur une colline culminant à une altitude de Modèle:Unité dominant la vallée de l'Ellé. Le sous-sol est de constitution granitique et schisteuse.
Paysages et habitat
Arzano possède de nombreux hameaux et écarts en raison de son habitat dispersé ; les principaux hameaux sont Botvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Buzidou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kerhoël<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Villeneuve<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Saint-Durec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune offrait autrefois un paysage de bocage mais un grand nombre de haies et de talus ont disparu ; par contre la commune a conservé un paysage vallonné et pittoresque en raison de ses vallées encaissées. Le développement de l'agriculture intensive a fait disparaître les petites fermes au profit des grandes exploitations agricoles. Modèle:Images En raison de la proximité des villes de Quimperlé et Lorient Arzano a vu depuis les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se développer un habitat résidentiel de migrants pendulaires.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name="Joly">Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le réchauffement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Arzano est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,4 % | 47 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 43,5 % | Modèle:Nb |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 8,8 % | 299 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 17,2 % | 584 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,5 % | 52 |
Forêts de feuillus | 14,4 % | 487 |
Forêts de conifères | 2,4 % | 81 |
Forêts mélangées | 9,9 % | 337 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,8 % | 26 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la paroisse est attesté historiquement sous les formes « Arzennou » en 1148, « Arthou » en 1167, « Arznou » en 1327 et 1387, « Arzenou » en 1380, 1382 et 1516, « Arzano » en 1536 et « Arsanno » en 1630<ref name="OPLB">Base de données KerOfis de l'Office public de la langue bretonne Modèle:Consulté le.</ref>.
Ce toponyme breton est un anthroponyme composé de Modèle:Langue, « ours », qui qualifie un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et de Modèle:Langue, « connu, fameux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, « qui a la puissance de l'ours ». Il pourrait s'agir du nom d'un seigneur local.
En breton moderne, le nom de la commune est Modèle:Langue<ref name="OPLB"/>, prononcé {{#ifeq:1|0|[nahaˈnɔw]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
À l’époque de la Tène, la région se trouve à la frontière occidentale du territoire des Vénètes, fortifié au niveau de plusieurs promontoires qui surplombent la vallée de l’Ellé ; notamment le promontoire de Saint-Adrien, vaste oppidum de Modèle:Unité, qui avait un système défensif comprenant deux remparts et deux fossés, continus du bord d'un versant à l'autre<ref>Modèle:Article.</ref>.
On a trouvé de nombreuses stèles armoricaines (une d'entre elles se trouve devant la façade sud de l'église paroissiale), ce qui suggère une forte implantation humaine à la fin du premier millénaire avant J.-C.<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge et Temps modernes
La première trace écrite de la paroisse d'Arzano se trouve dans le Cartulaire de Quimperlé qui date de 1167. La présence d'un lieu-dit dénommé "Le Moustoir" suggère l'existence d'un établissement monastique au Haut Moyen Âge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La seigneurie de La Roche-Moysan
Une voie ancienne franchissait le Scorff à cet endroit ; dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une tour installée sur la motte castrale du Roc'h en contrôlait le passage. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le site devint le chef-lieu de la châtellenie de La Roche-Moysan et un château fut construit sur le plateau, près de Kerhoël. Modèle:Article détaillé
-
Le Scorff au niveau du site du Roc'h : vue vers l'aval et vestiges des piles de l'ancien pont.
-
La motte castrale du Roc'h sur la rive droite du Scorff.
-
La motte castrale du Roc'h, panneau d'information touristique.
-
Les ruines de l'ancien moulin du Roc'h sur la rive droite du Scorff.
La plupart des terres d'Arzano étaient du fief de la seigneurie de La Roche-Moysan, une puissante seigneurie qui s'étendait également sur les paroisses voisines de Meslan, Rédené, Gestel, Lesbin (Pont-Scorff), Quéven, Ploemeur, Guidel et pour moitié de Groix.
La seigneurie de La Roche-Moysan était un ancien démembrement de la seigneurie du Kemenet-Héboé. La seigneurie appartenait en 1282 à Geoffroi de La Roche Moisan, en 1294 à Olivier III de Tinténiac et en 1382 à Jean de Vendôme. Jean de Vendôme vendit par acte du 2 février 1382, à Charles de Rohan, seigneur de Guémené, le château, la terre et la châtellenie de la Roche-Moysan avec les moulins, bois et tout ce qui en dépendait<ref name="JB Ogée">Modèle:Ouvrage.</ref>. La seigneurie resta aux mains de la famille des Rohan, branche de Rohan-Guémené jusqu'à la Révolution française<ref>site infobretagne consultable http://www.infobretagne.com/arzano.htm</ref>. Le siège de la seigneurie était à l'origine le château de La Roche-Moyzan situé à Arzano sur la rive droite du Scorff mais le voyant ruiné, Louis de Rohan-Guémené transfèrera le siège à Tréfaven en Ploemeur en 1482. Les vestiges de ce château sont encore visibles aujourd'hui, mais il en reste peu de traces. Il subsiste les piles du pont et la motte castrale. Le moulin et la pêcherie à anguilles située à Modèle:Unité en aval dépendaient de La Roche-Moysan<ref>D'après le panneau d'information touristique situé sur place.</ref>.
Les autres manoirs
Plusieurs manoirs existaient sur le territoire de la paroisse d'Arzano. Jean-Baptiste Ogée cite le manoir de Kerenech qui appartenait en 1240 à Philippe de Kerysequel, le manoir de Kerygomarch en 1250 à François Bizien, le manoir de Kerguegan en 1410 à Alain Henri, le manoir de La Villeneuve en 1420 à Terrien Penhoët et le manoir de Taluangorn (Talgorn), en 1500, à Jean Kerouallan.
Le manoir de Kerygomarch, propriété de la famille Bizien depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (en 1248, Hamon Bizien participe à la septième croisade), prit par la suite le nom de manoir de Laz, par déformation du nom de ses nouveaux propriétaires (en 1610, Marie Bizien, dernière du nom, se marie avec Paul de l'âge de Volude, baron de La Chastre, un seigneur charentais) ; le « manoir du Lage » devint progressivement le « manoir du Laz ». Le domaine de Kerygomarch inclut une métairie au nord et un moulin à eau au sud. Le manoir actuel a probablement été construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean Bizien. Ses armoiries figurent au-dessus de la porte d'entrée, une clé de voûte et le linteau de la cheminée de la salle ouest au rez-de-chaussée. Le domaine de Laz fut vendu comme bien national lors de la Révolution française et acheté en 1812 par Benjamin Brizoual qui le transmit à ses descendants ; l'un de ceux-ci, Yves Guyonvarc'h, transforma partiellement le manoir en style néogothique au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>L'inventaire culturel du patrimoine en Bretagne, Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Arzano en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution Française
Arzano est érigé en commune en 1790 et rattaché au département du Finistère nouvellement créé pour fournir un hinterland à l'est à la ville de Quimperlé. Arzano, Guilligomarc'h et Rédené sont les trois paroisses du diocèse de Vannes, donc parlant le vannetais, rattachées au département du Finistère.
Dans la nuit du 21 au 22 nivôse an III (10 et Modèle:Date-) une bande de chouans envahit le presbytère d'Arzano (le curé est Jean-Claude Pécart) et emporte la somme de Modèle:Nobr livres. « Si le sieur Pécart se fut trouvé le soir chez lui, il eût été indubitablement tué »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Jacques Cambry écrit que « les communes d'Arzano, de Quérien [Querrien] et de Guilligomarc'h, éloignées du chef-lieu du district, voisines du pays qu'habitent les chouans, sont dans un état de terreur et de dénuement qui ne leur permet pas de manifester le patriotisme que les autres communes ont démontré : avec quelles difficultés, d'ailleurs, peuvent pénétrer dans ces pays sauvages les principes, base de la Révolution : pas un individu ne sait la langue française. Il n'est pas d'état plus funeste, plus déplorable que celui de ces malheureux. S'ils obéissent aux lois républicaines, on les poignarde ; refusent-ils de s'y prêter, on les met en prison. Une force armée les protège ; mais c'est la nuit qu'on assassiné, et les soldats ne peuvent être sur tous les points d'un canton vaste, coupé de bois, de fossés, de rivières »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Joseph Louis Le Nir, originaire de Rosporden, fut curé d'Arzano de 1810 à 1829. Il assura en plus de son ministère, la fonction de maître d'école. Il faisait classe dans l'ancien presbytère (un bâtiment datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à quelques enfants de la paroisse et des environs, dont dix à douze qui se destinaient au séminaire étudiaient le latin. La plupart étaient de pauvres paysans. Le futur poète Auguste Brizeux compta parmi ses élèves car celui-ci passa une partie de sa jeunesse à Arzano et l'évoque dans certains de ses poèmes.
Lors de l'enterrement d'Antoine de Fournas, maire d'Arzano, en 1829 en présence du comte de Botderu, pair de France, et de toute la noblesse des environs, le recteur déclara que cet homme « a été toute sa vie le scandale de la paroisse ». La famille, indignée, organisa la messe de huitaine<ref>Messe célébrée en mémoire du défunt une semaine après son enterrement</ref> dans une autre paroisse<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Arzano en 1843 : Modèle:Citation bloc
La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le statut de chef-lieu de canton (le canton d'Arzano a été supprimé lors de la réforme administrative de 2014) et la proximité relative de Quimperlé alors en essor industriel expliquent l'essor du bourg pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; celui-ci, s'étire alors en longueur le long de la route départementale 22 (actuel axe Quimperlé-Plouay, qui était alors l'axe routier principal entre Quimper et Vannes), devenant un village-rue constitué principalement de maisons uniformes à un étage, avec des commerces au rez-de-chaussée. Le bourg voit se construire aux environs de 1875 deux écoles, l'une publique, l'autre privée (école Jeanne-d'Arc), la mairie et une caserne de gendarmerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En juillet 1902 le Conseil d'arrondissement de Quimperlé se fait l'interprète de l'émotion soulevée dans tout l'arrondissement par la fermeture des écoles confessionnelles de Clohars-Carnoët, Querrien, Locunolé, Tréméven, Arzano et Guilligomarc'h, décidée par le gouvernement Émile Combes ; il « proteste énergiquement contre une mesure contraire aux vœux exprimés par les conseils municipaux et devant avoir pour effet de laisser un grand nombre d'enfants privés d'instruction »<ref>Modèle:Article.</ref>.
-
Paroissiens devant l'église d'Arzano vers 1900 (carte postale A. Waron).
-
L'église paroissiale d'Arzano et le cimetière l'entourant vers 1913 (carte postale).
-
Arzano : le haut du bourg vers 1913 (carte postale Honoré).
-
Arzano : le bas du bourg vers 1913 (carte postale Honoré).
Alice Clerc écrit en 1914 qu'aux yeux de certains « Arzano est un petit bourg tranquille, sans intérêt, avec une église quelconque, une rangée de maisons ordinaires de chaque côté de la route », si ce n'était le souvenir de Brizeux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Arzano porte les noms de 74 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, Jean-Marie Rouzeau, soldat du 62e régiment d'infanterie, disparu dès le Modèle:Date- et Pierre Ulve, soldat du 118e régiment d'infanterie, disparu dès le Modèle:Date-, tous deux lors des combats de Maissin (Belgique) ; la plupart sont décédés sur le sol français, dont Jean Le Gall<ref group=Note>Jean Le Gall, canonnier au 28e régiment d'artillerie, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Sillery (Marne).</ref> et Joseph Gourlay<ref group=Note>Joseph Gourlay, soldat au 77e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Conty (Somme).</ref>, tous deux décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MGW">Modèle:Lien web.</ref>.
Jean Foulgoc, soldat du 148e régiment d'infanterie, est mort de maladie le Modèle:Date-, donc après l'armistice, à Constantinople (Turquie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts est réalisé par le sculpteur Jean Joncourt au début de la décennie 1920<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le cimetière, qui était auparavant autour de l'église, est déplacé au nord du bourg dans la décennie 1920. L'Entre-deux-guerres est pour Arzano une période de stagnation, comme en témoignent les rares constructions datant de cette époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les courses hippiques de Quimperlé furent organisées entre 1909 et 1939 sur un terrain aménagé au sud du château de Kerlarec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Coiffe d'Arzano (Musée de Bretagne).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Arzano porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, mais un autre relevé en indique 8, dont Joseph Courtet, Gabriel Hénaff, Marcel Le Gouic et Jean Sylvestre, tués tous les quatre en mai ou juin 1940 lors de la Débâcle ; Joseph Stanguennec, résistant, fut tué lors d'un bombardement le Modèle:Date-, alors âgé de 19 ans ; François Nicolas, lui aussi résistant, a été tué à Berné le Modèle:Date- <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires d'Arzano sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine (François Calvar en 1948 et André Guillemot en 1951)<ref name="MGW" />.
La construction de plusieurs lotissements, principalement au sud du bourg, donnent un bourg un aspect moins linéaire qu'antérieurement et ilustre la reprise de l'essor démographique de la commune.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-aux-Liens, reconstruite en 1641 puis agrandie en 1744 et 1776. Son chœur ontient un enfeu datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le clocher en forme de tour octogonale date de 1869<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Chapelle Saint-Laurent, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Manoir du Laz, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Manoir de Penlan, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; construit en 1599 par Jean Pezron dans un méandre du Scorff<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Motte castrale du Roc'h ou la Roche-Moisan, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Ancien presbytère, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Maison de Marie, au village du Moustoir Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Monument à Brizeux au Pont Kerlo, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref> (inauguré le 18 septembre 1908 en présence de Renan Saïb et Théodore Botrel) ;
- Pont de Kergreff (dit aussi pont de Ty Nadan) sur la rivière Ellé entre Locunolé et Arzano, seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref> .
Il existait aussi autrefois des chapelles dans les villages de Saint-Adrien (reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et disparue en 1952 ; sa fontaines à dévotion subsiste, elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>) et de Saint-Durec [Saint Kiriec] (déjà disparue en 1902, de même que l'ancienne chapelle Saint-Bernard qui était la chapelle du château de Kervégant).
Il existait 7 moulins à eau à Arzano<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont le moulin du Roc'h<ref>Modèle:Lien web</ref> (site protégé), le moulin de Laz, le moulin de Castellin<ref>Modèle:Lien web</ref> (dernier moulin en service dans la commune, il a cessé son activité en 1992), le moulin de Zuliou, le moulin de Penlann.
Plusieurs maisons et fermes de la commune présentent un intérêt architectural<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Langue bretonne
La charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 23 mai 2018.
Personnalités liées à la commune
- Auguste Brizeux, placé dès 1811, à Arzano, chez le recteur Joseph-Marie Lenir qui lui inculquera quelques rudiments de philosophie et de théologie appris à Saint-Sulpice.
- Louis Yhuel (1926-1999), organiste, y est né.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Communauté de Communes du pays de Quimperlé
- Inventaire du patrimoine