Médaille militaire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Distinction

La médaille militaire est une décoration militaire française, instituée le Modèle:Date par Louis-Napoléon Bonaparte<ref>Le duc de Morny lui avait alors rappelé l’insigne du mérite militaire institué par Louis XV.</ref> destinée aux militaires du rang, aux sous-officiers, et à titre exceptionnel, aux officiers généraux et maréchaux de France.

Elle est parfois appelée Légion d’honneur du sous-officier, Médaille des braves ou bijou de la nation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Médaille-militaire.jpg
Médaille militaire modèle IIIe République.

Elle est décernée par le président de la République sur proposition du ministre des Armées, dans les conditions prévues par le Code de la Légion d'honneur, de la médaille militaire et de l'ordre national du Mérite.

Il s'agit de la troisième décoration dans l'ordre de préséance après la Légion d'honneur et l'ordre de la libération mais la deuxième pouvant être encore décernée, l'ordre de la libération étant forclos<ref>Présentation des différentes catégories de décorations, site legiondhonneur.fr.</ref>.

De toutes les décorations militaires françaises, celle-ci représente la plus haute distinction, récompensant en temps de guerre les maréchaux de France et les généraux, déjà grands-croix de la Légion d'honneur. Dans ce cas, la Médaille militaire se porte en avant de la grand-croix de la Légion d'honneur. Cependant, selon la grande chancellerie, aucun texte officialise cette disposition.

Présentation

Elle récompense à la fois les hommes du rang, sous-officiers, officiers mariniers et aspirants<ref>Le grade d'aspirant est particulier : par simplification, il est souvent considéré comme le premier grade d'officier, mais au sens strict l'aspirant est un militaire non officier, aspirant à le devenir.</ref> et, à titre exceptionnel, les officiers généraux, amiraux et maréchaux de France, grand-croix de la Légion d'honneur, ayant commandé en chef devant l'ennemi ou qui ont rendu des services exceptionnels à la défense nationale<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

La médaille militaire est, depuis sa création, la récompense des campagnes du Second Empire à nos jours. Elle réunit sous sa devise « Valeur et Discipline » les soldats les plus anonymes et les héros les plus populaires tels Georges Guynemer ou Jean Moulin. Elle compte parmi ses récipiendaires les plus grands chefs militaires contemporains tels que les maréchaux Joffre, Foch, Gallieni, Lyautey, Leclerc, de Lattre, JuinModèle:Etc. et alliés tels que les généraux Pershing et Montgomery ; à titre exceptionnel quelques civils comme le président américain Roosevelt (à titre posthume) et Sir Winston Churchill. Le maréchal Philippe Pétain en a également été récipiendaire.

Historique

Par un coup d'État, dans la nuit du Modèle:1er au Modèle:Date, Louis-Napoléon, président de la Deuxième République, ouvre la voie à une restauration de l'Empire : l'Assemblée nationale et le Conseil d'État sont dissous, le suffrage universel est rétabli et un plébiscite est annoncé. Les 21 et Modèle:Date-, le pays apporte son soutien au prince-président.

Le Modèle:Date, il promulgue une nouvelle constitution lui donnant l'ensemble des pouvoirs pour une durée de dix ans. Huit jours après, par décret daté du Modèle:Date-, il institue la médaille militaire : elle est destinée aux soldats qui ne sont pas officiers et qui désormais ne recevront plus la Légion d'honneur, sauf cas exceptionnels. Par cette mesure, Louis-Napoléon veut satisfaire les officiers, dont nombre n'acceptent pas de devoir partager cette distinction avec la troupe, et obtenir leur soutien à son coup d'État. C'est sa propre effigie avec son prénom « LOUIS-NAPOLEON » (sans accent) qu'il utilise sur l'avers de la médaille qu'il crée et qui est décrite dans un décret du Modèle:Date-<ref>Le texte intégral du décret paraît dans le Modèle:N° du Moniteur officiel du 3 mars 1852.</ref>, lequel en fixe également les attributions. Elle est de plus surmontée de l'aigle impérial, tenant deux éclairs de foudre dans ses serres.

Cette décoration est inspirée de l'ordre de la Couronne de fer d'Italie, instituée par son oncle [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], en reprenant le ruban ainsi que la dominante argent de la décoration proprement dite. À noter d'ailleurs que le ruban originel de la médaille militaire était à dominante jaune-orangé avec des liserés vert foncé. Il a ensuite évolué à partir de 1870 en devenant jaune avec des liserés vert clair. En créant la médaille militaire, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte entend récompenser les mérites des meilleurs soldats et sous-officiers.

Le Modèle:Date-, face au carrousel du Louvre, il s'adresse ainsi aux 48 premiers récipiendaires qui se sont distingués au cours des campagnes d'Algérie : Modèle:Citation bloc Tout change lors de la deuxième cérémonie de remise de décoration, le 10 mai 1852. Ce jour-là, Louis Napoléon décore 1.705 soldats et sous-officiers devant 80.000 soldats et une foule immense de Parisiens massés sur le Champ de Mars.

Mais surtout, il fait avec habileté, le même jour, le choix d’épingler la décoration sur l’uniforme de deux nouveaux maréchaux de France (Honoré Charles Reille et Jean-Baptiste Vaillant<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>), en « récompense suprême ». Cette initiative, étendue le Modèle:Date- aux généraux et aux amiraux ayant rendu des services exceptionnels (comme la fonction de ministre ou le commandement en chef<ref name=":0" />), assure pour toujours le prestige de la Médaille militaire. Une décision présidentielle du 5 mai 1950, reprise, lors de la réforme de 1962 par l'article R. 140 du code de la légion d'honneur et de la médaille militaire stipule : Modèle:Citation<ref name=":1" />

2{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Empire
1852–1870
3e République
1870–1940
4e République
1946–1958
5e République
1958–présent
Verso commun
à toutes les variantes
Fichier:Medaille Militaire 2e Empire France.jpg Fichier:Medaille Militaire 3e Republique France.jpg Fichier:Medaille Militaire dite de la 4e Republique, fabrication officielle Monnaie de Paris (France).jpg Fichier:Medaille Militaire dite de la 4e Republique, variante de fabrication privée (France).jpg Fichier:Medaille Militaire 3e Republique France REVERS.jpg


Elle est modifiée au moins par deux fois :

  • le Modèle:Date- par le gouvernement provisoire de la Troisième République : l'effigie de l'empereur déchu est remplacée par celle d'un profil féminin couronné de lauriers représentant la République, et l'inscription « LOUIS-NAPOLEON » par « REPUBLIQUE FRANÇAISE 1870 » entourée de lauriers. L'aigle servant de support est remplacé par un trophée de guerre qui est d'abord biface, composé d'une ancre (Marine), de deux canons croisés (Artillerie) et d'une cuirasse (génie), ainsi que d'un sabre, d'une hache et de fusils. Cette composition interarmes sera reprise à l'identique pour l'insigne du brevet de préparation militaire élémentaire (BPME) délivré jusqu'en 1920.
  • le Modèle:Date-, par décret n° 51-298 pris durant la Quatrième République, il est stipulé que « les Médailles militaires mises en fabrication après la publication du présent décret (soit le 09/03/1951) ne comporteront plus l'inscription "1870" ». En conséquence, la date de 1870 est supprimée et remplacée, selon les fabricants, par par un à trois fleurons à cinq pétales (il est à noter que la Monnaie de Paris a produit jusqu'à nos jours un modèle avec un seul fleuron).

Il est également à noter que le gouvernement de Vichy n'a pas modifié la Médaille Militaire, comme d'ailleurs la plupart des autres médailles officielles françaises, qui a donc continué à être décernée avec la légende "République Française" et la date 1870 de juin 1940 à 1944.

Toutefois, des modifications plus légères au cours du temps, essentiellement sur initiatives de fabricants privés, ont conduit à recenser au moins sept types différents de la médaille<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Caractéristiques et administration

Fichier:Diplôme de la Médaille militaire.JPG
Attestation de la médaille militaire reçue de la grande chancellerie.

La médaille actuelle est une couronne de laurier d'argent qui entoure un médaillon d'or où figure l'effigie de la République, entourée d'un cercle d'émail bleu où sont inscrits les mots « REPUBLIQUE FRANÇAISE », le tout surmonté d'un trophée interarmes comportant une ancre, deux canons croisés, une cuirasse, une hache, une épée. Au revers, la médaille porte au centre du médaillon d'or, entouré d'un cercle bleu, la devise « VALEUR ET DISCIPLINE ». Les feuilles et boutons de laurier sont liés de deux rubans entrecroisés en haut et en bas.

Son port et sa disposition réglementaire la placent immédiatement après la croix de la Libération (en troisième position par rapport à la Légion d'honneur) et avant l'ordre national du Mérite. L'insigne est suspendu à un ruban jaune bordé de vert des deux côtés.

Elle est administrée par la chancellerie de l'ordre national de la Légion d'honneur. Elle ne peut être concédée que pour des services militaires exceptionnels et un minimum de huit ans de campagne. L'attribution de la médaille militaire comportait à sa création une rente annuelle insaisissable de cent francs-or, qui assurait au récipiendaire le pain et le tabac à vie. Cette rente est en 2006 d'un montant annuel de Modèle:Unité.

Son attribution doit préalablement faire l'objet d'un mémoire de proposition qui retrace la carrière ou les faits exceptionnels justifiant l'obtention de cette décoration. Deuxième décoration dans l'ordre de préséance après la Légion d'honneur (l'ordre de la Libération étant forclos) et, à la différence des deux ordres nationaux (Légion d'honneur et ordre national du Mérite), la médaille militaire ne fait pas l'objet d'un paiement de droits de chancellerie préalable à la remise officielle de la décoration (la médaille étant « concédée »). Elle peut donc être portée immédiatement après la parution du décret au Journal officiel. Le récipiendaire (ou l'organisme à l'origine de la demande d'attribution) a le loisir d'organiser ou non une cérémonie officielle de remise de l'insigne, il peut même solliciter l'autorité militaire de son choix pour lui remettre la décoration.

En tenue militaire, la médaille militaire peut être portée soit pendante, soit sous forme d'une barrette. En tenue civile, elle est portée sous forme d'un ruban.

Une médaille dépourvue de grades

Modèle:Section à sourcer Le maréchal Canrobert décorant un caporal-chef l'illustre sobrement, quand il lui dit : « Et maintenant tu es autant que moi, nous sommes égaux ». Dépourvue de grades, elle est la seule manifestation honorifique, avec l'ordre de la Libération, qui mette sur un pied d'égalité ceux auxquels elle est attribuée, du plus humble au plus prestigieux.

Palais de Salm

L'hôtel de Salm à Paris abrite la grande chancellerie de la Légion d’honneur, qui administre depuis 1852 la médaille militaire. Le Palais ayant été incendié sous la Commune en 1871, beaucoup d'archives ont été détruites. Il fut reconstruit grâce à une souscription lancée parmi les légionnaires et les médaillés militaires.

Maisons d'éducation de la Légion d'honneur

Depuis 2005 (Décret no 2005-301 du Modèle:Date- Modèle:Nobr, Journal officiel du Modèle:Date-), les maisons d'éducation de la Légion d'honneur peuvent également accueillir en leur sein les filles, petites-filles et arrière-petites-filles de médaillés militaires.

La fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire

Modèle:Article détaillé

Il s'agit d'un cordon tressé aux couleurs (jaune et verte) de la médaille militaire. Le port de cette fourragère n'est pas le privilège des régiments et unités décorées de la médaille militaire. Il est réservé aux régiments et unités formant corps qui ont été cités quatre ou cinq fois à l'ordre de l'armée. Le port de deux fourragères de la Légion d'honneur et de la médaille militaire est réservée aux régiments et unités qui ont été cités douze à quatorze fois à l'ordre de l'armée, ce qui n'est jamais arrivé au cours du même conflit ; cette fourragère n'a jamais été décernée.

Les unités dont le drapeau a été décoré de la médaille militaire sont beaucoup plus rares que les unités portant la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire. À titre d'exemple l'une des unités des commandos marine, le commando Jaubert, porte la fourragère aux couleurs de la médaille militaire, mais pas la médaille proprement dite.

Contingents

Pour la période du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le contingent annuel de médailles militaires est fixé à Modèle:Unité<ref>Décret Modèle:N° du 19 janvier 2018 fixant le contingent de médailles militaires pour la période du Modèle:1er janvier 2018 au 31 décembre 2020</ref>, soit :

  • Modèle:Unité pour le personnel appartenant à l'armée active ;
  • Modèle:Unité pour le personnel n'appartenant pas à l'armée active, dont un minimum de 15 % consacré à la réserve opérationnelle.

Décorés

Camerone

Fichier:Agde monument Camerone.jpg
Monument aux morts à Agde (34), commémoratif de la bataille de Camerone (Mexique).

1863 : Bataille de Camerone (Mexique)

Un détachement de Légion étrangère de soixante-trois hommes sous les ordres du capitaine Danjou résiste près d'une journée à trois mille Mexicains, en met près de cinq cents hors de combat, permettant à un convoi d'or et de munitions d'atteindre sans encombre la ville de Puebla, sa destination. Les trois combattants encore debout à l'issue du combat furent les premiers médaillés militaires de la campagne du Mexique. Chaque année, l'anniversaire de ce fait d'armes est célébré avec un faste particulier dans toutes les unités de la Légion étrangère.

Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale marque une étape importante dans l’histoire de la médaille militaire.

Au total, l'hécatombe de la Première Guerre mondiale a entraîné l’attribution de 1 400 000 médailles militaires, la plupart à titre posthume. Environ 185 000 médailles militaires ont été conférées durant les hostilités (Modèle:1er spécial); 58 000 par arrêtés ministériels postérieurs à la cessation des hostilités (Modèle:2e spécial). Au Modèle:Date-, environ un million de médailles militaires avaient déjà été décernées à titre posthume à des militaires et marins morts pour la France. L'effectif légal (nombre de titulaires en vie) était de 320 255 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Léonore, Modèle:P./36.</ref>,<ref>Les tableaux spéciaux – tableaux de concours de la Légion d’honneur et de la médaille militaire publiés pendant la durée de la guerre en faveur des militaires et des fonctionnaires civils mobilisés qui avaient mérité l’une de ces récompenses – dispensèrent de l’établissement du dossier et permirent aux titulaires de porter la décoration sans attendre la régularisation officielle. Celle-ci n’intervint qu’après un vote par les Chambres d’une loi spéciale, le 26 février 1921. En outre, les conséquences humaines dramatiques de la guerre engendrèrent la création de deux catégories supplémentaires de décorés : les posthumes (décret relatif à l’attribution des décorations posthumes du Modèle:1er octobre 1918) et les mutilés à 100 % (loi du 2 janvier 1932).</ref>.

Selon la grande chancellerie de l'ordre national de la Légion d'honneur, qui a revu ces chiffres, 950 000 médailles militaires ont été attribuées, la plupart à titre posthume<ref name=effectifSelonLH>Modèle:Citation, La Médaille militaire est la plus haute distinction militaire française destinée aux sous-officiers et aux soldats., site officiel de la grande chancellerie de la Légion d’honneur.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, 300 000 médailles militaires ont été attribuées<ref name=effectifSelonLH/>.

Guerre d'Indochine

Au cours de la Guerre d'Indochine, 12 000 médailles militaires ont été attribuées<ref name=effectifSelonLH/>.

Guerre d'Algérie

Au cours de la Guerre d'Algérie, 38 000 médailles militaires ont été attribuées<ref name=effectifSelonLH/>.

Femmes décorées

Les deux premières femmes à avoir obtenu la médaille militaire, le Modèle:Date, furent :

  • Madame Rossini, née Barbe Jeanne Marie, cantinière aux zouaves de la Garde
  • Madame Trimoreau, née Dagobert Madeleine, cantinière au [[2e régiment de zouaves|Modèle:2e régiment de zouaves]].

Unités décorées

Armée de terre

Par le décret du Modèle:Date- :

Par le décret du Modèle:Date- :

  • le Modèle:3e de marche de zouaves, dont l’héritier actuel est le [[3e régiment de zouaves|Modèle:3e de zouaves]] ;
  • le Modèle:2e de marche de tirailleurs, dont l’héritier actuel est le [[2e régiment de tirailleurs algériens|Modèle:2e de tirailleurs algériens]] :

Modèle:Début citationHéroïque régiment qui a surpassé, au cours de la campagne, les plus glorieuses traditions d'une histoire qui lui avait déjà valu la croix de la Légion d'honneur. Engagé à fond, dès le Modèle:Date-, sur la Sambre, il fait énergiquement tête à l'ennemi, le 23 à Oret, le 24 à Florennes et le 29 à Guise, où il enlève à la baïonnette la ferme de Bertaignemont. Les 15, 16 et Modèle:Date-, après l'héroïque résistance de Cuts (Oise), il marque, à Tracy-le-Mont et à Quennevières, le terme définitif de l'offensive des armées allemandes sur la route de Noyon à Paris. Le Modèle:Date-, il prend, à la bataille de Champagne, une part des plus glorieuse, attache ensuite son nom à la défense de Verdun, où il déploie pendant deux années consécutives, ses plus belles qualités militaires : inébranlable dans le sacrifice, irrésistible dans l'attaque. Héroïquement, il arrête la ruée allemande à Louvemont les 23, 24 et Modèle:Date-, et à Avocourt, d'avril à juillet. Le Modèle:Date-, il engage, devant Fleury, la contre-offensive qui se poursuivra ensuite sans arrêt jusqu'au Modèle:Date-, date à laquelle dans un élan splendide, il rejette définitivement l'ennemi en Woëvre, au-delà du Bois la Chaume. Après avoir cueilli une nouvelle palme, le Modèle:Date-, devant Brimont, il termine la brillante série de ses combats devant Verdun par l'enlèvement de la côte 344, le Modèle:Date-. Porté devant Amiens en Modèle:Date-, il contient l'ennemi, reprenant le terrain perdu pied à pied pendant trois mois. Enfin, les 8, 9 et Modèle:Date-, il brise le front allemand en enlevant le bois de Moreuil, le Plessier, Guerbigny, dans une course de Modèle:Unité qui ouvre la route de Roye. Transporté sur la Divette, il s'empare de vive force de Noyon, Chauny, Tergnier, bouscule l'ennemi dans une poursuite ardent jusqu'aux portes de La Fère. À peine retiré des combats, il est reporté de nouveau sur la Serre et continue la poursuite en direction d'Hirson et de la Belgique où il s'arrête le Modèle:Date-, à Baileux, capturant, au cours de cette magnifique épopée, 73 canons dont 19 lourds, plus de 1000 prisonniers et un énorme matériel de guerre.Modèle:Fin citation

Par décret du Modèle:Date- :

  • le [[Régiment de marche de la Légion étrangère|Modèle:1er régiment de marche de la Légion étrangère]] (RMLE, sans le Modèle:N°), dont l’héritier actuel est le [[3e régiment étranger d'infanterie|Modèle:3e régiment étranger d'infanterie]].

Par le décret du Modèle:Date-, à titre exceptionnel :

Écoles des sous-officiers

À l'occasion du Modèle:150e anniversaire de la médaille militaire, par décret du Modèle:Date-, à quatre écoles de sous-officiers, en reconnaissance des sacrifices qu'ils (les sous-officiers) ont consentis :

Récipiendaires à titre exceptionnel

Officiers généraux et maréchaux de France

Modèle:Article connexe Elle a aussi été concédée aux maréchaux de France et aux généraux, la plupart déjà grands-croix de la Légion d'honneur, pour services exceptionnels ou qui ont exercé en temps de guerre un commandement en chef devant l'ennemi (tels les généraux Nivelle, Debeney, Dufieux, ou Monclar, les maréchaux Joffre, Foch, Lyautey, ou encore Pétain qui ne porta que cette seule décoration pendant sa fonction de chef de l'État français)<ref name=":0" />.

Il est à noter que certains officiers généraux ayant reçu la Médaille militaire en tant qu'officier général ayant commandé en chef portaient la Médaille militaire avant la Légion d'honneur, tels les maréchaux Foch, Leclerc, de Lattre de Tassigny,...

Entre le Modèle:Date- (premier décret) et le Modèle:Date- (date du décret conférant la médaille militaire au général Paul Ély, dernier officier général médaillé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), 161 officiers généraux ont été décorés de la médaille militaire, dont 76 au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et 85 au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>La réponse du 18 janvier 2005 à la question n° 50072 d'Alain Marsaud du 2 novembre 2004 mentionne 158 décorés. Trois décorés, Maistre, décoré à titre posthume, et Esteva et Abrial décorés en 1941 par Pétain sous Vichy son absents de la liste. Le nombre de décorés total est donc de 158 plus 3, soit 161.</ref>. Sont listés ci-dessous les officiers généraux médaillés depuis 1950 :

  • Jean Simon (16 octobre 2002), général, héros de la France libre, compagnon de la Libération, grand-croix de la Légion d'honneur. Il est le dernier officier général à avoir reçu la Médaille en tant que tel, par décret du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>, et le seul à l'avoir reçue depuis la réforme du Code de la légion d'honneur et de la médaille militaire de 1962<ref name=":1" />.

Récipiendaires étrangers

Modèle:Colonnes

Citations

Le général Callies, décoré de la médaille militaire en 1957, a écrit<ref>Lettre du général Callies à propos de la médaille militaire, site de la section de Vélizy-Villacoublay de la Société nationale d’entraide de la médaille militaire (SNEMM)</ref> : Modèle:Citation bloc

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Jean Vertex, Les carrefours du Haut-mérite. La Médaille militaire, Édition du Centenaire, préface de M. le Docteur G. Rémy-Néris, illustration Alain Saint-Ogan.
  • Modèle:Ouvrage

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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