Jean de Lattre de Tassigny
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Jean de Lattre de Tassigny, né le Modèle:Date de naissance à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le Modèle:Date de décès à Neuilly-sur-Seine (Seine), est un officier général français. Héros de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.
Jeune officier lors de la Première Guerre mondiale, il se bat sur différents fronts, dont Verdun. Il est blessé cinq fois et termine la guerre avec huit citations, la Légion d'honneur et la Military Cross.
Dans l'entre-deux-guerres, il participe à la guerre du Rif au Maroc, où il est de nouveau blessé. Il effectue ensuite une carrière d'officier d'état-major et de commandant de régiment.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, en Modèle:Nobr, plus jeune général de France, commandant la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'infanterie]] lors de la bataille de France, il tient tête à la Wehrmacht à la bataille de Rethel, dans les Ardennes et sur la Loire, continuant à se battre jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940.
Sous le régime de Vichy, il reste dans l'Armée d'armistice, où il occupe des postes de commandement à l'échelon régional, puis comme commandant en chef des troupes en Tunisie. Commandant de la Modèle:16e militaire à Montpellier le Modèle:Date lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir désobéi au gouvernement et, seul général en activité à le faire, ordonné à ses troupes de s'opposer aux Allemands. Il parvient à s'évader et rallie la France libre, fin 1943.
Après son ralliement à de Gaulle, il est l'un des grands chefs de l'Armée de Libération entre 1943 et 1945, s'illustrant à la tête de la 1re armée qui, après le [[débarquement de Provence|débarquement de Provence du Modèle:Date-]], mène la campagne victorieuse, dite « Rhin et Danube », contre le Troisième Reich. Il est le seul général français de la Seconde Guerre mondiale à avoir commandé de grandes unités américaines.
Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le Modèle:Date, aux côtés d'Eisenhower, Joukov et Montgomery.
Commandant en chef des forces françaises en Allemagne en 1945, il devient inspecteur général de l'Armée de terre et chef d’État-Major général de la Défense nationale en 1947. De 1948 à 1950 auprès du maréchal Montgomery, il est le premier commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale.
Fin 1950, il est envoyé redresser la situation sur le front indochinois, et cumule alors les postes de gouverneur de l'Indochine et de commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Il remporte en 1951 plusieurs victoires importantes contre le Việt Minh mais, atteint par la maladie, il doit quitter l'Indochine dès la fin de l'année pour se faire soigner en France.
Mort le Modèle:Date- 1952, il reçoit des funérailles nationales pendant lesquelles il est fait maréchal de France.
Origines familiales
Modèle:Article détaillé Membre de la famille de Lattre de Tassigny, famille de l'ancienne bourgeoisie française, le futur maréchal de France est le fils de Roger de Lattre de Tassigny (Poitiers, Modèle:Date-Mouilleron-en-Pareds, Modèle:Date), et d'Anne Marie-Louise Hénault (1862-1938)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Carrière militaire
Jean fréquente le collège Saint-Joseph de Poitiers<ref name="ordredelaliberation">Modèle:Lien web.</ref> et poursuit ses études à Paris<ref name="mémoire">Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>. De 1898 à 1904, il prépare (au lycée privé Sainte-Geneviève) l'École navale et Saint-Cyr, où il est reçu en 1908<ref name="Kaspi_72-73">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="mémoire" /> quatrième<ref name="ordredelaliberation" /> sur deux cent dix<ref name="Simiot">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il effectue ses classes au [[29e régiment de dragons|Modèle:29e]] à Provins. Il est élève de Saint-Cyr de 1909 à 1911, dans la promotion « Mauritanie »<ref name="ordredelaliberation" /> dont il sort deux cent unième de promotion<ref name="Simiot" />. Il entre en 1911 à l'École de cavalerie de Saumur<ref name="ordredelaliberation" />.
Première Guerre mondiale
En 1912, il est sous-lieutenant, affecté au [[12e régiment de dragons|Modèle:12e]] à Pont-à-Mousson puis sur le front<ref name="Aron_265">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="ordredelaliberation" />. Il est blessé une première fois le Modèle:Date<ref name="ordredelaliberation" /> par un éclat d'obus<ref name="mémoire" /> au cours d'une reconnaissance. Le Modèle:Date-, il est blessé d'un coup de lance<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> d'un uhlan bavarois en chargeant à la tête de son peloton de dragons, puis rapatrié à Montauville. Affaibli par sa blessure, obligé de se cacher dans la cave d'une maison occupée par les Allemands, à Pont-à-Mousson, il est sauvé de la capture par un officier du [[5e régiment de hussards|Modèle:5e de hussards]] en mission de reconnaissance, le sous-lieutenant Schmeltz.
Jeune lieutenant d'infanterie, il rend visite à Georges Clemenceau (1841-1929) également né à Mouilleron-en-Pareds, qui le voyant s'éloigner, dit à son fidèle Albert Boulin : Modèle:Citation
En 1915, il est capitaine au [[93e régiment d'infanterie (France)|Modèle:93e d'infanterie]], se bat à Verdun pendant seize mois<ref name="Kaspi_72-73" />, au Chemin des Dames et termine la guerre avec cinq blessures, huit citations<ref name="Aron_265" />,<ref name="Kaspi_72-73" />, la Légion d'honneur (le Modèle:Date-<ref name="mémoire" />) et la Military Cross<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="Aron_265" />. Il est affecté au Modèle:2e, à l'état-major de la [[21e division d'infanterie (France)|Modèle:21e]]<ref name="mémoire" />.
Entre-deux-guerres
En 1919, il est affecté à la section franco-américaine à Bordeaux, puis au [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]] à Bayonne<ref name="ordredelaliberation" />. De 1921 à 1926, il est envoyé au Maroc, où, de 1922 à 1923, il participe à des opérations en Haute Moulouya et à Taza<ref name="mémoire" />, puis durant la guerre du Rif<ref name="Kaspi_72-73" /> consécutive à la révolte d'Abdelkrim (1925-1926), devient chef d'état-major de la région de Taza<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />. Il est de nouveau blessé en opération, reçoit trois citations<ref name="Aron_265" /> et est nommé chef de bataillon<ref name="ordredelaliberation" />.
De 1927 à 1929, il suit les cours de l'École de guerre, où il est chef de promotion<ref name="Aron_265" />,<ref name="ordredelaliberation" /> (Modèle:49e). Il se marie avec Simonne Calary de Lamazière en 1927<ref name="ordredelaliberation" />, et ils ont un fils, Bernard, en 1928. En 1929, de Lattre est affecté au [[5e régiment d'infanterie (France)|Modèle:5e d'infanterie]] à Coulommiers<ref name="ordredelaliberation" />.
Le Modèle:Date, Jean de Lattre, ami du « Tigre » et son épouse, sont Modèle:Incise parmi les rares Vendéens catholiques à assister aux obsèques civiles de Georges Clemenceau au « Colombier » de Mouchamps (Vendée).
En 1931, il est au Modèle:4e, à l'État-Major de l'Armée, et, au grade de lieutenant-colonel, il est nommé, en 1932, à l'État-Major, auprès du général Maxime Weygand<ref name="ordredelaliberation" /> Modèle:Incise<ref name="mémoire" />,<ref name="Kaspi_72-73" />. À ce poste, il suit particulièrement la politique étrangère, dont les relations avec l'URSS et, en politique intérieure, les problèmes de budgets militaires<ref name="mémoire" />. En Modèle:Date, il fait partie, avec Adrien Marquet, Philippe Henriot, Georges Scapini et Xavier Vallat, d'un groupe qui complote contre la République ; à cette occasion, le maréchal Pétain, alors ministre de la Guerre, exprime, sans succès, le souhait que Weygand le « démissionne »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au départ de Weygand, atteint par la limite d'âge, de Lattre est maintenu à l'état-major du Conseil supérieur de la guerre auprès du général Georges. En 1935, promu colonel, il commande le [[151e régiment d'infanterie|Modèle:151e d'infanterie]] à Metz<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />,<ref name="Kaspi_72-73" />. Entre 1937 et 1938, il suit des cours au Centre des hautes études militaires et devient, en 1938, chef d'état-major du gouverneur militaire de Strasbourg<ref name="ordredelaliberation" />, le général Héring<ref name="Kaspi_72-73" />.
Seconde Guerre mondiale
Bataille de France
Promu général de brigade, le Modèle:Date Modèle:Incise, il est chef d'état-major de la [[5e armée française|Modèle:5e]]<ref name="ordredelaliberation" />, le Modèle:Date<ref name="mémoire" />. Le Modèle:Date, il prend le commandement de la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'Infanterie]], la Division des As, qu'il dirige pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />, où sa division résiste pendant un mois<ref name="Kaspi_72-73" />, repoussant par trois fois les Allemands devant l'Aisne<ref name="Aron_265" />,<ref name="mémoire" />, faisant Modèle:Unité<ref name="ordredelaliberation" />, continue à se battre jusqu’à la Champagne, à Modèle:Page h', puis se replie en menant des combats de retardement, sur la Marne, l'Yonne, la Loire et Nevers<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />. La division conserve sa cohésion militaire tout au long des combats et malgré la défaite<ref name="Aron_265" />.
Armée de Vichy
Après l'armistice, il reste dans l'Armée de Vichy et, de Modèle:Date à Modèle:Date, il est adjoint au général commandant la Modèle:13e militaire à Clermont-Ferrand<ref name="ordredelaliberation" /> et commandant militaire du Puy-de-Dôme<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le découragement des troupes est alors profond, il s'emploie à restaurer la confiance des soldats, par la discipline<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À cette époque, il pense que le régime du maréchal Pétain défend l'intérêt national et se soumet à ses directives<ref>Jean-Pierre Azéma, Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-1944, Paris, Éditions Perrin, 1997 ; rééd. Perrin, Modèle:Coll., 2000 et 2004, 374Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. S'intéressant à la jeunesse, il organise, en dehors des Chantiers de jeunesse, ses propres chantiers et une école de cadres militaires dans le village et le château d'Opme (près de Clermont-Ferrand) Modèle:Incise, avec pour but de Modèle:Citation pour une armée apte au travail d'équipe et d'étendre cette expérience à toute l'Armée d'armistice<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Promu général de division, il est commandant en chef des troupes de Tunisie, où il crée une autre école de cadres, à Salammbô (quartier de Tunis)<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />. Il n'y reste que quatre mois, de fin Modèle:Date- au Modèle:Date-, rappelé alors en métropole, à la demande des Allemands, pour avoir refusé de ravitailler l'Afrika Korps<ref name="Aron_265" />. À la mort du secrétaire d'État à la Guerre dans le Gouvernement Darlan, le général Huntziger, en Modèle:Date, de Lattre tente, sans succès, d'obtenir ce poste<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite, en 1942, il commande la Modèle:16e militaire à Montpellier<ref name="Aron_265" />,<ref name="Paxton_297-298">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Kaspi_72-73" />, est promu général de corps d'armée<ref name="ordredelaliberation" /> et crée de nouveau une école de cadres, à Carnon<ref name="mémoire" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il conserve son poste dans l'armée d'armistice, malgré l'hostilité manifestée par les Allemands à son égard<ref name="Paxton_297-298" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et le SOL de Montpellier qui le signale comme Modèle:Citation<ref name="Aron_265" />. Contrairement à nombre de militaires de l'Armée de Vichy, de Lattre n'a jamais été décoré de la francisque<ref>Éric Conan, Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, éd. Fayard, Paris, 1994 ; nouvelle édition Gallimard, Modèle:Coll., Paris, 1996, 513Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> et en particulier parmi les huit généraux commandants de division militaire, il est le seul à ne l'avoir pas été<ref name="Aron_265" />.
Le Modèle:Date, le général Giraud, qui vient de s'évader de la forteresse de Königstein et qui commence à prendre des contacts pour ses projets d'avenir, rencontre de Lattre à Montpellier mais il le trouve Modèle:Citation<ref name="Paxton_322-323">Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date, contacté par Jean Moulin pour prendre la tête de l'Armée secrète, de Lattre refuse<ref>Daniel Cordier, Alias Caracalla : mémoires, 1940-1943, Paris, éd. Gallimard, 2009, Modèle:P..</ref>. À la même époque, il obtient pour le philosophe Jean Cavaillès, qu'il estime, un droit de visite, qui lui permet d'obtenir les livres nécessaires à la rédaction de son livre Sur la logique et la théorie de la science <ref>Jean Cavaillès, Oeuvres complètes de philosophie des sciences, Hermann, 1994, p.480</ref>.
Lorsqu'en septembre-Modèle:Date-, les Alliés préparent l'établissement d'un deuxième front en Afrique du Nord, alors qu'ils sont désireux de s'entendre avec Vichy qui contrôle la région afin que les Français n'opposent pas de résistance, cherchant donc un chef avec qui traiter pour mettre sur pied les opérations, Weygand ayant refusé, le nom du général de Lattre est évoqué, parmi d'autres (militaires ou politiques) ; il n'est toutefois pas retenu<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Arrestation
À la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, la zone libre est envahie par les troupes allemandes, le Modèle:Date. Seul général en activité à le faire<ref name="Aron_266-277">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Kaspi_72-73" />, il refuse l'ordre de ne pas combattre donné par le gouvernement de Vichy, en la personne du ministre Bridoux<ref name="Aron_266-277" />, commande à ses troupes de s'opposer aux Allemands, et est arrêté par les gendarmes<ref name="Aron_266-277" />,<ref name="Paxton_402-407">Modèle:Harvsp.</ref>, le Modèle:Date- à Saint-Pons-de-Thomières. Il est interné à la prison militaire Furgole de Toulouse, puis à la prison Montluc à Lyon, il est condamné à dix ans de prison<ref name="Aron_266-277" />,<ref name="ordredelaliberation" />, par les juges français<ref name="Kaspi_72-73" /> du tribunal d'État de la section de Lyon (juridiction d'exception, siégeant à huis clos, constituée d'un magistrat et de quatre jurés désignés par le gouvernement : deux officiers généraux, un préfet honoraire et le chef des SOL, Joseph Darnand<ref name="Aron_266-277" />), le Modèle:Date<ref name="mémoire" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais conserve son grade<ref name="Aron_266-277" />,<ref name="Paxton_402-407" />. Il a même été envisagé de le radier de l'ordre national de la Légion d'honneur<ref>Mémoire en Défense présenté au Conseil de l'ordre de la Légion d'honneur par le général de corps d'armée (en retraite) de Lattre de Tassigny.</ref>. Cet épisode fait dire au préfet Hontebeyrie<ref>Alfred-Roger Hontebeyrie, préfet régional à Montpellier, orthographié « Honteberry » par Marc Ferro.</ref>,<ref name="Aron_266-277" />, que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Ralliement à de Gaulle
Parvenant à s'évader de la maison d'arrêt de Riom dans la nuit du 2 au Modèle:Date, avec le concours de sa femme, de son fils<ref name="Aron_277-283">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Paxton_402-407" />,<ref name="mémoire" />, de Louis Roetsch<ref name="Aron_277-283" />,<ref>Chauffeur du général, aidé de camarades et de deux membres des GMR chargés de la garde à la prison.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'aide de la Résistance<ref name="ordredelaliberation" />, et après être resté caché un mois en Auvergne<ref name="mémoire" />, à Compains<ref name="Aron_277-283" />, il fuit, via le Port d'Arciat<ref name="lejsl">Modèle:Lien web.</ref> et le terrain d’atterrissage clandestin « Aigle » à Manziat (Ain), au nord de Mâcon, le Modèle:Date-, pour rejoindre Londres, puis Alger où il arrive le Modèle:Date<ref name="Aron_277-283" />,<ref name="mémoire" />, après avoir été promu au rang de général d'armée, le Modèle:Date, par le général de Gaulle<ref name="ordredelaliberation" />. Il rend ensuite visite au général Giraud, qui fut son supérieur à Metz, lequel lui réserve Modèle:Citation et l'assure de son soutien<ref name="Kaspi_73-74" />.
En Modèle:Date, il commande l'armée B Modèle:Incise, constituée par l'amalgame, réalisé le Modèle:Date, d'éléments des Forces françaises libres et de l'armée d'Afrique et de volontaires<ref name="ordredelaliberation" />. Fidèle à ses principes, il met sur pied un centre d'entraînement de cadres, à Douera (près d'Alger)<ref name="mémoire" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette armée libère l'île d'Elbe<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> les 17 et Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Débarquement en Provence et remontée du Rhône
Comme commandant de l'armée B, il participe aux préparatifs de l'opération Anvil-Dragoon avec les Alliés qui, liée à l'opération Overlord, fait partie des offensives à l'ouest visant à refouler les Allemands jusqu'au Rhin<ref name="Kaspi_68-70,74">Modèle:Harvsp.</ref>. Les forces prévues pour cette opération, placée sous le commandement du général Patch, sont constituées en grande partie des sept divisions de l'armée de Lattre (Modèle:Unité<ref name="Kaspi_95" />) et de trois divisions américaines, des forces spéciales et aéroportées de la [[7e armée (États-Unis)|Modèle:7e]]<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Avec les Américains du Modèle:6e de la Modèle:7e, de Lattre et ses commandants de corps d'armée, les généraux Béthouart et de Larminat (remplacé<ref>Le Modèle:Date-, limogé par de Lattre, à la suite de désaccords sur le déroulement de la prise de Marseille.</ref> par la suite par de Monsabert), débarquent en Provence, à partir du Modèle:Date<ref name="Paxton_449-451">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, prennent, avec la participation d'éléments des Forces françaises de l'intérieur (FFI), Toulon le Modèle:Date-<ref name="Kaspi_85-88">Modèle:Harvsp.</ref> et Marseille le Modèle:Date-<ref name="Kaspi_85-88" />, avec presque un mois d'avance sur les prévisions<ref name="mémoire" />. La prise de ces deux ports, par l'augmentation des capacités d'accueil en hommes et matériel qu'elle constitue par rapport au front de Normandie, apporte un avantage décisif pour la suite des opérations sur le front de l'Ouest<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les armées remontent ensuite la vallée du Rhône en libérant, Saint-Étienne (le Modèle:Date-)<ref name="Kaspi_91-92">Modèle:Harvsp.</ref>, Lyon (le Modèle:Date-)<ref name="Kaspi_91-92" />, Mâcon, Chalon-sur-Saône, Beaune et Autun<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> (Modèle:Date-).
En incorporant à son armée nombre d'éléments issus des FFI, de Lattre parvient à augmenter notablement ses effectifs (de Modèle:Unité)<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ; dès lors son armée compte près de Modèle:Unité. À partir de Modèle:Date-, l'Armée de la Libération est un Modèle:Citation. Cet amalgame, dans la droite ligne de la formation de l'armée B est poursuivi dans la Modèle:1re avec les forces issues de la Résistance et s'avère être un succès<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Campagne Rhin et Danube
Après avoir effectué sa jonction avec la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e]]<ref name="mémoire" /> venant de Normandie, à Montbard<ref name="Kaspi_91-92" />, Aisey-sur-Seine<ref name="Kaspi_91-92" /> et Nod-sur-Seine, près de Dijon, le Modèle:Date<ref>Monument de la Jonction à Nod-sur-Seine.</ref>, la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re]] participe, début octobre, à la bataille des Vosges, prend Montbéliard<ref name="Kaspi_151">Modèle:Harvsp.</ref> et Héricourt<ref name="Kaspi_151" /> le Modèle:Date-, puis Gérardmer et atteint le Rhin<ref name="ordredelaliberation" /> le Modèle:Date-, avant toutes les autres armées alliées<ref name="mémoire" />,<ref name="Kaspi_151" />. Elle libère ensuite Mulhouse<ref name="mémoire" /> (Modèle:Date-) et Belfort<ref name="mémoire" /> (Modèle:Date-).
La contre-attaque allemande sur les Ardennes (du Modèle:Date au Modèle:Date), qui stoppe momentanément l'avance des Alliés et les fait reculer, oblige Eisenhower à déplacer des troupes pour tenir le front et à envisager l'éventualité d'une retraite sur les Vosges en abandonnant l'Alsace et Strasbourg<ref name="Kaspi_151-155">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour de Gaulle, qui considère que ce serait Modèle:Citation, il n'est pas question de laisser les Allemands reprendre l'Alsace et surtout Strasbourg, ville symbole, qui a été libérée par la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e]] du général Leclerc, le Modèle:Date-<ref name="Kaspi_151-155" />. Sur le terrain, de Lattre et son supérieur américain, le général Devers, commandant du [[6e groupe d'armées des États-Unis|Modèle:6e d'armées]] dont dépend la Modèle:1re française depuis Modèle:Date-, sont aussi d'accord pour ne se retirer de la région qu'en cas d'extrême nécessité<ref name="Kaspi_151-155" />. Pendant que de Gaulle finit de convaincre Eisenhower, le Modèle:Date, dans une réunion à haut niveau à laquelle assiste Churchill, et malgré un ordre de repli Modèle:Incise dû à une nouvelle attaque allemande le Modèle:Date- sur Sarreguemines, sur Bitche et depuis Colmar, de Lattre donne l'ordre de défendre Strasbourg, anticipant l'ordre de De Gaulle Modèle:Citation et l'accord d'Eisenhower, de vingt-quatre heures<ref name="Kaspi_151-155" />. La Modèle:1re parvient à se maintenir dans Strasbourg et ses alentours, en dépit de lourdes pertes.
À sa demande de renforts, le général Devers décide, le Modèle:Date-, de placer les quatre divisions du Modèle:21e du général Milburn sous les ordres du général de Lattre<ref name="Kaspi_151-155" /> faisant de lui le seul général français de la Seconde Guerre mondiale à commander de grandes unités américaines<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'armée de Lattre, participe, à partir du Modèle:Date-, à la réduction de la poche de Colmar<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />,<ref name="Kaspi_151-155" />. La ville est libérée le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Modèle:Date-, le général de Lattre décide la création d'une nouvelle école de cadres, à Rouffach, afin d'assurer la formation de FFI recrutés durant la campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette école, implantée à Strasbourg en 1946, deviendra l'École militaire de Strasbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les victoires du général de Lattre déclenchent alors un vent de panique à Sigmaringen où les exilés de Vichy, dont Laval, commencent à organiser leur fuite ; ce mouvement s'accélère avec l'avancée des Alliés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De Lattre entre en Allemagne, après avoir franchi le Rhin, les 30-Modèle:Date<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> suivant en cela les ordres de De Gaulle, du Modèle:Date-, qui lui enjoignent de prendre Karlsruhe et Stuttgart, malgré les plans américains<ref name="Kaspi_156-158">Modèle:Harvsp.</ref>. La Modèle:1re déborde la ligne Siegfried, pénètre en Forêt-Noire, prend Karlsruhe (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Stuttgart<ref name="mémoire" />, après de durs combats durant lesquels elle réduit quatre divisions allemandes et fait Modèle:Unité<ref name="Kaspi_156-158" />. Cet épisode est l'objet d'un nouvel affrontement entre Eisenhower et de Gaulle qui demande instamment à de Lattre, le Modèle:Date-,
Modèle:Citation<ref name="Kaspi_156-158" />. Devers proteste mais le général de Lattre, tout en maintenant ses troupes sur place et en laissant toutes facilités aux Américains, lui répond que la décision est du ressort des gouvernements<ref name="Kaspi_156-158" />. L'incident est clos le Modèle:Date-, le nouveau président américain, Harry Truman, ne souhaitant pas le développement de tensions entre les Alliés au moment où la capitulation de l'Allemagne approche<ref name="Kaspi_156-158" />.
L'armée de Lattre poursuit sur Sigmaringen, prise par les Français le Modèle:Date-, puis Ulm sur le Danube (Modèle:Date-)<ref name="Kaspi_156-158" />, atteint la frontière suisse de Bâle à Constance<ref name="mémoire" />. La campagne dite « Rhin et Danube » s'achève au col de l'Arlberg, en Autriche<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />.
Le 8 mai 1945, le général de Lattre représente la France à la signature de la capitulation allemande à Berlin, au quartier général du maréchal Joukov.
Après la guerre
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, de Lattre est commandant en chef des forces françaises en Allemagne.
Le Modèle:Date-, l'escadrille Normandie-Niémen qui regagne la France fait escale à Stuttgart<ref>Normandie-Niémen : chronologie.</ref>. Les héros sont reçus par de Lattre. Ils arrivent à Paris, le Modèle:Date-, après une escale à la base aérienne de Saint-Dizier.
En Modèle:Date, de Lattre se rend notamment à Marseille pour féliciter les officiers et les soldats démobilisés de la [[4e division marocaine de montagne|Modèle:4e]].
Entre Modèle:Date et Modèle:Date, il est inspecteur général de l'Armée de terre et chef d’État-Major général de la Défense nationale<ref name="ordredelaliberation" />. En Modèle:Date, il devient vice-président du Conseil supérieur de la guerre en étant maintenu inspecteur général de l’Armée, puis inspecteur général des Forces armées<ref name="Paxton_449-451" />. D’Modèle:Date à Modèle:Date, auprès du maréchal Montgomery, il est le premier commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />, à Fontainebleau.
En octobre-Modèle:Date-, il effectue une mission diplomatique et économique en Amérique latine durant laquelle il a des entretiens avec le président argentin Perón, le président chilien Videla, le président uruguayen Berres et le président brésilien Dutra, ainsi que de nombreux ministres et hauts responsables de ces pays ; il y rencontre également les représentants des communautés françaises et prononce de nombreuses conférences<ref>Simonne de Lattre de Tassigny, Jean de Lattre, mon mari, Modèle:Tome : Modèle:Date- – Modèle:Date-, Paris, Presses de la Cité, 1972, 417Modèle:Nb p., Modèle:P..</ref>.
Guerre d'Indochine
Modèle:Article connexe Le Modèle:Date, de Lattre devient Modèle:Page h', commandant en chef en Indochine et commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient<ref name="mémoire" />,<ref name="ordredelaliberation" />. Il arrive à Saïgon le Modèle:Date<ref name="Gilli">Modèle:Lien web.</ref> et met sur pied une Armée nationale vietnamienne<ref name="Gilli" />,<ref name="mémoire" />.
Il couvre l'Opération X, un trafic d'opium géré par l'armée française qui finalise celui de la Régie de l'opium créée par Paul Doumer.
Il redresse la situation au Tonkin et remporte des victoires contre le général Giap, notamment à Vinh Yen<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> (Modèle:Date)<ref name="mémoire" /> Modèle:Incise<ref name="Gilli" />, Dong Trieu<ref name="Gilli" />, Mao Khé<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" /> (Modèle:Date)<ref name="Gilli" />, Ninh Binh (Modèle:Date-)<ref name="Gilli" /> et à la bataille du Day, en juin<ref name="Gilli" />.
De Lattre se rend à Saïgon en juillet pour lancer un appel à la jeunesse vietnamienne et assister, auprès de l'empereur Bao Dai, au défilé du Modèle:Nobr<ref name="Gilli" />.
En septembre, il assure des missions à Washington<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />,<ref name="Gilli" /> Modèle:Incise, Londres et Rome auprès du pape Pie XII<ref>Simonne de Lattre de Tassigny, Jean de Lattre, mon mari, Modèle:Tome,Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="ordredelaliberation" />,<ref name="mémoire" />.
Il retourne en Indochine, le Modèle:Date-, alors qu'une nouvelle attaque du Viet Minh vient d'être repoussée à Nghia Lo, en pays Taï<ref name="Gilli" />.
De Lattre doit alors rentrer en France pour participer à la conférence des États associés<ref name="ordredelaliberation" /> et faire un compte rendu de la situation en Indochine<ref name="mémoire" />. Il la quitte définitivement le Modèle:Date, après être allé saluer ses soldats à Hoa Binh où une opération aéroportée vient de se dérouler la veille<ref name="Gilli" />.
Maréchal de France
Épuisé par le surmenage auquel il s'est astreint tout au long de sa carrière et que n'a pas arrangé sa blessure reçue en 1914, très affecté par la mort de son fils Bernard Modèle:Incise, et atteint d'un cancer de la hanche, il meurt à Neuilly-sur-Seine le Modèle:Date des suites d'une opération.
Il est élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume, par le président de la République Vincent Auriol, le jour de ses funérailles nationales<ref>L'éloge funèbre est prononcé devant l'Assemblée nationale, par le président Édouard Herriot, et suivi du vote de la loi Modèle:N° du Modèle:Date-, dont le texte, proclamé ensuite au Conseil de la République par le président Gaston Monnerville, déclare : Modèle:Citation et autorise le Gouvernement à lui conférer la dignité de maréchal de France.</ref>,<ref>Décret du Modèle:Date-, paru au JO du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>,<ref>Jean de Lattre de Tassigny, sur le site de l'ECPAD Modèle:Vidéo.</ref>, célébrées le Modèle:Date à la cathédrale Notre-Dame de Paris<ref name="ordredelaliberation" /> et aux Invalides en présence, entre autres, de Charles de Gaulle, Dwight David Eisenhower et Bernard Montgomery<ref>Modèle:Article.</ref>.
La dignité de maréchal de France n'avait pas été décernée depuis que l'on en avait honoré les vainqueurs de la Première Guerre mondiale et, après lui, trois généraux d'armée furent élevés à cette dignité : Alphonse Juin (1888-1967), de son vivant<ref>Décret du Modèle:Date-, paru au JO du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947), à titre posthume<ref>Décret du Modèle:Date-, paru au JO du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> et Pierre Kœnig (1898-1970), à titre posthume<ref>Décret du Modèle:Date-, paru au JO du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Il est inhumé dans son village natal de Mouilleron-en-Pareds (Vendée), où a été créé le « musée national des Deux Victoires » (rebaptisé par la suite : « musée national Clemenceau - De Lattre »), qui comprend la maison natale de Jean de Lattre, géré par la direction des musées de France (ministère de la Culture).
Il fut membre de l'Académie de Stanislas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
Source<ref name="ordredelaliberation"/>
Rubans
Modèle:Pertinence section Rubans aux couleurs des décorations françaises ainsi que de certaines décorations étrangères.
Décorations françaises
- Modèle:Déco Médaille militaire (1945<ref>Modèle:Article</ref>)
(Nota : la médaille militaire se porte avant la LH pour les officiers généraux ayant commandé au front, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude) ;
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur (Modèle:Date-)
- Modèle:Décoration
- Modèle:Décoration (20 décembre 1935)
- Modèle:Décoration
- Modèle:Décoration
- Modèle:Déco Compagnon de la Libération (décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>)
- Modèle:Déco Croix de guerre 1914-1918 (trois palmes, deux étoiles de vermeil, deux étoiles en argent et une étoile en bronze)
- Modèle:Déco Croix de guerre 1939-1945 (huit palmes)
- Modèle:Déco Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (trois palmes)
- Modèle:Déco Médaille interalliée de la Victoire
- Modèle:Déco Médaille commémorative de la Grande Guerre
- Modèle:Déco Médaille coloniale avec agrafe Maroc
- Modèle:Déco Médaille des évadés
- Fichier:Médaille d'or de l'Education physique.png Médaille d'or de l'Éducation physique
- Médaille d'or de la Santé publique
Décorations étrangères
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre du Libérateur Général San Martín (Argentine)
- Modèle:Déco Croix de guerre (Belgique, 1914-1918) (une palme) (Belgique)
- Modèle:Déco Grand cordon de l'ordre de Léopold (Belgique)
- Commandeur de l'ordre du Mérite brésilien (Brésil)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre de l'Étoile noire du Bénin (Bénin)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre Royal du Cambodge
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre du Mérite du Chili
- Mérite militaire avec agrafe blanche (Cuba)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre du Dannebrog (Danemark)
- Fichier:LAO Order of the a Million Elephants and the White Parasol - Knight BAR.svg Grand-croix de l'ordre du Million d'Éléphants et du Parasol blanc (Laos)
- Modèle:Déco Ordre du Mérite militaire chérifien (Maroc)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre du Ouissam alaouite (Maroc)
- Mérite militaire (Mexique)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre de Saint-Olaf (Norvège)
- Fichier:Order of Orange-Nassau ribbon - Knight Grand Cross.svg Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas)
- Modèle:Déco Commandeur Virtuti Militari (Pologne)
- Modèle:Déco Ordre de la Croix de Grunwald 1C (Pologne)<ref>Le Modèle:Date-, Modèle:Lien, 1947, Modèle:N°, Modèle:Nobr, voir le pdf.</ref>
- Modèle:Déco Croix militaire (Royaume-Uni)
- Fichier:Order of the Bath UK ribbon.png Knight Grand Cross de l'ordre du Bain (Royaume-Uni)
- sans cadre Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)
- Fichier:CZE Rad Bileho Lva 3 tridy BAR.svg Grand-croix de l'ordre du Lion blanc (Tchécoslovaquie)
- Modèle:Déco Grand-croix de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
- Fichier:Order of the Blood (Tunisia).gif Grand-croix de l'ordre du Sang (Tunisie)
- Modèle:Déco Army Distinguished Service Medal [(USA)
- Modèle:Déco Legion of Merit (USA)
- Modèle:Déco Ordre de Souvorov (URSS)
- Fichier:VPD National Order of Vietnam - Grand Cross BAR.svg Grand-croix de l'ordre national du Vietnam
Ouvrages
- Première Armée Française – Ordres du jour et Messages, Strasbourg, 1945.
- L'Armée Française de Transition, Service des Editions de l'Armée, 1946, 18 p.
- Textes du général de Lattre de Tassigny, Paris, 1947.
- Histoire de la Modèle:1re française, Rhin et Danube, Paris, édition Plon, 1949, 654Modèle:Nb p.
- Général de Lattre, la victoire à Berlin 1945, Paris, 1949.
- Œuvres Libres, Paris, 1949.
- Ne pas subir – Écrits 1914-1952, textes rassemblés et présentés par Élisabeth Du Réau, André Kaspi, Marc Michel, Guy Pedroncini et Maurice Redon, Paris, édition Plon, 1984, 562Modèle:Nb p.
- Reconquérir – Écrits 1944-1945 (préface de Henri Amouroux), textes réunis et présentés par Jean-Luc Barré, Paris, édition Plon, 1985, 380Modèle:Nb p.
- La ferveur et le sacrifice : Indochine 1951, textes réunis et présentés par Jean-Luc Barré et Jacques Dalloz, préface de Pierre Schoendoerffer, Paris, édition Plon, 1987.
- De Lattre à l'état-major de Weygand, textes réunis et présentés par Jacques Dinfreville, Revue des Deux Mondes, juin et Modèle:Date-.
Iconographie
(liste non exhaustive)
- s.d. – Portrait du général de Lattre de Tassigny , hst par Edmond Heuzé.
- s.d. – Maréchal de Lattre de Tassigny , monument au maréchal de Lattre de Tassigny à Mantes-la-Jolie par Jacques Le Nantec.
Hommages
Une stèle est érigée dans la prairie de Manziat, dit « terrain de l'Aigle », duquel il s'envola pour Londres.
La promotion 1951-1953 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan porte son nom.
Une station de métro à Paris dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] porte le nom porte Dauphine – Maréchal de Lattre de Tassigny.
Le nom de Lattre-de-Tassigny a été donné à :
- des édifices militaires :
- la caserne de Lattre-de-Tassigny à Metz,
- le camp militaire Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à Novo Selo, au Kosovo, depuis 2002 ;
- des établissements scolaires :
- un établissement régional d'enseignement adapté à Opme (commune de Romagnat) ; c'est une ancienne école de cadres construite par de Lattre, de 1940 à 1941<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- un lycée public à La Roche-sur-Yon ;
- au complexe sportif de Lattre à Aubagne qui comprend notamment un stade régional à son nom.
En 1970, à l'occasion du Modèle:25e de la capitulation allemande du 8 mai 1945, La Poste émet un timbre à l'effigie du maréchal de Lattre de Tassigny<ref>Notice philatélique de La Poste et fiche technique sur Wikitimbres</ref>.
Odonymes
Son nom est l'un Modèle:Nb les plus courants en France<ref>Modèle:Article</ref>. Il a été donné à des ponts, des places, des boulevards, des avenues, des ruesModèle:Etc. :
- un pont sur le Rhône face au tunnel de la Croix-Rousse à Lyon (Modèle:6e) ainsi qu'une rue dans le [[9e arrondissement de Lyon|Modèle:9e]] ;
- un pont sur le Rhône à Vienne ;
- un pont sur la Seine entre Croissy-sur-Seine et Bougival ;
- un pont sur la Seine à Melun ;
- un pont sur la Seine à Châtillon-sur-Seine ;
- un quai à Saint-Dié-des-Vosges et Sète ;
- une place dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]] ainsi que d'autres dans les villes et villages d'Angers, Argentan, Auterive, Bergerac, Besançon, Bizanos, Brive-la-Gaillarde, Brest, Carcassonne, Cavanac, Châteaumeillant, Chevilly-Larue, Colmar, Courcelles-Chaussy, Crémieu, Espéraza, Flers, Floing, Foulayronnes, Gagny, Gonesse, Hautmont, Jarny, La Crau, Lattes, Lavelanet, Le Thillot, Levallois-Perret, Les Herbiers, Libourne, Longwy, Maisons-Laffitte, Mantes-la-Jolie, Mèze, Mollau, Montmorency, Moulins, Mourenx, Nice, Pontarlier, Reims, Remiremont, Rethel, Roanne, Rouen, Saint-Andiol, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sainte-Flaive-des-Loups, Sarlat-la-Canéda, Schiltigheim, Sélestat, Strasbourg, Thann, Trouville-sur-Mer, Vanves, Vétraz-Monthoux, Violaines, Vitry-le-François, Voiron ;
- plusieurs boulevards : dans les villes d'Aix-les-Bains, Château-d'Olonne, Chaumont, Chenôve, Dijon, Évry, Fontenay-le-Comte, Haguenau, Narbonne, Poitiers, Rennes, Rodez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Sedan, Suresnes… ;
- plusieurs avenues : dans les villes d'Aix-en-Provence, Amiens, Angoulême, Arras, Aulnay-sous-Bois, Bois-Colombes, Boissy-Saint-Léger, Bondy, Bouc-Bel-Air, Boulogne-Billancourt, Bourges, Bordeaux, Cachan, Caen, Charenton-le-Pont, Choisy-le-Roi, Compiègne, Coulommiers, Créteil, Doulaincourt-Saucourt, Fécamp, Fontenay-sous-Bois, La Baule-Escoublac, La Celle-Saint-Cloud, Le Pecq, Limoges, Manosque , Marseille, Metz, Meudon, Moissac, Montbéliard, Montereau-Fault-Yonne, Mont-Saint-Aignan, Montesson, Nancy, Niort, Orsay, Pont-de-Beauvoisin, Pontoise, Provins, Saint-Cloud, Saint-Denis (La Réunion), Saint-Rémy-de-Provence, Sannois, Savigny-sur-Orge, Senlis, Tarascon, Thiais, Toulouse, Troyes, Villecresnes, Villiers-sur-Marne… ;
- plusieurs rues : à Arcachon, Alfortville, Barembach, Blanquefort, Calais, Cambrai, Chalon-sur-Saône, Chambon-sur-Cisse, Chelles, Clermont-Ferrand, Clichy, Corbeil-Essonnes, Ermont, Élancourt, Le Chesnay, Le Havre, Laon, Lille, Louviers, Maisons-Alfort, Maizières-lès-Metz, Maubeuge, Massy, Nantes (rue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny), Neuilly-sur-Marne, Neuilly-sur-Seine, Oyonnax, Plivot, Pont-de-Vaux où il se cacha quelques jours après son évasion<ref name="lejsl"/>, Rueil-Malmaison, Saint-Germain-en-Laye, Sainte-Geneviève-des-Bois, Sartrouville, Sens, Sucy-en-Brie, La Turballe, Versailles… ;
- un cours à Blaye et à Lesparre-Médoc (Gironde) ;
- une grande allée à Montpellier et La Rochelle ;
- un rond-point à La Ciotat ;à Montesoro à Bastia .
- un square à Asnières et Gex.
Notes et références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage Modèle:Nobr
- André Kaspi, « Le général de Lattre de Tassigny et les Américains », Les Chemins de la Mémoire, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.
- Simonne de Lattre de Tassigny (avant-propos Denise Aimé-Azam), Jean de Lattre, mon mari, Modèle:Tome : Modèle:Date- – Modèle:Date-, Paris, Presses de la Cité, 1972, 507Modèle:Nb p. Modèle:Plume
- Simonne de Lattre de Tassigny, Jean de Lattre, mon mari, Modèle:Tome : Modèle:Date- – Modèle:Date-, Paris, Presses de la Cité, 1972, 417Modèle:Nb p. Modèle:Plume
- Simonne de Lattre de Tassigny, Jean de Lattre, ma raison de vivre, Paris, Presses de la Cité, 1978, 418Modèle:Nb p.
- Raymond Cartier, Paris Match, dossier spécial « maréchal de Lattre », série de quatre numéros retraçant la vie du maréchal (articles parus à l'occasion de son décès et de son élévation à la dignité de maréchal de France) :
- Modèle:N°, Modèle:Date-, première partie : naissance, enfance et premières années d'engagement militaire.
- Modèle:N°, Modèle:Date-, deuxième partie : « La campagne de France. L'Occupation. Le Maquis ».
- Modèle:N°, Modèle:Date-, troisième partie : « L'épopée de la Modèle:1re ».
- Modèle:N°, Modèle:Date-, quatrième et dernière partie : « Son apothéose et son calvaire. L'Indochine ».
- Jean Chaigne, Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, Éditions Fernand Lanure, 1952.
- Pierre Croidys, Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, Paris, SPES, 1952, 197Modèle:Nb p.
- Michel Droit, De Lattre, maréchal de France, Pierre Horay, Éditions de Flore, 1952, 156Modèle:Nb p.
- René Thomasset, La Vie exaltante de Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, Éditions Baudinière, 1952, 224Modèle:Nb p.
- Jacques Dinfreville, Le Roi Jean, vie et mort du maréchal de Lattre de Tassigny, Paris, La Table ronde, 1964.
- Pierre Darcourt, De Lattre au Vietnam, une année de victoires, Paris, La Table ronde, 1965, 358Modèle:Nb p.
- Pierre Pellissier, De Lattre, Paris, Perrin, 1998, 604Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
- Bernard Destremau, Jean de Lattre de Tassigny, Paris, Flammarion, Modèle:Coll., 1999, 609Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- René Chambe, Le 2e corps attaque… Campagne d'Alsace 1944-1945, Flammarion, 1948.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Célébrations nationales, « Jean de Lattre de Tassigny », sur culture.gouv.fr.
- Dossier thématique sur le général de Lattre, sur le site de l'ECPAD.
- Modèle:Lien web.
- Jean de Lattre de Tassigny sur le site Chemins de mémoire.
- Modèle:Lien web.
- Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération