Voiron

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Voiron est une commune française située dans la neuvième circonscription du département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois, rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.

Voiron est la ville siège du Pays voironnais, regroupé en une communauté d’agglomération de trente-quatre communes et de plus de Modèle:Nombre. La ville de Voiron seule compte environ Modèle:Nombre. La cité ainsi que son agglomération ont été retiré de l'unité urbaine de Grenoble <ref>http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=8&ref_id=17363 Unités urbaines 2010 : accélération de l'étalement urbain</ref> depuis le nouveau zonage de 2015 pour former l'unité urbaine de Voiron [1]

Historiquement, la ville fut le siège du comté de Sermorens, domaine situé au débouché de la cluse de l'Isère, au pied du massif de la Chartreuse et à l'extrémité du diocèse de Vienne. Cette région frontière entre le Dauphiné et Savoie sera un peu plus tard l'objet de nombreux conflits, de 1150 à 1350, entre les différents comtes de Savoie et les dauphins de Viennois, celle-ci finissant par échoir à ce dernier. Le Voironnais, rattaché au Dauphiné en 1355 deviendra alors définitivement français.

Voiron est située à proximité de nombreux sites touristiques, notamment du lac de Paladru, du monastère de la Grande Chartreuse et du Parc naturel régional de Chartreuse dont elle est une des trois villes « porte » avec Chambéry et Grenoble. La ville est donc liée à une activité touristique, en nette progression, qui est gérée par un office de tourisme local, rattaché à la communauté de communes. La cité a obtenu le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris et ses habitants sont dénommés les Voironnais<ref>Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 9 septembre 2019</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation et description

Situation

Modèle:Encadré texte Le territoire de la commune de Voiron est approximativement positionné au centre du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref name=meta> Modèle:Lien web.</ref>.

Voiron se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> au nord-ouest de Grenoble<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité au sud-ouest de Chambéry, préfecture du département de Savoie<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-est de la capitale régionale, Lyon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord de Marseille<ref> Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité au sud-est de la capitale, Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune de Voiron est le chef-lieu et bureau centralisateur de son propre canton, ainsi que la ville siège de sa communauté d'agglomération peuplée de plus de Modèle:Nombre habitants en 2016. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Grenoble<ref name=meta/>.

Description

Cité de taille déjà importante au Moyen Âge, le bourg central de Voiron et le bourg historique de Sermorens, devenu aujourd'hui simple quartier de la commune, situés de part et d'autre de l'imposante église Saint-Bruno, présentent de nombreux immeubles assez anciens, construits sur plusieurs niveaux. Le bourg et le quartier de Sermorens sont également séparés par l'ancienne route nationale 75 qui menait autrefois de Tournus à Sisteron en passant par Bourg-en-Bresse, Grenoble et le Col de la Croix-Haute.

La ville a commencé à s'étendre vers la plaine, par la vallée de la Morge durant la Révolution industrielle. De nombreux sites industriels anciens, dont un certain nombre sont abandonnés ou reconvertis dans d'autres type d'activité témoignent de ce passé industrieux. Après la Seconde Guerre mondiale, la cité voit se développer de nombreux quartiers périphériques, composés essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales qui sont généralement d'anciens corps de fermes, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées. Ces dernières constructions ont été, pour la plupart, construites durant les années 1960 et les années 1970, années qui marquèrent une forte extension démographique de la commune<ref>Site de la mairie de Voiron, carte d'identité de la commune</ref>.

Le centre-ville reste assez dynamique avec la présence de nombreux commerces, d'une gare ferroviaire et d'une gare routière très proches, et d'un espace piétonnier. Depuis le début des années 2000, la ville de Voiron bénéficie d'un contournement routier permettant de faire baisser le trafic dans le centre-ville de façon notable<ref>site Wikisara, page sur la rocade de Voiron</ref>.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Coublevie (Modèle:Unité), Saint-Jean-de-Moirans (Modèle:Unité), Saint-Cassien (Modèle:Unité), La Buisse (Modèle:Unité), Saint-Nicolas-de-Macherin (Modèle:Unité), La Murette (Modèle:Unité), Saint-Étienne-de-Crossey (Modèle:Unité), Moirans (Modèle:Unité).

Géologie et relief

Le territoire voironnais s'étend au fond d'une cuvette fermée vers le nord, aux limites de la commune de Chirens. Les quartiers périphériques septentrionaux de la ville en garnissent les pentes. Les eaux d'écoulement s'échappent vers le sud par la vallée encaissée de la Morge. Ce cours d'eau rejoint au bout de quelques kilomètres la dépression alluviale de la vallée de l'Isère en direction de Moirans et de Tullins.

Fichier:Vouise.JPG
La Vouise, dominant Voiron à l'est.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité. Son altitude varie entre Modèle:Unité/2 et Modèle:Unité/2. Le point culminant se situe à l'extrême nord du territoire, sur les hauteurs du mont de Chavarin, au lieu dit le Grand Souillet. L'altitude minimale est au sud, au niveau de la Morge, à sa sortie du territoire communal en direction de Saint-Jean-de-Moirans. À noter que quatre hautes collines dominent la ville : la Monure (Modèle:Unité) et le Montmain (Modèle:Unité), au nord-est ; la Vouise (Modèle:Unité), à l'est et la Bavonne (Modèle:Unité à la pointe du Grand Regardou), au nord-ouest <ref group=Carte>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Fichier:38563-Voiron-Location in paleogeographic map of Isère department.png
Localisation de Voiron dans la carte schématique des zones structurales et des domaines paléogéographiques du département de l'Isère.

Le département de l'Isère, dans lequel se situe le territoire de la commune de Voiron, est localisé dans les Alpes occidentales. Il s'étend, d'ouest en est, dans l'avant-pays alpin du Bas-Dauphiné, dans les Préalpes (massif de la Chartreuse et massif du Vercors) et dans les Alpes du Dauphiné (chaîne de Belledonne, massif des Grandes Rousses, massif des Écrins et Massif du Taillefer)<ref name="BRGM-RP-56424"> Modèle:Lien web.</ref>. Le bassin du Bas-Dauphiné fait partie du domaine géologique péri-alpin, appelé aussi domaine molasique péri-alpin. C'est un bassin sédimentaire datant du Tertiaire (Miocène) composé de couches de roches détritiques épaisses<ref name="BRGM-RP-56424" />,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologiquement intégré au bassin du Bas-Dauphiné, l'ensemble des terrains affleurants de la commune de Voiron sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Néogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-0748N"> Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal se situe en grande partie hors de la plaine de l'Isère, voire plutôt dans la limite basse d'une marge située au sud-est des collines du Bas-Dauphiné et qui se prolonge vers l'ouest par la plaine de Bièvre. Ce secteur correspond à un secteur où l'extension frontale des glaciers isérois a raboté le sol composé essentiellement de grès et conglomérats du Miocène, modelant ainsi les détails du relief, particulièrement lors la dernière glaciation de Würm (à l'instar de la montagne de Vouise qui domine Voiron à l'est).

La dépression dans laquelle se situe le territoire de Voiron est également largement couvert par des alluvions quaternaires, provenant de l'ancien glacier qui s'échappait des Alpes par la cluse de l'Isère lors de la dernière glaciation il y a 10 000 à Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Voiron selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-RP-56424" />,<ref name="BRGM-0748N" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D38 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D38
Paléogène Oligocène non présent.
Éocène non présent.
Paléocène non présent.

Climat

Modèle:Article connexe La partie du territoire du département l'Isère dans laquelle se situe la ville de Voiron et sa région est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux entourées de quelques collines de hauteur assez modeste au climat un peu plus rude. Il peut donc neiger sur le territoire de la commune alors que la plaine qu'elle domine peut n'être soumis qu'à un régime de pluie. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

Températures des minimales et maximales enregistrées sur trois années

  • 2012

Modèle:Climat

  • 2014

Modèle:Climat

  • 2016

Modèle:Climat

Hydrographie

Fichier:38563-Voiron-Hydro.png
Carte des réseaux hydrographique et routier de Voiron.

Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau dont une rivière, la Morge et quelques rus ou ruisseaux qui sont tous des affluents et des sous-affluents de l'Isère

Fichier:La Morge à Voiron.jpg
La Morge à Voiron en novembre 2019.

La Morge est une rivière, d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Site Sandre, fiche sur la Morge</ref>, est un affluent de l'Isère et donc un sous-affluent du Rhône. Elle a un caractère torrentiel et reçoit l'apport de quelques ruisseaux en traversant la commune de Moirans. Celle-ci prend sa source dans le canton de Voiron, sur le territoire de la commune de Saint-Aupre, de Modèle:Unité environ. La morge traverse la partie méridionale du territoire communal et principalement le centre-ville, selon un axe qu'on peut qualifier de nord-est - sud-ouest.

Les ruisseaux les plus notables sont le ruisseau de Saint-Nicolas de Macherin, d'une longueur de Modèle:Unité qui traverse également les communes de Saint-Nicolas de Macherin (ou il prend sa source) et de Saint-Étienne-De-Crossey ainsi que le ruisseau du Gorgeat d'une longueur Modèle:Unité, affluent la Morge.

Urbanisme

Fichier:Voiron, rue piétonne.jpg
Voiron, voie piétonne (rue Montgolfier) et l'église Saint-Bruno en mai 2021.

Typologie

Voiron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,29 %), zones urbanisées (26,86 %), forêts (25,53 %), prairies (14,41 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,75 %), terres arables (0,17 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 23,51 % Modèle:Unité 30,61 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 50,96 % Modèle:Unité 43,87 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 25,52 % Modèle:Unité 25,53 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation

L'IGN met également à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie urbaine

La ville comprend des zones fortement urbanisées comprenant des immeubles résidentiels, administratifs et commerciaux de toute taille, des villas, des maisons de villes plus anciennes et des zones rurales comprenant des fermes et des maisons rurales.

Lieux-dits, quartiers et hameaux de Voiron

Fichier:38563-Voiron-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Voiron.

Les quartiers

La municipalité de Voiron a découpé le territoire communal en cinq quartiers. Chaque territoire est représenté par un conseil de quartier, consulté sur les principaux projets municipaux qui concernent le quartier, voire la ville, quand il s'agit d'un projet important. Les domaines de consultation et d'intervention des conseils de quartiers sont larges : principalement l'animation, la culture, l'environnement et le cadre de vie, la sécurité et la solidarité, les déplacements et l'urbanisme<ref>Site de Voiron</ref>.

Le secteur de Sermorens situé au nord-ouest du centre, souvent évoqué comme un quartier de Voiron est en fait le centre historique de la ville qui devint ultérieurement un faubourg (voir le chapitre : Histoire de Voiron).

Les hameaux, lieux-dits et écarts

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers, écarts, lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Voiron, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national<ref>Site géoportail, page des cartes IGN</ref>.

Les différents quartiers sont :

  • Souillet Vouise Belvédère
  • Le Faton
  • Centre-ville Nord
  • Grand Brunetière Criel
  • Le Mollard
  • Les tuilières
  • Les Marteaux
  • L'Agnelas
  • Centre-ville Sud Baltiss
  • Blanchisserie (zone commerciale)

Les différents hameaux et lieux-dits sont plus ou moins détachés du tissu urbain et présente un aspect rural très marqué :

  • La Barrelière est un lieu-dit sur la commune au pied de la colline de Bavonne. Il est situé au-dessus du domaine de
  • La Brunerie qui abrite le CREPS Rhône-Alpes.
  • Le Petit Souillet, situé au nord du territoire communal.
  • Le Grand Souillet, situé au nord du territoire communal.

Logement

En 2019, les statistiques publiées par l'INSEE indiquent un nombre total de Modèle:Unité à Voiron, très majoritairement des logements de trois ou quatre pièces dont Modèle:Unité principales et Modèle:Unité vacants<ref>LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

Eau et assainissement

L'alimentation en eau potable du secteur de communes du territoire où se situe Voiron est administrée par la communauté d'agglomération du Pays voironnais. Le service de l’eau a pour mission d'approvisionner en eau potable l’ensemble des habitants et des entreprises du secteur, d'entretenir et d'améliorer les réseaux et les installations en assurant la gestion administrative des services locaux d’eau et d’assainissement<ref>Site du de la CA du pays voironnais, page sur les services d'eau et d'assainissement</ref>.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Voiron est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone Modèle:N° qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

Un plan de prévention des risques naturels d’inondation de la Morge, rivière qui traverse le centre de la commune, a été approuvé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-. Ce plan a établi un zonage du risque<ref>Site voiron.fr, page "PPRI de la Morge, consulté le 26 avril 2020.</ref>.

Voies de communications et transports

Réseau routier

Le tracé de l'autoroute A48
Le tracé de l'autoroute A48.
L'accès par l'autoroute

L’autoroute A48 est une voie routière à grande circulation qui permet la liaison autoroutière entre les agglomérations de Lyon, de Voiron et de Grenoble. Elle se connecte à l'A43 au niveau de Bourgoin-Jallieu, puis se termine sur le territoire de la commune de Saint-Égrève.

À noter que cette autoroute traverse, dans les deux sens de circulation, plusieurs cols. Le plus difficile en période hivernale est celui de la Rossatière, situé au nord du territoire de Voiron (commune de Châbons), en particularité pour les poids lourds quelquefois bloqué par les abondantes chutes de neige<ref>Site ledauphine.com, article "Retour sur les pires galères des automobilistes bloqués dans la neige".</ref>.

En venant de Grenoble, l'entrée de l'agglomération voironnaise se situe à Mauvernay ZI Moirans (Voiron sud) puis à Champfeuillet (Voiron ouest)

Modèle:Sortie à Modèle:Unité : Voiron, Les Abrets
Modèle:Sortie à Modèle:Unité : Moirans, Voiron-centre.
L'accès par les routes à grande circulation

La route nationale 75 est une ancienne route nationale française reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble. Cette route, qui a été déclassée en RD Modèle:Nombre en 2006, relie la ville de Voiron à Grenoble vers le sud et à Bourg-en-Bresse, vers le nord.

Il existe également une rocade de contournement qui relie la RD Modèle:Nombre à l'autoroute A48, mais celle-ci n'est pas complète et devrait rejoindre l'ancienne route nationale Lyon-Grenoble, aujourd'hui dénommée RD Modèle:Nombre, lorsque la connexion sera achevée; le début des travaux du dernier tronçon n'étant prévu, au plus tôt, qu'au cours de l'année 2021 et devrait durer trois ans<ref>Site lessor38, page "Champfeuillet, la-déviation sur la bonne voie</ref>

La circulation urbaine locale

Toujours encombré par un trafic relativement important, le centre-ville de Voiron souffre d'une rocade de contournement encore incomplète, bien que celle-ci soit déjà connectée à l'autoroute A48. De nombreux résidents des communes situées dans l'agglomération transitent par ce secteur dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail.

Transports publics

Transport routier

Bus de la ligne 1 du réseau urbain de Voiron
Bus de la ligne 1 du réseau de transports du Pays voironnais.
Réseau urbain

Le réseau des Transports du Pays Voironnais est un réseau de transport en commun centré sur les villes françaises de Voiron et Rives dans le département de l'Isère. L'autorité organisatrice de transport urbain de ce réseau est la communauté d'agglomération du Pays voironnais.

Ce réseau urbain a été inauguré le Modèle:Date-. Il est exploité par l'entreprise des Autocars Perraud :

Les communes de Voiron et de Coublevie sont desservies par un réseau de bus urbains composé de trois lignes: les lignes 1 et 3 ne desservent que la commune de Voiron, alors que la ligne 2 dessert Voiron et Coublevie.

Une ligne spécifique Modèle:Transvoiron/correspondance relie la gare routière de Voiron (gare routière) à l'hôpital de Voiron sur simple réservation téléphonique faite par tout voyageur<ref>Site paysvoironnais.com, page sur le Transport A la Demande (TAD), consulté le 15 décembre 2019.</ref>.

Réseau interurbain

Voiron est également desservie par les lignes Express 1 (permettant de rejoindre Lumbin par Grenoble), 1380 (Les Abrets-en-Dauphiné), 7010 (Chambéry) et 7350 (La Côte-Saint-André) du réseau Cars Région Isère, géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et dont le centre d'échange est situé sur la gare routière de Voiron, à proximité immédiate de la gare ferroviaire de la ville.

Transport ferroviaire

Train régional en gare de Voiron
TER en gare de Voiron

Modèle:Article détaillé Située sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), la gare ferroviaire de Voiron représente le deuxième pôle d'échange du département quant à la fréquentation de voyageurs. Les navettes TER Rives - Voiron - Moirans - Voreppe - Grenoble - Échirolles - Grenoble-Universités-Gières sont cadencées aux 20 minutes en heures de pointe du lundi au vendredi (services réduits les samedis, dimanches et fêtes).

Très proche du centre-ville et de sa zone piétonnière, la gare ferroviaire de Voiron a appartenu à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée dénommée par l'acronyme PLM, dès 1863. En 1878, celle-ci est définitivement raccordé à l'ensemble du réseau des Alpes.

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ Modèle:Unité vers l'ouest. On peut le rejoindre depuis Voiron par l'autoroute et une voie express. L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et son hub régional, quatrième aéroport français est, lui aussi, relié par l'autoroute à Voiron, est situé à Modèle:Unité.

Toponymie

Voiron

Une traduction latine du terme Voronis donne en français « sommet rocheux ». Situé au pied de la colline de la Vouise, l'emplacement de la ville semble justifier ce nom<ref>Voiron magazine, mai-juin 2013, page 21</ref>.

André Plank, auteur du livre L'origine des noms des communes du département de l'Isère<ref>Google Books "L'origine des noms des communes du département de l'Isère"</ref> explique que le terme voronis peut être rattaché au mot celte voberol Modèle:Citation<ref>L'origine des noms des communes du département de l'Isère d'André Planck, édition l'atelier, page 276</ref>

Le quartier de Sermorens

Salmoracensis et Salmoringa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), faubourg de Voiron, devint Sermorenc du temps de la fameuse assemblée de Sermorens (853). Selon le livre de Gilbert Coffano intitulé Dauphiné mystérieux et légendaire, ce nom pourrait avoir pour étymologie une expression latine Saltus Morginae qui signifierait le défilé de la Morge<ref>Gilbert Coffano, Le Dauphiné mystérieux et légendaire, éditeur La Fontaine de Siloé, page 135</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

Sur le territoire de la commune voisine de La Buisse, située à Modèle:Unité au sud-est de la gare de Voiron, la fouille d'une carrière, en 1841, a permis de mettre au jour une cinquantaine de corps ainsi qu'un mobilier important (lames de silex, bois de cerf dont une pioche), datant de l'époque azilienne (épipaléolithique)<ref>Site de l'Université Lyon 2, page sur les sites préhistoriques de L'Isère</ref>. Un autre site datant du Néolithique a été découvert sur la rive sud du lac de Paladru, à environ Modèle:Unité au nord de Sermorens.

Antiquité

carte de l'Allobrogie
Carte de l'Allobrogie.

Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

Durant la période gallo-romaine, Salmorungum est un petit bourg commerçant dont nous connaissons l'existence par les vestiges de riches villas romaines découvertes lors de la réalisation de la rocade Ouest de la ville actuelle.

De nos jours, le faubourg Sermorens, situé au nord du centre-ville nous rappelle, par son nom, le passé romain de la cité. Il existait également un petit oppidum (poste avancé romain) dont le rôle était de surveiller le débouché des gorges de la Morge, situé à peu près sur l'emplacement de la tour Barral et qui portait le nom de Castrum Voronis (peut-être l'origine du nom de Voiron).

Le Moyen Âge et la Renaissance

Le comté de Sermorens

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Le royaume Burgonde au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le royaume Burgonde au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Situé entre la vallée du Rhône et les Alpes, fief de l'ancien Royaume de Bourgogne, le comté de Sermorens, créé probablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a joui d'une certaine autonomie politique. Sermorens est, en l'an 800, cité comme archidiaconé, et vers 850, en tant que « pagus » correspondant à ce qui deviendra ensuite un comté. Ce fief est administré à partir de la « villa » carolingienne « villa salmoringa » ou en 858 se tient l'assemblée des Trois Provinces, nom d'un faubourg actuel de Voiron.

Durant le Moyen Âge, Voiron n'est qu'une modeste bourgade, mais la cité est déjà un emplacement stratégique qui attire de nombreux commerçants. En effet, sa position frontalière avec le Dauphiné voisin (elle est alors savoyarde de 1029 à 1355) lui procure un avantage commercial indéniable sur ses rivales (Vienne et Grenoble). De cette époque lointaine ne reste que de faibles traces au cœur de la ville. Le château de Barral dominait la cité, la tour Barral en était un des éléments. Cette situation géographique prendra fin dès l'annexion de Voiron par le royaume de France.

Le comté de Sermorens eut cependant à subir comme ses voisins, les comtés de Vienne et de Grenoble, les aléas de l'histoire. Objet de contestation pour sa possession entre l'archevêque de Vienne, Gui de Bourgogne, et l'évêque de Grenoble, saint Hugues, le comté de Sermorens finira par disparaître au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le monastère de la Grande Chartreuse

Le monastère de la Grande Chartreuse
Le monastère de la Grande Chartreuse.

Le monastère de la Grande Chartreuse est le premier monastère et la maison-mère de l'ordre des Chartreux. Il est situé sur la commune de Saint-Pierre-de-Chartreuse dans l'Isère, à environ 20 kilomètres de Voiron. C'est l'implantation des Chartreux dans le massif homonyme qui leur a donné ce nom.

Au printemps de 1084 maître Bruno, guidé par l'évêque de Grenoble arrive dans le lieu qu'on appellera dès lors « le désert de chartreuse » en raison de son isolement.

À la suite de plusieurs avalanches, quelques pillages et enfin, l'incendie de 1676, Dom Innocent Le Masson reconstruisit le monastère selon un nouveau parti architectural, celui qu’on lui connaît. Les bâtiments sont classés monument historique depuis 1920.

Le rattachement à la France

Amédée VI
Amédée VI de Savoie, le comte vert, donne Voiron au Dauphiné.

En 1355, le traité de Paris est signé par le roi de France Jean II qui venait d'hériter du Dauphiné quelques années auparavant. Le comte de Savoie Amédée VI décide alors de fixer définitivement au Rhône et au Guiers les limites entre le Dauphiné et le comté de Savoie. Le Voironnais devient alors dauphinois. La région était encore assez enclavée à cette époque faute de grandes voies de communication. La population locale y cultivait, comme presque partout ailleurs, le chanvre et fabriquait à partir de cette matière première des toiles dont les surplus était vendu sur les foires locales. Ce commerce se développa rapidement grâce aux exonérations d'impôts accordés par le comte de Savoie et fut à l'origine de l'« aventure textile voironnaise ».

Lors du rattachement du Voironnais au Dauphiné en 1355, cette franchise fut remise en cause et les commerçants durent longuement négocier pour conserver cet avantage. Ce ne fut qu'en 1511 que le roi de France Louis XII confirma ce privilège ce qui contribuera à développer considérablement les échanges commerciaux liés à l'augmentation de la production de chanvre et de toiles tissées. Dès 1550 l'industrie textile voironnaise se diversifie. On assiste à la production de linge de table de qualité dit « de Venise ». Cette appellation donna son nom à la rue de Venise, toujours visible de nos jours à Voiron, ou se trouvait à l'époque les boutiques de tisserands.

Les Temps Modernes

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Voiron, considérée localement comme la petite capitale du massif de la Chartreuse et de ses environs, ou du moins, la ville la plus importante entre Grenoble, Lyon et Chambéry, compte environ Modèle:Nombre et plus d'une centaine d'entre eux travaillent dans la transformation du chanvre.

Modèle:Unité plus tard ce sont 1 200 producteurs de cette plante qui sont dénombrés dans le Voironnais ainsi que 2 760 métiers à tisser. Depuis le début du siècle la production s'est organisée autour de la fabrique voironnaise et les toiles sont marquées afin d'en certifier l'origine. La ville acquiert une grande renommée grâce à ses toiles issues d'un savoir-faire séculaire. Mais les privilèges accordés par Louis XII disparurent à la Révolution. Toutefois la production de toile ne s’essouffla pas et leurs réputations permirent de maintenir l'activité sous le Premier Empire notamment grâce aux commandes de l'armée. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit le déclin de la grande époque de la toile à Voiron notamment à cause de la concurrence du lin puis du coton, ainsi qu'à cause de la disparition de la marine à voile qui était une grande consommatrice de toiles voironnaises.

Époque contemporaine

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Saint Bruno
Saint Bruno, fondateur de l'Ordre des Chartreux à qui l'église de Voiron est dédiée.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom du bourg de Voiron est évoqué dans de nombreuses monarchies d'Europe. Les soieries voironnaises sont connues dans toute l'Europe pour leur finesse. Voiron profite alors d'une main-d'œuvre féminine bon marché, logée à l'usine et souvent mal payée. À la veille de la Première Guerre mondiale l'activité de tissage de la soie utilise près de 3 000 métiers.

Parallèlement l'essor des manufactures de papier sur les rives de la Morge, la rivière traversant la petite ville, attire de nombreux travailleurs vers la ville et de là débute un nouvel âge d'or. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est aussi le rayonnement religieux de la ville qui grâce à l'audace d'un premier magistrat ambitieux fait ériger en 1876 l'église Saint-Bruno de style néo-gothique. On citera aussi l'élévation d'une statue représentant la Vierge Marie et l'Enfant Jésus, un hommage à Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Musée de la viscose (Échirolles) abc7.jpg
Atelier de tissage de la soie à Voiron, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Puis vient le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ses révolutions industrielles, le déclin de la soie, du papier et l'avènement de l'entreprise phare de la commune : les Skis Rossignol fondés en 1907 par Abel Rossignol. Des familles entières de voironnais, des immigrés italiens arrivés en masse au début du siècle travailleront dans ces usines. La ville se développe, s'agrandit. La population dépasse les Modèle:Nombre. De grandes industries de renommée mondiale se développent, Voiron verra ainsi naître l'entreprise Radiall spécialisée en mécanique de précision, ou encore les jouets Gueydon, d'où est issue l'enseigne : King Jouet.

Le syndicalisme à Voiron

Voiron tient une place particulière dans l'histoire du syndicalisme français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le téléfilm Mélancolie ouvrière de Gérard Mordillat, adapté de l'ouvrage éponyme de l'historienne Michelle Perrot paru en 2012 aux éditions Grasset, retrace le parcours de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière de la soie dans le Dauphiné ayant mené des grèves à Vizille et à Voiron. Celle-ci serait l'une des premières femmes syndicalistes, en devenant déléguée syndicale représentant les ouvrières de la soie de Vizille et de Voiron au Modèle:6e congrès national de l'industrie textile à Reims en Modèle:Date-.

En 1906, lorsque Voiron, qui est un haut lieu de l'industrie textile où travaillent de nombreuses ouvrières, est touchée par une grève générale du textile déclenchée par les syndicats regroupés autour de la CGT à la suite de diminutions de salaires répétées, Lucie Baud joue un rôle de premier plan dans l'animation de cette grève, enrôlant les ouvrières italiennes à ses côtés.

En réaction à cette grève violente et aux thèses du syndicalisme révolutionnaire, à l'initiative de Cécile Poncet qui est issue de la bourgeoisie grenobloise et liée au milieu du catholicisme social, notamment à Lyon, le syndicat libre des ouvrières du tissage de Voiron (syndicat libre féminin) est créé en s'inspirant de la morale sociale de l'Église<ref>Andrée GAUTIER, « Les ouvrières de la soie dans le Bas-Dauphiné sous la Troisième République », Le Monde Alpin et rhodanien, Modèle:2e - Modèle:4e 1996, Mémoires d'industries, Modèle:P. à 105.</ref>. En 1936, ce syndicat fusionne avec les syndicats libres masculins de l'Isère<ref>Martine RATTO et Andrée GAUTIER, « Les syndicats féminins libres de l'Isère 1906-1936 », CLIO. Histoire, femmes et sociétés, no 3, Modèle:P.</ref>. Dès lors, Voiron constitue, en quelque sorte, à côté de Lyon et Paris, l'un des berceaux du syndicalisme chrétien, mieux connu sous le sigle CFTC.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2020, la commune se situe au centre d'un pôle économique et administratif majeur du département de l'Isère, riche de plus de Modèle:Nombre, de nouvelles industries, d'une reconversion difficile après le départ de Rossignol et Johnson & Johnson. Voiron tient à garder sa totale indépendance vis-à-vis de son énorme voisine, l'agglomération grenobloise et ses Modèle:Nombre. Le Pays Voironnais travaille pour attirer de nouveaux emplois visant à limiter le phénomène de cité-dortoir affectant déjà la banlieue voironnaise. Depuis 2010, du fait de l'étalement urbain entre Voreppe et Voiron, cette commune est considérée par l'Insee comme appartenant à l'unité urbaine de Grenoble.

Politique et administration

Fichier:Voiron Town hall in 2018.jpg
Hôtel de ville de Voiron en 2018

Tendances politiques et résultats

Élections municipales

2014

Modèle:Article connexe Lors du scrutin de 2014 des élections municipales, six listes se présentent au premier tour, et, à l'issue de celui-ci, seules trois listes peuvent se maintenir pour le second tour. Le taux de participation à ce premier tour est de 61,29 %, chiffre inférieur à la participation des électeurs inscrits au niveau national.

Au second tour, c'est la liste dirigée par Julien Polat qui l'emporte avec une majorité relative. Le taux de participation à ce premier est de 63,85 %, score plus élevé qu'au second tour, mais cette fois-ci, supérieur à la participation des électeurs inscrits au niveau national<ref>« Résultats des élections municipales 2014 à Voiron », sur le site www.lexpress.fr, consulté le 22 juillet 2018.</ref>.

Nombre de voix Pourcentage
Julien Polat (Liste UMP) 4 340 48,90 %
Roland Revil (liste PS/union de la gauche) 3 850 43,38 %
Valère Santana (Liste FN) 685 7,72 %
2020

Modèle:Article connexe La liste du maire sortant Julien Polat (LR) est réélue dès le premier tour de scrutin avec 56,70 % des voix, face à trois autres listes, scrutin qui connaît une forte abstention au niveau local<ref>Site francetvinfo.fr, page sur le résultat des élections municipales à Voiron, consulté le 15 octobre 2020.</ref>.

Élections législatives

Modèle:Article connexe

Élections présidentielles

Modèle:Article connexe

Administration municipale

Le maire actuel de la commune est Julien Polat (UMP), élu jusqu'en mars 2020. En 2022, le conseil municipal est composé de Modèle:Unité avec Modèle:Unité de la majorité (dont un maire et neuf adjoints au maire<ref>Site voiron.fr, page sur le conseil municipal.</ref>) et Modèle:Unité dans l'opposition.

Liste des maires

Voici, ci-dessous, la liste exhaustive des maires de Voiron depuis 1888 : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Services publics

L'ensemble des différents services et leurs coordonnées sont également consultables dans le guide pratique éditée par la municipalité, et disponible dans de nombreux lieux publics<ref>Les services municipaux, sur le site de la commune de Voiron.</ref>.

Les services municipaux

La mairie propose à ses administrés ainsi qu'aux autres usagers plusieurs services dont un bureau d'État civil et d'information du citoyen, un bureau chargé de l'entretien de la voirie (services techniques), un centre communal d’action sociale, un centre funéraire municipal et un service de police municipale.

Les autres services

Modèle:...

Projets communaux et intercommunaux

Espace « DiverCité »

Il s'agit d'un renouvellement urbain de grande envergure et implantation proposant un service d'administrations départementales (travaux en cours), des logements, un complexe cinématographique de type multiplexe (Passr'L), un pôle multimodal (urbain-interurbain-SNCF) et un parking type silo de quatre cents places dénommé « parking des tisserands ».

Espace « Grand Angle-République »

Il s'agit d'une requalification sur quinze ans des anciens bâtiments ayant appartenu à l'entreprise Rossignol s'étendant sur un espace de huit hectares<ref>Site paysvoironnais.com, page sur le projet Rossignol République, consulté le 2 septembre 2021.</ref> avec la création d'une crèche de 60 places, d'une maison de retraite, de commerces, une esplanade, un passage sous le chemin de fer. Ce projet a fait l'objet d'une polémique au cours de la campagne des municipales de 2008, en raison de l'absence de concertation et de la part belle faite au logement privé par rapport au logement social.

Reconstruction du centre hospitalier

Un nouveau centre hospitalier a été construit le long de la rocade ouest, ce qui a permis de remplacer un ensemble d'anciens bâtiments surchargés. Le projet, imaginé depuis 2002, a été reporté à de nombreuses reprises<ref>L'hôpital de Voiron en quelques dates, sur le site de la commune de Voiron.</ref>. Le Comité Interministériel de Performance et de la Modernisation de l'Offre de Soins, dans sa séance du Modèle:Date-, a validé le projet pour un montant prévisionnel de 99,6 millions d’euros<ref>Vie de l'établissement › Pôle hospitalier public-privé, sur le site du CH Voiron.</ref>.

Jumelages

La ville est jumelée avec<ref>Site officiel du comité de jumelage de Voiron.</ref>,<ref name="AFCCRE">Annuaire des Villes Jumelées> Pays : _> Région : RHONE-ALPES> Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 6 décembre 2014.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge plusieurs établissements d'enseignement sur son territoire.

Enseignement primaire

Un certain nombre d'écoles primaires et maternelles (certains établissement cumulant l'enseignement maternel et primaire)<ref>Site voiron.fr, page sur les écoles maternelles et élémentaires de Voiron, consulté le 31 mai 2021.</ref>: Modèle:Colonnes

Enseignement secondaire

Trois collèges et sept lycées<ref>Site voiron.fr, page sur les collèges et les lycées de la ville de Voiron, consulté le 31 mai 2021.</ref>: Modèle:Colonnes Modèle:Colonnes Un autre établissement d'enseignement :

  • la SEP (section d'enseignement professionnel) La Sure, annexée au lycée Ferdinand-Buisson.

Autres établissements

Le conservatoire de musique et de danse de Voiron (directeur Michel Bordenet) compte l'UMV<ref>Union Musicale Voironnaise</ref>. L'établissement compte environ soixante musiciens qui participent à des cérémonies en tous genres et organisent plusieurs concerts au cours de l'année.

Équipement sanitaire et social

Hôpital de Voiron

Fichier:Nouvel hôpital de Voiron (en travaux) en juin 2021.jpg
Nouvel hôpital de Voiron (en travaux) en juin 2021

L'établissement, rattaché au centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes, était initialement situé à l'est du faubourg de Sermorens. Un nouvel établissement hospitalier a été construit au nord-ouest de ce même quartier, au n° 34 de l'avenue Jacques Chirac<ref>site du CH de Voiron, page "projet Pôle hospitalier public-privé, consulté le 19 avril 2019</ref>. Celui-ci a été inauguré le Modèle:Date- pour un effectif total de 229 lits<ref>Site france3-regions.francetvinfo.fr, article "l'hôpital de Voiron déménage dans des locaux plus modernes", consulté le 2 novembre 2021.</ref>.

Le nouvel établissement présente un service d'urgences (avec un SMUR), des unités de médecine, de chirurgie, une maternité, un service de pédiatrie, un EHPAD, un service d'imagerie médicale et des unités mobiles<ref>Page d'accueil du centre hospitalier de Voiron.</ref>.

Autres services sanitaires

  • Un centre médico-psychologique pour enfants et adolescents
il s'agit d'un service de consultations de pédopsychiatrie pour enfants de 0 à 16 ans ;
il s'agit d'un service identique pour les adultes proposant des bilans cliniques et psychologiques complets;
  • Un centre de planification et d'éducation familiale
il s'agit d'un lieu d'accueil et d'écoute consacré à la contraception, à l'interruption volontaire de grossesse et aux MST
  • Un point écoute santé
il s'agit d'un service destiné aux bénéficiaires du revenu de solidarité active ;
dénommé Point Virgule, ce lieu anonyme, confidentiel et gratuit est destiné à accompagner ou soigner les personnes souffrant d'addiction.
Situé derrière le Lycée polyvalent Ferdinand Buisson sur le territoire de Coublevie, il s'agit d'un établissement sanitaire spécialisé dans la prise en charge de personnes adultes autistes déficitaires<ref>Site annuaire.action-sociale.org, page sur la MAS du Guillon, consulté le 29 juillet 2020.</ref>.

Équipements et clubs sportifs

Le sport à Voiron représenté en chiffres<ref>la page sportive sur le site de la ville de Voiron</ref>, c'est une cinquantaine de clubs regroupant plus de Modèle:Nombre, mais aussi huit gymnases dont quatre municipaux, trois stades et une piscine. La ville accueille ainsi une trentaine de disciplines proposées et dix-sept manifestations sportives par an liées à ces pratique dont elle est la partenaire.

Les clubs sportifs de Voiron :

Médias

Presse locale

Deux revues locales sont distribuées dans les boites aux lettres de la ville de Voiron. Ils sont également disponibles à l'accueil de l'hôtel de ville<ref>. Site de la ville sur ses publications</ref>, ces périodiques sont : le mensuel « À Voiron » (renommé en Modèle:Date-, anciennement le bimensuel Voiron magazine) et le bimensuel « L'agenda » (renommé en Modèle:Date-, anciennement La lettre de Voiron).

Presse régionale

Le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité de la ville et de sa région, proposant des informations sur les événements locaux, des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés.

Télévision

En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune peuvent recevoir les 22 chaines de la TNT et sont concernés par le journal régional de France 3 Alpes. La chaîne privée téléGrenoble Isère consacre également une émission hebdomadaire au pays voironnais.

Cultes

Fichier:Église de Voiron en 2021.jpg
Église St-Bruno de Voiron en 2021

Culte catholique

La communauté catholique et l'église de Voiron (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse « Notre-Dame de la Vouise » qui couvre également le territoire de seize autres communes, regroupant ainsi un total de vingt-trois clochers autour de la ville. La paroisse est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>Site de la paroisse Notre Dame de la Vouise</ref>.

Autres cultes

La commune héberge également sur son territoire une mosquée est située avenue Jean Jaurès<ref>Site mosquee-voiron.org, page d'accueil, consulté le 12 janvier 2020.</ref> ainsi qu'une église protestante située boulevard du Modèle:Date-<ref>Site erf-voiron.fr, page d'accueil, consulté le 12 janvier 2020.</ref>.

Économie

Emploi

Le taux de chômage en 2004 est de 6,6 %, le nombre de création d'entreprises en 2004 est de 143 et la création d'emplois depuis 2001 est de +10 %

Secteur industriel et commercial

Entreprises locales

La chocolaterie Bonnat

La chocolaterie Bonnat, fondée en 1884 par Félix Bonnat sur le cours Sénozan à Voiron est une entreprise familiale fait aujourd'hui partie des derniers établissements en France où le chocolat est travaillé depuis la fève de cacao. Félix Bonnat qui était liquoriste de formation, acheta et fit venir dès le début de la chocolaterie des fèves de cacao sélectionnée parmi les meilleures de la planète afin de les torréfier et les transformer en tablettes et dominos de chocolat. La maison gagnant vite en renommée, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle commença à exporter une partie de sa production dans les comptoirs des colonies françaises. Perpétuant la tradition, l'entreprise propose de nos jours, sous la houlette de Stéphane Bonnat, quatrième maître chocolatier de la famille, plus de 60 bouchées différentes pour réaliser des boîtes de chocolats assortis, une gamme de cacaos grands crus originaires d'Afrique (Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar), d'Amérique du Sud (Venezuela, Équateur) et d'Asie (Sri Lanka) garantis 65 à 75 % de cacao, et le chocolat à la chartreuse associant ainsi ce chocolat à un autre savoir-faire voironnais. La maison Bonnat vend ses produits à travers plus de 180 magasins en France et dépasse les frontières grâce à Modèle:Nombre de vente dans le monde, notamment en Europe, aux États-Unis et au Japon<ref>Bibliographie : Annick Berlioz, « Bonnat : chocolatier depuis 1884 », Isère Magazine, décembre 2005, Modèle:P..</ref>,<ref>Site de la chocolaterie Bonnat</ref>.

Les tissages Denantes

À l'origine, la société les Frères Denantes, créée en 1723, commercialisait des toiles achetées par des métiers à tisser mis en pension dans les fermes de la région, les blanchissant sur les prés, et les vendant notamment à la foire de Beaucaire, (la plus importante de Méditerranée, et où la marine se pourvoyait en voiles de bateaux. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour sécuriser ses ventes, l'entreprise se met à fabriquer elle-même ses toiles, tout en achetant une part croissante dans les fabriques du Nord. De très lourds investissements ont fini par permettre un développement très important concrétisé par des achats (deux dans les Vosges, un à Cholet) et des constructions d'usines (Tunisie, Égypte). Ses débouchés sont notamment importants dans l'hôtellerie<ref>Site denantes.fr, "le savoir-faire Denantes", consulté le 8 décembre 2020.</ref>.

La Chartreuse (liqueur)

Modèle:Article connexe

Fichier:Chartreuse caves img 5733.jpg
Caves de la Chartreuse, à Voiron

La distillerie et les caves à liqueur de Chartreuse se sont installées à Voiron après la destruction du site de Fourvoirie en 1935, à la suite de la décision du président bénévole, Henri Thouvard, papetier à Renage, afin de profiter de la proximité de la voie de chemin de fer (son gendre polytechnicien travaillant aux Chemins de fer de l'Est deviendra directeur général puis son successeur président-directeur général). En raison des risques chimiques liés aux manipulations d'alcools, la distillerie est transférée en Modèle:Date- sur le site d'Aiguenoire à Entre-deux-Guiers.

La cave qui assure le vieillissement des liqueurs, toujours située à Voiron (face à la médiathèque municipale), est présentée comme étant la plus longue cave à liqueur du monde<ref>Site grenoble-tourisme.com, page sur les caves de Chartreuse, consulté le 28 mars 2021</ref>,<ref>Site france3-regions.francetvinfo.fr, article "La distillerie de la liqueur Chartreuse va déménager de Voiron à Aiguenoire en Isère", consulté le 28 mars 2021.</ref>.

Autres entreprises

L'usine Antésite est situé à Coublevie, à proximité immédiate du territoire Voironnais. Le siège social des skis Rossignol est situé dans la commune voisine de Saint-Jean-de-Moirans, à proximité du territoire voironnais

La commune héberge également le siège social du groupe Gueydon-King Jouet, celui du groupe Buidillon-Rabatel et celui de FitnessBoutique. Elle est également le berceau de l'entreprise Radiall.

Les zones d'activités

La commune compte plusieurs zones d'activité dont le parc économique et technologique de Champfeuillet (entreprises locales à rayonnement international), la zone d'activité des Blanchisseries (qui comprend un centre commercial avec un hypermarché de nombreuses enseignes de la grande distribution<ref>Site actucity.com, page "Voiron: La zone commerciale des blanchisseries est opérationnelle", consulté le 12 janvier 2020</ref>), la zone artisanale du Parvis (entreprises locales à rayonnement régional).

Le centre-ville est partiellement aménagé de rues piétonnes qui abritent de nombreux magasins commerces.

Secteur agricole

Voiron est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

Culture locale et patrimoine

Monuments et patrimoine religieux

l'église Saint-Bruno de Voiron
Vue intérieure de l'église Saint-Bruno de Voiron.
Fichier:Église Saint-Pierre de Sermorens (3).jpg
Église Saint-Pierre de Sermorens
Fichier:Église Saint-Pierre de Sermorens.jpg
Église Saint-Pierre de Sermorens (vue intérieure)
Fichier:Lycée Notre Dame des Victoires à Voiron.jpg
Chapelle Notre-Dame des Victoires
Fichier:Album du Dauphiné (T1) - bpt6k103536v-p204.jpg
La Vouise en 1835

Église Saint-Bruno de Voiron

L'église Saint-Bruno du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est l'œuvre de l’architecte diocésain Alfred Berruyer (1819-1901) qui a ici construit un monument de style néo-gothique s'inspirant des cathédrales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église est inscrite depuis 1994 à l’inventaire des monuments historiques, puis a été classée par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, et est un monument régional important par son architecture en ciment. L'orgue, a également été classé monument historique dès 1973<ref>Voiron, église Saint Bruno, Orgue Callinet (1838) - Alfred Kern (2002)</ref>.

Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est ainsi l’un des plus vieux monuments de la ville de Voiron et fait partie des quelques traces du passé médiéval de la commune avec la tour Barral, et le quartier Sermorens<ref>Sitographie : Pays voironnais sur le site de l'office du tourisme de l'Isère</ref>.

Construite au pied d'un coteau déjà occupé à l'époque gallo-romaine, elle aurait été bâtie sur une chapelle privée domaniale datant de l'époque carolingienne et fut ensuite transformée en église paroissiale. Les fidèles accédaient à cette église médiévale par un clocher-porche, et c’est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu’elle fut agrandie par la construction de cinq chapelles gothiques annexes.

De nombreux travaux de remaniement eurent lieu sur cet édifice religieux notamment en 1826, 1921 et 1927. La sobriété de l’intérieur qui est toujours visible de nos jours date des travaux de rénovation de 1965. Deux peintures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ornementent ce lieu de culte ; une peinture sur bois dans la chapelle Saint-Joseph datant de 1821 représente le Vœu de Louis XIII. L’autre est une peinture sur toile de l’école flamande montrant une descente de croix. Un autre tableau plus récent, décore aussi l’église, il s’agit d’une Vierge à l’Enfant, qui fut offert en 1821 par Dode de La Brunerie. Le mobilier se compose quant à lui de stalles se trouvant dans le chœur et d’une chaire au fond de l’église datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les deux confessionnaux furent construits par un menuisier de la commune, M. Chartrousse, et datent de 1803<ref>Sitographie:Fiche de l'église Saint-Pierre sur le site officiel de la ville de Voiron</ref>.

Église Saint Joseph de Paviot

Une dernière église, Saint Joseph, dite de Paviot, du nom d'un lieu-dit à la limite de Saint-Jean-de-Moirans, est de facture contemporaine.

Chapelle de la Grâce

La chapelle Notre Dame des Grâces est situé rue Grenette. Connue sous le nom des "Pénitents Blancs", elle a été édifiée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et reconstruite en 1910. Elle est actuellement dévolue au culte évangélique sous le nom de Chapelle de la Grâce<ref>Site patrimoine-religieux.fr, page "Chapelle des Pénitents Blancs ND-des-Grâces", consulté le 28 juillet 2020.</ref>. La statue extérieure de La Vierge donnant sur la rue a été déposée.

Couvent des Bernardines de Voiron

Modèle:Article connexe Les bâtiments de l'ancien Couvent des Bernardines de Voiron datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ils ont été rénovés et complétés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et accueillent le groupe scolaire privé Notre Dame des Victoires - Les Oiseaux, lequel possède toujours sa propre chapelle privée, bâtie en 1884<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chapelle de l'hôpital

La tour de l'hôpital de Voiron abrite en rez-de-chaussée une chapelle, toujours en service.

Chapelle de la Brunerie

Le domaine de la Brunerie inclut une petite chapelle, celle-ci étant située à proximité du château, au nord du territoire.

Monastère de la Visitation

La commune abrite le monastère de la Visitation « Notre Dame du May » affilié à l’Ordre de la Visitation Sainte Marie fondé en 1834 par Adèle de Jussieusur le Domaine du May, ancienne propriété nobiliaire offerte à l'ordre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le monastère inclut la chapelle Saint-Joseph.

Notre Dame de la Vouise

Modèle:Article connexe Une statue monumentale de la Vierge connue sous le nom de Notre-Dame-de-Vouise et sa table d'orientation se situent sur la colline de la Vouise.

Culminant à Modèle:Unité au-dessus de Voiron, la tour supportant la statue de Notre-Dame-de-Vouise offre un panorama sur la ville et les massifs de la Chartreuse et du Vercors. La statue, financée par une souscription lancée par les Voironnais dès 1864, fut construite par un chaudronnier de Saint-Laurent-du-Pont, Charles Hérold, qui réalisa ici une réplique en cuivre à l'échelle 1/2 (soit Modèle:Unité de haut) de celle de Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay. Elle fut tout d'abord exposée sur la place du marché, puis a été transportée en pièces détachées sur son piédestal en 1868. Il existe trois itinéraires permettant de se rendre en une trentaine de minutes à la statue, et il reste ensuite à gravir 90 marches pour arriver au sommet de sa tour<ref>Sitographie : Notre-Dame de Vouise, un point de vue panoramique sur le site officiel de la ville de Voiron</ref>.

Monuments et patrimoine civil

Fontaine de la place d'Armes

La fontaine de la place d'Armes est située face à l'église Saint-Bruno au pied de son parvis. Elle fut érigée en 1826 par le maire Hector Denantes. Il était prévu d'élever une fontaine à cet emplacement depuis l'année 1786 afin de faire face au développement de ce quartier. Mais ce ne fut qu'en 1822 que M. Denantes décida d'aller à la rencontre d'un entrepreneur de fontaines à Lyon, et ce fut M. Blandin qui réalisa la statue. La fête inaugurale eut lieu le Modèle:Date-.

Domaine de La Brunerie

Fichier:Voiron CREPS chateau.JPG
Château de la Brunerie

Le domaine de La Brunerie (Guillaume Dode de La Brunerie), situé près de la zone commerciale des blanchisseries, abrite aujourd'hui TSF (Tremplin Sport Formation) CREPS Rhône-Alpes. Il inclut un château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset642651"/> et un parc.

Tour Barral et tour du Pas-de-la-Belle

la tour Barral
La tour Barral

La tour Barral date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle faisait partie du système défensif de Voiron, la commune étant à l’époque, et depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une enclave savoyarde en territoire dauphinois. C’est à cette époque et sous l’impulsion de Pierre II de Savoie que le château qui avait une forme de parallélogramme et la double muraille qui descendait sur la colline virent le jour à Voiron. Une tour de Modèle:Unité de diamètre se dressait sur le point le plus haut du site. Les Dauphinois prirent le château plusieurs fois et c’est à la suite du traité de Paris de 1355, qu'Amédée VI abandonna ses possessions qui se situaient à l’ouest du Guiers dont faisaient partie les châteaux de Voiron et Tolvon (sur la commune de Saint-Étienne-de-Crossey) qui furent livrés au dauphin en 1377.

Plus tard, vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la famille de Viriville reconstruisit le château qui était laissé en ruine, puis il fut acheté par la famille de Barral qui céda en 1910 le château à la ville qui a construit sur cet emplacement l’actuel hôpital. La tour est le témoin du passé de cet ancien château et a pris le nom de la dernière famille qui l’a possédée<ref>Sitographie : La tour Barral, vestige du temps passé sur le site officiel de la ville de Voiron</ref>. Il n'en reste aujourd'hui qu'un seul étage, avec son plafond en voûte, une porte et deux fenêtres, chacune en arc plein cintre. On accède à la tour soit d'un sentier qui part du fond de l'hôpital, à proximité du parking silo, soit d'un chemin partant du 77 rue Saint-Vincent.

Les vestiges de la tour du Pas de la Belle font partie du même ensemble monumental. Cette tour fut ruinée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Google Livre Itinéraire général de la FranceJura et Alpes françaises d'Adolphe Laurent Joanne, page 541.</ref>.

Monument aux morts

Le monument aux morts de Voiron est l'œuvre du sculpteur Gaston Dintrat est inscrit au titre des monuments historiques<ref>Site pop.culture.gouv.fr, page sur le monument aux morste de Vorion.</ref>. Il représente une Victoire ailée tient dans chaque main une couronne et protège les morts. Le mobile de 1871 et le poilu de la grande guerre sont unis dans la mort. Deux cariatides, représentant le deuil et la douleur, veillent le monument<ref>Le monument aux morts de Voiron</ref>.

Caves de la Chartreuse

Fichier:Entrée des caves de Voiron.jpg
Entrée des caves de la Chartreuse à Voiron

Les caves de la Chartreuse de Voiron sont maintenant l’unique lieu de production de la liqueur éponyme des Pères Chartreux. Accueillant chaque année plus de Modèle:Nombre<ref>Sitographie : L'Histoire des distilleries des Pères Chartreux sur le site officiel de la chartreuse</ref> qui peuvent y découvrir les anciens alambics centenaires en cuivre à côté desquels se trouvent des alambics ultra-modernes permettant aux Chartreux de contrôler toutes les étapes de la distillation depuis leur monastère de la Grande Chartreuse situé à Saint-Pierre-de-Chartreuse, Modèle:Unité plus loin. Les 130 plantes nécessaires à la préparation de la chartreuse sont cueillies par les Chartreux et préparées dans la salle des plantes du monastère, pour être ensuite envoyées dans des grands sacs de toile à la distillerie. Les caves et la distillerie sont installées depuis 1935 sur la commune de Voiron après avoir été installées successivement au monastère de la Grande Chartreuse, à la Fourvoirie (Saint-Laurent-du-Pont), à Tarragone (en Espagne) puis à Marseille<ref>Sitographie : Les Caves de la Chartreuse, une aventure à savourer sur le site officiel de la ville de Voiron</ref>. Elles sont les plus grandes caves à liqueurs du monde<ref>Guide pratique 2013-2014 : la Chartreuse, Modèle:P..</ref>.

Autres monuments

Patrimoine culturel

Le Musée Mainssieux
Le musée Mainssieux.

La ville de Voiron abrite sur son territoire les bâtiments culturels suivant :

Le Grand Angle

Cette salle de spectacle, créée en 1982, compte de 300 à Modèle:Unité assises ou 2 400 avec la fosse. Cette salle accueille depuis plus de trente ans les plus grands artistes de la chanson, de la musique, de la danse et du théâtre. Une scène de Modèle:Unité de surface de plateau et de Modèle:Unité de dégagement scéniques, disposant d’un gril technique équipé, assure une qualité idéale de mise en forme de tous les spectacles<ref>Site paysvoironnais.info, page sur le Grand Angle, consulté le 3 janvier 2020.</ref>.

Cinémas

Le cinéma Passr'L est composé de deux complexes et de douze salles dont le cinéma Passr'L Le Mail, situé 4, rue des Fabriques et le cinéma Passr'L Les Écrans, situé rue Georges Clemenceau.

L'espace Mosaïque

Cet espace comprend une MJC avec un bâtiment associatif ouvert à tous, dès l'âge de trois ans, et le café-concert « atmosphère ».

Médiathèque Philippe-Vial

Cet équipement municipal de la Ville de Voiron a été inauguré en Modèle:Date-<ref>Site de la médiathèque de Voiron</ref>. Le bâtiment a été conçu par le cabinet d’architectes Charon-Rampillon. La médiathèque présente une superficie de Modèle:Unité et offre un large choix de documents à consulter ou à emprunter (livres, livres enregistrés et en large vision, journaux et revues, CD audio et partitions, cédéroms et DVD). Tous ces documents sont répartis sur cinq espaces : les secteurs Jeunesse, Actualité, Adolescents et adultes, Musique et la salle d’étude de 35 places.

Le musée Mainssieux

Ce site est labellisé « musée de France ». Modèle:Article détaillé

La Théorie des espaces courbes

Lieu de création, d'expérimentation et d'exposition. C'est en 2012 que François Germain, artiste professionnel, achète un ancien bâtiment artisanal d'environ Modèle:Unité, rue Gambetta. En Modèle:Date-, ce bâtiment devient lieu d'exposition et résidence artistique. La TEC est basé sur le bénévolat et le militantisme et refuse toute subvention afin d'être un lieu d'expression complètement indépendant. Depuis, le centre d'art alternatif a organisé dix-sept expositions, présenté cinquante-trois artistes et reçu Modèle:Nombre. La TEC est présentée comme « une utopie en marche »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La salle des fêtes de Voiron

Cette salle située place Jacques-Antoine-Gau est à la disposition des citoyens et des associations. D’une capacité de 460 personnes, cette salle est dotée de tables et de chaises, et d’une cuisine professionnelle.

Espaces verts et fleurissement

Les jardins publics

La colline de la Vouise
La colline de la Vouise.

Le jardin de ville, situé près de la mairie est un héritage d'un domaine de la famille Becquart-Castelbon. La mairie marque l’entrée de ce parc municipal qui s’étend sur Modèle:Unité de verdure et de massifs floraux multicolores grâce aux nombreuses espèces de plantes les composant, telles que des myosotis, des pensées, des pétunias, des tulipesModèle:Etc. Le jardin de ville comprend aussi près de trois cents essences d’arbres différentes : cèdre, chêne, érable, magnolia, marronnier, pin, ginkgo dont un certain nombre sont centenaires et un platane de près de deux-cent-cinquante ans de plus de cinquante de haut pour un tronc de six mètres de circonférence, dont sa taille et son âge ont emmené la fédération Auvergne-Rhône-Alpes de protection de la nature à le classer parmi les arbres remarquables de la région. Canards, oies, daims et paons sont présents tout au long de l’année dans le parc, les canards et les oies bénéficiant d’une pièce d’eau de Modèle:Unité, les daims quant à eux se trouvent dans des enclos au centre du parc<ref>Sitographie: Le jardin de ville, un écrin de verdure sur le site officiel de la ville de Voiron.</ref>.

Fleurissement

En Modèle:Date-, la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016<ref name=vilfleur2017>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, elle avait reçu « deux fleurs »<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine naturel

Patrimoine forestier, faunistique et floral

Fichier:38563-Voiron-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune de Voiron.

La ville de Voiron possède une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), cet espace naturel terrestre remarquable constitue une partie du patrimoine naturel de la commune. Il s'agit de la roselière de Teissonnière, est une ZNIEFF de type 1 se situant exclusivement sur le territoire de la ville de Voiron, elle est comme son nom le laisse penser une zone humide où poussent principalement des roseaux. Ainsi cet espace qui occupe le fond du vallon de Teissonnière est d'un grand intérêt pour de nombreux amphibiens tels que des crapauds (Bufo bufo), grenouilles (Rana dalmatina), salamandres et tritons qui trouvent ici un lieu propice à la reproduction de leurs espèces. Cependant un remblai érigé au milieu du vallon menace la zone humide, et une route longe cette ZNIEFF séparant le bois de Montmain (lieu d'hibernation de ces amphibiens) de la roselière (lieu de reproduction) contraignant les amphibiens à la traverser et souvent à se faire écraser<ref>Sitographie: Roselière de Teissonnière sur le site de la direction régionale de l'environnement Rhône-Alpes</ref>.

Chaque année sur le site de Teissonnière, le Comité écologique Voiron-Chartreuse, association créée en 1975<ref>site de la ville de Voiron, page sur le comité écologique Voiron-Chartreuse, consulté le 10 novembre 2018</ref> organise une campagne de protection des amphibiens par la pose de filets le long de la route, ce site étant le plus long à être protégé en Isère (Modèle:Unité), et ce serait ainsi plus de 6 000 amphibiens sauvés chaque année de l'écrasement.

Événements et festivités

Grands rassemblements et festivités locales

La foire de la Saint Martin

La foire annuelle de la Saint-Martin, organisée les 10 et 11 novembre, a été créée en 1356.

Ces dernières années près de 650 forains, commerçants, associations se sont installés dans les rues de la capitale de la Chartreuse et plus Modèle:Nombre sont venues découvrir leurs stands lors des dernières éditions. Ce sont les comtes de Savoie qui régnaient encore à cette époque sur la ville de Voiron qui accordèrent aux habitants de la commune le droit de jouir d'un marché hebdomadaire, tous les mercredis, et d'une foire annuelle le Modèle:Date-, jour de la Saint-Martin.

À l'origine, cette foire devait permettre les échanges entre les communautés villageoises voisines, mais très rapidement elle connut un certain succès et les administrations locales de l’époque ont accordé aux forains un jour supplémentaire, le Modèle:Date-, à la Saint-Martin. À cette période la plupart des forains étaient des boulangers, des commerçants de bétail, des drapiers, des fermiers, des fromagers, des meuniers, des joailliers venant de toute la France afin de vendre leurs produits. Les seules années où la foire aurait été annulée, seraient 1714 et 1715 à la suite d'épidémies de bétail touchant une grande partie des troupeaux. De nos jours les animaux ne sont plus de la foire, et les drapiers ont été remplacés par les marchands de vêtements, mais la Saint-Martin reste toujours un rendez-vous pour se balader, et rencontrer des artisans de la région<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Sitographie : La foire de la Saint-Martin sur le site officiel de la ville de Voiron.</ref>.

Le festival international du cirque

Cette manifestation artistique, qui accueille plus de Modèle:Nombre, s'est déroulée de 2015 à 2018 à Voiron au domaine de la Brunerie, sous un chapiteau de 4 000 m2<ref>Journal France 3 Alpes du 21 novembre 2014.</ref>,<ref>Dauphiné libéré du 21 novembre 2014.</ref>. En 2019, ce festival réintègre la ville de Grenoble.

Les autres manifestations

Évènements sportifs

Vie associative

Liste des principales associations et clubs sportifs de Voiron
  • The Performing Arts School, école professionnelle des arts du spectacle et ateliers de théâtre loisir, jeunes et adultes<ref>vivant.http://www.t-pas.com</ref>
  • Compagnie Casalibus, ateliers de théâtre loisir, adultes et jeunes<ref>casalibus.com</ref>
  • L'Association voironnaise d’entraide et culture (AVEC) créée en 1992.
  • Art et traditions populaires Salmorenc (ATP). Association organisatrice du Festival des Cultures du Monde.
  • L'Amicale laïque de Voiron (ALV) : athlétisme, basket, gymnastique, handball.
  • Voiron ski montagne (VSM) : Association voironnaise de ski
  • Le Stade olympique voironnais (SOV). Le SOV a été vice-champion de France de groupe B au cours de la saison 1985-1986.
  • Club de karaté de Voiron (karaté, self-défense, body-karaté, nunchaku)
  • Étoile de Voiron Gymnastique
  • Anamounto (Festival col des 1000)
  • Étoile de Voiron Basket Féminin
  • Union cycliste voironnaise (le club de compétition de la région voironnaise).
  • Tennis Coublevie Voiron
  • Escalade Voiron Alpinisme
  • Football olympique voironnais (FOV)
  • Association Franco-Portugaise de Football de Voiron (AFPV)
  • Le Twirling bâton : Voiron Perce-Neige Chartreuse
  • Voiron aikido
  • Club du Laï Muoï
  • La MJC Voiron Mosaïque
  • Au fil des saisons : association à vocation culturelle et dynamique pour Voiron
  • La chorale Les Ménestrels
  • Amitié Nature Voiron
  • Comité écologique Voiron Chartreuse CEVC, association de protection de l'environnement membre de la Frapna Isère.
  • Étoile de Voiron Culture
  • @ristote (enseignement à distance) : membre du Réseau régionale des formations continues, l'association Aristote (dite "@ristote") a pour objet de favoriser le développement de la formation continue, de contribuer à la démocratisation de l'outil informatique…
  • Le RDV des amateurs de football urbain, tous les dimanches sur le terrain derrière la médiathèque.
  • Tremplin Sport Formation dit « TSF » : association chargée de la gestion du domaine de la Brunerie, complexe sportif et culturel
  • L'Ensemble de Clarinettes de Voiron (ECV)
  • Stade Olympique voironnais (Rugby)
  • Jazz Club Voironnais
  • Groupe Pierre Michel Voiron : association des Scouts et Guides de France
  • Amitié Voiron - Bassano-del-Grappa (AVB) qui organise le Festival du Cinéma Italien

Patrimoine et tradition orales

Langue régionale

Fichier:Dauphinois - carte linguistique du Dauphiné.png
Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné. La moitié sud du Dauphiné est quant à elle du domaine linguistique de l'occitan et de son dialecte local, le vivaro-alpin.

Modèle:Article connexe Historiquement, au niveau linguistique, le territoire de Voiron, ainsi que l'ensemble du pays voironnais, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langues dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.

L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône.

Personnalités liées à la commune

Personnalités historiques

Personnalités artistiques et sportives

Voiron dans les Arts

Voiron dans la littérature

Voiron dans la peinture

Voiron et ses environs au cinéma

Modèle:Article connexe

Dans Voiron :

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Cartes

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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