Saint-Nicolas-de-Macherin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Nicolas-de-Macherin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Macherinois.
Géographie
Situation et description
Saint-Nicolas-de-Macherin est située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, au centre du département de l'Isère. La superficie de la commune est de Modèle:Unité et l'altitude varie de 447 à Modèle:Unité.
La commune se trouve à Modèle:Unité au nord de Voiron, chef-lieu de canton, et à Modèle:Unité au nord-ouest de la préfecture, Grenoble. Elle se situe à Modèle:Unité de Paris.
Communes limitrophes
Rose des vents | Chirens | Massieu | Merlas | Rose des vents |
Chirens | Modèle:Abréviation discrète | Saint-Aupre | ||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Nicolas-de-Macherin Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
La Murette | Voiron | Saint-Étienne-de-Crossey{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Climat
Modèle:Article connexe La partie du territoire du département l'Isère dans laquelle se situe le territoire de Saint-Nicolas-de-Macherin est une zone de bas plateaux entourées de quelques collines de hauteur assez modeste mais présentant un climat un peu plus rude que dans la plaine. Il peut donc neiger sur le territoire de la commune alors que la plaine peut n'être soumis qu'à un régime de pluie. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.
Hydrographie
Voies de communication
Le territoire de la commune de Saint-Nicolas-de-Macherin est situé à l'écart des voies de grandes circulation. L'autoroute la plus proche est l'A48 qui relie L'agglomération lyonnaise à celles de Grenoble.
Urbanisme
Typologie
Saint-Nicolas-de-Macherin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), prairies (10,4 %), terres arables (8,2 %), zones urbanisées (5,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et Lieux-Dits
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Nicolas-de-Macherin est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), non loin de la zone n°3 située plus à l'ouest<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Histoire
Modèle:Article connexe Au Moyen Âge, la paroisse de Saint-Nicolas était partagée entre le mandement de Tolvon et le mandement de Hautefort. Le mandement de Hautefort était une possession des seigneurs de Clermont et faisait partie du Dauphiné. Ils y construisirent un château. Le mandement de Tolvon, incluant le bourg actuel, était possession des Comtes de Savoie, lesquels possédaient la maison-forte de Pied-Barlet. La frontière entre le Dauphiné et la Savoie passait ainsi sur l'actuel territoire de la commune si bien qu'Hautefort était en Dauphiné et le bourg en Savoie. Après le rattachement du Dauphiné à la France, les possessions des Comtes de Savoie furent réorganisées et le mandement de Tolvon passa au Royaume de France. L'intégralité du territoire de l'actuelle commune de Saint-Nicolas-de-Macherin se trouvait alors en France. À la suite de ce remaniement, la maison-forte de Pied-Barlet perdit son intérêt défensif et devint une habitation. On sait qu'elle fut vendue, en 1363, à la famille de Hermerat avant de passer, en 1591, aux mains de la famille du Vivier qui la conservera jusqu'à la révolution<ref>Georges Fauchon, Henri Coutis et Paul Commeaux, Histoire de Voiron et du Pays Voironnais, Auto-Édition AHPPV, 1990, Modèle:P..</ref>.
Le château de Hautefort, toujours aux mains des Clermont en 1446, devint propriété de Pierre de Gumin en 1537. Ses descendants occupèrent les lieux pendant deux siècles avant que le château ne devienne propriété des Meffray de Césarges. D'apparence féodale à sa construction et alors à vocation défensive et militaire, le château fut maintes fois remanié pour prendre la forme que nous lui connaissons aujourd'hui.
Le bourg se développa autour de l'église. La date exacte de sa construction est inconnue mais on estime qu'elle daterait du Moyen Âge. De ces bâtiments primitifs, seul subsiste le chœur de l'église actuelle. La nef, en très mauvais état, fut remplacée en 1831 et une importante partie de l'église fut alors remaniée. Le clocher, lui aussi en piteux état, s'effondra en 1889 et fut reconstruit en 1898, orné d'une horloge, toujours visible. Une cloche, datée de 1721, se brisa dans l'effondrement du clocher. La seconde cloche, datée de 1843, fut remontée dans le nouveau clocher et est toujours en service. Une chapelle, Notre-Dame-de-Pitié, jouxtait l'église mais fut détruite lors des travaux de 1831. Notons qu'il existait également une chapelle Sainte-Marie dans le château de Hautefort, aujourd'hui détruite. Enfin, une chapelle Sainte-Croix existait à Pied-Barlet jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La commune de Saint-Nicolas-de-Macherin est créée en 1790 avant d'être rattachée à Saint-Etienne-de-Crossey en 1794. Elle redevient indépendante durant le Consulat, en 1801<ref name="Bourrillon p188-191">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le cadastre napoléonien de la commune date de 1819.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Logement
D'après les chiffres de l'INSEE (2013), 91,6 % des ménages de la commune vivent en maisons individuelles contre 8,4 % en appartements<ref name="insee 38432">https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-38432</ref>. 94 % des logements de la commune sont des résidences principales, 1,7 % sont des résidences secondaires, les autres étant vacants lors de l'enquête (2013). Il est à noter que 21 % des logements de la commune furent construits avant 1919 tandis que 62 % furent construits entre 1971 et 2005.
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, assez régulièrement, y compris le dimanche, dans son édition du Voironnais à la Chartreuse, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton et quelquefois du village, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
Économie
- En 2013, 4,1 % de la population active de la commune était au chômage<ref name="insee 38432" />. Un chiffre à comparer avec le taux de chômage départemental qui était, sur la même période, de 11,2 %.
- 57 établissements étaient en activité sur la commune au Modèle:1er janvier 2015, dont 10 exploitations agricoles (17,5 % des établissements actifs contre 3,7 % à l'échelle du département). Un seul établissement employait plus de 50 salariés (la SITPM) tandis que deux établissements comptaient entre 10 et 19 salariés. 84 % des établissements ne comptaient aucun salarié<ref name="insee 38432" />.
- La SITPM (Société Industrielle des Tissages Paul Merle), implantée sur la commune au lieu-dit de L'Usine, emploie Modèle:Nombre dans la fabrication de tissus techniques. L'usine fut créée en 1853 par le Comte de Chanay, alors propriétaire du château de Hautefort, sous le nom d'Usine de Tissage de Sainte-Marie d'Hautefort. En 1890, l'usine est rachetée par une entreprise lyonnaise de soierie, Noyer-Durand-Colon, avant d'être reprise, en 1938, par Paul Merle qui lui donne son nom actuel. Le groupe américain Celanese en devient propriétaire en 1966 avant de revendre la SITPM en 1971 au groupe isérois Sofileta, spécialisé dans les textiles techniques. L'usine fut principalement orientée vers le tissage avant de se spécialiser, après guerre, dans la fabrication de tissus synthétiques, puis, après la reprise par Sofileta, dans les tissus techniques à haute valeur ajoutée. Le site s'étend sur Modèle:Unité et compte plus de 130 métiers à tisser automatisés.
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France<ref>Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.</ref>,<ref>Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).</ref>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Château de Hautefort, édifice le plus ancien de la commune, ayant appartenu à d'illustres familles.
- Au lieu-dit de Pied Barlet, ruines de l'ancienne maison forte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bâtie par les comtes de Savoie<ref name="Tasset498501"/>,<ref name="Bourrillon p188-191" />.
- La chapelle du château de Hautefort<ref name="Tasset498501">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- L'église Saint-Nicolas, rebâtie entre 1885 et 1889 sous la direction de l'architecte Jean-François Pichat, qui a remplacé l'ancienne église du prieuré des moines Antonins, et qui présente un chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Tasset498501"/>,<ref>Anne Cayol-Gerin, Le Pays Voironnais - Patrimoine en Isère, Editions Conseil Départemental de l'Isère, novembre 2017, p. 41</ref>.
- Notre-Dame-de-la-Croix, statue de Vierge Noire, installée dans le hameau de Hautefort en 1870.
Personnalités liées à la commune
- Paul Picard, député de l'Isère, né et décédé dans la commune
- Comte Amédée de Foras, homme politique et diplomate, se maria puis résida dans la commune, au Château de Hautefort
- Famille Morand de Jouffrey, descendants de Jean-Antoine Morand de Jouffrey, architecte, peintre, urbaniste, qui œuvra à Lyon (1727-1794) où il créa le quartier des Brotteaux (Modèle:6e). Un pont, ainsi qu’un parking, portent encore son nom. Son fils, Antoine Morand de Jouffrey, est nommé procureur général du roi au bureau des finances de Lyon en 1785. Devenu Chevalier héréditaire d'empire, il devint conseiller à la cour sous la Restauration. Son petit-fils, Aimé Jean-Jacques Morand de Jouffrey, fut fait premier président de la cour royale de Grenoble en 1829. C'est Jacques Morand de Jouffrey qui fut le dernier comte de Hautefort (1922-1999) et qui à la suite de l'instauration de l’impôt sur la fortune entreprit à contrecœur la vente du château en appartements en 1982.
- Quelques photos de sites et de monuments de Saint-Nicolas-de-Macherin
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Vue du bourg depuis les hauteurs
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L'étang de Hautefort
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L'étang de Hautefort
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L'étang de Hautefort à l'automne
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Vue du hameau de Hautefort
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Vue du hameau de Hautefort
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Croix au Mélissard
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Croix sur la route des Combes
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La Vierge noire de Hautefort dite Notre-Dame-de-la-Croix
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Lavoir de Hautefort
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Four à pain de Hautefort
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Collines de Macherin
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Maison traditionnelle en pisé à Hautefort
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Grange en pisé au lieu-dit Bassey
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La salle des fêtes communale, au bourg, démolie en Modèle:Date-
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Vue sur la Roche et le Replat depuis l'étang de Saint-Nicolas
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Le Monument aux Morts communal
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes