}}. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’Enfant.
On trouve bien sûr des Vierges noires dans les régions du monde où vivent des populations à peau sombre, bien que leur couleur ait alors une signification clairement différente de celle des Vierges européennes. La majorité des 450 à 500 Vierges noires recensées en Europe se trouvent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France, où on en compte 180. La Vierge noire de Częstochowa (Pologne) est, par sa localisation, un exemple atypique. Bien que parfois conservées dans des musées, la plupart des Vierges noires sont placées dans des églises, et certaines suscitent des pèlerinages importants.
Les Vierges noires romanes ont inspiré de nombreuses imitations ultérieures.
L'origine de l'iconographie de la Vierge noire ne fait pas l'unanimité des commentateurs. On trouve des théories spiritualistes, matérialistes et scientifiques. On peut distinguer les interprétations catholiques, confession qui est à l'origine de ces représentations, de celles qui font remonter cette iconographie aux cultes des déesses antiques d'origines diverses et variées, voire aux cultes préhistoriques de la déesse-mère des chasseurs-cueilleurs européens du Paléolithique.
La supposition a été avancée jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que le choix du matériau pour les statues (ébène, acajou) les rendaient noires. Mais les sculpteurs du Moyen Âge n'utilisaient que du bois local (noyer, chêne, tilleul, fruitiers…) facile à obtenir et plus facile à travailler. Or ces bois sont de couleur claire à l’origine.
D'autres spéculations matérialistes évoquaient la possibilité de dépôts de suie provenant des bougies votives, mais alors le noir ne se serait pas uniquement concentré sur les visages et les mains ; d’autre part il existe un grand nombre de statues médiévales n’ayant pas de visage noir, bien qu’ayant été exposées aux mêmes bougies votives.
L’hypothèse a également été avancée que le noircissement serait dû à une altération des pigments. Par exemple, les pigments à base de plomb utilisés pour les carnations se seraient oxydés avec le temps et auraient donc noirci. Le « blanc de plomb », composé de carbonate de plomb contenu dans la céruse, est le coloris qui est à la base du composé utilisé dans la peinture médiévale pour figurer les carnations. Or le carbonate de plomb se transforme en plattnérite noire<ref>Processus de dégradation des pigments à base de plomb.</ref>,<ref>Pôle scientifique « peinture murales », p. 76.</ref>. Selon cette thèse, on retrouverait systématiquement une polychromie claire d'origine sous une couche superficielle noircie<ref>Hélène Leroy, Francis Debaisieux, Yves Morvan, Vierges romanes-Portraits croisés, Éditions Debaisieux, 2009, p. 34.</ref>,<ref>« La Vierge noire de Montserrat, mythe d’origine, mythe catalan », Odile Impériali, Cahiers de la Méditerranée.</ref>. Ceci explique pourquoi l’enfant Jésus est lui aussi noir, car les pigments utilisés pour les carnations sont les mêmes. On trouve également d'autres statues de la même époque et qui ne représentent pas la vierge Marie, mais dont les carnations sont noires.
Néanmoins, on retrouve aussi bien de nombreuses statues médiévales dont la carnation n'est pas noire. Il est donc difficile d'expliquer la totalité des Vierges noires par un pur processus chimique.
Il faut reconnaitre aussi que la noirceur des Vierges noires est devenue un élément important de leur identité cultuelle, que leur couleur provienne ou non à l’origine d’un processus chimique. En témoignent les allusions au Cantique des cantiques mentionnées plus haut. Certaines ont même été délibérément repeintes en noir sur leur totalité (comme la vierge Notre Dame de Moulins) lors de tentatives de restauration, et d’autres ont inspiré des imitations qui en ont repris la couleur sombre. A partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il est indiscutable que certains sculpteurs produisent des vierges d'emblée noires.
שחורה אני ונאוה, Je suis noire et belle. (coordination dans la version hébraïque)
Μέλαινά εἰμι καὶ καλή, Je suis noire et je suis belle (coordination dans la version grecque)
Nigra sum sed formosa, Je suis noire mais belle. (opposition dans la version latine)
Bible, Ancien testament, (Ct 1:5)
Modèle:Référence demandée, mis en évidence par l’approche de Dieu. Le dévot (la dévote), en s’approchant intérieurement de la lumière brillante de Dieu, en vient à se considérer soi-même comme noirci. Ainsi depuis St. Jean de la Croix l’on parle même de « nuit obscure de l’âme ».Modèle:Référence nécessaire
Pourtant, avant ces interprétations symboliques, le texte-même de la Bible évoque en premier lieu la couleur de la peau d'une femme noire:
Ne prenez pas garde à mon teint noir car c'est le soleil qui m'a brulée. (version grecque de la Septante)
Bible, Ancien Testament, (Ct 1:6)
Par ailleurs, pour la polémique protestante, la dévotion catholique à la Vierge n'est que paganisme recyclé. Ainsi, le pasteur écossais Alexander Hislop écrivait en 1858, à grands coups de citations, que le culte catholique n'était qu'une « nouvelle Babylone<ref>Alexander Hislop, "The Two Babylons", 1858, ed. française : Les Deux Babylones, Paris, Fischbacher, 1972.</ref> ».
De nombreux courants de pensée, aussi différents qu'opposés dans leur méthodes et leurs interprétations, se rejoignent pourtant pour retrouver un soubassement plus ancien qui relierait les Vierges noires du Moyen-Âge européen à différentes déesses antiques ou préhistoriques. Ces déesses peuvent être celles d'anciens cultes païens endogènes au continent européen (Artémis, Cybèle, Diane, etc), ou exogène, venue d'Afrique, comme la déesse Isis. Certains chercheurs poussent plus loin dans le temps en remontant au Paléolithique supérieur et aux déesses-mères européennes.
Cependant dans les années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, certains chercheurs laïcs ont laissé de côté la question des origines matérielles de la pigmentation des Vierges noires, et recommencé à envisager que leur teinte sombre a été voulu dès l’origine. Des rapprochements ont ainsi été faits avec les déesses des anciens cultes polythéistes d'Europe occidentale que la romanisation, puis la christianisation, avaient fait disparaître, en particulier les déesses-mères. Cette hypothèse est confortée par la présence de sanctuaires dédiés à la mère de Dieu sur les lieux d’anciens cultes païens (comme par exemple Cybèle, Diane, etc.).
Dans les années 1970, Stephen Benko a remarqué la ressemblance entre la Vierge à l’Enfant et les représentations d’Isis portant Horus datant de l’Égypte ptolémaïque. Pour Benko (qui rejoint ainsi Hislop), la Vierge noire est l'ancienne déesse-terre « convertie au christianisme. » Modèle:Citation bloc
Dans les années 1980, des psychologues comme Gustafson<ref>Frederick Gustafson, The black Madonna, Boston, 1990.</ref> et Begg<ref>Ean Begg, The Cult of the Black Virgin, 1985</ref>, s’appuyant sur Carl Gustav Jung, pensent y avoir reconnu un archétype maternel, ou bien un aspect chtonien et psychopompe. En 2005, Monique Scheer a recensé les différents symbolismes liés à la Vierge noire selon les lieux et les époques<ref>Monique Scheer, "Les vierges noires : perceptions, significations et utilisation symbolique du XVIIe au XIXe siècle", Revue des Sciences Sociales, Année 2005, No. 34, p. 76-83.</ref>
L'égyptologie et ses résultats contradictoires
Plus récemment des égyptologues ont repéré une filiation entre les Vierges noires les plus anciennes et les cultes égyptiens, particulièrement celui d'Isis<ref name="Sadek"> Modèle:Article. Voir aussi : Modèle:Article. </ref>. Par exemple, c'est l'avis d'Ashraf Sadek, professeur d'égyptologie à l'Université de Limoges, lui-même de confession orthodoxe copte et écrivant pour la revue Le monde copte. Il s'appuie non seulement sur la religion comparée mais aussi sur une étude iconographique poussée pour établir une filiation entre le christianisme et les religions antiques pratiquées par exemple en Égypte, les premiers Coptes recyclant les poncifs artistiques pharaoniques<ref name="Sadek" />.
D'autres chercheurs comme Sophie Cassagnes-Brouquet adoptent un point de vue allant dans le sens de Modèle:Lesquels em niant toute filiation aux religions du passé, en ne voyant qu'une origine strictement paléochrétienne dans l'ensemble du culte et de l'iconographie associés aux Vierges noires et en se référant également aux coptes et aux chrétiens éthiopiens, mais comme source originale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Spiritualité New Age
Modèle:Ébauche section
L'auteur New Age américain Modèle:Lien s'est longuement étendue sur la signification spirituelle des Vierges noires comme véhicules d'anciennes croyances matriarcales<ref>Voir par exemple son Dark Mother: African Origins and Godmothers, 2002.</ref>.
Brûlée à la Révolution, le 8 juin 1794, ses membres ne sont pas apparents et elle affecte la figure d’un triangle, par sa robe qui la ceint au col et s’évase sans un pli jusqu’au pied.
L’étoffe en est décorée de ceps de vigne et d’épis de blé, allégories du pain et du vin eucharistiques, et laisse passer, au niveau de l’ombilic, la tête de l’Enfant, aussi somptueusement couronnée que celle de sa mère<ref name="Fulcanelli" />.
La statue actuellement exposée sur le maître-autel est une copie. Elle est portée en procession le 15 août, fête de l'Assomption qui, chaque année, rassemble des milliers de personnes.
Vierge noire de Rocamadour
But d’un pèlerinage fameux, déjà fréquenté en l’an 1166, la Vierge noire de Rocamadour est une madone miraculeuse dont la tradition fait remonter l’origine au juif Zachée, chef des publicains de Jéricho, et qui domine l’autel de la chapelle de la Vierge construite en 1479.
C’est une statuette de bois, noircie par le temps, enveloppée dans une robe de lamelles d’argent qui en consolide les débris vermoulus. D'après Fulcanelli, Modèle:Citation<ref name="Fulcanelli"/>
En novembre 2015, la cellule patrimoine du département du Lot a confié l'étude de cette statuette à Dominique Faunières, pour obtenir une meilleure connaissance de son état en vue d'une éventuelle restauration.
L’œuvre a été scannée au Centre hospitalier Jean Rougier de Cahors par le radiologue Xavier Durbise. L'analyse des résultats a montré que la statue est composée d'une seule pièce de noyer, sans relique cachée à l'intérieur, avec une robe de métal et un collier d'argent. Sa structure est en relativement bon état malgré des décollements et des trous sur le visage et le buste. La statuette de l'enfant est fixée sur son genou droit par de grandes chevilles de bois.
Les consolidations réalisées en 1949 à l'aide de plâtre et d'agrafes apparaissent clairement. Un prélèvement de bois a été effectué au printemps 2016 pour une datation par le carbone 14. Dans le cadre de cette étude, les variations de température et d'humidité de la chapelle qui abrite cette Vierge sont analysées pendant un an<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette Vierge noire est réputée pour avoir une intercession efficace. Dans le livre d'or de la chapelle, on peut lire des témoignages d'intercession (ou pris comme tels) comme « Sainte Vierge, je suis venu vous prier trois fois pour avoir un enfant. Je viens d'accoucher de triplés. Merci ».
Notre-Dame de Vassivière à Besse-et-Saint-Anastaise
Située dans le Puy-de-Dôme, cette statue est portée en procession le Modèle:Date- jusqu'au sanctuaire de Vassivière (Notre-Dame de Vassivière à Besse-et-Saint-Anastaise), un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé à Modèle:Unité du village. Elle y passe l'été et redescend le premier dimanche de septembre qui suit la Saint Mathieu ; ce retour s'appelle La dévalade<ref>Auvergne, Michelin, collection « Guide de tourisme », Clermont-Ferrand, 1991, p. 58.</ref>
Vierge noire à Paris
Camille Flammarion<ref>Camille Flammarion, L’Atmosphère, Paris, Hachette, 1888, p. 362.</ref> parle d’une statue analogue qu’il vit dans les caves de l’Observatoire, le Modèle:Date, deux siècles après la première observation thermométrique, qui y fut faite en 1671.
À Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme), dans l'église de Besse de fin septembre jusqu'au début juillet et dans la Chapelle de Vassivière (sanctuaire de Vassivière) du début de juillet jusqu'à la fin septembre. Son déplacement donne lieu à deux pèlerinages.
À Borée (Ardèche), dans l'église Notre-Dame, une Vierge noire est exposée au-dessus de l'autel principal. Elle attirait de nombreux pèlerins au Moyen Âge<ref>Voir sur ardeche-sources-loire.com.</ref>.
À Gerzat (Puy-de-Dôme), Notre-Dame du Vignal, "celle qui revigore". Statuette datant vraisemblablement du XIIe siècle, elle fut transférée de la source éponyme vers l'église paroissiale après la révolution. Elle est ramenée en procession au lieu du Vignal le temps d'une messe, chaque premier dimanche de septembre. La statue d'origine en bois a été volée en 1973, celle que l'on voit actuellement (en bronze) en est un moulage.
À Vichy (Allier), dans l'église Saint-Blaise. La Vierge noire est vénérée « de toute ancienneté », ainsi que le disait Antoine Gravier, prêtre communaliste au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les archéologues datent cette sculpture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et comme l’église Saint-Blaise, où elle est déposée, ne fut construite, dans ses parties les plus anciennes, qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbé Allot, qui nous signale cette statue, pense qu’elle figurait autrefois dans la chapelle Saint-Nicolas, fondée en 1372 par Guillaume de Hames<ref name="Fulcanelli" />.
Bretagne
La paroisse de Rocamadour-en-Quercy a offert une Vierge noire en bois, Notre-Dame de Rocamadour, à la paroisse de Camaret, lors de la fête patronale de 2012 dédiée à la sainte.
À Comblessac, Ille-et-Vilaine. Tableau, Vierge noire à l'Enfant ou Vierge de Częstochowa. Maure-de-Bretagne<ref>Peinture à l'huile. Dimension(s) : h = 120 ; la = 78. Inscription : "K+R+O+L+O+W+O - KORONY+POLSKIEJ+MODL+SIE+ZA+NAMI". Modèle:2eModèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Auteur de l’œuvre : Mikula Stanislas (peintre).</ref>, tableau mis en place en 1940 réalisé par un sous-officier polonais en formation à Coëtquidan.
Vierge noire, Pont-an-ilis, Bodilis. Datation Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ainsi dénommée en raison de la couleur presque noire de la kersantite, la statue orne une fontaine, près de Pont-an-Ilis, le pont de l'église. Elle a les mains jointes, comme les vierges de l'Annonciation, ce qui pourrait suggérer qu'elle provient d'un groupe plus important.
Église du Folgoët (Finistère). Statue miraculeuse de Notre-Dame, dite « Vierge noire ».
Église de Guéodet, nommée encore Notre-Dame-de-la-Cité, à Quimper.
Josselin (Morbihan). Église Notre-Dame du Roncier. En 1793, la statue originelle en bois a été brûlée. Celle que les fidèles vénèrent actuellement a été couronnée en 1868 et l’église de Josselin, érigée en basilique mineure.
Vierge noire, église Saint-André, Lanhélin. Datation Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette Vierge noire présente la particularité de porter l'Enfant Jésus sur le bras droit. Elle aurait été retrouvée au milieu des ruines de la chapelle du manoir du Boishue, bénite en 1742 et démolie à la Révolution. L'œuvre, rongée par les vers, est restaurée en 1968.
Morlaix. Vierge noire dans un carrefour giratoire. Donne son nom à un quartier de la ville.
L'église de Notre-Dame de la Tronchaye, à Rochefort-en-Terre (Morbihan, diocèse de Vannes), abrite une statuette de Marie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vêtue d'un long manteau jaune. Contrairement aux apparences, ce n'est pas une Vierge noire mais une œuvre en bois rendue imputrescible par un traitement spécial, d'où sa teinte foncée.
À Ajaccio (Corse-du-Sud), Vierge noire dans le chœur de la chapelle du Mont-Carmel, communément appelée « chapelle des Grecs ».
À Arceau (Côte d'Or), Vierge noire à l'Enfant « Notre-Dame de Bon Secours » (1227) église Saint-Pierre d'Arceau (pèlerinages le lundi de Pentecôte et le [[Assomption de Marie|Modèle:Date-]]).
À Limoges (Haute-Vienne), la cathédrale Saint-Étienne abrite une Vierge noire contemporaine en émail, signée Léa Sham's et Alain Duban, parmi les plus grandes du monde (Modèle:Unité de haut).
À Marseille (Modèle:7e), dans les Bouches-du-Rhône. La statue de Notre-Dame-de-Confession est exposée dans l'abbaye Saint-Victor. Beau spécimen de statuaire ancienne, souple, large et grasse. Cette figure, pleine de noblesse, tient un sceptre de la main droite et a le front ceint d’une couronne à triple fleuron<ref name="Fulcanelli"/>.
À Metz (Moselle), une Vierge noire (statue de Modèle:Unité de haut sur Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de saillie, tête voilée, corps peint en rouge et ceinturée d'une draperie noire, présentant « une poitrine tombante et un buste squelettique », était célébrée depuis des temps « immémoriaux » — aujourd'hui disparue<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il s'agissait en réalité d'une très rare statue d'Isis, issus de cultes datant de l'Empire romain, qui se trouvait dans une niche ou dans le vieux cloître de la cathédrale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À Montbazon (Indre-et-Loire), sur le site castral, juchée sur l’angle nord-est du donjon, une Vierge noire de 9,5 mètres de haut domine toute la commune située dans la vallée.
À Orléans, (Loiret), Vierge noire de Notre-Dame-des-Miracles. Jeanne d'Arc vint s'y recueillir peu de temps avant d'aller combattre les Anglais. Le sanctuaire fut préservé lors des bombardements en 1940.
Aux Sables-d'Olonne en l'église Notre-Dame de Bon Port (Vendée), une procession étant organisée à l'occasion du Vendée Globe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) est construite en 2000 une statue de Modèle:Unité de hauteur, copie de la Vierge noire<ref>La dénomination populaire de Vierge noire est due au fait que la statue d'Alger, en bronze, à une teinte foncée, et par la contagion du nom de lieu Notre-Dame d'Afrique, mais il ne s'agit pas stricto sensu d'une Vierge noire.</ref> de la basilique Notre-Dame d'Afrique d'Alger (statue datant de 1840). Elle est l'objet d'une dévotion des rapatriés d'Algérie.
À Toulouse (Haute-Garonne), une statue est exposée dans la basilique Notre-Dame de la Daurade. Cette statue a, dit-on, de nombreux miracles à son actif : en particulier, elle aurait sauvé le quartier Saint-Michel d'un incendie en 1672.
Sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette (Marches). statue de la Vierge noire réalisées en bois de cèdre des jardins du Vatican. Elle est exposée à l’intérieur de la sainte relique de la Maison de la Vierge (où le Verbe s’est fait chair) rapportée de Terre Sainte en 1291.
Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le village Skée : potentiellement la seule statue datant d'avant la construction de l’église, il s'agit d'une Vierge noire avec un enfant décapité dans ses bras. Le visage de Marie est marqué par des cicatrices.
Tsuruoka Tenshudo Catholic Church expose dans son église une statue de la Vierge Marie noire tenant Jésus -noir lui aussi, offerte par la France à l'époque Meiji, dans la ville de Tsuruoka dans le département de Yamagata.
Liban
Notre-Dame de Chiyah exposee dans les jardins de la chapelle Saint Antoine de Padoue a Chiyah.
Nuestra Señora de Guadalupe (Caceres) de Loboc, Bohol
Nuestra Señora de la Regla of Lapu-Lapu (Opon), Cebu
Références culturelles
Dans l'épisode 1 de la saison 2 de la série Peaky Blinders, on apprend que Polly, la tante de Thomas Shelby porte la Vierge noire en pendentif en lien avec son origine gitane.
Sylvie Vilatte, « La « déuote Image noire de Nostre-Dame » du Puy-en-Velay, Histoire du reliquaire roman et de son noircissement », Revue belge de philologie et d'histoire, tome 74, fasc. 3-4, 1996. Histoire médiévale, moderne et contemporaine. p. 727-760, lire en ligne
Charles Chassé, « Le culte breton de Sainte-Anne et la vénération des Vierges noires », Annales de Bretagne, tome 52, numéro 1, 1945. p. 60-67, lire en ligne