Le canton de Fribourg (FR, Modèle:En langue), officiellement État de Fribourg, est l'un des Modèle:Nobr de la Suisse. Il est composé de sept districts et son chef-lieu est Fribourg. Son drapeau porte les couleurs du canton sous la forme de deux bandes horizontales noire et blanche.
La plus grande ville du canton est Fribourg, suivie de Bulle. Le canton compte Modèle:Unité au Modèle:Date population suisse et il est l'un des trois cantons bilingues français-allemand. Fribourg rejoint la Confédération suisse en tant que canton en 1481.
Le nom allemand du canton est « Freiburg » ; en italien « Friburgo » ; en romanche « Friburg »<ref name=DHS1>Modèle:DHS</ref>.
Géographie
Généralités
Le canton de Fribourg se situe à l'ouest de la Suisse, à cheval sur la frontière des langues française et alémanique. Il se trouve entre 46° et 47° de latitude nord et entre 6° et 7° de longitude est<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a comme voisins les cantons de Berne, de Neuchâtel et de Vaud. De par sa situation, il constitue un passage obligé entre le bassin lémanique et le Mittelland<ref name="FriAre">Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire du canton couvre deux des trois principales régions naturelles de la Suisse, le Plateau et les Alpes. 88 % de la surface cantonale est dévolue à l'agriculture ou aux forêts<ref name="FriAre"/>. Avec Modèle:Unité, Fribourg est le huitième plus grand canton de SuisseModèle:Référence superficie suisse.
Le canton est divisé administrativement en sept districts. Une loi sur les agglomérations (LAgg) est entrée en vigueur en 1997<ref name="FriAre"/> permettant la collaboration intercommunale, notamment pour l'agglomération de Fribourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus de la moitié de la population vit dans des communes urbaines<ref name="FriAre"/> et se répartit principalement dans quatre agglomérations selon les critères de l'Office fédéral de la statistique : autour des villes-centre de Fribourg et Bulle ainsi que Berne et Vevey-Montreux situés hors du canton de Fribourg<ref name="FriAre"/>. Le canton de Fribourg possède trois enclaves dans le canton de Vaud comprenant en tout Modèle:Nobr du district de la Broye<ref name="Annuaire statistique"/>. Une partie de la commune de Cormondes (Modèle:En langue) est également enclavée dans le canton de Berne, il s'agit de Wallenbuch.
Quatre rivières principales traversent le canton de Fribourg du sud au nord : la Sarine, la Glâne, la Broye et la Singine. Le canton abrite également le plus important lac artificiel de plaine de Suisse, le lac de la Gruyère<ref>Modèle:Harvnb.</ref>. La Sarine entre dans le canton de Fribourg près de Montbovon, le traverse du sud au nord en arrosant la capitale puis va se jeter dans l'Aar. La Glâne prend sa source près de Siviriez, passe près de Romont et va se jeter dans la Sarine à quelques centaines de mètres avant Fribourg. La Broye prend sa source près de Semsales avant de se faufiler entre le canton de Fribourg et le canton de Vaud ; elle finit sa course dans le lac de Morat. La Singine prend sa source dans le massif du Gantrisch, puis se jette dans la Sarine à Laupen. Tout le canton est situé sur le bassin versant du Rhin, à l'exception de la Veveyse qui est un affluent du Rhône<ref>Modèle:Harvnb.</ref>. Elle se jette en effet dans le Léman après que la Veveyse de Châtel a traversé Châtel-Saint-Denis.
Montagnes
Le sud et le sud-est du canton constituent la plus grande part des Préalpes fribourgeoises, à la bordure nord des Alpes. Principaux sommets du canton de Fribourg :
Le climat du canton de Fribourg est de type tempéré continental (Dfb selon la classification de Köppen), avec des hivers relativement rudes (température moyenne minimale en janvier des zones habitées : Modèle:Tmp) et des étés tempérés (température moyenne maximale en août des zones habitées : Modèle:Tmp)<ref name="R 28">Modèle:Harvnb</ref>. Il subit une dégradation liée à l'altitude dans les zones préalpines. De plus, les montagnes agissant comme une barrière pour les courants humides, le sud du canton connaît des précipitations relativement abondantes. En revanche, lors des périodes anticycloniques, il subit un courant de bise parfois soutenue, étant situé en grande partie sur le plateau dont la configuration en entonnoir amplifie le phénomène<ref name="R 28"/>. La région préalpine est quant à elle soumise parfois au foehn<ref name="R 28"/>.
Relevé météorologique du canton de Fribourg pour la période 1981-2010.
Au centre du Plateau suisse, entre l'arc lémanique et la région Mittelland, le canton de Fribourg joue un rôle de pont<ref name="FriAre"/> et dispose de nombreuses infrastructures routières et ferroviaires.
Dès 58 av. J.-C., le canton passe sous domination romaine<ref name="HCF a"/>. La proximité de la capitale de l'Helvétie romaine, Aventicum, favorise le développement de la région. De nombreux vici, comme celui de Marsens, et quelques villae sont fondés dans tout le territoire. Les vestiges de la villa de Vallon, dans la Broye, sont particulièrement bien conservés et un musée leur est consacré. L'influence romaine se raréfie dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec les premières invasions alémanes<ref name="DHS"/>.
En 1127, le comte de BourgogneGuillaume III l'Enfant, fils de Guillaume II et Agnès de Zaehringen, est assassiné au couvent de Payerne. L'oncle du jeune comte, Conrad de Zaehringen, revendique l'héritage du comté de Bourgogne. L'empereur Lothaire III accepte et le nomme recteur de Bourgogne. Cependant, Conrad et son fils Berthold IV subissent une série de revers contre les comtes de Genève d'abord puis voient le comté de Bourgogne leur échapper<ref name="DHS"/>. Berthold IV n'abandonne toutefois pas l'idée de contrôler l'est du Jura et dans cette optique, fonde une série de villes dans le Plateau, dont Fribourg en 1157<ref name="HCF a"/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des guerres entre le duc de Zaehringen et ses voisins ravagent le sud du territoire actuel du canton, le comté de Gruyère et la vallée de la Broye. En 1218, à la mort de Berthold V, les possessions des Zaehringen passent aux mains des Kibourg. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voit les différents seigneurs féodaux de la région s'affronter dans des guerres incessantes. Petit à petit, la ville de Fribourg s'affranchit de l'autorité de son suzerain (les Kibourg puis les Habsbourg et les Savoie) et domine les autres petites villes alentour<ref name="DHS"/>. Lors de la guerre de Bourgogne, Fribourg, le Comte de Gruyère et les possessions de l'évêque de Lausanne s'allient aux Suisses. En 1481, la ville de Fribourg rejoint la Confédération. Dès ce moment et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1798, l'histoire du canton se confond avec celle de la ville.
Ancien Régime
Canton depuis peu, Fribourg choisit au moment de la Réforme de conserver le catholicisme. En 1524, le gouvernement impose la profession de foi à toute la population, les récalcitrants étant contraints à l'exil<ref name="DHS"/>. Cependant les liens qui unissent Fribourg avec Berne et Genève (traités de combourgeoisie) sont maintenus, même après le passage de ces dernières à la Réforme. En 1536, profitant de l'intrusion bernoise dans le Pays de Vaud, Fribourg s'empare de Romont, Attalens, Bulle et Châtel-Saint-Denis et les transforme en bailliages. En 1555, il s'empare de la partie inférieure du Comté de Gruyère, dont le dernier comte, Michel, est ruiné<ref name="HCF a"/>. Ainsi, le territoire actuel du canton est à peu près formé dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
On note en réaction à l'enclavement protestant une volonté de développer l'industrie de l'imprimerie et le secteur de l'éducation, mouvement impulsé par Pierre Canisius qui vient s'installer à Fribourg dès 1580. Le premier imprimeur fribourgeois est Modèle:Lien.
Jusqu'en 1798, le canton de Fribourg sera enclavé dans les possessions bernoises, ce qui provoque de la part de ses autorités une double volonté : ménager son puissant voisin et le dissuader de toute agression en s'alliant auprès des puissances catholiques européennes, la France notamment<ref name="DHS" />.
Dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un régime de type patricien se met progressivement en place. En 1542 est créé un Conseil secret de dix membres dont font partie les quatre bannerets de la ville<ref name="DHS"/>. En 1627, les bourgeois membres du Conseil secret se proclament seuls éligibles et en 1684, l'accession à la bourgeoisie est restreinte. Dès lors, le nombre de familles dirigeantes, patriciennes, ne cesse de diminuer<ref name="DHS"/>. Ni la bourgeoisie commune de la ville ni les bourgeoisies des autres villes du canton ne réagissent au coup d'État. Le régime patricien tentera durant tous les {{#switch: XVIII
}} de rationaliser et de centraliser le territoire du canton, fruit des conquêtes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Non sans résistance. Les troubles de 1781 en sont la principale manifestation. Cependant, la tentative de Pierre-Nicolas Chenaux de renverser le gouvernement échoue malgré le soutien des paysans de la Gruyère et de la Singine dont les ressentiments envers les réformes des "Lumières patriciennes" étaient vifs<ref>Modèle:Article</ref>.
L'économie fribourgeoise de l'Ancien régime est marquée par la prépondérance écrasante du secteur primaire<ref name="DHS"/>. Dans les régions préalpines, l'économie fromagère connaît un fort développement. On assiste alors à la création de véritables dynasties de barons du fromage, à Charmey et Grandvillard notamment, dont l'apogée se situe dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HCF a"/>. Le commerce est également florissant, preuve en est le nombre élevé de villes tenant de nombreuses foires<ref name="DHS"/>. Cependant, malgré une situation économique relativement bonne, l'émigration reste importante, notamment sous la forme du service capitulé<ref name="ECF">Modèle:Harvnb</ref>.
Le 2 mars 1798, les troupes révolutionnaires françaises entrent à Fribourg. C'est la fin de l'Ancien Régime qui s'écroule trois jours avant celui de son voisin bernois. Si dans un premier temps, avec la création du canton de Sarine et Broye, le canton de Fribourg est divisé, il va néanmoins connaître durant la période de la République helvétique sa plus grande extension territoriale. Dès la proclamation de l'Acte de Médiation en 1803, il retrouve ses frontières qui ne changeront plus jusqu'à aujourd'hui. Jouissant des sympathies de Bonaparte, Fribourg obtient le rôle de canton directeur avec Berne, Zurich, Lucerne, Bâle et Soleure. Il est même le premier à tenir ce rôle en 1803. Son avoyer, Louis d'Affry, est Landaman de la Suisse. La Médiation marque le retour au pouvoir de l'aristocratie urbaine, notamment par l'utilisation du suffrage censitaire<ref name="HCF b">Modèle:Harvnb.</ref>.
Le 10 janvier 1814, le Grand Conseil dénonce l'Acte de Médiation. Quatre mois plus tard, le Modèle:Date-, le patriciat est rétabli dans tous ses droits, au nom du principe de légitimité de la Restauration. Le caractère réactionnaire est perceptible également dans le rappel des Jésuites en 1818<ref name="DHS"/>. En 1830, à l'annonce de la révolution de Juillet, les paysans et la population de Fribourg font pression sur le Grand Conseil lors de la « journée des bâtons », le 2 décembre 1830. Celui-ci met fin à la domination du patriciat et un régime libéral se met en place. Cependant, dès les élections de 1834 et 1837, les Conservateurs, appuyés par le clergé, reprennent le pouvoir. En 1845, il adhère au Sonderbund. Lors de la guerre du Sonderbund en 1847, le canton est le premier objectif des troupes fédérales du général Dufour. Il tombe après trois jours d'opérations militaires. Un nouveau régime se met alors en place<ref name="DHS"/>.
Le régime radical en place en 1848, fortement anticlérical, réorganise le territoire en sept districts (les sept districts actuels) et tente de limiter au maximum l'influence du clergé<ref name="DHS"/>. Mais son influence ne dure pas. Dès 1856, les Conservateurs reprennent le pouvoir et révisent la constitution en y supprimant les articles anticléricaux. Ils s'appuient sur leur nouveau journal La Liberté et sur diverses associations catholiques. En 1886 accède au pouvoir Georges Python dont les idées, mêlant conservatisme catholique et ambitions industrielles, donnent naissance à la période de la « République chrétienne »<ref name="HCF b"/>. Durant cette époque, le canton se modernise avec plus ou moins de succès par la création de la Société des Eaux et Forêts (futures Entreprises électriques fribourgeoises, EEF, et actuel « Groupe E »), de la Banque d’État<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l'hôpital cantonal de Fribourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de l'école catholique internationale d'infirmières de Fribourg (actuelle Haute école de santé)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou encore de l'Université de Fribourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
Lors de la Première Guerre mondiale, le canton, bilingue, se divise entre pro-Entente et pro-Centraux. L'entre-deux-guerres est une période difficile pour le canton, majoritairement agricole et dont l'économie souffre des différentes crises<ref name="DHS"/>. Dès les années 1950, le canton prend conscience de son retard et profite de la conjoncture économique très positive pour se moderniser par la construction de barrages et le développement du réseau routier. Il attire de nouvelles industries par des avantages fiscaux. La part de l'agriculture passe alors de 47 % en 1920 à 18 % en 1970 des actifs, le secondaire de 28 à 46 % et le tertiaire de 25 à 36 %<ref name="DHS"/>. Parallèlement, l'hégémonie conservatrice s'estompe au profit d'une répartition intégrant dans le gouvernement les anciens adversaires radicaux dès 1919 et les socialistes dès 1959. L'arrivée de l'autoroute A12 en 1981 dope l'économie du sud du canton malgré les crises économiques des années 1980. En 2004, le canton se dote d'une nouvelle constitution<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Article détaillé
Le canton de Fribourg est une république parlementaire<ref name="Grand Conseil"/>. Le pouvoir législatif, autorité suprême, est exercé par le Grand Conseil formé de Modèle:Nobr élus par le peuple au suffrage universel. Le pouvoir exécutif est exercé par le Conseil d'État, formé de sept membres élus eux aussi par le peuple<ref name="Conseil d'Etat"/>. Le pouvoir judiciaire est exercé quant à lui par des tribunaux de district (première instance) et un Tribunal cantonal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Constitution fribourgeoise a connu une révision totale acceptée par le peuple en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2020, la fermeture de la prison centrale est votée par le Grand conseil<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>. Un programme de construction est prévu pour développer le site de Bellechasse et y regrouper l'intégralité des activités pénitentiaires fribourgeoises<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le canton de Fribourg dispose d'un système éducatif allant de l'école enfantine aux formations universitaires proposées par l'Université de Fribourg, et ce, tant en français qu'en allemand. Depuis 2011, les écoles obligatoires francophones sont compatibles avec le plan d'études romand (PER).
Le canton de Fribourg compte une part de sa population religieuse en augmentation selon les données des recensements fédéraux ainsi que du registre des habitants.
En 2000, la répartition est de Modèle:Nombre de confession catholique romaine, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; Modèle:Nombre de confession protestante, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; Modèle:Nobr de confession juive, répartis entre Modèle:Nobr suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nobr étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; ainsi que Modèle:Nombre déclarés sous une autre, sans, confession ou sans indication, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" />.
En 2011, la répartition est de Modèle:Nombre de confession catholique romaine, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; Modèle:Nombre de confession protestante, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; Modèle:Nobr de confession juive, répartis entre Modèle:Nobr suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et treize citoyens étrangers<ref name="Mayer2012p11" /> ; ainsi que Modèle:Nombre déclarés sous une autre, sans, confession ou sans indication, répartis entre Modèle:Nombre suisses<ref name="Mayer2012p10" /> et Modèle:Nombre étrangers<ref name="Mayer2012p11" />.
Dans les personnes déclarées sous une autre confession, en 1990, 882 se sont déclarés appartenant à une église orthodoxe ou chrétienne orientale<ref name="Mayer2012p11" /> et 3 162 de confession musulmane<ref name="Mayer2012p11" />. En 2000, ce nombre passe à 1 961 pour les chrétiens orthodoxes et orientaux<ref name="Mayer2012p11" /> et à 7 389 pour les musulmans.
Catholicisme
L'Église catholique romaine est la communauté religieuse la plus importante du canton, avec une part de 41,82 % de la population en 2000<ref name="Mayer2012p13">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette Église est rattachée au diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg et est constituée de Modèle:Nobr formées en treize unités pastorales dont cinq sont germanophones, une est bilingue et trois sont intercantonales dans la région de la Broye<ref name="Mayer2012p13" />.
L'Église évangélique réformée est reconnue de droit public depuis la loi du 21 février 1854. Avant cette période, seules quelques communes de la région de Morat étaient protestantes. Le reste du canton était entièrement catholique, à l'exception de la ville de Fribourg où un culte protestant régulier existe depuis 1836<ref name="Mayer2012p17">Modèle:Harvsp.</ref>. La présence de protestants dans le canton est principalement due à la migration intercantonale<ref name="Mayer2012p17" />. Cette Église est formée de seize paroisses dont huit sont germanophones, trois sont bilingues et cinq sont francophones<ref name="Mayer2012p17" />.
Avant 1980, il n'y a pas d'Églises évangéliques francophones dans le canton<ref name="Mayer2012p19">Modèle:Harvsp.</ref>. Elles apparaissent dans les années 1980 et 1990. Il y a quinze Églises évangéliques différentes dont quatre sont issues de la migration<ref name="Mayer2012p19-23">Modèle:Harvsp.</ref>.
Parmi les autres communautés protestantes, il y a l'Église adventiste du septième jour présente depuis 1958 et la Mission Timothée présente depuis 1987 dans le canton<ref name="Mayer2012p24">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'Église néo-apostolique est présente dans le canton depuis les années 1930. Elle possède un lieu de culte à Morat depuis les années 1930, mais ayant fermé pendant la Seconde Guerre mondiale, un deuxième à Fribourg depuis 1934 et un troisième à Bulle depuis 1984<ref name="Mayer2012p25" />.
Les Témoins de Jéhovah sont présents depuis 1950, avec une estimation à environ mille fidèles appartenant à ce mouvement en 2011<ref name="Mayer2012p26">Modèle:Harvsp.</ref>.
La communauté israélite est formée de droit privé en 1985 et reconnue de droit public en 1990<ref name="Mayer2012p27">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est la plus petite des communautés religieuses reconnues par l'État. Elle possède une synagogue à Fribourg.
Islam
En l'an 2000, Modèle:Nombre se déclarent musulmans dont Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref name="Mayer2012p27" />. Les musulmans sont répartis entre centres islamiques, répondant tous du sunnisme<ref name="Mayer2012p28">Modèle:Harvsp.</ref>. Il n'existe aucun centre chiite dans le canton<ref name="Mayer2012p28" />.
Dans le district de la Gruyère, il existe le centre culturel islamique albanais de la Gruyère, fondé à Bulle en 2005 et comptant soixante membres actifs<ref name="Mayer2012p28" />.
Dans le district de la Sarine, il y a le Centre culturel islamique de Fribourg qui existe depuis les années 1980 et est formé essentiellement de turcs<ref name="Mayer2012p28" />. Il y a aussi l'Association des musulmans de Fribourg formée par des musulmans de langue arabe, dont des tunisiens. Elle compte trente membres actifs<ref name="Mayer2012p28" />. Est aussi présente dans la ville depuis 1996, l'Association culturelle islamique albanaise de Fribourg formée d'environ deux cents fidèles<ref name="Mayer2012p29">Modèle:Harvsp.</ref>. À la suite de quelques dissensions, en août 2011 est créé le Centre islamique Unité, formé de Modèle:Nombre<ref name="Mayer2012p29" />. Il y a aussi un regroupement de soufis sous l'égide de la Tariqa Naqshbandiya formé d'une vingtaine de membres mais non regroupés en association<ref name="Mayer2012p29" />,<ref name="Mayer2012p30">Modèle:Harvsp.</ref>.
Dans le district du Lac, il y a l'Modèle:Lang, formé, en 1998, par des membres venant d'ex-Yougoslavie. L'association compte Modèle:Nobr payant une cotisation<ref name="Mayer2012p30" />.
Bouddhisme
En 2000, Modèle:Nobr se déclarent bouddhistes. Il n'y a Modèle:Lang aucun groupe bouddhique « ethnique », c'est-à-dire issu de pays où le bouddhisme est la religion principale. Toutes les personnes déclarées bouddhistes sont des occidentaux qui se sont tournés vers cette religion<ref name="Mayer2012p30" />. Il y a cinq groupes bouddhistes dans le canton<ref name="Mayer2012p31-32">Modèle:Harvsp.</ref>.
Autres mouvements religieux
Depuis 1993, il y a une communauté alévie dans le canton, regroupée dans le centre culturel alévi de Fribourg et formée d'environ Modèle:Nombre en 2011<ref name="Mayer2012p32">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il y a aussi une petite communauté baha'ie<ref name="Mayer2012p32" /> formée de deux assemblées spirituelles d'une dizaine de membres chacune à Fribourg et à Bulle<ref name="Mayer2012p33">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il existe d'autres mouvements religieux, notamment issus de l'hindouisme, particulièrement à Fribourg et Bulle<ref name="Mayer2012p33" />.
Le canton de Fribourg a pour emblèmes un drapeau et un blason. Les armoiries de Fribourg se blasonnent : Coupé de sable et d'argent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le duc Berthold IV de Zähringen fonde la Ville de Fribourg en 1157. La légende raconte qu'il était alors à la chasse et que, surpris par la nuit et par l'orage, il se perdit et fut accueilli pour la nuit par un bûcheron. Ce dernier étant fort pauvre, il le fit dormir sous deux sacs, l'un de farine et l'autre de charbon. Le duc voit, en s'éveillant le lendemain matin, ses vêtements à moitié blancs et à moitié noirsModèle:Note. C'est ainsi qu'il décida que la ville qu'il allait fonder aurait comme « couleurs » le blanc et le noir. Au fil du temps, cet emblème est devenu celui, non plus de la ville, mais du canton de Fribourg.
Les germanophones parlent principalement des dialectes suisse-alémaniques, mais l’allemand standard suisse est utilisé à l’écrit, ainsi que dans les écoles et pour toutes les fonctions officielles. On y parle principalement le dialecte singinoisSenslerdeutsch ou Seislertütsch. Celui-ci a tendance à disparaître et à être remplacé par le dialecte bernoisBernerdeutsch ou BärntütschModèle:Refsou.
D’autres langues sont parlées dans le canton, sans être officielles. Le bolze est un patois de la basse-ville (vieille ville) de Fribourg, c’est un mélange de singinois et de français.
Les patois fribourgeois sont des dialectes d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, le francoprovençal. Ils sont surtout parlés à la campagne par les personnes d’un certain âge. La mobilisation pour cette langue est en mouvement mais son résultat à long terme est encore discutable<ref>Voir à ce propos Modèle:Harvsp.</ref>. Dans le canton, les patois fribourgeois survivent principalement par la musique, bon nombre de chants traditionnels ayant été rédigés dans ces dialectes. Certains médias, comme Radio Fribourg ou La Gruyère, proposent également des émissions ou rubriques en patois fribourgeois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La zone assignée de nos jours au français appartient traditionnellement au domaine linguistique du francoprovençal.
Les Fribourgeois sont à ce point épris de vocalises que l’on compte dans ce canton près d’un chanteur « organisé » pour Modèle:Nobr. Chœurs d’église et chœurs profanes, mixtes ou non ; chœurs de jeunes et de moins jeunes rossignols, aux visées professionnelles ou ludiques : la Fédération fribourgeoise des Chorales rassemble près de Modèle:Unité, actifs dans Modèle:Nobr distincts, sans compter les formations éphémères qui voient le jour autour de projets ponctuels, et les ensembles informels qui pratiquent le chant hors des structures associatives.
Cette densité exceptionnelle s’explique par une tradition séculaire solidement ancrée dans l’histoire régionale. Si le mouvement choral s’est développé dans tous les cantons catholiques, c’est en effet à Fribourg Modèle:Incise qu’il a trouvé son meilleur terreau. Créé en parallèle, ce mouvement choral s’est cependant développé indépendamment du contexte religieux Modèle:Incise. La figure de l'abbé Joseph Bovet (1879-1951), sorte de Guisan fribourgeois, permis en revanche de fédérer les différents sons de cloche du canton, et son charisme régna longtemps sur la vie chorale de toute la région. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a pourtant vu les répertoires se diversifier et les zones de recrutement s’élargir, éloignant un peu la tradition propre à une civilisation paroissiale, où l’on chantait avant tout avec son village, à l’ombre du clocher et au rythme de la vie locale…
Depuis 1992, se trouve dans l'ancienne église de Bellegarde le Cantorama, la maison du chant choral fribourgeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux et monuments
Le canton de Fribourg possède un patrimoine architectural, témoin d'une longue histoire et de la proximité de deux aires culturelles importantes. L'Office fédéral de la Culture recense Modèle:Nobr fribourgeois d'importance nationale dans l'inventaire ISOS<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le patrimoine architectural fribourgeois comporte des édifices religieux (la collégiale de Romont ou la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg par exemple), des châteaux (Gruyères, Bulle), des maisons patriciennes dans et hors de Fribourg, mais aussi des sites industriels (barrages de Montsalvens et de la Maigrauge) ou des témoins de l'histoire récente (funiculaire de Fribourg). Le Service des biens culturels, organe cantonal, est chargé du recensement, de la protection et de la conservation du patrimoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Vitromusée, anciennement musée suisse du vitrail et des arts du verre à Romont, est consacré à l'art du verre peint à travers une collection permanente de vitraux anciens, modernes et contemporains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Tibet Museum - fondation Alain Bordier à Gruyères renferme une collection de sculptures, peintures et d’objets rituels. Cela représente environ trois cents objets qui ont été fabriqués dans les anciennes cultures bouddhistes qui entourent le Tibet : des sculptures du Népal, du Cachemire, du Swat et d’autre régions de l’Himalaya<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Fichier:Picswiss FR-16-09.jpgLe village lacustre de Gletterens
Le village lacustre de Gletterens est une représentation unique en Suisse d’architecture préhistorique néolithique et permet d'expérimenter, par des actes et des gestes spécifiques, l’artisanat et le mode de vie des Lacustres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée des Chemins de fer du Kaeserberg à Fribourg est un réseau imaginaire. Construit sur trois niveaux à l’échelle 1:87, il compte Modèle:Unité de voies<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée Gutenberg à Fribourg présente l’histoire et la technique de la composition, de l’impression, du graphisme et de la reliure, ainsi que la communication au moyen de la parole, des signes, des images et de l’écriture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée suisse de la machine à coudre et des objets insolites à Fribourg.
Le Papiliorama à Chiètres, dans un amphithéâtre de quarante mètres de diamètre et de quatorze mètres à son point le plus haut, offre à plusieurs dizaines d’espèces de plantes dont une quinzaine de palmiers les conditions idéales pour croître et fleurir, même en hiver. Dans ce jardin s’ébattent plus de soixante espèces de papillons tropicaux de toutes les régions du globe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
}} ainsi que des tableaux et des gravures autour de cette vallée qui a attiré au début de ce siècle les alpinistes et les peintres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée paysan, à Chiètres, vieux de trois cents ans montre l'habitat et la vie du monde rural entre 1750 et 1900. Le grenier accueille régulièrement des expositions d'arts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La fromagerie d'alpage à Moléson-sur-Gruyères permet de se familiariser, pendant la saison estivale, à la fabrication de divers fromages d’alpage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le musée de Morat illustre Modèle:Nombre d’histoire de la ville de Morat et sa région. Les objets racontent leurs histoires et celles de la population à diverses époques, du Néolithique à l'ère moderne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.