Lac de Neuchâtel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Ligne optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte latitude longitude optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin
Le lac de Neuchâtel (en allemand Neuenburgersee) est le plus grand lac entièrement suisse. Sa surface est de Modèle:Unité. Il fait partie du Pays des Trois-Lacs et sa rive orientale est située sur la frontière linguistique français-allemand et borde le Seeland.
Le littoral nord a connu un important développement économique avec l'achèvement du réseau autoroutier régional.
Il est aussi connu pour avoir abrité une agglomération celte sur palafittes appelée La Tène et qui donne son nom au second Âge du Fer.
Géographie
Le lac de Neuchâtel est situé au pied du Jura, sur le Plateau suisse. Principalement en Suisse romande il borde le territoire de quatre cantons : Neuchâtel (Modèle:Unité), Vaud (Modèle:Unité), Fribourg (Modèle:Unité) et Berne (Modèle:Unité)<ref>Modèle:DHS</ref>.
Ses principaux affluents sont la Thièle et le canal de la Broye qui le relie au lac de Morat. Il se déverse dans le lac de Bienne par le canal de la Thielle (Zihlkanal). Depuis la correction des eaux du Jura, il sert, avec le lac de Morat, de bassin de compensation pour les eaux de l'Aar s'écoulant dans le lac de Bienne. En effet, si le niveau de ce dernier monte trop, l'écoulement peut se stopper voire aller dans le sens inverse.
Le lac de Neuchâtel mesure Modèle:Unité de long et a une largeur maximale de Modèle:Unité. Sa profondeur maximale est de Modèle:Unité et sa capacité est estimée à Modèle:Unité. C'est le plus grand lac situé entièrement sur le territoire suisse. En effet, le Léman et le lac de Constance sont partagés avec des pays limitrophes.
Histoire et préhistoire
Le lac était fréquenté par l'homme préhistorique comme en témoignent les vestiges : site de la station lacustre d'Auvernier ; pirogue du Premier Âge du Fer, en chêne, vieille de 2500 ans trouvée dans le lac<ref>Swissinfo, 8 septembre 2023, "Une pirogue vieille de 2500 ans découverte dans le lac de Neuchâtel" [1]</ref>. On y a notamment aussi trouvé des ossements d'ours brun et de castor eurasiatique (deux espèces alors presque omniprésentes en Europe)<ref>Thérèse Josien, Station Lacustre d'Auvernier (Lac de Neufchâtel). Étude de la Faune de la Station, Bulletin de la Société préhistorique française, t. 52, fasc. 1/2 (Janv.-Février 1955), Modèle:P..</ref>. Plusieurs monuments mégalithiques bordent le lac comme l'alignement de Clendy et les menhirs de Gorgier, de Grandson, de Saint-Aubin-Sauges et de Vauroux, ainsi qu'un imposant bloc erratique, la pierre du Mariage.
Alors qu'apparaissent les premières villes helvètes, le mont Vully qui fut une grande place forte d'environ Modèle:Unité aménagée vers Modèle:An av. J.-C., contrôlant les lacs de Morat et de Neuchâtel et la Tène reste presque inoccupé. Ce qui est aujourd'hui Yverdon-les-Bains situé sur un cordon littoral de l'autre côté du lac est un lieu de moindre ampleur (3 à Modèle:Unité) occupé dès le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle puis fortifié en Modèle:An av. J.-C. au moyen d'un long et solide rempart à poteaux frontaux (comme celui du Vully), avant que cet oppidum (Eburodunum) devienne un vicus aux premiers siècles de notre ère<ref>Gilbert Kaenel, Archéologie et histoire de la Suisse antique: données récentes, La lettre du Collège de France, (25), Modèle:P., 2009.</ref>.
La première mention écrite du lac date de l'an 998, où l'on parle d'un laci everdunensis (soit lac d'Yverdon, de son nom latin Eburodunum) auprès duquel est fondé le prieuré de Bevaix<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. L'appellation domine pendant tout le Moyen Âge, la cohabitation avec l'actuel lac de Neuchâtel étant toutefois fréquente dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce dernier s'imposera définitivement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment avec l'abaissement du niveau du lac et le développement du chemin de fer vaudois, qui réduiront l'importance portuaire d'Yverdon<ref name=":0" />.
Activités
Le fond du lac est exploité depuis plusieurs décennies dans des gravières. Pour réparer certaines séquelles de cette exploitation, Modèle:Unité de déchets d'excavation routière provenant de la N5 ont été immergés dans le lac pour combler des fosses de dragage désaffectées (Modèle:Unité de fosses atteignant Modèle:Unité environ de profondeur, comblées sur Modèle:Unité de hauteur environ). Ce comblement partiel a été effectué à proximité de zones encore exploitées, via un tube vertical télescopique installé sur un ponton, de manière à limiter les émissions de particules dans la colonne d'eau du lac)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Dr Zaugg, Blaise (2001) Restauration de la zone littorale neuchâteloise par noyage de matériaux d'excavation provenant de la construction de la N5, Aquarius, Environnement & sciences aquatiques ; mai 2001, Neuchâtel</ref>.
De nombreux vignobles sont cultivés sur les rives du lac, en particulier sur la rive nord. On y cultive principalement les cépages blanc chasselas et rouge pinot noir avec lequel on fait du rosé appelé Œil-de-Perdrix.
Le tourisme est important dans la région mais est surtout concentré dans les villes qui bordent le lac : Yverdon-les-Bains, Neuchâtel, Estavayer-le-Lac. Le tourisme lacustre est aussi développé (principalement) sur sa rive sud.
Une « carte marine » du lac de Neuchâtel est éditée par Jean de Bosset, capitaine au long cours. Elle est utile aux navigateurs et pêcheurs, signalant par exemple une colline sous-marine, au large de la pointe d'Areuse, qui remonte jusqu'à Modèle:Unité de la surface (nom courant : La Motte).
Si la navigation sur le lac est essentiellement touristique et plaisancière, la pêche y est encore pratiquée professionnellement, mais à très petite échelle : Modèle:Unité par année, essentiellement des corégones blancs (bondelle, palée) et des perches<ref>Lac de Neuchâtel, A. Schmid, Association suisse romande des pêcheurs professionnels, février 2008.</ref>.
Faune
Le lac de Neuchâtel abrite de nombreuses espèces animales et est reconnu comme zone d’hivernage d’importance internationale pour les oiseaux d'eau. En novembre 2018, l'AGC (Association de la Grande Cariçaie) dénombre environ Modèle:Unité d'eau sur le lac de Neuchâtel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il abrite Modèle:Nobr de poissons dont plusieurs menacées au plan international. Certaines espèces sont emblématiques du lac de Neuchâtel comme le Brochet, la Perche ou encore le Silure glane (poisson pouvant mesurer plus de deux mètres et peser plus de Modèle:Unité). La plupart des poissons sont liés pour le frai aux hauts-fonds littoraux, aux marais ou aux cours d’eau de la Grande Cariçaie. D'autres, à l'instar de la Truite lacustre, quittent le lac à la fin de l'automne pour remonter les rivières afin de pondre leurs œufs.
Aux bords des rives on retrouve entre autres : douze espèces de reptiles dont six autochtones (la Couleuvre à collier, la Cornella austriaca, le Lézard vivipare, le Lézard des souches, le Lézards des murailles et l'Orvet) et environ 16 espèces de batraciens (avec la population de Triton lobé la plus importante de Suisse)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En outre, les rives du lac sont des zones appréciées des castors, même en zone urbanisée.
Protection de la nature
Le long de la rive sud, s'étend la Grande Cariçaie. Le littoral est un lieu apprécié des ornithologues pour l'observation d'espèces aquatiques (La Sauge). Mais la protection des sites naturels se heurte souvent aux impératifs économiques ou touristiques.
En hiver, le lac accueille environ Modèle:Nobr d'oiseaux d'eau (48 avec les laridés et les ardéidés) pour un total de 68 000 oiseaux (selon le recensement du Modèle:Date-). Il y avait alors Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Association de la Grande Cariçaie, Arcinfo, « Près de 68’000 oiseaux recensés sur le lac de Neuchâtel », Modèle:Date-.</ref>.
158 espèces d'oiseaux nichent sur la rive sud du lac dans les marais ou les ilots de reproduction. Parmi les plus répandus : le grèbe huppé, la rousserolle effarvatte, le goéland leucophée, la foulque macroule et la locustelle luscinioïde<ref>Grande Cariçaie.ch: "Oiseaux nicheurs".</ref>. À ceux-ci s'ajoutent les millions d'oiseaux qui y font halte lors des migrations du printemps et de l'automne.
- Principaux oiseaux hivernants
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Couple de fuligules morillons.
Littérature
Ce lac fut très apprécié par Jean-Jacques Rousseau, qui le compare au Léman dans Les Rêveries du promeneur solitaire (1782).
C'est au bord de ce lac que le Modèle:Date, Honoré de Balzac rencontra pour la première fois Ewelina Hańska, qui allait devenir sa femme le Modèle:Date. La trace de son passage est matérialisée par deux bancs de pierre dits « Bancs de Balzac », à l'origine situés sur la « Promenade carrée de l'Évole » et déplacés ensuite sur la terrasse de la Collégiale.
Galerie
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Coucher de soleil sur le lac.
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Coucher de soleil.
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Lever de soleil sur le lac.
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Le bord du lac depuis Estavayer-le-Lac, Modèle:Date-.
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Compétition de wakeboard sur le lac de Neuchâtel, Modèle:Date-.
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Vue à l'est depuis le débarcadère de Vaumarcus, Modèle:Date-.
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Vue depuis l'esplanade du mont Blanc.
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Ciel d'orage sur le lac.
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Vue depuis le rocher de Tablette.
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Coucher de soleil à Estavayer-le-Lac.
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Le lac de Neuchâtel à Estavayer-le-Lac par exceptionnel grand froid (Modèle:Tmp) et bise soutenue, baie prise par la glace, février 2012.
Voir aussi
Articles connexes
- Convention de Ramsar : traité international pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides.
- Grande Cariçaie : zone marécageuse protégée
- La Tène
- Hydrologie de la Suisse
- Liste des lacs de Suisse
- Liste des lacs de barrage de Suisse
- Liste des lacs de Suisse par canton
- Géographie de la Suisse
Bibliographie
- Modèle:Pdf L'état des lacs en Suisse, Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage, Berne, 1994.
- Office fédéral de l'environnement, Lutte contre l'érosion sur la Rive sud du lac de Neuchâtel, 2005
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- OFEV : Données en temps réel du lac de Neuchâtel
- Pays des Trois Lacs
- Centre d'observation ornithologique de l'Aspo
- Réserve naturelle de Champ-Pittet