Morlaix

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Morlaix (prononcé : Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref>,<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française de Bretagne, située dans le nord-est du département du Finistère.

Elle est une sous-préfecture et par conséquent chef-lieu de l'arrondissement de Morlaix, dont elle est la commune la plus peuplée avec Modèle:Nb en 2019 (14 559 en 2017, alors chiffre le plus bas depuis 1936), ce qui la place au Modèle:6e rang départemental (derrière Guipavas), au Modèle:21e rang régional et au Modèle:657e rang national (hors Mayotte, ce dernier chiffre étant valable pour l'année 2017). Elle est au centre d'une aire d'attraction rassemblant Modèle:Nb (2019) et de la communauté d'agglomération Morlaix Communauté.

Située en retrait de la côte nord du Finistère, en fond de ria, cette ville-pont est souvent victime d'inondations (les dernières graves inondations sont survenues en 1974, 1995, 2013 et 2018) car elle est au confluent de deux rivières, le Queffleut et le Jarlot, qui forment le Dosenn (ou rivière de Morlaix) qui se jette dans la Manche, en baie de Morlaix. Elle fait partie du Trégor et du Léon, deux pays historiques délimités par le Dosenn. Ils sont séparés même en ville, comme en témoigne l'existence du quai de Tréguier et du quai du Léon.

La ville est notamment connue pour son viaduc construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en plein centre-ville, ce qui lui vaut le surnom de « Cité du Viaduc ».

Ses habitants sont appelés les Morlaisiens et les Morlaisiennes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Morlaix se situe dans le nord du département du Finistère, au confluent de deux rivières, le Jarlot et le Queffleut, qui forment le Dossen ou rivière de Morlaix. L'estuaire de la rivière de Morlaix, en fait une ria ou aber, séparant le Léon à l'ouest et le Trégor à l'est, s'étend sur Modèle:Unité entre l'écluse et l'embouchure en baie de Morlaix à hauteur de Carantec. Cette voie est navigable uniquement à marée haute, mais, en dépit des contraintes et difficultés de navigation pour accéder au port de Morlaix, elle fut longtemps un atout majeur du développement de la ville.

Modèle:Images

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 6 autres communes :

Modèle:Communes limitrophes

Relief et inondations

Fichier:Hôtel de ville de Morlaix 02.JPG
Vue générale de Morlaix, et de la mairie, depuis le viaduc.

Le site de Morlaix forme un entonnoir en raison de la confluence des cours d'eau précités et de l'encaissement prononcé de la vallée aux versants en pente très forte : les dénivelés sont importants, allant d'une centaine de mètres pour les lambeaux de plateaux avoisinants jusqu'au niveau de la mer. Ces pentes fortes expliquent les deux ouvrages d'art qui marquent le paysage de la ville : le viaduc ferroviaire, construit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour permettre le passage de la ligne ferroviaire Paris-Brest, et celui de la route nationale 12, une voie express, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Pour s'adapter aux vallées encaissées de Modèle:Unité et qui n'excèdent pas Modèle:Unité de largeur, l'urbanisation s'est faite, aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en étages reliés par des escaliers, des rampes et des rues en lacets ; ce n'est que dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'extension de l'agglomération s'est faite sur les plateaux avoisinants.

En raison de cette situation géographique, Morlaix est périodiquement victime d'importantes inondations (particulièrement en 1880, 1883, 1925, 1974)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2000, 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, probablement aggravées par la couverture de la rivière de Morlaix et du port. La suppression du bocage en amont du bassin versant du fait de la modernisation des pratiques agricoles renforce également le ruissellement vers les cours d'eau et accentue la vitesse de montée des eaux en aval<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un reprofilage des galeries souterraines permettrait, selon le bureau d'études Egis Eau, de parer aux risques des inondations trentennales<ref>À Morlaix, la réouverture de la rivière pour lutter contre les inondations ?, Journal Le Télégramme, 20 mars 2022.</ref>.

Le recouvrement progressif de la Rivière de Morlaix

Afin de gagner de la place, la ville de Morlaix a fait le choix de recouvrir la Rivière de Morlaix : en 1728 les premiers travaux créent, devant l'actuel hôtel de ville la place de l'Éperon ; un recouvrement supplémentaire jusqu'à l'église Saint-Mélaine crée l'actuelle place des Otages.

En 1897 le bassin à flot subsistant est encore réduit, ce qui permet la construction de la place Cornic. Enfin en 1961 un nouveau recouvrement entraîne la destruction du pont tournant pour piétons qui datait de 1858 et permet d'édifier la place De Gaulle<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 10 août 2019.</ref>.

Confrontée à des inondations chroniques, la communauté d'agglomération a commandé en 2021 une étude qui conclut que la solution la plus efficace serait de redécouvrir une partie des galeries souterraines qui canalise l'eau du Jarlot et du Queffleuth entre le kiosque à musique et le bassin à flot, tout en maintenant couvert près du pied du viaduc et au niveau de la place Charles-de-Gaulle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1977 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Morlaix est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Morlaix, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), zones urbanisées (25,5 %), terres arables (15,2 %), forêts (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones humides côtières (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et quartiers

Au nord (-est) du territoire communal, se trouvent le bourg de Ploujean, Suscinio, l'aéroport de Morlaix Ploujean, la Boissière, Coatserho et la Vierge Noire sur le territoire de l'ancienne commune.

À l'ouest, à la limite avec Saint-Martin-des-Champs, se trouve le quartier de la gare, du Porsmeur et le quartier Saint Augustin. Enfin, au sud, on retrouve le centre, le quartier Saint-Mathieu et le quartier de l'hôpital (pôle santé), partagé avec Plourin-lès-Morlaix.

Logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Unité, alors qu'il était de Modèle:Unité en 2013. Parmi ces logements, 80,3 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 15,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 52,9 % des appartements<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était en 2019 de 52,2 %, en hausse sensible par rapport à 2013 (48,6 %). La part de logements HLM loués vides était de 14,2 % en 2019 contre 19,1 % en 2013, leur nombre étant en baisse, Modèle:Unité contre Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Ainsi, sur l'ensemble des résidences principales (soit Modèle:Unité), on observe 6,3 % de studios, 16 % de deux pièces, 22,3 % de trois pièces, 23,3 % de quatre pièces et 32 % de cinq pièces ou plus<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours dans les résidences principales, le nombre moyen de pièces par maison en 2019 était de 4,9 (contre 4,8 en 2013) et était de 2,8 pour les appartements (équivalent par rapport à 2013), ce qui donne une moyenne d'environ Modèle:Unité par résidence principale en 2019 contre 3,7 en 2013<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Risque inondation

La zone inondable comporte Modèle:Unité et une centaine de commerces : Modèle:Nombre sont concernés<ref name="vil">Modèle:Lien web.</ref>.

Risque tempête

En moyenne on observe chaque année deux à trois tempêtes dépassant les Modèle:Unité dans le Finistère.

La tempête se forme généralement sur l’Océan Atlantique, en automne et en hiver. Elle peut se traduire par des vents forts, des pluies potentiellement importantes, une hausse temporaire du niveau de la marée, des vagues.

Morlaix se situant en fond de ria, le phénomène des vagues n’a que peu d’incidence sur la commune, jusqu’à présent. Les pluies abondantes et les surcotes de marée favorisent cependant le risque inondation<ref name="vil" />.

Risque de mouvements de terrains

On distingue deux types d'aléas :

  • le retrait-gonflement argiles, les sols argileux se situant surtout dans le nord de la commune à l'est de Ploujean et près des rivières<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • les cavités souterraines : Morlaix comporte sept cavités dont six sont d'ouvrage militaire, celle restante étant d'ouvrage civil. Elles se situent toutes au nord de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risque sismique, nucléaire, TMD

Ce type de risque n'est pas recensé à Morlaix.

Toponymie

Fichier:Morlaix Viaduc.jpg
Viaduc, place des Otages.
Fichier:Baie de morlaix.jpg
Baie de Morlaix, château du Taureau.

Le nom en breton est Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.</ref>

Le nom de la localité est attesté sous les formes [Hamon de] Mont Relays au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Roman d'Aquin); Mons Relaxus en 1128; Montem Relaxum en 1154; Montrelais en 1215; Montereleis en 1217; Montrelez en 1304; Montrelais en 1304, 1316 : [Sancti Martini de] Monto Relaxo en 1316; Montrelez en 1352, Monte Relaxo en 1363; Morloys en 1371; Montrelez en 1381; Morlaix en 1420; Morleix en 1462, Morlais en 1719<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Wolf">Heinz-Jürgen Wolf, « Morlaix » in Nouvelle revue d'onomastique, 2010, n° 52, pp. 187-190 (lire en ligne sur Persée) [1]</ref>.

Les anciens auteurs se sont plu à faire des jeux de mots à propos de cette étymologie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : certains ont voulu lui donner une étymologie celtique, par exemple mor-lès ou mor-laez « près de la mer » ou « mer de lait ». Le Baron de Wismes donne au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une origine fantaisiste<ref>Bulletin archéologique de l’association bretonne, 1851, Modèle:P..</ref>, estimant que le nom provient de l'expression « s'ils te mordent, mords-les », ce qui désigne les Anglais et fait référence à l'héroïque résistance de la cité face aux corsaires anglais en 1512 ; cela a été gardé comme devise officielle (à noter d'ailleurs que cette devise est quasiment unique en son genre). Dans un texte de 1128 (le plus ancien [?]) qui est rédigé en latin médiéval, le lieu est mentionné sous la forme Mons Relaxus (Acte de Fondation de Saint Martin). En effet, le 12 mars 1128, le vicomte Hervé de Léon fait don aux moines de Marmoutier d’une terre « juxta Castrum meum, quod vocatur Mons Relaxus » (« auprès de mon château fort qui est appelé Morlaix »). Cette forme, ainsi que les suivantes, est une latinisation médiévale à partir de l'ancien français.

Les toponymistes n’ont généralement pas tenu compte des formes latinisées pour pouvoir proposer, sans conviction, un toponyme en -(i)acum, précédé du nom de personne latin *Maurilius ou Maurellus<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume I, Librairie Droz, Genève, p. 442</ref>. Cette hypothèse a été rejetée, sur la base de son incompatibilité avec les formes anciennes<ref name="Wolf"/>. Une première explication mettant en avant la topographie à partir du stock de formes anciennes a été proposée, à savoir un « Mont Relais » au sens de en « mont découpé par des vallées »Modèle:Sfn, mais le mot latin relaxus (ou ancien français relais) n'a pas ce sens. En réalité, le toponyme Morlaix semble peu ancien<ref name="Wolf"/> et représenterait alors l'ancien français mont au sens de « colline » (le mot colline étant un emprunt de la renaissance à l'italien) et releis « délaissé, abandonné »Modèle:Sfn ou relais « ce qui est laissé », substantif post-verbal, d’emploi technique depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, 2e éd., Paris, Larousse, 1964 (1e éd., 1938), p. 640b</ref> et qui a donné le français relais attesté en 1662 encore au sens de « terrain laissé à découvert par un fleuve, par la mer » (Colbert, Lett., 26 oct. ds DG)<ref name="CNRTL">Site du CNRTL : étymologie de relais 1 (lire en ligne)</ref>. Il s'agit du déverbal du verbe relaisser<ref name="CNRTL"/>. Il apparaîtrait alors comme une « colline délaissée » du moins quand elle a reçu ce nomModèle:Sfn, comprendre sans doute « colline délaissée, épargnée par le fleuve, la mer » ou « colline laissée à découvert par le fleuve ou la mer » plutôt que « par ses habitants ».

Histoire

Protohistoire

Entre le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} et le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} millénaire Modèle:Av JC, les hommes construisirent des cairns comme celui de Barnenez, non loin de Morlaix.

Antiquité

Morlaix fut à l'origine un oppidum gaulois, transformé ensuite en castrum romain, situé sur la colline du "Parc-au-Duc", qui domine la ria du Dossen et est située au sud-ouest du centre de la ville actuelle, dans la partie ouest de la presqu'île de confluence formée par le Jarlot et le Queffleuth. La ville, à l'époque un village fortifié sous le Bas-Empire romain, s'est développée initialement au pied de cet oppidum, au niveau du premier gué permettant de traverser le Queffleuth en remontant depuis la ria, dans un site doc de fond d'estuaire, un passage obligé comme l'atteste le croisement en ce point ds six voies romaines venant de Landerneau, Vorganium (Kerilien en Plounéventer), Saint-Pol-de-Léon, Lannion, Fanum Martis (Corseul) et Vorgium (Carhaix-Plouguer).

Moyen Âge

C'est vers l'an 1000 qu'un seigneur du Léon vient construire un château sur le site actuel de Morlaix, entre les rivières du Queffleuth et du Jarlot. Là, dans la presqu'île de confluence, naît un village à l'abri de la forteresse vivant principalement des activités liées à la pêche. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des moines venus de trois abbayes, celles de Saint-Mathieu de Fine-Terre, de Saint-Melaine de Rennes et de l'Abbaye de Marmoutier<ref>La paroisse de Saint-Martin a été fondée en 1128 par Hervé II de Léon, qui la donna à l'abbaye de Marmoutier « pour y construire un monastère, un cimetière et un bourg », voir A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiC2pWx4cTXAhWHtRoKHUUuCBMQ6AEIJjAA#v=onepage&q=Saint-Martin-des-Champs&f=false.</ref>, fondent les premiers établissements religieux de la ville, des prieurés, qui ont donné naissance aux trois faubourgs respectifs de Saint-Mathieu (au sud-est, alors sur le territoire de Plourin), de Saint-Melaine (au nord-est, alors sur le territoire de Ploujean) et de Saint-Martin (à l'ouest, alors sur le territoire de Pleyber-Christ)Modèle:Sfn,<ref name="infobretagne">http://www.infobretagne.com/morlaix.htm.</ref>.

Fichier:Morlaix Dubuisson-Aubenay.jpg
Plan de Morlaix en 1636 (mais c'est aussi le plan de la ville médiévale) par François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay.

La ville devient très convoitée entre les seigneurs du Léon et les ducs de Bretagne. En 1179, le duc de Bretagne Geoffroy prononce le rattachement de Morlaix au domaine ducal. Le vicomte du Léon Guyomarch provoque un soulèvement dans la ville et la récupère en 1186. L'année suivante, Henri II Plantagenêt met le siège devant la ville et s'en empare. Le duc [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Roux]] met fin à ces querelles en attribuant une rente de Modèle:Nombre par an à Hervé IV de Léon. La ville connaît un premier essor économique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, marqué notamment par la construction du couvent des Dominicains en 1236<ref>Le père de l'hagiographie bretonne Albert Le Grand (présent dans ce couvent en 1627), a modifié, arrangé les matériaux qu'il a reçu de première main, pour forger la tradition hagiographique de l'arrivée des premiers dominicains dans cette ville le 29 juin 1235. Cf Modèle:Ouvrage.</ref> et la fondation par le duc Jean II de la collégiale Notre-Dame du Mur le Modèle:Date pour servir de chapelle au château. Le duc [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Roux]] a racheté la ville à Hervé IV de Léon en 1275 contre une rente de Modèle:Nombre<ref name="infobretagne" />.

Fichier:Morlaix Ex-voto de Notre-Dame-du-Mur.jpg
Ex-voto de Notre-Dame-du-Mur (ce tableau anonyme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle montre une partie de la ville intra-muros).

La ville, alors fortifiée (mais les murailles étaient d'importance modeste, la défense de la ville reposant essentiellement sur les deux cours d'eau qui l'enserraient et servaient de douves naturelles), possède cinq portes d'accès : les portes de Notre-Dame (au nord), de l'Hospital (au nord-est), de la Prison (au sud-est), de Saint-Mathieu (au sud) et de Bourret (à l'ouest). Intra-muros, la rue principale est un axe orienté du nord-ouest au sud-est allant de la porte Notre-Dame à la porte Saint-Mathieu, dite alors rue des Nobles (actuelle rue du Mur), la seconde rue importante lui étant perpendiculaire, allant de la porte de l'Hospital à la porte du Bourret (rue du Pavé, actuelle rue Carnot). Une chute d'eau aménagée à la jonction des deux cours d'eau alimentait les moulins du DucModèle:Sfn.

Morlaix est déjà une ville toilière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la confrérie de la Sainte-Trinité, qui regroupe les tisserands et marchands toiliers de la ville, est fondée en 1110 dans l'église Saint-Matthieu ; elle est transférée en 1295 dans l'église Notre-Dame-du-Mur<ref>http://www.infobretagne.com/morlaix-eglise-notredamedumur.htm.</ref>, construite cette année-là, et jouissait de droits de préséance indiquant la place prépondérante qu'elle détenait dans la ville<ref>Albert Le Grand, "La vie, gestes, mort et miracles des saincts de la Bretagne Armorique", Nantes, 1637.</ref>. La Vierge ouvrante de Notre-Dame-du-Mur<ref>Elle se trouve de nos jours dans l'église Saint-Mathieu de Morlaix, voir http://www.infobretagne.com/morlaix-eglise-mathieu.htm</ref> fut commandée par cette puissante et riche confrérie au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui disposait aussi dans cette église de la chapelle de la Trinité ornée d'un vitrail comportant leurs marques et insignes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la guerre de Succession de Bretagne, en 1342, s'y déroule la bataille de Morlaix entre troupes françaises et anglaises.

Renaissance

Fichier:Morlaix 8 Grand Rue.jpg
Ouvroir du 8, Grand Rue (maison construite vers 1530)

Alors que la duchesse Anne vient d'accéder à la couronne ducale, elle se voit isolée dans sa propre cour, qui en sa grande majorité ne lui accorde pas confiance. Contrairement aux dispositions du traité du Verger signé en août 1488 par son père Louis XI et le duc de Bretagne François II (le père d'Anne, † dès septembre 1488), le roi de France Charles VIII envahit la Bretagne en janvier 1489. Des aides du roi Henri VII d'Angleterre débarquent donc à Morlaix pour aider la duchesse Anne en 1489, et elle se marie par procuration avec Maximilien d'Autriche en décembre 1490 à Rennes (formation d'un axe Angleterre-Habsbourg-Aragon-Castille contre la France). Mais finalement, Anne sera deux fois reine de France en épousant Charles VIII en décembre 1491 puis Louis XII en janvier 1499.

Lors d'un tour de Bretagne (qui différerait du Tro Breiz, pèlerinage traditionnel), la duchesse-reine de France Anne s'arrête à Morlaix et descend au couvent des Jacobins à l'été 1505 (sûrement le 4 septembre). Elle loge au couvent car le château doit être en réparation. Alors que la reine Anne fait son tour de Bretagne et remonte par le sud depuis Brest, la municipalité de Morlaix prépare l'entrée solennelle de la jeune reine. Cette entrée doit être l'occasion de somptueuses festivités. La ville organise alors l'édification d'un gigantesque arbre généalogique "vivant"Modèle:Sfn. Des figures représentaient la généalogie ancestrale et parfois mythique de la duchesse et reine. Au point culminant de cet arbre de Jessé, une femme incarnant la souveraine trônait. Cet arbre proclamait l'union entre le duché millénaire et le royaume de France, arborant des lys et des hermines, ce qui, d'après certains contemporains, ne manqua pas d'émouvoir la jeune femmeModèle:Sfn. Elle y aurait fait célébrer le mariage (ou les fiançailles) de Jean de Laval et de Françoise de Foix-Lautrec, une parente (la mère d'Anne était Marguerite de Foix-Navarre). À l'occasion, on offre à la duchesse une hermine avec un collier de perles. Un mouvement brusque de l'animal effraie la reine. Pierre de Rohan s'adresse à la reine en ses mots : "Que craignez-vous, Madame ? Ce sont vos armes !"Modèle:Sfn.

Le roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], gendre de la duchesse-reine Anne, rendra également visite à la ville le 15 septembre 1518. En 1520, à la suite de l'échec de la rencontre du Camp du Drap d'Or, les relations entre les royaumes de France et d'Angleterre se dégradent et débouchent sur un rapprochement de cette dernière avec l'Espagne de Charles Quint. Ainsi, en 1522, une flotte anglaise attaque Cherbourg puis se dirige vers Morlaix où elle arrive début juillet. Le jour de l'attaque est choisi en fonction de la foire de Guingamp. Ainsi, tous les notables et surtout les soldats sont absents, laissant la ville sans défense. Une flotte de 60 navires, prévenue par un certain Latricle (lieutenant du capitaine de Morlaix), s'approche de la côte et débarque plusieurs centaines d'hommes déguisés en marchands pour ne pas éveiller la curiosité. La nuit venue, ils se dirigent vers la ville où ils ne rencontrent aucune résistance : une partie se dirige vers le château, une autre dans les faubourgs et une troisième reste cachée dans la forêt du Stivel. Dans le même temps, les navires remontent la rivière afin de débarquer directement des hommes dans la ville. Toutefois, ils sont bloqués par des arbres abattus dans le lit de la rivière. Ayant pris la ville, les Anglais se livrent au pillage, incendient les maisons et massacrent les habitants qui n'ont pu fuir. Le lendemain, prévenus par les habitants en fuite, les soldats de Guy XVI de Laval arrivent sur les lieux afin d'en chasser l'ennemi. Ce dernier, ayant découvert des victuailles et de nombreux fûts de vins, avait fêté la victoire toute la nuit et dormait, la plupart des soldats enivrés. Les Français massacrent tous les Anglais qu'ils trouvent, ces derniers offrant peu de résistance du fait des libations de la nuit précédente. À la suite de cet événement, il est décidé la construction du château du Taureau en baie de Morlaix<ref>Daniel et Marie-Claude Appriou - Le château du Taureau, bastion et prison Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> en 1544. La résistance des habitants de Morlaix est rapidement colportée en un héroïque fait d'armes, probablement exagéré par rapport à une réalité vraisemblablement moins sanglante que ce qu'en dit un chroniqueur affirmant que « le sang des envahisseurs jaillissait des fontaines ».

Modèle:Article détaillé

Fichier:Morlaix - Maison à Pondalez - PA00090133 - 022.jpg
La maison à pondalez du 9, Grand-Rue
Fichier:Maison de la duchesse Anne à Morlaix.JPG
La maison dite de la duchesse Anne

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, autour de Morlaix, aussi bien en Léon qu'en Trégor, l'essor de la fabrication et de la vente des "crées", toiles de lin fort appréciées, notamment des Anglais, permit aux marchands morlaisiens de bâtir des fortunes colossales et facilita l'essor de la construction d'églises de style Beaumanoir, surtout défini par une façade à tour à court clocher ouvert, accolé d'une tourelle, et par un pignon à chevets multiples. De nombreux édifices religieux sont alors construits : la première pierre de l'église Saint-Melaine est posée en 1489, l'église Saint-Martin<ref>http://www.infobretagne.com/morlaix-saint-martin.htm.</ref> est achevée en 1514, la reconstruction de l'église Saint-Mathieu, commencée en 1498, s'achève en 1593 ; l'église du couvent des Cordeliers à Cuburien est achevée en 1530.

Les grands marchands morlaisiens construisirent, dans la Grand Rue, des maisons à pans de bois à façade étroite en raison d'un parcellaire lanièré dû au plan de lotissement établi pour la reconstruction après l'incendie de 1522, « de hautes maisons à pignon sur rue avec une entrée et couloir latéral, une boutique et une arrière-salle en enfilade, puis une cour et, dans l'étroite parcelle, un second logis. Pour faire communiquer le tout, un jeu de passages latéraux dans la cour et un escalier à vis qui les commande dans un angle (…). L'escalier a un noyau central fait d'une seule pièce (Modèle:Unité/2) que rythme à chaque niveau des statues de la Vierge ou des saints d'excellente facture (…) ». Une dizaine de maisons à pans de bois possédant ou ayant possédé un escalier à pondalez sont encore recensées de nos jours à Morlaix (elles étaient plus nombreuses à l'époque, beaucoup ayant été détruites par la suite) dont la maison du 9, Grand-Rue (qui sert de musée) et celle dite de la Duchesse-Anne, bâtie vers 1530, sont de beaux exemples de ces maisons dites « à pondalez »Modèle:Sfn.

Modèle:Citation bloc

La plupart des marchands de Morlaix constructeurs de ces maisons appartiennent à la noblesse dormante<ref>Nobles dérogeant temporairement pour exercer une activité commerciale ou financière ; sur simple déclaration de leur part affirmant qu'ils cessent leur activité commerciale ou financière, ils peuvent retrouver l'intégralité de leurs droits ; par exemple Nicolas Coëtanlem fait lire sa déclaration de renoncement à pratiquer le commerce dans l'église paroissiale de Plouézoc'h le Modèle:Date.</ref>, ce qui explique la présence d'écussons vierges, en attente d'être gravés, dans de nombreuses maisons à pondalez. Parmi eux, souvent issus de familles nobles de petite et moyenne extraction, Bernard Le Bihan, Hervé de Portzmoguer, François et Jean du Quélennec<ref>Jean du Quélennec, capitaine de Morlaix en 1470.</ref>, Nicolas Coetanlem, Pierre L'Honoré, Jean de Kergus, etc. Ces maisons servent surtout à recevoir les marchands étrangers, leurs propriétaires préférant habiter dans des manoirs situés dans la campagne proche comme ceux de Kervézec en Garlan (François Rolland), de Coatserho<ref>https://ploujeanpatrimoine.files.wordpress.com/2014/07/le-vieux-manoir-de-coatserho.pdf</ref> et de Suscinio en Ploujean, de Penanvern en Plourin, de Kervern en Guimaëc, etc.

Le Modèle:Date, pendant la messe à l'église Saint-Melaine, Alain Guézennec, un protestant, « arracha le corps de Jésus-Christ [une hostie] des mains du prêtre, le jeta par terre et le foula aux pieds, pour lequel crime il fut brûlé vif »<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Par lettres patentes du roi Charles IX, Morlaix est autorisée à élire un corps de ville avec un maire en 1561. Après avoir débarqué à Roscoff, Marie Stuart fait une entrée triomphale à Morlaix en 1548. Après avoir assisté à un Te Deum en la collégiale Notre-Dame du Mur, Marie Stuart se rend au couvent où elle loge. Le pont-levis qu'elle emprunte s'écroule sous le poids du carrosse et des chevaliers écossais.

Le duc de Mercœur vient en 1583 à Morlaix pour recevoir des bourgeois l'hommage au roi. Après l'assassinat du second duc de Guise, Mercœur se sépare du roi Henri IV, proclame la Sainte Union et s'allie avec le gouverneur de la ville : Alexandre de Kergariou, qui avait été nommé à ce poste par le roi Henri III le Modèle:Date<ref>Dom Morice, "Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, tome 3, 1746, consultable https://books.google.fr/books?id=99lOAAAAcAAJ&pg=PA1481&lpg=PA1481&dq=Alexandre+de+Kergariou&source=bl&ots=fc94eFdxxL&sig=aUqn3GSfCCNAUT2JR16F3o0oYJ8&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiXwdj1oq7XAhWI5aQKHdMpCoAQ6AEIQDAF#v=onepage&q=Alexandre%20de%20Kergariou&f=false.</ref>. Les ligueurs y règnent en maîtres. Mais la ville ne soutient pas les ligueurs qui se retrouvent obligés de prendre le château à la vue du renfort militaire français. Le maréchal d'Aumont vient alors en 1594 et assiège le château. Il fera porter sur la tour Saint-Matthieu des canons pour attaquer le château. Un membre de la communauté des orfèvres de Morlaix ouvre alors les portes pour faire entrer les soldats, évitant la destruction de la ville<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est sous Pierre de Boiséon<ref>Pierre de Boiséon, prisonnier des Ligueurs en 1590 alors qu'il défendait son château de Kerouzéré, décédé en 1627</ref>, gouverneur de Morlaix au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que commence la démolition du château ; les remparts, laissés à l'abandon au cours de ce même siècle, disparaissent progressivement et la démolition des portes de la ville est décidée le Modèle:Date<ref>Délibération du 14 mars 1687, archives municipales de Morlaix.</ref>.

Morlaix au Moyen Âge a fait l'objet d'un article de l'historien Jean-Pierre Leguay<ref>Jean-Pierre Leguay, « Le Léon, ses villes et Morlaix au Moyen Âge », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CVII, 1979.</ref>.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:046 Timbre bureau toiles Morlaix.jpg
Timbre du bureau des toiles de Morlaix (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Fichier:Morlaix Paul de Robien.jpg
Dessin en perspective de la ville de Morlaix au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Christophe-Paul de Robien

Après les guerres de religion, Morlaix profite pleinement de l'apogée du commerce de la toile de lin (les crées du Léon notamment, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'apogée se situant vers 1680 avec une production annuelle d'environ Modèle:Unité, avant de diminuer ensuite<ref>Jacques Cambry, "Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795", 1799</ref>. La ville est le principal port d'exportation des toiles de lin de Basse-Bretagne vers l'Angleterre et de nombreux marchands britanniques s'installent sur ses quais<ref>[2].</ref>. Il exporte aussi du papier produit également dans son arrière-pays et importe principalement du vin ; Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 : « Le commerce de lad[ite] ville est assez considérable, et se fait tant des vins qu'ils tirent de Gascogne et autres lieux pour l'usage et la consommation du pays (…), plus le commerce des cuirs qui s'apprestent et se débitent dans le pais, comme aussi le commerce des chevaux, et enfin celluy des toiles qui est le plus considérable »<ref>Jean Kerhervé, François Rodaut et Jean Tanguy, "La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy", Brest, Centre de recherche bretonne et celtique, 1978, Modèle:ISSN.</ref>. Mais, en raison des difficultés de navigation sur le Dossen, le trafic a déjà tendance à migrer en direction de ses avant-ports, Saint-Pol-de-Léon et surtout Roscoff<ref>"Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne province", Skol Vreiz, 1986.</ref>.

Fichier:Maison Pénanault.jpg
La maison Pénanault
Fichier:Hotel de François du Parc.jpg
L'hôtel particulier de François du Parc

À partir de 1620 environ, les nobles marchands de Morlaix ne construisent plus de maisons à pondalez, mais des maisons en pierre à façade-rideau (une vingtaine subsistent, notamment rue Longue-de-Bourret et place des Otages), ainsi que des hôtels particuliers totalement en pierre comme la maison Pénanault<ref>http://www.tourisme-morlaix.bzh/La-Maison-Penanault-a-Morlaix.html.</ref> et l'hôtel de François du Parc<ref>François du Parc, né en 1555, seigneur de Lézerzot, conseiller au Parlement de Bretagne, inhumé le Modèle:Date à Ploujean.</ref> construit en schiste bleu et graniteModèle:Sfn,<ref name="infobretagne" />.

Les bourgeois de la ville ne manquaient pas une occasion de s'amuser, comme à l'arrivée le lundi 10 novembre 1624 du duc de Vendôme, fils de Henri IV et de Gabrielle d'Estrées.

En 1675, les bourgeois de Morlaix ont craint d'être attaqués par les paysans de la région de Carhaix pendant la Révolte des Bonnets rouges ou Révolte du Papier timbré. La fabrication et commercialisation des toiles de lin atteint un pic vers 1687<ref>Morlaix et le lin, ville.morlaix.fr.</ref>, avant que cette industrie ne décline, notamment du fait que les clients Anglais désertent les quais de la ville lors des guerres de Louis XIV<ref>Les toiles de Bretagne : registre de marque des tisserands des toiles de Quintin (1738), archives.cotesdarmor.fr.</ref>.

Morlaix est une ville d'orfèvres ; en 1754, il s'agit de la plus importante communauté d'orfèvres de Bretagne<ref name=":0" />. Jehan Grahant, François Lapous (père puis fils), Guillaume Desboys, Guillaume Floch, Thomas Maillard, Claude Barbe Guillou (veuve) ou Jean-Pierre Le Goff ont été identifiés comme ayant fabriqué des pièces présentes dans le trésor de Saint-Jean-du-Doigt<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":15">Modèle:Ouvrage.</ref> ou du trésor de Locarn<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Morlaix vit sa prospérité renaître après la guerre de Succession d'Espagne. La longue paix que donna le ministère du cardinal Fleury permit à Morlaix de tisser des liens avec des pays étrangers. Pourtant la misère reste grande pour le peuple. Après la guerre de Sept Ans, le commerce et le travail régnaient à nouveau. Mais le port de Morlaix entre progressivement en décadence : les navires, dont le tonnage augmente, ne peuvent plus remonter la rivière de Morlaic et son arrière-pays est durement touché par la crise de l'industrie des toiles en raison des mesures de rétorsion anglaises à la politique mercantiliste menée alors par la France, inspirée du colbertisme ; de Modèle:Unité en 1742, le nombre d'arrivées de « créées » à Morlaix, destinées à être exportées, passe à Modèle:Unité en 1788, la crise touchant principalement les paroisses toilières les plus éloignées de Morlaix, comme Sizun<ref>"Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne Province", Skol Vreiz, 1986.</ref>.

En mars 1772, le subdélégué de Morlaix écrit : « Quoique l'expérience ait assez prouvé que dans la maladie qui règne [il s'agit, semble-t-il, de la fièvre typhoïde] l'usage du vin et de l'eau-de-vie donné la mort, ou éloigné la guérison, il n'est presque pas possible d'engager les paysans à s'en abstenir »<ref>Philippe Carrer, "Ethnopsychiatrie en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2007, Modèle:ISBN.</ref>.

Selon Jacques Cambry « sur 50 moulins à papier établis dans le Finistère, il y en avait 45 près de Morlaix ; leurs produits se vendaient avant 1790 (…) en grande partie dans la Hollande et dans le Portugal ; il n'y a pas à présent plus de 25 moulins dans le district ».

Révolution française

Au début de la Révolution française, des Sociétés des amis de la Constitution ou populaires se créent partout. Armand Joseph Dubernad, ancien député du Tiers à Rennes et maire de Morlaix, est le cofondateur du premier club jacobin de Bretagne en 1790 avec Jean-Jacques Bouestard de la Touche. Morlaix devient chef-lieu de district.

En avril 1791 la fermeture de la Manufacture des tabacs de Morlaix en raison de la politique de libéralisme économique alors décidée entre des révoltes des ouvriers licenciés, énergiquement réprimées par la Garde nationale.

Entre juin et décembre 1792, la municipalité dirigée par Jean-Nicolas Baudier est favorable aux Montagnards ; 76 suspects sont arrêtés, souvent des personnalités patriotes pourtant reconnues comme l'ancien député de Morlaix aux États généraux Mazurier de Pennanec'h<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La destruction d'une partie du patrimoine

« Naguère on citait l'église Notre-Dame-du-Mur, à Morlaix, comme l'une des merveilles de la Bretagne. Son clocher avec sa flèche de pierre rivalisant avec celui du Creizker. (…) », a écrit Prosper Mérimée<ref>Prosper Mérimée, "Notes d'un voyage dans l'Ouest de la France", publié par la Société belge de librairie, Hauman, Cattoir et Cie, 1937.</ref>. La nef et le chevet de l'église Notre-Dame-du-Mur, laquelle avait été transformée en temple de la Raison pendant la Révolution française, furent vendus en 1805 afin de servir de carrière de pierres. Les travaux de démolition entraînèrent l'effondrement de la tour du clocher l'année suivante. Les halles en bois, qui dataient initialement du Moyen Âge, même si elles avaient été reconstruites sous le règne de Charles IX, furent démolies en 1865, remplacées par des halles métalliques, elles-mêmes démolies en 1971 et remplacées par un parking (actuelle place Allende)Modèle:Sfn.

Pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la plupart des maisons à pans de bois de Morlaix sont détruites ; certains éléments de leur patrimoine sont victimes de l'elginisme comme l'escalier à pondalez du 14, Grand-Rue, remonté d'abord dans une boutique de Dinard avant d'être racheté par le Musée d'Art de Saint-Louis, ou celui du 15, Grand-Rue, racheté par un marchand d'art anglais qui en fit don au Victoria and Albert Museum ; la démolition de certaines maisons du patrimoine morlaisien se poursuit pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provoquant un véritable « désastre patrimonial »Modèle:Sfn,<ref name="infobretagne" />.

Dessins représentant Morlaix vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le viaduc de Morlaix voit sa première pierre posée le Modèle:Date. Sa construction se finit en 1864. La libération des maisons nécessaires à sa construction entraîne la démolition de la plupart des maisons à pondalez et à porche (maisons sur pilotis et hautes de trois ou quatre étages situées le long du port) du quartier des Lances, les maisons subsistantes étant démolies entre 1880 et 1907, la dernière en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les autres faits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Morlaix (29) Manufacture des tabacs 07.jpg
Façade septentrionale de la cour d'honneur de la Manufacture des tabacs de Morlaix.

La Manufacture des tabacs de Morlaix est l'une des plus anciennes de France. Elle existait déjà en 1689.

L'épidémie de choléra de 1832 fit de nombreuses victimes à Morlaix, dont le maire Gustave Rivoallan ; la ville fut la plus touchée du Finistère avec Modèle:Nombre pour Modèle:Nobr habitants ; 65 % des victimes furent des femmes<ref name=cholera>Modèle:Article.</ref>.

La « Compagnie des paquebots à vapeur du Finistère » est créée en 1839 par Édouard Corbière et quelques amis. Le voyage inaugural du Le Morlaisien, un bateau en bois muni d'une roue à aubes, eut lieu le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Assurant la liaison entre Le Havre et Morlaix et exportant des produits alimentaires, cette compagnie achemina aussi vers Le Havre, Rouen et l'agglomération parisienne de nombreux émigrés Léonards et Trégorrois, à bord du Le Morlaisien, puis du Finistère, et, à partir de 1867 du Morlaix. Édouard Corbière en fut l'un des administrateurs, puis le directeur, jusqu'à sa mort. Cette ligne maritime Morlaix-Le Havre subsista jusqu'en 1907, année de sa fermeture en raison de la concurrence du rail. Charles Le Goffic a décrit la vie difficile des émigrés bretons du Havre sans son roman La Payse<ref>Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", éditions Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

Le pourcentage de conscrits illettrés à Morlaix entre 1858 et 1867 est de 32 %<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

La troisième compagnie (Morlaix) du Modèle:4e bataillon de mobiles du Finistère participa le Modèle:Date au combat de l'Haÿ lors du Siège de Paris pendant la Guerre franco-allemande de 1870<ref>Adolphe Allier, "Combat de l'Hay, livré le 29 novembre 1870, par le 110e et le 112e régiment de ligne, le Modèle:2e et le Modèle:4e bataillon des mobiles du Finistère : part prise à ce combat par la Modèle:1re compagnie des mobiles de Landivisiau, la Modèle:2e compagnie des mobiles de Lanmeur et la Modèle:3e compagnie des mobiles de Morlaix", 1881, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65748982/f38.image.r=Landivisiau?rk=472105;2.</ref>.

Yan Combot, qui avait assassiné le Modèle:Date- Françoise Jaffré et sa fille Jeannie Tanguy, condamné à mort, sa grâce refusée, est guillotiné à Morlaix, place Saint-Nicolas, en 1893 ; ce fut la dernière exécution qui eût lieu à Morlaix. Une gwerz fut composée en cette circonstance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1883, Ferdinand Foch achète le manoir de Traon Feunteniou, qui restera propriété de la famille Foch jusqu'en 1981<ref name=":1">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Fichier:Morlaix port vu du viaduc.jpg
Le port de Morlaix au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vu du viaduc ferroviaire : le bassin à flot et la place Thiers.

Plusieurs lithographies d'Albert Robida, publiées dans La vieille France, Bretagne<ref>Albert Robida, La vieille France, Bretagne, vers 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102617k/f171.image</ref> illustrent Morlaix vers 1900 :

La Première Guerre mondiale

Modèle:Nombre sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Leur liste peut être consultée sur un site Internet<ref>Memorialgenweb.org - Morlaix : monument aux morts.</ref>. Un tableau commémoratif placé dans l'église Saint-Mélaine<ref>Memorialgenweb.org - Morlaix : plaque commémorative de l'église Saint-Mélaine</ref> indique Modèle:Nombre pour la France pour cette paroisse de Morlaix.

L'Entre-deux-guerres

Les foires de Morlaix

« Le samedi avait lieu la foire de Morlaix (…) Les porcs se rassemblant dans le quartier du Marc'hallach, à flanc de colline. Les "cagées" de porcelets s'alignent, surveillées par des vendeuses dont les origines étaient indiquées par la coiffe qu'elles portaient. (…) Sur l'autre versant de la colline avait lieu la foire aux chevaux, une des plus importantes de Bretagne. Des milliers de bêtes se retrouvaient à la "Foire Haute" (Foar an eac'h), ainsi appelée à cause de sa situation dominant la ville. À cette foire d'octobre on venait de tout le département. Les chevaux s'y vendaient par milliers »<ref>Louis Priser, "Nos pères, les paysans bretons", éditions Libro-Sciences, Bruxelles, 1990.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Les bombardements

Morlaix a été bombardée à de nombreuses reprises pendant la Seconde Guerre mondiale par les Britanniques et les Américains, l'objectif principal était le viaduc ferroviaire, dans le but de couper les communications ferroviaires avec Brest.

  • Modèle:Date : raid meurtrier sur Morlaix, l’objectif étant le viaduc ferroviaire (Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de Modèle:Unité de l'école maternelle Notre-Dame-des-Anges ainsi que leur enseignante, Sœur Saint Cyr Laurent, Modèle:Unité<ref>La plaque commémorative sur la chapelle Notre-Dame-des-Anges bénite le 3 février 1957 à côté de l'école.</ref>,<ref>Yvon Tranvouez, « La mémoire d’un bombardement britannique : Notre-Dame-des-Anges (Morlaix, 1943-2003) », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, 2004, consultable http://abpo.revues.org/1308</ref>, Modèle:Unité, Modèle:Unité).
  • Nuit du 20 au Modèle:Date : Trois alertes aériennes sur Morlaix. Nombreuses bombes dont quatre retrouvées non explosées près du viaduc et deux autres sur une place de la ville. Pas de victimes. Un train de marchandises est aussi mitraillé par la Royal Air Force entre Morlaix et Plouigneau. La même nuit, trois bombes sont lancées sur le viaduc ferroviaire du Ponthou. Des avions de la Royal Air Force bombardent à nouveau Morlaix le Modèle:Date<ref name="Rondel, 2011">Modèle:Ouvrage

</ref>.

  • Modèle:Date : Plusieurs mitraillages de trains dans la région de Morlaix : un train de marchandises se dirigeant sur Roscoff et un autre sur Brest ; un autre train est mitraillé à Plouigneau et une locomotive haut-le-pied en gare de Landivisiau<ref name="Rondel, 2011"/>.
  • Modèle:Date : une bombe tombe sur le château de Keranroux en Ploujean.
  • Modèle:Date : vers Modèle:Heure, le terrain d'aviation de Morlaix est bombardé ; des bombes tombent aux alentours dont deux dans le village de Pen-Creach en Ploujean (deux morts : une petite fille de Modèle:Nombre et une demoiselle de Modèle:Nombre) et d'autres près du château de Keranroux.
  • Modèle:Date : un train de permissionnaires allemands est mitraillé entre Morlaix et Plouigneau par un avion anglais, mais l'appareil s'écrase après avoir heurté un poteau télégraphique ; le pilote est tué<ref name="Rondel, 2011"/>.
  • Modèle:Date : un appareil allemand est abattu en flammes au-dessus de Morlaix et s'écrase au lieu-dit Ker-Joie (trois morts).
  • Modèle:Date : bombardement du terrain d'aviation de Ploujean (cinq français tués et cinq blessés).
  • Modèle:Date : mitraillage d'un train de marchandises se dirigeant vers Brest en gare de Pleyber-Christ.
  • Modèle:Date : bombardement du terrain d'aviation de Ploujean, une bombe tombe sur le village de Kervézélec.
  • Modèle:Date : trois avions anglais tombent sur Morlaix lors d'une opération de bombardement.
  • Modèle:Date : trois avions alliés sont détruits dans les environs de Morlaix alors qu'ils survolaient la ville à basse altitude : l'un s'écrase à Pipi-Baul en Ploujean, détruisant une maison ; un autre tombe à Coat-Menguy en Ploujean sans faire de dégâts ; le troisième à Kerguz en Plourin-les-Morlaix (pas de victimes civiles).
  • Modèle:Date : Bombardement de Lanmeur ; une ferme située à Saint-Fiacre, tout près de Morlaix, est également touchée.
  • Modèle:Date : mitraillage à Morlaix du train Morlaix-Roscoff par quatre appareils britanniques. La locomotive est hors d'usage, le mécanicien et le chauffeur sont blessés.
La résistance et les otages à Morlaix et dans sa région

En décembre 1940, Modèle:Unité du pays de Morlaix partent du Dourduff dans l'intention de rejoindre Londres, mais la tempête provoque l'échouage de leur bateau à Guernesey, alors occupé par les Allemands ; ils sont arrêtés : l'un d'entre eux (François Scornet de Penn an Traon en Ploujean) est fusillé, les autres déportés (sept meurent en déportation). En novembre 1941, treize résistants qui attendent à Ploujean, sur les rives de la rivière de Morlaix, un bateau pour se rendre en Angleterre, sont arrêtés et déportés (cinq d'entre eux meurent)<ref name="Mallégol">François Mallégol, "Orages de guerre sur l'Arrée", Skol Vreiz, 2008, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

À Morlaix la Gestapo, et notamment le lieutenant Schmidt, commit de nombreuses atrocités dans ses locaux situés Quai du Léon<ref>"Rapport sur les atrocités commises par la Gestapo de Morlaix", cité par Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En septembre et octobre 1943, l'imprimeur Louis Boclé, de Morlaix, imprime clandestinement les deux premiers numéros du journal "La France combattante des Côtes-du-Nord"<ref>Le journal "Le patriote des Côtes-du-Nord", imprimé à Saint-Brieuc, lui succéda ensuite dès novembre 1943.</ref>, dirigé par l'instituteur Jean Devienne, dit François<ref>http://www.wikiarmor.net/Jean_Devienne.</ref>, publié par le principal mouvement de résistance des Côtes-du-Nord, le Front national, créé par le Parti communiste français alors clandestin en mai 1941.

Le livre de Danielle Ropars : 1939-1945 : ils l'ont vécu. De l'action clandestine au combat des trente de Morlaix à Lorient<ref>Danielle Ropars, 1939-1945 : ils l'ont vécu, Liv'éditions, 2003 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref> présente la résistance à Morlaix et dans sa région pendant la Seconde guerre mondiale. Le maquis FTP de Saint-Laurent en Plouégat-Guérand, organisé par Pierre Lagadou<ref>Pierre Lagadou est originaire de Plestin-les-Grèves</ref>, dit Jules et André Le Men, dit Victor, se développe à partir du printemps 1943 dans un site boisé et encaissé de la vallée du Douron, autour initialement de la ferme de Coat Chanus<ref>http://fr.topic-topos.com/stele-des-maquis-de-saint-laurent-plouegat-guerrand.</ref>. Les résistants recrutent des réfractaires du STO et organisent des parachutages. Un autre maquis FTP nommé War Zao s'est développé à Plestin-les-Grèves, plastiquant notamment deux cafés fréquentés par les troupes allemandes le Modèle:Date dans le bourg de Plestin-les-Grèves (en représailles, les allemands bombardèrent l'église de Plestin-les-Grèves). Un autre réseau de maquisards FFI, dirigé par le docteur Léon Le Janne, alias Commandant Noël, coopérant avec François Tanguy-Prigent, alias Jacques Le Ru, maire révoqué de Saint-Jean-du-Doigt, a sa base à Kerabars, en Plouégat-Guérand<ref>"Été 1944 : Résistances et Libération en Trégor", Skol Vreizh Modèle:N°.</ref>. Jeanne Bohec, originaire de Plestin-les-Grèves, est surnommée "La plastiqueuse à bicyclette". Le réseau "Var" à Guimaëc, formé d'agents britanniques du SOE (Special Operations Executive), des frères et sœurs Alice, Germaine, Raymonde et Yvonne Jacob, qui tenaient un café à Guimaëc et d'Aristide Sicot, originaire de Saint-Cast où ce dernier avait initialement organisé une filière d'évasion pour les aviateurs alliés, se replie sur Beg-An-Fri en Guimaëc à partir de janvier 1944. Avec la complicité d'un forgeron de Plouigneau, Thomas (qui accueille les aviateurs depuis la gare locale) et d'un négociant en vins, Barazer (qui les transporte), le réseau "Var" parvint à recevoir Modèle:Unité alliés et à faire embarquer Modèle:Unité, principalement des aviateurs alliés, depuis Beg-an-Fri<ref>Ce fut la deuxième plus importante filière clandestine d'évasion d'aviateurs alliés vers l'Angleterre en Bretagne, après le réseau Shelburn depuis la plage Bonaparte en Plouha.</ref>. À Carantec, le réseau Sibiril, membre du réseau de renseignements militaires "Alliance" permit l'évasion vers l'Angleterre de Modèle:Unité à bord de Modèle:Unité. Parmi ses membres, le docteur Jean Le Duc, qui fut par la suite maire de Morlaix jusqu'en 1971 et député, ainsi que son épouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sept lycéens du lycée de Morlaix, âgés de Modèle:Unité, formèrent un groupe de résistants au printemps 1943, organisé par Émile Guéguen et Gildas Lebeurier<ref>Gildas Lebeurier, né le Modèle:Date, élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date, voir http://www.france-phaleristique.com/lh_promo_25-04-05.htm.</ref> dit "Gil" ; parmi ses membres Louis Gourvil, Marcel Le Jeune, fils de l'adjudant Le Jeune, mort en déportation, Jo Despretz, et Michel Le Bars <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce "groupe Gil" participa à diverses actions de résistance au Cloître-Saint-Thégonnec et à Plourin-les-Morlaix. Ses membres rejoignirent le maquis FFI de Saint-Laurent en Plouégat-Guérand, incorporant le "bataillon d'Ornano", dirigé par Édouard Lebeurier (1892-1986)<ref>François de Beaulieu, La triple vie d'Édouard Lebeurier, revue "ArMen" Modèle:N°, mai-juin 2014.</ref>, et participèrent à la libération de Morlaix le Modèle:Date.

Le Modèle:Date, Jean Thépaut, membre de l'Organisation spéciale, qui dépend du Parti communiste alors clandestin, lance une grenade depuis la rue Gambetta sur le Soldatenheim (« Foyer du soldat allemand ») de Morlaix, faisant Modèle:Nombre (des soldats allemands et quelques Bretonnes qui leur tiennent compagnie). Le Modèle:Date, en représailles, les Allemands arrêtent lors d'une rafle Modèle:Unité rassemblés sur la place Thiers et en retiennent 60 (le plus âgé Louis Noël a Modèle:Nombre et le plus jeune Georges Caën même pas Modèle:Nombre) qui sont d'abord parqués au camp d'aviation de Ploujean, puis, via Compiègne, déportés à Buchenwald, certains menés ensuite à Flossenbürg, à Dora-Mittelbau ou d'autres camps de concentration ; 34 d'entre eux meurent dans les camps et deux peu après leur retour<ref>Pour la liste des déportés morts, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/rafle-morlaix.htm</ref>. Une « Place des Otages » à Morlaix commémore leur souvenir<ref>Yves Mervin, "Joli mois de mai 1944 : la face cachée de la résistance en Bretagne", Yoran Embanner, 2011 [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>. Un des survivants, Louis Le Gros (né en 1916, décédé en 1994) a dessiné sur place quelques croquis, qu'il a peints beaucoup plus tard, et qui ont été déposés par son fils au musée des Beaux-Arts de Morlaix<ref>Maiwen Raynaudon-Kerzerho et Didier Le Corre, "La Bretagne sous l'Occupation", éditions Blanc et Noir, 2015, Modèle:ISBN et https://www.paperblog.fr/6752005/musee-de-morlaix-une-exposition-consacree-a-louis-le-gros-otage-morlaisien-de-la-seconde-guerre-mondiale/.</ref>.

Le "groupe Justice", un maquis FTP dirigé à l'été 1944 par Eugène Le Luc<ref>Eugène Le Luc, né en 1920 à Morlaix, décédé en 2005 à Ploujean, voir http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050702&article=10271860&type=ar.</ref>, actif dans les Monts d'Arrée, principalement entre Brennilis et Sizun, et le sud du pays de Morlaix, récupérant des armes, attaquant des convois allemands, aidant des réfractaires du STO, cacha une famille juive à Saint-Sauveur pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Mallégol" />.

La libération de Morlaix

Morlaix est libéré le Modèle:Date par les troupes américaines venues des Côtes-du-Nord en passant par Le Ponthou où des maquisards avaient mitraillé des troupes allemandes les 4 et Modèle:Date sur la RN 12 afin de faciliter l'avancée de l'armée alliée. La Task Force A, composée notamment du Modèle:17e Cavalry et du Modèle:1st Engineer Company attaqua la garnison allemande de la ville (environ Modèle:Nobr hommes de la 266e division d'infanterie allemande) vers 16h45 ; la résistance allemande cessa vers 0h30 et Modèle:Nombre allemands furent faits prisonniers. Les ponts de Morlaix étaient restés intacts<ref>Éric Rondel, "La libération de la Bretagne", éditions Ouestetcompagnie, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Neuf cheminots morlaisiens ont été tués à la suite de faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Memorialgenweb.org - Morlaix : plaque commémorative SNCF.</ref>.

L'après-Seconde Guerre mondiale

Les manifestations d'agriculteurs

À la tête du CDJA (Centre départemental des jeunes agriculteurs) du Finistère, Alexis Gourvennec, aussi président de la SICA de Saint-Pol-de-Léon, organise, en raison des difficultés que rencontrent les agriculteurs de la Ceinture dorée, avec Marcel Léon, l'occupation de la sous-préfecture de Morlaix par Modèle:Unité le Modèle:Date ; les deux leaders sont arrêtés et incarcérés, ce qui provoque une manifestation monstre à Morlaix de Modèle:Unité le jour de leur procès (Modèle:Date-) devant le tribunal de Morlaix ; les juges prononcent leur relaxe, ce qui entraîne leur libération et, à la sortie du palais de justice, ils sont portés en triomphe par la foule<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest Modèle:N° du 23 juin 1961.</ref>.

Le Modèle:Date, une manifestation des aviculteurs bretons dégénère et des actes de violence ravagent le centre de la ville de Morlaix ; le journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest titre ce jour-là : « Scènes de violence à Morlaix » : Modèle:Citation bloc

L'incendie de la « Manu » en 1995

Le Modèle:Date, la « Manu » est ravagée par le feu : Modèle:Citation bloc

Les incendies des bâtiments de la MSA et des impôts en 2014

Au cours d'une action d'envergure liée à la crise de la production légumière, les bâtiments de la MSA et des impôts sont incendiés dans la nuit du 19 au 20 septembre 2014<ref>Le Télégramme, 20 septembre 2014, Morlaix. Les impôts et la MSA incendiés</ref>.

Politique et administration

Fichier:Morlaix Centre-ville.JPG
Centre-ville.

Découpage territorial

Intercommunalité

La ville est le siège de la communauté d'agglomération dénommée Morlaix Communauté<ref name="cog">Modèle:Lien web.</ref>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000, et qui succédait à la communauté de communes créée en 1995 sous le nom de Communauté de Communes du Pays de Morlaix (CCPM).

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Morlaix du département du Finistère, dans la région Bretagne, entités auxquelles la commune est donc rattachée<ref name="cog" />.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Morlaix<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton, le canton de Morlaix porté aujourd'hui à 10 communes. Modèle:Article détaillé Pour les élections législatives, elle fait partie de la quatrième circonscription du Finistère. Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Résultats du deuxième tour des élections présidentielles
Résultats des élections municipales

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Finistère, la liste menée par la maire sortante Agnès Le Brun (DVD) remporte l'élection avec Modèle:Unité (51,82 % des suffrages exprimés, 25 conseillers municipaux et 9 conseillers communautaire), devançant la liste d'union PS & EELV menée par Jean-Paul Vermot qui a obtenu Modèle:Unité (48,17 % des suffrages exprimés, 8 conseillers municipaux et 3 conseillers communautaires), l'abstention s'étant élevé à 35,51 %<ref>Résultats officiels pour la commune Morlaix.</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Finistère, la liste d'union de la gauche (PS, Génération.s, PCF) menée par Jean-Paul Vermot remporte l'élection avec Modèle:Unité (54,95 % des suffrages exprimés, 26 conseillers municipaux et 9 conseillers communautaires), devançant celle (Agir & DVD) menée par la maire sortante Agnès Le Brun, qui obtient Modèle:Unité voix (45,04 % des suffrages exprimés, 7 conseillers municipaux et 3 conseillers communautaires), l'abstention s'étant élevée à 50,71 % lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article connexe

Politique locale

Modèle:...

Dans son édition du 24 juin 2020, un article du Canard enchaîné intitulé "Drôle de pastis à Morlaix" évoque les moyens déployés par la liste d'Agnès Le Brun pour mobiliser l'électorat abstentionniste, via des procurations. France Télévisions relate la mystérieuse razzia de presque tous les exemplaires du Canard enchaîné sur Morlaix par un inconnu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages et partenariats

Jumelages

Partenariats

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2017, avec Modèle:Nombre, Morlaix occupe le Modèle:5e rang en nombre d'habitants sur les 277 communes que compte le département (derrière Brest, Quimper, Concarneau et Landerneau et devant Guipavas), et elle est aussi la Modèle:20e commune de la région Bretagne (territoire en vigueur au Modèle:Date). Elle est également au Modèle:658e rang national, derrière Hautmont et devant Wattignies. En 2020 sa population municipale est selon l'INSEE de Modèle:Nobr habitants et la ville a encore perdu Modèle:Nombre en Modèle:Nombre.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

  • festival Panoramas : il a lieu tous les ans en avril. Principalement concentré sur les musiques actuelles (électro, hip-hop), il regroupe plusieurs tendances<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Bel Été : tous les étés, depuis 2008, la Ville de Morlaix propose une programmation riche de festivités et d’événements culturels, avec une place prépondérante accordée aux arts de la rue, qui font sa réputation depuis des décennies, et à la culture bretonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Festival les Originales : premier festival de chanson francophone en Bretagne, il se déroule pendant la deuxième quinzaine de mai et propose également une programmation de spectacles pendant l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Modèle:...

  • Morlaix-Saint-Pol Gymnastique, club de gymnastique artistique féminine et masculine.
  • Sporting Club Morlaisien, club de football dont l'équipe première joue en Régional 2 de la ligue de Bretagne de football pour la saison 2018-2019.

Médias

Morlaix est couverte par une radio locale, Radio Nord Bretagne.

Presse écrite

Deux principaux journaux quotidiens relaient l'actualité de Morlaix et ses alentours : Le Télégramme (édition Morlaix) et Ouest-France (édition Nord-Finistère).

Enseignement

Écoles

Fichier:Vue sur la place de Morlaix via le viaduc.JPG
La place Charles-de-Gaulle à Morlaix.

Modèle:Colonnes

Collèges

Modèle:Colonnes

Lycées

Modèle:Colonnes

Université de Bretagne-Occidentale (IUT de Brest, site de Morlaix)

  • Département GACO :
    • BUT GACO, Gestion Administrative et Commerciale
    • BUT GACO Arts
    • Licence professionnelle MOA, Management des Organisations Agricoles
    • Licence professionnelle GTPI, Gestion Technique du Patrimoine Immobilier
  • Département Génie civil :
    • BUT Génie civil - Construction durable

Établissement privé par alternance

Formations adultes

  • GRETA
  • AFPA
  • IBEP

Langue bretonne

  • Breton
    • École Diwan
  • Bilingue
    • École du Poan Ben

Santé

Le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix

Au sud du territoire communal se trouve le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM), qui fait partie du pôle santé débordant sur la commune de Plourin-lès-Morlaix.

Capacité d'accueil

Le centre comportait 968 lits et Modèle:Nombre au Modèle:1er avril 2018. Les lits et les places étaient répartis de la manière suivante :

  • Court séjour - Médecine, Chirurgie, Obstétrique : 266 lits et Modèle:Nombre ;
  • Soins de suite et de Réadaptation : 128 lits et cinq places ;
  • Soins de longue durée et EHPAD : 264 lits et quatre places ;
  • Psychiatrie 267 lits et Modèle:Nombre ;
  • SSIAD : Modèle:Nombre ;
  • Foyer d'accueil pour traumatisés crâniens : 18 lits.
Activité

L'activité du centre en 2017 était la suivante :

  • Modèle:Nombre en hospitalisation complète ;
  • Modèle:Nombre en hospitalisation complète ;
  • 47 153 venues d'hospitalisation partielle ;
  • 62 920 consultations soins externes ;
  • 5 181 interventions chirurgicales ;
  • 34 064 passages aux urgences ;
  • 1 223 sorties SMUR ;
  • 555 accouchements ;
  • taux d'occupation en Médecine, Chirurgie, Obstétrique : 81,40 % ;
  • 16 231 examens scanner ;
  • 6 907 examens IRM ;
  • 19 465 856 actes de laboratoire (nombre en B) produits par le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix ;
  • 7 537 interventions du SSIAD au domicile des patients<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Économie

Monnaie locale

En octobre 2016 une monnaie locale, le Buzuk, est créée et entre en circulation dans le pays de Morlaix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a pour objectif de soutenir le commerce local et renforcer le lien social puisqu'elle circule en circuits courts et éthiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Morlaix au 30 015e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2017, la population âgée de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre (contre Modèle:Nombre en 2012), parmi lesquelles on comptait 70,1 % d'actifs dont 55,3 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs<ref group="Insee">Modèle:Lien webEMP T1 - Population de Modèle:Nombre par type d'activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Morlaix est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Morlaix (CCI).

Création d'entreprises en 2017

En 2018, Morlaix a vu se créer Modèle:Nombre dont :

  • 7 en industrie (dont 5 individuelles),
  • 7 en construction (dont 7 individuelles),
  • 37 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration (dont 29 individuelles),
  • 24 en service aux entreprises (dont 16 individuelles),
  • 24 en service aux particuliers (dont 21 individuelles)<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur primaire

Secteur secondaire

Secteur tertiaire

Hôtels

Au Modèle:1er janvier 2020, Morlaix compte 6 hôtels pour 181 chambres soit :

  • 2 hôtels 1 étoile pour un total de 18 chambres,
  • 2 hôtels 2 étoiles avec 63 chambres,
  • 2 hôtels 3 étoiles pour un total de 100 chambres<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Campings

Morlaix ne comptait aucun camping au Modèle:1er janvier 2020<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Autres hébergements collectifs

Morlaix comptait une auberge de jeunesse de Modèle:Nombre au Modèle:1er janvier 2020<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Autres

La CCI mène également un projet de reconversion urbaine de la manufacture des tabacs de Morlaix, site industriel classé monument historique, qui accueille désormais du logement, de l'enseignement (IUT de Morlaix), de l'économie (hôtel d'entreprises), des services publics (Morlaix Communauté), des ateliers d'artistes. Un projet en travaux comportant une salle de spectacle et trois salles de cinéma est en cours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Emblèmes

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Fichier:Morlaix Port.jpg
Le viaduc et la rivière de Morlaix.

Devise

En 1522, les Anglais pillent la ville en l'absence des habitants, mais s'attardent un peu trop dans les celliers. Les Morlaisiens, revenus, leur taillent des croupières. À cette occasion, la ville ajoute à ses armes deux supports, à senestre un léopard rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’extérieur) bicéphale figurant l’Angleterre, à dextre un lion rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l'intérieur), auquel s'adresse la devise inscrite sur un listel : S'ils te mordent, mords les<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Langue bretonne

Modèle:Section à sourcer En breton, la ville se nomme Montroulez.

La commune a voté la charte Ya d'ar brezhoneg le 27 juin 2008 et reçu le label de niveau 1<ref>Modèle:Lien web.</ref> le 6 février 2009.

Lieux et monuments

Modèle:Article détailléMorlaix abrite plusieurs édifices et constructions présentant un intérêt architectural ou historique.

Architecture civile

Fichier:Kiosque à musique (Morlaix).jpg
Le kiosque à musique.

Le viaduc de Morlaix est un édifice emblématique de la ville : Modèle:Unité de longueur, Modèle:Unité de hauteur, 14 arches et 9 arceaux, Modèle:Unité de pierres de granite de l'Île-Grande. Il est construit de 1861 à 1864, pour permettre le passage de la ligne de chemin de fer Paris-Brest. L'ingénieur Fenoux en a tracé les plans.

De nombreuses maisons médiévales à pans de bois sont préservées. Appelées maisons à lanterne ou à pondalez (pont-galerie en breton), elles s'organisent autour d'un hall qui s'élève sur trois à quatre niveaux<ref>Roland Godefroy, « Les dernières maisons à lanterne pourront-elles être sauvées ? », Ouest-France, éd. Morlaix, 27 janvier 1981.</ref>. Celle du 9 Grande-Rue accueille les œuvres et objets de la collection du musée de Morlaix ayant trait à l’architecture et à l’histoire de la ville – et celle dite « de la duchesse Anne » (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), rue du Mur.

La fontaine des Carmélites, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au pied de l'ancienne église Notre-Dame des Fontaines qui fut détruite. Les Carmélites sont arrivées à Morlaix au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de graves épidémies de peste.

La ville comporte plusieurs escaliers publics anciens et des venelles.

Fichier:Vue d'ensemble église Saint-Mélaine de Morlaix.JPG
Le viaduc et l'église Saint-Melaine de Morlaix.
Fichier:Maison dite de la duchesse Anne – Morlaix.2.jpg
La Maison dite de la duchesse Anne, rue du Mur.
Fichier:Morlaix - Maison à Pondalez - PA00090133 - 022.jpg
Une maison à lanterne ou à pondalez.

Le théâtre municipal, construit à l'italienne en 1888 et entièrement restauré.

Le kiosque de la place des Otages, offert en 1903 par Auguste Ropars.

Architecture religieuse

L'ancien couvent des Jacobins dont l'église fondée en 1230, est la plus ancienne de la ville. Le couvent est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la rosace du chevet date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est confisqué à la Révolution, puis sert de caserne et enfin de siège la société d'archéologie du Finistère. Depuis 1887, il abrite le musée des Beaux-Arts de la ville, dont le premier conservateur est Edmond Puyo.

Le couvent des Ursulines du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, typiquement polylithique<ref>Modèle:Article.</ref>. L'un des traits les plus frappants des couvents de Morlaix est ce polylithisme de construction<ref>Modèle:Citation. Cf Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'église Saint-Mathieu, dont la tour est un des premiers édifices Renaissance de la région. Elle abrite une statue ouvrante en bois doré de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsqu'elle est ouverte elle offre une Trinité sculptée et des scènes peintes du nouveau Testament. Cette statue qui provient de la région de Cologne a été commandée par la Confrérie des tisserands de Morlaix. L'église abrite également un bel orgue, dont le buffet fin {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} contient un instrument de Heyer (1873).

L'église Saint-Mélaine, de style gothique flamboyant (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) dédiée à Melaine de Rennes. Le prieuré de Saint-Mélaine fut fondé entre 1149 et 1157 à la suite d'une donation de Guyomarc'h III, seigneur de Morlaix. L'église fut construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'atelier d'architectes Beaumanoir. En 1879, le lanternon de l'église a été remplacé par une flèche en bois recouverte de zinc. L'église abrite de belles sablières et statuaires du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, ainsi qu'un orgue de Dallam restauré en 1971<ref>http://www.infobretagne.com/morlaix-eglise-melaine.htm</ref>.

Architecture militaire

Le château de Suscinio (maison du corsaire Charles Cornic) et son parc botanique, situés à Ploujean, ancienne commune faisant aujourd'hui partie de Morlaix.

Architecture industrielle

L'ancienne Manufacture des tabacs. C'est Jean-François Blondel, architecte du roi qui a conçu la Manufacture entre 1736 et 1740. C'est aujourd'hui un lieu qui abrite l'IUT de Morlaix et l'espace des Sciences du Pays de Morlaix<ref name=":2" />.

L'ancienne brasserie Coreff (Brasserie des Deux Rivières), aujourd'hui basée à Carhaix-Plouguer.

Lieux culturels

Fichier:Bagad Sonerien Bro Montroulez Morlaix 7 juillet 2013.JPG
Bagad de Morlaix place Allende.

Le musée des Beaux-Arts de Morlaix, dit aussi Musée des Jacobins (labellisé Musée de France).

Le théâtre du Pays de Morlaix : il propose une programmation régulière mais accueille également de nombreuses compagnies dramatiques en résidence de création<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Espace des sciences du Pays de Morlaix situé dans la manufacture des tabacs<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Patio, centre d'initiation aux arts du Pays de Morlaix, école de musique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Morlaix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lango, parc des expositions de Langolvas, un espace événementiel en fonction depuis 2002.

Le Bagad Sonerien Bro Montroulez, bagad du pays de Morlaix, ensemble de musiciens de musique bretonne.

La Salamandre, salle de cinéma associative classée art et essai<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tableaux

Fichier:Jules Noël Le rémouleur à Morlaix musée Jacobins.jpg
Jules Noël : Le rémouleur à Morlaix (vers 1869, musée des Jacobins à Morlaix).

Plusieurs tableaux représentent la ville :

  • Jules Noël : Sortie de la messe de minuit (l'auteur s'est inspiré de l'église Saint-Melaine de Morlaix) (1867, huile sur toile, collection particulière).
  • Jules Noël : Morlaix : l'escalier de l'église Saint-Melaine (crayon sur papier, collection particulière).
  • Jules Noël : Le viaduc et le quai de Tréguier à Morlaix (vers 1893).
  • Jules Noël : Le rémouleur à Morlaix (vers 1868, musée des Jacobins, Morlaix).
  • Charles de Kergariou : Le port de Morlaix (collection particulière).

Personnalités liées à la commune

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Fichier:Plaque Louis Le Guennec.JPG
Louis Le Guennec est né à l'Hôtel dit de François du Parc.
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Labels et récompenses

En 2010, la commune de Morlaix a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »<ref>Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.</ref>.

En juillet 2017, elle est décorée de 3 fleurs et vise la décoration de 4 fleurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

<references group="Insee"/>

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Générale

Spécialisée

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail