Callac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Callac {{#ifeq:1|0|[kalak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située historiquement en Cornouaille, bien que se trouvant désormais dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Situation

Callac est situé en plein cœur de l'Argoat, à Modèle:Unité au sud-ouest de Guingamp et à Modèle:Unité au nord-est de Carhaix-Plouguer (Finistère). Cette commune est aux limites du Poher historique « loin de rien et au milieu de tout »<ref name="pre">Sophie Prévost, Le Centre-bretagne, ça les gagne !, Journal Le Télégramme, n° du 13 décembre 2020.</ref> ou plutôt l'inverse ! Callac est au cœur de l'Argoat.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et hydrographie

Modèle:Images

La ville de Callac s'est développée dans la presqu'île de confluence formée par l'Hyères (affluent de rive gauche de l'Aulne) et son affluent de rive droite le Guervilly, qui confluent au sud de la ville ; le ruisseau de Pont Hellou, un autre affluent de l'Hyères, de rive gauche, limite le territoire communal à l'est et au sud ; le ruisseau du Guervilly et son affluent le ruisseau de Kerlan, limitent la commune à l'ouest ; la ville, en position d'adret, est entre 175 et Modèle:Unité d'altitude.

Le relief de la commune est assez vallonné, les altitudes allant de Modèle:Unité (une butte située dans la partie nord-est du finage communal) à Modèle:Unité dans l'extrême sud, à la confluence entre l'Hyères et le ruisseau de Pont Hellou.

Le plan d'eau de la Verte Vallée, formé grâce à une digue barrant le cours du Guervilly, s'étend sur Modèle:Unité, juste au sud-ouest de la ville. Un sentier pédestre de Modèle:Unité en fait le tour.

Cadre géologique

Modèle:Article connexe La commune est localisée dans la partie occidentale du Massif armoricain, à la limite septentrionale du domaine centre armoricain. Elle se situe dans un vaste bassin sédimentaire s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. Ce bassin est principalement constitué de schistes briovériensModèle:Note (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de Modèle:Unité d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplané<ref>Ce socle briovérien de schistes tendres constitue ainsi la série géologique dominante du domaine centre armoricain, jusqu'à la forêt de Paimpont.</ref> sur lequel repose en discordance des formations paléozoïques sédimentaires (formations siluro-dévoniennes constituées de schistes, phyllades et quartzites). Ces formations ont été déposées dans le bassin marqué par une forte subsidence, puis métamorphisées et déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sur le territoire de Callac, le bassin est limité à l'ouest, au nord et à l'est par trois importants plutons hercyniens (les massifs granitiques de Huelgoat, de Commana-Plouaret et de Quintin) qui font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite médio-armoricainModèle:Note. Ces massifs percent le géologie briovérien qui constitue une des principales unités tectoniques de la région, l'anticlinal briovérien de Yeun Elez-Plourac'h-Callac, avec la zone d'ensellement transverse de Scrignac. Ces schistes briovériens sont les témoins d'une pénéplanation très ancienne à l'ère primaire suivie d'un resoulèvement à l'ère secondaire, contre-coup des plissements pyrénéen et alpin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Callac est desservie par la D 787 (ancienne Route nationale 787), axe Carhaix-Guingamp, qui désormais contourne la ville par le sud-est grâce à une rocade de contournement et par la ligne ferroviaire de Guingamp à Carhaix, à écartement normal (voie unique, non électrifiée) depuis 1967, mais qui était antérieurement à voie métrique lorsqu'elle faisait partie du Réseau breton. La commune dispose d'une gare à Callac et d'une halte ferroviaire à Lesmaës (Les Maïs).

Urbanisme

Typologie

Callac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), terres arables (31,2 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attesté sous la forme Gallac en 1182<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son étymologie est gallo-romaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, généralement du suffixe gaulois -acum, -ac, qui définit soit un lieu, un élément géographique ou alors l'emplacement ancien d'une villa gallo-romaine. La terminaison -ac est uniquement attestée dans les (anciennes) régions de langues d'oc; ainsi qu'en Bretagne (Armorique préhistorique, gauloise puis gallo-romaine).

Une particularité du nom de Callac est d'être un palindrome.

Histoire

Cette commune est un démembrement de la paroisse primitive de l'Armorique de Plusquellec (village issu du grand défrichage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; elle est connue pour sa forte présence communiste jusqu'à aujourd'hui et pour avoir été un lieu de révolte des bonnets rouges au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Antiquité

Fichier:Callac pont gallo romain.jpg
Le pont gallo-romain de Callac, sur l'Hyères.

Le site de Callac est traversé par une ancienne voie romaine qui allait de Vorgium (Carhaix) à Tréguier ; un camp romain, installé sur le site du futur château, la protégeait.

Un lieu habité par Nominoé

Nominoé, peut-être issu de la famille des comtes de Poher, eut une résidence à « Botmel » (Botnumel) en Callac vers 831 (il y serait peut-être né) ; c'est là qu'il reçut Louhemel, envoyé par saint Conwoïon venu lui demander sa protection<ref>Alain Guigny, "La grande histoire du Tro Breiz", éditions Ouest-France, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

Le château de Callac

Fichier:The only part of the old castle that remains. - panoramio.jpg
La « venelle du château », seule trace subsistante de l'ancien château de Callac.

Aujourd'hui disparu, le château féodal de Callac aurait été construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. C'était une véritable forteresse entourée d'un mur d'enceinte continu avec un seul accès donnant au sud sur ce qui deviendra l'actuelle rue des Portes. Bâti à la pointe du promontoire rocheux qui se termine à la jonction des deux vallées de Pont-ar-Vaux et de l'Hyères, le château offrait une protection certaine, qui attira les habitants de la région. Peu à peu, des habitations virent le jour donnant naissance à un village.

Fichier:Callac botmel.jpg
Les ruines de l'église de Botmel.

Durant la guerre de Succession de Bretagne, qui voit l'opposition de Charles de Blois et de Jean de Montfort, le château, alors possédé par la famille de Trogoff<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fut assiégé plusieurs fois en 1341, 1342 et 1345 ; en 1356 Jean de Montfort donne les châteaux de Trogoff et Callac en gage au roi d'Angleterre qui lui a consenti un prêt, mais en reprend la possession en 1364. Le dernier siège que le château eut à subir, en 1363, fut très probablement mené par le futur connétable de France Bertrand Du Guesclin qui venait de prendre le château de Carhaix. Yvon de Trogoff fit partie de l'association des nobles bretons qui tentèrent vainement vers 1379 de s'opposer à la mainmise du roi de France sur le duché de Bretagne. Tous ces événements eurent raison de la puissance du château de Callac et sa démolition fut ordonnée par le roi Charles VI de France en 1393.

À la suite de ce démantèlement, le château resta à l'abandon plusieurs années. Mais les menaces que faisait peser le Royaume de France sur le duché de Bretagne, et surtout la volonté d'annexion du duché par Louis XI, obligèrent le duc François II à demander le renforcement des places fortes du duché. Le château de Callac (devenu propriété de la famille de Plusquellec en raison du mariage de Jeanne de Trogoff, petite-fille d'Yvon de Trogoff, avec le sire de Plusquellec) profita de cette volonté défensive et fut reconstruit, probablement par Olivier de Plusquellec et Jeanne de Trogoff (mariés vers 1420) et retrouva sa puissance ; en 1475, en raison du mariage de Jeanne de Plusquellec avec Charles IX du Pont, la seigneurie passa aux mains de la famille des barons du Pont et de Rostrenen, puis de la famille de Tournemine (qui possédait aussi le château de la Hunaudaye) en 1490. Après l'union de la Bretagne à la France, le château subit de nouveau un démantèlement, vers 1551, sur ordre du roi de France Henri II, également duc de Bretagne. Les restes du château passèrent alors aux mains des Bénédictins de l’abbaye de Quimperlé.

Durant les guerres de la Ligue, les ruines du château servent de repaire à des soi-disant partisans du roi, profitant de cette place pour piller les communes voisines. Délogés par le général espagnol Don Juan d'Aguila, ils furent vite remplacés par des ligueurs aux ordres du capitaine Du Mas, puis par les hommes du sieur de Bougerel, lieutenant de La Fontenelle.

À la suite de ces occupations successives, la destruction du château est ordonnée en 1619. Commença alors le lent éparpillement des pierres, qui dura plus de cinquante ans. Elles serviront à la construction des moulins du Quinquis et Kerdréquen, ainsi qu’à la construction de l’église de Botmel et à la tour de la chapelle Sainte-Catherine située sur la place du Martray, actuelle place du centre.

Botmel

Fichier:Eglise de Botmel près Callac 1891.jpg
Dessin de l'église de Botmel publié en 1891 dans le "Bulletin monumental".
Fichier:Ecussons église de Botmel.jpg
Les écussons de l'église de Botmel (1891).

Selon la tradition, au Haut Moyen-Âge, un anachorète nommé Baumel aurait construit son ermitage à cet endroit et aurait partagé son temps entre la prière et l'évangélisation des habitants (un vitrail de l'église actuelle le montre en prière près de son ermitage). Il aurait fait construire dans ce lieu, nommé Botnumel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une chapelle dédiée à la Vierge Marie, laquelle aurait été remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par une première église<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Botmel était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une trève de Plusquellec et Callac n'était alors qu'un simple hameau et une chapelle de Botmel ; mais le hameau de Callac, en raison de la présence du château, était beaucoup plus peuplé que Botmel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est en l'an II du calendrier révolutionnaire que Callac a remplacé Botmel comme chef-lieu de la nouvelle commune<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'église Notre-Dame de Botmel (dit aussi Saint-Baumaël) est achevée en 1487, mais reconstruite en grande partie à plusieurs reprises les siècles suivants : son abside date de 1628, sa tour de 1634 et son transept de 1734. Elle est restée l'église paroissiale de Callac jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle est désaffectée en 1877 et en partie démantelée, ses pierres étant réutilisées pour la construction de l'église de Callac). Elle est désormais en ruines, il n'en subsiste que trois arcades de la nef, ainsi que la tour et le clocher, qui est de style Beaumanoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

P. Chardin écrit dans un article publié en 1891 que lors de son passage à Callac quelques années avant « on commençait la construction d'une église neuve, copiée sur le modèle banal de toutes celles qui en Bretagne remplacent les vieux édifices religieux. Tout au plus aurait-on pu laisser debout, même à l'état de ruine, celle de Botmel »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans la verrière supérieure se trouvent les armes de la famille de Ploesquellec (Plusquellec), fondatrice de l'église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Temps modernes

Fichier:Botmel Callac Cassini.jpg
Carte de Cassini de la région de Botmel-Callac (1787).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Callac en 1778 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Madame de Saint-Prix

Madame de Saint-Prix, née Émilie Barbe Guitton le Modèle:Date- à Botmel en Callac (fille de Pierre-Jean Guitton, avocat au Parlement de Bretagne), épouse de Charles Tixier Damas, comte de Saint-Prix (lequel fut officier de marine et maire de Ploujean)<ref>Modèle:Lien web.</ref> a collecté de nombreuses complaintes, chansons et contes en langue bretonne dans sa région d'origine autour de Callac et Saint-Servais, ainsi que dans celle de Morlaix (elle a habité le manoir de Traonfeuntenniou en Ploujean). Elle est décédée le Modèle:Date- à Morlaix. Ses carnets sont conservés à l'abbaye de Landévennec<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Callac vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Frank Davies<ref>Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.</ref> rapporte que lors des hivers rudes, après une longue période de neige, « on a besoin d'allumer des feux la nuit à tous les carrefours de routes entre Carhaix, Callac, Gourin, Rostrenen et autres petites villes du voisinage pour préserver les troupeaux et même les chiens de la rapacité des loups affamés »<ref>Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Callac en 1843 : Modèle:Citation bloc

En 1856 à Callac on dénombre 413 habitations couvertes de chaume pour 208 en ardoises. Cinq ans plus tard, le chaume couvre encore 223 habitations pour 385 couvertes d'ardoises<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

La construction de l'actuelle église paroissiale

Les travaux de l'actuelle église paroissiale Saint-Laurent commencèrent en 1873 pour se terminer par la consécration de l’édifice le Modèle:Date- par [[Pierre-Marie-Frédéric Fallières|Modèle:Mgr Pierre Fallières]], évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Fichier:Callac 22. Monument aux Morts.jpg
Le monument aux morts de Callac.

Le monument aux morts de Callac porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; au moins 13 d'entre eux sont morts sur le front belge, la plupart pendant la Course à la mer ; au moins trois dans les Balkans car ils faisaient partie de l'Armée française d'Orient (René Guillossou<ref>René Guillossou, né le Modèle:Date à Callac, soldat au 372e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Bitola (actuellement en Macédoine, alors en Serbie)</ref> et René Le Roux<ref>René Le Roux, né le Modèle:Date à Inguiniel, caporal au [[Zouaves|Modèle:16e territorial de zouaves]], disparu le Modèle:Date à Novigrad (actuellement en Croatie, alors en Serbie)</ref> en Serbie, Francis Fercocq<ref>Francis Fercocq, né le Modèle:Date à Callac, canonnier au [[93e régiment d'artillerie de montagne|Modèle:1er d'artillerie de montagne]], mort de maladie le Modèle:Date à l'hôpital temporaire Modèle:N° de Salonique (Grèce)</ref> en Grèce) ; deux au moins sont disparus en mer (Yves Gouëc<ref>Yves Gouëc, né le Modèle:Date à Carnoët, quartier-maître canonnier, disparu le Modèle:Date à bord du Suffren coulé au large de Lisbonne par un sous-marin allemand U-52</ref> et Joseph Le Foll<ref>Joseph Le Foll, né le Modèle:Date à Calanhel, maître à bord du Kléber, victime d'une mine déposée par un sous-marin allemand le Modèle:Date au large d'Ouessant alors qu'il revenait de Dakar</ref> ; trois (Guillaume Dugay, Louis Fercocq et Jean Guillerm) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français et parmi eux, plusieurs ont obtenu des décorations : Yves Coulouarn<ref>Yves Coulouarn, né le Modèle:Date à Carnoët, sous-lieutenant au 1er régiment de tirailleurs marocains, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Montauville (Meurthe-et-Moselle)</ref> et Yves Le Lay<ref>Yves Le Lay, né le Modèle:Date à Callac, soldat au 410e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à PargnyModèle:Laquelle (Aisne)</ref> ont reçu tous les deux la Croix de guerre et la Médaille militaire, Yves Guizouarn<ref>Yves Guizouarn, né le Modèle:Date à Callac, zouave au [[8e régiment de zouaves|Modèle:8e de marche de zouaves]], mort des suites de ses blessures le Modèle:Date dans une ambulance à Minorville (Meurthe-et-Moselle)</ref> la Médaille militaire, Pierre Le Gall<ref>Pierre Le Gall, né le Modèle:Date à Callac, soldat au 294e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Filain (Aisne)</ref> et François Perrot<ref>François Perrot, né le Modèle:Date à Callac, soldat au 294e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Vareville (Oise)</ref> tous les deux la Croix de guerre<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Callac : monument aux morts</ref>.

Le caporal Yves Marie Conan, du village du Collodou en Callac, a rempli tout un cahier d'écolier de sa vie pendant la guerre<ref>Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Callac porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>.

La Kommandantur de Callac était située place du Centre (actuellement le numéro 12 de la place du 9 avril 1944).

La Résistance
Fichier:Callac 22. Tableau des martyrs.gif
Le tableau des martyrs (rafle du Modèle:Date-).

Un réseau de résistance d'obédience communiste commença à se former dès le printemps 1941 dans la région de Callac, formé en grande partie de jeunes réfractaires au STO, formant à partir de 1943 un bataillon FTPF qui incendia au début de mars 1943 l'intendance allemande de Callac. Le Modèle:Date une voiture de gendarmerie de Guingamp fut attaquée par la résistance de Callac afin de libérer un résistant qui était transféré, Joseph Guillerm. Pendant la nuit du 25 au Modèle:Date, la gendarmerie de Callac fut attaquée par quinze résistants qui s'emparèrent de Modèle:Nobr d'essence. Les autorités allemandes d'occupation procédèrent à une rafle le Modèle:Date à Callac<ref>Une plaque commémorative de cette rafle a été inaugurée en janvier 2014, voir https://www.ouest-france.fr/une-plaque-commemorative-de-la-rafle-du-16-mai-1944-1878341</ref>, organisée par le capitaine Maschke, chef des services de l'Abwehr à Saint-Brieuc, et qui mobilise Modèle:Nobr allemands appuyés par des miliciens du Bezen Perrot : la population est rassemblée dans les halles et Modèle:Nobr en situation irrégulière sont transférées à Saint-Brieuc où une cinquantaine furent arrêtées et, parmi elles, 17 moururent en déportation<ref>Memorialgenweb.org - Callac : plaque commémorative du 9 avril 1944</ref>. Marcel Bitaille<ref>Marcel Bitaille, né le Modèle:Date à Callac, était sabotier</ref> et cinq autres résistants (Eugène Cazoulat, Auguste Dugay, Pierre Menguy) furent condamnés à mort le Modèle:Date par la cour martiale de la Feldkommandantur de Saint-Brieuc et fusillés le Modèle:Date à Ploufragan (19 résistants FTPF furent fusillés ce jour-là à Ploufragan)<ref>http://callac.joseph.lohou.fr/bitaille_marcel.html et "Les Cahiers de la Résistance Populaire", Cahier Modèle:N° de mai 2011</ref>.

Le Modèle:Date-, un combat oppose à Pont-Guernadet (route Callac - Carhaix) des résistants et des miliciens de la Bezen Perrot ; ce combat fit un mort parmi les miliciens. En représailles, Modèle:Mlle Leniet, domiciliée à Hennebont, suspectée d' être un agent de liaison, fut abattue par les miliciens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, 31 otages<ref>Memorialgenweb.org - Plestan : Champ des Martyrs du bois de Boudan</ref> sont arrêtés par les SS et la Milice de Vichy puis fusillés par l'armée allemande dans le bois de Boudan en Plestan<ref>Julian Jackson, La France sous l’Occupation, 1940-1944, Paris, Flammarion, 2004, (Modèle:1re : 2001), Modèle:ISBN, Modèle:P.674.</ref>. Ils furent enterrés sur place, le charnier fut découvert par la suite. Des clichés (retirages photographiques) de ce charnier sont visibles dans l'exposition permanente du musée de Bretagne à Rennes dans la partie « L'entaille des deux guerres mondiales ». La plupart étaient des résistants des régions de Duault, Callac et Saint-Nicolas-du-Pélem<ref>http://fr.topic-topos.com/cimetiere-des-martyrs-plestan</ref>.

Sous le titre Les trente et un assassinats du Bois de Boudan, Éric Rondel fait le récit détaillé, dans son livre Crimes nazis en Bretagne, de ces exécutions<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Georges Loscun et René Philippeau, qui furent également arrêtés lors de la rafle du 9 avril 1944 et qui figurent sur la stèle commémorative à Callac, ont réussi à s'évader ensuite du train qui les emmenait vers la déportation<ref>Archives du ministère de la Défense à Caen, dossiers 21P78655 et 21P660297</ref>. Ils ont rejoint un maquis FFI près de Sérent en Morbihan mais ont été à nouveau arrêtés en compagnie, notamment, du cadre de la résistance Mathieu Donnart aux côtés duquel ils ont été fusillés par les occupants et leurs supplétifs à Pluméliau le 29 juillet 1944.

André Le Provost<ref>André Le Provost, né le Modèle:Date à Callac, instituteur, arrêté le Modèle:Date et transféré dans une prison de Rennes, déporté du camp de Royallieu vers le camp de concentration de Neuengamme, puis transféré à celui de Bergen-Belsen où il meurt à bout de forces le Modèle:Date.</ref>, résistant, fut déporté et mourut au camp de concentration de Bergen-Belsen<ref>Memorialgenweb.org - André LE PROVOST</ref>.

Le Modèle:Date, au Pont-Guernadet, eut lieu un combat entre la Résistance et la Milice.

Le groupe de résistants FTPF de la région de Callac, dénommé parfois « maquis de Callac » (mais les résistants étaient plutôt basés en fait sur le territoire des communes de Maël-Pestivien, Trébrivan et Peumerit-Quintin), rattaché au « Bataillon Guy Môquet », prit le nom de « Compagnie Ernest Le Borgne »<ref>Ernest Le Borgne, né le Modèle:Date à Callac, passé dès 1941 dans la clandestinité, fut arrêté en 1943 dans le Finistère où il dirigeait un réseau de résistance FTPF, et fusillé le Modèle:Date en même temps qu'un autre résistant originaire de Callac, Auguste David</ref> après que ce dernier eut été fusillé. Cette compagnie était commandée par Auguste Fercoq<ref>Auguste Fercoq, originaire de La Chapelle-Neuve (Côtes-du-Nord), sabotier, décéda le Modèle:Date à Trébrivan des suites d'un accident</ref> et comptait parmi ses membres Valentin Bertrand, auteur d'une brochure sur la Résistance dans la région de Callac<ref>Valentin Bertrand, "La Résistance face aux nazis dans la région de Callac", brochure publiée à compte d'auteur</ref>, Jean Devienne<ref>Jean Devienne, né en 1911 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), instituteur, réfugié en 1943 à Maël-Pestivien, décédé en 1949 à Hué (Indochine), voir http://www.genealogie22.org/Callac-de-Bretagne/devienne.html</ref>, etc. En raison de son importance numérique, ce groupe de résistants se scinda en deux, Marcel Loussouarn prenant la direction du deuxième groupe en compagnie de deux gendarmes de Maël-Carhaix, Dinqua et Le Quéré. Plusieurs membres de ce groupe furent victimes d'une rafle commise par l'armée allemande et des miliciens du Bezen Perrot le Modèle:Date à Trébrivan<ref name="Morvan">http://francoisemorvan.com/travaux/miliciens-contre-maquisards-ou-la-resistance-trahie/complements/</ref>. Modèle:Article détaillé Louis Le Meur<ref>Louis Le Meur est né le Modèle:Date à Kergrist-Moëlou</ref> [1] [2] fut un des responsables de la résistance dans la région de Callac, avant d'en devenir son chef de secteur, Dès 1941, il fonda le « Comité secret de libération nationale » avec le Docteur Sécardin, puis il fut dès janvier 1943 l'organisateur du F.N. dans toute la région de Callac, et participa à de nombreuses attaques contre les Allemands, organisant de nombreux parachutages dans la région de Maël-Pestivien<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant de devenir au printemps 1944 chef du 4e bureau F.F.I. de la XIe Région Militaire à Rennes . Parmi les résistants tués par les Allemands, François Marie Guizouarn<ref>François Marie Guizouarn, né le Modèle:Date à La Chapelle-Neuve (Côtes-du-Nord), tué le Modèle:Date au retour d'une mission par une patrouille allemande à quelques centaines de mètres de son domicile, voir Memorialgenweb.org</ref>, Auguste David<ref>Auguste David est né le Modèle:Date à Callac</ref>, coiffeur, qui participa à l'attaque de la mairie de Plonévez-du-Faou le Modèle:Date et fut arrêté le lendemain à Callac par un gendarme français, livré aux Allemands et martyrisé à Brest<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-colombier.htm</ref>. Le « maquis de Callac » accueillit aussi Georges Niemann, un soldat allemand déserteur par amour d'une jeune fille de Trébrivan, gardé dans un premier temps prisonnier par les maquisards de Lopuen en forêt de Duault, avant d'être pris en charge et libéré par les résistants callacois qui décidèrent de lui faire confiance. Le barde autonomiste Auguste Bocher aurait aussi été assassiné par des résistants de ce maquis, mais ce fait est nié par certains, qui accusent de faux résistants d'être les auteurs de ce meurtre<ref name="Morvan"/>. Modèle:Article détaillé

Fichier:Callac 22. Argoat-1953-1.jpg
Les Fêtes de l'Argoat à Callac en 1953 (affiche).

La compagnie Tito, alors commandée par Charles Moreau, libéra Callac.

L'après Seconde Guerre mondiale

Callac a connu un déclin démographique continu et accentué pendant un siècle, passant de Modèle:Nobr habitants en 1921 à Modèle:Nobr en 2019.

« En 1981, il y avait à Callac 145 exploitations agricoles, d'une superficie moyenne de Modèle:Nobr ; il en reste 7 en 2020, avec ses superficies de 100 à Modèle:Nobr » dit Jean-Yves Rolland, maire<ref>Sophie Prévost, Le Centre-Bretagne, ça les gagne !, Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 décembre 2020.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un "effet Covid" bénéfique pour Callac

L'effet Covid de l'année 2020 a entraîné un nouveau dynamisme à Callac et dans sa région avec une augmentation des transactions immobilières et des effectifs scolarisés (Modèle:Nobr inscrits en juin 2020, Modèle:Nobr en décembre 2020) en raison de l'arrivée de familles ne supportant plus la ville en raison du coronavirus<ref>Sophie Prévost, Le Centre-bretagne, ça les gagne !, Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 décembre 2020 et https://www.letelegramme.fr/dossiers/jai-pose-mon-sac-a-callac-le-nouvel-eldorado-breton/j-ai-pose-mon-sac-a-callac-le-nouvel-eldorado-breton-1-3-11-12-2020-12671797.php</ref>.

L'échec du projet d’accueil de réfugiés et de migrants

En 2022, le projet Horizon, porté par la mairie et le Fonds de dotation Merci, voulant « rénover ou construire un village avec des personnes réfugiées et non-réfugiées » mobilise plusieurs centaines de personnes, à la fois pro et contre<ref>Modèle:", bfmtv.com, 19 septembre 2022</ref>,<ref>Modèle:", francebleu.fr, 17 septembre 2022</ref>. Les habitants refusant le projet, bien que minoritaires, sont notamment soutenus par deux partis politiques. (Rassemblement national et Reconquête) et des militants radicaux venant d'autres régions<ref name="Gueugneau202301">Modèle:Lien web</ref> dont certains identifiés comme appartenant à des groupes néo-nazis<ref name="Brahim202301">Modèle:Lien web</ref>.

Début octobre, des murs sont tagués avec des textes en breton contre le projet d'accueil des réfugiés<ref>A Callac, des tags en breton contre le projet d'accueil des réfugiés, actu.fr, 4 octobre 2022</ref>. Le maire Jean-Yves Rolland, prend alors un arrêté afin d'empêcher ceux opposés au projet de tracter aux abords du marché, ce dernier est finalement retiré car « contestable » du propre aveu de l'élu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon Mediapart, des actions des groupes d’extrême droite amènent un haut niveau de tension dans le village, ceux-ci usant de moyens illégaux pour empêcher le projet.

Sont répertoriés des actes de vandalismes (tag raciste)<ref name="Gueugneau202301"/>, de nombreuses menaces de mort, de viol, et d’agression à l'encontre des élus et habitants qui soutiennent le projet<ref name="Gueugneau202301"/>, des intimidations physiques effectuées par des groupes de personnes cagoulées aux abords des résidences privées des porteurs de projet<ref name="Brahim202301"/>. Le niveau de violences des groupuscules impliqués est telle que la gendarmerie conseille au maire de « flouter ses fenêtres à la mairie pour qu’on ne lui tire pas dans la nuque. »<ref name="BrahimAprès">Modèle:Lien web</ref>

Le 12 janvier 2023, le maire annonce qu'à cause d'un conseil municipal « tendu à un niveau inimaginable », des risques à la suite des menaces et de la division des habitants, le projet Horizon est abandonné<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui provoque des divergences au sein du conseil municipal, une adjointe au maire se voyant retirer ses délégations pour avoir critiqué cet abandon<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le fonds de dotation Merci, à l'origine du financement, dénonce « une campagne nauséabonde aux relents racistes et antisémites fondée sur des méthodes de harcèlement et d’intimidation, y compris des menaces de mort, ciblant le maire et plusieurs conseillers municipaux jusque dans leur vie privée »<ref name="BrahimAprès"/>.

À la suite du retrait du projet, la fondation Merci annonce vouloir porter « plainte contre X pour harcèlement en ligne, provocation à la haine et injure en raison de l’appartenance à une religion »<ref>https://www.letelegramme.fr/bretagne/accueil-des-refugies-a-callac-la-fondation-merci-annonce-un-depot-de-plainte-05-04-2023-13312435.php</ref>,<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/callac-22160/apres-labandon-du-projet-daccueil-de-refugies-a-callac-le-fonds-de-dotation-merci-depose-plainte-c9f28e2e-d3cd-11ed-8669-5c45fd74f594</ref>, un projet en parallèle accueillant quatre familles migrantes restant malgré tout lui toujours d'actualités à Callac<ref>Revivez "la bataille de Callac" dans Envoyé Spécial sur France 2, actu.fr, 7 avril 2023</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Modèle:Article connexe Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

Résultats des deuxièmes tours :

Élections départementales

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours :

  • Élections départementales de 2015 : 51,19 % pour Christian Coail et Claudine Guillou (PS), 34,40 % pour Marc Hervé et Martine Tison (UMP), 14,41 % pour Catherine Blein et Axel de la Mardière (FN). Le taux de participation était de 65,44 %.
  • Élections départementales de 2021 : 77,94 % pour Christian Coail et Claudine Guillou (PS), 22,06 % pour Françoise Billaud et Noël Lude (RN). Le taux de participation était de 43,57 %.

Élections cantonales

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

L'Argoat est devenu attractif pour la population d'origine britannique (du moins avant le Brexit) : selon l'INSEE, en 2016, les cinq bassins de vie bretons où la part de la population de nationalité anglaise étaient les plus nombreux étaient dans l'ordre ceux de Callac (7,8 %), Huelgoat (6,8 %), Guémené-sur-Scorff (5,1 %), Rostrenen (4,7 %) et Merdrignac (3 %)<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 24 janvier 2021, consultable https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/bretagne-angleterre-des-liens-plus-forts-que-le-brexit-24-01-2021-12692582.php</ref>, en partie à cause de la modicité des prix de l'immobilier en Bretagne intérieure : en 2020 Callac était, après Guémené-sur-Scorff, la commune de Bretagne où le prix médian des maisons était le moins élevé (Modèle:Nobr euros), près de Modèle:Nobr moins qu'à l'Île-aux-Moines, commune où ce prix était le plus élevé<ref>Blandine Le Cain, Où est l'immobilier le moins cher en Bretagne ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 janvier 2021.</ref>.

Enseignement

  • École primaire publique de Callac. À la rentrée 2016, l'école ne comptait plus que Modèle:Nobr, dont 78 en primaire ; l'école de Bulat-Pestivien n'en comptait plus que 47. Grâce à un regroupement pédagogique, Callac a sauvé sa quatrième classe en accueillant les élèves « monolingues » de Bulat-Pestivien, l'école bulatoise accueillant en échange les élèves « bilingues » (français et breton) de Callac et renforçant ainsi sa spécificité bretonnante<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 février 2020.</ref>.
  • Collège Gwer-Halou (Modèle:Nobr en 2015/2016).
Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 30 juin 2011.

Une classe bilingue a été ouverte à l'école publique de Callac à la rentrée 2012. À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 10,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

  • La semaine culturelle de Callac : la première édition a eu lieu en 2005 avec l'ambition de dynamiser la vie culturelle dans le Centre Bretagne et susciter, autour de la culture en général, la rencontre entre le public et des artistes : auteurs, réalisateurs, conteurs, chanteurs, musiciens, écrivains, peintres, etc. L’Association propose des animations sur des thèmes qui intéressent un large public, des plus jeunes aux plus âgés, et qui rayonne bien au-delà du canton de Callac.
    La Modèle:8e 2012 s'est déroulée du 20 au 26 août 2012. Depuis Modèle:Nobr, en plus de La semaine culturelle de Callac, sont organisés le concert de la Saint-Valentin (février), le concert « Opéra Rustica » (avril), le concert de l'Avent (dernier dimanche de novembre). Pour plus de renseignement, voir le site http://callac-culture.fr.
Fichier:Callac cycle race june 28 2008 - panoramio.jpg
La Pierre Le Bigaut de juin 2008.
  • Callac est ville départ et arrivée de la Pierre Le Bigaut, une concentration cyclo-touristique créée en 1991 par Pierre Le Bigaut<ref>Pierre Le Bigaut est un ancien coureur cycliste professionnel.</ref> et Daniel Bercot au profit de la lutte contre la mucoviscidose, une des plus importantes organisées en France, qui regroupe chaque année, plus de Modèle:Nb. L'édition 2019 a eu lieu le Modèle:Date. Depuis ses débuts, cette manifestation a permis de collecter plus de Modèle:Nobr d'euros de dons au profit de la mucoviscidose (estimation de 2019)<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 13 juin 2019.</ref>. La 31e et dernière édition de la "PLB Muco" a été organisée le Modèle:Date-, faute de bénévoles pour continuer à l'organiser<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Callac fut aussi la ville organisatrice d'un des plus célèbres critériums cyclistes de Bretagne. Le « Critérium de Callac » avait lieu le premier mardi suivant le Tour de France, ce qui permettait à beaucoup de Bretons de pouvoir applaudir les coureurs s'étant illustrés lors du Tour, tels Bernard Hinault, Raymond Poulidor, etc. Commencé en 1947, la dernière édition eut lieu en 1999.
  • L'année 2011 a vu le Tour de France cycliste traverser Callac, plusieurs animations ont été proposées par les Associations de Callac en collaboration avec la mairie.

Économie

  • Callac compte 72 agriculteurs, 84 commerçants artisans et chefs d'entreprises, 24 cadres et intellectuels supérieurs, 80 professions intermédiaires, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, 1 068 retraités et Modèle:Nobr sans activité professionnelle sur Modèle:Nombre dans l'ensemble.

Élevages divers

  • Callac est connue pour être la capitale de l'épagneul breton, croisement du setter écossais avec le chien local, dit du charbonnier. En 2019 des Japonais, des Russes, des Américains, des Italiens, des Espagnols, etc.. sont venus acheter des chiens à Callac. « Ici, c'est la Mecque de l'épagneul breton » affirme un éleveur<ref name="pre" />.
Fichier:Callac 22. Naous. 2017-10-21.jpg
La statue de Naous sur la place Jean Auffret à Callac.
  • Les haras de Callac sont célèbres pour l'élevage de chevaux de trait, dont le meilleur représentant fut Naous, mort en 1951.

Naous est un étalon trait breton qui commença sa carrière à Callac en 1939. Acheté par les haras nationaux et affecté au dépôt de Lamballe, il fut réformé en 1953. Sa statue en bronze, sculptée par Georges Lucien Guyot, trône sur la place de la Poste à Callac depuis 1958<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Statue de l'étalon Naous, de la station de Callac, par le sculpteur animalier Georges Lucien Guyot (1958).
  • La "Maison de l'épagneul breton" : ce musée a ouvert ses portes au public depuis Modèle:Date-. Objets, dessins, peintures, photographies, vidéos, film original qui vous transporte par ses images « impressionnistes », racontent cette histoire si particulière de l'épagneul breton et l'inscrivent dans son berceau d'origine, l’Argoat<ref>Maison de l’Épagneul - Communauté de communes Callac-Argoat, consulté le 2 mai 2014.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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