Marc Le Fur
Modèle:Infobox Personnalité politique
Marc Le Fur, né le Modèle:Date de naissance à Dakar (Sénégal), est un haut fonctionnaire et homme politique français. Membre du parti Les Républicains (LR), il est député des Côtes-d'Armor entre 1993 et 1997 et à nouveau depuis 2002.
Vice-président de l'Assemblée nationale de Modèle:Date- à Modèle:Date- avec de brèves intermèdes en 2012 et 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est président du groupe droite et centre du conseil régional de Bretagne entre Modèle:Date- et Modèle:Date-.
Biographie
Jeunesse et études
Marc Le Fur suit des études d'histoire et obtient une licence d'histoire. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1978. Il est admis à l'École nationale d'administration, dont il sort en 1983 (promotion Solidarité)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parcours professionnel
Il intègre le corps préfectoral, en qualité de sous-préfet, directeur de cabinet du préfet des Côtes-du-Nord. Un an plus tard, il devient directeur de cabinet du préfet de la Région Picardie à Amiens, avant d'intégrer le cabinet d'Édouard Balladur, ministre de l'Économie et des finances, entre 1986 et 1988<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. En 1988, il quitte Bercy et rejoint le ministère de l'Intérieur, où il travaille à l'Inspection générale de l'administration. En 1990, il rentre dans la fonction publique territoriale, au poste de directeur général des services du conseil général des Deux-Sèvres<ref name=":0" />, où il participera à la mise en œuvre des lois de décentralisation.
Après avoir été battu aux élections législatives de 1997, il devient Auditeur à la Modèle:51e de l'Institut des hautes études de défense nationale puis rejoint l'Institut des hautes études de sécurité intérieure, qui regroupe des spécialistes de la sécurité, et s'occupe des dossiers de coopération internationale.
Parcours politique
Marc Le Fur s'engage dans l'action politique en Bretagne après avoir été Directeur de cabinet du Préfet des Côtes d'Armor, dès 1984. Aux côtés de Bertrand Cousin, ancien député des Côtes-d'Armor, il anime le Club 89 du département<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1993, il est élu député de la troisième circonscription des Côtes-d'Armor<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Il se fait alors connaître comme l'un des spécialistes des questions agricoles à l'Assemblée nationale. En 1994, il est battu lors des élections cantonales dans le canton de Quintin. En 1997, à l'issue de la dissolution de l'Assemblée nationale, il perd son siège de député.
En 1998, il est élu conseiller régional de Bretagne sur la liste menée par Josselin de Rohan. En 2001, il se présente de nouveau aux élections cantonales dans le canton de Quintin et est élu. Il ne quittera son siège qu'en 2015 pour se présenter à la tête de la liste de la droite et du centre aux élections régionales en Bretagne.
En 2002, Marc Le Fur est à nouveau élu député de la Modèle:3e des Côtes-d'Armor où il sera réélu en 2007, 2012 puis 2017<ref name=":2" />. En 2007, Marc Le Fur est élu vice-président de l'Assemblée nationale, fonction qu'il occupe dès lors sans discontinuer.
À l'Assemblée nationale, Marc Le Fur est membre de la commission des Finances où il est rapporteur spécial du budget de la police et de la gendarmerie de 2002 à 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis du budget des préfectures au Ministère de l'Intérieur de 2007 à 2012.
En tant que vice-président de l'Assemblée nationale, il est président de la délégation de la recevabilité des propositions de loi<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
En 2015, tête de liste de la droite et du centre pour les élections régionales en Bretagne, il essuie un échec. Sa liste obtient moins de 30 % et 18 sièges<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit deux de moins que lors de l'exercice précédent, contre 51 % à la liste de gauche et 19 % au FN, lequel entre au conseil régional.
Le Modèle:Date-, Marc Le Fur est réélu député de la Modèle:3e circonscription des Côtes d'Armor avec 54,32 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il demeure membre de la commission des Finances. En Modèle:Date-, il est élu vice-président de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, lequel est élu président du parti à l'issue du scrutin<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.
Lors des élections législatives de 2022, il est réélu pour un sixième mandat, et un cinquième d'affilée, remportant le second tour avec Modèle:Nombre des voix face au candidat de la Nupes Antoine Ravard<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit de son meilleur score<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Activité législative
Il est l'auteur de l'amendement à l'origine de l'introduction des langues régionales dans la Constitution française dans l'article 75-1 de la Constitution.
Il est partisan du rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, pour réunifier la Bretagne historique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Début 2013, il propose d'autoriser la célébration de mariages religieux sans qu'ils soient précédés de mariages civils<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Très en pointe dans la lutte contre le mariage homosexuel<ref>Modèle:Lien web</ref>, il attire plusieurs fois l'attention des médias<ref>Modèle:Lien web</ref>, notamment lorsqu'il diffuse sur Twitter une photo, largement reprise par la presse, légendée Modèle:Citation et montrant le député de la majorité Thomas Thévenoud (PS) Modèle:Incise jouant au scrabble en ligne sur sa tablette, pendant les débats de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il déclare que légaliser l'adoption pour les couples homosexuels reviendrait à dire que pour certains Modèle:Citation et que le gouvernement entend Modèle:Citation la loi. Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la famille, considère que ces propos Modèle:Citation le député et lui répond : Modèle:Citation<ref>Paul Larrouturou, « Un député UMP accuse le gouvernement de faire des enfants des produits de consommation », lire en ligne, 28 novembre 2012, consulté le 29 novembre 2012.</ref>.
Il est sanctionné par la conférence des présidents de l'Assemblée nationale après les violences commises le Modèle:Date- lors du débat ouvrant le droit au mariage des couples homosexuels<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En octobre et Modèle:Date-, il s'oppose à l'instauration de l'écotaxe sur les transports routiers par poids-lourds. Il participe notamment à la manifestation organisée par le Mouvement des Bonnets rouges (Modèle:Citation selon lui) à Quimper le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En avril 2021, il soumet avec 4 autres députés LR (Xavier Breton, Patrick Hetzel, Julien Ravier et Frédéric Reiss) 2300 amendements (trois quarts des amendements) à la proposition de loi sur la fin de vie défendue par le député Olivier Falorni, retardant les discussions en empêchant l'adoption du texte dans le temps imparti<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2022, en tant que député, il propose un amendement<ref>Modèle:Lien web</ref> au Projet de loi de finances (PLF) nº273 pour 2023, visant à modifier le code général des impôts de manière à exclure du bénéfice de la réduction d'impôt Modèle:Citation, adopté le Modèle:Date en Commission des finances par les députés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est finalement rejeté en séance publique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est candidat au poste de questeur de l’Assemblée face à Éric Ciotti en juillet 2023. Il obtient 13 votes, contre 47 pour son adversaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Père de cinq enfants d'un premier mariage<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est veuf à la suite du décès de son épouse Nathalie en 2009. Il se remarie le Modèle:Date- avec l'ambassadrice de France à Monaco Marine de Carné<ref>Modèle:Lien web</ref>.