Plonévez-du-Faou

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Modèle:Infobox Commune de France

Plonévez-du-Faou {{#ifeq:1|0|[ploneve dy fu]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, située en Argoat, faisant partie du Poher, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation

Plonévez-du-Faou est une commune rurale très vaste (Modèle:Unité), la troisième du Finistère en superficie, située dans le centre du département de Finistère. La commune s'étend au sud des monts d'Arrée, non loin du Parc naturel régional d'Armorique, dans le bassin de Châteaulin. Elle fait partie du « pays Dardoup » qui correspond au nord du canton de Châteauneuf-du-Faou centré sur les communes de Plonévez-du-Faou et Collorec (le nom proviendrait de celui d'un filet que portaient traditionnellement les dames de la région<ref>http://ecolebretagne.discutforum.com/geographie-f6/les-pays-ethnologiques-partie-1-t54.htm</ref>).

Elle est drainée par l'Aulne (au niveau du lobe du méandre de rive convexe de Kerganévet - Méros) et trois de ses affluents, l'Éllez, le Ster Goanez et le Quilliou.

Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes

Description

Le bourg est situé vers Modèle:Unité d'altitude et se trouve approximativement au centre de la commune dont le territoire a des altitudes comprises entre Modèle:Unité (au Roc'h Beg an Eor, à l'extrême nord du finage communal) et Modèle:Unité dans la vallée du Ster Goanez (à l'extrême sud-ouest du territoire communal, à l'endroit où ce cours d'eau quitte la commune) et à la même altitude dans celle de l'Aulne qui forme un méandre convexe au niveau de Méros, dans l'angle sud-est du finage communal. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Un petit affluent de rive droite de l'Aulne, le Quilliou, a sa source vers le centre de la commune, juste à l'est du bourg, et coule vers le sud, passant à l'est de l'ancienne paroisse et commune du Quilliou, et conflue avec l'Aulne à Penn ar Pont, en amont du "Pont du Roy" en Châteauneuf-du-Faou.

L'essentiel du territoire communal forme un plateau assez accidenté d'une altitude moyenne d'environ Modèle:Unité (mais pouvant atteindre environ Modèle:Unité par endroits, par exemple Modèle:Unité près du hameau de Blenguéor et Modèle:Unité à Ty Boud, près de la limite communale avec Collorec, mais s'abaissant à une centaine de mètres dans la partie sud-est de la commune, par exemple Modèle:Unité au hameau de Kerganévet dans la péninsule de Méros), troué seulement par les vallées des affluents de rive droite de l'Aulne, certains étant de simples ruisseaux.

Le nord-est du territoire communal forme une excroissance où se trouve notamment le hameau de Saint-Herbot ; cette partie de la commune est limitée à l'est par l'Ellez, autre affluent de rive droite de l'Aulne, qui sépare à cet endroit Plonévez-du-Faou de Plouyé, et au nord par le ruisseau du Rusquec, petit affluent de rive droite de l'Ellez, qui forme la limite avec Loqueffret. Cette partie du territoire communal a un relief assez accidenté avec des différences d'une cinquantaine d emètres à peu de distance entre les points les plus hauts (Modèle:Unité au hameau de Elfen par exemple) et les fonds des vallées précitées qui sont vers 95 mètres d'altitude. Modèle:Article détaillé

Saint-Herbot

Le hameau de Saint-Herbot est à la limite nord de la commune de Plonévez-du-Faou. Modèle:Article détaillé

Géologie

Un gisement de calcédoine<ref>Roland Modèle:Pc, Louis Modèle:Pc, Claude Modèle:Pc, Inventaire minéralogique de la France n°3 - Finistère, Éditions du BRGM, 1973</ref> existe sur le territoire communal, ainsi qu'à Collorec.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Habitat et paysages

Le paysage agraire traditionnel est le bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux (appelés "villages") et de fermes isolées. Les principaux hameaux sont Saint-Herbot, Quistillic, Kerroué, Kervriou, Trébuon, Creac'h Madieg, le Quilliou, Penhoat Postec et Moulin à Vent.

Le bourg, qui était traditionnellement de modeste importance a beaucoup grossi depuis la décennie 1970 avec la création de lotissements à sa périphérie, un peu dans toutes les directions, mais principalement le long de la D 36, axe routier principal, surtout vers le sud en direction de Châteauneuf-du-Faou (quartier du Moulin à vent).

Plusieurs bois se trouvent sur le territoire communal : le plus étendu est le bois de Coat-Bihan (la création d'un dépôt d'explosifs dans ce bois suscita des polémiques en 2003, le conseil municipal l'acceptant<ref>Modèle:Article.</ref> alors qu'un comité de défense des riverains s'y opposait vainement<ref>Modèle:Article.</ref>. De nombreux autres bois sont éparpillés un peu partout sur le territoire communal, occupant principalement les pentes des collines dans la partie nord de la commune et les versants des vallées.

Transports

Le territoire communal est limité dans sa partie sud-est, sur une petite partie, par l'Aulne, aménagé en Canal de Nantes à Brest ; deux écluses sont situées en Plonévez-du-Faou : l'écluse de Roz ar Gaouen (écluse n° 211) et l'écluse de Méros (écluse n°212).

Modèle:Article détaillé La commune est desservie principalement, par voie routière, par la route départementale n°36, orientée sud-nord, qui vient de Châteauneuf-du-Faou et va vers le nord jusqu'à Loqueffret et Brennilis.

La RN 164 (axe routier de la Bretagne centrale, de Rennes, via Montauban-de-Bretagne, à Châteaulin), aménagé en voie expresse, passe un peu au sud de la commune, qui est desservie par l'échangeur de Châteauneuf-du-Faou.

Urbanisme

Typologie

Plonévez-du-Faou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauneuf-du-Faou, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,4 % 115
Terres arables hors périmètres d'irrigation 55,3 % 4472
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,6 % 455
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 27,6 % 2234
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,3 % 353
Forêts de feuillus 4,4 % 359
Forêts de conifères 0,3 % 23
Forêts mélangées 0,05 % 4
Landes et broussailles 0,25 % 21
Forêts et végétation arbustive en mutation 0,6 % 47
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Plonévez-du-Faou vient du breton ploe (paroisse) et nevez (nouveau). « Faou » se réfère au pays dans lequel elle est située « Pagus en Fou » (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), le mot faou en breton signifiant « hêtre ». La paroisse faisait partie du pagus du Faou, comme la commune voisine de Châteauneuf-du-Faou, ce qui explique le suffixe « Faou » accolé aux deux localités<ref>Christian Ménard, Armand Puillandre, "Étymologie de l’appellation "Faou" appliquée à Châteauneuf-du-Faou et à Plonévez-du-Faou", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXII, 1982</ref>.

On rencontre les appellations suivantes : Plueu Neugued in Pou (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Plebs nova in Fago (en 1234), Ploenevez dou Fou (en 1338). Plonévez-du-Faou, après avoir fait partie de la vaste paroisse primitive de l'Armorique de Plouyé, fut probablement à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une paroisse englobant Landeleau, Châteauneuf et les trèves de Collorec, de Loqueffret et de Saint-Herbot qui deviennent des paroisses indépendantes dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Par contre Plonévez-du-Faou annexe l'ancienne paroisse du Quilliou en 1820<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Un camp de l'âge du fer se trouve sur le territoire communal à Tréambon, ainsi que plusieurs mégalithes, tumuli et vestiges d'allées couvertes, notamment celle de Roc'h Beg an Eor, située au point culminant de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des monnaies osismes ont été découvertes à Creac'h-Madiec<ref name="infobretagne"/>. Une sépulture à vase cinéraire a été trouvée en 1912 à Pratinou<ref>Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2077040/f31.pagination.r=Plon%C3%A9vez-du-Faou.langFR</ref> par un paysan, François Bicrel.

En 1878, à « Creac'h Madiec » en Plonévez-du-Faou, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre monnaies romaines, datées des règnes de Gallien et d’Aurélien, ont été découvertes.

Le Moyen Âge

Au haut Moyen Âge, Plounevez-du-Faou, ou Plounevez-du-Faou, ("paroisse nouvelle" en breton) est fondée au détriment de l'ancienne paroisse primitive de l'Armorique de Plouyé, sans doute avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'origine, elle englobait les territoires de Collorec, de Landeleau, de Châteauneuf et une partie de Loqueffret et était vaste de Modèle:Unité. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle n'englobe plus que le territoire de Collorec. Les trèves de Collorec et Loqueffret en sont détachées lors du Concordat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Plonévez-du-Faou dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille et doit son nom additionnel aux anciens vicomtes du Faou. La commune de Plonévez-du-Faou renferme actuellement les paroisses de Plounévez-du-Faou et de Saint-Herbot.

La région de Daoulas - Le Faou - Châteauneuf-du-Faou formait au Haut Moyen Âge le pagus en Fou, un pays historique, c'est-à-dire un pagus ; c'était une subdivision administrative de la Cornouaille<ref>Philippe Jouët et Kilian Delorme, "Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne", Skol Vreizh, 2007, Modèle:ISBN.</ref>.

La seigneurie principale de la paroisse de Plonévez-du-Faou était celle de Mezle, passée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille du Chastel. On y voyait aussi les terres nobles de Kernevez (propriété, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de la famille de Coëtqueveran), de Méros (ancienne propriété de la famille de Rosily) et de Spernen. Selon Jean-Baptiste Ogée, vers 1400, existaient dans la paroisse les maisons nobles de Kerbarn, Kernévez, Keranmanach, Tuoudou, Roulerourn, Mezle, Erehquen, Rostougual, Cleuziou, Livorfou, Kerdaner et Kergueno. Il cite aussi Châteaugal (en Landeleau) et le manoir du Granec (en la trève de Collorec)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé Une révolte paysanne (jacquerie) éclata en 1489 en Cornouaille selon les dires du chanoine Jean Moreau : ce soulèvement paysan était contre l'introduction en Bretagne voulue par la noblesse de la loi féodale française substituée à la plus libérale "coutume du pays", le bail à domaine congéable. Les paysans, sous la conduite de trois frères paysans que l'on dit être originaires de Plouyé, s'en prirent aux nobles et aux bourgeois de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>, projetant de les massacrer. Après être entrés le Modèle:Date- dans Quimper et avoir mis à sac la ville, ils furent défaits quelques jours plus tard le Modèle:Date- à Penhars où beaucoup sont massacrés (au lieu-dit "Prad-ar-Raz" ou "Pratanros", rebaptisé depuis "Prad ar mil gov", c'est-à-dire "Pré des mille ventres"), puis le Modèle:Date- près de Pont-l'Abbé au lieu-dit Ar Veujit Vras (La Boissière) en Pluguffan, près du ruisseau le Dour Ru<ref>Ronan Le Coadic, "Campagnes rouges de Bretagne", Skol Vreiz no 22, 1991</ref>. Des révoltés survivants se réfugient à Châteauneuf-du-Faou qu'ils autogèrent quelques jours et mettent à sac mais le Modèle:Date- Charles de Quimerc'h réussit à rétablir l'ordre dans cette localité. Les meneurs étaient trois frères originaires de la paroisse de Plouyé. Seul le prénom de l'un d'entre eux nous est connu. Il s'agissait d'un dénommé Jean, surnommé "Jean l'Ancien" ou Yann Plouye. De cette défaite serait né un proverbe breton "Dalc'h mat Jan, sac'h, c'hui duc e breis" ("Tiens bon, fais ferme, Jean, et tu seras duc de Bretagne")<ref name="Moreau-Wacquet">chanoine Jean Moreau, Henri Wacquet (publié par), Mémoires du chanoine Jean Moreau sur les guerres de la ligue en Bretagne, Quimper, 1960</ref>.

L'événement est ainsi décrit par l'historien Jean-Pierre Leguay : « Les paysans d'une quinzaine de paroisses dont Plouyé, Plonévez-du-Faou, Plomodiern, Saint-Nic... forment une "commune" qui se donne pour but de prendre Quimper et de la mettre à feu et à sang... Il est possible que "l'effroi" ait eu comme origine le congédiement par des propriétaires citadins de fermiers et convenanciers (...). La répression rapide et brutale, le massacre des manants à "Pratanros", l'exécution des meneurs ne font pas disparaître le malaise qui subsiste jusqu'à la fin du siècle »<ref>Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, "Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1212-1532", éditions Ouest-France Université, 1982</ref>. En 1593, des habitants de Plonévez-du-Faou participent à la lutte contre le « brigand de Cornouaille » Guy Éder de La Fontenelle qui, depuis son repaire du château du Granec en Collorec écume tout le Poher<ref name="Moreau-Wacquet" />. Modèle:Article détaillé

L'époque moderne

Fichier:330 Plonévez-du-Faou Porte-cierges.jpg
Plonévez-du-Faou : porte-cierges en fer forgé (Modèle:4e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Les habitants de Plonévez-du-Faou participent à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675<ref>Leclerc (G), La Révolte du Papier timbré à Carhaix et dans sa région, Bull. Association Bretonne, CX, 2001, p.137-152, Puillandre (A), Sébastien Le Balp, Bonnets rouges et papier timbré, Keltia Graphic, Spézet, 1996</ref>. Les habitants de la paroisse, y compris ses six ou sept prêtres<ref>Jean Lemoine, La Révolte dite du papier timbré ou des bonnets rouges en Bretagne en 1675, Rennes, 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54767465/f162.pagination</ref>, participèrent à la mise à sac du château de Kergoët en Saint-Hernin. La paroisse dut verser Modèle:Unité au marquis Le Moyne de Trevigny, le propriétaire de la demeure, en dédommagement pour le préjudice subi. Les paroissiens s'étaient particulièrement fait remarquer avec leurs tambours et leurs enseignes. Modèle:Article détaillé Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plonévez-du-Faou en 1778 : Modèle:Citation bloc

L'ancienne paroisse, puis commune, du Quilliou

Le village du Quilliou est une ancienne dépendance de l'abbaye bénédictine de Locmaria car ses terres lui avaient été données par le comte de Cornouaille Alain Canhiart. Les moines y construisirent un prieuré eu une chapelle. Son saint patron est saint Eutrope. Le village devint paroisse vers 1680 et disposait d'un recteur habitant le presbytère actuellement en ruine. Deux pardons y étaient célébrés, l'un le troisième dimanche de septembre (c'est encore la date du pardon actuel), et l'autre le pardon des chevaux le lundi de la Pentecôte<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/plonevez-du-faou/chapelle-du-quilliou-cinq-siecles-d-histoire-17-09-2015-10777074.php</ref>.

Deux chapelles dépendaient de cette paroisse : la chapelle Saint-André-du-Moustoir et la chapelle Notre-Dame-du-Vern ; elles sont disparues.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Quilliou en 1778 : Modèle:Citation bloc Le Quilliou devint une commune entre 1793 à 1820 ; elle comprenait, outre le bourg du Quilliou, 10 villages et avait une superficie de 280 hectares. Son premier maire fut Henri Caro<ref group=Note>Henri Caro, né le Modèle:Date- à Le Quilliou décédé le Modèle:Date- au bourg de Plonevez-du-Faou.</ref>. Le Quilliou comptait 148 habitants en 1793, 141 en 1800, 130 en 1806 et 165 habitants en 1836<ref>http://cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=28465.</ref>. La commune fut rattachée à Plonévez-du-Faou par ordonnance royale datée du Modèle:Date-.

La Révolution française

En 1789, les habitants de Plonévez-du-Faou rédigèrent un cahier de doléances qui a été conservé. Ils demandent entre autres « que la hauteur, largeur et épaisseur des boisseaux et autres mesures dont se servent les seigneurs pour la perception de leurs rentes soient réglées et fixées, par rapport que si la mesure est trop large et trop épaisse, elle emporte trop de comble, et que les seigneurs soient tenus de fournir à leurs sergents bailliagers un homme pour mesurer lesdits grains »<ref>« Cahier de doléances de Plonévez-du-Faou », cité par Annales de Bretagne, année 1906, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le Modèle:Date, les gendarmes arrêtèrent un prêtre réfractaire de la paroisse ; les paroissiens s'interposèrent, blessant gravement les gendarmes et délivrèrent le prêtre<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En juin 1795, une troupe de chouans commandée par Georges Cadoudal, de retour de l'attaque de la poudrerie de Pont-de-Buis, passe par Plonévez-du-Faou, en chemin pour regagner son refuge de Locoal-Mendon dans le Morbihan<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 8 juillet 1903 et Modèle:N° du 9 juillet 1903</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, la paroisse du Quilliou avec ses 11 hameaux est rattachée à Plonévez, tandis que Collorec devient une paroisse indépendante.

Fichier:Paysan en costume breton du dimanche, environs de Carhaix.jpg
Paysan en costume breton du dimanche devant la chapelle de Saint-Herbot (dessin de François Hippolyte Lalaisse).

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plonévez-du-Faou en 1853 : Modèle:Citation bloc En 1867, le chemin de Carhaix à Port-Launay, passant par Collorec, Plonévez-du-Faou, Le Cloître-Pleyben et Pleyben, est classé dans la voirie départementale ("chemin d'intérêt commun" n°7) car « ces communes vont y puiser leurs calcaires » et en 1873 est ouvert le chemin de grande communication n°36, construit à partir de 1861, « de Morlaix à Plonévez-du-Faoud via Plounéour-Ménez, la montagne d'Arrez [Arrée], La Feuillée et Loqueffret, avec le contournement du Moulin à vent »<ref>Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, années 1861, 1867 et 1873</ref>. En Modèle:Date-, l'aménagement de cet axe routier dans la traversée du bourg de Plonévez-du-Faou entraîne la démolition du presbytère existant et sa reconstruction<ref>Rapports et délibérations du conseil général du Finistère, avril 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562884x/f63.image.r=Guerlesquin.langFR</ref>.

En 1872, la commune, qui possède déjà quatre foires annuelles (les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et le vendredi après le dimanche de la Trinité<ref>Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France et de plus de 20 000 hameaux en dépendant, 1844-1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55500863/f412.image.pagination.r=Ch%C3%A2teauneuf-du-Faou.langFR</ref>), se voit refuser par le conseil général du Finistère sa demande de création de six nouvelles foires annuelles car « 60 foires et marchés qui ont lieu à Châteauneuf, Pleyben et Le Huelgoat suffisent pour les échanges et transactions de toutes sortes et (…) que les foires trop fréquentes sont nuisibles et désavantageuses à l'agriculture »<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f373.pagination.r=Plon%C3%A9vez-du-Faou.langFR</ref>. Déjà en 1865, le Conseil municipal avait demandé en vain l'autorisation de création de 10 nouvelles foires annuelles. Une nouvelle foire est finalement autorise par le préfet du Finistère en... 1934<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 24 mars 1934, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'agriculture est longtemps restée très traditionnelle. Dans un article daté de 1893, Louis Gallouédec écrit : « Trop de fermes ont encore le toit de chaume sur des murs de pierres cimentées uniquement de boue. Si vous y passez enfin vers la fin août, vous y verrez avec étonnement battre le blé au fléau, un instrument que vous croyiez banni du monde civilisé depuis la découverte des machines à battre. C'est surtout en tirant sur la montagne, vers Plounévez-du-Faou [Plonévez-du-Faou], Saint-Herbot, Plouyé, Scrignac, que vous serez frappé de ces traces d'un passé d'ignorance et de misère »<ref>Louis Gallouédec, Revue Annales de géographie n° d'octobre 1893, Modèle:Lire en ligne.</ref>

En 1896, un proçès fut intenté par le curé de Plonévez-du-Faou, l'abbé Caradec, et trois de ses vicaires, les abbés Guillevéré, Kersendy et Portier devant le tribunal correctionnel de Versailles pour diffamation contre les sieurs Maréchaux et Vibert, directeur et rédacteur de l'hebdomadaire Journal de Seine-et-Oise, en raison d'un article du Modèle:Date- intitulé Paysages bretons du dit journal insinuant que, à Saint-Herbot, le desservant et ses vicaires « auraient des relations impudiques avec des femmes qui, pour conjurer leur stérilité, viendraient se frotter contre une pierre placée à une certaine distance de cette chapelle »<ref>Bulletin des arrêts de la Cour de cassation rendus en matière criminelle, année 1897, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les prêtres obtinrent la condamnation des prévenus. Par delà la diffamation probable, cet article illustre la persistance à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de cette coutume pour les femmes en mal d'enfant.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1902, l'école des sœurs rouvre sous la direction d'une institutrice laïque<ref>Bulletin des congrégations du 14 septembre 1902, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La ligne ferroviaire allant de Plouescat à Rosporden via La Feuillée, Brasparts et Le Cloître-Pleyben, desservait Plonévez-du-Faou, puis poursuivant son itinéraire via Châteauneuf-du-Faou, ouvrit en décembre 1912 (gérée alors par les Chemins de fer Armoricains, puis à partir de 1921 par les Chemins de fer départementaux du Finistère) et ferma dès 1932. Le train qui parcourait cette ligne à voie métrique était surnommé le « train-patate », en raison des marchandises qu'il transportait et de son allure très lente<ref>https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1367455-ancienne-voie-ferree-plouescat-rosporden.</ref>. Le sud-est de la commune était traversé par la ligne de Carhaix à Châteaulin,ligne également à voie métrique faisant partie du Réseau breton, ouverte le Modèle:Date- pour la section allant de Carhaix à Pleyben ; une gare se trouvait à Kerivarc'h ; cette ligne ferma en 1967.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plonévez-du-Faou porte les noms de 239 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 11 soldats sont morts sur le front belge dont 9 soldats (François Bernard, Yves Caro, Laurent Puillandre, Jacques Guillou, Joseph Hourmant, Hervé Kéruzoré, Yves Le Clec'h, Joseph Le Ny, Auguste Quiniou) en 1914 lors de la Course à la mer, un (Jean Cloitre) en 1915 et un (Gilles Le Guern) en 1918; 4 soldats sont morts dans les Balkans dont (François Jaouen, Guillaume Pouliquen, Jean Ruellan) en Serbie et un (Laurent Brochec) en Croatie car ils faisaient partie de l'armée française d'Orient ; trois soldats (Jean Dréau, Pierre Goavec, René Blanchard) sont décédés alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; Vincent Rolland<ref>Vincent Laurent, né le Modèle:Date à Poullaouen, soldat au 93e régiment d'infanterie territoriale, décédé le Modèle:Date dans un lazaret à Aix-la-Chapelle (Allemagne)</ref> est décédé après l'armistice dans un lazaret en Allemagne et fut décoré de la Croix de guerre ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Michel Colleoc<ref>Michel Colleoc, né le Modèle:Date à Plonévez-du-Faou, soldat au 67e régiment d'infanterie territoriale, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Beuveille (Meurthe-et-Moselle)</ref> fut décoré de la Croix de guerre<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : monument aux morts</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1920, l'inspecteur académique du Finistère signale qu'à Plonévez-du-Faou six écoles de hameau ne sont encore qu'en projet ! Il conclut que les élèves seraient plus assidus si l'école était moins éloignée<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 23 septembre 1920, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Nombreux sont alors les habitants originaires de la commune à quitter la région pour chercher du travail ailleurs. L'Ouest-Éclair en fournit un exemple en 1929 en Dordogne : « Traversons Manzac, enseveli sous le feuillage ; saluons à la sortie du bourg M. et Modèle:Mme François Le Moal, de Plonévez-du-Faou, métayers satisfaits »<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 juillet 1929, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Saint-Herbot est érigée en paroisse par ordonnance épiscopale du Modèle:Date-.

Le monument aux morts de Plonévez-du-Faou porte les noms de 45 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale; parmi eux, Hervé Guénolé<ref>Hervé Guénolé, né le Modèle:Date à Sizun</ref>, quartier-maître canonnier à bord du Tramontane, mort lors du naufrage de ce bateau le Modèle:Date dans le port d'Oran (Algérie) canonné par le Modèle:HMS lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 avec palmes<ref name="memorial-genweb.org"/>.

Le Modèle:Date vers 13 heures, un combat aérien se déroule au-dessus des communes de Plonévez-du-Faou, Scrignac et Berrien. Un avion anglais tombe en flammes à l'est du bourg de Plonévez-du-Faou, et des incendies, provoqués par la chute des réservoirs ou des projectiles, se déclarent sur le territoire des communes de Plonévez-du-Faou, La Feuillée et Scrignac<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

C'est à Plonévez-du-Faou que le premier maquis breton a été initialement constitué pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est exact que de jeunes résistants, venus de Pont-l'Abbé, ont stationné pendant une quinzaine de jours à Plonévez-du-Faou (dans la ferme de Jean-Louis Berthélémé<ref>Jean-Louis Berthélémé, fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale, parvint à s'évader à plusieurs reprises et fut ensuite l'un des principaux animateurs de la Résistance dans le centre de la Bretagne et en particulier du maquis de Saint-Goazec. Dénoncé, il fut arrêté dans la nuit du 9 au Modèle:Date et déporté à Dora et mourut le Modèle:Date à Nordhausen</ref> à Kersalut) début Modèle:Date- ; cependant, vu la situation géographique de la ferme, ils durent se replier vers Saint-Goazec où fut constitué, à l'initiative de Daniel Trellu, au bois dit « Coat Quéinec », le premier maquis de Bretagne fin Modèle:Date-<ref>Bugale Sant-Woazec</ref>. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, Yves Kerhoas, de Saint-Goazec, membre du Parti national breton et du Selbstschutzpolizei, fut abattu par la Résistance à la sortie d'un bal de noces à Plonévez-du-Faou<ref>Georges Cadiou, "L'Hermine et la Croix gammée", Mango Document, 2001, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:Date, un homme dénommé Jaouen est tué de 17 balles de mitraillette par des militaires allemands à Plonévez-du-Faou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La compagnie FTPF "Corse" (maquis de Plonévez-Landeleau) comprenait Jean Kerrizoré (de Brennilis), Lisette Salaün (de Plonévez, agent de liaison, arrêtée par les Allemands le Modèle:Date-), François Bothorel (dit "Boucher", de La Feuillée), François Lever (de Morlaix, tué le Modèle:Date- à Châteauneuf-du-Faou), Corentin Cochennec (de Plonévez, tué le Modèle:Date- à Pont-Kerhoaden par les Allemands), François Fichou et Jean Salaün (tous deux de Brennilis), Noël Lerrant<ref>Noël Lerrant, né en 1922 à Plonévez-du-Faou</ref> (de Plonévez-du-Faou, tué le Modèle:Date sur la route du Cloître-Pleyben, victime d'une embuscade tendue par les Allemands après avoir été dénoncé<ref>Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : plaque explicative de Noël LERRANT et Témoignage de Jean Kerrizoré, "Résistants et maquisards dans le Finistère. Témoignages", Les Amis de la Résistance dans le Finistère, Keltia Graphic, 2008,Modèle:ISBN.</ref>), Pierre-Louis Hourmant et Joseph Minchynsky (un polonais déserteur de l'armée allemande).

Le Modèle:Date, trois résistants, Germain Paris, Henri Perennou<ref>Né le Modèle:Date à Guiler-sur-Goyen, voir Memorialgenweb.org - Henri PERENNOU</ref> et Louis Salaün, sont tués à Kerabron<ref>Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : stèle commémorative de Kerabron</ref> en Plonévez-du-Faou.

Le Modèle:Date vers 15 heures, alors que des combats violents sont en cours à proximité de la RN 787 (actuelle RN 164) entre les troupes américaines et allemandes, plusieurs fermes furent incendiées dans les villages de Kervarziou, de Penn Broëz et de Magorven en Châteauneuf-du-Faou, ainsi que dans ceux du Divit et de Langalet en Plonévez-du-Faou<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (Septembre 1941 - Août 1944)", Astoure éditions, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

La compagnie FTPF "Corse" participa, ainsi que le bataillon Georges Le Gall et la section spéciale Pengam (du nom du résistant François Pengam), à la libération de Landerneau, aux côtés des troupes américaines le Modèle:Date-. Deux frères, François Floch<ref>François Floch, né le Modèle:Date à Plonévez-du-Faou</ref> et Joseph Floch<ref>Joseph Floch, né le Modèle:Date à Plonévez-du-Faou</ref> sont morts en déportation en Allemagne, le premier, déporté le Modèle:Date depuis Compiègne vers le camp de concentration de Neuengamme, puis celui de Buchenwald, mort le Modèle:Date à Sandbostel, et le second, déporté depuis Compiègne le Modèle:Date à Neuengamme et décédé le Modèle:Date à Brunswick. Tous deux furent faits chevaliers de la Légion d'honneur à titre posthume et il leur fut aussi décerné la Croix de guerre avec palme<ref>Memorialgenweb.org - Plonévez-du-Faou : plaque commémorative des frères Floch et https://www.ouest-france.fr/freres-floch-et-noel-lerrant-les-plaques-devoilees-2536153</ref>.

Depuis la Seconde Guerre mondiale

En 1974 le remembrement suscita des passions à Plonévez-du-Faou ; des paysans en colère arrachèrent 900 des 1200 bornes disposées sur le territoire de la commune ; les auteurs de cette protestation furent condamnés à 500 francs d'amende chacun en Modèle:Date- ; il fallut même faire intervenir les CRS pour rétablir l'ordre.

À la même époque, Plonévez-du-Faou fut le lieu de nombreuses manifestations de défense de l'artisanat et de protestation contre les cotisations sociales à l'initiative de Jean Hourmant, alors maire de la commune.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

La paroisse avait Modèle:Unité vers 1780, y compris les trèves de Collorec et Loqueffret.

Modèle:Population de France/section

En 1874, la commune est divisée en deux sections électorales, celle de Plonévez-du-Faou avec Modèle:Unité et celle de Saint-Herbot avec Modèle:Unité<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", année 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f263.pagination.r=Plon%C3%A9vez-du-Faou.langFR</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les familles nombreuses étaient encore très fréquentes : ainsi, pour la seule année 1924, trois familles de la commune reçoivent la médaille d'honneur de la famille française : la famille Grannec G (11 enfants) ; la famille Guéguen P. (10 enfants) ; la famille Guillou J. (10 enfants)<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 janvier 1924, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 2020, Plonévez-du-Faou était, après Guémené-sur-Scorff, Callac et Glomel, la commune de Bretagne, où le prix médian des maisons était le mins élevé (Modèle:Nobr euros), soit près de 10 fois moins qu'à l'Île-aux-Moines, commune où ce prix était le plus élevé<ref>Blandine Le Cain, Où est l'immobilier le moins cher en Bretagne ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 janvier 2021.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 2008 est organisée à Plonévez-du-Faou chaque année « agrifête », une fête de la ruralité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

  • La biscuiterie Cadiou, fondée vers 1960, implantée originellement à Plonévez-du-Faou, où elle a compté jusqu'à 80 salariés, a essaimé à Derval (Loire-Atlantique) ; elle fabriquait des palets bretons et des quatre-quarts. Elle a fermé fin 2004.

Culture locale et patrimoine

Monuments et sites

Monuments religieux

  • L'église Saint-Pierre, église paroissiale, date des {{#switch: e
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}} : les fonts baptismaux datent de 1839. Des statues de la Vierge à l'Enfant, de saint Pierre, de saint Yves, de saint Roch et de saint Jean-Baptiste ornent l'église.

Fichier:Saint-Herbot (29) Église 01.jpg
La chapelle Saint-Herbot.
  • La chapelle Saint-Herbot, ancienne église paroissiale de la paroisse éponyme<ref name="infobretagne"/>.

Modèle:Article détaillé

Autres monuments et sites

Plonévez-du-Faou et la littérature

Personnalités liées à la commune

Légendes

  • La légende de Tuchenn ar follez (Butte de la Folie) : un tumulus désigné par ce nom se trouve dans le nord de la commune sur l'ancien domaine ducal de Kout-Bihan. La légende dit qu'il est dangereux de mal s'y conduire la nuit, on peut y perdre la raison ; une noce qui s'y serait rendu par bravade aurait même disparu<ref>"Revue du folklore français", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5831992d/f92.r=Plon%C3%A9vez-du-Faou.langFR</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

  • Le Petit Train Rosporden-Plouescat, Annick Fleitour, Éditions Ressac, Quimper, 2001. [historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Plonévez-du-Faou de 1912 à 1935]
Pont du petit train
Pont du petit train
  • « Les forgerons de Plonévez-du-Faou », revue Armen n° 29, année 1990.


Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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