La Feuillée
Modèle:Infobox Commune de France
La Feuillée {{#ifeq:1|0|[la fœje]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont les Feuillantins et les Feuillantines. Elle fait partie de Monts d'Arrée Communauté. C'est la plus haute commune de Bretagne, incluse dans le parc naturel régional d'Armorique.
Géographie
La Feuillée est adossée aux contreforts des monts d'Arrée. Elle fait partie du parc naturel régional d'Armorique. La commune d'une superficie de Modèle:Nb (Modèle:Unité), son altitude est comprise entre Modèle:Nobr, le bourg étant le plus élevé de Bretagne (Modèle:Nobr) après celui de Lanfains selon les données de l'Institut géographique national. Son terroir, très diversifié, va des sommets de Roc'h Trevezel et Roc'h Trédudon au marais du Yeun Elez.
Une double bande de schistes et de quartzites dévoniens et de grès siluriens constitue le nord de la commune, qui fait partie des monts d'Arrée (« dans la langue du pays, montagne est exactement synonyme de lande inculte »<ref>Camille Vallaux, L'évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne, Annales de Géographie, 1905, Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:P..</ref>). La partie centrale de la commune est granitique, formé de granite à deux micas, dit « de La Feuillée », c'est l'essentiel du territoire cultivable ; au sud-ouest le marais du Yeun Elez, dit encore de Saint-Michel, est constitué d'alluvions modernes, mal drainées sauf à la fin du Modèle:S mini- et dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsque la pression démographique a rendu nécessaire la mise en valeur agricole du marais et des landes afin de pouvoir survivre.
Le ruisseau du Fao, affluent de l'Aulne à l'est, sert de limite communale avec Berrien ; à l'ouest, le ruisseau de Roudouhir, affluent de l'Ellez, set de limite communale avec Botmeur, mais son cours aval est désormais ennoyé sous les eaux du lac réservoir de Saint-Michel. Au nord, la limite communale avec Plounéour-Ménez, ancienne limite entre les évêchés de Cornouaille et de Léon, coïncide peu ou prou avec la ligne de crête des monts d'Arrée ; la limite méridionale avec Brennilis ne s'appuie sur aucune particularité de relief sauf très localement (ruisseau de Noster). La clairière de défrichement initiale reste nettement perceptible lorsqu'on observe une carte de La Feuillée<ref>Carte I.G.N. 0617 ouest, série bleue au 1/25000ème Plonévez-du-Faou-Roc'h Trédudon.</ref> : les bois subsistants sont pour la plupart en périphérie du territoire communal.
Depuis des siècles, avec une permanence remarquable dans le temps qui a subi peu de changements, les Feuillantins sont répartis dans les quatorze mêmes villages qui étaient les villages initiaux de la Commanderie : le bourg, Kermabilou, Penanroz, la Ville-Blanche, Kerelcun, Ruguellou, Trédudon-l'Hôpital, Kerangueroff, Kervran, Kerbargain, Kerberou, le Lettier (devenu Litiez), Kerbruc et Botbihan. Deux écarts supplémentaires seulement ont été créés dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Roz an Eol et Croaz an Herry. Goarem-ar-Manec'h, village fortifié des {{#switch: XIII
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}}, est le seul lieu d'habitat abandonné<ref name=":0" />.
Le géographe Camille Vallaux écrivait en 1907 : « La commune de La Feuillée, sur treize épars, a une seule ferme isolée et douze gros villages de Modèle:Nobr. (...). C'est la commune pâture qui a fait ces gros villages et qui les a maintenus. Chaque village avait sa portion de montagne indivise. (...). Or, plus le village était important, plus son lot de pâture commune était étendu. Les habitants avaient donc intérêt à se grouper. (...). Cet intérêt vient de disparaître avec le partage des terres de la montagne »<ref>Camille Vallaux, La Bretagne: étude de géographie humaine, Société nouvelle de librairie et d'édition E.Cornély & Cie, 1907.</ref>.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Environnement
La Feuillée présente un paysage de bocage dense et de prairies sur collines qui donne à son paysage une tonalité d'ensemble « verte »<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Les « montagnes et tourbières de La Feuillée »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ont été classées Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique par un arrêté préfectoral de protection de biotope en date du Modèle:Date-<ref>« FR3800659 - Montagnes Et Tourbières De La Feuillée », Inventaire national du patrimoine naturel.</ref> ; des espèces végétales protégées s'y trouvent : hyménophylle de Wilson, lycopode inondé, dryopteris atlantique (dryopteris aemula), rossolis à feuilles rondes, rossolis à feuilles intermédiaires, malaxis des tourbières, spiranthe d'été, lycopode en massue, lycopode sélagine, sphaigne de la Pylaie ; le biotope abrite aussi plusieurs espèces protégées d'oiseaux, de mammifères, d'amphibiens et de reptiles<ref>Modèle:Pdf http://inpn.mnhn.fr/docs/apb/FR380075320100324.pdf.</ref>.
En Modèle:Date-, le conseil municipal de La Feuillée vote contre une demande d’extension d'un élevage sur la commune du Tréhou, les épandages des déjections des animaux de cette ferme-usine devant avoir lieu dans différentes communes des monts d’Arrée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brennilis », sur la commune de Brennilis, mise en service en 1977<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Feuillée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols simplifiée
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,4 %), prairies (18,8 %), forêts (3 %), terres arables (2,4 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | % | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,3 | 40 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 2,4 | 75 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 18,8 | 594 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 26,7 | 843 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 12,5 | 394 |
Forêts de feuillus | 1,5 | 48 |
Forêts de conifères | 1,4 | 43 |
Forêts mélangées | 0,1 | 3 |
Landes et broussailles | 25,4 | 803 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 10,0 | 315 |
L'occupation des sols détaillée montre que les landes occupent une surface considérable, à savoir un quart de la surface communale.
Toponymie
Le nom de localité attesté sous les formes Ar Folle<ref name=":1" />, La Feillee en 1433 et Feillee en 1535.
Le nom feuillée, du latin foliata, est attesté jusqu'en Basse-Bretagne sous la forme fouillez (« endroit feuillu »)<ref>Bulletin de la Société archéologique du Finistère, page 246</ref>.
Modèle:Langue est le nom de la commune en breton.
Histoire
Les origines
L'occupation de la Feuillée est attesté dès l'âge du bronze, par la présence de nombreux tumulus sur le territoire de la commune, ainsi que des traces de fermes, des caches de monnaies<ref name="Maillard">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Le Goffic">Modèle:Lien web.</ref>. Des tumuli ont été identifiés et fouillés, en particulier par Paul du Châtellier, près de Ruguellou dans le champ dit Parc-an-Daniel et à Goarem-ar-Velin<ref>Paul du Châtellier, "Explorations sur les montagnes d'Arrhée et leurs ramifications", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207639m/f70</ref>.
Le village fortifié abandonné de Goarem ar Manec´h, sur le hameau de Ruguellou, daté d'une période allant de l'époque carolingienne au Moyen Âge, comprend une enceinte carrée à angles arrondis formée d'un double talus de part et d'autre d'une douve. À l'intérieur subsistent des vestiges de plusieurs bâtiments ainsi qu'une fontaine qui se trouvait dans la partie sud de l'enceinte. Le toponyme et la configuration des bâtiments font penser à une installation monastique des {{#switch: XIII
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}}<ref name=":0" /> ; celui de Kerbran-Coz, en Kerbran, est daté de la période médiévale<ref name="Le Goffic" />.
Les Hospitaliers
La première mention écrite de La Feuillée, qui « dut être à l'origine un hospice (...) destiné à secourir les voyageurs pauvres franchissant l'aride passage des monts d'Arrée »<ref name="Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne">Guillotin de Courson, Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne, 1902.</ref> est faite en 1160<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>, sous le nom de « Ar Folle », paroisse préférée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à Berrien<ref name="Maillard" />,<ref name="Verger-Lagadec" />, car située au bord de la voie romaine Vorgium - Gesocribate (Carhaix-Brest). Ces derniers y installent, « dans une contrée sauvage, couverte de landes, dépourvue d'arbres, peu habitée et ne possédant guère de terres labourables<ref name="Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne" /> » une commanderie<ref>Découverte et histoire de La Feuillée, Association An Folled.</ref> qui, aux {{#switch: XVII
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}}, s'étendait sur Modèle:Nobr situées dans les six diocèses de Cornouaille, Tréguier, Léon, Vannes, Saint-Brieuc et Dol. Elle comprenait six églises paroissiales, huit églises tréviales et quarante-trois chapelles et, en outre, une dizaine de manoirs et une vingtaine de moulins<ref>http://www.infobretagne.com/commandeurs-feuillee.htm.</ref> pour régir leurs nombreuses terres avoisinantes, un hôpital, un manoir à Kerbérou, une église paroissiale (l'église Saint-Jean) et une chapelle (chapelle Saint Houardon).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commanderie s'étendait sur Modèle:Nobr dans les départements actuels du Finistère, des Côtes-du-Nord et du Morbihan. En Finistère, Scrignac, Plonévez-du-Faou, Lopérec, Hanvec, Commana, Plounéour-Ménez, Plouénan, Taulé, Plouigneau, Lannéanou, Plouguin, etc. en dépendaient. Les Hospitaliers y exercèrent le droit de haute justice, devaient prendre soin des voyageurs et des pèlerins de passage, dans cette région « montagneuse » et contrôlaient les paysans selon le principe de la quévaise<ref name="Verger-Lagadec" />, variante locale du domaine congéable, et ce jusqu'à la chute de l'Ancien Régime. Un « Ospital » y accueillait les pèlerins le long de la voie romaine, devenue route royale, traversant la Bretagne. Là, il était possible de se restaurer et de se reposer, avant ou après le franchissement des landes des monts d'Arrée.
Vingt-quatre commandeurs, tous d'origine noble, se sont succédé de 1433 (premier commandeur connu : Pierre de Keramborgne, mais il habite au Palacret, et non à La Feuillée) à 1790 (dernier commandeur : Alexandre-Louis-Hugues de Freslon de la Freslonnière)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Les commandeurs ont habité jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au « Logis de l'hôpital », proche de l'église actuelle, et disposaient d'une chapelle privée, la chapelle Sainte-Catherine, désormais disparue. Ils habitèrent ensuite le manoir de Kerbérou<ref name="Notices sur les paroisses - La Feuillée">Chanoine Abgrall, Notices sur les paroisses - La Feuillée, Archives diocésaines de Quimper et du Léon, Modèle:Lien brisé.</ref>, ainsi décrit : « la ville de Kerberon qui est le lieu principal et manoir du commandeur de la Feuillée seigneur de la paroisse, et y souloient demeurer les prestres chapelains ». La maison noble de Kerberon, sise en la paroisse de la Feuillée, « était un vrai manoir avec cour close de murailles, portail et jardins, étang et bois futaie ; la retenue comprenait vingt-quatre pièces de terre, un bois taillis contenant cent journaux et deux moulins appelés Kerberon et Kerelcan ; c'était une assez jolie terre assise dans une fraîche vallée et une résidence bien plus agréable que le bourg de la Feuillée »<ref>Cahiers de réformation de la noblesse, 1426.</ref>. Plusieurs commandeurs ont aussi habité au Palacret, comme René de Saint-Offange entre 1613 et 1641, et ses successeurs<ref>http://pagesperso-orange.fr/jacques.annebeau/hist_st_laurent/histoire_stl_01.htm.</ref> paroisse de Saint-Laurent, près de Bégard qui, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dépendait de celle de La Feuillée. Dans l'église Saint-Jean-Baptiste, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle aussi désormais disparue, dont le commandeur « était le seigneur supérieur, fondateur et prééminencier avec en feu, banc, écusson »<ref>Déclaration de 1697 - Archives de la Loire-Inférieure, B. 188.</ref> se trouvait le grand tombeau élevé pour la sépulture des Commandeurs<ref name="Notices sur les paroisses - La Feuillée"/>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sept autres commanderies dépendent de La Feuillée (Quimper, le Croisty, Le Loc'h, Plouaret, Plélo, Le Palacret et Pont-Melvez)<ref>Archives départementales de la Vienne, 3H, 469.</ref>, cette organisation durera jusqu'à la Révolution française.
Dans son aveu de 1696, le commandeur se déclarait « seul seigneur spirituel et temporel de La Feuillée, avec juridiction haute, moyenne et basse, exercée sur tous les habitants du dit bourg, par sénéchal, bailli, lieutenant ou greffier, avec justice patibulaire à quatre piliers élevés proche du dit bourg »<ref>Guillotin de Courson, La commanderie de La Feuillée et ses annexes, 1896, cité par Notices sur les paroisses - La Feuillée, vers 1904.</ref>, ce qui signifie qu'il disposait du droit de vie et de mort sur les Feuillantins. En 1617 toujours, l'église Saint-Houardon est présentée comme ancienne église paroissiale de La Feuillée et entourée d'un cimetière<ref name="Notices sur les paroisses - La Feuillée"/>.
Quevaisiers et pilhaouers
Modèle:Article détaillé Dans les terres inhabitées des monts d'Arrée, les Hospitaliers avaient attiré les défricheurs : des métayers, des fils de domaniers, mais aussi des mauvais garçons... car les terres des Hospitaliers étaient des minihy (lieux d'asile) pour mettre les terres en valeur et dégager des revenus pour la commanderie.(...). L'exploitation des terres se faisait dans le cadre d'un contrat spécifique : la quévaise<ref>Fernande Verger-Lagadec, « La commanderie de La Feuillée », Kreiz Breizh, Modèle:N°, Modèle:1er 2004.</ref>. Le terme « quévaise » vient du vieux breton « kemaes », il signifie « champ commun » ou « champ que l'on cultive ensemble ». La quévaise est donc une « hostise », c'est-à-dire une institution qui, pour le défrichement, attire des « hôtes », nés ailleurs<ref>Ronan Le Coadic, "Les Campagnes Rouges de Bretagne", éditions Skol Vreizh, 1991, Modèle:N°.</ref>.
La quévaise<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/page_4et5_la_quevaise.html.</ref> était « l'usement universel tant dans la dite paroisse de la Feuillée qu'és autres paroisses et membres de ladite commanderie »<ref name="Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne"/> et une visite de 1617<ref>http://www.infobretagne.com/commanderie-feuillee.htm.</ref> révèle que la population de La Feuillée est alors répartie en quatorze villages (les mêmes qu'actuellement) et Modèle:Nobr (ou convenants)<ref name="Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne"/> dont seize au bourg, treize à Kerelcan, treize à Ruguellou, neuf à Le lettier [Litiez], etc. ; les quevaisiers devaient laisser au commandeur « la dixme à la sixiesme et septiesme gerbe de tous leurs bleds et grains » ainsi que « un quartier d'avoine grosse faisant deux boisseaux mesure de Morlaix, une poule et trois corvées »<ref name="Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne"/>. Entre autres obligations, « le tenancier est obligé d'ensemencer et labourer chacune année le tiers des terres chaudes de sa tenue, afin que le seigneur ne demeure pas privé de ses droits de dixme et de champart »<ref>"Les Templiers et les Hospitaliers en Bretagne", 1902.</ref>.
En 1775-1776, les paroissiens de La Feuillée se révoltèrent contre la levée abusive de la dîme<ref name=Labeyrie>Modèle:Ouvrage.</ref>. « A La Feuillée, les tenanciers la devaient à la dixième, voire à la huitième gerbe »<ref>Le terrier de La Feuillée en 1730 cité par Henri Sée, Les classes rurales en Bretagne du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution, Paris, 1906.</ref>. Cette fronde engendra une procédure criminelle à la sénéchaussée de Châteauneuf-du-Faou, qui dura trois ans<ref>Archives départementales du Finistère, série 4B418.</ref>, au cours de laquelle plusieurs feuillantins furent poursuivis, dont trois emprisonnés les fers aux pieds (Yves Baller, Laurent Linguinou, Joachim Mével), cinq autres étant finalement « ajournés », avant d'être finalement relâchés<ref name=Labeyrie/> lors du procès d'appel à Rennes<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, série 1BG350.</ref>. Modèle:Article détaillé Les pilhaouers (chiffonniers, marchands ambulants) furent nombreux les siècles passés à La Feuillée, ainsi qu'à Botmeur, Berrien, Brennilis et Loqueffret. Le livre de Jacques Cambry<ref name=Cambry /> en atteste : Modèle:Citation bloc
Un bourg longtemps actif mais à l'époque à médiocre réputation
L'emplacement de La Feuillée sur le chemin reliant Carhaix à Landerneau et Brest, en reprenant approximativement l'itinéraire de l'ancienne voie romaine (une nouvelle route royale est construite aux alentours de 1764<ref name="Huelgoat et les monts d'Arrée">Eliane Faucon-Dumont et Georges Cadiou, Huelgoat et les monts d'Arrée. Les rebelles de la montagne, éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2008, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref> mais elle doit être entretenue par les habitants de La Feuillée et des paroisses voisines, ajoutant ainsi à leurs corvées) explique le rôle notable de La Feuillée comme étape puisque lieu de passage obligé même si ce rôle restait médiocre comme en témoigne Jacques Cambry<ref name=Cambry>Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, tome premier, Modèle:P., librairie du Cercle social, Paris, 1798.</ref> en 1794 : Modèle:Citation bloc
Jean-François Brousmiche est encore plus critique vers 1830 : Modèle:Citation bloc Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce n'est guère mieux. Les commerces y étaient certes nombreux. John Kemp, en pension dans l'auberge de « Monsieur Floch » à La Feuillée écrit, décrivant le bourg : « C'était un groupe de masures dont huit portaient un bouquet de gui indiquant au voyageur assoiffé qu'on y vendait du cidre et des alcools ». La tourbe qui brûlait, exhalant son odeur, la langue de ses habitants, vêtus de draps, rappelant le gaélique, les maisons basses pour résister aux tempêtes ; tout faisait penser aux Highlands"<ref>John Kemp, Chasse et pêche en Basse Bretagne, 1859, Les éditions du bout du monde, réédition de 1986.</ref>. Le même John Kemp précise que Porz Klozh, l'ancienne demeure des commandeurs, sert alors de relais à la malle-poste de Carhaix. Selon John Kemp toujours, en 1859, en louant un bon attelage, il fallait encore cinq heures pour faire les Modèle:Unité séparant Carhaix de Morlaix en passant par la Feuillée, ce qui était... beaucoup plus rapide qu'avec la diligence !
Une école s'y est ouverte dès 1830. L'école a joué un grand rôle dans l'accès à l'instruction de nombreux Feuillantins : en 1860, quatre-vingts garçons et quarante filles fréquentent l'école primaire ; un groupe scolaire fut inauguré en 1884 et un cours supérieur pour garçons ouvre entre les deux guerres mondiales transformé ensuite en cours complémentaire ; un collège ouvrit en 1960<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/page_7_ecole.html.</ref>. L'instituteur demeuré le plus connu fut le « père Grall » (Pierre Grall<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/decouverte_figures.html.</ref>), qui exerça de 1892 à 1925 ; son nom a été donné à la salle communale. Grâce à lui et à ses collègues, de nombreux Feuillantins ont fait carrière dans la fonction publique tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
=== La vie rurale aux {{#switch: XX
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}}
}} ===
En 1834-1835, une épidémie de choléra sévit à La Feuillée, faisant Modèle:Nb<ref>Henri Monod, Le choléra, Histoire d'une épidémie (1885-1886), Recueil des travaux du Comité consultatif d'hygiène publique de France, Melun, Imprimerie administrative, 1892. Voir tableau pages 34-35 (Modèle:Nb de choléra ont sévi dans le Finistère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en 1832-1833, en 1834-1835, en 1849-1850, en 1854-1855, en 1865-1866, en 1885-1886).</ref>. De manière inexpliquée, les communes limitrophes n'ont pas été touchées par l'épidémie même si d'autres l'ont été ailleurs dans le département.
La pauvreté reste grande. André Mori écrit en 1885 : « Toujours la désolation et la misère des hommes. Je traverse La Feuillée (...). Quelle pauvreté (...) »<ref>André Mori, Le Journal des débats n° du 24 septembre 1885.</ref>. Toutefois la situation s'améliore comme le remarque Victor-Eugène Ardouin-Dumazet dans un texte de 1893 : Modèle:Citation bloc
Une monographie de La Feuillée en 1904<ref name="évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne 1905-14-73">Camille Vallaux, L'évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne, Annales de Géographie, 1905, Modèle:Vol., Modèle:N°.</ref> apporte des précisions : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, chacun des quatorze villages de La Feuillée possède son lot de lande où les villageois ont le droit exclusif de conduire leurs troupeaux<ref name="évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne 1905-14-73-50">Camille Vallaux, L'évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne, Annales de Géographie, 1905, Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:P..</ref>. Le partage de ces terres indivises, « vaines et vagues », a lieu vers 1860 (le partage principal date du Modèle:Date- et concerne Modèle:Nb divisés en Modèle:Nobr d'une superficie moyenne de trois hectares) et celui des « placitres et issues » le Modèle:Date-). Ce partage favorisa le défrichement des terres incultes rendu indispensable par la pression démographique. En 1835, les landes s'étendent sur Modèle:Nobr, en 1904, sur Modèle:Nb. L'utilisation des engrais marins (maërl) puis des amendements calcaires, qui remplacent progressivement dans le cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la pratique de l'écobuage permet l'amélioration des rendements. Vers 1920 encore, selon un témoignage oral recueilli<ref>Témoignage de Madame Marthe André, recueilli par Henri Moreau.</ref>, des dizaines de charrettes prenaient chaque printemps le chemin du littoral nord du Finistère distant d'une trentaine de kilomètres au moins pour en rapporter du « trez » (maërl en breton). Le millier de moutons du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est réduit à ne cinquantaine d'animaux au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remplacé par l'élevage de chevaux et de bœufs ; en 1904, les terres qui portent du froment sont cinq fois plus nombreuses que celles qui portent du blé noir. Le dernier domaine congéable disparaît dans la commune en 1894, le dernier paysan qui ait porté les culottes et les guêtres bretonnes est mort en 1896 et la dernière maison à toit de chaume est démolie en 1902<ref name="évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne 1905-14-73"/>.
Les exploitations agricoles ont longtemps été minuscules : en 1902<ref name="évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne 1905-14-73-50"/>, on recense Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr directes et quinze fermes en exploitation indirecte. Leur nombre a donc été multiplié par quatre (voir plus haut les chiffres de 1617) en trois siècles, l'exploitation du sol se morcelant de plus en plus en fonction de l'augmentation de la population. Cela rend nécessaire l'émigration d'une partie de la jeunesse : le déclin des pilhaouers (un seul exerce encore ce métier en 1904 à La Feuillée) rend nécessaire d'autres formes d'émigration : au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, chaque année, « une trentaine de jeunes gens de La Feuillée s'incorporent aux compagnies de Roscovites qui vont faire en Angleterre la vente des oignons »<ref>Camille Vallaux, L'évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne, Annales de Géographie, 1905, Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:P..</ref>, étant donc des « johnnies »<ref>http://www.roscoff.fr/spip.php?article347.</ref> ; Jean Mouster<ref>Jean Mouster, né le Modèle:Date- à Brennilis, décédé le Modèle:Date- à Brennilis, mais qui vivait en 1904 chez ses parents alors installés à La Feuillée.</ref>, un « johnny » originaire de La Feuillée, fut d'ailleurs l'un des six seuls survivants lors du naufrage du paquebot SS Hilda le Modèle:Date- à Saint-Malo. L'émigration vers Paris et les autres grandes villes prend aussi de l'ampleur.
En Modèle:Date-, une épidémie de méningite cérébro-spinale affecte La Feuillée, particulièrement le village de Kéranheroff.
La tourbe du marais du Yeun Elez était aussi exploitée par les Feuillantins. Modèle:Article détaillé
=== Les polémiques et difficultés des {{#switch: XX
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}} ===
« Blancs » contre « Rouges »
Pendant la Terreur, un « recteur » (terme en Bretagne désignant un curé) de La Feuillée, l'abbé Le Bis, se réfugia pour échapper à la répression de la Terreur pendant près de deux ans près de Lesven en Beuzec-Cap-Sizun, dans le sud du Finistère, dans une caverne connue sous le nom de « Kougon ar C'houlmic » (« grotte de la colombe »), désormais appelée aussi « Toull an Aotrou Bis » (« le trou de Monsieur Bis »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À La Feuillée, « les hommes négligent le devoir de la religion », écrit le recteur de Châteaulin en 1852<ref>Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
Comme les autres communes des monts d'Arrée, La Feuillée a connu fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle son lot de polémiques entre « blancs » et « rouges », cléricaux et anticléricaux. En 1892, le maire de La Feuillée écrit, se plaignant de son recteur : Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, Boué, curé de La Feuillée, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État.</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N°, 18 et Modèle:Date-.</ref>. L'anticléricalisme est surtout une affaire d'hommes : le recteur nouvellement installé visite une à une les maisons de sa paroisse et écrit en 1932 : Modèle:Citation.
La Feuillée, comme les autres communes de la « montagne » est alors un fief de la gauche : aux élections législatives de 1902, 94,5 % des électeurs de la commune votent en faveur de la gauche radicale et radicale-socialiste, record du Finistère<ref>Modèle:Pdf http://www.ps29.org/filemanager/download/26/histoire%20du%20PS29.pdf.</ref> et probablement de Bretagne. En 1907, en pleine fronde anticléricale, la commune interdit les quêtes traditionnelles, le maire interdit la procession du Pardon de saint Jean-Baptiste qui a lieu traditionnellement dans la rue, pour trouble à l'ordre public. Le curé refuse alors de célébrer le Pardon dans son église. Les laïcs organisent alors en représailles le « pardon du Renard », emmenant la bête sur le parcours habituel et jusqu'en haut du clocher de l’église. Le curé et son vicaire quittent la paroisse et l'évêque de Quimper met la paroisse en interdit<ref name="Huelgoat et les monts d'Arrée"/>. Le Pardon traditionnel reprit à la demande des habitants l’année suivante<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/decouverte_pardon_st_jb.html.</ref>.
En 1931, le « Breton socialiste », dans un article intitulé Le lutteur en soutanes, se moque en ces termes du recteur de La Feuillée : Modèle:Citation.
Des polémiques éclatent aussi entre catholiques et protestants : dans le cadre d'un prosélytisme protestant venu du pays de Galles qui concerne toute la Bretagne celtisante à cette époque, un pasteur s'est en effet, aux débuts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, installé à Kerelcun où il a construit un temple. L'hebdomadaire Le Courrier du Finistère, qui appartient à l'évêché de Quimper et du Léon, ne cesse de le dénigrer, le qualifiant d'« évangéliste encombrant », de « marchand de bibles », et affirmant que « qui dit protestant, dit Anglais et qui dit catholique, dit Français »<ref>Le Courrier du Finistère, Modèle:Date-.</ref>.
Le progrès arrive
En Modèle:Date-, une épidémie de variole semble avoir sévi à Botmeur et La Feuillée si l'on en juge par les réclamations faites par le médecin venu à huit reprises dans ces deux communes pour soigner les « varioleux » en leur injectant de la vaccine<ref>« Réclamation du docteur Lefebre », Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, session d'avril 1873.</ref>.
Le Modèle:Date- est inaugurée la ligne téléphonique qui relie La Feuillée au Huelgoat : « La république a voulu fêter à la fois la République et le Progrès » déclare le maire de la commune en cette occasion<ref name="Huelgoat et les monts d'Arrée"/>.
La Feuillée fut aussi une gare sur l'axe ferroviaire à voie étroite des Chemins de fer armoricains reliant Plouescat à Rosporden, qui franchissait les monts d'Arrée au Roc'h Trevezel, pendant les deux décennies d'existence de la ligne entre 1912 et 1932<ref>Annick Fleitour, Le petit train Rosporden-Plouescat, éditions Ressac, 2001.</ref>. La commune était desservie par plusieurs lignes d'autocars. Dotée d'une gendarmerie dès 1791, connue par les deux foires de six jours (foire de l'Invention de la Sainte-Croix centrée sur le Modèle:Date- et foire de l'Exaltation de la Sainte-Croix centrée aux alentours du Modèle:Date-<ref>Le Courrier du Finistère Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>) qui s'y déroulaient chaque année ainsi qu'une foire à bestiaux chaque premier mardi du mois<ref>Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Rennes, 1843.</ref>, La Feuillée était dotée de nombreux commerces.
La route royale est devenue route nationale Modèle:N°<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui reliait Ancenis à Landerneau, puis Brest, et son tracé traditionnel passait par Huelgoat, La Feuillée, Commana, Sizun et Landerneau. C'est en 1973 que cet axe, très sinueux, fut déclassé au profit de l'axe allant de Carhaix à Châteaulin, désormais voie expresse. C'est désormais l'axe routier Lorient-Roscoff qui passe par La Feuillée. C'est une route à deux voies seulement, mais à profil modernisé, qui ne passe plus par le centre du bourg. Les virages ont certes disparu et le bourg de La Feuillée a trouvé une grande quiétude, n'étant plus troublé par la circulation de transit, mais cette tranquillité a aussi accéléré la crise du commerce local.
Dès 1878, le maintien de la caserne de gendarmerie à La Feuillée est mis en cause : « La brigade de La Feuillée, distante de Modèle:Unité seulement de celle du Huelgoat et à quatre au plus de celle de Plounéour-Ménez, n'a plus sa raison d'être depuis la suppression du bagne de Brest et la construction du chemin de fer, n'ayant plus la surveillance des condamnés et le passage des troupes n'existant plus. La place véritable de la brigade, transformée en gendarmerie à pied, serait à Scrignac »<ref>Délibérations du Conseil général du Finistère, avril 1878.</ref>. La caserne fut finalement maintenue, celle de Plounéour-Ménez ayant été transférée à Pleyber-Christ en 1882.
Les superstitions toutefois se maintiennent longtemps : par exemple en Modèle:Date-, des habitants de La Feuillée adressent une pétition au sous-préfet de Châteaulin pur lui demander de les protéger des « menées occultes d'un individu qui jette un sort sur les vaches et empêche le lait de se tourner en beurre »<ref>Louis Gallouédec, Annales de Géographie, octobre 1893.</ref>.
Les deux guerres mondiales et l'Entre-deux-guerres
Selon le fichier Mémoire des hommes, Modèle:Nobr de La Feuillée sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, soit 4,8 % de la population communale de 1911 (France : 3,0 % ; Finistère : 3,7 %)<ref>http://www.grande-guerre-1418.com/index.php?option=com_content&task=view&id=55&Itemid=27.</ref>. Le monument aux morts de la commune<ref>La Feuillée : monument aux morts, Memorialgenweb.org.</ref> porte les noms de Modèle:Nobr de la commune morts pour la France dont Modèle:Nobr la Première Guerre mondiale et Modèle:Nobr la Seconde Guerre mondiale.
Par ailleurs, c'est un Feuillantin, Yves Hervé, du village de Kerbran, qui fut l'avant-dernière personne qui fit l'objet d'une exécution capitale pour des crimes de droit commun (il fut le dernier du département à être guillotiné publiquement) dans le Finistère sur la place Mesgloaguen le Modèle:Date-<ref>L'Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>. Il avait été condamné à mort par la Cour d'assises du Finistère<ref>L'Ouest-Éclair, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref> le Modèle:Date- pour avoir assassiné à coups de revolver deux paysans qui revenaient de la foire et qu'il guettait sur la route : d'abord Alain Le Du, de Leuhan, en Modèle:Date-, puis Louis Guingant, du Rusquec en Loqueffret en Modèle:Date-<ref>Lénaïg Gravis, Les grandes affaires criminelles du Finistère, De Borée éditions, 2008' [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.
Le Modèle:Date- vers Modèle:Heure, un combat aérien se déroule au-dessus des communes de Plonévez-du-Faou, Scrignac et Berrien. Un avion anglais tombe en flammes à l'est du bourg de Plonévez-du-Faou, et des incendies, provoqués par la chute des réservoirs ou des projectiles, se déclarent sur le territoire des communes de Plonévez-du-Faou, La Feuillée et Scrignac<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.
La compagnie FTPF « Bir-Hakeim », créée à la fin de l'année 1943 par Marcel Clédic<ref>Marcel Clédic, né le Modèle:Date- à La Feuillée, lieutenant FFI, blessé lors de la libération de Crozon, puis combattant en Indochine (prisonnier du Việt Minh pendant 4 mois), Médaille de la Résistance française, Croix de guerre 1914-1918 et TOE, Grand-croix de la Légion d'honneur, décédé le Modèle:Date-.</ref>, de La Feuillée, comprenait entre autres François Fichou, François Bothorel (dit « Boucher »), Jean Kerrizoré (de Brennilis) et Jean Salaün. Ils rejoignirent la compagnie FTPF « Corse » dans le maquis de Coat-Bihan en Plonévez-du-Faou.
Le Modèle:Date-, François Thos, de La Feuillée, accusé d'être un collaborateur, est tué d'une balle de revolver par un inconnu<ref>Archives départementales du Finistère, 200 W 72.</ref>.
Le Modèle:Date-, la [[6e division blindée (États-Unis)|Modèle:6e blindée des États-Unis]] arrive en plusieurs groupes sur Huelgoat où des combats ont lieu à l'est de la ville. Le groupe CCA (six bataillons) s'installe pour la nuit à la Feuillée : le groupe de commandement à Kerbran<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Combat Record of the Sixth Armored Division in the E.T.O., July 18, 1944 - May 8, 1945, Modèle:Pages.</ref>, les troupes se regroupant à Kerberou<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Combat Record of the Sixth Armored Division in the E.T.O., July 18, 1944 - May 8, 1945, carte Modèle:N°, Kerberou y est orthographié « Kerberau ».</ref>. Le groupe subit le lendemain des combats au nord-ouest de la commune, qui l'immobilisent jusqu'à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La compagnie francs-tireurs et partisans de La Feuillée participe le Modèle:Date- aux combats d'Irvillac pour tenter d'empêcher le retour à Brest d'un convoi allemand qui est allé libérer des prisonniers allemands détenus par la Résistance dans le bourg de Brasparts. Ces combats font dix-sept morts parmi les résistants, trompés par le déguisement des troupes allemandes en convoi américain.
Le déclin d'après-guerre
Mais le déclin démographique de La Feuillée et des communes avoisinantes a entraîné la fermeture de nombreux services : la gare dès 1932, la gendarmerie fin 1959, le cours complémentaire<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/page_7_ecole.html</ref> ensuite. Les commerces aussi ont périclité : il ne subsiste dans le bourg qu'une boulangerie-épicerie, un café-tabac-journaux, un restaurant ouvrier et une crêperie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique Commentaire : fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population de La Feuillée était de Modèle:Nb selon Jacques Cambry<ref name=Cambry/>. Peuplée de plus de mille habitants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, La Feuillée a atteint un premier pic démographique en 1846 avec Modèle:Nb, un second pic en 1876 avec Modèle:Nb (record absolu), puis un déclin démographique quasi constant pendant un siècle, passant de Modèle:Nb en 1896 à Modèle:Nobr en 1990, soit une perte de presque les trois-quarts de sa population ! La dernière décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la population croître d'un peu plus de cent habitants en vingt ans, la commune connaît donc un certain regain démographique<ref name="Cassini"/>.
De 1998 à 2007, la Feuillée a enregistré Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, soit un déficit naturel de vingt personnes ; c'est grâce à un solde migratoire positif<ref name=INSEEdf1>Modèle:Lien web.</ref> que la commune a malgré tout gagné des habitants récemment. Mais le vieillissement de la population reste élevé : en 2006, 19,6 % des Feuillantins étaient âgés de Modèle:Nobr et plus, même si 23,1 % avaient de Modèle:Nobr. La densité de population était de Modèle:Nobr par Modèle:Unité en 1968 et de 20,8 en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Les maires de La Feuillée
Modèle:Section à sourcer Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Héraldique
Économie
Monuments et patrimoine
Le patrimoine bâti<ref>Florent Maillard, Inventaire général du patrimoine culturel - inventaire topographique : Commune de La Feuillée, Conseil régional de Bretagne ; service de l'Inventaire général, 2007.</ref> de La Feuillée est particulièrement riche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est, comme toutes les communes des Monts d'Arrée, un site inscrit par arrêté du Modèle:Date- pour son patrimoine naturel, et fait l'objet une aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (ex ZPPAU) par arrêté du Modèle:Date-. Elle est également des communes du patrimoine rural de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Référence souhaitée : Kermabilou, Kerelcun, Kerven, Trédudon, Ruguellou, Keranheroff, etc.
L'association An Folled<ref>Association An Folled.</ref> s'occupe de la mise en valeur du patrimoine de la commune, effectue des recherches sur le passé de la commune, organise des expositions et diverses manifestations.
Monuments préhistoriques
De nombreux tumulus sont présents sur le territoire communal. Quatre d'entre eux, constituant un groupe, situés à mi-chemin entre Ruguellou et le moulin de Kerelcun, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le menhir de Kerelcun, datant du néolithique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monuments religieux
Église Saint-Jean-Baptiste de La Feuillée (elle ne date que de 1858-1860, reconstruite mais en style néogothique) flamboyant par architecte Jules Boyer, mais elle conserve des éléments importants de l'église paroissiale précédente qui datait des {{#switch: XVI
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}}<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construite elle-même à l'emplacement d'une église antérieure disparue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est dotée d'un clocher à galerie et d'une flèche octogonale. La porte du porche sud provient de l'ancienne église ainsi qu'une des fenêtres. De nombreuses gargouilles ornent l'édifice. Elle contient d'anciennes statues dont celle de saint Houardon et celle d'Itron Varia Menez Are, une Piètà remarquable ainsi qu'un beau maître-autel. Elle conserve également douze fresques et peintures murales qui ont fait l'objet d'un inventaire et d'une étude en 2000. Faisant partie de la paroisse de l'Arrée, elle accueille quelques rares messes et un concert annuel de musique classique.
-
L'église Saint-Jean-Baptiste vue du sud, avec son porche datant de l'église précédente.
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Gargouilles du côté sud de l'église Saint-Jean-Baptiste.
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La chaire à prêcher de l'église Saint-Jean-Baptiste (provient de l'église précédente).
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Clocher à galerie et flèche octogonale de l'église Saint-Jean-Baptiste.
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Bannière de pardon datant de 1932.
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Vue intérieure de l'église Saint-Jean-Baptiste.
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Chapelle Saint-Houardon.
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Pietà dans l'église Saint-Houardon.
La chapelle Saint-Houardon date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'était il y a quelques siècles l'ancienne église paroissiale<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/page_1et2_ordre_hospitalier.html.</ref>. Elle est dédiée à saint Houardon qui fut évêque du Léon de 635 à 650.
Douze croix (dont la croix du cimetière, en kersantite (granite de Kersanton), qui provient de l'ancien cimetière et reérigée dans le nouveau en 1929) et plusieurs moulins, dont deux sont conservés à Kerelcun et Kerven.
Patrimoine civil
On trouve des fontaines au bourg, la fontaine Saint-Jean ; et la fontaine de Notre-Dame-de-la-Clarté, entre Ruguellou et Keranheroff.
Diverses maisons portent les traces de la présence des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref name=Verger-Lagadec>Modèle:Ouvrage.</ref> qui ont administré le territoire de la commune durant plusieurs siècles.
Le village déserté de Goarem-ar-Manec'h, datant du Moyen Âge<ref name=":0">Modèle:Glad.</ref>, est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L'auberge de la Crêpe : c'est une maison typique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à apotheiz (à avancée) et à escalier extérieur menant à l'étage. Les archives mentionnent déjà une auberge en cet endroit en 1792. De 1830 à 1848, la municipalité y installe l'école (l'instituteur, M. Creyou, a alors onze élèves) et la partie gauche de la maison abrite la mairie, séparée de l'école par une maigre cloison.
La Feuillée était la gare centrale de la ligne Plouescat - Rosporden des Chemins de fer armoricains<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La gare et la remise à locomotives existent encore, tandis que la ligne est devenue un chemin de randonnée.
Plusieurs moulins sont présents sur la commune : Kermabilou, Kerelcun, Kerven, Trédudon, Pontaouen.
Événements
- Le pardon de saint Jean-Baptiste (ou Fête de la Saint-Jean) le Modèle:Date-. Lors de la procession, le « Petit Saint Jean », jeune enfant de trois ou quatre ans, vêtu d'une robe du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mène, en compagnie d'un mouton dont la toison est ornée de fleurs, la procession à l'église<ref>http://www.association-anfolled.com/pages/page_3_st_jean.html</ref>, guidant un mouton enrubanné et fleuri<ref name="us et coutumes">http://cantonhuelgoat.chez-alice.fr/can_us.html#LA FEUILLEE</ref>. La tradition du feu de la Saint-Jean se maintient également.
- Le pardon de la Saint-Houardon le dernier dimanche d'août<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fut longtemps très haut en couleur avec sa procession, ses courses de chevaux, ses danses bretonnes. De nos jours, une messe et un concours de pétanque ont lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités
- Le Père Jean-Louis Goarnisson est né en 1897 à la Feuillée<ref name="Centre Généalogique et Historique du Poher">Centre Généalogique et Historique du Poher</ref>. Diplômé de médecine coloniale, le « Docteur Lumière » a exercé son métier, se spécialisant entre autres dans l'ophtalmologie et son sacerdoce en Haute-Volta, désormais Burkina Faso depuis l'indépendance.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Publications de l'association An Folled ; fascicules de la série « La Feuillée au Vent de l’Histoire »
- La Feuillée et l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (de Fernande Verger-Lagadec)
- La Commanderie de La Feuillée et les Commandeurs (de Fernande Verger-Lagadec)
- La Saint-Jean de La Feuillée (ouvrage collectif)
- La Quévaise (1) ou la condition paysanne dans les Monts d’Arrée (de Robert Tavennec)
- La Quévaise (2) et sa fin ou la condition paysanne dans les Monts d’Arrée (de Robert Tavennec)
- À l’époque du petit train (1912 – 1932)
- L’école de La Feuillée
- Noces à l’ancienne
- La Gendarmerie de La Feuillée
- L’église de La Feuillée
- Francine Labeyrie, « Les gerbes soufflées », Coëtquen éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]] - Roman historique présentant la révolte de 11775-1776 des paysans feuillantins contre la dîm.
- Roger de Benoist, « Docteur Lumière », Éditions S.O.S. 1975 (vie du Père Jean Goarnisson)
- Joël Guyomarc'h, « Les routes de ma vie. De La Feuillée au Paris-Dakar, de Pékin à la centrale de Brennilis », récit de vie recueilli et rédigé par Anne Guillou [[[:Modèle:ISBN]]] - la vie d'un feuillantin témoin de l'arrivée de la modernité dans les Monts d'Arrée dans les années 1960.
- Jacques Thomé, « Le Fantassin de Kerbruc : Lettres d'un paysan breton mort au combat en 1915 », éditions La Bottelerie, faits et gestes (la grande guerre vue par un paysan d'un village de La Feuillée)
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Pdf Patrimoine bâti et paysages - Autour du Yeun Elez - Plaquette du Parc naturel régional d'Armorique, tome 2, Modèle:Date-.
- Association Ar Folled, qui œuvre pour le patrimoine de La Feuillée
- Modèle:Autorité