Lannéanou

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Modèle:Infobox Commune de France

Lannéanou {{#ifeq:1|0|[laneanu]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Lannéanou se trouve à l'extrémité est-nord-est des monts d'Arrée et des Rochers du Cragou. La commune est de superficie modeste (16 km²), son finage s'étirant dans le sens sud-nord du marais de Ménez Vergam, vers 180 mètres d'altitude, au sud, s'élevant rapidement jusqu'aux hauteurs principales proches du bourg (280 mètres) ou plus à l'est (245 mètres près de Kerforniou), les quatre-cinquièmes nord du territoire communal formant un plan incliné à très faible pente dont l'altitude décroît assez régulièrement vers le nord jusque vers 150 mètres.

Le bourg de Lannéanou est très excentré au sud-sud-ouest de son finage communal ; la butte du Télégraphe, proche du bourg, qui culmine à 300 mètres et porte ce nom car ce fut un des relais du télégraphe Chappe reliant Paris à Brest, est sur le territoire de la commune de Plougonven.

Modèle:Communes limitrophes

Une gare du Réseau breton, à voie métrique, sur la ligne Morlaix-Carhaix, était dénommée "Cloître-Lannéanou" : située à 6 km à l'ouest de Lannéanou, dans la vallée du Jarlot, à la limite des territoires communaux de Plougonven et du Cloître-Saint-Thégonnec, près du hameau de Kermeur, elle n'eût qu'un intérêt limité pour les habitants de Lannéanou pendant ses quelques décennies d'existence entre 1891 et 1967.

Victor-Eugène Ardouin-Dumazet fait en 1910 cette description sévère des environs de la gare du Cloître-Lannéannou : Modèle:Citation bloc

Relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Cadre géologique

Modèle:Article connexe La commune est localisée dans la partie occidentale du Massif armoricain, à la limite septentrionale du domaine centre armoricain. Ce domaine est composé essentiellement de terrains appartenant à un bassin sédimentaire qui s'allonge sensiblement en direction W-E, depuis la baie de Douarnenez jusqu'au bassin de Laval. Ce bassin est principalement constitué de schistes briovériens (sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne, accumulés sur plus de Modèle:Unité d'épaisseur et métamorphisés), formant un socle pénéplanéModèle:Note sur lequel repose en discordance des formations paléozoïques sédimentaires (formations siluro-dévoniennes constituées de schistes, phyllades et quartzites). Ces formations ont été déposées dans le bassin marqué par une forte subsidence, puis métamorphisées et déformées lors de l'orogenèse varisque (plis d'orientation préférentielle N 110° et plusieurs familles de failles d'orientations différentes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La fin de l'histoire varisque se caractérise par le fonctionnement d'un grand accident crustal, le cisaillement nord-armoricain (CNA) qui guide la mise en place de granites. La partie septentrionale du territoire communal se situe sur une formation de type granite monzonitique à biotite à grain grossier, qui fait la jonction entre le massif granitique de Commana-Plounéour (appelé aussi granite des monts d'Arrée) et celui de Plouaret<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CSA décale d'une vingtaine de kilomètres le massif de Commana de celui de Plouaret<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces massifs font partie d'un ensemble plus vaste, le batholite médio-armoricainModèle:Note. Le sous-sol de la commune est ainsi formé de roches d'ère primaire, sauf dans les fonds de vallée recouverts d'alluvions. Des bancs de schistes et de quartzites, affectés d'un pendage important (60°) alternent dans la partie méridionale du territoire communal qui correspond aux monts d'Arrée. Ces roches sont les témoins d'une pénéplanation très ancienne à l'ère primaire suivie d'un resoulèvement à l'ère secondaire, contre-coup des plissements pyrénéen et alpin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Lannéanou est un véritable château d'eau naturel, plusieurs cours d'eau y prennent leur source et c'est aussi une ligne de partage des eaux entre plusieurs bassins versants : le Roudouhir, juste au sud du bourg, coule vers le sud, sert de limite communale avec Plougonven, et qui est un affluent du Squiriou, lui-même tributaire de l'Aulne qui se jette dans la rade de Brest ; le Douron, dont la source se trouve près du point de rencontre des limites communales de Lannéanou, Scrignac et Botsorhel, coule vers le nord, se jetant dans la Manche ; son cours sert de limite communale avec Botsorhel. La rivière de Plouigneau, dénommée plus en aval Tromorgant, prend sa source à proximité immédiate du bourg de Lannéanou, coule vers le nord-nord-ouest et est un affluent de rive droite du Jarlot qui, avec le Queffleut, constitue plus en aval encore la rivière de Morlaix ; son cours sert de limite communale avec Plougonven. Ces vallées, presque dès leurs sources, coulent dans des vallons encaissés d'une cinquantaine de mètres par rapport aux plateaux avoisinants.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleyber-Christ Sa », sur la commune de Pleyber-Christ, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lannéanou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,2 %), terres arables (23,3 %), forêts (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Treff de Lanleanou en 1559, Lanneanou en 1590<ref>Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère.</ref>.

Lannéanou vient de l’ancien breton « lann » (ermitage) et de « leanou » (nonnes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Origines

Lannéanou était, sous l'Ancien Régime, une trève de Plouigneau.

Curia Monialum (« la cour des moniales »), l'endroit où s'arrêta Rivod, l'assassin de saint Mélar, d'après la « Vie de saint Mélar », récit hagiographique, et où une source jaillit à l'endroit où Rivod, fatigué, planta son bâton, est probablement la source du ruisseau de Tromorgant, dénommé dans un texte de 1485 Dour Melar (« eau de saint Mélar »)Modèle:Refnec.

Antiquité et Haut Moyen Âge

Des monnaies gauloises ont été trouvées en 1832 et 1836 dans les tourbières de Grantugen (Grand Huguen désormais), à l'extrême-sud du territoire communal.

Lannéanou se trouvait au carrefour de deux voies romaines, celle allant de Carhaix à Lanmeur et celle allant de Morlaix à Quintin.

Le tracé d'un chemin ancien, remontant au moins à l'Armorique primitive, menant de Carhaix à Lanmeur en passant par Lannéanou et Plouigneau ; son tracé entre ces deux dernières localités correspond à la route communale actuelle<ref>Guillaume Marie Lejean, " Histoire communale du Finistère. (Première partie.) Histoire politique et municipale de la ville et de la communauté de Morlaix, depuis les temps reculés jusqu'à la Révolution française", V. Guilmer, 1846, Morlaix, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5789163j/f19.image.r=Lanneanou.langFR</ref>. La tradition rapporte qu'un jour, saint Mélar, qui cheminait sur cette route près de la ferme de Guerlavrec entre Botsorhel et Plouigneau, non loin de la chapelle Saint-Éloy, aperçut deux cavaliers ennemis qui le poursuivaient. Le saint se recommanda aux soins de la Providence et se coucha par terre, au bord du chemin : miracle, la terre s'enfonça sous lui, formant une fosse proportionnelle à sa taille, les herbes et les fleurs se rejoignirent par-dessus de sorte que les assassins passèrent sans le voir. Cet endroit est appelé Guélé Sant-Mélar ("Le lit de saint Mélar") est situé dans l'enceinte de la chapelle<ref>Vicomte H. de Gourvello, "Vie de saint Méloir, prince de Cornouaille", Revue historique de l'Ouest, 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67183p/f114.image.r=Botsorhel.langFR</ref>.

Moyen Âge

La trève de Lannéanou se situait en Trégor puisqu'elle dépendait de l'évêché de Tréguier et faisait partie de la seigneurie du Ponthou dont le fief, la juridiction et la châtellenie, avec droit de haute, moyenne et basse justice s'étendait également sur Plougonven, Plouigneau, Botsorhel, Plouezoc'h, Plougasnou, Lanmeur et Plouégat-Guérand<ref>Comtesse du Laz, "La baronnie de Rostrenen", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740/f28.image.r=Lanneanou.langFR</ref>.

Les Le Rouge de Guerdavid se succèdent de père en fils comme seigneurs puis comtes de Guerdavid, depuis Hervé Le Rouge (avant 1350-avant 1414). Le manoir de Guerdavid étant alors situé dans la paroisse de Plouigneau (Lannéanou maintenant). Plusieurs Guerdavid sont inhumés dans l'église de Lannéanou et quatre de ses membres se sont succédé de père en fils entre 1826 et 1944, comme maires de la commune voisine de Botsorhel.

Les Hospitaliers

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs du Ponthou concèdent les « landes du Ponthou » aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Du XVIe au XVIIIe siècles

Une route royale allant de Carhaix à Morlaix passait par Lannéanou et Plougonven. Anatole Le Braz y fait allusion :« Le lendemain, un char-à-bancs attelé d'un bidet gris-fer, roulait à travers le pays montueux de l'Arrée, sur la route royale qui menait en ces temps-là de (...) Morlaix à Carhaix, en passant par Lannéanou. Chaque fois qu'un pâtre, qu'un bouvier, qu'un laboureur croisait la voiture, l'homme soulevait son chapeau (...) »<ref name="Champion-1905">Anatole Le Braz, "Vieilles histoires du pays breton : le Bâtard du Roi", H. Champion, 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815897t/f69.image.tableDesMatieres.r=Lanneanou</ref>.

Le Modèle:Date-, dans le contexte des guerres de la Ligue, des paroissiens de Lannéanou (Jean le Rémeur, François le Bensat, Ollivier Keragoff, Yvon le Bensat) prêtent serment de fidélité « tant pour eux que comme procureurs de ceux de la dite trève » à la "Sainte Union de Morlaix" constituée afin de défendre la ville et sa région des pillages<ref>Anatole de Barthélémy, "La Chambre de la Sainte-Union à Morlaix, du 27 septembre 1589 au 31 juillet 1590", Revue historique de l'Ouest, 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67179f/f148</ref>.

Révolution française

Guillaume Le Lay<ref>Né le 22 avril 1743 à Kerudoret en Lannéanou, mort le 24 avril 1818 au bourg de Guerlesquin, marié à Françoise Salaun le 3 novembre 1767 à Guerlesquin. Arch. Dép. Finistère : registres paroissiaux et état-civil.</ref> (1743 – 1818), exploitant d’un domaine congéable à Kerudoret, fut élu en Modèle:Date- député aux États généraux comme représentant de la sénéchaussée de Morlaix. Il siégea ensuite à l’Assemblée nationale constituante sous le nom de Guillaume Le Lay de Grantugen comme député du Finistère. Son action se focalisera sur la question du domaine congéable en Bretagne. Il présenta à l’assemblée dès Modèle:Date- des propositions en vue de son abolition et se fit le porte-parole de l’opinion publique des campagnes bretonnes dans ce sens. Il n’obtint finalement pas gain de cause. Après son mandat de député, il fut maire de Lannéanou en 1792 puis administrateur du district de Morlaix pendant la première moitié de 1793. Il reprit ensuite ses activités de cultivateur à Lannéanou avant d’occuper le poste de percepteur des contributions à Guerlesquin de 1805 à 1814<ref>Y. Saint-Jalm, Guillaume Le Lay de Grantugen député de la Bretagne aux états généraux de 1789 et à l’Assemblée nationale constituante, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXLII, 2014, p. 249-277</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Lannéanou 13 Bourg La croix du jubilé de 1828.jpg
La croix du jubilé de 1827.

Un jubilé s'est tenu à Lannéanou en 1827 comme en témoigne la "Croix du Jubilé" située dans le bourg.

L'ouverture de la station de haras de Langonnet entraîne dans l'arrondissement de Morlaix la fermeture en 1838 des stations de Lannéanou, Plouénan et Lanmeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, une épidémie de choléra fait 6 morts à Lannéanou<ref>Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", C. Delagrave, Paris, 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f29.image.r=Lanneanou.langFR</ref>.

Un temple protestant a existé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Lannéanou, sous l'influence du pasteur Allfred Jenkins, baptiste, installé à Morlaix et qui développa dans plusieurs localités avoisinantes comme Primel, Roscoff, un culte protestant en langue bretonne<ref>Frank Puaux, "Les œuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724423v/f158.image.r=Lanneanou.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une foire était organisée pendant l'entre-deux-guerres à Lannéanou le dernier lundi d'août<ref>Journal L'Ouest-Éclairn°12466 du 24 décembre 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243047/f11.image.r=Lanneanou.langFR et n°14905 du 31 août 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k630797v/f10.image.r=Lanneanou.langFR</ref>.

Le monument aux morts de Lannéanou<ref>http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-lanneanou</ref> porte les noms de 59 personnes mortes pour la France pendant les guerres mondiales, 46 pendant la Première Guerre mondiale et 13 pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Memorialgenweb.org - Lannéanou : monument aux morts</ref>.

Parmi les décédés de la Seconde Guerre mondiale, François Marie Larhantec, né le Modèle:Date- à Lannéanou, quartier-maître, fit partie des 119 victimes (13 rescapés) de l'aviso Vauquois coulé par l'explosion d'une mine<ref>Modèle:Lien web.</ref> devant Le Conquet le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été marquée par la fermeture de l'école et en 2009 par celle du restaurant-bar-épicerie, le dernier commerce de la commune<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Un nouvel établissement restaurant-bar-épicerie a depuis été installé (Modèle:Date-) dans les locaux de l'ancienne école rénovés et aménagés en conséquence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Après une augmentation de 389 habitants entre 1793 et 1851 (+ 57,9 % en 58 ans), la population de la commune atteint son apogée en 1851. Depuis cette date, le déclin démographique est constant et important, le nombre des habitants baissant de 700 entre 1851 et 2008 (- 66 % en 157 ans, la commune se retrouvant en 2008 presque deux fois moins peuplée qu'elle ne l'était lors du premier recensement de 1793. Éloigné de villes importantes (la relative proximité de Morlaix n'a pas joué), faisant déjà partie de la Bretagne intérieure moins par l'éloignement du littoral que par son relief déjà accidenté, Lannéanou a connu au fil des décennies un important exode rural. Une légère reprise démographique est toutefois perceptible entre 1999, année du minimum démographique avec seulement 341 habitants et 2006, avec un gain de 22 habitants en 7 ans.

La variation naturelle reste constamment négative (- 0,5 % l'an entre 1999 et 2006) en raison du vieillissement démographique (en 2007, les 65 ans et plus constituent 20,7 % de la population et sont presque aussi nombreux que les 0 à 19 ans qui constituent 21,7 % de la population totale). En 1999 par exemple, la commune a enregistré 3 naissances pour 12 décès ; en 2007, elle n'a enregistré aucune naissance. Le solde migratoire, après avoir été négatif pendant plus d'un siècle (- 1,7 % l'an entre 1968 et 1975, - 1,2 % l'an entre 1975 et 1982) a toutefois été positif entre 1999 et 2007 (+ 1,2 % l'an)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29114-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>. Quatorze maisons supplémentaires ont quand même été construites dans la commune entre 1999 et 2007<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29114-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2016, Lannéanou était la 259e commune du département en population avec ses 389 habitants (territoire en vigueur au Modèle:Date-), à égalité avec Port-Launay, derrière Loc-Eguiner (258e avec 400 habitants) et devant Trézilidé (261e avec 378 habitants).

Politique et administration

Fichier:Lannéanou 01 La mairie.jpg
La mairie de Lannéanou.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Monuments et sites

  • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, reconstruite après son écroulement en 1833, abrite des statues de saint Jean-Baptiste, saint Yves, saint Mélar, de la Vierge-Mère et un Ecce homo ; une statue de saint Méen, coiffé d'une mitre et tenant en laisse un chien muselé, se trouve sur sa façade extérieure. Le clocher-mur, datant de 1751, est le seul élément de l'église précédente qui ait été conservé.
Fichier:Le Rouge de Guerdavid.svg
Le blason de la famille Le Rouge de Guerdavid.

Événements

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Personnalités liées à la commune

Romans et contes

  • Anatole Le Braz : Vieilles histoires du pays breton : le Bâtard du Roi<ref name="Champion-1905" />.

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Morlaix Communauté Modèle:Portail Archives de l'école de Lannéanou