Plouigneau

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Modèle:Infobox Commune de France

Plouigneau Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref> (en breton : Modèle:Langue) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Elle se situe près de Morlaix (Finistère)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les habitants de la commune s'appellent les Ignaciens et Ignaciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Multiple image Depuis 2019 la commune de Plouigneau comprend les anciennes communes de Plouigneau (commune déléguée) et Le Ponthou.

Localisation

La commune se situe dans le nord-est du Finistère, non loin des côtes de la Manche dans l'arrondissement de Morlaix, dans le canton de Plouigneau dont elle est le chef-lieu, dans le Trégor finistérien. Elle est limitrophe des Côtes-d'Armor en son nord-est. Modèle:Article détaillé Le bourg est construit sur un plateau de Modèle:Unité d’altitude borde la route nationale de Paris à Brest et se situe à environ Modèle:Unité de Morlaix.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Description

De vaste étendue, le finage communal est constitué principalement d'un plateau s'inclinant vers le nord dont les altitudes avoisinent Modèle:Unité dans la partie sud (atteignant même Modèle:Unité pour une butte située à l'extrême sud de la commune au sud-ouest de Kerléo) et le centre de la commune, et s'abaissant vers Modèle:Unité d'altitude dans la partie nord-ouest aux alentours de Lanleya et même jusqu'à Modèle:Unité environ à l'extrême nord-ouest, autour de Langonaval par exemple. Le bourg de Plouigneau est situé sur ce plateau, à Modèle:Unité d'altitude ; l'ancienne Route nationale 12 (actuel D 712) longe le bourg côté nord. L'église paroissiale actuelle, reconstruite en 1863, est située au centre d'une vaste place.

Mais ce plateau est échancré par les vallées encaissées, aux versants abrupts, de plusieurs cours d'eau : au nord la vallée du fleuve côtier Dourduff (lequel a sa source dans la partie nord-est de la commune, sur le plateau, non loin du château d'Encremer et coule en formant une large boucle vers l'ouest; son cours s'abaissant à une quarantaine de mètres d'altitude à sa sortie du territoire communal (il forme la limite communale avec Plouégat-Guérand et Lanmeur) et de deux de ses affluents de rive gauche le Quilidien (qui a sa source au nord-est du bourg et traverse Lanleya) et le ruisseau de la Salle (qui forme la limite avec Garlan) ; au sud-ouest le Tromorgant (sa partie amont est aussi dénommée "rivière de Plouigneau"), affluent de rive droite du Jarlot fait limite avec la commune voisine de Plougonven.

Voies de communication et transports

Villes de France (accès routiers)

Ville Paris Brest Rennes Nantes Tours Bordeaux Lille Toulouse Lyon Strasbourg Marseille
Distance Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Fichier:243 Plouigneau musée.jpg
Plaque de cocher qui se trouvait sur un chemin vicinal de Plouigneau. (désormais à l'Écomusée de Plouigneau).

Voies de communication

Le bourg est accessible par la route nationale 12 via l'échangeur de Kerdilès, la route départementale 712 (ancienne nationale 12), par la route départementale 37 et la route départementale 64. L'ancienne RN 12 a un tracé rectiligne remarquable dans toute sa traversée de l'ancienne commune de Plouigneau. Cela est dû aux ingénieurs du duc d'Aiguillon qui, « obsédés par la ligne droite », en décidèrent le tracé dans la seconde motié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, créant de ce fait des pentes très fortes pour passer du plateau au fond de vallée (actuel D 237 via Luzivilly à l'ouest du Ponthou par exemple)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La voie express Route nationale 12 traverse aussi d'est en ouest le territoire communal en faisant de larges courbes peu prononcées (la plus forte se trouve au niveau de la traversée du Douron) et en passant un peu plus au nord que l'ancienne route nationale 12.

La ligne ferroviaire de Paris-Montparnasse à Brest traverse le territoire communal d'est en ouest, approximativement en son milieu ; elle est fréquemment en déblai, parfois en remblai compte-tenu du relief assez bosselé afin d'aplanir quelque peu son profil en long. Plusieurs ponts, mais aussi 4 passages à niveau permettent de la franchir sur le territoire communal. La gare de Plouigneau, située au sud du bourg, dessert la commune ; seuls des TER s'y arrêtent. Dans le cadre de la commune nouvelle, le viaduc du Ponthou et l'ancienne halte ferroviaire du Ponthou se trouvent désormais sur le territoire de Plouigneau. Modèle:Article détaillé

Transports

Bus

La commune est desservie par lignes Linéotim (transports de bus de Morlaix Communauté) :

Lignes régulières :

Lignes scolaires :

Train

Plouigneau possède une gare TER en service desservie par les TER Bretagne faisant le trajet entre Lannion et Brest.

Hydrographie

Modèle:... Le Dourduff prend sa source sur le territoire communal, qu'il délimite au nord.

Géologie

Un gisement de galets, recouverts de limon et mêlés à du head, datant du Pliocène, a été découvert près du hameau de Quillidien dans une ancienne carrière abandonnée à une altitude de Modèle:Unité, ce qui témoigne de l'importance des mouvements tectoniques survenus depuis leur dépôt<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanmeur », sur la commune de Lanmeur, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paysages et habitat

Plouigneau présente un paysage agraire traditionnellement constitué du bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées ; les principaux hameaux sont ceux de Lanleya, Saint-Éloy et La Chapelle-du-Mur. Le bourg, traditionnellement de modeste importance, a beaucoup grossi en raison de la création de nombreux lotissements dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison de sa bonne desserte routière (une urbanisation linéaire est nette le long de l'ancienne nationale 12 , désormais D 712, notamment à La Chapelle-du-Mur) et de la proximité avec l'agglomération morlaisienne, qui a aussi provoqué une périurbanisation sensible dans l'extrême ouest du territoire communal (Saint-Didy, Kersech, Lannidy, La Croix Rouge, Prad al Lann) pour cette raison.

Le plan d'eau de Plouigneau, Cité des érables, est un espace naturel inauguré en 2019, vaste de 2,50 hectares, situé à proximité de la zone industrielle de Kervanon, qui contient notamment un étang de 1,65 ha, alimenté par 5 sources. De nombreuses plantations d'espèces variées y ont été effectuées depuis son aménagement, ce plan d'eau devant son nom aux érables plantés initialement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plouigneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouigneau, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 536, alors qu'il était de 2 397 en 2013<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>. Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements<ref group="Insee">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Iunau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Ploeigneau vers 1330, Plouigneau en 1427<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>.

Plouigneau vient de l'ancien breton ploe (paroisse) et de saint Gwiniau (Winniavus ou Igneau)<ref name=":a" />. Son nom breton est Plouigno. Saint Ignace (ce qui se dit en breton sant Igneau d'où Ploué-Igneau), moine de la Cornouailles britannique du nom de Quiniau traversa la Manche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour s'établir sur les côtes bretonnes. Ce saint breton quasi inconnu et non reconnu par Rome se serait vu substituer Ignace d'Antioche comme saint patron à une date indéterminée.

Le village de Lanleya doit son nom à saint Leya, qui serait un apôtre des premiers siècles de l'ère chrétienne. Selon Louis Le Guennec, il est probable que ce saint ait vécu en ce lieu et que l'oratoire, devenu chapelle, a été bâti sur son tombeau<ref name="bpt6k347878d/f4">Modèle:Article.</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire était habité dès la Préhistoire comme en témoignent le Menhir de Creac'h Edern, le tumulus de Cazin et la tombe de l'Âge du bronze de la Chapelle du Mur. Modèle:Article détaillé Une stèle gauloise de 3 mètres de haut, caractéristique du second âge du fer, se trouve à Kroas Ar Peulven. Elle fut réutilisée par les Romains comme borne milliaire. Modèle:Article détaillé À l'époque gallo-romaine, trois voies romaines traversaient le territoire actuel de Plouigneau, l'une venant de Corseul et se dirigeant vers Vorganium (elle passait par Pradalan et le Mur), une autre venant de Vorgium et se dirigeant vers Lanmeur et Primel (c'est le long de celle-ci que se trouve la borne milliaire de Quillidien) et une troisième allant de Coz-Yaudet à Morlaix, qui passait par Langonaval et Kerstrat). Un pont gallo-romain se trouve à Keribot.

Moyen Âge

Plouigneau serait une paroisse de l'Armorique primitive remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dépendant du diocèse de Tréguier (Jean-Baptiste Ogée écrit qu'elle existait déjà en 714, sous l'épiscopat de Martin, sixième évêque de Tréguier) et qui aurait alors englobé des parties des territores actuels de Lannéanou et de Garlan. Mais c'est à Lannelvoez que se trouvait le siège initial de la paroisse. L'ancien presbytère, le puits, la fontaine Saint-Ignace attestent l'existence de cette première fondation religieuse. Plouigneau est cité pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la "Vie de saint Tugdual"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Paroisse très étendue, Plouigneau comptait alors 8 trèves : (Saint-Éloi, Luzivilly, Lanleya, la Chapelle-du-Mur, la Villeneuve, Lannelvoëz et Saint-Didy).

La forteresse de Castel-Dinan, en Plouigneau, fut au haut Moyen Âge, le chef-lieu du pagus Castelli, dit aussi "Pougastel", un des trois pagi du Léon. Louis Le Guennec décrit ainsi le site : « Sur une colline âpre et nue dominant à 147 mètres d'altitude le confluent du petit fleuve côtier le Douron et le ruisseau de Trogoff, le camp retranché de Castel-Dinan, très vaste ouvrage placé dans une exceptionnelle situation défensive, à la crête d'une sorte de promontoire bordé à l'Est et au Sud par la vallée, au Nord par une dépression humide, et à l'Ouest par une barrière rocheuse naturelle que renforce un large talus bordé d'un fossé. L'aire du camp est de forme ovale et peut mesurer 2OO mètres de pourtour, mais les retranchements extérieurs, très visibles dans la partie Nord-Ouest, se sont éboulés sur le reste du périmètre, et ont même disparu en certains endroits du côté de la vallée. L'entrée s'ouvre à l'Ouest. Au milieu de l'enceinte existe un réduit ou motte prétorienne ovale environné de douves profondes et de retranchements d'une hauteur de 4 à 5 mètres. L'esplanade intérieure, de Modèle:Unité environ de tour, montre encore, sous les ajoncs et les ronces, les ruines d'un édifice qui la remplissait presqu'entière et dont les murs, épais d'un mètre, sont formés de moellons à peine dégrossis, sans appareil caractérisé. (...) Ce camp retranché a une origine gallo-romaine . (...) La maison de Dinan , qui a possédé durant cinq siècles au moins un domaine considérable dans la châtellenie de Morlaix-Lanmeur, y avait pour chef-lieu de ses terres cet antique ouvrage fortifié qu'elle transforma en manoir féodal et auquel elle donna son nom »<ref name="+1">Modèle:Article.</ref>.

Plouigneau fut partagé par la suite en plusieurs fiefs : Castel-Dinan, Coat-ar-Ferté, Kerviniou et Bourouguel.

Louis Le Guennec a écrit : « Le camp de Coat-ar-Ferté est sans doute l'un des plus considérables du Finistère.(...) A l'extrémité Ouest de l'esplanade se dresse une motte magnifique, plantée d'arbres de haute futaie, hêtres et pins, qui peut compter 150 mètres de tour à la base sur une quinzaine de mètres d'élévation, et forme une vraie colline artificielIe, d'un relief surprenant dans ce paysage (...).La douve extérieure du camp isole cette motte à l'Ouest, et un fossé moins accentué la sépare aussi du reste de l'ouvrage, dont elle formait le donjon. (...) À l'enceinte de Coat-ar-Ferté s'applique trait pour trait la description d'un château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle »<ref name="+1" />. La seigneurie de la Ferté possédait haute et basse justice.

Jean-Baptiste Ogée cite le château de Goësbriand, qui aurait appartenu en 1220 à Aufrai, seigneur de Goësbriand ; puis, sous le règne de Charles VI, à un autre Aufray de Goësbriand, décédé en 1389, qui fut gouverneur de la ville et du château de Saint-Macaire et en 1371 à Thomas de Kerveniou, écuyer au service de Pierre de Tournemine, seigneur de La Hunaudaye. Il cite aussi le château de Lanidy, qui appartenait en 1430 à Pierre Talhouet, conseiller du duc de Bretagne Jean V ; son petit-fils Jean Talhouët fut évêque de Tréguier entre 1502 et sa mort survenue en 1505<ref name="+2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1463, un tiers des habitants succombèrent lors d'une épidémie à Plouigneau<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>. Les paroissiens de Plouigneau déclarent lors d'une enquête datée de 1482 : « Et aussi régna en icelle paroisse autre épidémie de peste d'épidémie sur les ans 1472 et 1473, dont mourut pareillement grand nombre des dits habitants »<ref>Archives départementales de Loire-Atlantique, B 2984.</ref>. Dans la même enquête les paroissiens se plaignent de la « stérilité des blés » et « des grandes charges de fouage » qu'ils sont contraints de payer, si bien que « plusieurs des habitants ont guerpi (...) et sont allés demeurer ailleurs ». Cette enquête indique également que les 192 familles paysannes (nobles et métayers exclus) de la paroisse possédaient alors Modèle:Nobr têtes de bétail, que 67 d'entre elles possédaient un cheval, 6 un attelage de 2 bœufs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Pendant les Guerres de la Ligue le château de Bourouguel, qui était occupé par une garnison royaliste (il appartenait au chef de bandes Anne de Sanzay de la Magnane), fut pris par les Morlaisiens de la Sainte Union favorables aux Ligueurs, qui en démolirent les fortifications. Anne de Sanzay de la Magnane y mourut vers 1630 et le château tomba en ruines. Il fut remplacé par un manoir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé Un autre château, celui de Kervenniou, qui était situé au sud-est de Luzuvilly, fut aussi détruit pendant les Guerres de la Ligue.

Fichier:Lanleya Assemblage photographique.jpg
Assemblage photographique du pavillon du manoir de Lanleya, du clocheton de la chapelle, des armoiries des Boiseau et des Kermoysan, et du vieux moulin de Lanleya (par Louis Le Guennec).

La maison noble de Lanleya date du Moyen-Âge ; elle est citée lors de la réformation de 1543 ; elle appartient en 1574 à Jean du Parc, époux de Catherine du Plessis, dame du lieu ; le manoir passa par mariages successifs aux mains de la famille Dresnay, puis en 1595 de la famille de Kermoysan, en raison du mariage de Marie du Dresnay avec Philippe de Kermoysan, originaire de Goasmap en Pommerit-le-Vicomte. En 1695, tombant à nouveau en quenouille, le manoir passa aux mains de la famille de Kergariou ; lors de la Révolution française, le manoir appartenait à Jonathas de Kergariou<ref group= Note>Jonathas de Kergariou, décédé le 17 floréal an II (Modèle:Date-) à Kergrist en Ploubezre.</ref>, puis à son gendre Sébastien-François Barbier<ref group=Note>Sébastien-François Barbier, né le Modèle:Date- à Lesneven, décédé le Modèle:Date- à Pleyber-Christ, seigneur de Lesquiffiou, gouverneur de Lesneven.</ref>, marquis de Lescoat, lequel émigra, ce qui entraîna la vente du manoir, de la chapelle et du moulin comme biens nationaux ; tombé en déshérence, le manoir fut reconstruit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="bpt6k347878d/f4" />.

En 1665 cinq justices seigneuriales existaient dans la paroisse de Plouigneau : celles du Ponthou, de Goezbriand, d'Ancrevel et celle du sieur d'Acigné, qui étaient des juridictions prétendues (c'est-à-dire à la légalité contestée) et relevaient en appel de la cinquième, celle de la châtellenie de Baudister [Bodister, en Plourin-les-Morlaix] , dont la juridiction était aussi composée des paroisses de Ploujean, Garlan et Plourin, et qui dépendait en second appel de la barre royale de Morlaix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1753 Plouigneau, y compris sa trève de Lannéanou, comptait 30 manoirs dont Lanidy (au seigneur du Ponthou), Le Mur (au seigneur de Kergornadeth), Kergueguen (à Jean Porzborgen), Jean Le Rouge (à Jean Le Rouge), Goëzbriand (à François de Goëzbriand), Lanleya (à Jean du Parc), Kernethallec (à Jehan de Gaspern), etc.. Au moins 21 de ces manoirs étaient sans fief ni juridiction, donc étaient de simples domaines fonciers<ref>Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.

Fichier:Cassini Plouigneau (2).jpg
Carte de Cassini de Plouigneau et Le Ponthou (1783).

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plovignau [Plouigneau] de fournir 70 hommes et de payer 459 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouigneau en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Le Conseil général<ref group=Note>Nom que portait alors le futur Conseil municipal.</ref> de la commune de Plouigneau demande le Modèle:Date- la suppression des domaines congéables, dont les lourdes redevances convenancières dues par les "colons", souvent supérieures à la moitié de leurs revenus, continuaient d'être exigées par les propriétaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:131 Chasuble Plouigneau.jpg
Chasuble de la paroisse Saint-Ignace (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Malgré l'érection en commune indépendante, après la Révolution de 1789, de la trève de Lanneanou qui anciennement faisait partie des 8 trèves que composait la commune de Plouigneau (Saint Eloi, Luzivilly, Lanleya, la Chapelle-du-Mur, la Villeneuve, Lannelvoëz et Saint-Didy), Plouigneau est restée une des communes les plus étendues du Finistère : Modèle:Unité.

Intégrée au canton de Plougonven puis à celui du Ponthou, la commune de Plouigneau devint chef-lieu de canton en 1829. Une ordonnance royale en date du Modèle:Date- transfère à Plouigneau le chef-lieu de la justice de paix du canton du Ponthou, situé jusque-là au Ponthou<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé Plouigneau et son canton suivaient les usages et règlements locaux de l'usement de Tréguier car la région faisait partie sous l'Ancien Régime du diocèse de Tréguier<ref>P.A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, page 12.</ref>. Le manoir de Pradalan ou Prad al Lan ( construit vers 1775) fut la maison natale de l'amiral Alphonse Fleuriot de Langle.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouigneau en 1853 : Modèle:Citation bloc La mission organisée à Plouigneau entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- sous la direction de deux prédicateurs jésuites fut un plein succès : « Sauf le premier jour, l'église ne s'est pas trouvée désemplie un seul moment depuis cinq heures du matin jusqu'à sept heures du soir ». L'évêque de Quimper vint pour la cérémonie de clôture : « Un arc de triomphe tout champêtre a été dressé en son honneur et des couronnes de fleurs suspendues à son passage ». Une croix a été érigée<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'arrivée en 1865 du chemin de fer (ligne de Paris-Montparnasse à Brest) entraîne une activité importante à la gare de Plouigneau : trafic de voyageurs, embarquement de bestiaux, négoce d'engrais, bois, ciment, vin, matériel agricole, etc..

En 1877 à Plouigneau 18 hommes furent privés d'absolution, ayant commis un péché mortel selon le recteur, car ils avaient voté pour les républicains<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Armand Jaouen, maire républicain de Plouigneau, fut révoqué pour ses convictions politiques à deux reprises le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, par la majorité d'Ordre moral. En 1873 le vicomte et vice-amiral Fleuriot de Langle fut nommé à sa place par le préfet, alors qu'il n'était même pas conseiller municipal. Les électeurs ignaciens s'obstinant à voter pour la liste républicaine et le vice-amiral ne parvenant pas à être élu, la commune fut divisée en quatre sections électorales dans l'espoir que ce sectionnement modifie le verdict des urnes ; en vain, mais Fleuriot de Langle resta maire deux ans<ref>Modèle:Article.</ref>.

Armand Jaouen déclare lors de sa candidature aux élections législatives (il fut élu député) de mars 1892 : « J'honore la religion, je respercte le prêtre se mouvant dans le cercle de ses attributions religieuses. Mais je le veux à l'église et non à la mairie. Il doit le respect au gouvernement. Le gouvernement doit exiger de tous l'obéissance aux lois ». Il se dit par ailleurs favorable au protectionnisme<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 2 à Plouigneau (Lanleya et Saint-Éloi)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.

Le Modèle:Date- une adjudication fut organisée en mairie de Plouigneau pour la construction d'une école de filles et la rénovation de celle des garçons<ref>Modèle:Article.</ref>. Une « surtaxe de 10 francs par hectolitre d'alcool pur contenu dans les eaux-de-vie, esprits, (...), liqueurs et absinthes » fut percue à l'octroi de Plouigneau jusqu'au Modèle:Date- pour financer la construction de la maison d'école de filles, ainsi que la reconstruction du clocher<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1896, un document indique que les sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Plouigneau à domicile<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors du Concours agricole organisé en septembre 1897 à Plouigneau, le maire Armand Jaouen fit « les éloges du gouvernement républicain et fait ressortir les avantages qu'en a retiré l'agriculture. Il a terminé en faisant les éloges de M. Méline, président du conseil (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Fichier:005 Plouigneau.jpg
Le monument aux morts de Plouigneau.

Auguste Jouêtre<ref group=Note>Auguste Jouêtre, né le Modèle:Date- à Plouigneau, décédé le Modèle:Date- à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).</ref>, originaire de Plouigneau, mais alors électricien à Villerupt (Meurthe-et-Moselle), fut arrêté par deux uhlans alors qu'il se promenait dans un bois proche de la frontière le Modèle:Date- ; il serait le premier français à avoir été fait prisonnier par l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale, même s'il ne fut prisonnier que pendant deux heures car les deux uhlans furent tués par une patrouille française et il fut libéré<ref>Journal L'Éclaireur du Finistère, 15 août 1914.</ref>.

Le monument aux morts du cimetière de Plouigneau porte les noms de 211 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 123 au moins sont morts en Belgique (parmi eux, Nicolas Le Gall fut décoré de la Croix de guerre), dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (deux, Jean Berrou et Eugène Savy, en Macédoine) ; un, Jean Ourlay, en Croatie) ; un, Yves Hamon, en Italie ; un , Lucas Brigant, en Algérie ; deux, François Denis et Yves Jaouen, alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne. La plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux, Jean Caër, caporal au 219e régiment d'infanterie, et Yves le Rouge de Guerdavid, sous-lieutenant au 247e régiment d'infanterie, furent décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Yves Cotty a été décoré de la Médaille coloniale, agrafe "Afrique occidentale"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Famille Cloarec Plouigneau 1927.jpg
Photographie de la famille Cloarec, de Plouigneau, en 1927 (journal La Croix)

Le monument aux morts de Plouigneau fut inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1933, Armand Jaouen, notaire, fils et petit-fils de deux maires de Plouigneau, gravement blessé pendant la guerre, fut décoré de la Légion d'honneur. Il décéda le Modèle:Date- à Plouigneau<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres Ignaciens reçurent aussi la Légion d'honneur, par exemple en 1939 François Moal, grand mutilé de guerre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un bal travesti était organisé à cette époque chaque année le Mercredi des Cendres, qui était aussi le jour d'une foire très fréquentée<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1930 une "Association catholique des chefs de famille du canton de Plouigneau" demande, dans une letre écrite à chaque maire du canton, l'interdiction des bals « source de débauche crapuleuse des mineurs » et lieux créant « une atmosphère favorable à la tuberculose »<ref>Modèle:Article.</ref>.

François Tanguy-Prigent créa une coopérative agricole modèle, la « Coopérative agricole de Défense Paysanne », active dans la décennie 1930 dans le canton de Plouigneau<ref>https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb162047367</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plouigneau porte les noms de 38 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, des résistants comme Joseph Jourdren<ref>Joseph Jourdren, né le Modèle:Date au Conquet, fait prisonnier par une colonne allemande lors d'un accrochage dans le bourg de Plouigneau, torturé et exécuté sur place le Modèle:Date, décoré de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre, de la Médaille de la Résistance et de la Distinguished Service Cross</ref> et Constant Heiser<ref>Constant Heiser, né le Modèle:Date à Paris, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Plouigneau, décoré de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre, de la Silver star américaine</ref>. François Bescond<ref>François Bescond, né le Modèle:Date à Plouigneau, second-maître mécanicien, décoré de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire</ref> est mort victime du torpillage du cuirassé Jean Bart le Modèle:Date à Casablanca. Trois au moins sont des marins disparus en mer (François Berthou et Yves Paul lors de la bataille de Mers el-Kébir le Modèle:Date, Arnaud Bouget au large d'Oran le Modèle:Date. Hervé Folleroux, aviateur, est mort en combat aérien au-dessus de l'Allemagne le Modèle:Date ; Eugène Jaouen est mort des suites de ses blessures le Modèle:Date alors qu'il combattait en Allemagne ; Guillaume Morin est aussi décédé en Allemagne<ref name=":z">Modèle:Lien web.</ref>.

Une stèle commémorative située près du monument aux morts évoque la mémoire de cinq civils fusillés par les Allemands le Modèle:Date : Joseph Jourdren, Jean-François Le Coz, Albert Perrot, Jean-Yves Ropars et un inconnu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Quatre soldats originaires de Plouigneau (Jean Bourhis, Henri Gouil, Jean L'Hénaff, Jean Silliau) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Jean Le Deunff, Marcel Lirzin) pendant la Guerre d'Algérie<ref name=":z" />. Henri de Trémaudan, né à Plouigneau le Modèle:Date, est déclaré mort pour la France le Modèle:Date-.

Joseph Urien, né à Ploujean, jaciste, agriculteur à Plouigneau, créa le "Groupement des maraîchers de la baie de Morlaix" (par la suite incorporée à la SICA de Saint-Pol-de-Léon), puis le SICAMOB (Sica des marchés organisés de Bretagne). Il fut maire de Plouigneau pendant 21 ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, Plouigneau et Le Ponthou fusionnent, à la demande des habitants du Ponthou<ref>https://amp.ouest-france.fr/bretagne/plouigneau-29610/commune-nouvelle-plouigneau-et-le-ponthou-vont-se-marier-5964269.</ref>, pour créer la commune nouvelle de Plouigneau<ref>Recueil des actes administratifs de la préfecture du Finistère</ref>.

« C’est une manière de mieux exister avec une commune plus importante dans une communauté agrandie. Avec un souci de mutualisation des services indispensables au développement et à l’épanouissement des habitants » a déclaré Pierre-Yves Minec, maire du Ponthou<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Un référendum organisé localement donna 72,45 % des voix pour la fusion (la participation au vote étant de 29 % du corps électoral)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:Tableau Liste commune de France 2

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Évolution du rang démographique

Modèle:Tableau rang commune de France

En 2017, la commune nouvelle de Plouigneau était la Modèle:36e commune du département en population avec ses Modèle:Nombre (territoire en vigueur au Modèle:Date), derrière Châteaulin (Modèle:35e avec Modèle:Nombre) et devant Locmaria-Plouzané (Modèle:37e avec Modèle:Nombre).

En 2017, elle était la Modèle:Nbe commune en population au niveau national, ex æquo avec Mériel (Val-d'Oise).

Santé

L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier du Pays de Morlaix, situé à Morlaix.

Sport

Associations sportives

  • Union Sportive Plouigneau, club de football dont l'équipe première évolue en D1 de district pour la saison 2020-2021, l'équipe B évoluant en D3.
  • Plouigneau Oxygène, association de cross
  • Pétanque ignacienne, club de pétanque
  • Club de tennis
  • Club de tennis de table
  • Club de gymnastique
  • Dance : Temps'dance et Extra va'dance
  • Club d'équitation

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Plouigno (29) Créac'h Edern 01.JPG
Le menhir de Creac'h Edern.
Fichier:004 Plouigneau.jpg
L'église Saint-Ignace : vue latérale nord.
  • Les chapelles (la paroisse de Plouigneau à compté 14 chapelles, mais plusieurs ont été ruinées ou détruites) ; 9 subsistent encore dont 5 sont privées : les chapelles de Lannidy, Encremer, Bourouguel, la Chapelle-du-Mur et Kermorvan. 4 chapelles sont publiques :
Fichier:Carnoët. Vallée des Saints. Saint Idy.jpg
La statue de saint Idy dans la Vallée des Saints.
    • Chapelle Saint-Nicodème de Lanleya, avec chevet à trois pans de style Beaumanoir ; elle date en partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les armoiries des familles du Parc-Lanmeur et de Kermoysan sont visibles sur les murs de la chapelle. Elle possède notamment la sculpture d'un Ecce Homo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    • Chapelle de Saint-Didy, dédiée à saint Idy ; ce saint peu connu avait sa statue qui le représentait coiffé d'un turban et foulant aux pieds un horrible démon sous la forme d'un dragon est supposé avoir terrassé un dragon scène qui est aussi illustrée par la sculpture de la Vallée des Saints le représentant<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dite aussi chapelle Saint-Divy ou chapelle de Notre-Dame de la Clarté, car les pèlerins avaient coutume d'aller se laver les yeux dans sa fontaine)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    • Chapelle Saint-Éloy.
    • Chapelle de Luzivilly.

Modèle:Article détaillé

  • Les manoirs :
    • Le manoir de Lanleya : ce manoir, qui fut habité par des membres des familles du Parc et de Kermoysan, en ruine en 1991 lorsqu'il a été acheté par son propriétaire actuel, André Marrec, qui l'a complètement restauré à l'identique, y compris ses dépendances<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    • Le manoir de Guarguen (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

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Références

INSEE

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Autres références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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