Lesneven
Modèle:Infobox Commune de France
Lesneven {{#ifeq:1|0|[lɛsnəvɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Lesneven se situe à un carrefour routier important, au cœur du plateau du Léon, à Modèle:Unité du littoral de la Manche. C'est l'ancienne capitale historique du Pays de Léon, et encore de nos jours son principal centre commercial. Le territoire communal, peu étendu, est essentiellement occupé par l'agglomération. L'agglomération de Lesneven et celle de la commune voisine du Folgoët constituent d'ailleurs un seul et même noyau urbain, dont l'extension est limitée au sud par le territoire de la commune de Ploudaniel.
Jacques Cambry décrit ainsi en 1794 la situation de Lesneven<ref group=N>L'orthographe de l'époque a été respectée.</ref> : Modèle:Citation bloc
Communes limitrophes
Modèle:Communes limitrophes À l'est, Lesneven est séparée des communes voisines de Saint-Méen et Plouider par un petit fleuve côtier, le Quillimadec<ref>Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de 26,5 km, qui prend sa source sur les hauteurs de Plounéventer et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, Trégarantec, Lesneven, Kernouës, Saint-Frégant et Guissény, situées sur sa rive gauche, et celles de Saint-Méen, Plouider et Kerlouan, situées sur sa rive droite. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Jean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lesneven est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lesneven, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), terres arables (18,8 %), prairies (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), forêts (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Toponymie
Modèle:Article détaillé La tradition désigne le mythique comte Even (ou Neven), parfois surnommé Even le Grand en raison de ses victoires contre les Normands, qui aurait vécu vers 900, comme étant le bâtisseur de la cité de Lesneven, au départ une simple motte féodale, dont l'étymologie serait alors Aula Eveni (« la Cour d'Even ») (en fait ce serait plutôt Aula Neveni (« la Cour de Neven »), anthroponyme que l'on retrouve dans le nom de lieu Runeven à Plouider<ref>http://www.tudchentil.org/IMG/pdf/Genealogie_des_vicomtes_de_Leon.pdf</ref> et dans le nom breton de la commune voisine de Saint-Méen : « Sant Neven ». La légende dit que le comte Even aurait vaincu les envahisseurs normands en 875, avec l'aide de saint Goulven.
Une autre hypothèse existe : le nom de Lesneven proviendrait du breton les (château) et du saint breton Néven (Nevyn, en gallois) fête le Modèle:Date- dans le calendrier breton<ref name="lesneven">http://www.infobretagne.com/lesneven.htm</ref>.
Histoire
Origines
La fondation de Lesneven remonte au haut Moyen Âge avec la paroisse primitive de Notre-Dame. Cette paroisse faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon. Elle avait comme trève Languengar. Elle est issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouider. L'église Notre-Dame aurait été fondée en 1111 par Alain Fergent selon Bertrand d'Argentré<ref>Bertrand d'Argentré, Histoire de Bretagne, livre IV, 1588</ref> ; en 1209 elle est donnée, ainsi que le four à ban de la ville<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-four-banal.htm</ref>, par Alix de Bretagne à Ameline d'Écosse<ref>Aanor Ameline de Cadeville, d'une famille originaire d'Écosse, abbesse de Saint-Sulpice des Bois entre 1198 et 1210, ordre de Saint-Benoît, dans le diocèse de Rennes, voir Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies, Paris, 1815, consultable https://books.google.fr/books?id=dpMOAAAAQAAJ&pg=PA295&lpg=PA295&dq=Ameline+d%27Ecosse&source=bl&ots=v-1aBEvOkW&sig=1llbpN4zGVmRQ0bg4OLpznhGZBc&hl=fr&sa=X&ei=mVU8VfzDIs2_PPWwgLAL&ved=0CCYQ6AEwAQ#v=onepage&q=Ameline%20d'Ecosse&f=false</ref>, abbesse de Saint-Sulpice des Bois. L'église Notre-Dame devient alors un prieuré<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-prieure-notredame.htm</ref> ; la liste des prieures ainsi que celle des prêtres desservant la paroisse est en partie connue jusqu'en 1713<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-prieurs-notredame.htm</ref>.
L'église Notre-Dame est reconstruite en 1348 par le duc Jean IV de Bretagne et transformée en collégiale<ref>Les ruines de l'église Notre-Dame existaient encore en 1794, « sur la place la plus élevée de la ville » selon Jacques Cambry (c'est-à-dire en haut de l'actuelle rue Notre-Dame) Page 23.</ref> à laquelle se joindra, plus tard, celle de Saint-Michel<ref>Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, 1778-1780</ref>.
Le Moyen Âge
Guerres et troubles
Lesneven fut, durant tout le Moyen Âge, la capitale militaire des comtes de Léon qui y installèrent une de leurs quatre châtellenies, et y construisirent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un imposant château fort (lors de la construction de la prison entre 1782 et 1784, on trouva « quelques restes du château d'Even, entre autres un appartement octogone et voûté »<ref>Daniel Louis Olivier Miorcec de Kerdanet, Notice sur la ville de Lesneven, Rennes, 1825, in-18</ref>), à l'emplacement de l'actuelle Place du Château. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le duc de Bretagne Alain Fergent établit à Lesneven une cour de justice pour tout le pays de Léon<ref>Jacques Cambry, revu et augmenté par Émile Souvestre Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795, Brest, Come fils aîné et Benetbeau fils, 1835-1838, page 70</ref>. Entre 1214 et 1216, le Léon est envahi par Pierre de Dreux, dit Mauclerc, qui conquiert Lesneven en 1216. Le pouvoir des comtes de Léon prit alors fin, Pierre Mauclerc, jouant des dissensions internes à la famille de Léon, et s'emparant des terres de [[Conan Ier de Léon|Conan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Léon]] pour les intégrer au domaine ducal du duché de Bretagne.
Durant la guerre de Succession de Bretagne, les partisans de Charles de Blois développent la forteresse de Lesneven pour faire contrepoids à celle de Brest, aux mains des partisans de Jean de Montfort, mais la ville passa plusieurs fois alternativement aux mains des Français et des Anglais, alliés de Jean de Monfort : en 1372, la population de Lesneven, excédée par les pillages de la garnison anglaise, aida les partisans de Charles de Blois à la massacrer<ref name="livrelesneven">Noémie Ledouble et Colette Vlérick, Lesneven et la Côte des légendes, Keltia Graphic, 2007 Modèle:ISBN.</ref>. En 1374, le duc de Bretagne Jean IV prit la ville, et passa au fil de l'épée toute la garnison française qui la défendait<ref>Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, en 4 volumes, Nantes, 1778-1780</ref>. Bertrand Du Guesclin s'empare de la ville en 1375. Les Anglais n'abandonnèrent définitivement la ville qu'en 1397. Par la suite, la forteresse de Lesneven perdit son importance stratégique, servant même de carrière de pierre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Entre 1426 et 1529, la noblesse du Léon organise plusieurs montres à Lesneven, qui sont aussi l'occasion de grandes foires animant la ville.
En 1509, une terrible épidémie de peste sévit à Lesneven.
Pendant les guerres de la Ligue, après des combats extrêmement violents, la population finit par se rallier le Modèle:Date- au gouverneur de Brest, René de Rieux, dit « Sourdéac ».
Jehan Marec'h, l'« Attila de Lesneven »
Jehan Marec'h, seigneur qui habitait le manoir de Guiquelleau (une paroisse voisine, désormais incluse dans la commune du Folgoët), fut célèbre pour ses actes de banditisme et surnommé pour cette raison l'« Attila de Lesneven ». Entre 1514 et 1527, il fit de nombreuses victimes, s'attaquant à des personnes de toutes conditions, gentilshommes, prêtres, roturiers. Il osa même attaquer la garde personnelle du roi [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] lorsque celui-ci vint faire ses dévotions au Folgoët en 1518. Le Modèle:Date-, il assassine son voisin et suzerain, le baron Henri de Penmarc'h (en Saint-Frégant), qu'il tue d'un carreau d'arbalète et de 65 coups d'épée à la fin d'un banquet<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-guicquelleau-le-folgoet</ref>. Il est alors arrêté et condamné le Modèle:Date à être décapité sur la place de la Cohue à Lesneven ; on lui coupa son bras droit, qui fut attaché à un poteau près des douves du château de Lesneven et sa tête fut piquée sur un pieu pour être exposée<ref name="livrelesneven" />.
À Lesneven, le nombre des baptêmes passe d'une moyenne de 15 par an entre 1545 et 1549 à une quarantaine entre 1571 et 1590, mais baisse à une moyenne de 22 par an entre 1591 et 1600 (quatre en 1597, cinq en 1598) en raison des Guerres de la Ligue et des mauvaises conditions climatiques<ref>Histoire de la Bretagne et des pays celtiques, tome 3, « La Bretagne province », Skol Vreiz, 1986.</ref>.
L'hospice de Saint-Maudez
L'hospice de Saint-Maudez aurait été fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Gouzillon de Kerno, probablement à un retour de croisade ; ils le dotèrent de terres et de rentes pour en financer le fonctionnement ; destiné à recevoir les vieillards nécessiteux et les petits enfants, il fut placé sous le patronage de saint Maudez<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-hospice-saintmaudez.htm</ref>. Il servit entre autres lors de l'épidémie de peste de 1627.
Cet hospice est abandonné en 1713, mais un hôpital est construit dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Claude-Alain Barbier, comte de Lescoët, qui demeurait au château de Kerno en Ploudaniel et fit reconstruire également en 1786 (la chapelle antérieure datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) la chapelle Saint-Maudez, qui fut abandonnée pendant la Révolution française<ref name="chapelle">http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-maudez-lesneven</ref>. En 1788, l'hôpital possède de 50 à 60 lits<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-hopital-saintmaudez.htm</ref>.
La sénéchaussée et la communauté de Lesneven
Jusqu'à la Révolution française, la ville fut aussi le siège d'une importante sénéchaussée (circonscription judiciaire), créée en 1565 par le roi Charles IX, dont le ressort s'étendait sur une bonne partie du Nord-Finistère actuel ; 26 justices seigneuriales en dépendaient, dont celle de la principauté de Léon (son siège était à Landerneau et elle appartenait à la maison de Rohan) et celle de Saint-Renan). Plusieurs membres de la famille de Poulpry se succédèrent dans cette charge, dont Alain Jacques de Poulpry de Kerillas en 1722 ; le dernier sénéchal fut à partir de 1784 Nicolas-Jacques Cosson de Kervodiès.
Jusqu'à la Révolution française, la ville fut dirigée par une « Communauté », qui avait le droit de députer aux États de Bretagne, chargée Modèle:Citation. La dernière élection connue eut lieu le Modèle:Date- : 19 nouveaux conseillers furent élus ce jour-là. Modèle:Citation, l'absentéisme était fréquent, indique René Leroy qui cite l'exemple de la réunion du Modèle:Date- où, huit conseillers seulement étaient présents, en nombre insuffisant pour pouvoir délibérer alors qu'il fallait réparer les pavés de la ville qui en avaient bien besoin, ne l'ayant pas été depuis au moins quinze ans. L'Intendant dut menacer les conseillers de déchéance et d'amendes pour les contraindre à participer aux réunions<ref>René Leroy, « Scènes de la vie municipale à Lesneven », Revue historique de l'Ouest, 1886 (en ligne sur Gallica).</ref>.
Languengar
Modèle:Article détaillé Languengar fut, jusqu'à la Révolution française, une petite paroisse située au nord-est de Lesneven et incorporée dans la commune de Lesneven en 1791. Il n'en reste presque aucune trace, même l'église et le cimetière de Languengar ont disparu<ref>http://www.infobretagne.com/languengar.htm</ref>.
La tradition du gui à Lesneven
Jacques Cambry décrit comme la survivance d'une tradition druidique<ref>http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/45/64/72/PDF/Postic_Cambry_.pdf</ref> la procession du gui (fête de l'éguigané, qui avait lieu entre Noël et le Nouvel An) à Landerneau et à Lesneven : Modèle:Citation bloc
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église Notre-Dame, qui bénéficiait de nombreuses donations et fondations<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-fondations.htm</ref>, possédait quatre confréries : de la Trinité, du Rosaire, de Notre-Dame du Mont-Carmel, et des Agonisants<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-confreries.htm</ref>. Les seigneurs de Kergoff et de Lesdourdu y jouissaient d'un droit de prééminence, Alain Barbier, seigneur de Kerno, acquit en 1646 les droits du seigneur de Kergoff<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-preeminences.htm</ref>. En 1777, l'église Notre-Dame est dans un si piteux état qu'il est décidé de la reconstruire entièrement, la communauté de ville s'en chargeant : l'église fut alors démolie, ses matériaux vendus, en prévision de sa reconstruction, mais la Révolution française l'empêcha<ref>http://www.infobretagne.com/lesneven-notredame-reparations.htm</ref>.
Deux couvents furent construits grâce à d'importantes donations : le couvent des Ursulines<ref>En 1678, Louis XIV autorise les religieuses ursulines de Saint-Pol-de-Léon à établir un nouveau couvent à Lesneven, voir http://www.lesarcades-ma-lesneven.fr/historique/</ref>, entre 1678 et 1746 (actuel « Musée du Léon », ce couvent comprenait une quarantaine de religieuses qui veillaient à l'éducation des jeunes filles) et le couvent des Récollets, fondé en 1625 par le seigneur de Kerno, de Ploudaniel (actuel lycée Saint-François). La communauté des Ursulines accueillait des demoiselles issues des plus grandes familles de la noblesse léonarde auxquelles elles enseignaient la lecture, l'écriture, le calcul, la morale chrétienne et, pour les filles les plus démunies, l'art ménager. À la veille de la Révolution française, une soixante de pensionnaires étaient accueillies.
L'église paroissiale Saint-Michel fut rebâtie entre 1755 et 1763, mais a conservé son portail Renaissance daté de 1634, ainsi qu'une « Vierge » du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un tableau (Nativité) du Frère Luc<ref name="livrelesneven"/>.
Plusieurs hôtels particuliers sont construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme l'hôtel de Kermenguy, de style Renaissance, avec ses lucarnes à fronton en arc de cercle, d'une architecture austère, construit par Henry de Kermenguy et qui fut, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la demeure de Jean Marie Henry de Kermenguy, procureur du Roi et maire de la ville ; comme l'hôtel de Kerdanet, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par René Calvez de Kerambartz qui se qualifiait alors de « maire perpétuel et héréditaire », qui appartint ensuite à la famille Miorcec de Kerdanet<ref>http://fr.topic-topos.com/hotels-particuliers-lesneven</ref> ou encore l'hôtel Barbier de Lescoët<ref>La famille Barbier de Lescoët habitait le château de Kerno en Ploudaniel</ref>, dit aussi hôtel de France, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://www.monument-historique-minerve.fr/wp-content/uploads/2013/07/historique.pdf</ref>. Modèle:Article détaillé Modèle:Saut
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L'hôtel de Kermenguy (construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Henry de Kermenguy).
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L'hôtel de Kerdanet (construit par René Calvez de Kerambartz au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis habité par la famille Miorcec de Kerdanet).
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Lesneven : maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Maison à colombages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Lesneven : maison de commerce du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Lesneven : maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec sa tour d'angle.
Le rôle commercial de Lesneven s'affirma également, avec ses foires très réputées (9 par an au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quatre par an du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et ses marchés chaque lundi dès le Moyen Âge ; ses halles construites en 1659 étaient réputées être les plus vastes de Bretagne. Joseph-Émile Gridel<ref>Joseph-Émile Gridel (1839-1901) est un peintre lorrain qui visita la Bretagne entre 1862 et 1878</ref> écrit en 1862 : « Les halles de Lesneven « sont une véritable cour des miracles qui sert d'asile à une foule de malingreux couverts des guenilles les plus fantastiques »<ref>Joseph-Émile Gridel, « Notes et renseignements pris par un touriste dans un voyage en Bretagne, 1862 », Ar Men, Modèle:N°, 1991.</ref> ; elles furent détruites en 1893. Le plus important marché du Léon se déroule toujours chaque lundi à Lesneven.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la « campagne de Lesneven » de fournir quatre hommes et de payer 26 livres pour Modèle:Citation.
En 1773, Christophe Castel, 23 ans, originaire de Lesneven, qui a dérobé 273 livres dans la paroisse de Sizun, et volé un cheval au pâturage sur la paroisse de Guimiliau, est condamné Modèle:Citation et, en outre, à la confiscation de ses meubles et aux dépens<ref>Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}), Lyon, A. Storck, 1895 en ligne sur Gallica).</ref>.
Une épidémie de fièvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Lesneven en 1775, y faisant cette année-là 86 morts<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne" , novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR</ref>. En 1777, une épidémie de peste fait des ravages à Lesneven. Le subdélégué de Lesneven écrit : Modèle:Citation bloc
Selon Jacques Cambry, Lesneven vers 1780 avait Modèle:Nb<ref>Un « communiant » est une personne en âge de communier, en gros cela exclu les enfants de moins de 7 ans</ref>, une subdélégation, une brigade de maréchaussée et deux couvents (Récollets et Ursulines). La ville était le siège ordinaire des juges royaux du Léon, juridiction de vaste étendue. Il s'y tenait alors neuf foires par an et un marché chaque semaine.
La région de Lesneven au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a fait l'objet d'une étude de Pierre Tanguy publiée dans le Bulletin de la Société archéologique du Finistère<ref>Pierre Tanguy, « La région de Lesneven au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Étude économique, sociale et démographique », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome XCVI, 1970.</ref>.
La Révolution française
Le Modèle:Date-, les 158 délégués de la sénéchaussée du Léon se réunirent à Lesneven pour coordonner les cahiers de doléances des 97 paroisses et procéder à l'élection de deux députés aux États généraux : Guy Le Guen de Kerangal, négociant et propriétaire à Landivisiau, et François-Augustin Prudhomme de Kérangon<ref>François-Augustin Prud'homme de Kerangon, né le Modèle:Date- à Saint-Pol-de-Léon, mort le Modèle:Date- à Morlaix, lieutenant des canonniers garde-côtes, et commissaire des États de Bretagne, avocat à Saint-Pol. Il fut par la suite maire de Saint-Pol-de-Léon de 1791 à 1807 et visiteur des douanes impériales sous le Premier Empire. Pour son portrait, voir banqueimages.crcv.fr.</ref>, furent élus<ref name="lesneven" />.
Les Ursulines sont expulsées de leur couvent en 1792 ; les bâtiments du couvent servent un temps de caserne, puis d'annexe à l'hôpital maritime de Brest.
Lesneven fut chef-lieu du District de Lesneven de 1790 à 1795. Jacques Cambry décrit alors ainsi la ville : Modèle:Citation bloc
Surnommé le « Coblentz finistérien », le district de Lesneven, suspecté de complaisance à l'égard des aristocrates et des réfractaires, vit le Conseil général ordonner le Modèle:Date- la mise en arrestation des cinq membres de son directoire et du procureur syndic, remplacés par une administration sous la tutelle de Brest<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En Modèle:Date-, toute la région de Lesneven s'insurge à l'occasion de la levée de 300 000 hommes, mais l'insurrection est écrasée par Jean Baptiste Camille de Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest. Le Modèle:Date-, à la suite de la bataille de Kerguidu, Jean Prigent, maire de Plouzévédé est guillotiné à Lesneven<ref>http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/batailles/detail.php?id=290</ref>.
Le 25 germinal an II (Modèle:Date-), un lundi, jour de marché, deux prêtres réfractaires sont guillotinés à Lesneven. La sentence est justifiée ainsi par le tribunal révolutionnaire : Modèle:Citation. Jean Habasque, 42 ans, né au terroir de Keraigen en Kerlouan le Modèle:Date est arrêté à Kerlouan le Modèle:Date-. Guillaume Péton, 41 ans, né à Plourin-Ploudalmézeau en 1753, demeurant à Saint-Thégarec, commune de Kerlouan, devenu prêtre le Modèle:Date-, puis prêtre de Kerlouan, est arrêté le Modèle:Date-. Un vitrail de l'église de Lesneven représente la mise à mort de ces deux prêtres léonards.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Du pensionnat de la Retraite au Musée du Léon
En 1828, l'ancien couvent des Ursulines, devenu ensuite hôpital maritime, est cédé aux religieuses des Dames de la Retraite<ref>La congrégation des Dames de la Retraite, dite aussi Filles du Sacré-Cœur de Jésus, voir http://data.bnf.fr/15513741/dames_de_la_retraite_-_filles_du_sacre-coeur_de_jesus/</ref>, qui en firent un pensionnat, qui exista jusqu'en 1907 ; l'établissement accueillit ensuite des retraitantes jusqu'à ce qu'un incendie le ravage en Modèle:Date-. Les travaux de reconstruction furent interrompus par la Seconde Guerre mondiale ; en 1946, les religieuses ouvrirent une école de couture, puis un foyer socio-éducatif pour jeunes filles en difficulté dénommé en breton Ty ar Gwenan (« Maison des Abeilles ») qui ferme en 1973 ; les religieuses quittent alors Lesneven et vendent l'ancien couvent des Ursulines à la ville de Lesneven qui le transforme en partie en Musée du Léon installé dans l'ancienne chapelle du couvent<ref>D'après un panneau d'information touristique apposé sur le mur du musée du Léon.</ref>.
Lesneven en 1843
Selon A. Marteville et P. Varin, en 1843, Lesneven était alors chef-lieu de canton, disposait d'une perception, d'un bureau d'enregistrement et d'une brigade de gendarmerie à cheval. Outre la partie urbanisée, Lesneven possédait alors quatre villages (Pratdon, Castel-an-ter, Pen-ar-choat, Poulbriant), deux manoirs (Trougourun et Lescoat), deux moulins à eau (Trougourun et Lancelin) ; pour une superficie totale de 493 ha, dont 16 ha occupés par les propriétés bâties, Lesneven possédait alors 343 ha de terres labourables, 44 ha de prés et pâturages, 15 ha de bois, 7 ha de vergers et jardins et 32 ha de landes et incultes<ref>A. Marteville et P. Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1843 (en ligne).</ref>.
Les voies ferrées desservant Lesneven
Une loi du Modèle:Date- déclare d'utilité publique la construction d'un réseau de chemin de fer d'intérêt local, à voie d'un mètre de largeur et comprenant entre autres lignes celle allant de Landerneau à Lesneven et à Plounéour-Trez par ou près Plouédern, Trémaouézan, Ploudaniel, Lesneven, Plouider et Goulven<ref>Bulletin des lois de la République française, 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f253.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>. Des stations pour les voyageurs sont prévues à Landerneau, Trémaouézan, Ploudaniel, Lesneven, Plouider, Goulven et Plounéour-Trez et de simples haltes à Plouédern et Le Folgoët<ref>Bulletin des lois de la République française, 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f261.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>. Cette voie ferrée des Chemins de fer départementaux du Finistère est mise en service en 1894 jusqu'à Plounéour-Trez et prolongée en 1901 jusqu'à Brignogan ; une seconde voie ferrée allant de Plabennec à Lesneven ouvre en 1904 ; les deux lignes ont été fermées en 1946.
La forte pratique religieuse
Vers 1890, il y avait plus de 99 % de messalisants<ref>Personnes se rendant régulièrement à la messe</ref> dans le canton de Lesneven, ainsi que dans le canton voisin de Plouzévédé<ref name="jr">Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les foires et marchés de Lesneven
En 1886, René Leroy fait cette description des foires de Lesneven : Modèle:Citation bloc
Lesneven, qui a tôt perdu ses fonctions de capitale administrative, est restée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un centre commercial fréquenté, particulièrement les jours de foires et marchés. Louis Gillet, qui fut pendant l'année scolaire 1901-1902 professeur de philosophie au collège de Lesneven en fait cette description : Modèle:Citation bloc Le docteur Chevrey, qui a visité la Bretagne en 1924, fait cette description du marché de Lesneven : Modèle:Citation bloc
Les foires de Lesneven ont disparu vers 1965.
Le collège de Lesneven
Le collège de Lesneven<ref name="infobr">http://www.infobretagne.com/lesneven-college.htm</ref>, actuel collège Saint-François de Lesneven, est un ancien couvent de Récollets construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui fut vendu comme bien national pendant la Révolution française, et racheté par l'abbé Roudaut, alors recteur de Plounéour-Trez, pour en faire une maison d'éducation, autorisée par une délibération du conseil municipal de Lesneven en date du Modèle:Date et qui fut rapidement transformé en collège communal par une ordonnance royale en date du Modèle:Date<ref name="infobr" />. Ce collège fut créé par des partisans de la Monarchie de Juillet à la suite de l'effondrement des effectifs du collège du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon dont tous les enseignants, prêtres, refusèrent de prêter serment au nouveau régime et furent remplacés par des laïcs<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>. En 1893, le collège communal de Lesneven compte 407 élèves et 354 en 1899 ; il n'en a plus que 185 en 1906<ref name="jr" />. Louis Gillet en fait cette description au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc
Le même auteur évoque la condition des élèves qui, pour la plupart, étaient « chambriers » : Modèle:Citation bloc
Ce collège ferma ses portes le Modèle:Date-, touché tardivement par les mesures de laïcisation en vertu de la loi sur les congrégations, malgré le soutien qui lui fut apporté (par exemple, le conseil municipal de Lesneven vota à l'unanimité contre la laïcisation du collège le Modèle:Date-). L'abbé Alain Moënner ouvre alors l'institution Saint-François d'Assise, qui devint par la suite le collège Saint-François, qui eût entre 430 et 500 élèves chaque année pendant l'Entre-deux-guerres. Pour les filles, l'école Notre-Dame-de-Lourdes, ouverte en 1908, fut transformée par la suite en cours complémentaire du Sacré-Cœur en 1926<ref>http://fr.topic-topos.com/pensionnat-du-sacre-coeur-lesneven</ref>, puis après 1945 en collège et lycée, avant la fusion des deux établissements survenue en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est désormais le collège et lycée privé Saint-François-Notre-Dame<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marcel Thomas, qui a fréquenté le collège Saint-François entre 1951 et 1958 qualifie l'internat de « régime quasi-carcéral »<ref>Marcel Thomas, "Au collège de Basse Bretagne. Formation, déformation, insoumission. Lesneven 1951-1958 avec les écoles de Plabennec et de Lannilis", éditions Goater, 2010.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le Monument aux morts de Lesneven, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, plusieurs ont été décorés comme Paul Bergot<ref>Paul Bergot, né le Modèle:Date- à Lesneven, mort des suites de maladie contractée en service le Modèle:Date- à Dijon (Côte-d'Or)</ref>, lieutenant-colonel au [[125e régiment d'infanterie|Modèle:125e d'infanterie]], officier de la Légion d'honneur et décoré de la croix de guerre ; Émile Le Corre<ref>Mort le Modèle:Date- à Soissons (Aisne</ref>, sergent au [[91e régiment d'infanterie (France)|Modèle:91e d'infanterie]], décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme ; Victor Roué<ref>Victor Roué, né le Modèle:Date- à Brest (Finistère), disparu le Modèle:Date- lors du naufrage du sous-marin Ariane au large de Bizerte</ref>, matelot cuisinier à bord du sous-marin Ariane<ref>http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/ariane-marin-sujet_560_1.htm</ref>, décoré de la médaille militaire<ref>memorialgenweb.org Lesneven (29) : monument aux morts.</ref>.
Sept soldats non originaires de Lesneven sont morts alors qu'ils étaient hospitalisés à Lesneven dans l'hôpital temporaire Modèle:N° ; ils sont inhumés dans le cimetière communal<ref>memorialgenweb.org Lesneven (29) : carré militaire.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Des enseignants du collège Saint-François s'engagèrent dans la Résistance, par exemple le chanoine Kerbrat, l'abbé CaroModèle:Etc.<ref>Michelle Sénant-Loussouarn, Saint-François de Lesneven, un collège au cœur de la Seconde Guerre mondiale, éditions des Montagnes Noires.</ref>. Modèle:Saut
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Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 1.
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Le cimetière allemand de Ploudaniel - Lesneven 2.
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Plaque commémorative en la mémoire de neuf marins allemands péris noyés lors du naufrage du contre-torpilleur Z 32 le Modèle:Date au large de l'Île de Batz.
Le Modèle:Date-, le Combat Command B, de la [[6e division blindée (États-Unis)|Modèle:6e blindée américaine]], venant du Cloître-Saint-Thégonnec en évitant Morlaix puissamment défendu par environ Modèle:Nobr hommes de la Modèle:266e d'infanterie allemande, parvient à Lesneven qu'elle conquiert après une faible résistance allemande, détruisant notamment trois canons et un dépôt de mines près de la gare, vers 22 heures. Cette unité américaine bivouaqua à l'est de Lesneven après cette attaque, avant de continuer son avancée en direction de Brest<ref>Éric Rondel, La libération de la Bretagne, éditions Ouestetcompagnie, 2014 Modèle:ISBN.</ref>.
L'hôpital de Lesneven
Construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tenu par les religieuses de Saint-Laurent jusqu'en 1978, abrita un service de médecine et de chirurgie jusqu'en 1958. En 1962, il devient hôpital local, abritant également une maternité et une maison de retraite. En 1976, des bâtiments neufs sont construits (les anciens bâtiments sont abattus en 1983), et l'hôpital abrite désormais une maison de convalescence et de gériatrie.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2013 avec Modèle:Unité.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,67 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Langue bretonne
Ya d'ar brezhoneg
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-.
La ville a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date-.
Enseignement
Culture
La vie culturelle de la commune est assurée par de très nombreuses associations et par le Comité des fêtes et de l'animation culturelle. Lesneven centralise différentes associations culturelles du pays de Léon au sein d'une fédération de pays (emglev), Ti ar Vro Bro Leon.
Lesneven dispose, par ailleurs, d'une salle de spectacle (L'Arvorik, 350 places), d'un centre socioculturel intercommunal et d'une maison des associations (L'Atelier, dans l'ancien collège Notre-Dame-de-Lourdes).
Bibliothèque
Une nouvelle médiathèque municipale a ouvert ses portes le Modèle:Date-, rue le Vilaren.
Musée du Léon
Installé dans un cadre prestigieux et entouré d'un parc, le musée du Léon a rouvert ses portes en Modèle:Date- après deux ans de fermeture pour travaux.
L'ancien couvent des Ursulines, du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a conservé une série d'arcades et de piliers formant un cloître et a fait l'objet d'un plan de rénovation sur plusieurs années. L'aile ouest, ancienne chapelle du couvent, abrite désormais le musée du Léon et le nouvel office de tourisme.
Grâce à une riche collection, le musée présente aux visiteurs un panorama de l'histoire du Léon, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. L'économie, l'histoire et la culture locale y sont retracées pour mieux comprendre cette région particulière qui occupe tout le nord du Finistère.
Le nouveau centre d'interprétation présente des pièces de collections très rares qui côtoient les dernières innovations technologiques pour offrir au public une visite riche d'enseignement. Les plus jeunes n'ont pas été oubliés puisqu'un espace pédagogique leur a été réservé.
Galeries d'art
Chapelle Saint-Joseph (place du Château) et chapelle Saint-Maudez (rue de la Libération).
Festivals
- Rencontres historiques du Léon : chaque année depuis 1987, un samedi du mois d'octobre, colloque sur un thème lié à l'histoire du Léon. Conférences, expositions… Organisation : musée du Léon.
- Léon's Blues Festival : chaque année, en avril, des groupes de la scène blues se produisent à la salle Arvorik.
- Lesneven en Scène : chaque année, en novembre/décembre, festival de théâtre amateur, remise du Prix Yves Moraud.
- Festival Legend'air : chaque année, en novembre, depuis 2015, festival de musiques actuelles.
Groupes et ensembles musicaux
- Association Musique Loisir, association de musiciens (groupes : Shadyon, Koumoul'Zo, Moaï, Shamrock, Violet Smile, Macadam, Out Of Mind…) propose des concerts, local de répétition et matériel.
- Musique de rues : la Lyre Lesnevienne anime la ville depuis 1906.
- École intercommunale de musique.
- Chorale de la Côte des Légendes.
- Bagad Bro Even.
Radios associatives
- Radio Émeraude Modèle:Unité.
Lieux patrimoniaux et monuments
- Ancien couvent de religieuses Ursulines, avec cloître du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, orné d'une glycine, abritant aujourd'hui une Maison d'Accueil et le musée du Léon<ref>http://fr.topic-topos.com/ancien-couvent-des-ursulines-lesneven</ref>.
- Monument au général Adolphe Le Flô, œuvre de Poutcheck Kapricoff.
- Vieilles maisons du centre-ville, du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}, dont une à façade à colombages, place général Le Flô, qui est la plus ancienne de la ville. Une autre maison à pans coupés est située rue de la Duchesse-Anne, laquelle y aurait séjourné en 1506 lors de l'une de ses nombreuses visites à Notre-Dame du Folgoët. Une porte cochère monumentale subsiste rue Notre-Dame, près de l'endroit où se trouvait une auberge réputée Le Pélican blanc.
- Église Saint-Michel, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : reconstruite entre 1755 et 1763, elle a conservé son porche antérieur de style Renaissance, malheureusement très mutilé. Son clocher a été achevé en 1783, mais le dôme en pierre qui le surmontait a été foudroyé en 1836 et 1864 ; remplacé par un toit en zinc en 1868, ce dernier est détruit lors des bombardements du Modèle:Date-. La sacristie date de 1782 et a été construite avec des pierres provenant du château de Carman, situé à Kernilis. À l'intérieur de l'église se trouvent plusieurs statues classées ; les orgues, classées également, sont de Dallam-Waltrain ; un tableau Nativité est du Frère Luc. En 2013, à l'occasion de travaux de restauration du clocher, le dôme en charpente qui coiffait autrefois la tour a été reconstruit<ref>« L'église coiffée d'un nouveau dôme », Le Télégramme, 12 novembre 2013.</ref>.
- Chapelle Saint-Maudez : l'actuelle chapelle, construite en 1867 en remplacement d'une chapelle antérieure abandonnée, est de style néogothique, de plan rectangulaire avec un chevet à trois pans surmonté d'un petit clocheton<ref name="chapelle" />. Elle a conservé des chapelles antérieures une statue en bois de saint Maudez datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un reliquaire en vermeil en forme de bras (1576), un calice et une patène (1786). La chapelle sert désormais de lieu culturel : des expositions et des concerts y sont organisés.
- La chapelle Saint-Maudez, de style néogothique, reconstruite en 1867
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Façade.
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Abside.
- Chapelle Saint-Joseph, construite en 1881 par l'abbé Kervennic, curé de Lesneven, à l'emplacement d'une ancienne chapelle datant de 1509 dédiée à saint Yves ; de style néogothique, elle est désormais désaffectée pour le culte et sert de lieu d'exposition<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-joseph-lesneven</ref>.
- Chapelle Saint-Egarec, construite en 1936 par le chanoine Hervé Calvez<ref>Le chanoine Hervé Calvez, auteur de Les Grands saints bretons. Grenoble, Arthaud, 1936, fut curé et historien de Lesneven</ref>, à la place d'une autre chapelle datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tombée en ruines<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-egarec-lesneven</ref>. Consacrée à saint Egarec<ref>Saint Egarec serait un abbé breton fort peu connu, honoré aussi à Kerlouan, au Folgoët et à Lampaul-Plouarzel, invoqué pour les maux d'oreille et la surdité, voir http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12561/Saint-Egarec.html</ref>, construite en béton, elle est considérée comme la plus récente des chapelles bretonnes. Son pardon a lieu le dimanche de la Trinité<ref>http://www.agencebretagnepresse.com/id=18498</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Famille Miorcec de Kerdanet.
- Allain Cap (Modèle:Date-, Lesneven-Modèle:Date-), peintre verrier qui réalisa notamment les vitraux de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper, de l'église du monastère de Saint-François de Cuburien, de la Basilique Notre-Dame du Folgoët, de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, de l'église Notre-Dame de RumengolModèle:Etc.<ref>Charles-François Farcy et François-Fortuné Guyot de Fère, « Le Foll-Goët », Journal des artistes : annonce et compte rendu des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, lithographie, poésie, musique et art dramatique, 1844 (en ligne sur Gallica).</ref>.
- Claude de Parcevaux (Modèle:Date-, Lesneven-Modèle:Date-, Brest), seigneur de Kerarméar, officier de la Marine, chef d'escadre des armées navales de la Marine royale.
- Adolphe Le Flô (1804-1887), général, ministre de la Guerre, député, ambassadeur de France en Russie, promoteur de l'Alliance franco-russe.
- Joseph Buors (1820-1879), sculpteur.
- Martial Testard du Cosquer (Modèle:Date-, Lesneven-1869) archevêque de Port-au-Prince entre 1863 et 1869.
- Charles Huntziger (1880, Lesneven-1941), général et ministre de la Guerre.
- Alexandre Masseron (1880, Lesneven-1959, Porspoder), écrivain, hagiographe, dantologue, avocat et maire de Brest, ancien élève du collège Saint-François.
- Auguste Le Breton (1913, Lesneven-1999, Saint-Germain-en-Laye), écrivain.
- Hervé Lossec (né en 1947 à Lesneven), écrivain, président-fondateur de Ti ar Vro Leon (2000-2012).
- François Dilasser (1926, Lesneven-2012, Guilers), peintre.
- René Pétillon (1945, Lesneven-2018, Paris), auteur de bande dessinée et dessinateur de presse.
- Serge Paugam (né en 1960 à Lesneven), sociologue.
- Marc Didou (né en 1963 à Lesneven), peintre et sculpteur.
- Hélène Bonafous-Murat (née en 1968 à Lesneven), romancière et expert en estampes anciennes et modernes.
- Olivier Cousin (né en 1972 à Lesneven), poète et romancier.
- Claude Le Menn (né en 1961 à Lesneven), auteur de monographies d'histoire régionale.
- Jean-Yves Le Goff (né en 1948 à Plounéventer), auteur d'ouvrages d'histoire locale.
- Mickaël Buzaré, né en 1976 à Lesneven, footballeur professionnel.
Événements
- Chaque été, un stage international d'aïkido et d'iaïdo se déroule à Lesneven. Il est conduit par maître Nobuyoshi Tamura et ses invités qui sont, en général, maître Yoshimitsu Yamada, Toshiro Suga et Malcom Tiki Shewan.
- Chaque printemps et chaque été depuis 2004, Ti ar Vro - Bro Leon organise un stage de breton B & B (« Bevañ ha Brezhoneg » mais également jeu de mots sur « Bod ha Boued », Bed and breakfast) en immersion dans des familles bretonnantes du cru. La fédération organise également en mars des pré-sélections pour le concours Kan ar Bobl.
- En septembre (le deuxième week-end du mois) : fêtes publiques de la ville avec feu d'artifice, course cycliste et fête foraine.
- En novembre-décembre : festival de théâtre amateur « Lesneven en Scène » avec six troupes régionales, différentes chaque année, à l'Arvorik. Un jury décerne à l'une d'elles le prix Yves Moraud.
- Grand marché tous les lundis.
Jumelages
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- Pacte d'amitié avec Modèle:Jumelage
Notes et références
Notes
Modèle:Références Modèle:Références
Cartes
Références
Annexes
Bibliographie
Ouvrages sur l'histoire de Lesneven et de sa région
- Jean-Yves Le Goff, Lesneven, destins d'une capitale, Éditions Musée du Léon.
- Jean-Yves Le Goff, Lesneven et son patrimoine, Éditions Musée du Léon.
- Jean-Yves Le Goff, Le général Adolphe Le Flô, Éditions Musée du Léon.
- Claude Le Menn, Saint-François de Lesneven, 1625-2005, Éd. Keltia Graphic, 2005.
- Claude Le Menn, Étonnants Léonards, tome 1, Éd. Keltia Graphic, 2007.
- Claude Le Menn, Étonnants Léonards, tome 2, Éd. des Montagnes Noires, 2011.
- Claude Le Menn, Étonnants Léonards, tome 3, Éd. des Montagnes Noires, 2014.
- Claude Le Menn, Les rues de Lesneven, leur nom, leur histoire, Ed. Stéphane Batigne, 2022
- C. Vlerick et N. Ledouble, Lesneven et la côte des légendes, Éd. Keltia graphic, 2007.
- Marius-Fernand et Louis Blanc, Histoire de Lesneven, du Folgoët et alentours, Le Thabor Éditions, 2009 Modèle:ISBN.
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site municipal.
- Communauté de Communes du Pays de Lesneven et de la Côte des Légendes, CCPLCL.
- Office de tourisme.
Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Lesneven et de la côte des Légendes Modèle:Portail