Goulven (Finistère)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Goulven {{#ifeq:1|0|[gulvɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Situation
Goulven se trouve à l'embouchure du petit fleuve côtier la Flèche, en bordure du littoral de la Manche et de la "Grève de Goulven", ou "Baie de Goulven", dont l'estran se découvre sur plusieurs kilomètres à marée basse, entre Plounéour-Trez et Plouescat. Les Dunes de Keremma, toutes proches sont en majeure partie situées sur le territoire de la commune voisine de Tréflez.
La baie de Goulven
La baie de Goulven est connue comme étant une réserve ornithologique importante : bernaches, canards, avocettes, aigrettes, spatules… et nombreux petits limicoles.
Ce site protégé de plus de Modèle:Nobr abrite chaque année des milliers d'oiseaux qui viennent se réfugier dans les herbes ou îlots rocheux au loin, à l'abri des prédateurs et des curieux. D'autres préfèrent la tranquillité de l'étang et sa roselière derrière la digue.
Au printemps, certaines espèces nichent même dans les dunes, ou en haut de plage.
Dans cet espace, on peut découvrir également une flore très riche. En effet, le fond botanique de cet écosystème est composé de près de 600 espèces de plantes.
La baie de Goulven est le résultat d'un fragile équilibre entre les éléments naturels et l'homme. En effet, elle met en présence un milieu marin, un milieu côtier avec ses plages, ses vasières, ses herbus, un marais avec ses eaux saumâtres et ses eaux douces, et une digue construite en 1823 par Louis Rousseau (père d'Armand Rousseau).
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Carte particulière des côtes de Bretagne de l' Anse de Goulven à l'île d'Ouessant
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La Baie de Goulven et l'Anse de Kernic entre 1771 et 1785
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La Baie de Goulven à marée basse
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La Baie de Goulven
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La Baie de Goulven à marée montante
Le recul du trait de côté est important dans la baie de Goulven : entre 1952 et 2009, le tracé a reculé de 0,70 à 1,20 mètre par an à proximité de Lannévez (au niveau des dunes de Keremma en Tréflez)<ref>Blandine Le Cain, Où le trait de côte a-t-il le plus reculé en Bretagne ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 2 décembre 2019</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brignogan », sur la commune de Plounéour-Brignogan-plages, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Goulven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), zones agricoles hétérogènes (38,6 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (5,1 %), zones humides côtières (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Préhistoire
L'allée couverte du Cosquer, appelée aussi dolmen de Treguelc'hier, témoigne d'une occupation du territoire au Néolithique.
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Le dolmen des Korrigans, entouré par un cromlec'h (carte postale Émile Hamonic).
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Le dolmen du Cosquer.
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Le dolmen de Tréguelc'hier (dessin de A. Karl publié en 1893-1894).
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Le dolmen de Tréguelc'hier 1.
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Le dolmen de Tréguelc'hier 2.
Étymologie et origines
La paroisse de Goulven faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de saint Goulven. Elle est issue d'un démembrement de la paroisse primitive de Plouider.
Deux versions de la création de Goulven par le saint éponyme existent : soit saint Goulven aurait construit un ermitage autour duquel un village se serait progressivement aggloméré, soit le comte Even aurait fait appel à l'aide de Goulven pour vaincre les envahisseurs normands<ref>Peut-être lors de la bataille de Runéven (en Plouider) qui se serait peut-être déroulée en 936</ref> et pour le remercier, le comte aurait fait construire l'ermitage<ref name="dictionnairehist02og /146/2up">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/stream/dictionnairehist02og#page/146/mode/2up</ref>.
Goulven, attiré par la solitude, finit par se retirer dans les bois, face à la mer, construisit son ermitage sous le nom de Modèle:Langue, et planta trois croix pour marquer son parcours quotidien autour du minihi (sur la future paroisse de Goulven). Il mena une vie religieuse rythmée par la prière, la pénitence et le travail en compagnie d’un disciple nommé Maden, tout en accomplissant des miracles. « Le bruit et la renommée de sa Sainteté s'épandit de toute part, en sorte que le peuple venoit visiter en foule » écrit Albert Le Grand. Modèle:Article détaillé
Moyen Âge
Le roi de France Modèle:François Ier accorda en 1544 aux barons de Penmarc'h<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dans l'actuelle commune de Saint-Frégant), protecteurs de Goulven, le droit de foire. Au grand pardon de Goulven, qui était aussi le jour de la troisième foire du baron de Penmarc'h et jour de ses plaids généraux, le baron, à cause des prééminences qu'il avait dans l'église de Goulven, « avait le droit de prendre une poignée d'argent dessus l'offrande »<ref>Archives nationales, cité par Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992</ref>.
La "Maison de Saint-Goulven", en plein bourg, est une ancienne auberge qui date de l'époque des premières foires de Goulven ; elle accueillait également les nombreux pèlerins venus honorer saint Goulven. Un passage voûté traversant le bâtiment donne accès à la cour et aux écuries ; à l'arrière, une tourelle abrite un escalier à vis en pierre, permettant d'accéder à l'étage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque moderne
En 1593 débute la construction du clocher de l'église de Goulven, achevé en 1639, de style Louis XIII<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La disproportion du clocher par rapport au reste de l'édifice révèle le désir des habitants de montrer leur aisance financière<ref name="noém">Noémie Ledouble et Colette Vlérick, Lesneven et la Côte des Légendes, Keltia Graphic, 2007 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jacques Cambry écrit que Goulven est le « pays le plus fécond et le mieux cultivé du district<ref>Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome second, page 63, librairie du Cercle social, Paris, 1798</ref> ».
Vincent Gabriel de Penmarc'h (1656-1617), [[Saint-Frégant#La famille de Penmarc'h|Modèle:8e baron de Penmarc'h]], possédait, ainsi que son père, à Goulven le droit à quatre grandes foires, dont les jours de la saint Vincent (Modèle:Date-), saint Goulven et saint Louis, qu'à la Saint Goulven le seigneur rend la justice après avoir, la veille, fait faire le guet par ses hommes et vassaux de cette paroisse ; qu'à la saint Louis il est autorisé à prélever une poignée d'argent à l'offrande de la grand-messe paroissiale ; que chaque vendredi ont lieu à Goulven les marchés pendant lesquels se tient l'audience de la juridiction du seigneur et que ce dernier a le droit de prendre et de lever les droits de coutume sur les marchandises qui s'y vendent les jours de foire au marché ; qu'il en est de même pour la foire de la chapelle Saint-Gildas au Hellez en Guissény.
En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Goulven de fournir Modèle:Nobr et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.
La récolte du goémon
La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé : Modèle:Citation bloc
H. Soutré, recteur de la paroisse de Goulven, dans une lettre du Modèle:Date adressée à l'évêque de Léon Jean-François de La Marche en réponse à son enquête sur la mendicité, écrit (l'orthographe de l'époque a été respectée) : Modèle:Citation bloc
Goulven en 1778
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Goulven en 1778 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1833, l'instituteur de Goulven est « tout à fait nul » et tient « un mauvais cabaret dont les orgies sont entendues à l'école ». Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'ossuaire désaffecté servit d'école<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
Description de Goulven en 1843
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Goulven en 1843 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date, victime d'une forte tempête, le lougre Pauline-Aimée, de Nantes, se rendant de Noirmoutier en Angleterre, fut jeté sur les rochers du Gouelletoc ; ce naufrage fit trois victimes inhumées dans le cimetière de la commune<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 17 novembre 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4536012/f1.image.r=goulven?rk=85837;2</ref>.
L'épidémie de variole de 1864
En 1864, Modèle:Nombre de variole sont recensés dans le département du Finistère, dont de nombreux cas dans le canton de Lesneven : Modèle:Citation bloc
Les témoignages d'Hervé Burel
Hervé Burel raconte que, pendant la Guerre de 1870, «on faisait des prières collectives. (...) Deux fois par semaine, d'importants groupes de personnes, d'hommes et de femmes, marchaient sur la route qui conduit à Goulven (...). Le saint patron de cette paroisse s'appelle Goulven et, d'après ce que l'on dit, il fut autrefois un guerrier, un tueur d'hommes lors des guerres d'autrefois, bien qu'il fût évêque. Quel drôle de saint ! (...) Nous nous rendions par troupes entières pou demander de l'aide à Goulven. (...) Nous disions alors le rosaire au saint patron des tueurs d'hommes<ref name=burel>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hervé Burel écrit vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : « Un peu avant d'atteindre un petit bourg nommé Goulven [nous voyons] un grand troupeau de moutons, en compagnie d'oies, boutant au bord de la mer »<ref name=burel/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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L'église paroissiale de Goulven au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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La lutte contre l'emploi de la langue bretonne par le clergé (journal La Croix du Modèle:Date).
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Goulven porte les noms de 36 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 3 au moins (François Buors, Yves Castel, Ildut Cavarec) sont morts en Belgique, 1 (Jean Bodennec) à Salonique (Grèce) dans le cadre de l'expédition de Salonique, 2 (Jean Marrec, Noël Roué) alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref name="mgw 16744">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=16744</ref>.
L'Entre-deux-guerres
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Goulven porte les noms de cinq personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Auguste Appéré<ref>Auguste Appéré, né le Modèle:Date à Goulven, quartier-maître fusilier à bord du Jean-Bart, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital militaire de Casablanca (Maroc), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre</ref>, Jean Berthouloux<ref>Jean Berthouloux, né le Modèle:Date à Goulven, matelot électricien à bord du Dunkerque, tué à l'ennemi le Modèle:Date lors de la bataille de Mers el-Kébir</ref>, Goulven Buors<ref>Goulven Buors, né le Modèle:Date à Goulven, tué par les Allemands le Modèle:Date à Tréflez</ref>, Goulven Gac et Julienne Léon<ref>Julienne Léon, née le Modèle:Date à Goulven, tuée par les Allemands le Modèle:Date à Tréflez</ref> (ces deux derniers tués par faits de guerre sont des victimes civiles)<ref name="mgw 16744" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Trois soldats originaires de Goulven (Jean Buors, Albert Coat, François-Marie Simon) ont été tués pendant la Guerre d'Indochine<ref name="mgw 16744" />.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Monuments
Église Saint-Goulven et son clocher
L'église Saint-Goulven, de style gothique, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher Renaissance est daté à sa base de 1593. Celui-ci, finement sculpté sur ses Modèle:Nobr de haut, est, sans aucun doute, Modèle:Référence souhaitée, au même titre que ceux de la basilique Notre-Dame du Folgoët et du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon, ressemblant aussi à ceux de Pleyben et de Saint-Thégonnec.
À l'intérieur, les scènes évangéliques peintes sur le devant de l'autel sont d'une grande qualité artistique. Le maître-autel en kersanton est divisé sur sa façade en quinze arcades flamboyantes et porte une frise de feuillages largement sculptée. Les sculptures en bois polychrome de l'autel côté nord datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Chacune des scènes, très colorées et naïves, raconte un miracle de saint Goulven. Celui-ci est encore honoré dans le vitrail moderne du chœur et sur une peinture du plafond de la chapelle latérale. Réalisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle représente le comte Even et ses hommes d'armes, remerciant Goulven après un combat livré contre les Normands. Le saint, par ses prières, avait donné la victoire à Even qui débarrassa ainsi le pays des barbares. Le buffet d'orgues date aussi du gothique flamboyant<ref>Albert Le Grand, " Les vies des saints de la Bretagne Armorique", J. Salaun, Quimper, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760.hl.r=pleyben.f325.langFR</ref>. Le porche est daté de 1505 et est de style gothique en dépit de la date tardive car ce style a alors perduré en Basse-Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'ossuaire porte la date de 1709 mais a été très remanié par la suite. En 1880, la crypte souterraine de l'ossuaire est ouverte et on y trouve un reliquaire contenant un os de l'avant-bras attribué à saint Goulven<ref name="noém" />.
Fontaine de Saint-Goulven
Saint Goulven venait de naître peu après le débarquement de ses parents sur le rivage voisin. Complètement démuni, ne trouvant pas une goutte d'eau pour étancher la soif de la mère et de l'enfant, Glaudan le père invoqua Dieu. Aussitôt jaillit en ce lieu une source où l'on édifia une fontaine.
Ce monument de style Renaissance est entouré d'une enceinte carrée sur laquelle sont disposés des bancs de granit pour les pèlerins et malades. À l'intérieur du mur latéral gauche, est encastré un sarcophage qui passe pour avoir été le lit ou le bateau de saint Goulven (Bag sant Houlhan). Les malades s'y étendaient dans l'espoir d'être guéris. Dans le mur du fond, une ruche formée abrite une statue en granit de saint Goulven, représenté en évêque de Léon. Le premier dimanche de juillet, jour du pardon, on venait en procession jusqu'à la fontaine. Le célébrant y plongeait le reliquaire contenant un os du bras du saint afin de renouveler les vertus miraculeuses et curatives des eaux<ref>Panneau de présentation sur le site de la fontaine de saint Goulven et https://www.goulven-decouverte.fr/fontaine</ref>.
La chapelle du Pénity
La chapelle du Pénity (Pénity signifie « ermitage » en français ; elle a été construite à l'emplacement supposé de l'ermitage de saint Goulven) date de 1670. Elle est surmontée d'un clocheton et est maintenant désaffectée pour le culte, servant de lieu d'exposition<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-du-penity-goulven et https://www.goulven-decouverte.fr/penity</ref>.
- La chapelle du Pénity
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Maison ancienne
Une maison ancienne, de style gothique, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (elle porte l'inscription : ceste maison estat st Golve et fut faicte l'an 1560), du bourg de Goulven est inscrite aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. C'était probablement une hôtellerie pour pèlerins bâtie peu après l'autorisation donnée aux seigneurs de Penmarc'h (en Saint-Frégant), aussi seigneurs de Goulven, de tenir des foires à Goulven<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Maison ancienne inscrite aux monument historique dans le bourg de Goulven.