L'île est souvent surnommée l'« île aux mimosas » pour sa douceur climatique permettant aux mimosas de pousser et d'y fleurir en hiver. Ses paysages dominants sont les marais salants, les dunes et les forêts de chênes verts.
Noirmoutier s'écrivait autrefois Noirmoutiers.
Le nom poitevin-saintongeais de l'île est Nérmoutàe (écrit Nermoster dans des textes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Ces noms viennent du latinin + Herio Monasterio c'est-à-dire : « au monastère d'Herus », Herus étant le nom latin de la partie septentrionale de l'île (aujourd'hui l'« île d'Her »)<ref>Auguste Vincent (1937) Toponymie de la France, Bruxelles: Librairie Générale, §64, Modèle:P..</ref>. L'ancien nom Her ou Heru, qui signifie désert pourrait évoquer l'akkadien erû: nu, vide, et erû; cuivre. Une hypothèse, à première vue improbable, serait que les Akkadiens, qui avaient besoin de cuivre pour fabriquer des ustensiles ou des armes, se soient aventurés en bateau jusqu'en Irlande et dans les Cornouailles pour en trouver, faisant de l'île déserte de Heru une halte sur leur parcours.
Une charte du cartulaire de Coudrie, datée de 1150, traduit ce toponyme en latin nigrum monasterium (monastère noir). Cependant, l'étymologie qui associerait la couleur « noire » au terme de « moutier » (désignant un monastère) est strictement d'origine populaire, probablement issue de la transformation phonétique d’Herio Monasterio en Hoir Moustier (« le monastère d'Hoir », c'est-à-dire d’Herus), qui a évolué, par la prothèseeuphonique de la lettre n, en Ner-Monster, puis Noir Moustier et Noirmoutier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le relief de Noirmoutier est dans l'ensemble peu élevé comme l'Île de Ré ou encore celle d'Oléron. Le point culminant de l'île se situe au nord-est (le Pé de l'Herse), dans le bois des Eloux<ref>Modèle:Lien web</ref> avec une altitude de Modèle:Unité<ref name="topographic-map"/>, alors que les plus basses altitudes se situent dans la zone centrale de l'île avoisinant parfois le niveau de la mer dans les marais salants.
Par ailleurs, le relief est également élevé au niveau de la pointe de la Loire (partie sud du Bloc central de l'Ile) et aussi à l'entrée de l'île dans la forêt de la Fosse et de Barbâtre.
Sur la partie occidentale de l'île, l'altitude atteint en moyenne quatre à six mètres. En partant de la pointe méridionale de l'île, on retrouve de grandes plages de sable fin avec un massif dunaire s'étirant de la pointe de la Fosse jusqu'à la Guérinière. Plus à l'intérieur, ce sont les grandes forêts de pins et les abords dunaires qui dominent.
Au nord de cette partie, le changement de paysage est plus sévère avec les dunes laissant place aux marais salants.
Sur la partie septentrionale de l'île se trouvent des plages plus ou moins rocheuses notamment à partir de la pointe de Luzéronde en passant par l'Herbaudière jusqu'au Vieil.
C'est sur la partie orientale de l'île que le changement de relief est le plus important. Ainsi à partir du Grand Vieil jusqu'à la Clère, les plages laissent place aux exploitations agricoles tandis que sur la pointe du Bois de la Chaize, les forêts de chênes verts laissent place à des pentes rocheuses avec un dénivelé de « seulement » quinze mètres.
À partir de cette pointe de l'île jusqu'à Jacobsen, le relief est plus doux et beaucoup moins escarpé avec une plage de sable fin (la plage des Sableaux).
Enfin, de la rive gauche du port de Noirmoutier jusqu'à la cale de la Fosse, ce sont des polders qui laissent place à des cultures ostréicoles.
Les Modèle:Unité de l'île de Noirmoutier, qui s'étendent sur près de Modèle:Unité de long, sont constitués de trois domaines distincts<ref>Modèle:Ouvrage</ref> :
un îlot rocheux au Nord de l'Herbaudière (les gneiss feuilletés à deux micas et oligoclase dans son anse sont troués par des masses de granite à deux micas massif et par de gros chicots de pegmatite à muscovite et porphyroblastes de microline) à Noirmoutier-en-l'Île (formée de granite à grain fin, à deux micas avec la biotite dominante), la partie la plus large (plus de Modèle:Unité) anciennement appelé « île d'Her », sur lequel est située la commune de Noirmoutier-en-l'Île<ref name="Ters">Modèle:Pdf Mireille Ters,
des marais salants intérieurs (de la Menisière à la Fosse), longés au Sud-Ouest par le cordon dunaire s'étendant sur Modèle:Unité sur la côte occidentale face à l'océan, à l'est duquel ont été aménagés des polders donnant sur la baie<ref name="Ters"/> ;
de vastes platiers subhorizontaux et des écueils (chaussée des Bœufs, les Peignes, les roches de la Fosse, Préoire et Vendette) de calcaire arénacé éocène (calcaire jaune clair, dolomitique, à grain fin qui passe localement à un grès à ciment calcaire), largement exondés à mer basse<ref>Carte géologique simplifiée de Noirmoutier</ref>,<ref>Coupe géologique passant par Noirmoutier</ref>.
L'unité de l'architecture domestique de Noirmoutier tient aux matériaux de construction liés à la géologie de l'île : pisé jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, moellons et pierre de taille (schistes, granite, gneiss au nord, calcaire au sud, liés avec un mortier de terre) extraits de carrières locales (parfois des « pierre de mer », : granites ou schistes des côtes nord et ouest à Noirmoutier, calcaire affleurant sur le littoral ouest et à est) jusque dans les années 1930<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La ville de Noirmoutier-en-l'Île située au Nord-Est de l'île est la capitale historique de l'île. Son centre est marqué par de vieux monuments comme le château, l'église Saint-Philbert, l'Hôtel JacobsenModèle:Etc. Elle est peuplée de Modèle:Nombre environ. Sa commune couvre le tiers Nord de l'île et comprend, des marais salants, une plaine agricole, la station balnéaire du Bois de la Chaize, le port de pêche et de plaisance à échouage, l'ancienne abbaye de la Blanche ainsi que les deux bourgs du Vieil et de l'Herbaudière. Le caractère rocheux des côtes fait que les plages sont plutôt de tailles réduites comme celles qui bordent le bois de la Chaize (exemple : plage des Dames, plage des Souzeaux, de l'Anse Rouge…).
Le bourg de L'Épine est situé à l'Ouest de l'île. Comptant une population de plus de Modèle:Nombre, sa commune comprend une partie des marais salants, le port de Morin (au Nord du bourg), une partie du bois des Eloux (au Sud du bourg) et le moulin de la Bosse. Les plages de L'Épine forment un cordon sableux continu portant différentes dénominations en fonction des zones (plage Saint-Jean, plage de la Martinière…) ponctuées de brise-lames qui contribuent à la défense de l'île contre la mer.
Le bourg de La Guérinière est situé au centre de l'île. Sa commune compte environ Modèle:Nombre avec le village balnéaire des Sables d'Or et de la Tresson, situé au Sud du bourg. La plage sableuse de la Guérinière offre une vue sur les bouchots (culture de moules) et les parcs à huïtres installés en mer et visibles à marée basse.
Le bourg de Barbâtre, de forme longiligne par l'extension des lotissements pavillonnaires compte presque Modèle:Nombre. C'est la commune la plus méridionale de l'île, elle comprend les deux voies reliant l'île de Noirmoutier au continent : le Gois (chaussée submersible) et le pont. L'urbanisation du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a étendu le bourg sur les anciens hameaux du Midi, de la Frandière et de la Fosse. La plage du Midi est la plage de Barbâtre, c'est la plus longue de l'île, cordon sableux de plus de Modèle:Unité.
Le bourg du Vieil est situé au Nord de Noirmoutier-en-l'Île et fait partie de son territoire communal. C'est une bourgade paisible constituée de rues tranquilles qui s'étire entre le Bois de la Chaize et le Bois de la Blanche. Les plages sont plutôt rocheuses.
Le bourg de l'Herbaudière est situé au Nord-Ouest de l'île, intégré lui aussi à la commune de Noirmoutier-en-l'Île. C'est le port de pêche et principal port de plaisance de l'île. La plage de Luzéronde, au Sud de l'Herbaudière, est sableuse et assez fortement inclinée, elle offre une vue sur l'île du Pilier (au Nord-Ouest de l'île).
Les forêts de Noirmoutier
L'île de Noirmoutier a une couverture forestière plutôt modérée et légèrement en deçà de la moyenne de la Vendée.
Les bois ainsi que les forêts sont gérés par l'ONF sur environ Modèle:Unité, soit 9 % de la superficie de l'île qui est de Modèle:Unité.
Les forêts domaniales sont éparses et recouvrent des surfaces très différentes d'une forêt à l'autre :
dans le sud de l'île se trouve la forêt domaniale de Barbâtre, qui s'étend sur la commune de Barbâtre et de la Frandière et couvre une surface totale de Modèle:Unité, ce qui en fait la plus grande forêt de l'île de Noirmoutier ;
au nord-est se situe la forêt domaniale du Bois de la Chaize qui est essentiellement composée de chênes verts et s'étend sur Modèle:Unité ; bordant les rivages de la Baie de Bourgneuf, elle est située exclusivement sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île ;
sur la face ouest et sud, le petit bois domanial des Éloux a une surface de Modèle:Unité ; situé en bordure de l'océan, il est composé de résineux (pins maritimes essentiellement), auxquels se mêlent des chênes verts qui ont été plantés sur un cordon dunaire ; elle est la troisième forêt de l'île et appartient à la commune de la Guérinière ;
on relève quelques autres bois et forêts de taille négligeable.
Ces forêts sont très importantes, constituant notamment un milieu naturel pour une faune et une flore d'ailleurs protégées par l'ONF, mais constituent aussi une attraction touristique par leur beauté.
Toutes ces conditions permettent à l'île de développer la culture de la pomme de terre dans une terre sablonneuse enrichie au goémon (particulièrement la bonnotte, pomme de terre primeur précoce au printemps), mais aussi favorisent l'évaporation des marais salants en été. De plus, des espèces végétales peu communes sur le continent aux mêmes latitudes peuvent se développer, comme le mimosa ou les arbousiers très présents au bois de la Chaize.
Modèle:Climat
Durant toute l'année, la gare routière de Noirmoutier-en-l'île est desservie par un service d'autocars reliant Nantes (autocars SNCF depuis la gare ferroviaire) et La Roche-sur-Yon (réseau départemental Cap Vendée)<ref>Île de Noirmoutier - Horaires des cars / Gare routière</ref>. Pour la période estivale, la Communauté de Communes, en partenariat avec le Conseil Départemental de la Vendée, met en place un service insulaire baptisé « Bus de l'île », desservant près d'une trentaine d'arrêts, tandis que durant le même temps la ville de Noirmoutier-en-l'île organise un service gratuit de navettes, le « Gratibus », assurant des liaisons quotidiennes entre Le Vieil, L'Herbaudière et le bourg de Noirmoutier<ref>Île de Noirmoutier - Bus de l'île et Gratibus</ref>.
Des navettes maritimes reliant le continent à l'île entre Fromentine et la Pointe de la Fosse au Sud permettaient également son accès avant la construction du pont. En 2017, après plus de sept ans de sommeil, échoue une tentative de remise en service de la liaison maritime entre les ports de Pornic et celui de Noirmoutier pour la période estivale, mais le projet, qui trouve son intérêt auprès des deux municipalités concernées, ne semble pas abandonné pour autant<ref>Modèle:Article</ref>.
C'est sur l'ancienne « île d'Her » ou d’Hero que le moine saint Philibert s'installa en 674. Il y fonda un monastère qui fut plus tard à l'origine de celui de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Il y organisa la récolte du sel et la construction de nombreuses digues.
Pour lutter contre les invasions vikings, les seigneurs de la Garnache, propriétaires des lieux, ainsi que les moines, firent construire successivement des fortifications à partir de 830. Ceux-ci construisirent une résidence à Déas (aujourd'hui « Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ») sur le continent pour y passer l’été, saison la plus dangereuse, pour s’y abriter des incursions vikings. Ceux-ci tentent une attaque en août 834, repoussée, puis une nouvelle en août 835. Celle-ci est repoussée par le comte Renaud d'Herbauges. Les Vikings reviennent à la charge en septembre 835, et réussissent à piller le monastère qui est ensuite abandonné<ref>Modèle:Ref-Dillange-Poitou.</ref>.
En 1350, Noirmoutier tomba aux mains d'un seigneur à la solde de l'Angleterre, Raoul Caours, qui finit par se brouiller avec le monarque anglais, pour n'avoir pas voulu rendre ses conquêtes à Jeanne de Belleville, dame de Clisson et de la Garnache. Il passa au roi de France, moyennant Modèle:Nombre par an et la possession reconnue de Beauvoir, de Lampant, de Bouin et de l'île Chauvet, dont s'était emparé en 1349, Guillaume, dit le Galois de la Heuse, capitaine souverain pour le roi en Poitou.
Un autre chef mercenaire, Maciot de Mareuil, bourgeois de Nantes, aidé d'aventuriers nantais, s'empara l'année suivante de Noirmoutier et fit prisonnier Raoul Caours, qu’il ne voulut relâcher à aucun prix, malgré les lettres de rémission offertes par le roi de France. Guillaume Estner, capitaine à la solde du seigneur de l'île, Amaury de Craon, parvint à le faire déménager en 1353.
En mars 1479, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma les privilèges octroyés par Charles VII<ref>Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, mars 1479 (1478 avant Pâques).</ref>.
En 1562, les corsaires huguenots venus de La Rochelle s'emparent de l'île, dont ils font un sanctuaire jusqu'en 1569<ref>Selon L'île de Noirmoutier de G.Ganachaud et B.Barbier, éditions Ouest-France</ref>.
Ce trafic prend son essor après 1670 lorsque le tabac de Saint-Domingue est placé sous un monopole que Louis XIV confie à la Marquise de Maintenon, qui s'empresse de le revendre. Le monopole fixe des prix de vente trop élevés et d'achat trop bas, incitant les planteurs à écouler le tabac vers les colonies de l'Amérique du Nord. C'est le début de la fortune de la Virginie.
Des sociétés de « faux tabatiers » se structurent, impliquant toutes les couches de la société îlienne pour réguler le trafic. Du tabac de Virginie, du Maryland, de Hollande, de Martinique ou de Saint-Domingue fait marcher le négoce. De gros navires marchands hollandais ou anglais approvisionnent l'île. Un circuit de petites embarcations (chattes) permettent l'acheminement illégal sur le continent.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'île subit de nombreuses transformations grâce à la construction de digues et de polders. Des centaines d'hectares furent asséchés, selon des techniques issues des procédés flamands mises en œuvre en particulier par la famille Jacobsen dont Cornil Guislain Jacobsen, originaire de Dunkerque<ref>Les Jacobsen à Noirmoutier, Yvonnick de Chaillé, 2009</ref>. Les terres ainsi gagnées sur la mer permirent la création de marais salants et de champs pour les pâtures et la culture de céréales.
De la guerre de Vendée jusqu'à la Première Guerre mondiale
Durant la Révolution française, l'île fut le théâtre de trois batailles de la guerre de Vendée entre 1793 et 1794 : la première se solda par une victoire républicaine repoussant l'assaut royaliste, la seconde par la prise de l'île par les Vendéens, tandis que la troisième vit la victoire définitive des républicains et l'exécution des combattants royalistes (dont Maurice d'Elbée) de la garnison.
Durant la Première Guerre mondiale, le lieutenant Joseph Écomard fut gouverneur militaire de l'île, mais il résidait sur celle voisine de l'île d'Yeu où il occupait également la même fonction. Il descendait des Joubert de Noirmoutier, gouverneurs de l'île sous l'Ancien Régime.
Le tourisme est la principale activité économique de l'île offrant aux visiteurs un nombre important d'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, campings, centres de vacances, etc.).
Cependant, l'activité maritime reste très importante sur l'île qui possède ainsi trois ports :
Noirmoutier-en-l'Île, le port traditionnel qui aujourd'hui sert surtout aux petits bateaux de plaisance, essentiellement ancrés dans l'étier du Moulin.
l'Herbaudière, un port de pêche moderne en eau profonde, possédant une criée, il est le deuxième du département de la Vendée après celui des Sables-d'OlonneModèle:Référence nécessaire. C'est aussi un port de plaisance important.
l'Épine, dénommé historiquement le port de Morin, est un port à échouage. D'importants travaux achevés fin 2005 en ont fait un port de plaisance.
L'île jouit d'un climat favorable à la production d'une variété de pommes de terre locale (la bonnotte), mais aussi de beaucoup d'autres variétés comme la sirtéma et la charlotte<ref>Coopérative Agricole de Noirmoutier : Les variétés</ref>.
L'artisanat du bâtiment, du paysage et des BTP, fort de plus de Modèle:Nombre, représente Modèle:Nombre à l'année ce qui le place dans les principales activités de l'économie insulaire<ref>Association des entreprises du bâtiment de l'Île de Noirmoutier : Précisions</ref>.
Le consortium EMYN a pour projet de mettre en place un parc de 62 éoliennes d’une puissance unitaire de Modèle:Unité, sur une surface de Modèle:Unité, entre les deux îles de Noirmoutier et d'Yeu. Ce projet de centrale éolienne a reçu l’aval du Préfet de Vendée en dépit de nombreuses oppositions. Une manifestation regroupant 500 participants dans la petite ville calme de Noirmoutier a défrayé la chronique en Avril 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les habitants se sont prononcés contre celui-ci lors de l’enquête publique à hauteur de 76%<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le projet a été critiqué par le CNPN ( Conseil National pour la Protection de la Nature) qui lui a donné un avis défavorable en Octobre 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon ses opposants et de l'avis des pêcheurs, les conséquences de l’implantation de la centrale entre les îles de Noirmoutier et d’Yeu combinées à la construction d’une autre centrale de 80 machines au large de Saint Nazaire pourrait sonner le glas de la pêche côtière durable dans la région<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le climat de l'île a également favorisé très tôt la production de sel marin. Ainsi, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines bénédictins commencèrent à transformer les marais humides en marais salants afin d'y récolter l'or blanc. Ceux-ci couvrent aujourd'huiModèle:Quand une grande partie du territoire insulaire.
De nos joursModèle:Quand, le sel et la fleur de sel y sont encore récoltés de façon artisanale et la production atteint Modèle:Unité les meilleures années. Après le déclin des années 1980 et à la suite de l'abandon de nombreux marais salants, une renaissance a eu lieu depuis une quinzaine d'annéesModèle:Quand avec l'installation de jeunes sauniers.
Depuis 1942, la coopérative des sauniers de Noirmoutier regroupe près d’une centaine d’adhérents, soit 90 % des producteurs de l’île. L’avenir de cette agriculture traditionnelle et du métier de saunier est pérennisé par un contrat passé avec Aquasel<ref>Site officiel : Aquasel</ref>. Ce contrat garantit ainsi les prix et les volumes de production sur le long terme.
l'ancien Hôtel Lebreton de Grapillières, bel hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, MH, devenu hôtel de tourisme sous le nom d'Hôtel d'Elbée ;
Le passage du Gois, chaussée submersible, principale attraction touristique de l'île.
Le bois de la Chaize est connu pour ses bois de chênes verts et de mimosas, ainsi que de belles plages ombragées. Une centaine de villas balnéaires – dont une majorité date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle – ont été édifiées dans cette forêt<ref>Lydie Mahé-Marguerite, Petit Dictionnaire sentimental et fantaisiste de l'île de Noirmoutier, éditions Beaupré, 2012, Modèle:P..</ref>.
La promenade des Souzeaux longe l'océan avec ses nombreuses criques.
La grotte Saint-Philbert dans le bois de la Chaize.
Actions culturelles
De nombreuses actions culturelles ont lieu sur l'île comme la fête de la bonnotte, les Régates du Bois de la Chaize et le Festival Modèle:7e Art et Sciences.
Andor Nehmet (1891-1953), écrivain, poète, critique et biographe de Franz Kafka, résida de façon contrainte pendant les années de guerre (1914-1918) sur l'île.