Guérande
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France Guérande (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune de l'ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région des Pays de la Loire. Sa partie urbaine occupe le sommet d'un coteau qui domine un territoire presque entièrement entouré d'eau, salée ou douce, dénommé presqu'île guérandaise. L'histoire de la commune elle-même est fortement marquée par la présence de marais salants qui ont fait sa richesse.
La présence de l'Homme sur le territoire guérandais est attestée à partir du Néolithique moyen et il subsiste de nombreux vestiges, tels que des menhirs. Les premiers signes avérés de l'existence de la localité actuelle datent de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le haut Moyen Âge est une période troublée par les dissensions entre Francs et Bretons Modèle:Incise puis par les invasions normandes. La première référence écrite connue du bourg de Guérande date de 854. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité est entraînée dans la guerre de Succession de Bretagne qui oppose Jean de Montfort à Charles de Blois. Celle-ci s'achève par la signature à Guérande même du traité de 1365. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité est le refuge pendant près d'un mois d'Anne de Bretagne et de sa cour qui fuient la peste qui sévit alors à Nantes. La duchesse va entretenir des liens privilégiés avec Guérande durant tout son règne. Pendant tout le Moyen Âge, le terrouer de Guérande conserve une prééminence judiciaire, militaire, religieuse et fiscale reconnue par le duché de Bretagne et l'évêché de Nantes.
L'époque contemporaine est marquée par l'affirmation du rôle économique et environnemental des marais salants, en crise récurrente depuis la Révolution. Outre la revalorisation des filières salicoles, l'intérêt touristique des marais se trouve amplifié par la création de zones de protection du patrimoine naturel. La localité demeure au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un centre économique dynamique de la presqu'île, augmentant son attractivité touristique par la mise en valeur de son riche patrimoine historique, qu'il soit architectural ou culturel, et naturel ; elle perpétue ainsi l'attirance remarquable, manifestée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de la cité médiévale et des marais salants auprès des écrivains, peintres et, plus récemment, des réalisateurs cinématographiques. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Guérande est située à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, à Modèle:Unité à vol d’oiseau à l'ouest de Saint-Nazaire, chef-lieu de l’arrondissement auquel appartient la localité<ref group=Note name="Ortho">L’orthodromie considérée, séparant Guérande de Saint-Nazaire, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref> ; elle est également à Modèle:Unité à vol d’oiseau au sud-est de Vannes et à Modèle:Unité à l'ouest de Nantes<ref group=Note name="Ortho2">Les orthodromies considérées, séparant Guérande de Vannes et de Nantes, sont indiquées par Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Guérande se situe sur la presqu'île guérandaise, territoire rattaché au continent par un étroit passage situé sur la commune de Saint-Lyphard. Cette presqu’île est cernée à l'ouest par l'océan Atlantique, à l'est par le marais de Brière, au sud par la Loire et au nord par la VilaineModèle:Sfn. Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
La dénomination « presqu'île guérandaise » Modèle:Incise est sémantiquement incorrecte ; elle donne néanmoins bien l’idée d’un territoire marqué par l’omniprésence de l’eau à ses frontières. Il s’agit d’une étendue terrestre délimitée par l’estuaire de la Loire au sud-est, l’océan Atlantique sur ses bords sud et ouest, l’étier de Pont-d’Arm au nord, prolongé par les marais de Pompas et d’ArbourgModèle:Note et enfin, par la zone de marécageuse de la Grande Brière au nord-estModèle:Sfn. Cette étendue de Modèle:Nobr sur Modèle:Nobr se rattache au continent par, d'une part, une vasière linéaire interrompue par la vallée du Brivet et, d’autre part, un seuil rocheux large de Modèle:Nobr Modèle:Incise séparant l’ensemble Mès - marais d'Arbourg de la BrièreModèle:Sfn.
Elle est divisée en deux entités distinctes, le pays métais et le pays paludier<ref name="Atlas">Modèle:Ouvrage.</ref>, séparées par l'abrupt du coteau de Guérande<ref group="Note">Appelé « sillon de Guérande » par André Vigarié, Yves-Henri Nouailhat et al., Loire-Atlantique, éditions Bonneton, Paris, 1998, page 248, mais aussi, contradictoirement, dans le même ouvrage, dans la partie rédigée par le même auteur, il est indiqué que seul le Sillon de Bretagne, ligne de reliefs allant de Nantes à Quimper est ainsi dénommé (Modèle:P.), « sillon de Guérande » est pour l'auteur une analogie.</ref>. Cette ligne de faille rectiligne s’étend de Saint-Nazaire Modèle:Incise à Piriac-sur-MerModèle:Sfn Modèle:Incise ; elle est parallèle au Sillon de Bretagne au nord-est Modèle:Incise et à la côte de la presqu'île du Croisic au sud. Cet ensemble de reliefs parallèles est une réactivation d'accidents tectoniques anciens, mis en place au cours de l'orogénèse hercynienne, par les derniers contrecoups de la surrection des Alpes au cours des derniers millions d'années<ref group=Note>De très rares séismes se produisent Modèle:Incise le long de failles aujourd'hui sous-marines allant de la baie de Bourgneuf à Belle-Île-en-Mer, parallèles au système décrit ici.</ref> et consécutive à l’ouverture de l’océan Atlantique et du golfe de Gascogne<ref name="Rouzeau6"/>. Le sillon borde un bloc basculé dont la partie basse s’enfonce sous les marais du Mès et ceux de la Brière<ref name="Rouzeau6">Modèle:Article.</ref> ; le bloc est penché vers le nord-nord-est constituant le plateau de GuérandeModèle:Sfn. L'altitude passe ici brusquement de Modèle:Unité à Modèle:Nobr. La ville est implantée au point culminant Modèle:Incise de la ligne de crête qui offre une vue à la fois sur les côtes et sur l'arrière-pays et les marais de Grande Brière.
Le revers du sillon est légèrement vallonné, ayant subi les effets de l’érosion<ref name="Rouzeau7">Modèle:Article.</ref>. Il s’agit d’une zone de culture et d’élevage, aux sols pauvres en calcaire ; cette situation ne favorise pas l’absorption de potasse par les plantes et la décomposition organique, se déroulant difficilement, accélère l’acidification des solsModèle:Sfn. Le pays métais s'y étend jusqu'à Herbignac au nord et Piriac-sur-Mer à l'ouest ; il descend en pente douce vers la Brière au nord-est. Cette partie nord de la commune a fait l'objet d'un remembrement récent faisant disparaître une grande part du bocage. En revanche, le coteau orienté au sud, dont la légère pente optimise le ressuyage des sols, a accueilli des cultures viticoles depuis le Moyen ÂgeModèle:Sfn. Le pays paludier est situé entre le coteau de Guérande et la presqu'île du Croisic et est formé par les marais salants et les terrains adjacents ; l'altitude est ici de Modèle:Nobr. On y trouve les îles de Lénifen et de Saillé, la presqu'île de Lanclis au nord-ouest ; les villages paludiers de Kerignon, Pradel et Mouzac se sont développés au pied du sillon.
Hydrographie
Le territoire de la commune fait partie de trois bassins versants. Celui de la Grande Brière, incluant l’étang de Sandun, couvre 15 % de la surface communale. Le bassin versant du Mès, incluant l'étang de Kercabus et l'étang de Bouzaire, recouvre près de 45 % de la superficie de la localité, au nord-ouest de celle-ci ; il alimente les marais du Mès et la pointe de Pen-Bé. Les 40 % restants sont constitués du bassin versant orienté vers l’océan ; celui-ci alimente les marais salantsModèle:Sfn.
Malgré la présence de nombreux étangs et mares, aucun cours d’eau douce permanent ne traverse le territoire de GuérandeModèle:Sfn. Quelques écoulements temporaires sont à noter. Le fleuve côtier du Mès, par exemple, prend sa source sur la commune, au débouché de l'étang du Cabinet, un peu au nord de la ville, avant de couler vers Mesquer, Saint-Molf, Assérac, Saint-Lyphard et Herbignac<ref name="Sandre">Modèle:Sandre.</ref>. Ce cours d’eau de Modèle:Unité porte les noms d’étier de la Barre, étier de Pont d’Arm, ou tout simplement, le canal<ref name="Sandre"/>. Il reçoit les eaux de petits tributaires dont trois, d'une longueur individuelle proche de Modèle:Nombre, s’écoulent sur le territoire de Guérande avant de confluer<ref name="Sandre"/>.
- Hydrographie (sélection).
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Le Mès dans le quartier de Bouzaire
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Étang de Kerroland
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Étang Sainte-Barbe à Miroux
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Étang de Beaulieu
Climat
Modèle:Article connexe La presqu'île de Guérande, particulièrement la cuvette occupée par les marais salants, jouit d'un microclimat océanique relativement sec et venté, et changeant au cours de la journée sous l'influence des marées et des brises thermiques.
La station météorologique la plus proche est, depuis 1994, celle du village de Saillé, sur le territoire de la commune de GuérandeModèle:Sfn.
Le climat de Guérande est de type océanique, pluvieux et doux, engendré par la proximité de l'océan Atlantique ; l’anticyclone des Açores repousse en été vers le nord les dépressions, caractérisées par des vents froids et des fortes pluies ; l’hiver il tempère le refroidissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La moyenne annuelle des températures relevées à Saillé depuis 1994 est de Modèle:Tmp, avoisinant les Modèle:Tmp de décembre à février Modèle:Incise et les Modèle:Tmp de juin à août. Ces températures résultent de minima essentiellement nocturnes et de maxima principalement diurnes. L'amplitude minimale Modèle:Incise a été enregistrée en janvier avec Modèle:Tmp alors qu'elle a été maximale en août avec Modèle:Tmp.
Les relevés effectués depuis 1994 dans la région de Guérande montrent que le nombre de jours avec une température sous abri excédant Modèle:Tmp est de Modèle:Nombre, à comparer aux Modèle:Nobr relevés à Saint-Nazaire et aux Modèle:Nobr à NantesModèle:Note. De même en hiver, la station de Saillé n'a enregistré que Modèle:Nombre de gel contre Modèle:Nobr à NantesModèle:Sfn. Le record absolu de température de la station a été enregistré le Modèle:Date- avec Modèle:TmpModèle:Sfn.
Les vents dominants s'inscrivent dans le quartier ouest - nord-est, avec une nette prédominance des vents d'ouest moyens Modèle:Incise associés à de fortes perturbations et, l'été, à des brises de mer ; provoquées par les fortes variations thermiques estivales, elles peuvent atteindre près de Modèle:Nombre. Les vents de nord-est s'accompagnent, quant à eux, de période de temps stableModèle:Sfn.
La pluviométrie relevée révèle un niveau annuel de Modèle:Nombre, très inférieur aux Modèle:Nobr d'Herbignac, localité située à moins de Modèle:NobrModèle:Note et même aux de Modèle:Nobr de NantesModèle:Sfn. La faible pluviométrie estivale justifie l'implantation salicole dans la région. En effet, le nombre de jours de pluie Modèle:Incise est de Modèle:Nobr. Statistiquement, il ne pleut que Modèle:Nombre au mois de juin. La fréquence mensuelle augmente faiblement jusqu'au mois de septembreModèle:Sfn. Les records journaliers varient de moins de Modèle:Unité : de Modèle:Unité le Modèle:Date- à Modèle:Unité le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1994 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Les deux pans du sillon de Guérande présentent des différences climatologiques liées à l’exposition solaire ou océanique et, en conséquence, des paysages traditionnels différents. Ainsi, l’orientation sud du coteau Modèle:Incise a connu le développement de la vigne, et en particulier de vins blancs favorisés par la position en latitudeModèle:SfnModèle:Incise. Le revers du sillon, exposé au nord, voit, outre les gels de printemps, les pluies d’hiver abondantes entretenir les noés Modèle:Incise et les pré-marais se développer en landes et jachèresModèle:Sfn. D’autre part, la présence des marais salants influence la création de conditions climatiques particulières : Modèle:Citation bloc
Urbanisme
Typologie
Guérande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande, tout comme Le Croisic, possède le statut de ville depuis au moins 1420. À l'intérieur de la paroisse de Guérande, Saillé est alors un bourg, à l'instar de Batz, Escoublac, Mesquer, Piriac, Saint-André-des-Eaux, Saint-Lyphard et Saint-Molf ; Saint-Nazaire, hors les limites de la paroisse, est alors également un bourgModèle:Sfn.
L'abondance des monuments, vestiges et sites archéologiques de toutes époques a conduit au classement de la totalité du territoire communal en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), le Modèle:Date-, sur base de délibérations municipales datées du Modèle:Date-Modèle:Sfn. En conséquence, tous aménagements et travaux sont obligatoirement précédés d'une autorisation spécifique de l’architecte des bâtiments de FranceModèle:Sfn et d'une étude archéologique préventive du service régional de l'archéologie pour les projets portant sur une superficie supérieure à Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le secteur Modèle:Latin et sa périphérie immédiate sont classés en « secteur sauvegardé » depuis 1976<ref name="PdL"/>.
La ZPPAUP ne modifie pas le périmètre ni le régime d’autorisation qui régit le site classé recouvrant depuis 1996 l’ensemble des marais salants ; elle n’affecte pas non plus les sites inscrits de Guérande en dehors de son périmètre propre ; celui-ci inclut notamment les villages de Clis-Le Requer et de Kerignon-Queniquen-Kerbézo ainsi que la Grande Brière pour la zone du territoire communal situé au nord de la localitéModèle:Sfn.
La ZPPAUP distingue trois sous-zones qualifiées de Modèle:Citation (ZPU) Modèle:Incise, du patrimoine naturel (ZPN) Modèle:Incise et enfin de maîtrise de l’impact paysager (ZIP), prenant alors en compte les panoramas sur et à partir des espaces protégésModèle:Sfn. Cette dernière sous-zone englobe une notion de contrôle de l’évolution de secteurs déjà urbanisés et de l’expansion urbaine potentielle de zones à aménagerModèle:Sfn.
La ZPPAUP prévoit en particulier la disparition à terme dans les zones protégées des réseaux d’alimentation aériens et leur enfouissement ; de même, le nombre d’antennes de télévision et de paraboles de réception satellitaire, ainsi que l’intégration au paysage des climatiseurs, sont strictement réglementésModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 11,2 % | 909 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,9 % | 152 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,0 % | 84 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 28,8 % | 2351 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,9 % | 641 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 21,6 % | 1760 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,1 % | 174 |
Forêts de feuillus | 2,0 % | 162 |
Forêts de conifères | 0,5 % | 41 |
Forêts mélangées | 0,8 % | 66 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,1 % | 11 |
Marais intérieurs | 1,4 % | 115 |
Marais salants | 16,9 % | 1378 |
Zones intertidales | 3,1 % | 249 |
Plans d'eau | 0,5 % | 38 |
Estuaires | 0,01 % | 1 |
Mers et océans | 0,2 % | 19 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Morphologie urbaine
Centre religieux, administratif et économique de la presqu’île, la ville s’est développée à l'intérieur de remparts, en ville close aux rues relativement étroites ; la densité des édifices est élevée, avec des maisons alignées sur la rue et mitoyennes<ref name="Cap"/>. Alors que sa puissance économique décroît, elle s’étend hors des murs ; les douves sont comblées et des boulevards plantés d’arbres apparaissent, bientôt accompagnés d’une couronne résidentielle. L’avènement de la voie ferrée en 1879 concourt à la création d’un nouveau quartier au nord, autour de la gare<ref name="Cap"/>.
La commune de Guérande comprend un certain nombre de lieux-dits et d'écarts. L'Inventaire du patrimoine en Modèle:Nobr dont les principaux sont les villages paludiers de Saillé et Clis, le village de Careil sur le coteau et La Madeleine dans la Brière. Les hameaux se sont développés le long des principales routes départementales, mais les villages des marais salants présentent une homogénéité ancienne, liée à la proximité du lieu de travail et à la nécessité de bâtir dans des zones non inondables<ref name="Cap"/>.
Logement
La maison guérandaise dans la zone urbaine
La maison guérandaise inscrite dans la zone de protection du patrimoine urbain (ZPU) se caractérise par des toits à forte pente Modèle:Incise, généralement recouverts d’ardoise naturelleModèle:Note. On trouve également des couvertures de chaume Modèle:Incise également à forte inclinaison afin d’assurer la longévité du matériau ; le faîtage est systématiquement recouvert d'un cordon d’argile et de terreModèle:Sfn.
De façon constante, les façades présentent une maçonnerie de granit, montée à l'aide de moellons ; les pierres de taille sont utilisées pour les encadrements de baies et les renforts de chaînagesModèle:Sfn. Elles sont généralement percées de Modèle:Nobr Modèle:Incise. Les ouvertures des maisons basses antérieures au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne respectent généralement aucun alignement, ni vertical, ni horizontal. Ce n’est qu’à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les façades se disciplinent, la lucarne venant à l’aplomb de la porte ou de la fenêtre basse, ou encore à la verticale du trumeau centralModèle:Sfn. Les ouvertures des maisons à étage s’ordonnent en travée verticaleModèle:Sfn. Les façades sont recouvertes d’enduits de sable et de chaux et parfois, d’argile badigeonnée de lait de chauxModèle:Sfn.
L’usage de la lucarne est généralisé pour les façades donnant sur la rue. Le style de ces baies en saillie évolue de façon homogène du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}. Les plus anciennes montrent un fronton triangulaire amorti sur des oreillons ; des frontons bombés leur succèdent avant que n’apparaissent les toitures en capucine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Néanmoins, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la forme la plus généralisée reste triangulaire. Ces lucarnes sont dépourvues de contreventsModèle:Sfn. Les fenêtres, de leur côté, s’ornent de volets extérieurs en bois peint, assez systématiquement à un seul battant ; elles peuvent également être closes par des volets intérieursModèle:Sfn.
L’habitat paludier
Le vocable d’« habitat paludier » qualifie l’architecture dont l’âge d’or se situe entre les Modèle:S mini- Modèle:Incise et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. Il constitue un abus de langage car la structure socioprofessionnelle des villages des marais de cette période est en réalité très diversifiéeModèle:Sfn. L’habitat paludier fait partie de la forme architecturale vernaculaire présente sur la façade atlantique entre les embouchures de la Loire et de la Vilaine, se distinguant néanmoins des autres habitats ruraux de la Loire-Atlantique, en particulier de ceux du sud de la Loire, par la pente prononcée des toituresModèle:Sfn.
Une des constantes de cet habitat est la compacité des villages installés à proximité immédiate des marais salants, que le géographe Raymond Regrain nomme « manufactures de plein air »Modèle:Note. Ainsi, Saillé ne compte pas moins de Modèle:Nombre en 1851, regroupés en Modèle:Nobr entourant l’église Saint-ClairModèle:Note. Le choix des paludiers s’est porté sur des langues de terres ou des îlots rocheux exondés Modèle:Incise, comme à Saillé ou à Batz, ou en dépit de la faible altitude, les eaux pluviales et l’assainissement peuvent s’écouler facilement. Cette logique s’est appliquée également aux hameaux situés sur les parties rocheuses du coteau de GuérandeModèle:Sfn. Ces pratiques sont anciennes ; à Saillé, on relève encore des indications de 1631, 1635 et 1640 ; à Clis, une maison date de 1631 et à Quéniquen, de 1656Modèle:Sfn.
La cellule de base Modèle:Incise associe presque systématiquement, sur une même parcelle oblongue, logement et jardin potager, et ce, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation ; cette unité domestique est confirmée en 1568 à Clis, où Modèle:Citation. Un cadastre de 1794 de la commune de Guérande, détenu par les archives municipales de la ville, dénombre à Beslon Modèle:Nobr dont 22 ont un jardin attenant ; à Careil, seules Modèle:Nobr sur les Modèle:Nobr n’ont pas de jardin, et à Quéniquen, seulement Modèle:Nobr sur les Modèle:Nobr en sont dépourvuesModèle:Sfn. Le jardin est systématiquement clos de mursModèle:Sfn.
L'archétype de la maison des marais des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} est celui de la demeure rurale du Grand Ouest : Modèle:CitationModèle:Sfn. Elle ne comprend qu’une seule pièce, avec une cheminée sur le mur de pignon, trois à cinq ouvertures et deux portes donnant, l’une sur la rue et la seconde sur le jardinModèle:Sfn. Les maisons à étage possèdent une surélévation qui est soit posée sur une dépendance Modèle:Incise, soit destinée à être de plain-pied avec la rue en raison d’une dénivellation importante du sol sur lequel est accroché le rez-de-chausséeModèle:Sfn. La construction des édifices se caractérise par des murs en pierres de granit, pignons ou gouttereaux, d’une épaisseur de Modèle:Unité/2 suivant les époques, à même la roche, c’est-à-dire sans fondationModèle:Sfn. Il s’agit de murs à deux parements de moellons dont le remplissage intérieur est constitué de tout-venant, montés au mortier de glaise ou de chaux, et enduits extérieurement et intérieurement d’un badigeon de lait de chauxModèle:Sfn.
Autre élément caractéristique, les lucarnes de pierre ornent une grande partie des maisons du marais. Elles arborent un fronton triangulaire simple pour la plupart, avec parfois des décorations élaborées. Ce modèle simple est toutefois concurrencé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des lucarnes à frontons cintrés et moulurés, en vogue auprès de la bourgeoisie de Guérande ou des riches armateurs et négociants du CroisicModèle:Sfn. Ces lucarnes, ou parfois la tête du pignon, sont ornées communément d'une sphère de pierreModèle:Sfn.
- L'habitat rural (sélection).
-
Rue du Four à Clis.
-
Lucarne au fronton triangulaire à Saillé.
-
Toit de chaume à Kerhinet.
Statistiques actuelles
En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 8 195, alors qu'il était de 6 471 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M Modèle:Incise.</ref>. Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 13,7 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,9 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 Modèle:Incise.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,9 %, en décroissance par rapport à 2007 (72,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 6,7 % contre 5,6 %, leur nombre étant en forte croissance, 447 contre 347<ref group="Insee">LOG T7 Modèle:Incise.</ref>. Des statistiques précédentes, il ressort que l'habitat en 2012 est essentiellement individuel, et que les immeubles collectifs sont une minorité.
Projets d'aménagement
La ZPPAUP règlemente les projets d’aménagement d’un grand nombre de quartiers. Le document de référence cite ainsi Progalais, la ZAC Villeneuve, les salorges de PradelModèle:Sfn, le quartier Versailles Modèle:Incise, le quartier Bout de la RueModèle:Incise, Kerbrénezé à Mouzac, le nord de Saillé et l’extension du lotissement de BissinModèle:Sfn.
Le plan local d’urbanisme (PLU) de la localité a été entériné le Modèle:Date- par le conseil municipal qui l'a modifié le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il inclut un plan d’aménagement et de développement durables (PADD) discuté en conseil municipal le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il tient compte du développement urbain de la commune, inscrite dans une zone à fort potentiel historique et patrimonial, paysager et environnementalModèle:Sfn. Guérande s’est développée dans des espaces agricoles et naturels dont Modèle:Nobr ont été urbanisés entre 1999 et 2009Modèle:Sfn. Les propositions du PADD tiennent compte de la présence de trois sites du réseau Natura 2000 sur le territoire de la commune, les « marais salants de Guérande, traicts du Croisic et dunes de Pen-Bron », les « marais du Mès, baie et dunes de Pont-Mahé, étang du Pont de Fer » et la « Grande Brière et marais de Donge »Modèle:Sfn. Elles intègrent également les contraintes liées à l’existence de deux schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), « Estuaire de la Loire » et « Vilaine », ainsi que la position de château d’eau qu’exerce la commune sur la régionModèle:Sfn.
Les solutions proposées qui résultent des contraintes ci-dessus exposées visent à réduire la surface globale des zones constructibles définies par le Modèle:Nobr, augmenter la densification et le renouvellement urbain et recommander une densité moyenne de Modèle:Nobr par ha pour les nouvelles opérations immobilièresModèle:Sfn. Deux zones reçoivent en particulier l'attention du PADD, les terres du coteau guérandais et du plateau turballais concernées par le plan espace agricole pérenne (PEAN) et les parties de l'espace déjà urbanisé qui pourraient faire l'objet d'une densification supplémentaireModèle:Sfn. Les dispositions de la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral de 1986<ref>Modèle:Lien web.</ref> s’appliquent également aux plans de développement de la localitéModèle:Sfn. Le PADD tient compte, de surcroît, du rôle de plateforme d'échanges routiers que joue la localité au sein de la presqu'île, qui rassemble plusieurs centres scolaires et médicaux, et représente un point de passage important des déplacements touristiquesModèle:Sfn. Il accompagne donc la redéfinition des axes de circulations urbains ou péri-urbainsModèle:Sfn.
L’objectif affiché est la création de Modèle:Nombre sur Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr annuels, croissance cohérente avec celle des Modèle:Nobr années qui a vu le parc immobilier croître de près de Modèle:NombreModèle:Sfn. Le centre-ville, longtemps constitué du noyau d’origine médiéval dans son enceinte urbaine, est confronté à un déplacement progressif vers le nord et l’est, qui s’accompagne d’une mutation économique orientée vers le commerce saisonnier et d’un nombre croissant de logements vacantsModèle:Sfn. Ce constat a amené les auteurs du PADD à proposer de réaffirmer le caractère résidentiel du centre-villeModèle:Sfn. Pour ce faire, il propose de revaloriser les espaces publics de la ville close, d’y favoriser l’implantation de commerces de proximité et de développer les capacités de stationnement proches du centre-villeModèle:Sfn.
Les villages, en particulier ceux des marais et du coteau, et les activités agricoles et salicoles présentent des enjeux environnementaux et paysagers dont le PADD a dû tenir compte, afin de maintenir l’équilibre entre préoccupations résidentielles, agricoles et écologiquesModèle:Sfn. Outre l’organisation du développement de Saillé, une des solutions imaginée est la création ou la relocalisation de dépendances ou de sièges agricoles regroupés en villages nouveaux intégrés au paysage et non éparpillésModèle:Sfn.
Voies de communication et transport
Anciennes voies de communication et arrivée du chemin de fer
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l’état des routes et des chemins de la commune est désastreuxModèle:Sfn. Les pouvoirs publics initient alors un vaste programme d’amélioration du réseau routier départemental. Le décret du Modèle:Date- concrétise cette volonté par le classement en route départementale no 9 de la portion Guérande - La Roche-Bernard de la route royale de Bordeaux à BrestModèle:Note ; l’ancienne voie reliant Le Croisic, Guérande et Nantes, via Saint-Nazaire devient quant à elle la route départementale no 8 de Nantes au CroisicModèle:Sfn.
Ces deux axes principaux vont servir au développement d’un réseau de chemins vicinaux, décidé par la loi du Modèle:Date- ; la gestion des chemins dits de grande communication relève des pouvoirs du préfet et des fonds départementaux, les autres demeurant à la charge de la communeModèle:Sfn. En 1854, deux chemins de grande communication relient Guérande à sa périphérie ; le chemin no 51 qui mène à La Chapelle-des-Marais et le chemin no 52 qui joint Guérande à Tréhiguier, un village de Pénestin ; à ceux-ci s’ajoutent une vingtaine de chemins vicinauxModèle:Sfn.
Deux changements importants vont durablement marquer la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du siècle suivant ; il s’agit d’une part de l'aménagement des routes salicoles dès 1866 et d'autre part de la connexion au réseau ferré en 1879Modèle:Sfn.
Les autorités centrales prennent en compte les difficultés économiques de l’activité salicole cristallisées dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en tentant de réduire les coûts d’acheminement par voie terrestre. Le projet initial datant de 1866 prévoit la création de Modèle:Unité de routes nouvelles, dont six voies désenclavant le bassin de Guérande ; il affiche l’ambition de réduire jusqu’à 40 % le coût du sel produit entre La Turballe, Saillé et KervaletModèle:Sfn. Le projet définitif ne retient que trois des voies ; il est déclaré d’utilité publique en 1867 et achevé en 1873Modèle:Sfn. Les routes construites mènent de Saillé au pont de Sillemé Modèle:Incise, de Kervalet à Quéniquen (village de Guérande) Modèle:Incise et de Quéniquen à La Turballe sur Modèle:Unité nécessitant quatre pontsModèle:Sfn. Les empierrements sont réalisés avec des matériaux provenant de carrières locales Modèle:Incise afin de réduire les coûts liés à leur acheminementModèle:Note.
Une loi de 1842 prévoit l’établissement d’une ligne de chemin de fer Modèle:Citation ; la liaison de Nantes à Saint-Nazaire est ouverte par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans le Modèle:Date-. Après la déclaration d'utilité publique du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, la ligne de Saint-Nazaire au Croisic et son embranchement de La Baule-Escoublac à Guérande sont inaugurés le Modèle:Date-<ref name="CGLA">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le long des Modèle:Unité parcourus quotidiennement par des trains mixtes de voyageurs et de marchandises, deux ponts métalliques et neuf passages à niveau rythment le tracé d’Escoublac à Guérande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La gare de Guérande est construite suivant les plans dessinés en 1877 par Marie-Antoine de La Perrière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et est édifiée à l'extérieur des remparts, au nord de la porte vannetaise. Inaugurée par le ministre des travaux publics le même jour que l’embranchement d’Escoublac<ref name="Patrimoine">Modèle:Lien web.</ref>, elle est aménagée par la suite, avec la construction avant 1881 de halles destinées à l'expédition du poisson<ref name="CGLA"/>.
Un projet de ligne d’intérêt local est entériné en Modèle:Date- ; longue de Modèle:Unité, la voie mène de Guérande à Herbignac, et dessert la Turballe, Piriac, Quimiac, Mesquer et Saint-Molf. Cette ligne est exploitée de Modèle:Date- à Modèle:Date- et est à l’origine d’un nouveau quartier de Guérande, le faubourg Sainte-AnneModèle:Sfn.
La gare de Guérande est définitivement fermée le Modèle:Date- ; elle est déclassée le Modèle:Date-, puis la voie est déposée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La gare de Guérande vers 1900.
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Le bâtiment voyageurs de la gare de Guérande.
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La sortie des voyageurs.
Voies de communication et transports actuels
La route départementale 213 (Modèle:Nobr), surnommée la Route bleue, est une route touristique, qui, au départ de Guérande mène aux Moutiers-en-Retz ; elle relie Guérande au bassin économique de Nantes - Saint-Nazaire. Rejoignant le centre-ville, plusieurs départementales traversent la Route bleue ; la Modèle:Nobr mène à Saint-Molf, au nord de Guérande ; la Modèle:Nobr se dirige vers Saint-Lyphard, au nord-est ; la Modèle:Nobr rejoint Saint-André-des-Eaux à l'est ; la Modèle:Nobr atteint la presqu'île de Guérande après avoir traversé les marais salants et Saillé au sud ; enfin la Modèle:Nobr aboutit à La Turballe, après être passée par Clis au nord-ouest<ref name=geoscan>Modèle:Géoportail.</ref>. La route départementale 774 (Modèle:Nobr), via Herbignac, joint Guérande au Morbihan en se connectant sur la route nationale 165 (Modèle:Nobr) qui mène de Nantes à Vannes<ref name="Cap">Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande était auparavant desservie par les autocars départementaux du réseau Lila, géré par le conseil départemental de la Loire-Atlantique. Depuis la rentrée 2015, le réseau Lila Presqu'île remplace le réseau Lila à Guérande et dans toute la presqu'île Guérandaise. Les lignes 1 (Guérande - La Baule), 2 (Herbignac - Saint-Lyphard - Guérande - Saint-Nazaire), 4 (Piriac - La Turballe - Guérande - La Baule), 5 (Le Croisic - Batz-sur-Mer - Guérande), 7 (Pénestin - Assérac - Saint-Molf - Guérande) et 9 (Mesquer - Guérande) possèdent des arrêts situés sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, la Modèle:Nobr, sous le nom de Ty'Gwen, est une navette interne à Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est également traversée par un itinéraire cyclable, baptisé Vélocéan, qui emprunte le littoral atlantique dans le département de la Loire-Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Guérande est desservie par Modèle:Nobr du réseauModèle:Sfn. L’office du tourisme propose en outre un parcours pour piétons et cycles de Modèle:Nobr entre Guérande et Saillé. Un réseau de pistes cyclables a également été développé dans le centre-villeModèle:Sfn.
Risques naturels
En conséquence de la tempête Xynthia, ayant frappé la façade atlantique locale les Modèle:Nobr et reconnue catastrophe naturelle par arrêté interministériel en date du Modèle:Date-Modèle:Note, les pouvoirs publics ont été amenés à définir et intensifier la mise en place de plans de prévention des risques littoraux (PPRL)<ref name="Xynthia">Modèle:Lien web.</ref>. Une étude portant sur les risques de submersion marine et d’érosion côtière est à l’origine du PPRL de la presqu’île guérandaise et de Saint-Nazaire, prescrit le Modèle:Date- par arrêté préfectoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire de la commune a fait l’objet d’arrêtés ayant porté reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ou technologique à plusieurs reprises depuis 1995, essentiellement en raison d’inondations et de coulées de boue. C’est le cas des arrêtés du Modèle:Date-, couvrant la période du Modèle:Nobr ; du Modèle:Date-, pour des événements survenus entre les Modèle:Nobr ; du Modèle:Date- pour les tempêtes de la période du Modèle:Nobr ; du Modèle:Date- pour la tempête Xynthia<ref name="Xynthia"/>.
Guérande est située dans une zone sismique à aléa modéré, classée de Modèle:Nobr sur une échelle de Modèle:Nobr<ref name="Xynthia"/>.
Au chapitre des risques technologiques, Guérande, à l’instar de Piriac-sur-Mer, La Turballe et La Baule-Escoublac, est située sur le trajet emprunté par le pipeline transportant des hydrocarbures et exploité par la société française Donges - Metz (SFDM) installée à Piriac-sur-Mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Étymologie de Guérande
[L’indication entre crochets indique la valeur phonétique de l’initiale] :
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Les formes connues du toponyme Guérande sont postérieures à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et proviennent, du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, du cartulaire de RedonModèle:Sfn. Le toponyme suit l’évolution de la langue bretonne depuis la forme vieille bretonne Uuenrann et ses variantes, devenue Guerran en moyen breton et évoluant en Gwenrann ou Gwerrann en breton moderneModèle:Sfn. La forme connue à Batz-sur-Mer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Uereñn<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est inattendue, parce que, selon Gildas Buron Modèle:CitationModèle:Sfn.
La traduction littérale de Uuenrann, ou Guérande à l’époque contemporaine, est « parcelle blanche », sans que cette stricte interprétation n’indique de façon immédiate l’intention ou la motivation qui a présidé à son adoption. Le cheminement qui aboutit à la forme adoptée en français à partir du breton, de même que la justification de la forme dialectale batzienne Uereñn, ont également fait l’objet d’étudesModèle:Sfn.
Certains auteurs, comme Alain Gallicé<ref>Modèle:Article.</ref>, Jean-Yves Le Moing<ref name=":0">Modèle:Ouvrage ; p 354</ref> ou Noël-Yves Tonnerre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ont cherché des origines pré-bretonnes, c’est-à-dire gauloises, au toponyme Guérande, le rapprochant du Vindo-Randa gaulois, « terre en friche ou en réserve ». Cette conjecture ne rencontre aucune confirmation de terrain, par la toponymie ou la microtoponymie connue ; elle ne résiste pas non plus à l’analyse portée sur l’hypothèse d’un lieu de peuplement gaulois dénommé « terre en friche »Modèle:Sfn. Ceci conduit les auteurs de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à considérer que l’origine du toponyme Guérande commence avec le bretonModèle:Sfn.
Dès 1894, Léon Maître suggère que la « parcelle blanche » porte ce nom Modèle:Citation depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son objectif est alors de démontrer que la Modèle:Latin de la Modèle:Latin et Guérande ne forment qu’une et même station. L’interprétation de rann découlant du breton moderne rannvro Modèle:Incise est anachronique et donc fautiveModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Cette interprétation est restée populaire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, véhiculant une image à but commercial de la culture régionale.
En 854, Werran Modèle:Incise désigne une église et une paroisse, notions éloignées de celles de « région » ou de « pays ». Les sarcophages exhumés en 1899 lors de fouilles de la collégiale Saint-Aubin ont révélé des sépultures vraisemblablement romanes, ligériennes ou poitevinesModèle:Sfn. En conséquence, en l’absence de découvertes sur l’existence en ce lieu d’un Modèle:Latin Modèle:Incise Guérande semble avoir été développée par les Bretons aux abords d'un sanctuaire et d’un cimetière accueillant, et ce dès le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un ouvrage recélant les reliques de saint AubinModèle:Sfn. Les informations apportées par l’acte signé le Modèle:Date- Modèle:Incise montrent l'importance de l’église et non d’un village conséquent, où du reste, l’évêque ne réside pasModèle:Note. Mais, en tout état de cause, l’existence de cette église et de ce cimetière défie l’interprétation par une notion gauloise de « friches » de uuen, contenue dans Uuenrann, et affirme une acception religieuse proche de « champ béni, consacré » ou de « parcelle bienheureuse »Modèle:Sfn.
Une saga nordique attribuée à Snorri Sturluson mentionne la destruction de Guérande par le Norvégien Olaf Haraldsson, de retour d’Espagne entre 1014 et 1019Modèle:Sfn. Modèle:Vers La prononciation retenue dans le poème est celle en vigueur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que les faits décrits sont postérieurs de près de deux siècles. Il semble donc que les Norvégiens aient appris sur place la forme Varrandi, probablement à Batz. Le dialecte batzien présente en effet des prononciations proches de la forme bretonne modifiée, et peut expliquer comment le groupe consonantique -nn a abouti en -nd, évolution qui n'a jamais été constatée en bretonModèle:Sfn.
Le dialecte de Batz-sur-Mer retient Uereñn, au moins jusqu’en 1872Modèle:Sfn, pour le toponyme Guérande, alors que le rayonnement du sel local a porté, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le terme gùêran Modèle:Incise en vannetais, c'est-à-dire que l'évolution u- ou uu- en gu- a déjà eu lieuModèle:Sfn. Gildas Buron et Guenael Leduc, considérant que la préservation de la forme ancienne ne peut à l’évidence trouver son origine au sein des communautés bretonnantes locales, en déduisent qu’elle est de nature étrangère et que Modèle:CitationModèle:Sfn,Modèle:Note. Cette hypothèse est renforcée par la transformation du uu- en v, illustrée par la saga norroise.
La forme française a été empruntée par les romanophones au breton, au sein duquel les formes Guerran et Guerrand coexistent aux {{#switch: XII
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}} ; à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle adopte une évolution propre par laquelle le gu- a donné g et la prononciation actuelle Modèle:MSAPI et non Modèle:MSAPIModèle:Sfn.
Guérande possède aussi un nom en gallo, attesté notamment à Herbignac et dans quelques communes du Morbihan : Gherande (en graphie ABCD)<ref>Modèle:Ouvrage</ref> prononcé [ɟeʁɑ̃n]<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Autres toponymes
Le Mès est un hydronyme récent donné au ruisseau issu de Pondarmes, sans doute inventé en 1853 par Amédée de Francheville pour justifier Modèle:Incise l’étymologie de Pont-armes ou Pont d’armes en Pont-ar-mes, le « pont sur le mès »<ref name="Cahier4891">Modèle:Article.</ref>. Mès provient du breton maez, signifiant « champ non clos, ouvert, vaste terre déserte, inhabitée »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le dictionnaire topographique d’Henri Quilgars dénombre Modèle:Nobr guérandais commençant par Mes<ref>Modèle:Ouvrage cité par Modèle:Article.</ref>.
Saillé est mentionné au Moyen Âge sous la forme Modèle:Latin ; le toponyme désigne bien un domaine de production du selModèle:Sfn.
Jean-Yves le Moing estime à 70,9 % le taux de toponymes d'origine bretonne sur la commune de Guérande<ref name=":0" />.
Histoire
Préhistoire
Modèle:Article connexe Modèle:Citation bloc
La connaissance de la Préhistoire dans la presqu’île de Guérande ne constitue qu’une image partielle irrémédiablement tronquée, résultant des modifications successives du littoral atlantique local depuis la dernière glaciationModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Vers Modèle:Nombre avant notre ère, le climat est boréal et la forêt recouvre les terres émergées<ref name="MR20">Modèle:Article.</ref>. L'océan est alors éloigné d'une quarantaine de kilomètres de la pointe du Croisic<ref name="MR18">Modèle:Article.</ref>.
La presqu'île guérandaise, en incluant les marais de Grande-Brière, contient à elle seule, près de 50 % des monuments mégalithiques subsistants du département de la Loire-Atlantique<ref name="Pirault">Modèle:Ouvrage.</ref>. La région de Guérande a en effet été occupée dès la Préhistoire, principalement à partir du Néolithique moyen (Chasséen)<ref name="Sandun"/>. De nombreux mégalithes témoignent de l'occupation chasséenne. En 1911 dans son inventaire, Henri Quilgars<ref>Modèle:Article.</ref> localise Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sur le territoire de la commune. Si certains mégalithes signalés posent questionModèle:Note, un certain nombre sont avérés, et la majeure partie d'entre eux a disparu, comme la Pierre Beurrée Modèle:Incise haute de Modèle:Unité au Haut Mora. Quelques rares mégalithes ont été identifiés depuis et s'ajoutent à cet inventaire<ref>Modèle:Article.</ref>. Aujourd'hui, dans l'inventaire du zonage archéologique de la commune, il est dénombré neuf menhirs, cinq dolmens ou allées couvertes et deux tumuli<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On peut citer parmi ceux existant aujourd'hui le menhir de Bissin (haut de Modèle:Unité), la pierre de Congor Modèle:Incise, l'habitat préhistorique sur un éperon barré et l'allée couverte ruinée, sur la butte de Sandun, site occupé du Chasséen ancien à l'âge du bronze, le très grand enclos mégalithique de Brétineau situé près de Sandun Modèle:Incise, le rocher de Brandu avec un pétroglyphe, le menhir de Kerhué, ou de Quéniquen, et en limite de commune sur Saint-Lyphard, les dolmens de Kerbourg et le menhir de la Pierre BlancheModèle:Note. Les fouilles du site de Sandun font actuellement référence pour la chronologie du Néolithique atlantiqueModèle:Note.
- Mégalithes de Guérande (sélection).
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Le menhir de Bissin.
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Pétroglyphe sur le rocher de Brandu.
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Le menhir de la Pierre Blanche.
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Le dolmen de Kerbourg.
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Le menhir de Congor (1904).
Protohistoire
Des découvertes éparses mais assez abondantes Modèle:Incise indiquent une continuité du peuplement après la fin du Néolithique (Chalcolithique et Campaniforme)Modèle:Sfn. Lors de la construction de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Beaulieu et de la zone industrielle (ZI) de Villejames, une résidence « princière », des habitations, des enclos, et un « temple » Modèle:Incise ont été mis au jourModèle:Sfn.
Des fours à sel Modèle:Incise ont été découverts en plusieurs lieux de la région. Ils montrent une première exploitation salicole en presqu'île guérandaiseModèle:Sfn. De l'eau salée et des saumures sont évaporées sur le feu dans des augets Modèle:Incise, pour produire des pains de sel qui seront ensuite exportés sur de grandes distancesModèle:Sfn. La cartographie des vestiges de la période de La Tène montre une forte densité d’activités au sud-est, à l’est et au nord-est de la cité close, coïncidant d'ailleurs aux enclos ayant également révélé des vestiges de l’âge de FerModèle:Sfn. Il n’existe pas de fouille réalisée avant le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des sites datés de La Tène qui n’ait révélé d’activité salicole. Il s’agit d’une constante qui se perpétue depuis le premier âge du Fer, mise en évidence par la découverte et l’analyse de briquetages, d’augets ou d’aires de chauffeModèle:Sfn.
Plusieurs petits gisements d'étain et de plomb sont aussi exploités dès cette époque dans la presqu'île Modèle:Incise pour la fabrication du bronze et des ports d'exportation de ce métal sont signalés dans l'estuaire de la Loire par les géographes grecs : Strabon parle de Corbilo et Ptolémée d'Alexandrie de Brivates Portus, mais leurs positions actuelles sont purement conjecturales (Donges, Saint-Nazaire, Penhoët, Clis)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Antiquité
L'appartenance de la région de Guérande à la cité des Namnètes, qui a Nantes Modèle:Incise pour capitale, est avéréeModèle:Sfn. La presqu’île est proche du territoire vénète, sous le contrôle de Vannes, Modèle:Latin ; elle commerce également avec les Pictons du pays de Retz au sud de la LoireModèle:Sfn. Très tôt, donc, le pays de Guérande jouit d’une position économique stratégique, plus évidente encore à l’époque carolingienne.
Selon les travaux archéologiques disponibles au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guérande semble disposer, à l’aube de notre ère, de deux pôles habités importants, l’un ayant Clis pour noyau et l’autre Beaulieu, un quartier à la périphérie nord-est de la ville close<ref>Modèle:Article.</ref>. L’étude montre un habitat diffus autour de Clis, sur un territoire d'une dizaine de kilomètres carrésModèle:Sfn. On ne sait néanmoins pas s’il s’agit du grand domaine foncier d’une Modèle:Latin ou bien d'une partie d’un Modèle:Latin ou d’une concentration urbaine plus importanteModèle:Sfn. Le site de Beaulieu a révélé une concentration d’habitats correspondant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des fours, des puits et des éléments de voirie et de drainage qui sont la marque d'une agglomération organisée d'une période de transition entre la fin de La Tène et l’époque augustienneModèle:Sfn. Les deux sites semblent avoir eu des fonctions et une histoire différentes. Clis, orientée vers des activités maritimes, n’a pas encore révélé une activité gallo-romaine, à la différence de BeaulieuModèle:Sfn.
L’étude du réseau viaire ne démontre pas l’existence de voies romaines, utilisant peu ou prou un système de communication plus ancien. Le seul axe impérial avéré localement est constitué par la voie de Nantes à Vannes, passant très au nord du territoire observé. À Guérande, on n’a identifié que les voies urbaines gauloises de Beaulieu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et le tronçon de Bréhadour<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L’observation des vestiges datant de la période gallo-romaine n'a pas encore révélé le passage à la technologie solaire de l’exploitation salicole Modèle:Incise, alors qu’elle est déjà utilisée par les Romains dans leurs salines italiennes de Barletta ou portugaises de SetúbalModèle:Sfn.
Le coteau de Guérande et son arrière-pays sont densément occupés aux {{#switch: III
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}} par de grandes exploitations agricoles (villae). Une forte densité de constructions a notamment été découverte à Clis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où un ensemble monumental à abside de Modèle:Unité sur Modèle:Unité a été fouillé par Léon Maître. Un mur en Modèle:Latin haut d'un mètre, et long d'une dizaine, est encore visible aujourd'hui entre Clis et Maisons-BrûléesModèle:Note,Modèle:Sfn. En revanche, les fouilles restent muettes pour la période qui s’étend du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Modèle:Citation bloc
Moyen Âge
Le christianisme apparu dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en pays guérandais, se renforce durant le ministère de l’évêque Félix de Nantes, entre 549 et 582Modèle:Sfn. Les premiers éléments avérés de l’existence de la ville actuelle datent de cette période<ref>Modèle:Article.</ref>. Les sarcophages en calcaire coquillier, découverts par Léon Maître en 1899 dans l’axe de la collégiale Saint-Aubin de Guérande, attestent que la cité a été créée dans une zone gallo-franque et non bretonne comme le soutient Henri Quilgars<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Sfn. Selon Alain Gallicé, s’appuyant sur les écrits de l’Anonyme de Ravenne, Guérande est une Modèle:CitationModèle:Sfn. La présence de cette paroisse permet de déduire l’existence préalable d’un Modèle:Latin, dès les {{#switch: VIII
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}}, autour d'un édifice recélant les reliques de saint Aubin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par l'immigration bretonne au delà de la Vilaine. Les relations entre Bretons et Francs se dégradent après 558, lorsque Chramn s'allie au comte des Bretons Chonobre contre son père Clotaire Ier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, puis de nouveau en 578 lorsque le comte Waroch prend le pouvoir en pays guérandais et à l’est du Vannetais, semant de surcroît l’insécurité dans les pays rennais et nantaisModèle:Sfn. Le pays guérandais devient alors bretonnant, mais demeure sous la domination des Mérovingiens, alors que le pouvoir breton reste contenu au nord de la Vilaine<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette période est également marquée par une modification importante des paysages, la mer pénétrant en Brière méridionale par suite de la transgression marine ; les inondations se font alors plus fréquentes lors des hautes mers, les eaux de ruissellement s’évacuent difficilement, perturbant la circulationModèle:Sfn. C’est également de cette époque que date l’apparition de la technologie dite « solaire » dans l’exploitation des marais salants, induisant une accélération du développement économique local et, en parallèle, une croissance démographique importante<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:CitationModèle:Sfn.
Alors que le pouvoir franc s’exerce en Bretagne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et que Charlemagne fait de Nantes la capitale de la Marche de Bretagne, l’Empire est menacé à l’ouest par la réaction ombrageuse de Nominoë à la réception, en 831, d'un Modèle:Latin Modèle:Incise, qui donne lieu à des escarmouches. Guérande fait alors partie, semble-t-ilModèle:Note, du comté nantais, mais la mort en 843 de Renaud d'Herbauges, commandant de la marche comprenant l’embouchure de la Loire, exacerbe les velléités de NominoëModèle:Sfn. Le récit des Miracles de Saint Aubin d'Angers place indique que le pays de Guérande relève du territoire vannetais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le pays guérandais conserve durant cette période sa mixité de langage, breton et bas latinModèle:Sfn. Guérande devient le siège éphémère d'un "presqu'évêché", lorsqu'Actard, ancien opposant au roi Erispoë, reprend sa charge d'évêque de Nantes en 851 avec l'accord de ce dernier. Le remplaçant d'Actard, Gislard, un fidèle de Nominoë, se réfugie alors à Guérande, conservant la juridiction épiscopale sur un territoire situé entre l'Erdre, le Semnon et la Vilaine, préfigurant l'archidiaconé de La Mée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par les invasions normandes. Après des raids ponctuels Modèle:Incise, les Vikings s’installent durablement en pays guérandaisModèle:Sfn. Les dissensions entre chefs bretons entretiennent la confusion, malgré un répit sous le règne d’Modèle:Souverain2. La période qui s’étend de Modèle:Nobr est caractérisée par une tentative de colonisation vikingModèle:Sfn et un éphémère État normand se constitue jusqu’à ce qu’Alain Barbetorte chasse les Scandinaves de Nantes en 937 et instaure le duché de Bretagne. D’autres raids vikings sont signalés dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
L'an mil voit un comte de Nantes affaibli perdre de son pouvoir face à des châtellenies Modèle:Incise qui s’affirmentModèle:Sfn. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle consacre le rattachement du pays guérandais au diocèse de Nantes, alors qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:CitationModèle:Sfn. Des vicaires carolingiens, représentant le pouvoir ducal, sont mentionnés à Guérande de 1064 à 1147Modèle:Sfn. En 1158, Modèle:Souverain3 devient sénéchal de Bretagne et obtient le comté nantais ; l’abbaye de Redon se voit alors confortée dans ses possessions guérandaisesModèle:Sfn.
Un premier acte, datant de 1206, fait mention du « bourg de Guérande », sans doute partie du domaine royalModèle:Sfn ; il s’agit semble-t-il d’un bourg monastique, la présence monacale étant censée décourager les réactions des seigneurs locaux qui se sentent spoliés par la création d’un centre économique et urbain en dehors de leur juridictionModèle:Sfn. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guérande se situe dans le bailliage de Nantes et, durant la première moitié du siècle, un sénéchal est installé dans la paroisse. Ce sénéchal particulier disparaît, remplacé par un sénéchal de Nantes à partir de 1265, dans un effort de centralisation du duché. Néanmoins, des receveurs, des prévôts, des juges et des sergents demeurent en propre dans le pays guérandaisModèle:Sfn. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille des Montforts se retrouve à la tête du domaine ducal de Guérande, dont Jean de Montfort, fils de Yolande de Dreux, qui est le futur duc de BretagneModèle:Note. Guérande est alors une ville prospère ; la lecture des plus anciens rôles fiscaux du duché montre qu’en 1265 - 1267, le revenu des baules et salines de Guérande est supérieur à ceux du domaine de Nantes dans un Modèle:NobrModèle:Note.
- Souverains dont l'influence s'est étendue sur Guérande au Moyen Âge (sélection).
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Le Couronnement de Nominoë, Édouard Toudouze, Musée des beaux-arts de Rennes.
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Modèle:Souverain2, détail de l'Historia Anglorum de Matthieu Paris, BL, Royal MS 14 C VII.
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Jean de Montfort recevant un hommage, miniature de Loyset Liédet tirée des Chroniques de Froissart, BnF, Fr.2643.
L’évêque, Daniel Vigier obtient du pape Modèle:Souverain2 une bulle pontificale datée du Modèle:Date-, lui permettant de réorganiser le chapitre de la collégiale Saint-Aubin de Guérande. Il instaure une prévôté pour cette église, dont le titulaire est choisi parmi les chanoines<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette période du Moyen Âge est décisive dans le développement économique, allié à une croissance démographique importante, et la mise en valeur des marais salantsModèle:Sfn et de la vigneModèle:Sfn. Il ne s'agit pas d'une évolution linéaire, mais bien au contraire, de démarches individuelles de propriétaires terriens, traduites sur le terrain par des différences morphologiques importantesModèle:Sfn. La poussée démographique s’accompagne de l’arrivée d’une main d’œuvre rurale et de l’émergence de nouveaux hameauxModèle:Sfn. La surface des marais exploités à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle correspond aux trois-quarts de celle en activité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, apogée de l’extension salicole ; ceci indique bien l’importance de l’activité développée au cours du Moyen Âge centralModèle:Sfn. L’introduction des moulins à eau à SailléModèle:Note, à la suite de celui de Donges entre 1064 et 1072, est un autre signe d’évolution économique et technologique ; les moulins à marées ou éoliens sont plus tardifsModèle:Sfn.
Guérande et la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365)
Modèle:Article détaillé La guerre de Succession de Bretagne se déroule entre Jean de Montfort et Charles de Blois, deux prétendants à la succession de Modèle:Souverain2, mort en 1341 sans héritier directModèle:Sfn ; elle doit être replacée dans le contexte de la guerre de Cent Ans. Jean de Montfort est le demi-frère de Modèle:Souverain- ; Charles de Blois est, depuis le Modèle:Date-, l’époux de Jeanne de Penthièvre, nièce du défunt. La Cour des Pairs, réunie à la demande de Modèle:Souverain2, tranche en faveur du clan Penthièvre. Montfort conteste cette décision, entre en rébellion et est capturé à Nantes, en Modèle:Date-, par les troupes blésistes franco-bretonnesModèle:Note. Jeanne de Flandre Modèle:Incise, l’épouse de Jean de Montfort, se réfugie à Hennebont ; elle sollicite et obtient le soutien, tant logistique que militaire, du souverain anglais Modèle:Souverain2<ref name="GS10"/>.
L'amiral de France, Louis de La Cerda s'empare en 1342 de Dynant puis d’Modèle:CitationModèle:Sfn. S'ensuit, ainsi que mentionné dans les Chroniques de Jean Froissart, la description d'une ville riche conquise dans la violence pour le compte de Charles de BloisModèle:Sfn. L’année suivante, le pays guérandais soutient le camp de Jean de Montfort, mais dès Modèle:Date-, les Franco-Bretons de Charles de Blois reprennent l’offensive et se retrouvent, en août, devant les remparts de GuérandeModèle:Sfn.
Le Modèle:Date- voit la défaite du parti des Penthièvre lors de la bataille d'Auray, durant laquelle Charles de Blois trouve la mort<ref name="GS10"/>,Modèle:Sfn. Jean de Monfort choisit Guérande, où il a fait battre monnaie Modèle:Nobr<ref name="GS11">Modèle:Article.</ref>, comme lieu du traitéModèle:Sfn. Capitale diplomatique du duché de Bretagne pour la cause, Guérande rassemble les ambassadeurs de chaque camp breton et des rois de France et d’AngleterreModèle:Sfn. Le traité est signé le Modèle:Date- dans la collégiale Saint-Aubin. Modèle:Souverain3, fils de Jean de Montfort, devient duc de BretagneModèle:Sfn. Modèle:Citation bloc
- Les parties prenantes durant la guerre de Succession de Bretagne (sélection).
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Modèle:Souverain3 et Jean de Montfort. Miniature du Maître de la Chronique d'Angleterre, BnF, Fr.76.
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Charles de Blois. Gravure tirée de l'Histoire de la famille de Châtillon, 1621.
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Copie du sceau de Jeanne de Penthièvre. Reproduction tirée d'un livre de 1880.
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Jeanne de Flandre. Gravure tirée de l'Histoire de France de François Guizot.
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Modèle:Souverain3, détail d'un vitrail de la Basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Rennes, vers 1904.
La fin du Moyen Âge
L’Modèle:Nobr marque une rupture entre la France et la Bretagne. Le duc Modèle:Nobr s’oppose au roi de France et la population bretonne se soulève contre son duc, soutenu par l’AngleterreModèle:Sfn. Guérande ouvre ses portes à Bertrand Du Guesclin, à la tête d’une armée franco-bretonne, sans doute au cours du mois d’Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, le duché de Bretagne tombe en commise ; Guérande soutient le duc Modèle:Nobr qui débarque le Modèle:Date- à Saint-Servan avec des troupes anglaises et qui est accueilli dans un climat d'allégresse, au grand dam d’Olivier de ClissonModèle:Note. À la Modèle:Nobr, Clisson renonce à attaquer Guérande, faute de troupes suffisantes et dans la logique d’apaisement à l’égard de la Bretagne, voulue par Modèle:Souverain2Modèle:Note. Cette mansuétude aboutit aux négociations conclues le Modèle:Date- par la signature du second traité de Guérande en la chapelle Notre-Dame-la-Blanche. Celui-ci confirme le droit ducal de Bretagne et le pouvoir des Montforts ; il tempère également les aspects défavorables pour la Couronne, résultant du traité de 1365Modèle:Sfn.
Époque moderne
L'importance de la cité se traduit par l'obtention du droit à députer aux États de Bretagne, au moins dès 1451. Guérande figure ainsi parmi la vingtaine de villes bretonnes à pouvoir participer à cette assemblée nationale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Néanmoins, les conflits entre le duché de Bretagne et le royaume de France, qui ponctuent la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sont propices à l’émergence politique et économique du Croisic, localité voisine, au détriment de l’équilibre antérieur établi au profit de Guérande<ref name="Gal8">Modèle:Article.</ref>. Ces dissensions profondes traduisent des choix politiques différents ; en Modèle:Date- par exemple, Guérande, qui accueille des hauts dignitaires de la cour de la duchesse Anne, est assiégée par les troupes du maréchal de Rieux renforcées par des Croisicais et des Nantais<ref name="Gal8"/>. Deux ans plus tard, en 1491, le soutien des Croisicais au roi leur vaut l’attribution d’une autonomie judiciaire vis-à-vis de Guérande, garantie par la création d'une prévôté distincte<ref name="Gal8"/>. Guérande ne reste pas sans réagir et obtient du roi Modèle:Souverain2, en 1493, la restitution de sa primauté administrativeModèle:Sfn. Sur le plan économique et commercial, Le Croisic a obtenu en 1487 une franchise de fouage, monnayée en contrepartie de son soutien au duc<ref name="Gal8"/>. Le dynamisme économique croisicais demeure important jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, période à laquelle le manque de diversification des productions locales Modèle:Incise déplace les voies maritimes vers Saint-Pol-de-Léon, Saint-Malo et Penmarch qui bénéficient d’un hinterland produisant des tissus par exempleModèle:Sfn.
Guérande et Anne de Bretagne
Cette fin de siècle est marquée par la rébellion de Modèle:Souverain3 contre la Couronne, représentée par Modèle:Souverain2, qui aboutit le Modèle:Date- à la reddition de Saint-Malo et le Modèle:Date- suivant à la signature du traité du VergerModèle:Sfn. La noblesse du pays guérandais s’engage résolument dans le camp rebelleModèle:Sfn, à la suite de Jean de Rieux, seigneur d’AsséracModèle:Sfn. En septembre de la même année, la duchesse Anne, fuyant l’épidémie de peste qui frappe Nantes depuis l’été 1488, se réfugie à Guérande, entourée de sa courModèle:Note. À cette occasion, le maréchal de Rieux, tuteur de la souveraine qui n’a encore que Modèle:NobrModèle:Note, accorde à la localité une exemption de Modèle:CitationModèle:Note.
Le pouvoir ducal s’exerce alors, de façon éphémère, à partir de Guérande. Il reçoit des ambassadeurs du roi de France venus négocier les exigences nouvelles au traité du Verger<ref name="Gal5660"/>, ainsi que des émissaires bretonsModèle:Note qui souhaitent s’en tenir à la lettre du traitéModèle:Sfn. Anne est protégée par un corps de Modèle:Nobr qui Modèle:Citation de GuérandeModèle:Sfn. La présence d’Anne de Bretagne étant attestée à Redon le Modèle:Date-, son séjour guérandais a donc duré un peu moins d’un moisModèle:Sfn.
La décision de Jean de Rieux de marier Anne de Bretagne à Alain d'Albret est refusée par la duchesse, soutenue en cela par le chancelier Philippe de Montauban ; le Modèle:Date-, le maréchal de Rieux destitue ce dernierModèle:Sfn. Les Guérandais soutiennent la duchesse dans son refus de se soumettre à la décision de RieuxModèle:Sfn. Celle-ci se fait couronner à Rennes le Modèle:Date-, s'imposant face à Jean de Rieux comme une nouvelle autorité en Bretagne. Les tensions entre le parti d’Anne de Bretagne et le maréchal de Rieux pour le pouvoir ducal conduisent, en mai ou Modèle:Date-, à un nouveau siège de Guérande où se trouvent plusieurs officiels ducaux, dont Philippe de MontaubanModèle:Sfn. Le siège est mené, entre autres, par Modèle:CitationModèle:Sfn. Une garnison ducale est encore attestée à Guérande en Modèle:Date-, preuve que des troubles armés persistent en pays guérandais entre les deux factionsModèle:Sfn. La duchesse et le maréchal se réconcilient officiellement le Modèle:Date-Modèle:Sfn.
Devenue reine de France par son mariage avec Modèle:Souverain2, puis avec Modèle:Souverain2, Anne de Bretagne conserve un intérêt attentif au pays guérandais et à ses ressources économiques. Après 1498, elle s’appuie sur Tristan de Carné, dernier capitaine de la cité, pour contrôler le terrouer de GuérandeModèle:Sfn.
Le terrouer de Guérande
Le vocable terrouer de Guérande désigne, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une circonscription judiciaire, militaire, religieuse et fiscaleModèle:Sfn. Le duc de Bretagne et l’évêché de Nantes se partagent, à Guérande, des pouvoirs de police et de justice hérités du passé féodal, se différenciant de l’administration municipale du Croisic marquée par son évolution économique et son affirmation politique récentesModèle:Sfn. Le terrouer se voit doté, dès la fin de la guerre de Succession de Bretagne, d'une administration menée par un sénéchal, dont le rôle financier et militaire initial devient à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle plus politique et diplomatiqueModèle:Sfn.
Un édit de Modèle:Date- indique que la sénéchaussée ducale de Guérande s’étend à neuf paroisses : Batz, Escoublac, Guérande, Mesquer, Piriac, Saint-André-des-Eaux, Saint-Lyphard, Saint-Molf et Saint-NazaireModèle:Sfn. À compter de 1499, le domaine ducal s'agrandit en incluant AsséracModèle:Sfn. Le fief de la Roche-Bernard relève alors de la sénéchaussée de Nantes, séparé du terrouer de Guérande par l’étier de Pont PastModèle:Note. De son côté, la châtellenie de Guérande dépend de la baillie fiscale de NantesModèle:Sfn.
Guérande et ses faubourgs sont, en 1459, Modèle:Citation ; les régaires de Guérande Modèle:Incise possèdent une étendue variable au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au gré des donations et des ventesModèle:Sfn. Ils bénéficient d'une haute, moyenne et basse justiceModèle:Sfn et comptent Modèle:Nobr lors de la réformation de 1679-1681Modèle:Sfn. Au sein de l'évêché de Nantes, Guérande se trouve dans le doyenné de La Roche-BernardModèle:Sfn.
De nombreuses seigneuries, d'importances variables, sont à relever sur le terrouer et dans la paroisseModèle:Note ; la plupart ne doivent que l'« obéissance à leur débirentiers » et parfois Modèle:CitationModèle:Sfn. Certaines abbayes comptent également au nombre de seigneuries ecclésiastiques, telle celle de Blanche-Couronne qui Modèle:CitationModèle:Sfn. La représentation seigneuriale à l'auditoire de Guérande renforce la fonction judiciaire de la citéModèle:Sfn.
Le terrouer de Guérande est également un chef-lieu de circonscription militaire, soit en termes généraux Modèle:Incise, soit de défense locale puis côtièreModèle:Sfn.
Le commerce du sel
Le commerce du sel a entraîné une prospérité pour les marchands de Guérande dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, suscitant notamment un important courant d'échanges avec la Hollande (les marais salants du pays de Guérande étaient les plus proches de ce pays). Les progrès des transports dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aggravèrent la concurrence des marais salants plus méridionaux, provoquant le déclin de la production et du commerce du sel guérandais<ref>Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.
Révolution française et Empire
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une période de déclin pour tout le pays guérandais. Les activités maritimes de la façade atlantique souffrent des blocus britanniques, de la perte des zones de pêche françaises et de l’exiguïté des ports qui ne peuvent accueillir les nouveaux navires de fort tonnage. Le commerce du sel local est également en régressionModèle:Sfn. La population de Guérande, estimée au tiers de celle de Nantes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’en équivaut plus que le quinzième à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Guérande règne, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur un pays appauvri, où la misère des pêcheurs de sardine côtoie celle des tisserands et des paysans. Seules les fonctions administratives et militairesModèle:Note et la gestion des domaines fonciers lui gardent un peu de lustre, lui conservant son rôle de capitale administrativeModèle:Sfn.
La ville Modèle:Latin fait l’objet, à partir de 1760, de travaux de rénovation de la voirie qui entraîne l’élaboration en 1769 d’un règlement de police imposant des mesures de salubrité publique aux habitantsModèle:Sfn. Les travaux de réfection et d’embellissement, commencés sous l’impulsion d’Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis, duc d’Aiguillon, voient leur achèvement à la fin des Modèle:NobrModèle:Sfn. Ils concernent l’adduction d’eau, la création de promenades et l’aménagement d’une place.
La Révolution ne provoque pas d’événements particuliers ; les populations demeurent Modèle:Citation et ne prennent pas part au soulèvementModèle:Sfn.
Du point de vue économique, l’Assemblée constituante de 1789 a un impact important sur le domaine foncier et donc sur les exploitations salicoles. En Modèle:Date- en effet, les biens de la Couronne et ecclésiastiques, puis en 1792, ceux des nobles, bourgeois et prêtres immigrés sont réunis au domaine de la NationModèle:Sfn. De 1790 à 1810 se déroulent des ventes d’œillets dont profitent surtout les propriétaires terriens locaux et la bourgeoisie industrielle de NantesModèle:Sfn. Le nombre d’œillets dépasse les Modèle:Nombre en 1840 sur le territoire de Guérande, ce qui constitue l’apogée de l’exploitation salicole localeModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, un fort parti de « brigands » Modèle:Incise s’empare de Guérande ; les bandes organisées sont sous le commandement de Thomas de Caradeuc, de La Roche-Bernard, et de Guériff de Lanouan, de Saint-NazaireModèle:Sfn, tous deux de l'Association bretonne contre-révolutionnaire et disposent de deux canons pris aux batteries de la côte<ref name="Cadic">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, le district et la municipalité de Guérande capitulent et les insurgés déclarent la restauration de la royauté. Le même jour, ils somment les Croisicais d'envoyer Modèle:Citation. Le général Beysser, accouru à La Roche-Bernard avec des troupes républicaines, intime aux Guérandais, le Modèle:Date-, de restaurer la municipalité républicaine, ce qui est fait le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Selon Fernand Guériff, les Modèle:Citation. Un tribunal révolutionnaire siège à Guérande pendant un mois et prononce quatre condamnations à mortModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, une armée de Chouans, commandée par Pierre Louis du Cambout de Coislin et forte de près de Modèle:Nombre, tente de s'emparer de Guérande défendue par Modèle:Nobr du [[65e régiment d'infanterie|Modèle:65e d'infanterie]]. Retranchés derrière les remparts, les Impériaux repoussent les Chouans. Modèle:Citation bloc
Les Modèle:Nobr sont marquées par une forte épidémie de choléra qui touche, outre Guérande, Le Croisic, Batz, Saint-Nazaire et Saint-Joachim<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
Entre 1914 et 1919, l'ancien couvent des Ursulines est l’un des Modèle:Unité d'internement du territoire national destinés aux civils étrangers<ref name="Ursulines4">Modèle:Article.</ref>. Il accueille de Modèle:Unité sur près de Modèle:Nobr ; il est géré par des civils et le personnel de surveillance sont sous l'autorité directe du préfet, sous tutelle militaireModèle:Sfn. À partir de Modèle:Date-, les internés de Guérande sont rejoints par ceux de Bitray ; à la fin de Modèle:Date-, ce sont ceux de Rochefort qui viennent grossir les rangs des internés, portant à 502 le nombre totalModèle:Sfn. Ils sont principalement allemands (50 %), autrichiens ou hongrois (25 %), ou turcs (25 %). L'artiste peintre et graveur allemand, Hugo Wilkens, et l'auteur de Les antagonismes économiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Otto Effertz, médecin et philosophe allemand, font partie des prisonniersModèle:Sfn. De mars à Modèle:Date-, les internés sont progressivement rendus à la liberté et le couvent est finalement remis aux autorités diocésainesModèle:Sfn.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolonge à Guérande comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant neuf mois, d'Modèle:Nobr au Modèle:Nobr ; la reddition effective de la poche intervient trois jours après la capitulation de l'Allemagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'Espoir est un journal clandestin publié à Guérande du Modèle:Date- au Modèle:Date- ; il est créé pour pallier l’interdiction de publication du journal local, La Presqu’île guérandaise, et pour transmettre les informations fournies par Radio Londres de l’avancée du débarquement des Alliés<ref name="PG89">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Citation bloc
Les Modèle:Nobr voient un projet immobilier et de rocade routière se développer, au détriment des marais salants et des traicts<ref name=EL88>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette situation se produit alors que la filière économique salicole est en régression, la dépression se traduisant par le recul du commerce et de la production Modèle:Incise, en lien direct avec la diminution du nombre des sauniers et des surfaces exploitées<ref name=AG3>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le développement d'un marché intérieur français irrigué par le chemin de fer et dominé par les Salins du Midi, l’activité salicole des côtes atlantiques est affectée, même si Batz qui contrôle l’essentiel du négoce du pays guérandais, résiste encore. De plus, le développement des procédés frigorifiques dans la conservation des denrées modifie les usages du sel<ref name=AG3/>,Modèle:Note. En parallèle de ce phénomène économique, la pression foncière sur le littoral s'intensifie, en réponse à l’urbanisation croissante des bassins d’emploi proches que sont Saint-Nazaire, voire Nantes, et à la demande immobilière de tourismeModèle:Sfn. Enfin, la politique d’aménagement du territoire de la DATAR nouvellement créée (1963) accentue la transformation et le remodelage des territoires afin d’équilibrer la répartition des activités Modèle:Incise sur l’ensemble de l’Hexagone ; ceci se traduit localement par l’exigence du développement des infrastructures routières de l’axe Saint-Nazaire - Le Croisic, qui passe par La BauleModèle:Sfn.
La résistance qui s’organise dès le début des Modèle:Nobr préfigure le futur économique, culturel et environnemental des Modèle:Nobr. Elle regroupe Modèle:CitationModèle:Sfn et voit la création de pas moins de Modèle:Nobr, rassemblées pour onze d’entre elles en un collectif associatif<ref> Modèle:Article.</ref>. Les résultats obtenus participent à la préservation et à la conservation des marais salants ; les filières professionnelles qui lui sont attachées se réorganisent et vont servir ensuite de modèle pour les salines du Sud de la LoireModèle:Sfn. L'action relance également la production et la commercialisation du sel, favorisant la reconnaissance des spécificités locales par la création de labels. Elle permet le développement de la valorisation touristique et culturelle de la zone, et la reconnaissance de l’importance économique des marais salants par l’Administration et le monde politiqueModèle:Sfn. Elle aboutit enfin à la création de zones de protection du patrimoine naturel, couvrant une zone humide protégée par la convention de Ramsar<ref name="ZP">Modèle:Lien web.</ref> (voir infra le développement relatif au patrimoine naturel).
Politique et administration
Situation administrative
La commune est bureau centralisateur du canton de Guérande. Celui-ci comprend depuis 2015 les communes d’Assérac, La Chapelle-des-Marais, Guérande, Herbignac, Mesquer, Piriac-sur-Mer, Saint-André-des-Eaux, Saint-Joachim, Saint-Molf et La Turballe. Le canton compte Modèle:Nombre en additionnant les populations communales relevées lors du dernier recensement (2013) ; depuis Modèle:Nobr, Chantal Brière et Jean-Pierre Bernard sont les conseillers départementaux. La commune de Guérande est rattachée à l'arrondissement de Saint-Nazaire et à la Modèle:7e de la Loire-Atlantique, dont la députée est Sandrine Josso (LREM), depuis 2017.
Tendances politiques et résultats
La ville de Guérande est traditionnellement ancrée à droite, tendance qui se confirme lors des différents scrutins nationaux ou locaux où les partis de droite remportent une majorité des suffrages exprimés.
Élection présidentielle la plus récente
Lors du premier tour des élections présidentielles de 2017, François Fillon (Les Républicains), est arrivé en tête avec 27.82% des suffrages exprimés, suivi de très près par Emmanuel Macron (En Marche), qui a réuni 27,34% des suffrages exprimés. Lors du second tour, Emmanuel Macron, élu, a recueilli 75,22 % des suffrages et Marine Le Pen (Front national), 24,28 % des suffrages.
Élection municipale la plus récente
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Modèle:Nobr est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus à l'issue du second tour ; le taux de participation était de 57,0 %. Neuf conseillers ont été élus au conseil communautaire. Les trois listes en présence se présentaient avec les étiquettes divers droite (LDVD), divers gauche (LDVG) et Vivons Guérande écologique et solidaire (LVEC)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La liste LDVD a obtenu Modèle:Nobr au conseil municipal à pourvoir.
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances juridiques et administratives
Dans le ressort de la cour d'appel de Rennes, Guérande relève de Saint-Nazaire pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour administrative d'appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de Saint-Nazaire et la brigade de proximité la plus proche est située dans la localité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre de secours et d'incendie de La Baule et de Guérande est installé à Kerquessaud, écart de Guérande, depuis 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Ordures ménagères
La commune, au sein de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique, organise le tri des ordures ménagères en collectant séparément les journaux et les magazines, ainsi que les emballages légers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=M name="Déchets">Modèle:Lien web.</ref>. Une déchèterie permettant la collecte des encombrants est en fonction à Guérande. Près de Modèle:Nobr d’apport volontaire sont également répartis, en 2016, sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, les ordures ménagères des communes adhérant à la communauté d’agglomération Cap Atlantique transitent uniquement par la station de transfert de Guérande ; celle-ci a traité en 2012 près de Modèle:Unité de déchets<ref name="Capdéchets">Modèle:Lien web.</ref>. En revanche, les ordures encombrantes et le tout-venant sont orientés sur la station Keraline d’Herbignac qui a reçu, en 2012, plus de Modèle:Unité de rebuts. Les déchets recyclables sont, quant à eux, gérés à Guérande ; les quantités d’emballages légers et de journaux et magazines se sont élevées en 2012 respectivement à Modèle:Unité et Modèle:Unité pour l’ensemble de la communauté d’agglomération. Pour l’année 2012, le coût de collecte et de traitement s’est monté à Modèle:Nobr par foyer, une donnée stable depuis 2010<ref name="Capdéchets"/>.
Qualité de l'eau
Guérande fait partie du périmètre du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire Bretagne finalisé en 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’eau potable provient principalement du captage d’eaux superficielles de l’étang de SandunModèle:Sfn.
La commune délègue à la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique la gestion et la collecte des eaux potables et pluviales et l’assainissement des eaux usées. Depuis 2016, Cap Atlantique a confié à Veolia, la gestion des stations d’épurations et de l’ensemble des équipements du réseau d’eaux usées, ainsi que la collecte, le transport et le traitement des eaux usées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le traitement des eaux usées, Guérande relève de la station d’épuration de Livery, village de la commune, inaugurée en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Guérande appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité/2.
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Guérande sur la période de 2005 à 2015<ref name="ALIZE">Modèle:Lien web.</ref> :
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Guérande | 164 | 145 | 135 | 181 | 157 | 155 | 151 | 155 | 135 | 131 | 159 |
Moyenne de la strate | 157 | 160 | 153 | 149 | 159 | 183 | 201 | 192 | 180 | 164 | 183 |
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité/2 appartenant à un groupement fiscalisé.
La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, semble observer des cycles assez longs ; elle est inférieure à la moyenne de Modèle:Nobr<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. De Modèle:Nobr, le fonds de roulementModèle:Note, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate<ref name="ALIZE"/>.
Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en 2015 à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les cinq années précédentes<ref name="ALIZE"/>.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle adhère également au syndicat intercommunal de la fourrière pour animaux de la presqu'île guérandaise, dont le siège est à La Baule-Escoublac<ref name=IC>Modèle:Lien web.</ref>.
Avec Saint-Lyphard, elle anime le syndicat intercommunal de la Madeleine de Guérande, dont l'objet est la création et l’animation de centres sociaux-culturels et la gestion des cimetières<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient également au syndicat mixte du parc naturel de la Brière, à caractère environnemental<ref>Modèle:Lien web.</ref> et au syndicat mixte pour l'aménagement du bassin du Brivet<ref name=IC/>.
Jumelages
Guérande est jumelée avec<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref> :
- Modèle:Jumelage<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Jumelage<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Section à actualiser Selon le classement établi par l'Insee, Guérande est une commune urbaine, une des Modèle:Nobr de l'unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; elle fait donc partie de l'aire urbaine, mais également de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 60 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation, 39 % dans des zones Modèle:Citation et 1 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
La baisse démographique visible entre 1861 et 1866, est liée à la séparation de La Turballe érigée en commune distincte en 1865.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,6 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Guérande est rattachée à l’académie de Nantes, dans la zone B du calendrier scolaire<ref name=écoles>Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose de trois écoles primaires publiques, de quatre écoles primaires confessionnelles privées et d'un établissement en langue bretonne du réseau Diwan<ref name=écoles/>.
Deux collèges publics Modèle:Incise et un collège privé Modèle:Incise préparent l'accès au lycée, dont trois résident sur la commune, le lycée Galilée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le lycée privé La Mennais<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le lycée professionnel Olivier-Guichard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=écoles/>.
Le conservatoire intercommunal de musique propose l'enseignement de près de Modèle:Nobr instrumentales ainsi que des saisons de concerts<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie culturelle et sportive
Vie associative
Au Modèle:Date-, près de cent cinquante associations regroupent les activités des Guérandais. On dénombre en particulier cinquante-trois associations sportives, de danse et de bien-être, sept sociétés d'anciens combattants, dix-huit groupements civiques promouvant l'action solidaire, familiale et sociale, deux associations de commerçants, neuf unités de défense de l'environnement et soixante associations culturelles ou artistiques<ref group="M" name="Associations">Modèle:Lien web.</ref>. Au titre de ces dernières, on peut citer la société des Amis de Guérande, fondée en 1928, qui édite les Cahiers du Pays de Guérande depuis 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tous les ans depuis 2015, la ville organise un forum des associations, permettant la présentation des différents groupements aux Guérandais<ref group="M" name="Forum">Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
chanson de Maurice PompidouModèle:Sfn. Il y a fête au pays, |
La Fête médiévale de Guérande est une fête qui a lieu pendant deux jours en mai depuis 1999Modèle:Sfn. Elle ouvre la saison des festivités guérandaises. Elle est l’héritière des Fêtes historiques créées en 1926 à la suite du succès de la fête du Millénaire de saint Aubin célébré le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le premier thème retenu par la Fête de 1926 commémore la réception, en 1386, de Modèle:Souverain3 et de Jeanne de Navarre à Guérande pour leur mariage célébré à SailléModèle:Sfn. Modèle:Citation bloc Les thèmes annuels retenus évoquent majoritairement des épisodes de l’histoire de Guérande, du bas Moyen Âge Modèle:Incise aux Temps modernes, comme la conspiration de Pontcallec illustrée en 1939, 1947 et 1960Modèle:Sfn. Si la formule, centrée sur une pièce de théâtre ou un spectacle historique demandant la participation de nombreux bénévoles, s’érode pour s’achever en 1960 faute de figurants, une nouvelle impulsion est donnée à partir de 1979 et perdure jusqu’en 1985. Cette fois, c’est la formule même de la pièce historique qui ne répond plus aux attentes du publicModèle:Sfn. Il faut attendre 1999 pour que la Fête médiévale s’impose, à partir du succès du Noël médiéval de l'année précédenteModèle:Sfn ; elle vise initialement à promouvoir le patrimoine médiéval de la cité et à favoriser l’obtention du label Ville d’art et d’histoireModèle:Sfn ; la pièce de théâtre est désormais remplacée par un ensemble d’animations ponctué par un défilé populaire. De nouveau, les thèmes sont empruntés aux grandes heures de l’histoire médiévale de la localitéModèle:Sfn. Ainsi, les traités de 1365 et 1381 sont au centre des animations de 2003 et 2004 alors que le mariage de Modèle:Nobr et de Jeanne de Navarre est repris en 2008, célébrant l’âge d’or de la cité médiévaleModèle:Sfn. L’événement n’a cessé de grandir depuis sa création. Si Modèle:Unité s’adressent à Modèle:Nombre en 1928, Modèle:Nombre sont mobilisés pour animer un événement rassemblant Modèle:Nombre en 2000. En 2008, la Fête nécessite Modèle:Unité et Modèle:Unité du spectacle pour distraire Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Les festivités continuent à l’amorce de l’été. Le festival annuel de musique La Voix des Orgues se déroule dans la collégiale Saint-Aubin ; il propose depuis 1956 des concerts les vendredis soir en juillet et août<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’été voit également l’organisation de la fête des Métais, animée depuis 1980 par l’association La Madeleine d’hier et d’aujourd’hui le dimanche le plus proche du Modèle:Date- ; il s’agit d’une fête folklorique proposant concerts, animations, artisanat et conclue par un feu d’artifice<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est suivie par le festival Les Celtiques de Guérande, qui se déroule au mois d'août depuis 1990. Ce dernier est organisé par le cercle celtique Bro Gwenrann. Il propose, entre autres, des concerts, des spectacles, des festoù-noz et des jeux traditionnels centrés sur la culture celtique et le patrimoine guérandais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le festival du livre en Bretagne de Guérande est né en Modèle:Date- sous la présidence de Patrick Poivre d'Arvor. Depuis les festivals se succèdent annuellement, accueillant éditeurs, libraires et auteurs<ref>Modèle:Article.</ref>.
Équipements culturels et sportifs
Le centre culturel Athanor est un théâtre qui dépend du service d'action culturelle municipal. Outre une structure ouverte au théâtre et à la musique, il accueille également des salles d'exposition pour les arts plastiques, des espaces ouverts aux manifestations privées ou professionnelles<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que la médiathèque Samuel-Beckett, installée au rez-de-chaussée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les activités liées aux activités salicoles sont présentées par deux musées. La maison des Paludiers est un écomusée situé au centre de Saillé qui propose également la visite de salines<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Terre de Sel est la branche commerciale de la coopérative des paludiers du bassin salicole de Guérande. Situé à Pradel, ce site est à la fois un espace muséographique, une boutique et un espace pour des réceptions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le musée de la poupée et du jouet ancien, situé dans l'ancien hôpital Saint-Jean, abrite une collection de près de Modèle:Nobr, mettant en scène la vie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le complexe sportif Jean-Ménager réunit des équipements couverts dont plusieurs salles multisports et un dojo, ainsi que trois terrains de football en extérieur. D'autres équipements sont accessibles gratuitement en 2016, tels qu'un skatepark et des courts de tennis. L'offre en installations sportives est complétée par plusieurs salles multisports et de gymnastique Modèle:Incise, de tennis Modèle:Incise, des plateaux sportifs Modèle:Incise et par le centre aquatique Jean-Pierre-d'Honneur<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande est le point de départ de deux sentiers de grande randonnée (GR). Le [[Sentier de grande randonnée 3|Modèle:Nobr]], quitte Guérande, à la porte Saint-Michel, et mène jusqu'au mont Gerbier de Jonc, en suivant sa vallée de la Loire sur Modèle:Unité. Le premier tronçon relie Guérande à Saint-Étienne-de-Montluc sur Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Guérande est également le point de départ ou d'arrivée du [[Sentier de grande randonnée 39|Modèle:Nobr]], qui rejoint le Mont-Saint-Michel, par Redon et Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Événements sportifs
Depuis l'année 1977 a lieu, dans la cité médiévale et sur les promenades autour des remparts, la Corrida de Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref> , aujourd'hui organisée par le PGAC (Presqu'île Guérandaise Athlétic Club), en partenariat avec la mairie de Guérande, Amarris Groupe et le Crédit Agricole. Le nom de cette course pédestre est dû à la corrida de São Paulo, ou corrida de la Saint Sylvestre, qui, tout comme la première édition de la course guérandaise, survient toujours un 31 décembre. L'événement se déroule depuis au début du mois de novembre et est divisé en plusieurs courses et parcours distincts : la course par équipe Amarris, les galopades pour les plus jeunes, le 5 km féminin et le 10 km mixte. Le parcours de ces deux dernières épreuves a la particularité de passer par chacune des quatre portes de la cité médiévale. Celui ou celle qui finira la Corrida aura le plaisir de repartir avec le traditionnel kilo de sel ; de Guérande, évidemment...
Santé
Les soins sur place sont assurés en 2016 par plusieurs praticiens dont plus de vingt médecins généralistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, assistés d'auxiliaires médicaux et de six pharmacies. Les habitants de Guérande ont également accès à l'hôpital intercommunal de la Presqu'île, résultant de la fusion en 2003 du centre hospitalier de Guérande et de l'hôpital local du Croisic<ref name="Hopital">Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu’à l’hôpital de jour L’Estran<ref group=T name="Santé">Modèle:Lien web.</ref> et à la maison de retraite Les Écrivains<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>. Les urgences sont traitées par les établissements de Saint-Nazaire, la polyclinique de l'Europe et l'hôpital Cité sanitaire<ref group=T name="Santé"/>, situés à quelque vingt kilomètres<ref group="Note" name="Ortho"/>.
Cultes
Guérande fait partie de la paroisse catholique Notre-Dame-la-Blanche de Guérande et Saint-Anne-du-Pays-blanc, qui dépend du diocèse de Nantes, suffragant depuis 2003 de la province ecclésiastique de Rennes qui regroupe les diocèses des régions Bretagne et Pays de la Loire. Jean-Paul James est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Nobr. La paroisse regroupe les églises de Guérande, de La Turballe, de Piriac-sur-Mer, de Mesquer et de Saint-Molf<ref name=Culte>Modèle:Lien web.</ref>.
Au sein de la paroisse, trois églises font l'objet d'un service religieux régulier Modèle:Incise, de même que trois chapelles, Saint-Cado à Careil, Sainte-Catherine à Clis et Notre-Dame-la-Blanche à Guérande Modèle:Latin<ref name=Culte/>.
- Édifices accueillant un service religieux (sélection).
-
La collégiale Saint-Aubin.
-
L'église de la Madeleine.
-
L'église Saint-Clair de Saillé.
-
La chapelle de Careil.
-
La chapelle Sainte-Catherine de Clis.
Médias
L'Écho de la Presqu'île guérandaise et de Saint-Nazaire est un hebdomadaire régional d’information paraissant le vendredi, dont le siège social se situe à Guérande<ref name="Echo">Modèle:Lien web.</ref>. Selon les chiffres de l’OJD, la diffusion totale pour 2015 a été de l’ordre de Modèle:Nombre en moyenne sur l’année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre au canton de Guérande, la diffusion du périodique s’étend aux cantons de La Baule-Escoublac, Canton de Muzillac, Pontchâteau, Savenay et Saint-Nazaire<ref name="Echo"/>. Il appartient depuis 2007 au groupe SIPA Ouest-France par le biais de sa filiale Publihebdos<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Histoire économique
L'autosubsistance des habitants implantés dans les marais a justifié des activités parallèles à la culture et au transport du sel, et en particulier la culture agricole, attestée depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. On cultive alors les plantes potagères et le seigle, tout en conservant des étendues de landes pour le bétail. La viticulture est également présente, puisque le hameau de Clis sur la commune voisine de Guérande compte dès 1636 un Modèle:Citation.
L‘Encyclopédie du commerçant de 1839 mentionne que Modèle:Citation. Jean-Baptiste Ogée en fait mention également dans son dictionnaire de 1843<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ronan Durandière qualifie cette activité de proto-industrieModèle:Sfn. Cette activité occupe, en 1796, Modèle:Nobr sur la commune, dont Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, principalement installés dans les hameaux du nord de GuérandeModèle:Sfn ; elles sont 130 en 1851, incluant Modèle:NobrModèle:Note. La culture du lin (Linum usitatissimum) est individuelle, sur des parcelles de Modèle:Unité/2, le rouissage étant ensuite principalement effectué en BrièreModèle:Sfn.
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Guérande au 10 700e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, 30,2 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Emploi
En 2013, la population âgée de Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 73,4 % d'actifs dont 65,6 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 Modèle:Incise.</ref>.
On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 6 788 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 495, l'indicateur de concentration d'emploi est de 113,4 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d’un emploi par habitant actif<ref group="Insee">EMP T5 Modèle:Incise.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Guérande comptait Modèle:Nombre : 63 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 181 dans l'industrie, 202 dans la construction, 1 364 dans le commerce-transports-services divers et 259 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 Modèle:Incise.</ref>. Modèle:Nobr, Modèle:Nobr ont été créées à Guérande<ref group="Insee">DEN T1 Modèle:Incise.</ref>, dont 96 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 Modèle:Incise.</ref>.
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee" name="CEN T1" /> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 2 069 | 100,0 | 1 440 | 509 | 66 | 30 | 24 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 63 | 3,0 | 47 | 15 | 1 | 0 | 0 |
Industrie | 181 | 8,7 | 139 | 29 | 6 | 3 | 4 |
Construction | 202 | 9,8 | 129 | 55 | 12 | 5 | 1 |
Commerce, transports, services divers | 1 364 | 65,9 | 928 | 379 | 37 | 14 | 6 |
dont commerce et réparation automobile | 408 | 19,7 | 226 | 157 | 15 | 7 | 3 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 259 | 12,5 | 197 | 31 | 10 | 8 | 13 |
Champ : ensemble des activités. |
L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group="Note" name="Réserve"/> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture et la pêche représentent une part encore significative de la vie économique de la localité avec Modèle:Nobr ; moins de 10 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés, tout comme les activités liées à la construction ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 12 % des entreprises et comptent treize des vingt-quatre établissements employant plus de Modèle:Nobr.
Le site de l'enseigne française de grande distribution E.Leclerc est le premier employeur privé de la commune avec Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D’autres enseignes emploient plus de Modèle:Nobr, telles Carrefour Market (Modèle:Nobr), Intermarché (Modèle:Nobr) et Leroy Merlin (Modèle:Nobr)<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>.
Le secteur industriel regroupe également des sociétés qui emploient plus de Modèle:Nobr. Il en est ainsi des Charpentes métalliques David (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de la Sodipa, société d’emballages en papier et plastiques (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d’AJ Tech<ref>Modèle:Lien web.</ref>, spécialisée dans le domaine des équipements thermiques (Modèle:Nobr)<ref name="Brunet"/>. Enfin, au nombre des entreprises importantes de la localité, il faut citer Eurovia, société de travaux publics (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la blanchisserie SNDI (Modèle:Nobr), la société d’assainissement Grandjouan du groupe Veolia (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les transports Maury (Modèle:Nobr)<ref name="Brunet"/>.
Agriculture
Viticulture
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le vignoble guérandais, constitué de petites parcelles anciennement seigneuriales mises en vente après la Révolution, représente une superficie d’environ Modèle:Unité ; il est caractérisé par une parcellisation poussée à l’extrême de près de Modèle:Nombre<ref name="Poulard43">Modèle:Article.</ref>. Des cépages alors utilisés ont été successivement introduits et le très ancien pineau d'Aunis, le chenin blanc et la folle-blanche en sont les principales variétés nobles<ref name="Poulard43"/>. Les caves sont alors concentrées en deux pôles principaux, Guérande ville et le village de Saillé, avec des pressoirs principalement situés Modèle:Latin<ref name="Poulard43"/>.
Le vignoble subit, à partir de 1850 et comme dans nombre de régions viticoles françaises, l’arrivée de maladies cryptogamiques nord-américaines, l’oïdium (Erysiphe necator) puis, vers 1878, le mildiou (Plasmopara viticole)Modèle:Sfn. Il est difficile de dater l’arrivée Modèle:Incise du phylloxéra (Daktulosphaira vitifoliae) dans le vignoble guérandais ; elle est, semble-t-il, postérieure à 1890Modèle:Sfn. Les agriculteurs pratiquent alors un ré-encépagement avec des vignes hybrides producteurs directs (HPD) très résistantes aux nouvelles attaques cryptogamiques et à hauts rendements. Faute de connaissance de la technique des assemblages, la tentative d’utilisation d’hybrides avorte. En 1914, le vignoble guérandais ne représente plus qu’une quinzaine d’hectares, dont quatorze d’hybridesModèle:Sfn.
Après la Première Guerre mondiale se développe la plantation de cépages hybrides de collection, au détriment des cépages de qualité, et les surfaces cultivées atteignent Modèle:Nobr en 1929 puis Modèle:Nobr en 1957Modèle:Sfn. Trois cépages sont particulièrement exploités, le noah et les Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, suivis par l’othello et le seyve villardModèle:Sfn,Modèle:Note. En 1961, seules 5 % des surfaces cultivées produisent des vins de qualité, sur les Modèle:Nobr exploitésModèle:Sfn. Le grolleau représente à cette période 33 % des cépages utilisés. La viticulture constitue alors le plus souvent un complément de revenus avec des surfaces exploitées inférieures à Modèle:UnitéModèle:Sfn.
L’étude menée en 1992 à l’initiative du SIVOM de La Baule décrit une population de Modèle:Nobr d’âge moyen supérieur à Modèle:Nobr, cultivant un territoire cumulé de Modèle:Nobr, couvert principalement de cépages hybridesModèle:Sfn. L’auteur conclut : Modèle:CitationModèle:Sfn. Néanmoins, une association guérandaise, Les Clos du Coteau, s’emploie à partir d’Modèle:Date- à replanter le pineau d’Aunis et le chenin sur quelques dizaines d’ares. En parallèle et depuis 2005, un travail de prospection est entrepris afin de collecter des résurgences de plants nobles ayant résisté aux attaques des champignons phylloxériques et de valoriser la biodiversité viticole de la régionModèle:Sfn.
Agriculture et saliculture
Outre la viticulture, le pays guérandais a vécu un constant développement de son agriculture depuis la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, période qui se signale par une politique de défrichement des landes, activité qui se poursuit jusqu’aux Modèle:NobrModèle:Sfn. De 1826 à 1843, les surfaces labourables passent de Modèle:Unité à Modèle:Unité, portant les surfaces en friche de Modèle:NobrModèle:Sfn. On note surtout le développement de la culture du blé, au détriment de celles du seigle et de l’avoine. L'augmentation des surfaces cultivées se fait au détriment de l’aviculture ; on ne compte en 1930 que Modèle:Nobr sur la commune, alors qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la foire au bétail de Guérande constitue l'une des plus importantes du départementModèle:Sfn.
Le plan espace agricole pérenne (PEAN) développé par le PLU de 2013Modèle:Sfn, s’applique à la zone Guérande - La Turballe et couvre Modèle:Unité<ref name="Pean">Modèle:Lien web.</ref>. Il a pour objectif la reconquête des espaces en friche et l’incitation des propriétaires à valoriser les surfaces agricoles. Il s’agit d’une démarche de gestion collaborative, rassemblant collectivités, agriculteurs et chambre d’agriculture dans une zone qui a vu sa surface agricole utile (SAU) diminuer plus sensiblement que celles des communes de l’estuaire ou du Sud-Loire Modèle:Incise<ref name="Pean"/>. Les exploitations agricoles recensées en 2010 sont au Modèle:Nobr, en diminution de plus de 50 % par rapport à 2000<ref name="Pean"/>. Les études montrent un développement marqué du maraîchage entre Guérande et Le Croisic, aux côtés de la saliculture qui a obtenu en 2012 l’Indication géographique protégée (IGP) européenne Sel de Guérande / Fleur de sel de Guérande<ref name="Pean"/>.
Sur l’ensemble de la presqu’île, la saliculture constitue une activité agricole centrale, couvrant Modèle:Unité et un chiffre d'affaires de l’ordre de Modèle:Nobr d’euros regroupant Modèle:NobrModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le sel Modèle:Incise est commercialisé par vente directe ou bien au travers de la coopérative des Salines de Guérande par des sociétés de négoce<ref name="Pean"/>. La culture du sel demeurant une activité centrale, tant du point de vue touristique qu’économique, le lycée professionnel de Guérande a ouvert une section de formation de paludiers<ref name="Brunet"/>.
Commerces et tourisme
En 2016, sept hôtels sont établis dans la commune, auxquels Modèle:Nombre réparties dans six campings viennent s’ajouter à l’offre de logement touristique<ref name="Brunet"/>,<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>. Vingt-quatre établissements Gîtes de France viennent compléter les capacités d’accueil de la localité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande propose des marchés plusieurs fois par semaine, soit à l’intérieur des remparts, soit dans les halles plus particulièrement adaptées au commerce du poisson frais<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>. Un marché de plein air se tient également toute l’année, deux fois par semaine, en périphérie de la collégiale Saint-Aubin<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>. Outre les grandes enseignes déjà citées Modèle:Incise, la commune dispose également d’une offre de commerces de proximité et touristiques couvrant, entre autres<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>, l’alimentation<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>, l'art et l’artisanat<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref> et beauté et prêt-à-porter<ref group=T>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La localité compte douze monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte soixante-dix-sept objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref name="Pitié">Modèle:Base Palissy.</ref> et cent vingt-neuf objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Patrimoine civil et militaire
On compte parmi les monuments inscrits ou classés par le ministère de la Culture les premiers vestiges que l’Homme a laissé sur le territoire, comme le dolmen de Sandun<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la pierre de Saillé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et les menhirs de Bissin, de la Chapelle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et de Keroland. Ces pointes granitiques sont ornées de rainures, de cupules ou de bassinsModèle:Sfn.
Guérande a conservé ses remparts dans leur intégralité. Ils se développent sur Modèle:UnitéModèle:Sfn et sont classés au titre des monuments historiques depuis 1877<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Malgré l'homogénéité apparente de l’ensemble, ils sont le résultat d'ajouts successifs. Ainsi, près de la porte de Saillé se dresse un mur caractéristique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. La porte Vannetaise est un châtelet caractéristique des constructions militaires définies sous le règne de Philippe II Auguste et du deuxième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. La tour Saint-Jean date, quant à elle, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle traduit une première adaptation à l’usage du canon, avec des ouvertures aménagées, plus larges que celles jusque-là destinées aux arbalétriersModèle:Sfn. Les tours de Kerbenet, la Gaudinais, Sainte-Anne et Théologale, de forme semi-ronde, présentent les particularités des tours édifiées dans le deuxième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec leurs meurtrières disposées en quinconceModèle:Sfn. Le même siècle voit la construction de la porte Saint-Michel, dont la couverture n’a été achevée qu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit d'une porte monumentale, destinée à affirmer le prestige de la cité et son identitéModèle:Sfn. Les armes de la ville y sont représentées, avec deux lions casqués soutenant l’écusson, rappelant la maison de MontfortModèle:Sfn. Les courtines, murailles reliant les tours entre elles, sont contemporaines de la porte Saint-Michel et ont été construites en grande partie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Leur faible hauteur est caractéristique des constructions en vigueur à partir des Modèle:Nobr et est destinée à éviter l’ouverture de brèches provoquées par des tirs de canonsModèle:Sfn. La tour de l’Abreuvoir, en forme de fer à cheval, est destinée, avec ses canonnières, à défendre les courtines, selon les modèles militaires définis à partir de 1460. Enfin, la porte de Saillé date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
La tentation a été grande de pratiquer des ouvertures supplémentaires pour assurer le développement de la ville. Si la porte privative de la tour Sainte-Catherine, datant de 1818, n’en est qu’un exemple timide, la poterne du Tricot traduit la réflexion menée en 1850 par les édiles guérandais. Elle est aussitôt contrée par les défenseurs du patrimoine dont la démarche aboutit, en 1877, au classement de l’enceinteModèle:Sfn. Des programmes de restauration successifs se sont appliqués, depuis les Modèle:Nobr à garantir l’intégrité de l’enceinte urbaine ; ces mesures ont été renforcées depuis 1993 par la mise en place d’un secteur sauvegardé selon les dispositions de la loi Malraux de 1962<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'enceinte fortifiée n'était pas le seul élément défensif dont dispose la cité. Le mail ou boulevard, construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, situé entre la porte Saint-Michel et la porte de Saillé pour la partie encore conservée, constitue une première ligne de défense, en renfort des remparts devenant de moins en moins efficaces avec le développement de l'artillerie d'attaque, et permet de plus d'y déployer des canons. Son aspect actuel résulte des aménagements du duc d'Aiguillon qui l'a faite rehausser et transformer en promenade arborée dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les douves au pied de la courtine sont alors combléesModèle:Sfn.
- L'enceinte fortifiée (sélection).
-
Vue panoramique.
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Les remparts et la tour de la Gaudinais.
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La porte de Saillé.
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La porte Saint-Michel.
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Courtines menant à la tour Saint-Jean.
Le moulin de Crémeur Modèle:Incise date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du suivant ; il fait l’objet d’un classement par le ministère de la Culture depuis 1901<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il porte les armes de la famille de Carné, dont un gisant est visible dans la collégiale.
On compte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle trois moulins à vent, utilisés pour moudre la farine, sur le territoire de Guérande, les moulins de Kercabus<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Cardinal<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Crémeur<ref group=M name=Moulins>Modèle:Lien web.</ref>. Les moulins du terrouer de Guérande sont de type « petit-pied breton », à l'instar de ceux que l'on retrouve du sud du Morbihan jusqu’au sillon de Bretagne, ou au nord de la Bretagne<ref name="CR35">Modèle:Article.</ref>. Il s’agit de tours de granit s’élevant sur un socle largement évasé et servant de support à un étage en fort encorbellement, lui-même coiffé d’un chapeau conique. Le pied de diamètre plus étroit accueille l’escalier tournant qui conduit à la chambre des meulesModèle:Sfn. Avant 1880 et l’apparition des ailes Berton dans la régionModèle:Note, le petit-pied est de faible hauteur ; ceci s’explique par le fait que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. L’architecture du petit-pied change alors et sa silhouette s’agrandit au point que le vocable « grosse-tête » remplace le « petit-pied », bien que techniquement ils fassent tous deux partie de la famille des grands moulins à meules multiples et à technologie moderneModèle:Sfn. On recense quatorze de ces moulins sur la presqu’île depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais seuls six sont encore conservés, dont les trois guérandais<ref group=M name=Moulins/>.
Le moulin de la Falaise, actuellement sur la commune de Batz-sur-Mer Modèle:Incise, a été déplacé et reconstruit pierre par pierre entre 1924 et 1925<ref>Panneau de présentation consulté sur site en octobre 2015.</ref>,<ref group=M name=Moulins/>. Les moulins de Guérande ont cessé leur activité industrielle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Pat1/>.
Le château de Careil est un manoir fortifié faisant l’objet d’une inscription depuis 1925<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa construction date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans un style Renaissance bretonne<ref name="Careil">Modèle:Lien web.</ref>. Propriété de Jean du Bois, sieur de Baulac dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il accueille les Protestants chassés du Croisic en 1558Modèle:Sfn. Le château présente toujours, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des éléments d'architecture militaire médiévale, tels que des chemins de ronde, des mâchicoulis bretons et des meurtrières<ref name="Careil"/>.
Patrimoine religieux
La collégiale Saint-Aubin, située au centre de la cité médiévale, est classée monument historique depuis 1840<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle date partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; c’est le cas en particulier des piliers et des arcades de la nef qui se rapprochent de l'architecture poitevineModèle:Sfn. Elle bénéficie d'une recherche architecturale donnant l'illusion d'un chœur plus allongé, plus élevé et plus lumineux que la nef, comme c'est l'usage en Bretagne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du suivantModèle:Sfn. Le vaisseau s’étend sur près de Modèle:Nobr et est bordé par deux bas-côtés, tandis que la nef, à cinq travées est longue de Modèle:NobrModèle:Sfn. La nef se distingue également par la présence de chapiteaux historiés, assez similaires à ceux que l’on peut trouver à Merlevenez, dans le Morbihan ; ces chapiteaux pourraient avoir été réalisés par la même équipeModèle:Sfn. L’église est fortement remaniée aux {{#switch: XVI
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}} ; seule la nef semble n’avoir pas été concernée par les travaux importants, qui témoignent du développement économique de la citéModèle:Sfn.
- La collégiale Saint-Aubin (sélection).
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L'église en 1904.
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Plan de la chronologie de la construction.
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Saint Dominique recevant le rosaire.
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L'église en 2011.
La chapelle Notre-Dame-la-Blanche est classée monument historique en 1910<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Construite à proximité de la rue de Bizienne, elle a été édifiée en deux campagnes successives au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, la partie ouest étant postérieures à celle s’ouvrant sur l’est, aux contreforts plus massifsModèle:Sfn. C'est dans cette chapelle qu'est signé le second traité de Guérande, le Modèle:Date-, qui rétablit Modèle:Nobr comme duc de Bretagne, le premier traité de 1365 ayant été signé à la collégiales Saint-AubinModèle:Sfn. Cette chapelle est vendue comme bien national durant la Révolution française avant d'être rachetée par l'abbé Sorin, alors curé de Guérande, en 1853. Elle fait alors l’objet d’un remaniement important, avec la construction d’un clocher et le réaménagement de l’intérieurModèle:Sfn.
La chapelle Saint-Jean appartient à un ensemble de bâtiments qui constitue le premier hôpital de Guérande et qui présente encore, côté place Saint-Jean, un corps de bâtiment à deux étages. La chapelle a été construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est citée sous le vocable hôpital Saint-Jean le Modèle:Date-Modèle:Sfn. L’édifice est fortement modifié au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Cet ensemble a été transformé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en école publique, puis en bibliothèque municipale. À partir de 1913, il accueille la justice de paix, diverses salles municipales puis l’hôtel des impôts<ref group=M>Modèle:Lien web.</ref>.
Le couvent des Ursulines de Guérande est inscrit monument historique en 2001<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Situé dans le faubourg Saint-Michel, il tire son nom des religieuses qui s'y installent en 1646<ref name="Ursulines">Modèle:Lien web.</ref>. Elles construisent un grand corps de couvent à aile en retour, achevé en 1704. L'ensemble est complété de deux ailes en retour et d'une grande chapelle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Ursulines"/>. En 1823, il devient petit séminaire diocésain et est étendu à plusieurs reprises jusqu'en 1906Modèle:Sfn. Les autorités ecclésiastiques en reprennent possession après 1919 et y réinstallent un petit séminaire de 1922 à 1966Modèle:Sfn.
La croix du Requer est inscrite au titre des monuments historiques en 1944<ref name="PA00108619">Modèle:Base Mérimée.</ref>. La chapelle Saint-Michel est désacralisée dans les années 1980 pour devenir un lieu d'exposition.
Patrimoine naturel
Les espaces protégés
Le territoire de Guérande appartient partiellement à quatre espaces protégés et gérés, inscrits à l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)<ref name="Protection">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit du site du bois de Villeneuve<ref name="Villeneuve">Modèle:Lien web.</ref>, des marais de Grande Brière et du Brivet<ref name="Brivet">Modèle:Lien web.</ref>, des marais salants de Guérande et du Mès<ref name="MSGM">Modèle:Lien web.</ref> et de la Brière<ref name="Brière">Modèle:Lien web.</ref>.
Le bois de Villeneuve est une zone boisée de plus de Modèle:Nobr, protégée par l’arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le biotope est remarquable par la présence de la Grande Aigrette (Ardea alba), de l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) et du Héron cendré (Ardea chinera), espèces qui ont motivé la création de l’espace<ref name="Villeneuve"/>.
Les marais de Grande Brière et du Brivet sont comme les marais salants de Guérande et du Mès, une zone humide protégée par la Convention de RamsarModèle:Note. Les premiers couvrent une zone de plus de Modèle:Unité et les seconds plus de Modèle:Unité. La zone humide des marais salants de Guérande et du Mès abrite en particulier une sous-espèce de la Philoscie des mousses (Philoscia muscorum)<ref name="MSGM"/>. Ces marais, qui s’étendent également sur les communes d’Assérac, Batz-sur-Mer, Le Croisic, Herbignac, Mesquer, Le Pouliguen, Saint-Molf, La Turballe et Pénestin, abritent de nombreux oiseaux. Ainsi les passereaux comptent dans leurs rangs la Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus) ; les barboteurs se signalent par la présence de la Sarcelle d'hiver (Anas crecca) alors que les Ardéidés sont représentés par le Héron cendré (Ardea cinerea) et l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) et les laridés par la Guifette moustac (Chlidonias hybrida). Le biotope abrite également des échassiers tels que la Cigogne blanche (Ciconia ciconia), l’Ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) et la Spatule blanche (Platalea leucorodia) et des rallidés comme la Foulque macroule (Fulica atra). On remarque également le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo)<ref name="MSGM"/>. Du côté des amphibiens, il faut nommer la Rainette verte (Hyla arborer) et la Grenouille comestible (Pelophylax kl. esculentus) et pour les sauriens, le Lézard à deux bandes (Lacerta bilineata). L’espace protégé compte également des insectes remarquables comme des coléoptères de l’espèce Leptura quadrifasciata<ref name="MSGM"/>. Quelques serpents sont à signaler, telle la Couleuvre à collier (Natrix natrix) ou la Vipère péliade (Vipera berus)<ref name="MSGM"/>. Nombre de ces représentants de la faune se retrouvent sur le territoire de la Grande Brière toute proche<ref name="Brière"/>.
Les zones d'intérêt
Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr et de Modèle:2e<ref name="INPN">Modèle:Lien web.</ref> ; ce classement ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Guérande comprend dix ZNIEFF.
L’espace Marais salants de Batz - Guérande - Le Croisic est une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.</ref> qui constitue la zone naturelle emblématique du territoire de Guérande<ref name="ZNIEFFBatz">Modèle:Lien web.</ref>. Elle s’étend sur Modèle:Unité, essentiellement des marais salants inondés par les marées, à l’origine de productions piscicoles ou conchylicoles. Cette vaste étendue est caractérisée par des vasières (slikkes alimentées par les Petit et Grand traicts). Si la flore recèle un patrimoine d'une grande richesse, la zone humide concentre de nombreuses espèces d’oiseaux d’un intérêt exceptionnel qui a justifié la création d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) en commun avec les effectifs des marais du Mès. La zone accueille également trois espèces prioritaires de la directive européenne habitats : la Loutre d'Europe, (Lutra lutra), le Triton crêté (Triturus cristatus) et l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale). D’autres espèces déterminantes sont relevées tels que la Belette d’Europe (Mustela nivalis) et le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus). La faune avicole accueille entre autres l’Aigrette garzette (Egretta garzetta), le Chevalier gambette (Tringa totanus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Busard cendré (Circus pygargus), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), l’Échasse blanche (Himantopus himantopus), l’Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) et le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)<ref name="ZNIEFFBatz"/>. D’autres petits échassiers sont présents, comme le Pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). On observe également des laridés comme la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) ou des passereaux comme le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Panure à moustaches (Panurus biarmicus), le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica). La flore se distingue avec la Spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis) et l’asperge (Asparagus officinalis)<ref name="ZNIEFFBatz"/>.
- Spécimens de la faune de Guérande.
L'espace marin précédent est complété par la ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> Pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande qui recouvre Modèle:Unité de plages, dunes et coteaux<ref name="ZNIEFFPenBron">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est remarquable par la présence de la Loutre d'Europe, du Triton crêté et de l'Agrion de Mercure<ref name="ZNIEFFPenBron"/>.
La zone Butte et étang de Kerbabus est une autre ZNIEFF de Modèle:Nobr, de Modèle:Unité s’étalant entre Modèle:Nobr d’altitude<ref name="ZNIEFFKerbabus">Modèle:Lien web.</ref>. Ce biotope, caractérisé par une butte, un vallon, un étang et un ruisseau intermittent, et recouvert à 40 % de bocages et à 37 % par des fourrés, recèle des espèces botaniques phanérogames rares ou quasi menacées comme le flûteau fausse-renoncule (Baldellia ranunculoides) et l’Illécèbre verticillé (Illecebrum verticillatum)<ref name="ZNIEFFKerbabus"/>. Un autre étang fait l'objet d'une ZNIEFF de Modèle:Nobr, dénommée Étang du Cardinal à Domhéry, qui couvre Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFFCardinal">Modèle:Lien web.</ref>. Elle présente sur les coteaux des boisements de conifères et de Chênes verts (Quercus ilex). L'étang est colonisé par des plantes aquatiques telles que le Cornifle nageant (Ceratophyllum demersum) et le Nénuphar jaune (Nuphar lutea). Les pelouses recèlent le très rare Isoetes histrix. L'étang est également un élément important de la présence de la Loutre d'Europe dans la région<ref name="ZNIEFFCardinal"/>.
- Spécimens de la faune aviaire de Guérande.
La Butte et étang de Sandun est une ZNIEFF de Modèle:Nobr de Modèle:Unité, comprenant un étang, qui recouvre 60 % de l'ensemble, et des landes et pelouses accueillant une flore originale comme l'Alisma lanceolatum, l'Asphodèle blanc (Asphodelus albus) ou l'Amarante sauvage (Amaranthus blitum)<ref name="ZNIEFFSandun">Modèle:Lien web.</ref>.
L'espace Les Faillies Brière est une ZNIEFF de Modèle:Nobr de près de Modèle:Nobr sur Guérande et Herbignac, à une altitude qui varie entre Modèle:Nobr. Elle représente un condensé écologique, botanique et ornithologique de la Grand Brière, concentré sur un espace restreint. Elle est remarquable par la présence de la Loutre d'Europe et d'un amphibien rare sur cette partie de la côte Atlantique, le Crapaud persillé (Pelodytes punctatus), ainsi que par l'existence de frayères à brochet<ref name="ZNIEFFFaillies">Modèle:Lien web.</ref>. Son territoire se partage entre 34 % de forêts mixtes, 30 % de roselières, 20 % de communautés à grandes Laiches, 10 % de bois marécageux d'aulne (Alnus), de saule (Salix) et de Myrthe des marais (Myrica gale) et, enfin, 5 % de végétations aquatiques<ref name="ZNIEFFFaillies"/>.
- Spécimens de la flore de Guérande.
La Héronnière de Villeneuve est une autre ZNIEFF de Modèle:Nobr qui couvre Modèle:Nobr sur un territoire dont l'altitude varie de Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFFHéron">Modèle:Lien web.</ref>. Cette zone entièrement couverte de forêts est propice à la reproduction de l'Aigrette garzette (Egretta garzetta) et du Héron cendré (Ardea cinerea)<ref name="ZNIEFFHéron"/>.
Aux marges du territoire guérandais s’étendent deux immenses zones marécageuses, la zone Marais de Grande Brière, une ZNIEFF de Modèle:Nobr, qui couvre Modèle:Unité qui consistent principalementModèle:Note en 73 % de roselières et 15 % de prairies humides eutrophes, auxquelles s’ajoutent 5 % de végétations aquatiques et 5 % de communautés à grandes Laîches (Carex)<ref name="ZNIEFFBrière">Modèle:Lien web.</ref> et la ZNIEFF de Modèle:Nobr Marais de Grande Brière, de Donges et du Brivet ; celle-ci couvre une superficie de Modèle:Unité d’une altitude maximale de Modèle:Nobr, mosaïque de milieux palustres concernant près de Modèle:Unité de surfaces inondables d’un grand intérêt ornithologique<ref name="ZNIEFFDonges">Modèle:Lien web.</ref>. Cette ceinture marécageuse est complétée par une ZNIEFF de Modèle:Nobr, le Marais de Mesquer - Assérac - Saint-Molf et pourtours, couvrant Modèle:Unité<ref name="ZNIEFFMesquer">Modèle:Lien web.</ref>.
Autres espaces verts
Guérande obtient en 2010 une première fleur au concours des villes et villages fleuris, accompagné du prix de l’environnement. En 2015, elle reçoit sa Modèle:3e ainsi que le prix de la biodiversité<ref group=M name=Vert>Modèle:Lien web.</ref>. Les services municipaux entretiennent Modèle:Nobr d'espaces verts Modèle:Incise et Modèle:Nobr d'espaces naturels<ref group=M name=Vert/>.
Patrimoine culturel
Langue bretonne
Guérande a fait partie de la zone bretonnante jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note et des locuteurs bretons sont attestés à Batz-sur-Mer, localité limitrophe, jusque dans les Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage, repris par Bernard Tanguy dans ArMen Modèle:N°.</ref>. L’adhésion de Guérande à la charte Ya d'ar brezhoneg a été signée le Modèle:Date- à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du festival du livre en Bretagne de Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la Modèle:Nobr, Modèle:Nobr sont scolarisés à l’école Diwan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande dans la littérature
Guérande, tant par son histoire et son architecture médiévale que par son patrimoine naturel, a inspiré nombre d'auteurs. Ainsi, Honoré de Balzac, dans son roman Béatrix publié en 1839 y place une partie de l'actionModèle:Note : Modèle:Citation bloc
À leur tour, Gustave Flaubert, dans sa nouvelle Par les champs et par les grèves (voyage en Bretagne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Modèle:Incise et Émile Zola dans son texte Les Coquillages de Modèle:M.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, évoquent Guérande en la plaçant au centre de l'œuvre. De même, Alphonse Daudet publie en 1889 une chronique intitulée Les courses à Guérande dans le recueil publié sous le titre Souvenirs d'un homme de lettresModèle:Note.
Plus récemment, aux {{#switch: XXI
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}}, Guérande est de nouveau le cadre ou le personnage secondaire d'œuvres littéraires. Charles Le Goffic place en 1921 L'abbesse de Guérande dans le cadre de la vieille ville et du pays blanc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Julien Gracq, dans sa nouvelle La Presqu'île publiée en 1970, fait parcourir la presqu'île de Guérande à son personnage désœuvré, en la rebaptisant Coatliguen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. En 1977, Bernard Clavel prête sa plume pour la rédaction de la préface de Fleur de sel, un ouvrage rassemblant des photographies des marais salants de Guérande réalisées par Paul Morin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Enfin, à partir des Modèle:Nobr, Jean-François Parot, évoque en Guérande la ville natale de son héros Nicolas Le Floc'h pour sa série policière initiée par L'énigme des Blancs-Manteaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Auteurs inspirés par la localité (sélection).
Guérande au cinéma
Quelques scènes de longs métrages ont été réalisées dans la commune, parfois avec la participation de ses habitants. Les Eaux dormantes est un film français réalisé par Jacques Tréfouël et sorti en 1992. Plusieurs scènes ont été tournées en décors naturels autour et dans les marais de Brière et du Mès Modèle:Incise et sur la commune de GuérandeModèle:Sfn.
En 1997, Jean-Loup Hubert réalise Marthe, en partie dans des décors guérandaisModèle:Sfn. Pour les besoins d'une scène, la place Saint-Aubin est entièrement restituée en Modèle:Nobr. D'autres scènes ont été tournées à Pen-Bron et dans les dunes proches de La Turballe.
En octobre et Modèle:Date-, le tournage de la saga télévisuelle de l'Modèle:Nobr en quatre épisodes, La Main blanche, a demandé la réalisation de nombreuses scènes dans la cité médiévale, les marais salants et au manoir de Drézeux<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guérande en musique
Le chanteur Gilles Servat rend hommage à la presqu'île d'où était originaire sa mère avec la chanson Le Moulin de Guérande, qui paraît en 1991 sur l'album L'Albatros fou et fait partie des succès du chanteur<ref>Modèle:Article.</ref>. Enfant, quand il séjournait au Croisic, il apercevait les ailes d'un moulin qui tournaient<ref name="letelegramme 10700405">Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Guérande, notamment celles appartenant à la liste ci-après :
Anne de Bretagne est sans conteste un personnage incontournable de la cité. Si ses séjours, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y ont été relativement brefs, l'imaginaire populaire guérandais lui conserve toute son affection. Son évocation figure aux premiers rangs des thèmes retenus pour la Fête médiévale de GuérandeModèle:Sfn ; la couleur sang de bœuf des meubles des maisons des marais salants de la presqu'île est un privilège donné aux paludiers qui lui est attribuéModèle:Sfn.
Louis de Sol de Grisolles, né en 1761 à Guérande et mort en 1836 à Bordeaux est un officier de la marine royale puis officier chouan, lieutenant de Georges Cadoudal. Sa mémoire est toujours honorée à Guérande où une plaque commémorative a été déposée en 2007<ref>Modèle:Article.</ref>. Autre contemporain de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], Louis François Foucher de Careil est né à Guérande en 1762 ; il est général de division durant les guerres napoléoniennes et son nom apparaît sur la Modèle:11e des noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile.
Des historiens comme Henri Quilgars, né à Guérande en 1877, ou Fernand Guériff (1914 - 1994), se sont intéressés à la richesse patrimoniale de la cité et de la presqu'île<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paysages guérandais ont attiré de nombreux peintres tels Claude-Marie Vasselon dit Marius Vasselon (1841-1924), ou Maurice Denis, (1870 - 1943) qui séjourne en 1903 à Guérande ; ce dernier se lie avec plusieurs peintres de la région, dont Eugène-Jean Chapleau<ref group=M name=art>Modèle:Lien web.</ref>. Gustave Tiffoche (1930 - 2011) est un céramiste, sculpteur et peintre, installé à Guérande dont les œuvres figurent dans les musées de Nantes et de Saint-Nazaire<ref group=M name=art/>. Dans un autre domaine artistique, deux auteurs de bande dessinée sont nés à Guérande, Pascal Bertho, en 1944, et Denys Quistrebert, en 1971.
Guérande a vu la naissance de Pierre Loquet en 1930, militant nationaliste breton et créateur du festival du livre en Bretagne de Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De son côté, Pierre-Yves Le Rhun, né en 1936 dans le Finistère, est géographe et, lui aussi, militant breton ; il est un ardent défenseur des marais salants de la presqu'île de Guérande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Personnalités liées à la commune (sélection).
Héraldique
Il existe une variante de ce blason d'hermine plain dans un écu en losange avec pour supports deux lions casqués. Le losange est l'écu des dames.
Le timbre de l'horloge de la collégiale, daté de 1642, présente un exemple d'ornements extérieurs dont la description est d'argent à quinze mouchetures d'hermine, posées 5, 4, 3, 2 et 1 ; l'écu timbré d'un lion casqué d'argent, et soutenu par deux lions aussi casqués du même. Ce blason Modèle:Incise est aussi celui qui figure au-dessus de l'entrée de la porte Saint-MichelModèle:Note.
Pour Victor Adolphe Malte-Brun, les armes de la ville de Guérande sont : de gueules, à deux lions passants d'argent qui rappellent peut-être la possession de Guérande par [[Geoffroy II de Bretagne|Modèle:Nobr Plantagenet]], comte de Bretagne par son mariage en 1182 à Constance de Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Annexes
Bibliographie
Ouvrages :
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
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Périodiques :
- Modèle:Article Modèle:Plume
- Modèle:Article Modèle:Plume
- Modèle:Article Modèle:Plume
- Modèle:Article Modèle:Plume
- Modèle:ArticleModèle:Plume
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
Articles connexes
- Liste des capitaines de la ville de Guérande
- Liste des communes de la Loire-Atlantique
- Presqu'île guérandaise
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Sources institutionnelles
- Site de l'Insee, dossier 2013 relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne.
- Autres sites et pages de la mairie
- Office du tourisme de Guérande
Sources privées
- Aurélia Bourse, Alain Gallicé, Josick Lancien et Louis Yviquel, Des Fêtes historiques à la Fête médiévale de Guérande, 2013.
- Gildas Buron et Gwenaël Leduc, Onomastique guérandaise, 1996.
- Gildas Buron, Maisons et logis du marais salant guérandais du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2008.
- Ronan Durandière, Alain Gallicé, Gildas Buron et Christophe Devals, Guérande : ville close, territoire ouvert, 2014.
- Michel Évain, Douceur et chaleur océaniques sur le littoral, 2015.
- Alain Gallicé, Guérande au Moyen Âge : Guérande, Le Croisic, le pays guérandais du milieu du Modèle:S mini- au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2003.
- Marie Rouzeau, Du pays de Guérande à la Côte d'Amour, 2010.
- Autres sources
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