Batz-sur-Mer

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Autre Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Batz-sur-Mer (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune de l'Ouest de la France dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Elle est située sur une île qui, jusqu'aux environs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, demeure séparée du sillon de Guérande et de l'île voisine du Croisic. Le territoire de la commune fait aujourd'hui partie de la côte sauvage de la presqu'île guérandaise, avec des falaises rocheuses et des plages de sable du côté de l'océan Atlantique, et une large étendue de marais salants au nord-est et à l'est.

L'Homme a fréquenté ce territoire depuis le Paléolithique et l'Antiquité. En 945, le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte, après avoir repoussé les Normands installés à Batz, en offre le territoire à l'abbaye de Landévennec qui y fonde un prieuré dédié à saint Guénolé. Les religieux qui s'y installent développent alors l'activité salicole de la paroisse, qui comprend les trèves du Croisic jusqu'en 1764, et du Pouliguen jusqu'en 1820.

Les marais salants font profondément partie de l'histoire de la localité et ont fortement influencé sa physionomie. Se reconnaît ainsi un style architectural propre à cette zone salicole, qui a été durant les Modèle:Lnobr l'objet de convoitises immobilières et de projets d'infrastructures, déjà en maturation depuis l'avènement du tourisme balnéaire et de la connexion ferroviaire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; en réaction, les différents acteurs professionnels, environnementaux et politiques de la région ont élaboré et fait accepter un modèle prenant en compte l'activité salicole et une protection environnementale dont les actuelles zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont les héritières.

Outre les marais salants et ses côtes, qui ont attiré nombre d'artistes aux {{#switch: XX

 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, dont Honoré de Balzac et Jean Fréour, la commune présente un patrimoine civil et religieux dont certains éléments sont classés par le ministère de la Culture, telle l'église Saint-Guénolé. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes sur la presqu'île du Croisic.
Frontières de Batz-sur-Mer avec les communes limitrophes.

Batz-sur-Mer se situe à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, sur la façade atlantique ; elle est distante de Modèle:Unité, à vol d’oiseau de Saint-Nazaire, chef-lieu de l’arrondissement auquel appartient la localité<ref group="Note" name="Ortho">L’orthodromie considérée, séparant Batz-sur-Mer de Saint-Nazaire, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à la presqu'île guérandaise<ref name="Guérande">Modèle:Ouvrage.</ref> et constitue la partie centrale de la presqu'île du Croisic qui sépare les marais salants de Guérande de l'océan.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Photographie aérienne d’une presqu’île.
La plage Valentin réunissant l’île du Croisic, au fond, à celle de Batz, au premier plan.
Vue aérienne de marais salants.
Les marais salants de Batz-sur-Mer (mai 1977). Le clocher de Batz se détache sous l’horizon.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre zéro et vingt-et-un mètres<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La configuration actuelle du littoral jusqu’à Guérande est relativement récente. Au Pléistocène supérieur, entre 37000 et 24000 av. J.-C., c’est-à-dire à l'apogée du dernier stade glaciaire, les îlots rocheux de Saillé et de Lanclis sont rattachés au sillon de GuérandeModèle:Note, par l’apport d’alluvions ; cette phase est contemporaine de la naissance de la presqu’île de Pen-Bron<ref name="GB6">Modèle:Harvsp.</ref>. Il y a Modèle:Nombre Modèle:Incise la mer s’avance encore jusqu’au coteau de Guérande<ref group="EL" name="p10">Modèle:Harvsp.</ref>. Les dépressions du Massif armoricain Modèle:Incise sont envahies par l’océan, soumis aux effets de la transgression flandrienne<ref name="p23">Modèle:Harvsp.</ref>. L'accumulation de sédiments colmate l'avancée de la mer dans les terres méridionales. Enfin, à une période comprise entre la fin de la Préhistoire et le début de la Protohistoire de nouveaux apports sableux, tant maritimes que fluviaux, consolident la grande falaise de Pen-Bron et le cordon d’Escoublac<ref name="GB6"/>. Le dépôt de sédiments fins va donner naissance aux prés salés argileux aujourd’hui utilisés pour la production de sel. La fin de la transgression semble intervenir à peu près au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, et le niveau marin que nous connaissons aujourd’hui s’est probablement stabilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ap. J.-C.<ref name="p23"/>.

Jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à peu près, les deux îles du Croisic et de Batz Modèle:Incise étaient encore séparées par un bras de mer du littoral, constitué par le sillon de Guérande. Par la suite, plusieurs flèches sablonneuses se sont établies : celle de Pen-Bron à l'ouest est restée incomplète ; celle de la plage Valentin a réuni les deux îles ; celle des dunes d'Escoublac a créé la baie du Pouliguen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le détroit de La Barrière relie aujourd’hui les deux îles, au point de séparation des deux communes du Croisic et de Batz-sur-Mer<ref group="FG" name="p109">Modèle:Harvsp.</ref>.

L’île de Batz est également rattachée à l’îlot granitique de Penchâteau, situé sur le territoire du Pouliguen. La plage de la Govelle, prolongée vers l’intérieur par la dépression de Toulen, souligne la faille entre les deux blocs<ref group="FG" name="p121">Modèle:Harvsp.</ref>.

La côte rocheuse présente des aiguilles de granite, recélant des grottes profondes Modèle:Incise et des chaos rocheux, parsemés d’anses sableuses. La roche contient des veines de minéraux du groupe des silicates (zircons, béryls et tourmalines noires) ou des nésosilicates comme les grenats. Certains filons, qui s’enfoncent sous le niveau marin Modèle:Incise ont été exploités dans le passé<ref group="FG" name="p11">Modèle:Harvsp.</ref>.

Une grande partie du territoire est constituée par des marais salants qui couvrent 459 des Modèle:Unité de la superficie de la commune<ref group="EL" name="p88">Modèle:Harvsp.</ref>. La limite entre Guérande et Batz est établie sur des ramifications des étiers principaux : l'étier de Curusson et la bondre Modèle:Incise du Yoro, qui dépendent de l'étier de Pen-Bron ; l'étier de Sigomo et la bondre de Laguecan qui dépendent de l'étier du Pouliguen.

Le littoral sud fait partie de la Côte sauvage avec ses falaises rocheuses et ses nombreuses anses. D’ouest en est, c’est-à-dire du Croisic vers le Pouliguen, plusieurs baies se succèdent sur environ Modèle:Unité sur le littoral atlantique, à partir de la pointe du Fort qui ouvre la baie de la Barrière, au fond de laquelle s’étale sur Modèle:Unité la plage Valentin<ref group="EL" name="p80">Modèle:Harvsp.</ref>, close par la pointe de Casse-Caillou. La baie des Bonnes-Sœurs précède la plage Saint-Michel, puis viennent les baies du Grand-Mathieu, du Carbonet, du Dervin et celle du Manéric. La baie de Gentilly annonce la plage de la Govelle, longue de Modèle:Unité et qui s’appuie à l’est sur la Barre, juste avant la baie de Quiobert<ref name=geoscan>Modèle:Géoportail.</ref>. Les falaises de la côte s’élèvent à une hauteur moyenne de cinq mètres<ref group="P" name="R12">Modèle:P..</ref>.

Hydrographie

Tableau montrant des femmes en coiffe tirant l’eau d’une fontaine, l’une d’elle portant une cruche sur sa tête.
Camille Corot, Bretonnes à la fontaine, Bourg-de-Batz, propriété du musée du Louvre (Paris)Modèle:Note,<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>.
Photographie d'une fontaine maçonnée.
La fontaine d’à bas.

Aucun ruisseau ou cours d’eau douce n'irrigue la commune<ref group="A" name="A23">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=geosandre>Modèle:Géoportail.</ref>. Plusieurs sources ont été utilisées par le village pour les besoins quotidiens, et servent encore à l’alimentation en eau de la commune. Ainsi, près de la plage Valentin, les sources de la Barrière, aujourd'hui sur le territoire du Croisic, ont longtemps appartenu à Batz-sur-Mer. À compter de ce point, et en se dirigeant vers le centre du village, on trouve la fontaine d’à bas et la fontaine neuve, puis la fontaine de la Bonne eau et la source de la Herpe. Les puits de Kerdour, de la Violette, de Ker Babon et de Kerland servent également de points d’eau, tout comme, en suivant la côte, les sources du Derwin et du Squale<ref group="A" name="A24">Modèle:Harvsp.</ref>.

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Saint-Nazaire - Montoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le climat de Batz-sur-Mer est relativement semblable à celui de sa voisine Saint-Nazaire, décrit ci-dessous, avec des précipitations moyennes ; le climat océanique, pluvieux et doux, est dû à la proximité de l'océan Atlantique, l’anticyclone des Açores repoussant en été les dépressions, caractérisées par des vents froids et des grosses pluies, vers le nord ; l’hiver il tempère le refroidissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Tmp et avoisine les Modèle:Tmp en été. Météo-France enregistre les records de températures pour quelques villes dont la plus proche de Batz-sur-Mer est NantesModèle:Note. La température la plus basse relevée dans cette commune a été Modèle:Tmp le Modèle:Date-, et la plus élevée, Modèle:Tmp le Modèle:Date-<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990, pour Saint-Nazaire - Montoir.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les plages basses et orientées au sud de la Côte d'Amour sont surchauffées par le soleil, abritées qu’elles sont par le coteau guérandais, et leur forme d’anse échancrée. La pointe du Croisic, sur la commune voisine de Batz-sur-Mer, est, elle, très ventée en hiver<ref group="FG" name="p11"/>. Les tempêtes se forment surtout en novembre et en décembre, et de grosses vagues empêchent l’accès au port de la plage Saint-Michel et à sa jetée, soumis au ressac et aux vents de sud-ouest<ref group="FG" name="p111">Modèle:Harvsp.</ref>.

La présence des marais salants est reconnue de longue date pour créer des conditions climatiques particulières : Modèle:Citation bloc Modèle:Climat Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Batz-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Pouliguen, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Schéma montrant l’implantation d’une ville bordée par la mer et des marais.
Morphologie urbaine de Batz-sur-Mer
En bleu clair : les marais salants.
En orange : l’emprise urbaine.
Trait bleu foncé : limites territoriales.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des zones humides (60,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (60,5 %), zones urbanisées (23,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), eaux maritimes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie urbaine

Le bourg s'étend actuellement des marais salants à la plage Saint-Michel et a absorbé de nombreux lieux-dits qui étaient antérieurement des hameaux tels Cornen, Keralan, Kermabon, Kermadic ou encore le Lesquin<ref group="EL" name="p22">Modèle:Harvsp.</ref>. Batz-sur-Mer comprend cinq localités principales. Outre le bourg proprement dit, la commune compte quatre hameaux tous situés au nord-est de son territoire, près des marais salants, entre le bourg et Le Pouliguen : Kervalet, qui est un village paludier, Trégaté, Kermoisan et Roffiat, qui est le hameau le plus éloigné du bourg.

Kervalet, village paludier aux hautes maisons mitoyennes, a longtemps concurrencé le bourg proprement dit. En 1879 d’ailleurs, les paludiers proposent ce village Modèle:Incise comme gare ferroviaire, s’opposant ainsi au choix du bourg<ref group="EL" name="p22"/>.

Trégaté, hameau aux maisons blanches qui s’avance dans les marais, possède une place sur laquelle se dresse une croix de granit, deux fois brisée, lors d’accidents routiers et restaurée en 1960 Modèle:Incise et 2009<ref group="EL" name="p45"/>. Kermoisan recèle également une croix de granit, ornée jusque dans les années 1990 d'une châsse dédiée à Marie<ref group="FG" name="p147"/>, ainsi qu’un moulin, aujourd’hui accolé à une maison. Roffiat est un écart ouvert du côté sud, mais la partie orientée vers le marais est traditionnellement protégée par des murs souvent aveugles et des murs de pierres sèches<ref group="FG" name="p147"/>.

Voies de communication et transports

Anciennes voies de communication et arrivée du chemin de fer

Huile sur toile montrant 2 muletiers sur leur monture, guidant un troupeau.
Le Gué au Bourg-de-Batz, huile sur toile de John-Lewis Brown (1829 - 1892), musée des beaux-arts de Brest.

Le village de Batz-sur-Mer a longtemps été le centre religieux et économique de l’île de Batz, Le Croisic et Le Pouliguen, situées à chacune de ses extrémités, n’étant que des trèves Modèle:Incise de la paroisse<ref group="FG" name="p111" />. Des chemins muletiers parcouraient les dunes instables, entre marais et mer, pour relier les deux extrémités, sur un chemin souvent inondé. Le Pouliguen n’était accessible au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que par un bac qui traversait l’étier ou à gué<ref group="FG" name="p111"/>.

Le chemin de fer arrive à Batz en 1879 Modèle:Incise et participe au développement des bains de mer, en rapprochant Nantes et Paris de la côte atlantique<ref group="EL" name="p52">Modèle:Harvsp.</ref>. Le train constitue alors pour les Batziens une attraction, et ses passagers une source de revenus : Modèle:Citation bloc

La gare est intégrée au réseau privé de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, la gare de Batz est renommée gare de Batz-sur-Mer<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Message galerie 2

L'arrivée du chemin de fer dans la presqu’île du Croisic, outre son influence sur l’architecture locale qui donne de beaux exemples de style balnéaire, va modifier les habitudes économiques, propulsant le transport du sel par le rail au détriment du cabotage maritime. Ainsi, la construction de salorges Modèle:Incise, rares avant 1850, s’intensifie à partir de 1865, lorsque la prolongation de la ligne ferroviaire jusqu’au Croisic est annoncée. Entre 1880 et 1891, une quinzaine de greniers sont édifiés sur la seule commune de Batz, avec leurs murs aux solides contreforts de pierre de nature à résister à la pression intérieure du sel stocké<ref name="p113">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Voies de communication

Batz est traversée par la route départementale Modèle:Nobr, qui suit la côte et fait le tour du Croisic par la « côte sauvage », par la route nationale 171 Modèle:Incise, ainsi que par la Modèle:Lnobr en provenance de Guérande. Les départementales Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sont classées routes à grande circulation au titre de la loi Barnier<ref name="PLU"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au niveau de la « plage Valentin », la Modèle:Nobr et la Modèle:Nobr empruntent la même chaussée sur environ Modèle:Unité, constituant le seul accès routier au Croisic sur une largeur d'environ Modèle:Unité, à la limite des deux communes entre l'océan et les marais salants. Les jours de grande affluence, cette situation est donc à l'origine de la formation d'embouteillages dans le bourg.

Les routes départementales Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sont classées routes de desserte locale (RDL) au titre du schéma routier de développement (SRD)<ref name="PLU"/>.

Transports

Modèle:Message galerie 2

Les autocars départementaux du réseau Lila<ref>Modèle:Lien web.</ref>, géré par le conseil départemental de la Loire-Atlantique Modèle:Incise desservaient également les neuf arrêts situés sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir de la rentrée 2015, le réseau Lila est remplacé par le réseau Lila Presqu'île dans toute la Presqu'île guérandaise. Batz-sur-Mer est alors desservi par les Modèle:Nobr (Le Croisic - Batz-sur-Mer - Guérande) et 6 (Le Croisic - Batz-sur-Mer - La Baule-Escoublac).

La gare de Batz, un arrêt voyageurs de la SNCF, se trouve sur la ligne de Saint-Nazaire au Croisic ; elle est desservie par la Modèle:Nobr du TER Pays de la Loire<ref group="M" name="Transport">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est également traversée par un itinéraire cyclable, baptisé Vélocéan, qui emprunte le littoral atlantique dans le département de la Loire-Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Habitat traditionnel

Si l'habitat des marais salants fait partie de la forme architecturale vernaculaire présente sur la façade atlantique entre les embouchures de la Loire et de la Vilaine, il se distingue par des toitures à fortes pentes Modèle:Incise, couverts d'ardoiseModèle:Note. Ce caractère est relativement récent, le chaume ayant longtemps concurrencé l'ardoise au cours des siècles précédant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="H" name="p3"/>,Modèle:Note. Les différents témoignages connus confirment l’homogénéité d’utilisation de l’ardoise, et ce, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation

Modèle:Message galerie 2

Photographie de trois maisons basses couvertes d’ardoise derrière une croix de granit.
La rue de la Croix à Kervalet.

Les regroupements villageois en groupes compacts dans le marais, encore en partie visibles aujourd'hui et qui se distinguent du Bourg proprement dit, se justifient par la proximité immédiate des salines, appelées manufactures de plein air par le géographe Raymond RegrainModèle:Note. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Batz n'a pas encore subi les conséquences du tourisme balnéaire ; les marais représentent alors 45 % du territoire de la commune et les dunes, 8 %. Le recensement de 1856 décrit un total de Modèle:Nobr dont 347 sont établies dans neuf villages, dont Modèle:Nobr pour le seul Kervalet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note. Tous ces hameaux Modèle:Incise ont une existence attestée antérieurement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ils sont orientés vers le marais, tournant le dos à la côte rocheuse exposée aux vents et aux pluies d'ouest et de sud-ouest, et implantés sur les terres exondées et les îlots granitiques<ref group="H" name="p4"/>. L'organisation de l'habitat regroupe de façon très systématique le logement et un jardin potager clos de murs<ref group="H" name="p8">Modèle:Harvsp.</ref>, définissant ainsi une cellule de base quasi incontournable pour assurer l'autosubsistance de la famille paludière. Ainsi, le mémoire du Modèle:Date- mentionne-t-il<ref>Archives départementales de la Loire-Atlantique, B 1443.</ref> : Modèle:Citation. De même, les archives départementales de la Loire-Atlantique conservent ce descriptif datant du Modèle:Date-<ref>Archives départementales de la Loire-Atlantique, B 1444.</ref> : Modèle:Citation

Le hameau type s’articule à partir de la structure de village-rue, se complexifiant par l’adjonction de venelles ou de places. Les maisons doubles, dites « sous même couverture » sont fréquentes, le pignon central s’arrêtant souvent au niveau du plancher du grenier, prolongé en hauteur par une cloison de sapin<ref group="H" name="p7">Modèle:Harvsp.</ref>. Il arrive que des bâtiments soient en recul par rapport à l’alignement de la rue ; les maisons disposent alors d’une issue privative, formant une placette libre nommée porh en breton de Batz-sur-MerModèle:Note, utilisée souvent comme aire de travail Modèle:Incise, pouvant donner naissance à une place quadrangulaire, parfois communautaireModèle:Note.

Modèle:Message galerie 2

Les maisons anciennes possèdent des murs dont l’épaisseur varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité en fonction de l’époque de construction et du type de mur considéré, gouttereau ou pignon, ce dernier étant généralement aveugle<ref group="H" name="p13">Modèle:Harvsp.</ref>. En revanche, le bâtiment en pierres de granit ne possède pas de fondation, érigé qu'il est sur un affleurement rocheux qui apparaît parfois à l’intérieur même du logement (Kervalet, Roffiat<ref group="H" name="p8"/>). Les murs extérieurs sont généralement blanchis à la chaux. Selon Gildas Buron<ref group="Note" name="Buron">Gildas Buron est conservateur du musée intercommunal des marais salants.</ref>, les murs gouttereaux ont été assez systématiquement protégés des infiltrations par une corniche depuis au moins 1716 à Batz-sur-Mer, la chapelle de Kervalet ayant adopté cette technique dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les édifices en pierre de taille sont peu courants ; la pierre apparente est réservée aux encadrements de portes, fenêtres et lucarnes, aux chaînages d’angle à compter du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et parfois à une niche de façade accueillant une statuette<ref group="H" name="p9">Modèle:Harvsp.</ref>. Les lucarnes adoptent des formes variées ; les plus anciennes sont triangulaires, d’autres sont curvilignes ou semi-circulaires<ref group="EL" name="p101">Modèle:Harvsp.</ref>.

La maison paludière des {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} présente deux types distinctsModèle:Note. L’un est un bâtiment bas à pièce unique, surmontée d'un grenier vaste destiné au stockage de la nourriture des animaux et du petit bois de chauffage<ref group="EL" name="p24">Modèle:Harvsp.</ref>. Le second type est représenté par des maisons à un étage, surmonté d’un grenier<ref group="H" name="p18">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les maisons des marais datées les plus anciennes sont situées à Trégaté (1634 et peut-être 1636)<ref group="H" name="p6">Modèle:Harvsp.</ref>.

Architecture balnéaire

Comme en Angleterre et dans d’autres villes françaises comme Biarritz, la mode de la villégiature balnéaire et du thermalisme Modèle:Incise a été lancée par l’aristocratie, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Croisic accueille dès 1828 les amateurs de bains de mer comme en témoigne l’ouvrage d’Auguste Lorieux, Promenade au Croisic<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Honoré de Balzac séjourne à Batz dans les années 1830, au Calme Logis, en compagnie de Laure de Berny<ref group="LD" name="p3">Modèle:Harvsp.</ref>. Les dunes de La Falaise, en limite de territoire avec le Croisic, accueillent à partir de 1853 un établissement de bains, à l’initiative de Louis Killian, carrier qui se reconvertit en baigneur. Il prend pour surnom «Valentin», prénom de son père, et donne son nom à la plage en bordure de laquelle est installé son établissement.

Modèle:Message galerie 2

Vue d’une maison en pierre, avec clocheton.
Villa Le Château, bâtie en 1889, par Jean-Baptiste Loiseau, capitaine au long cours nantais. Le clocheton permettait l’observation de la mer<ref group="EL" name="p99">Modèle:Harvsp.</ref>.

L'arrivée du train jusqu’au Croisic, avec arrêt à Batz-sur-Mer, en 1879 est déterminante pour le développement de l’attractivité des bourgs côtiers du nord de la Loire. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Grand Hôtel de la plage, puis Régina Hôtel et Atlantic-Hôtel, est construit dans le style de l’établissement Deslandes du Croisic par Modèle:Mme, sur le site de l'établissement de bains de Louis Killian. Celle-ci fait également édifier la villa dite « manoir de Landévennec » pour le médecin qui s’occupe de l’établissement<ref group="LD" name="p9">Modèle:Harvsp.</ref>. La construction de l’hôtel s’accompagne de la rédaction d’un véritable plan d’occupation d’urbanisme, où villas, parc d’agrément et établissements de soins se partagent l’espace entre océan et marais salants. Mais ce domaine, qui porte le nom de « parc de Beaulieu » ne voit pas le jour, miné rapidement par des problèmes économiques et définitivement enterré par le décès de Jean-Baptiste Boju et le début de la Première Guerre mondiale, qui mettent une fin provisoire à toute activité touristique. Seul l’hôtel Régina et quelques villas témoignent aujourd’hui de ce projetModèle:Note. Avant la plage Valentin, dès 1885, la plage Saint-Michel s'était ouverte aux constructions des villégiateurs, suivie dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par les plages du Dervin, de La Dilane et de La Govelle<ref group="LD" name="p10">Modèle:Harvsp.</ref>. Si l’escalier du manoir de Landévennec confirme ce goût pour l'architecture médiévale, le style néoclassique est représenté par la propriété Saint-Nudec, qui rappelle un petit château d’Île-de-France<ref group="LD" name="p22">Modèle:Harvsp.</ref>, alors que dès 1880, les villas La Tallique et la Roche-aux-Mouettes ont adopté un style résolument italien avec toiture-terrasse et balustrade<ref group="LD" name="p23">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est également la période où les premiers sanatoriums et les premières colonies de vacances apparaissent sur la Côte sauvage. En 1923, sur un terrain offert par madame Vaucourt-Singer, dont elle est proche, mademoiselle Bonjean fait construire un « préventorium marin des Œuvres adoptives », reprenant ainsi le nom d'établissements déjà existants et dont elle assure la gestion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) créée en 2007, à l'instar de celles du Pouliguen (2001) et du Croisic (2006), tient compte du patrimoine balnéaire et des éléments qui le constituent tels que paysage, architecture et clôtures<ref group="LD" name="p29">Modèle:Harvsp.</ref>.

Statistiques actuelles

En 2011, le nombre total de logements dans la commune était de 3 892, alors qu'il était de 3 277 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 36,8 % étaient des résidences principales, 59,9 % des résidences secondaires et 3,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,5 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,9 %, stable par rapport à 2006 (72,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 7,6 % contre 7,4 %, leur nombre étant constant 109 contre 105<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Des statistiques précédentes, il ressort que l'habitat en 2011 est essentiellement individuel, et que les immeubles collectifs sont une minorité.

Projets d'aménagement

La révision du plan local d'urbanisme (PLU), commencée en 2002, s’est achevée en 2010, et a été approuvée par le conseil municipal du Modèle:Date- de la même année. Il tient compte du projet d’aménagement et de développement durable (PADD) entériné par décision du Modèle:Date- et de la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) créée par les délibérations du Modèle:Date-<ref name="PLU">Modèle:Lien web.</ref>. L’objectif de ce PLU est Modèle:Citation. Il doit également intégrer les attendus de la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral dite « loi littoral » du Modèle:Date-, compte tenu des particularités géographiques locales, et en cohérence avec la directive territoriale d'aménagement de l’estuaire de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.

La lecture du PADD permet de comprendre le détail des grandes orientations retenues par le PLU. Le plan d’aménagement souligne en effet la nécessité de développer l’offre de terrains constructibles, par l’intermédiaire de l’augmentation du coefficient d'occupation des sols (COS) du centre-ville et l’encadrement de la promotion de logements sociaux au sein des programmes privés. L’intégration d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager Modèle:Incise dans le PLU répond au besoin de protection de l’environnement et du patrimoine, par la règlementation des stationnements le long de la D45, le développement de parkings au sud du lieu-dit Poulan, et la création d’espaces verts. Du point de vue de la protection des activités traditionnelles Modèle:Incise le PLU inscrit le magasin à sel appelé la Cathédrale en emplacement réservé<ref group="Note">Un magasin à sel ou salorge est un bâtiment, en pierre ou en bois, destiné à entreposer le sel après sa récolte.</ref>. Le développement du potentiel touristique et des activités industrielles, commerciales et artisanales influe également sur les orientations du PLU, qui doit répondre à une forte demande en hébergement touristique et aux aspirations économiques traditionnelles locales. Enfin, pour améliorer les voies d’accès et de transport, ainsi que les besoins en équipements publics, des aménagements prévoient la création de capacités de stationnement et de voies de circulation douce<ref name="PLU"/>.

Risques naturels

Compte tenu de la situation de la commune sur la façade atlantique, un plan de prévention des risques a été publié le Modèle:Date-. Il concerne des risques d’inondation par submersion marine et de marées de tempêtes. Divers arrêtés de catastrophes naturelles ont d’ailleurs été pris pour des inondations, des coulées de boue et des chocs mécaniques liés à l’action des vagues survenus en Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref group="P" name="R26">Modèle:P..</ref>.

Les inondations par les eaux marines se produisent lors des grandes tempêtes, entraînant des dégâts matériels et accélérant la dégradation des falaises<ref group="P" name="R12"/>,Modèle:Note. La tempête du Modèle:Date- a détruit une portion de trente mètres de la jetée du port et a endommagé l’esplanade et la rampe Saint-Michel, ainsi que celle de la Govelle et les enrochements de Quiobert, provoquant également des inondations par les eaux marines dans la rue du Parc<ref group="P" name="R10">Modèle:P..</ref>. Durant les tempêtes des Modèle:Nobr Modèle:Incise et des 27 et Modèle:Date- Modèle:Incise des rafales de, respectivement, Modèle:Unité et Modèle:Unité ont été enregistrées<ref group="P" name="R10"/>.

L’érosion des falaises n’est pas, au début des années 2010, un phénomène inquiétant, aucune altération d’escarpement rocheux n’étant recensée sur le territoire de la commune. Les phénomènes d’érosion constatés sont très réduits en profondeur, les zones habitées ou très fréquentées par les piétons formant tout au plus une bande d’une largeur de Modèle:Nobr ; les secteurs les plus concernés sont les baies de la Govelle, de Quiobert et du Scal<ref group="P" name="R18"/>.

Les marais salants connaissent également le risque d’inondation lors de la conjonction de tempêtes et de marées de vive eau. La tempête de Modèle:Date- a provoqué l’inondation du lotissement de la Herpe, point sensible situé en retrait de Modèle:Nombre de la digue ; la route des marais Modèle:N° a également été endommagée sur plusieurs dizaines de mètres, et des digues de marais se sont effondrées sur au moins Modèle:Nobr, avec parfois des brèches supérieures à vingt mètres<ref group="P" name="R13">Modèle:P..</ref>.

La commune est concernée par des aléas de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces phénomènes sont provoqués par des variations de volumes de sols argileux soumis à des évolutions de la teneur en eau<ref group="P" name="R20">Modèle:P..</ref>. Batz-sur-Mer est soumise à des aléas faible et moyen face à ce risque<ref group="P" name="R21">Modèle:P..</ref>, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La localité est située en zone de sismicité modérée de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le risque sismique dans la Loire-Atlantique augmente de faible (Modèle:Nobr) au nord du département à modéré (Modèle:Nobr) au sud<ref group="P" name="R16">Modèle:P..</ref>.

Modèle:Message galerie 2

Compte tenu de l’absence d’activités industrielles lourdes dans la presqu’île guérandaise, le risque lié au transport de matières dangereuses (TMD) n’est avéré que par le trafic de desserte routière. Il concerne essentiellement la route départementale Modèle:Nobr, et dans une moindre mesure les Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref group="P" name="R23">Modèle:P..</ref>. Néanmoins, le littoral départemental en général et communal en particulier a été fortement affecté par l’échouage du pétrolier Erika le Modèle:Date-, preuve que le TMD par voie d’eau représente un risque non nulModèle:Note,<ref group="P" name="R24">Modèle:P..</ref>.

Toponymie

Quelques toponymes bretons<ref group="FG" name="p145">Modèle:Harvsp.</ref>.

  • Kerdour : le village de l’eau
  • Kerdréan : le village des épines
  • Kermoisan : le village des Moisan (< Moïse)
  • Kervalet : hauteur blanche
  • Pin-nin-nin (de Kervalet) < Pennein : entrée du chemin
  • Roffiat : de Roffiac, origine gallo-romaine
  • Trégaté : le passage du lièvre

La commune est appelé Batz-sur-Mer Modèle:MSAPI (nom français et officiel), Modèle:Langue Modèle:MSAPI (nom breton)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ALBB">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>, et L'Bourr de Ba Modèle:MSAPI (nom gallo, écriture MOGA)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant 1931, le nom officiel de la commune était Bourg-de-Batz ; ce changement de nom a eu lieu pour éviter des confusions avec la commune de l'île de Batz et, surtout, pour promouvoir le développement balnéaire de la commune. En breton on rencontre aussi la forme Modèle:Langue, où le deuxième élément désigne la ville voisine de Guérande<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de la localité est attesté sous les formes insula Baf en 854, Baf Montro en 855<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Baf, Isle-de-Baas, Baz et Bath Wenran au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dans les archives, « les miracles de saint Philibert » (écrits par le moine Ermentaire)</ref>, Uas en 869, Bath Uuenrann et Bath Uuenran au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bath Guerran au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Baz au 1287, Baaz en 1381, Baz en 1396, L'isle de Bas en 1449, Saint Guinolay de Batz en 1453, Bas en 1493 et en 1630, le Clocher du Bourg de Ras en 1763, Bourg-de-Batz en 1779, Batz en 1815, Bourg de Batz en 1850<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son étymologie demeure très incertaine : le rapprochement avec celle de l'île homonyme du Finistèresaint Pol Aurélien fonde un monastère<ref group="EL" name="p16">Modèle:Harvsp.</ref> Modèle:Incise est une hypothèse. L'étymologie pourrait également provenir de la racine bretonne baz (du latin bassus) signifiant « bas », « peu profond » faisant référence aux eaux peu profondes des environs. Cette dernière théorie semble être démentie par les formes anciennes de la toponymie du lieu : Baf (vers les {{#switch: VIII

 | e | er | = 
   {{#switch: VIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}) ; Waz, Bafus ou Bafo (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Baas (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Bas (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon Fernand Guériff<ref group="FG" name="p145"/>, la syllabe si ou sil Modèle:Citation. On trouve ainsi dans les marais salants de Batz-sur-Mer le pont de Sihascouet, la bondre de Sidanvé et celles de Sialan, du Sigoff et de Sigadio, l’étier de Sibéron et celui du Sigo, la pointe de Sinabat et encore Simoine.

Histoire

Préhistoire et protohistoire

Vue d’un menhir avec en arrière plan une digue et la mer.
La Pierre Longue, à la plage Saint-Michel.

Lors de la construction de la voie ferrée de Saint-Nazaire au Croisic, des outils en silex datés du Paléolithique moyen (Moustérien), ont été trouvés dans une couche de tourbe sous les dunes, près du moulin de la Falaise. À cette occasion des restes d'éléphants antiques et de grands mammifères ont aussi été mis au jour, sans qu'on puisse, d'après les données disponibles aujourd'hui, établir de liens entre ces deux découvertes<ref group="Note">Ces restes fossiles n'ayant pas été conservés dans des collections transmises jusqu'à nos jours, il est impossible d'être plus précis sur l'attribution spécifique : il peut s'agir soit de Mammouth soit d’Elephas antiquus voire primigenius.</ref>. D'autres silex du Moustérien ont été trouvés en place par Henri Quilgars dans le secteur de la plage Valentin. Ces trouvailles sont les plus anciens témoignages d'occupation de la presqu'île guérandaise.

La découverte d’un atelier de taille de silex atteste la présence de l’Homme sur la Côte sauvage entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre av. J.-C., c’est-à-dire à la fin du Magdalénien, période qui coïncide avec une période de réchauffement coupée de rechutes<ref group="EL" name="p12">Modèle:Harvsp.</ref>.

L’affleurement leucogranitique sur lequel est construite la chapelle de Kervalet a révélé Modèle:Nobr et deux traits gravés à l’est de l’édifice et Modèle:Nobr cupules au sud du même bâtiment<ref group="EM" name="p24">Modèle:Harvsp.</ref>, vraisemblablement d’origine humaine<ref group="EM" name="p25">Modèle:Harvsp.</ref>. Les cupules Modèle:Incise sont associées à des vasques naturelles. Cet élément permet à Emmanuel Mens d’envisager une chronologie protohistorique pour une partie des cupules observéesModèle:Note.

Plus proche de nous, on trouve quelques mégalithes (époque néolithique) dans la commune, tels que le menhir de la plage Saint-Michel, appelé Pierre longue<ref group="Note">La position de ce menhir n'est peut-être pas celle d'origine, mais aucun élément ne permet de préciser la date d'un éventuel déplacement, les plus anciennes représentations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle montrent le bloc dans sa position actuelle. Abattu par une tempête en 1894, il n'était toujours pas relevé en juin 1900.</ref>, utilisé comme amer, et la croix des Douleurs<ref group="Note" name="Croix des Douleurs">Cette croix grossière taillée dans un bloc de granite est très probablement un menhir christianisé, elle est enchâssée aujourd'hui dans un mur, rue de la Gare.</ref>.

Antiquité

À proximité immédiate de Batz-sur-Mer, sur le territoire de la commune du Pouliguen, la pointe de Penchâteau est fortifiée en oppidum vers 450 av. J.-C.. Les remparts d’un camp celtique protohistorique y sont classés par le ministère de la Culture<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Si aucune trace de la présence romaine n’est encore attestée, Modèle:Citation

Moyen Âge et époque moderne

Photographie d'un manuscrit enluminé.
Page du cartulaire de Redon.

Le cartulaire de Redon, conservé aux archives historiques du diocèse de Rennes, atteste d’une population bretonne à Batz au haut Moyen Âge : Modèle:Citation Ainsi la saline Sissal est attestée dans les chartes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avoir appartenu à Saluus, notable et propriétaire de salines, tout comme est mentionné Caté, du village de Trégaté<ref name="p40">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 843, avant d’attaquer Nantes, les Normands débarquent et se regroupent à Batz. Ils en sont chassés par le duc de Bretagne, Alain Barbe-Torte après 936, soutenu par l’abbé Jean de Landevennec<ref group="EL" name="p16"/> ; le duc donne en 945 le territoire de Batz Modèle:Incise à l’abbaye de Landévennec qui y fonde un prieuré dédié à saint Guénolé<ref group="Note">Dépendant de cette maison mère qui aurait été fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par saint Guénolé dans la presqu'île de Crozon (actuel Finistère).</ref>. La communauté est constituée d’un prieur, nommé par l’abbaye mère, qui est responsable d’une petite communauté monastique. Les religieux favorisent par la suite le développement de la région en se consacrant aux cultures et à l’entretien des marais salants, et relancent le commerce du sel. L'administration civile de l'agglomération est assurée par Le Croisic.

À partir de 1450, Batz-sur-Mer fait partie du domaine d’Isabelle d'Écosse, duchesse consort de Bretagne entre 1442 et 1450, par son mariage avec Modèle:Souverain3. Le prieur de l’abbaye bénédictine, qui dépend de celle de Landévennec, est alors Jean de Kerguz, premier chapelain du duc Modèle:Souverain- à cette même époque<ref group="LG" name="p72">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, six religieux animent le prieuré qui est, de fait, passé sous la domination de la famille de Kerguz, originaire de Cornouaille. En effet, à Jean de Kerguz, toujours en fonction en 1475 à l’époque de la construction de la nouvelle église, succède Pierre de Kerguz, second degré de la dynastie.

En cette seconde moitié de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse relève de plusieurs autorités et influences, tant religieuses que civiles. L’évêché de Nantes n’hésite pas à intervenir dans la gestion de la paroisse, l’une des plus riches de son territoire. En 1478, Pierre du Chaffault se déplace en personne jusqu’au Croisic, qui, tout comme Le Pouliguen, fait partie de la paroisse de BatzModèle:Note. Un clergé nombreux, que dirige un vicaire perpétuel auquel le prieur délègue la charge des âmesModèle:Note, en assure le fonctionnement<ref group="LG" name="p65"/>. Si le nombre d’ecclésiastiques n’est pas connuModèle:Note, il est suffisamment important pour justifier la constitution d’une confrérie placée sous l’invocation du Saint-Sacrement, déjà mentionnée en 1460<ref group="LG" name="p66"/>.

Les notables laïcs possèdent, à cette même période, une influence importante. La gestion du domaine temporel leur revient et une trentaine de notables délèguent deux des leurs, chaque année, pour les représenter : les procureurs de la fabrique. Si certains sont des bourgeois, que l’on retrouve dans l’administration du Croisic qui entame l’affirmation de son autonomie vers 1460 en dominant de sa puissance financière maritime la communauté paroissialeModèle:Note, d'autres sont des nobles, tel Alain Bouchart vers 1430, ou Jean Bouchart vers 1470, ou encore Michel Le Pennec, seigneur de Kerdour (Batz) et de Lauvergnac (Guérande), officier de finances du duché de Bretagne<ref group="LG" name="p66"/>.

La famille Bouchart, dont sont issus les seigneurs de Kerbouchart à Batz, est au service du duché de Bretagne depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle comprend, outre Alain Bouchart, auteur des Grandes chroniques de Bretaigne publiées en 1514, des soldats, des marins Modèle:Incise ou receveur de Guérande<ref group="LG" name="p67">Modèle:Harvsp.</ref>.

Révolution française et Empire

La paroisse Saint-Guénolé de Batz a longtemps couvert toute la presqu'île du Croisic, correspondant à l'ancien canton du Croisic. Le Croisic, ancienne trêve paroissiale, est érigée en paroisse de plein droits par lettres patentes royales de Modèle:Date-<ref name="Paroisse"/> Modèle:Incise et Le Pouliguen devient une commune indépendante en 1854 par séparation de la commune de Batz<ref group="EL" name="p56">Modèle:Harvsp.</ref>, après avoir été érigée en paroisse en 1820<ref name="Paroisse"/>.

Le Modèle:Date-, François Montfort, alors recteur de la paroisse de Batz, devient le premier maire de la commune. Sa démission est acceptée au mois d’août suivant. Refusant de prêter le serment constitutionnel, il doit se cacher. Il rentre clandestinement dans sa paroisse à l’automne 1796, et demeure protégé par la population. Modèle:Citation écrit le Modèle:Date-, Modèle:M., commissaire exécutif du canton de Batz<ref>Bulletin communal Modèle:N°, été 2000, Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Céramique émaillée figurant Balzac et rappelant son séjour à Batz-sur-Mer
Les séjours d’Honoré de Balzac au Calme Logis.
Vue d’un tas de sel, en premier plan d’étiers de marais salant.
Mulon de sel dans les marais de Batz-sur-Mer.

Dans les années 1830, Balzac séjourne avec Laure de Berny à Batz dans la maison de Madame de La Valette, le Calme Logis. Il y écrit Un drame au bord de la mer, court récit romanesque qui inspira Marcel L'Herbier en 1920 pour son film L'Homme du large, et qui a pour cadre Le Croisic et la Côte sauvage (« Grande Côte »), ainsi qu'un roman, Béatrix, dont l'action se déroule à Guérande.

En 1844, Pitre-Chevalier décrit les paludiers de Batz : Modèle:Citation bloc

En 1874, Anatole Roujou écrit que les paludiers habitent trois ou quatre grands villages depuis les temps les plus reculés, se marient entre eux et ne parlent pas le breton, ajoutant que la tradition les fait venir du nord de la Suède<ref>Anatole Roujou, « Sur quelques races ou sous-races locales observées en France », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, II° série, tome 9, 1874, p. 254 (lire en ligne).</ref>.

En 1887, Adèle Pichon, une religieuse, fille de paludier, fonde un des premiers musées d'art et de traditions populaires de Bretagne, nommé musée des anciens costumes<ref group="A" name="A68">Modèle:Harvsp.</ref>. Fermé en 1970, le musée est rouvert en 1984 sous le nom de « musée des marais salants »<ref group="EL" name="p32">Modèle:Harvsp.</ref>.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolonge à Batz comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant neuf mois de plus d'Modèle:Date- au Modèle:Date-, la reddition effective de la poche intervenant trois jours après la capitulation de l'Allemagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les années 1960 voient un projet immobilier et de rocade routière se développer, au détriment des marais salants et des traicts<ref group="EL" name="p88" />. Cette situation se produit alors que la filière économique salicole est en régression, la dépression se traduisant par le recul du commerce et de la production Modèle:Incise, en lien direct avec la diminution du nombre des sauniers et des surfaces exploitées<ref group="AG" name="p3">Modèle:Harvsp.</ref>. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le développement d'un marché intérieur français irrigué par le chemin de fer et dominé par les Salins du Midi, l’activité salicole des côtes atlantiques est affectée, même si Batz qui contrôle l’essentiel du négoce du pays guérandais, résiste encore. De plus, le développement des procédés frigorifiques dans la conservation des denrées modifie les usages du sel<ref group="AG" name="p3"/>,Modèle:Note. En parallèle de ce phénomène économique, la pression foncière sur le littoral s'intensifie, en réponse à l’urbanisation croissante des bassins d’emploi proches que sont Saint-Nazaire, voire Nantes, et à la demande immobilière de tourisme<ref group="AG" name="p5">Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, la politique d’aménagement du territoire de la DATAR nouvellement créée (1963) accentue la transformation et le remodelage des territoires afin d’équilibrer la répartition des activités Modèle:Incise sur l’ensemble de l’Hexagone ; ceci se traduit localement par l’exigence du développement des infrastructures routières de l’axe Saint-Nazaire - Le Croisic, qui passe par La Baule<ref group="AG" name="p5"/>.

La résistance qui s’organise dès le début des années 1970 préfigure le futur économique, culturel et environnemental des années 2010. Elle regroupe Modèle:Citation<ref group="AG" name="p8">Modèle:Harvsp.</ref> et voit la création de pas moins de Modèle:Nobr, rassemblées pour onze d’entre elles en un collectif associatif<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>. Les résultats obtenus participent à la préservation et à la conservation des marais salants ; les filières professionnelles qui lui sont attachées se réorganisent et serviront de modèle pour les salines du Sud de la Loire<ref group="AG" name="p23">Modèle:Harvsp.</ref>. L'action relance également la production et la commercialisation du sel, favorisant la reconnaissance des spécificités locales par la création de labels. Elle permet le développement de la valorisation touristique et culturelle de la zone, et la reconnaissance de l’importance économique des marais salants par l’Administration et le monde politique<ref group="AG" name="p27">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle aboutit enfin à la création de zones de protection du patrimoine naturel, couvrant une zone humide protégée par la convention de Ramsar<ref name="ZP"/> (voir infra le développement relatif au patrimoine naturel).

Politique et administration

Situation administrative

Batz-sur-Mer appartient au canton de La Baule-Escoublac, qui compte six communes et Modèle:Nombre au recensement de 2012 ; depuis Modèle:Date-, Gatien Meunier et Danielle Rival sont les conseillers départementaux<ref name="DP2015"/>. La commune est rattachée à l'arrondissement de Saint-Nazaire et à la [[Septième circonscription de la Loire-Atlantique|Modèle:7e de la Loire-Atlantique]], dont le député est Sandrine Josso (LREM), depuis 2017<ref name="LG2017"/>.

Tendances politiques et résultats

Batz-sur-Mer présente un profil politique contrasté, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et aux élections législatives. En revanche, l’édition de 2010 des élections régionales voit la victoire d’un candidat de gauche, et en 2014, les élections municipales ont porté au pouvoir une liste divers gauche. Les électeurs ont moins voté pour le candidat de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (61,24 % pour Jacques Auxiette dans la Loire-Atlantique contre 51,27 % à Batz-sur-Mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Résultats élections communes françaises

Modèle:Boîte déroulante/fin

Élections présidentielles les plus récentes

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 55,35 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 44,65 % des suffrages ; le taux de participation était de 86,07 %<ref name="PR2007"/>.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 46,71 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 53,29 % des suffrages ; le taux de participation était de 85,00 %<ref name="PR2012"/>.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron, EM, élu, obtient 70,91 % des suffrages et Marine Le Pen, FN, 29,09 % des suffrages ; le taux de participation était de 76,29 %<ref name="PR2017"/>.

Élections municipales les plus récentes

Le nombre d'habitants lors du Modèle:Nobr étant compris entre 2 500 et Modèle:Nombre, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Lors des élections municipales de 2008, tous les conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 73,02 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Danielle Rival, UMP, est élue maire de la commune.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus au second tour, avec un taux de participation de 68,60 % ; la liste LDVG présentée obtient deux sièges au conseil communautaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Adeline L'Honen est élue à la tête de la municipalité. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Quatre maires seulement se sont succédé depuis 1977 : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Photographie d'un peloton de pompiers lors d'une cérémonie.
Célébration de la Sainte-Barbe, le 14 décembre 2014, sur la place du Mûrier.

Dans le ressort de la cour d'appel de Rennes, Batz-sur-Mer relève de Saint-Nazaire pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour administrative d'appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de Saint-Nazaire et la brigade de proximité la plus proche est celle du Croisic<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La brigade de sapeurs-pompiers de Batz-sur-Mer et du Pouliguen est basée au Pouliguen<ref group="M" name="Pompiers">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Ordures ménagères

Au regard de la loi du 13 juillet 1992 relative à l’élimination des déchets et aux installations classées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le PLU de 2010 relève Modèle:Citation.

La commune, au sein de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique, organise le tri des ordures ménagères en collectant séparément les journaux et les magazines, ainsi que les emballages légers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une déchèterie permettant la collecte des encombrants est en fonction sur la route du Croisic. Plus de Modèle:Nobr d’apport volontaire sont également répartis, en 2015, sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Qualité de l’eau

Batz-sur-Mer fait partie du périmètre du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) finalisé en 1996. À ce titre, les abords du réseau hydrographique ont été maintenus en « zone naturelle strictement inconstructible » par le PLU de 2010 ; le réseau du système d’épuration a été, en outre, élargi de façon à respecter l’extension des zones urbanisables<ref name="PLU"/>.

La commune délègue à la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique la gestion et la collecte des eaux potables et pluviales et l’assainissement des eaux usées. Cap Atlantique a confié à SEPIG, une filiale du groupe Saur la gestion des stations d’épurations et de l’ensemble des équipements du réseau d’eaux usées, ainsi que la collecte, le transport et le traitement des eaux usées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Batz-sur-Mer relève de la station d’épuration de Livery, à Guérande, inaugurée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Batz-sur-Mer appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité.

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Batz-sur-Mer, sur une période de neuf ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement à Batz-sur-Mer de 2005 à 2013
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé.
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Batz-sur-Mer 348 408 297 306 238 324 306 677 416
Moyenne de la strate 158 165 161 158 166 172 189 187 173
Graphique représentant l'évolution des données chiffrées précédemment citées.
Capacité d'autofinancement à Batz-sur-Mer de 2005 à 2013
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé.

La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, semble observer des cycles assez longs ; elle est supérieure à la moyenne pendant les neuf ans considérés<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. De Modèle:Nobr, le fonds de roulementModèle:Note, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate<ref name="ALIZE"/>.

Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalité directe, s'établit en 2013 à Modèle:Unité, contre Modèle:Euro en moyenne pour les communes de même importance. Cette hiérarchie est stable sur les quatre années précédentes<ref name="ALIZE"/>.

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle adhère également au syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) de la Côte Sauvage, au syndicat intercommunal pour le développement économique de la Côte d’Amour, ainsi qu’au syndicat intercommunal de la fourrière pour animaux de la presqu’île guérandaise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, Batz-sur-Mer fait partie du syndicat départemental d’énergie de Loire-Atlantique (SYDELA), parmi Modèle:Nobr et Modèle:Nobr de communes, pour le service public du gaz et de l’électricité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Batz-sur-Mer est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Modèle:Section à actualiser Les habitants de la commune sont appelés les Batziens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le classement établi par l'Insee en 2010, Batz-sur-Mer est une commune urbaine, une des Modèle:Nobr de l'unité urbaine de Saint-Nazaire, qui s'étend de Donges au Croisic ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Saint-Nazaire. Batz-sur-Mer fait également partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme Modèle:Citation : 74 % des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation et 25 % dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section En 1854, la commune est scindée en deux communes : Bourg-de-Batz et Le Pouliguen. Ceci explique la forte diminution de population que reflètent les recensements de 1851 et 1856 (- 24 %). Le nombre d’habitants a continué de décroître jusqu’aux années 1940, avec une réduction particulièrement importante liée à la Première Guerre mondiale. Si la population a ensuite adopté une allure positive, elle demeure proche de Modèle:Nombre, c’est-à-dire de même importance qu’après la scission avec Le Pouliguen. Éric Lescaudron y voit l’incidence de la mutation industrielle et de l’exode rural vers les centres de main d’œuvre stable que constituent Saint-Nazaire et Nantes<ref group="EL" name="p21">Modèle:Harvsp.</ref>. La population recensée en 2012 est inférieure à celle comptabilisée en 1999.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 22,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 45,4 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,74 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Batz-sur-Mer est rattachée à l’académie de Nantes, dans la zone B du calendrier scolaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose d'une école primaire publique Modèle:Incise et d'un établissement privé Modèle:Incise.

Les collèges les plus proches sont ceux du Pouliguen Modèle:Incise et de Guérande Modèle:Incise.

Vie culturelle et sportive

Vie associative

Au Modèle:Date-, pas moins de Modèle:Nobr regroupent les activités des Batziens. On dénombre en particulier quatorze associations sportives, dix groupements civiques ou relatifs à la défense, neuf associations culturelles ou artistiques<ref group="M" name="Associations">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune a mis en place en 2015 et pour la cinquième année consécutive une aide financière pour aider les jeunes Batziens de moins de Modèle:Nobr à participer à des activités culturelles ou sportives sur l'ensemble du canton ; cette initiative porte le nom de « pass'association »<ref group="M" name="Associations"/>.

Manifestations culturelles et festivités

Tableau montrant une fête sur une place de village, avec une église et un feu d’artifice en arrière plan.
Feu d’artifice au Bourg-de-Batz, Ferdinand du Puigaudeau.

En mai, le musée des Marais salants participe à la Nuit européenne des musées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet, le festival des Nuits salines s’étend sur trois jours ; il fête en 2015 sa Modèle:24e et regroupe des musiques traditionnelles, celtiques et des chants de marins<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 1974, l'église Saint-Guénolé accueille, tous les jeudis soir de juillet et d'août, un concert classique ou traditionnel, ouvert gratuitement au public<ref group="JR" name="p23">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le premier dimanche d’août est célébré le pardon de saint Guénolé. Il s’agit d’une forme de pèlerinage qui mêle des cérémonies religieuses et des traditions culturelles. Le fest-noz qui le conclut a été remis au goût du jour dans les années 1950<ref group="EL" name="p38">Modèle:Harvsp.</ref>.

Sports

La commune partage avec celle du Pouliguen un club de basket-ball : l'« Espérance Mouette Basket Club » né en 2003 de la fusion club de « l'Espérance » de Batz-sur-Mer et de « la Mouette » du Pouliguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De 2003 à 2013, le marathon de la Côte d'Amour, course de Modèle:Unité entre Le Croisic et Pornichet, a traversé la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels et sportifs

Outre le musée des marais salants, qui est un centre d’expositions permanentes et temporaires<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>, la commune dispose de trois groupes de salles qui permettent aux associations de se réunir et de se produire, la salle des fêtes, les salles de l’espace Petit-Bois et celles du complexe sportif de la Bonne-Eau<ref group="M" name="Salles">Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle du Mûrier est également un centre d'exposition temporaire<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. La commune gère également une médiathèque municipale dénommée Francine-Caron Modèle:Incise qui propose plus de Modèle:Unité pour adultes, adolescents et jeunes enfants<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Outre les terrains de tennis situés dans le Petit Bois<ref group="M" name="Tennis">Modèle:Lien web.</ref>, la commune dispose, à la sortie du bourg en direction du Pouliguen, d'un espace multisports, réservé aux activités sportives collectives avec ballon<ref group="M" name="Boutle">Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Pour les soins, la commune possède notamment deux médecins, plusieurs praticiens Modèle:Incise et une pharmacie<ref name="Santé">Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de Batz-sur-Mer ont également accès à l'hôpital intercommunal de la Presqu'île, résultant de la fusion en 2003 du centre hospitalier de Guérande et de l'hôpital local du Croisic<ref name="Hopital">Modèle:Lien web.</ref>. Les urgences peuvent également être traitées par les établissements de Saint-Nazaire, la polyclinique de l'Europe et l'hôpital Cité sanitaire<ref name="Santé"/>, situés à quelque vingt kilomètres<ref group="Note" name="Ortho"/>.

Cultes

Batz-sur-Mer fait partie de la paroisse catholique Saint-Yves de la Côte sauvage, qui dépend du diocèse de Nantes, suffragant depuis 2003 de la province ecclésiastique de Rennes qui regroupe les diocèses des régions Bretagne et Pays de la Loire. Modèle:Mgr est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Date-. La paroisse regroupe les églises de Batz-sur-Mer, du Croisic et du Pouliguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Paroisse">Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Histoire économique

Sauniers du Bourg-de-Batz<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Citation.

L'autosubsistance des habitants implantés dans les marais a justifié des activités parallèles à la culture et au transport du sel, et en particulier la culture agricole, attestée depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="H" name="p4"/>. On cultive alors les plantes potagères et le seigle, tout en conservant des étendues de landes pour le bétail. La viticulture est également présente, puisque le hameau de Clis sur la commune voisine de Guérande compte dès 1636 un Modèle:Citation et qu'un autre est recensé à Trégaté en 1688<ref group="H" name="p5">Modèle:Harvsp.</ref>.

Une conserverie de sardines est en activité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Incise, la conserverie « Benoist et compagnie », connue localement sous le nom de « confiserie ». Elle est installée à Batz-sur-Mer, sur un terrain délimité par la route de l’Atlantique, l’allée de la Banche et l’allée de Basse-Love. Les pêcheurs locaux, après avoir accosté leurs bateaux à voile à la petite jetée Modèle:Incise au nord du port Saint-Michel, livrent les sardines par l’allée de la Banche. Séchées au soleil, celles-ci sont ensuite cuites à l’huile d’olive, puis mises en boîtes, soudées à la main par des ouvriers « soudeurs boîtiers ». L’activité cesse à la fin du siècle et les hangars sont démolis vers 1907, pour céder la place à la villa « les Violettes »<ref>Bulletin municipal no 23 de 1982.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Batz-sur-Mer au 19 713e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, 41,2 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2011, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,5 % d'actifs dont 62,1 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 Modèle:Incise.</ref>.

On comptait alors Modèle:Nobr dans la zone d'emploi, contre 603 en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 205, l'indicateur de concentration d'emploi est de 52,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d’un emploi pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 Modèle:Incise.</ref>.

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2012, Batz-sur-Mer comptait Modèle:Nombre : 23 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 94 dans l'industrie, 44 dans la construction, 247 dans le commerce-transports-services divers et 29 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.</ref>. En 2013, Modèle:Nombre ont été créées à Batz-sur-Mer<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.</ref>, dont 14 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2013.</ref>.

L’économie actuelle est soutenue par la production du sel et activités connexes, le tourisme et des activités artisanales (notamment la biscuiterie Saint-Guénolé et la biscuiterie des Marais). La mairie de Batz-sur-Mer est le premier employeur de la commune. Les entrepôts et bureaux des Salins du Midi emploient Modèle:Nobr<ref name="Brunet"/>.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee">CEN T1 Modèle:Incise.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 437 100,0 350 80 6 0 1
Agriculture, sylviculture et pêche 23 5,3 20 3 0 0 0
Industrie 94 21,5 84 8 2 0 0
Construction 44 10,1 26 17 1 0 0
Commerce, transports, services divers 247 56,5 198 46 3 0 0
dont commerce et réparation automobile 54 12,4 37 15 2 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 29 6,6 22 6 0 0 1
Champ : ensemble des activités.

L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group="Note" name="Réserve"/> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture et la pêche représentent une part importante de la vie économique de la localité avec Modèle:Nobr actifs ; plus de 20 % de l'activité est assurée par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés, tout comme les activités liées à la construction qui regroupent plus de 10 % des établissements ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 6 % des entreprises, et comptent le seul établissement employant plus de Modèle:Nobr que constitue la mairie de la localité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe le projet d’un important parc éolien en mer au large de Batz-sur-Mer, en direction du sud-ouest, composé de Modèle:Nobr d'une capacité unitaire de Modèle:Unité, soit une puissance totale de Modèle:Unité, sur une zone de Modèle:Unité localisée à un peu plus de douze kilomètres des côtes. La phase active des travaux devrait se dérouler de 2018 à 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

En 2015, quatre hôtels sont établis dans la commune, auxquels Modèle:Nobr réparties dans deux campings viennent s’ajouter à l’offre de logement touristique<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre Gîtes de France<ref> Modèle:Lien web.</ref> viennent compléter les capacités d’accueil de la localité.

Culture locale et patrimoine

Carte schématique indiquant des emplacements de monuments.
Monuments et musées.

La commune a reçu, le Modèle:Date-, le label « petite cité de caractère<ref group="M" name="Cité">Modèle:Lien web.</ref> ».

Batz-sur-Mer compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Patrimoine civil et militaire

Modèle:Message galerie 2

Les citernes antiques de Trémonday Modèle:Incise sont des réservoirs enterrés au nombre de trois qui datent du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elles ont été classées aux monuments historiques en 1918. Avec le colombier (ou fuie) qui se dresse au même lieu-dit, elles dépendaient du château de Kerbouchard ou de Trémonday<ref group="A" name="p27">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le musée des marais salants<ref group="M" name="MuséeMS>Modèle:Lien web.</ref>, fondé en 1887 par une religieuse originaire de Batz, Adèle Pichon, a été fermé en 1970, puis rouvert en 1984 sous le nom actuel. Il a fait l'objet de travaux d'extension qui ont duré quatre ans et permis la réouverture du musée en Modèle:Date-. Celui-ci offre désormais une surface d'exposition de Modèle:Unité qui englobent d'anciens greniers à sel voisins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce musée d'arts et traditions populaires, signalé par « La Porteresse », une sculpture monumentale en bronze de Jean Fréour représentant une Batzienne portant du sel à l'aide d'un gède<ref>Modèle:Lien web.</ref>, abrite un intérieur bazin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle reconstitué avec ses meubles peints en rouge ainsi qu'une collection de vêtements de paludiers : vêtements de travail et costumes de cérémonie (mariage). Une partie importante est consacrée au travail du sel : maquette d'un marais salant, outils de paludiers entièrement faits en bois, récolte et manutention du sel (transport en sac, commercialisation, fiscalité). La visite est complétée par un film vidéo sur le travail dans les marais et sur la faune qui les peuple.

Le musée du grand blockhaus est l'un des blockhaus les mieux conservés du mur de l'Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le musée qu'il abrite recrée un poste de commandement de tir allemand de type Regelbau S 414 unique en France, et il illustre l'histoire de la poche de Saint-Nazaire.

Le moulin de la Falaise, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Guérande, a été déplacé vers 1924 dans les dunes qui s'étendent entre Batz-sur-Mer et Le Croisic. Rénové en 1992, il est toujours en activité. Il s’agit d’un moulin dit « petit-pied », présentant une base cylindrique en granit, surmontée d’une tour en encorbellement de plus grand diamètre<ref group="EL" name="p71">Modèle:Harvsp.</ref>. Durant la semaine du 11 au Modèle:Date-, le moulin de la Falaise a subi une importante tempête et a perdu une partie de ses ailes. Celles-ci ont été restaurées et le moulin remis en service en Modèle:Date-.

Patrimoine religieux

Modèle:Message galerie 2

L'église Saint-Guénolé Modèle:Incise a été construite aux {{#switch: XVI

 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} sur les ruines d’un ancien édifice dédié à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La nef et ses bas-côtés ont été édifiés dans les années 1460 et 1470<ref group="LG" name="p64">Modèle:Harvsp.</ref>. Son clocher de près Modèle:Unité de haut date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="LG" name="p61">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note. Les moines bénédictins de Landévennec la placent sous la protection de saint Guénolé, le fondateur de leur monastère et saint patron. Les orgues de l’église sont déjà évoquées en 1428, à l'occasion de la consécration de l'édifice par l'évêque de Nantes. Elles ont été en partie restaurées en 1714, puis en 1928 et en 1985<ref group="JR" name="p21">Modèle:Harvsp.</ref> et sont inscrites dans la liste des orgues des Pays de la Loire protégés aux monuments historiques. Le carillon actuel compte cinq cloches depuis 1902, Guénolé, Anne, Bernadette, Louise-Marie et Marguerite-MarieModèle:Note.

La chapelle Notre-Dame-du-Mûrier se dresse à quelques dizaines de mètres de l’église Saint-Guénolé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Malgré l'orthographe utilisée, le terme mûrier ne se réfère pas à l'arbre homonyme Modèle:InciseModèle:Note, mais vient plutôt de murié, déformation du latin muria qui signifie saumure, ou par extension marais salant<ref group="FG" name="p143">Modèle:Harvsp.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour se protéger de la peste qui ravage alors la Bretagne, les Batziens font le vœu de réédifier un ancien sanctuaire dédié à Marie, alors en ruines et situé près de l’église Saint Guénolé. Bien qu'à cette époque le commerce du sel soit florissant, les ressources locales s'avèrent insuffisantes pour financer la construction. Aussi, le duc de Bretagne Modèle:Souverain2 demande au pape Modèle:Souverain2 d’accorder des indulgences aux fidèles qui visitent la chapelle et qui par leurs dons aident à l’édification du bâtiment qui est achevée en 1496. Mais la toiture est arrachée par un ouragan en 1819 et l'édifice reste depuis lors à l'état de ruines. Le Conseil municipal refuse d'ailleurs en 1847 de céder ces dernières à la fabrique de la paroisse du Pouliguen.

La croix en bois de Roffiat est ornée de treize cœurs ; elle est dédiée à Notre-Dame du Bonheur. Elle recevait autrefois la visite des jeunes fiancés. On y voit aussi un marteau et une lance, instruments de la Passion, mais également des petits cœurs, une couronne d’épines et un coq évoquant le Reniement de saint Pierre<ref group="EL" name="p45">Modèle:Harvsp.</ref>.

La chapelle Saint-Marc, située au village de Kervalet, est riche en mobiliers référencés à l'inventaire général du patrimoine culturel. On y découvre en particulier une maquette de bateau (ex-voto) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et un cadran solaire daté de 1693<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La croix des Douleurs est inscrite aux monuments historiques depuis 1944<ref group="Note" name="Croix des Douleurs"/>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il s’agit d’un monument taillé dans un menhir de granit entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}, qui se trouvait encore au milieu des champs en 1890, avant d’être encastré dans un mur d’habitation du bourg. Elle doit son nom aux vertus antirhumatismales qui lui étaient attribuées<ref group="EL" name="p44">Modèle:Harvsp.</ref>.

Patrimoine naturel

Zone protégée

Batz-sur-Mer, aux côtés d’Assérac, Le Croisic, Guérande, Herbignac, Mesquer, Le Pouliguen, Saint-Molf, La Turballe et Pénestin, fait partie de la zone des Marais salants de Guérande et du Mès, zone humide protégée par la convention de Ramsar<ref group="Note">Convention officiellement appelée Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment nommée convention sur les zones humides.</ref>, créée le Modèle:Date-<ref name="ZP">Modèle:Lien web.</ref>.

Les zones d’intérêt

Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr et de Modèle:2e<ref name="INPN">Modèle:Lien web.</ref> ; ce classement ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Batz-sur-Mer comprend quatre ZNIEFF.

Modèle:Message galerie 2

La zone Dune de la falaise entre Batz-sur-Mer et le Croisic est une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de type I sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.</ref>. Elle couvre Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFF2">Modèle:Lien web.</ref>. Des plantes rares et protégées, sur le plan national ou régional, s’y sont développées, tel l’Œillet de France (Dianthus gallicus). La zone salicole accueille une faune batracienne exceptionnelle, dont le Crapaud persillé (Pelodytes punctatus) et le Crapaud calamite (Bufo calamita). Les dunes Modèle:Incise présentent de plus un intérêt paysager et historique du fait de la présence du moulin de la Falaise et de murets de pierres délimitant les parcelles<ref name="ZNIEFF2"/>.

Modèle:Message galerie 2

L’espace Marais salants de Batz - Guérande - Le Croisic est une autre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref name="ZNIEFF3">Modèle:Lien web.</ref>. Elle s’étend sur Modèle:Unité, essentiellement des marais salants inondés par les marées, à l’origine de productions piscicoles ou conchylicoles. Cette vaste étendue est caractérisée par des vasières (slikkes alimentées par les Petit et Grand traicts). Si la flore recèle un patrimoine d'une grande richesse, la zone humide concentre de nombreuses espèces d’oiseaux d’un intérêt exceptionnel qui a justifié la création d’une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) en commun avec les effectifs des marais du Mès. La zone accueille également trois espèces prioritaires de la directive européenne habitats : la Loutre d'Europe, (Lutra lutra), le Triton crêté (Triturus cristatus) et l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale). D’autres espèces déterminantes sont relevées tels que la Belette d’Europe (Mustela nivalis) et le Campagnol amphibie (Arvicola sapidus). La faune avicole accueille entre autres l’Aigrette garzette (Egretta garzetta), le Chevalier gambette (Tringa totanus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Busard cendré (Circus pygargus), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), l’Échasse blanche (Himantopus himantopus), l’Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) et le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)<ref name="ZNIEFF3"/>. D’autres petits échassiers sont présents, comme le Pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). On observe également des laridés comme la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) ou des passereaux comme le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Panure à moustaches (Panurus biarmicus), le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica). La flore se distingue avec la Spiranthe d’été (Spiranthes aestivalis) et l’asperge (Asparagus officinalis)<ref name="ZNIEFF3"/>.

Modèle:Message galerie 2

La ZNIEFF Côte rocheuse, landes et pelouses du Croisic, Batz, le Pouliguen est une zone naturelle de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> ; elle couvre Modèle:Unité appartenant au Conservatoire du littoral<ref name="ZNIEFF1">Modèle:Lien web.</ref>. Elle concerne la côte rocheuse, les criques et les dunes des trois communes, et signale la présence d'une flore présentant plusieurs espèces rares ou protégées qui se sont développées sur les rochers littoraux Modèle:Incise, de même que des plantes intéressantes poussant dans les landes, les pelouses et les mares ; les dunes et leurs boisements de Chênes verts (Quercus ilex) sont aussi signalés. La faune est également riche, abritant un passereau rare, durant sa période de nidification, le Pipit maritime (Anthus petrosus), ainsi que le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) ; des batraciens, dans d’anciennes carrières à fonds humides, et des odonates (libellules) sont également remarquables<ref name="ZNIEFF1"/>.

L’ensemble Pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande est également une ZNIEFF de Modèle:Nobr, qui s’étend sur Modèle:Unité<ref name="ZNIEFF4">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est constituée de milieux très variés, dunes et plages, vasières, étiers et marais salants, landes sèches et boisements à la fois de résineux et de feuillus. Elle rassemble en grande partie la faune et la flore déjà représentée dans la ZNIEFF Marais salants de Batz - Guérande - Le Croisic. Aux oiseaux déjà cités, il faut ajouter le Torcol fourmilier (Jynx torquilla).

Le réseau Natura 2000

Le site Marais salants de Guérande, traicts du Croisic et dunes de Pen-Bron fait partie du réseau Natura 2000 depuis le Modèle:Date-, pour Modèle:Unité recouverts à 29 % par les eaux marines<ref name="N2000">Modèle:Lien web.</ref>. À nouveau, la Loutre d’Europe (Lutra lutra) fait partie des espèces référencées, à côté de l’Hermine (Mustela erminea), de la Grenouille pisseuse (Rana dalmatina), du Lézard vert occidental (Lacerta viridis), du Lézard des murailles (Podarcis muralis) et du Lucane cerf-volant (Lucanus cervus). La flore se distingue par la présence de l’Oseille des rochers (Rumex rupestris), du Cochléaire d’Angleterre (Cochlearia anglica), du Lis maritime (Pancratium maritimum), du Varech de Nolti (Zostera noltii) et de l’Armoise maritime (Artemisia maritima)<ref name="N2000"/>.

Patrimoine culturel

Breton de Batz-sur-Mer

Modèle:Article détaillé Batz a fait partie de la Bretagne bretonnante comme l'ensemble de la presqu'île guérandaise ; Alcide Leroux dénombre, en 1888, plus de Modèle:Nombre à Batz<ref group="FG" name="p145"/> ; l'usage habituel du breton s'y est prolongé jusque dans les années 1920. Les derniers locuteurs de naissance se sont éteints à partir des années 1960<ref group="EL" name="p29">Modèle:Harvsp.</ref>, la dernière d’entre eux, décédée en 1988 à l’âge de Modèle:Nombre, avait parlé breton au village de Kervalet jusqu’à l’âge de seize ans, soit jusqu'en 1905.

Le breton parlé à Batz-sur-Mer était différent du breton KLT, mais aussi du breton vannetais, malgré la proximité géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ameublement traditionnel

Dessin aquarellé représentant un lit à baldaquin.
Dessin aquarellé d'un intérieur de Batz-sur-Mer de François Hippolyte Lalaisse<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>.

La lecture des inventaires notariaux après décès permet de reconsidérer l’image d’un mobilier rougi homogène, postérieur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, constitué de l’armoire à gâteaux, de la table à pieds tournés de style Louis XIII, du vaisselier et du lit à quenouilles<ref name="Mob3"> Modèle:Ouvrage.</ref>.

La tradition veut que le rouge qui recouvre le mobilier de l’habitat paludier soit du sang de bœuf, protection contre l’humidité et les insectes. Cette hypothèse est remise en cause par les essences les plus fréquemment utilisées, chêne ou châtaignier, qui sont des bois peu fragiles<ref group="EL" name="p102">Modèle:Harvsp.</ref>. La teinture rouge n’est pas une spécificité de l’ameublement des maisons des marais de la presqu’île guérandaise, une telle pratique étant attestée dans d’autres régions de l’Ouest de la France, comme en Indre-et-Loire Modèle:Incise, dans la région d’Avranches, le pays de Retz ou la région vannetaise<ref group="H" name="p30">Modèle:Harvsp.</ref>. L’analyse des pigments en laboratoire révèle la présence de minium (tétroxyde de plomb), plutôt que de sang animal<ref group="H" name="p31">Modèle:Harvsp.</ref>. La mode des meubles rougis commence à perdre du terrain à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note, correspondant à l’arrivée du chemin de fer.

La table, trône au centre de la salle commune, encadrée de deux bancs ou de chaises paillées, parfois Modèle:Incise dominée par une étagère à pain suspendue aux soliveaux<ref group="H" name="p24"/>. Les lits Modèle:Incise sont placés de part et d’autre du foyer dans les maisons à pièce unique<ref group="H" name="p25">Modèle:Harvsp.</ref>.

Outre ces meubles de bases, l’ameublement dépend de l’espace disponible dans la maison et de l’aisance économique des occupants. S’y ajoutent diverses armoires et buffets à deux corps pour le linge ou buffets-vaisseliers<ref group="H" name="p26">Modèle:Harvsp.</ref>. Parmi les armoires, de frêne moucheté ou en merisier, on distingue l’armoire à lait, qui abrite la chaudière à crème de laitModèle:Note, et l’armoire à gâteaux, à deux battants de trois panneaux, qui doit son nom au décor circulaire qui orne le panneau centralModèle:Note,<ref group="H" name="p27">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le costume traditionnel

Modèle:Message galerie 2

L’utilisation quotidienne du costume paludier semble avoir été abandonnée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre 1868 et 1872, le peintre Lambert Doomer en ayant dessiné un exemplaire, qui semble en être la première représentation connue, vers 1646<ref group="EL" name="p27">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le costume de travail, tant du paludier, qui cultive le sel que du saunier, qui le transporte pour le vendre est constitué d’une Modèle:Citation

La porteresse, qui à l'image de la statue de Jean Fréour, transporte le sel jusqu’à l’aire de stockage, est ainsi décrite : Modèle:Citation

Le costume traditionnel, quand il n’est pas celui utilisé pour le travail, est très coloré. Ainsi, selon Bernadette RivalantModèle:Note : Modèle:Citation. Modèle:Article détaillé

Anthroponymie locale

Fragment d’un registre d’état civil.
Fragment du registre d’état civil daté de 1505.
Concentration des noms de famille en 1875 (Modèle:Nombre)<ref group="A" name="A40">Modèle:Harvsp.</ref>.

  • Lehuédé : 500
  • Pichon : 193
  • Cavalin : 149
  • Nicol : 113
  • Leduc : 101
  • Mouilleron : 94
  • Leberre : 88
  • Lescaudron : 82
  • Regent : 80
  • Legars : 74

Selon Gildas Buron<ref group="Note" name="Buron"/>, Modèle:Citation

Le nombre de familles portant le même patronyme, comprenant des individus baptisés du même prénom, génère une conformité des noms de famille Modèle:Incise, et la pratique des sobriquets est de rigueur<ref group="EL" name="p34">Modèle:Harvsp.</ref>. Ils se transmettent de génération en génération, en fonction du métier, des habitudes, des qualités, de critères anatomiques ou moraux, ou encore d’anecdotes<ref group="A" name="A42">Modèle:Harvsp.</ref>.

On trouve ainsi Belle-en-Cuisse, Brin-de-Myrthe, Canet, Chabas, Coquin et Coquine, Mon Couillon, Faïence, Fantassin, la Goëlette, Grélé, Gros-os, la Mal chargée, Manche-à-Gigot, Papa Loulou, Papet, Petit-couteau, Petit-Parisien, Poulette, Sieur Modèle:Etc.<ref group="EL" name="p34"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Message galerie 2

La famille Bouchart, dont sont issus les seigneurs de Kerbouchart de Batz, a laissé plusieurs noms illustres, qui sont nés ou ont vécu dans la commune, tels que Nicolas Bouchart, né à Batz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un amiral du duché de Bretagne<ref name="Guériff">Modèle:Harvsp.</ref>, Alain Bouchart, né à Batz-sur-Mer en 1478, décédé dans cette même commune en 1530, l'auteur des Grandes chroniques de Bretagne (1514), ou un autre Nicolas Bouchart, maître-maçon du duc Jean V de Bretagne<ref group="JR" name="p14">Modèle:Harvsp.</ref>.

La commune a également attiré nombre d'artistes tels les peintres François Hippolyte Lalaisse et Ferdinand du Puigaudeau, ou encore, ceux qui ont observé et restitué l’environnement et l’atmosphère des foyers des marais salants entre 1838 et 1852, comme Louise Zoé Coste, Henri-Alfred Darjou, Charles Fortin, Louis-Vincent Fouquet, Alexandre Longuet, Adolphe Midy et Théodore Valerio<ref group="H" name="p24">Modèle:Harvsp.</ref>. Michel-Auguste Colle, né à Baccarat en 1872, s'installe à son tour à Kervalet où il décède en 1949. Jean Fréour, né en 1919 à Nantes et mort à Batz-sur-Mer en 2010, est, lui, un sculpteur, qui se fixe à Batz en 1954. Il en est le maire durant une année, au terme de laquelle, en désaccord sur les projets d’urbanisme du préfet, il démissionne, demeurant conseiller municipal jusqu’en 1983<ref group="EL" name="p76">Modèle:Harvsp.</ref>. On lui doit de nombreuses statues, dont celle qui orne l'accès au musée des marais salants.

Des écrivains ont également honoré Batz-sur-Mer, comme Honoré de Balzac qui y fait plusieurs séjours dans les Modèle:Nobr, en compagnie de son égérie et amante Laure de Berny. Francine Caron, poète et universitaire, est née dans la commune en 1945.

Le mathématicien russe Pavel Urysohn, né en 1898 à Odessa (Ukraine actuelle) est mort accidentellement par noyade en 1924 à Batz-sur-Mer.

Héraldique, devise et logotype

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Logotype

Logo de Batz-sur-Mer
Logo de Batz-sur-Mer

.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références nombreuses

Références

Modèle:Références

  • Site de la mairie. La référence est notée « M » dans le texte.

Modèle:Références

  • Site de la préfecture de la Loire-Atlantique. Document d’information sur les risques majeurs, Modèle:Lire en ligne. La référence est notée « P » dans le texte.

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

  • Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:116215010

 |oldid=
 |XXXXXX=
 |XXXXXXX=
 |XXXXXXXX=
 |#default={{#if:116215010||}}
 }}

}}