Écomobilité

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Fichier:Cargo long-john.jpg
Mère transportant ses enfants dans un vélo cargo. Un mode de transport en fort développement dans les pôles urbains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:UniBike Poznan Bonin.jpg
Le vélo à assistance électrique permet d'étendre le rayon d'utilisation du vélo pour les trajets domicile-travail et cible ainsi davantage des utilisateurs périurbains ou éloignés de leur lieu de travail.
Fichier:Tramway Mulhouse DSC 0165.JPG
Tramway à droite et tram-train à gauche à Mulhouse. Ce dernier mode de transport circule à la fois sur le réseau de tramway urbain et sur le réseau ferroviaire périurbain, qui se retrouvent ainsi interconnectés.
Fichier:Miami traffic jam, I-95 North rush hour.jpg
Embouteillage à Miami en heure de pointe malgré la construction de Modèle:Dunité de circulation, une scène habituelle des grandes villes. L'écomobilité cherche des réponses à ce type de problèmes, générés par les modes de transport développés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'écomobilité ou la mobilité durable est une notion apparue dans le sillage des questions de développement durable, qui comprend la conception, la mise en place et la gestion de modes de transport moins nuisibles à l'environnement et à la santé humaine, en particulier à moindre contribution aux émissions de gaz à effet de serre et à la pollution de l'air. Dans les pays importateurs de combustibles fossiles, l'écomobilité est également un enjeu important de souveraineté énergétique. Lorsqu'elle repose sur des moyens de transport actifs, elle permet en outre de lutter contre la sédentarité et ses effets négatifs sur la santé publique.

L'écomobilité est plus simple à mettre en œuvre, donc plus souvent pratiquée, en milieu urbain et périurbain qu'à la campagne. Des moyens techniques et des alternatives ont été et sont développés, et des mesures politiques ont montré des effets positifs dans certaines villes ou régions, mais un défi majeur reste la transition écologique, qui implique de mettre en place les conditions du changement et de l'acceptabilité des alternatives aux transports « non durables ». Ces conditions impliquent une mise en œuvre de haute qualité de systèmes innovants et performants, et nécessitent de trouver la confiance et l'acceptation de nombreuses parties prenantes ainsi qu'une participation active. Le covoiturage fait partie des solutions, notamment là où l'offre de services de transport durable est insuffisante.

La relance du transport ferroviaire (train, métro, tramway, tram-train), de la bicyclette et de ses évolutions (vélo à assistance électrique, vélo cargo) figure parmi les mesures mises en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. En France, elles sont notamment préconisées par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En effet, ces moyens de transport présentent une très bonne efficacité énergétique. D'autres modes de transport économes en énergie comme la trottinette électrique font aussi leur apparition en milieu urbain.

Enjeux

Fichier:Seven sustainable transportations.jpg
Différents modes de transport à Prague.

L'écomobilité est l'un des objets de la décarbonation<ref>Modèle:YouTube.</ref>, de l'aménagement du territoire et de la gestion de temps (le temps est pour chacun une ressource non renouvelable) les plus souvent traités par les Agendas 21, de l'échelle locale à l'échelle régionale<ref>Association Réseau Alliances, sur declic-mobilites.org (consulté le 28 octobre 2016).</ref>,<ref>« Bâtiments neufs : plus de places pour les voitures électriques et les vélos », sur promobilite.fr, 24 octobre 2016 (consulté le 28 octobre 2016).</ref>.

Selon Olivier Dupéron, la mobilité durable (ou écomobilité) Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Santé

En 2022, 99 % de la population mondiale respire un air dont le niveau de pollution ne respecte pas les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci recommande, entre autres, de mettre en place des Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'OMS considère par ailleurs que la sédentarité est un enjeu de santé publique majeure, et encourage explicitement la pratique de la marche et du vélo pour les adultes et les séniors (65 ans ou plus)<ref name="OMS Activité physique">Modèle:Lien web.</ref>. D'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, il faudrait Modèle:Citation, par exemple Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Entre 2020 et 2021, la hausse des émissions de dioxyde de carbone dues aux transports terrestres a été de 8,9 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Haut Conseil pour le climat pointe la responsabilité des transports dans les émissions de gaz à effet de serre<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation compromettent les efforts de réduction des émissions<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. En matière de mobilité des personnes, le développement du train est une composante nécessaire pour tenir les objectifs de la stratégie nationale bas carbone ; il doit être accompagné d'autres mesures en faveur d'une réduction de la demande, d'un report modal vers des modes de déplacement moins énergivores tels que le vélo et la marche, du covoiturage et d'une amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules<ref>Aurélien Bigo, Le train, grand oublié de la transition énergétique ?, The Conversation, 20 juin 2018 (également sur connaissancedesenergies.org).</ref>,<ref group="R" name="Assoc_négaWatt">« Transition énergétique : l’heure de vérité ? » Modèle:Pdf, communiqué de l'association négaWatt.</ref>. The Shift Project (TSP) mise fortement sur le train pour atteindre les objectifs de décarbonation européens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans un communiqué conjoint, l'Union internationale des chemins de fer (UIC) et l'Union internationale des transports publics (UITP) regrettent que la COP26 ne traite les transports que sous l'angle de la voiture électrique, alors que la décarbonisation ne peut se faire sans le vélo, le rail et les transports en commun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toutefois, pour certaines liaisons nécessitant de gros travaux, la construction du réseau ferré peut entrainer une émission substantielle de Modèle:CO2. Dans le cas par exemple de la liaison ferroviaire transalpine Lyon - Turin par tunnel, la Cour des comptes européenne estime que le Modèle:CO2 lié à sa construction ne sera compensé qu'au moins 25 ans après la mise en service de l'ouvrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Connectivité écologique

Des enjeux de connectivité écologique apparaissent, selon que les voies utilisées pour les transports ont un faible impact pour la biodiversité ou sont au contraire source de fragmentation écologique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Étude EEA, sur actu-environnement.com.</ref> et souvent de pollution lumineuse<ref>Modèle:Lien web.</ref> (elle-même source de fragmentation). Ainsi, une passerelle à gibier construite au-dessus de l'autoroute A4 dans le col de Saverne sert aux randonneurs plus qu'à la faune sauvage, faute d'une conception adaptée et d'autres moyens d'échange de population entre les Vosges du Nord et le reste du massif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon David Banister, la transition écologique implique de mettre en place les conditions du changement et de l'acceptabilité des alternatives aux transports « non durables »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D. Banister, Unsustainable transport: city transport in the new century, Taylor & Francis.</ref>. Le rail bénéficie certes d'une efficacité énergétique exceptionnelle<ref>Aurélien Bigo, Le train, grand oublié de la transition énergétique ?, The Conversation, 20 juin 2018.</ref>, mais les doubles clôtures des lignes à grande vitesse le rendent écologiquement fragmentant. À titre d'exemple, la population des environs de Nuremberg s'oppose à la construction d'une usine de réparation des trains à grande vitesse (ICE) longue de 3 à Modèle:Unité et large de 300 à Modèle:Unité au motif qu'il s'agit d'une immixtion importante dans la nature<ref>Modèle:Lien web.</ref>, même si par ailleurs les installations ferroviaires contribuent à réduire l'emprise au sol des transports<ref name="EmpriseAuSol"/>. Cela illustre le problème de l'acceptabilité locale.

Urbanisme

Fichier:VoitureDensitéUrbaineUSAfr.jpg
L'étalement urbain favorise de facto l'automobile.

L'urbanisme est indissociable des mobilités durables<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La fédération France Nature Environnement invite à se mobiliser contre la disparition des centres-villes dans les petites et moyennes villes<ref group="FNE">Modèle:Lien web.</ref>. Une clé du maintien d'une activité en centre-ville est le développement de l'offre de transport en commun<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au contraire, leur disparition est aggravée par la construction de centres commerciaux hors des villes<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

Les enjeux liés à l'urbanisme sont le développement d'espaces de coworking, ainsi qu'un meilleur accès aux services publics, aux commerces et aux infrastructures de transport en commun.

L'Organisation de coopération et de développement économiques estime qu'au-delà d'une densité de Modèle:Nb, les transports en commun se justifient économiquement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. La ville néerlandaise de Groningue, qui est restée dense pour des raisons historiques, a pu très fortement limiter l'usage de la voiture<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Selon Vincent Viguié, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement, il est plus difficile d'avoir un mode de vie à faible empreinte environnementale à la campagne qu'en ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, des expériences pour développer les transports en commun en milieu rural ont été menées avec succès en Autriche et en Italie<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>.

L'écomobilité mobilise les notions de service et de forme urbaine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D. Stead et S. Marshall, « The relationships between urban form and travel patterns. An international review and evaluation » Modèle:Pdf, European Journal of Transport and Infrastructure Research, 1 (2), Modèle:P.113-141, 2001.</ref>, de sécurité, de moindre pollution, d'économies d'énergie et donc d'éthique de l'environnement, mais aussi d'appropriation du sujet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Van den Bergh, J. C. J. M., Van Leeuwen, E. S., Oosterhuis, F. H., Rietveld, P. et Verhoef, E. T., « Social learning by doing in sustainable transport innovations: Ex-post analysis of common factors behind successes and failures », Research policy, 36(2), 2007, p. 247-259.</ref>, de gestion du temps, de santé publique et de qualité de vie. Modèle:Lien invite ainsi à Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D. Banister, « Planning more to travel less: land use and transport. Town Planning Review », 70(3), 1999, Modèle:P.313 (résumé).</ref>.

L'écomobilité vise notamment à réduire la dépendance de la société vis-à-vis de l'automobile et de son usage individuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une étude de la direction générale du Trésor d'avril 2021 estime qu'un péage urbain bien conçu peut réduire la circulation de 20 % sans poser de problème d'acceptabilité sociale insurmontable ; cet avis est partagé par la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), qui réfute le caractère antisocial d'une telle mesure<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. Selon un rapport sénatorial de 2021 relatif aux zones de moyenne à faible densité<ref group="Note">Il s'agit peu ou prou des zones périurbaines et rurales.</ref>, Modèle:Citation. Le rapport mentionne les enjeux de décarbonation, mais aussi ceux sociaux : Modèle:Citation<ref name="Sénat">Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Citation

Les trajets longs du quotidien se décomposent en déplacements reliant les territoires de forte densité (pour lesquels des solutions d'écomobilité existent), déplacements reliant les territoires de faible densité (le covoiturage et les transports à la demande sont alors bien adaptés<ref name="Sénat"/>) et déplacements reliant les territoires de faible densité aux territoires de forte densité, où les bus à haut niveau de service (Modèle:Lang ou BRT) Modèle:Incise sont appelés à jouer un rôle grandissant<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Cette dernière solution a ainsi été mise en place à Dourdan<ref>Modèle:YouTube.</ref>.

Types de déplacements et véhicules concernés

Les expressions « écomobilité » et « mobilité durable » recouvrent des regroupements flous ; les véhicules concernés incluent notamment les véhicules à propulsion humaines (bicyclette et autres cycles, patinage à roulettes, trottinette, skateboard) mais aussi les transports motorisés ou assistés présentant un impact faible sur l'environnement (véhicules dits « propres »).

On retrouve notamment la marche à pied, le vélo et les véhicules dérivés du vélo (vélomobiles, vélo-taxis ou vélo cargos<ref>Modèle:Lien archive.</ref>), les gyropodes, les transports en commun et le covoiturage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour les longues distances, des solutions anciennes rénovées sont citées : ballon dirigeable essentiellement pour les charges lourdes ou volumineuse, bateau à voile ou équipé de panneaux solaires ou, dans un domaine qui relève encore de la recherche, des avions ou véhicules solaires essentiellement là où ce type d'énergie est fréquemment disponible (entre autres les régions désertiques).

Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), Modèle:Citation, pour des raisons d'économie d'énergie et de qualité de l'air<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Voir aussi

L'intermodalité constitue la clef de l'écomobilité, surtout pour les moyennes et longues distances, qui permet un changement simple de mode de transport. Elle peut être facilitée par des dispositifs tels que les vélos en libre-service.

Modèle:Voir aussi

Pouvoir d'achat

Le coût d'usage des modes de transport durables est estimé nettement inférieur à celui des modes non durables<ref>Modèle:Lien web : Modèle:Citation (Calculs effectués à partir de données du ministère des Transports, de l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité, de la Fédération française des Automobiles Clubs, de l'Officiel du cycle, de la moto et du quad et des TER Rhône-Alpes. Moyennes établies sur la base d’un déplacement aller-retour par jour, effectué pendant Modèle:Nobr de l’année.)</ref>.

Demande

Selon Tight Modèle:Et al. (2004), un autre enjeu est de découpler la croissance économique de celle des transports<ref>Modèle:Article.</ref>, y compris en Europe selon Dominic Stead et David Banister<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

En France, la stratégie nationale bas carbone mise en place en 2020 mise sur une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2022, le Conseil d'orientation des infrastructures envisage quant à lui une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Promotion de l'écomobilité

Contenu, principes

Fichier:Mobility pyramid.png
Pyramide de la mobilité.

Les pouvoirs publics, en partenariat avec les associations, s'attachent par les études d'écomobilité puis la mise en place de solutions à diminuer la pollution routière et à gérer les pics de pollution et l'engorgement, qui dégradent la qualité de vie, la santé humaine et les écosystèmes. En s'appuyant sur les données locales et des observatoires de la mobilité<ref>Observatoire de la mobilité de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).</ref>, un état des lieux, régulièrement mis à jour, permet de lister les enjeux et les répercussions sur la population, la vie sociale, l'économie, le système de santé. Ils redéfinissent par exemple les trajets domicile-école sans surcoût économique pour les ménages.

Le chercheur en transports Aurélien Bigo propose une hiérarchie des modes de transport selon leur durabilité, qu'il fait commencer par la marche, suivie du vélo, des transports en commun ferroviaires puis routiers, des voitures partagées, puis individuelles, et de l’avion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette hiérarchie correspond à celle de la pyramide inversée de la mobilité proposée par le projet européen Modèle:Lang, qui promeut la mobilité partagée dans la région de la mer du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Le concept de pyramide inversée de la mobilité est apparu en Belgique néerlandophone.</ref>, à ceci près qu'il privilégie le transport ferroviaire au sein des transports en commun.

Domaines d'application

Modèle:Section à sourcer

Les domaines concernés sont :

  • l'aménagement du territoire et l'urbanisme, les politiques et stratégies d'organisation des transports plus intermodaux et plus efficients, et donc d'infrastructures et d'énergie ;
  • l'écocitoyenneté, la sensibilisation, l'éducation ;
  • les alternatives au transport physique (télétravail, Modèle:Lang, tiers-lieux de proximitéModèle:Etc.) qui peuvent limiter les déplacements subis, limiter les embouteillage et améliorer l'environnement et la qualité de vie, par le gain de temps et d'argent (y compris en période de crise<ref>Botzoris, G., Profillidis, V. et Galanis, A. (2016), Teleworking and sustainable transportation in the era of economic crisis. Dans 5th International Virtual Conference on Information and Telecommunication Technologies (ICTIC 2016), Žilina, Slovakia.</ref>)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Banister et S. Marshall, Encouraging transport alternatives: Good practice in reducing travel, 2000.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} P. White et G. Christodoulou, « The role of teleworking in Britain: its implications for the transport system and economic evaluation », Association for European Transport, 2007.</ref> ;
  • l'autopartage, le covoiturage et d'autres usages collaboratifs de véhicules, ainsi que l'alternative à la voiture<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} M.D. Lowe, Alternatives to the automobile: Transport for livable cities, Ekistics, 1990, Modèle:P..</ref> ;
  • la santé (où les mobilités actives ont un rôle important à jouer<ref name="OMS Activité physique"/>) ;
  • diverses applications technologiques, dans le domaine du transport, des véhicules, de la gestion des flux et de la gestion du temps. Ces applications visent à améliorer l'efficience et l'efficacité énergétique de chaque mode de transport, éventuellement dans un esprit d'économie de service ; on parle alors de MaaS, acronyme de Modèle:Traduction ;
  • la prospective (voir plus bas).

Cadres d'application

On distingue des cadres généraux comme le développement durable, la transition énergétique et écologique, et des cadres réglementaires ou incitatifs européens, dont les programmes européens REVERE (« Réseau vert européen »)<ref>Transformation d'une ancienne voie ferrée en chemin de randonnées, sur europe-en-france.gouv.fr (consulté le 30 octobre 2016).</ref>, FEDER<ref>Le FEDER, qu'est-ce que c'est ?, sur europe-en-france.gouv.fr (consulté le 30 octobre 2016).</ref> et Interreg. L'écomobilité est aussi promue dans le cadre de projets plus régionaux et locaux (Agenda 21 local, Plan climat, plans de déplacement urbain ou d'entrepriseModèle:Etc). L'Association européenne des voix vertes publie une première déclaration pour un « réseau vert européen » à Lille en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis une seconde en 2010 à Madrid<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Allemagne

Modèle:Article détaillé

Espagne

La communauté autonome de Madrid a mis en place un découpage par zone en fonction des autoroutes radiales de la ville (comme à Dourdan). Les lignes d'autocar empruntent les autoroutes et viennent rejoindre des pôles d'échanges multimodaux. Ainsi, en matière de partage modal, l'agglomération madrilène occupe la 1e place parmi 25 villes européennes<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

France

À partir du Modèle:Date-, les publicités pour les véhicules à moteur devront inclure un message en faveur de la mobilité active, de la mobilité partagée (autopartage ou covoiturage) ou des transports en commun : Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Des sanctions seront applicables à partir du Modèle:Date- en cas de non respect de cette obligation<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Données relatives au transport et à ses effets sur l'environnement

Modèle:Article connexe

L'analyse des cycles de vie permet de comparer les différentes solutions (électricité, hydrogène, gaz naturel, biocarburants). Une analyse multicritères, qui s'attache à étudier les émissions de gaz à effet de serre, les potentiels d'acidification des sols, d'eutrophisation des sols, d’oxydation photochimique, de toxicité humaine, d'épuisement des ressources non renouvelables, les émissions de particules fines, les émissions de bruitModèle:Etc, n'est pas toujours possible. Aussi les émissions de gaz à effet serre sont-elles mises en exergue<ref name="PresseDesMines">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pourtant, le professeur en Modèle:Lien, Modèle:Lien, se risque à identifier dix facteurs d'amélioration<ref name="Measures">Modèle:Ouvrage.</ref> :

Ensuite, les mesures proposées (qu'elles concernent les modes de transports, le concept « éviter, déplacer, améliorer », l'identité de Kaya ou les « 4 E », à savoir Modèle:Citation étrangère) sont passées au crible de la transparence, de la justice (les pollueurs paient), des effets secondaires non désirés et de l'application de la mesure (« rencontre-t-on d'autres exemples d'application ailleurs ? »)<ref name="Measures"/>.

Émissions de gaz à effet de serre des principaux modes de transport

Parmi les enjeux environnementaux liés au transport figure notamment leur contribution à l'effet de serre.

L'écocomparateur de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie fournit une estimation de la contribution à l'effet de serre de différents modes de transport en France<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Contribution à l'effet de serre pour cent voyageurs-kilomètres en France
Mode de transport kg équivalent-Modèle:CO2
Avion (court courrier)1 23,0
Moto 19,2
Avion (moyen courrier)1 17,8
Avion (long courrier)1 15,2
Voiture thermique2 13,6
Bus thermique 11,2
Scooter et moto légère 7,6
Voiture électrique2 6,5
TER 2,9
Autocar 2,9
Vélo à assistance électrique 1,0
Trottinette électrique 1,0
RER ou Transilien 0,7
Train Intercités 0,6
Métro 0,3
Tramway 0,2
TGV 0,2
Vélo, marche 0,0

  1. Modèle:Ancre L'effet des traînées de condensation est inclus<ref name="Base Empreinte">Modèle:Lien web.</ref>.
  2. Modèle:Ancre Le chiffre proposé par l'écocomparateur pour les voitures thermiques repose sur l'hypothèse d'un seul occupant. La documentation de la Base Empreinte considère que le taux d'occupation moyen est de Modèle:Nobr pour les trajets mixtes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ce taux a été appliqué dans le tableau ci-dessus.
  3. Les émissions associées à la production et à la distribution du carburant et de l'électricité et à la production des véhicules sont prises en compte ; celles liées à la production des infrastructures ne le sont pas.
  4. La Base Empreinte fournit des bilans plus précis, qui prennent en compte la distance parcourue<ref name="Base Empreinte" />.

Ce comparateur porte sur les transports en France, où les trains fonctionnent à l'électricité et l'électricité est largement décarbonée. Le bilan serait différent dans d'autres pays. Au Royaume-Uni, seul 42 % du réseau ferré est électrifié. L'électrification du réseau figure parmi les pistes envisagées pour relancer son économie à la suite de la pandémie de Covid-19 et contribuer à l'amélioration du bilan carbone du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Leviers pour la décarbonation des transports

L'illustration porte l'équation CO2 = Demande de transport × Report modal × Taux de rempliassage (des véhicules) × Efficacité énergétique des véhicules × Intensité carbone de l'énergie. Ces facteurs sont ainsi classés selon leur proximité avec la sobriété énergétique pour les premiers et la technologie pour les derniers.
Décomposition des émissions de dioxyde de carbone des transports en cinq facteurs. Ceux-ci correspondent à cinq leviers permettant de les réduire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour estimer les émissions de Modèle:CO2 dues aux transports, The Shift Project (TSP) fait appel à une adaptation de l'identité de Kaya à la problématique des transports<ref name="Kaya">Modèle:Lien web.</ref> :

<math>CO_2 = \frac {CO_2} {E} \times \frac {E} {veh. km} \times \frac {veh. km} {voy. km} \times \frac {voy. km} {traj} \times \frac {traj} {voy.} \times voy.</math>

avec :

  • <math>CO_2</math> : émissions de Modèle:CO2 ;
  • <math>E</math> : énergie ;
  • <math>veh. km</math> : distance totale parcourue par les véhicules ;
  • <math>voy. km</math> : distance totale parcourue par les voyageurs (voir voyageur-kilomètre) ;
  • <math>traj</math> : nombre total de trajets ;
  • <math>voy.</math> : nombre de voyageurs.

Il en ressort que pour réduire les émissions de Modèle:CO2 pour un nombre de voyageurs donné, il faut diminuer le nombre de trajets, la distance moyenne des trajets, augmenter l'efficacité énergétique dans les transports <math>\frac {veh. km} {E}</math> ainsi que leur taux d'occupation<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:Commentaire biblio</ref> <math>\frac {voy. km} {veh. km}</math>, et décarboner l'énergie (rôle généralement dévolu à l'électrification des transports<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

La diminution du nombre de trajets et la réduction de la distance moyenne des trajets relèvent de la sobriété, tandis que l'efficacité du moyen de transport (et le taux d'occupation) relèvent de l'efficacité énergétique, la combinaison des deux concepts étant désignée par l'appellation de négawatt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le bilan Modèle:CO2 des véhicules électriques dépend de l'empreinte carbone de l'électricité propre à chaque pays et région. Parmi les modes de transport susceptibles de fonctionner à l'électricité, le train est une des technologies Modèle:Citation selon l'Agence internationale de l'énergie ; les camions sont au stade de la première adoption (Modèle:Citation étrangère), les bateaux au stade de la démonstration, et les avions à celui des petits prototypes<ref>Modèle:Ouvrage, sur connaissancedesenergies.org.</ref>.

L'adaptation de l'identité de Kaya revêt une forme plus générale connue sous le nom de Modèle:Traduction, qui s'exprime sous la forme :

<math>pollution = \frac {pollution} {veh. km} \times \frac {veh. km} {voy. km} \times \frac {voy. km} {traj} \times \frac {traj} {voy.} \times voy.</math>

Le mot tautologie est utilisé pour renforcer l'idée qu'il s'agit ici d'une simple décomposition mathématique, mais cette formule reste utile car elle fait ressortir des leviers possibles en matière de planification des transports<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Parcours

En France, en 2017, 48,8 % des trajets domicile-travail d'au plus Modèle:Unité sont réalisés en voiture. Cette part s'élève à 60 % pour les trajets d'au plus Modèle:Unité, qui représentent un tiers des déplacements totaux. Au-delà de Modèle:Unité, le recours à la voiture dépasse 80 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, les Français ont réalisé en moyenne Modèle:Nobr à plus de Modèle:Nb de leur domicile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le taux d'occupation moyen des voitures est de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref> en France.

Énergie

Modèle:Article connexe

Plus que tout autre, le transport est le secteur qui mobilise une part importante d'énergie grise (suivi d'assez loin par le secteur de l'alimentation), à tel point qu'on y dépense davantage d'énergie grise que d'énergie directe (voir Énergie grise : Énergie grise dans les transports).

En France, en 2015, les transports ont consommé Modèle:Unité d'énergie<ref name="Bilan2015" />,<ref group="Note">Modèle:Nb correspond à Modèle:Unité.</ref> :

En Belgique, le secteur des transports a consommé Modèle:Unité d'énergie en 2014<ref>Chiffres clefs de l'énergie en 2014 en Belgique Modèle:Pdf, sur economie.fgov.be, Modèle:P.10.</ref>,<ref group="Note">Modèle:Nobr correspondent à Modèle:Nb, et Modèle:Nb correspond à Modèle:Unité.</ref>.

Au Royaume-Uni, les transports ont consommé Modèle:Unité en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Allemagne, en 2013, les transports ont nécessité Modèle:Unité ; une forte hausse s'est produite entre 1990 et 2011<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Consommation selon les secteurs, sur umweltbundesamt.de.</ref>,<ref group="Note" name="n1">Modèle:Nobr correspondent à Modèle:Unité.</ref>. Depuis, il semblerait que la consommation se stabilise à un niveau élevé.

En 2006, le Canada a consommé Modèle:Unité pour ses transports<ref>Guide de données sur la consommation d’énergie : de 1990 à 2013 Modèle:Pdf, Ressources naturelles Canada, Modèle:P.122.</ref>,<ref group="Note" name="n1" />.

Infrastructures

Modèle:Article connexe

La totalité des rues, routes et parkings en France occupe une surface de Modèle:Unité<ref name="Science et Vie 1184">Science et Vie, Modèle:N°, mai 2016, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon une étude de l'Office allemand pour l'environnement, dans les villes (de Modèle:Nombre ou plus), le nombre de voitures ne devrait pas dépasser Modèle:Nobr pour Modèle:Nombre. Il faut renforcer l'offre en transports en commun, complétée par des voitures en autopartage. Les espaces de rue ou de parking ainsi gagnés peuvent devenir des espaces verts, ou des terrains à construire. En outre, ces mêmes villes devraient proposer des voies pour les vélos et les piétons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le groupement allemand Modèle:Lien rappelle que les infrastructures ferroviaires sont certes beaucoup moins dévoreuses d'espace que ne le sont les constructions routières. Mais le problème réside dans le fait que les espaces naturels doivent s'effacer devant les coups de boutoir constamment portés par la totalité des infrastructures liées aux transports, qui occupent actuellement 5 % de la surface de l'Allemagne<ref name="EmpriseAuSol">Modèle:Lien web.</ref>. L'association France Nature Environnement souligne que les mesures de compensation environnementale, pourtant prévues dans le cadre des grandes infrastructures, fussent-elles ferroviaires, peinent à voir leur concrétisation<ref group="FNE">« LGV Tours-Bordeaux : une mise en service entachée de casseroles environnementales », 28 juin 2017.</ref>. D'anciens sites industriels ont vu leur sol pollué à la créosote (par exemple à Steinbourg ou Neuf-Brisach), tandis que les anciennes traverses de chemin de fer sont réutilisées çà et là, souvent dans les jardins, en dépit de leur dangerosité<ref>« Déchets dangereux : le cas des traverses de chemins de fer traitées à la créosote et des autres bois traités à l'arsenic », 9 octobre 2013, sur robindesbois.org.</ref>.

En 2021, le pays de Galles annonce qu'il renonce à construire de nouvelles routes pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus généralement, Modèle:Citation est un exemple d'action prônée par TSP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Analyses

Modèle:Section à actualiser

Contrairement aux normes de l'Agence internationale de l'énergie, les statistiques nationales incluent les soutes aériennes internationales approvisionnées sur le sol national. Par contre, conformément aux normes internationales, les soutes maritimes internationales ne sont pas prises en compte dans les statistiques nationales de consommation intérieure d'énergie<ref name="Bilan2015">Bilan énergétique de la France pour 2015 Modèle:Pdf, Ministère de l'Écologie (France), Données et études statistiques, Modèle:P.76-77.</ref>. Le diagramme de Gabrielli – von Kármán montre la bonne efficacité énergétique des trains et des bateaux de commerce. Il n'en est pas moins vrai que la navigation maritime commerciale, qu'il s'agisse des navires de croisière ou commerciaux, pose un problème majeur de pollution de l'air dans les ports, à cause des fiouls lourds de mauvaise qualité qui sont employés, et des gaz d'échappement des navires rejetés sans traitement aucun<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Navires et pollution de l'air, sur nabu.de.</ref>. Dans les ports, où l'on s'attendrait à ce que l'air soit propre, balayé par les vents marins, il s'avère en fait extrêmement pollué par les particules fines<ref group="FNE">En Corse, habitants et touristes victimes de la pollution de l'air des navires.</ref>.

Plus généralement, la pollution de l'air dans les villes et les campagnes provoque le décès prématuré de dizaines de milliers de personnes<ref group="R">« 38 000 décès en 2015 dus à la pollution des moteurs diesel ».</ref>,<ref>« Le diesel est bien cancérigène établit l'OMS », Les Échos, 13 juin 2012.</ref>.

Rapportés à une population de 67 millions d'habitants, les Modèle:Nobr consommés par la France dans le domaine des transports représentent environ Modèle:Unité ou Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> en moyenne par personne.

Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, avec ses Modèle:Nobr d'habitants, a consommé environ Modèle:Unité par habitant pour ses transportsModèle:Refnec.

L'Allemagne, qui compte 83 millions d'habitants, consomme quant à elle environ Modèle:Unité par personne en moyenne pour les transports en 2015Modèle:Refnec. Selon l'Office fédéral allemand pour l'environnement, le pays ne va pas atteindre en 2020 son objectif de réduction des émissions de Modèle:CO2, fixé par l'Union européenne, principalement à cause du secteur des transports. Fait aggravant, l'office allemand souligne que le transport routier de marchandises a encore augmenté de 3,4 % en 2016, tandis que le transport ferroviaire de marchandises a reculé de 0,5 % sur la même période<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'agence allemande exhorte également ses compatriotes à renoncer aux voyages en avion<ref name="4juillet2016_www.faz.net">Modèle:Lien web.</ref>. À l'instar de l'Allemagne, le secteur du transport en Grande-Bretagne est devenu le premier secteur émetteur de Modèle:CO2<ref group="T&E">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Freight transport pushes up German climate emissions ».</ref>. L'Union européenne entend s'attaquer au problème des émissions dues à l’aviation, sans toutefois remettre en cause la croissance dans ce secteur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The EU tackles growing aviation emissions », 3 février 2017, sur ec.europa.eu.</ref>. Mais selon la Fédération européenne pour le transport et l'environnement (T&E), la stratégie européenne, qui est fondée sur la seule méthode des compensations, n'a pas donné jusqu'à présent les résultats escomptés<ref group="T&E">Modèle:Lien archive.</ref>.

Au Canada, qui compte 36,5 millions d'habitants, le chiffre s'élève à Modèle:Unité par habitant pour les transportsModèle:Refnec.

738 milliards de voyageurs-kilomètres en transport individuel en France représentent environ Modèle:Nobr en moyenne par personneModèle:Refnec.

Actuellement, au sein de l'Union européenne, les camions ne sont soumis à aucune contrainte visant à la diminution de leurs consommations, situation critiquée par les associations de protection de l'environnement<ref group="T&E">Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Limites pour les camions Modèle:Pdf, sur nabu.de.</ref>.

Selon l'Öko-Institut, l'Union européenne devrait diminuer ses émissions dues aux transports de 94 % d'ici 2050 pour éviter une augmentation de la température globale de Modèle:Tmp ou plus<ref group="T&E">Modèle:Lien web.</ref>.

Modes de propulsion

Propulsion humaine

Modèle:Article détaillé

Fichier:VéloKilomètresParcourusUE.jpg
Nombre moyen de kilomètres annuellement parcourus à vélo, selon les pays.
Fichier:Station Vélhop automatisé avec l'ensemble de son équipement.jpg
Station Vélhop à Strasbourg.

En dehors du vélo, du vélo couché et des rollers, de nombreuses formes de véhicules à propulsion humaine ont été conçues, principalement terrestres, mais aussi aériens et aquatiques, par exemple les sous-marins à propulsion humaine.

La bicyclette connaît un regain d'intérêt, notamment pendant la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains observateurs estiment que ce phénomène devrait se poursuivre après la pandémie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon Frédéric Héran, la faible croissance économique est un atout pour la bicyclette, qui coûte moins cher que la voiture, aussi bien pour l'utilisateur qu'en matière d'aménagements publics<ref name="Héran">Frédéric Héran, Le Retour de la bicyclette, La Découverte, Paris, 2014 Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Frédéric Héran, « Le vélo une solution d'avenir ? », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, Modèle:N°, septembre-octobre-novembre 2015, Modèle:P.26.</ref>.

L'Organisation mondiale de la santé cite le vélo parmi les activités physiques qu'elle recommande pour réduire le risque de maladies non transmissibles et améliorer la santé générale de la population<ref name="OMS Activité physique" />.

Dans les centres-villes le vélo devrait soulager les transports en commun que l'engorgement guette et il pourrait regagner ses lettres de noblesse en périphérie, et assurer des trajets de longueur non négligeable en périphérie et vers les arrêts des transports en commun. Les métropoles pionnières en France sont avant tout Strasbourg, mais plus récemment Bordeaux, Toulouse, Nantes et Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les villes moyennes, La Rochelle et Colmar sortent du lot<ref name="Héran"/>.

Le Land du Bade-Wurtemberg envisage la création d'une dizaine de rues cyclables rapides d'ici 2025, sur le modèle des autoroutes. Rien qu'autour de Karlsruhe, la création de trois voies dédiées aux bicyclettes est prévue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Propulsion assistée, ou motorisée légère

Modèle:Article connexe Les engins de déplacement personnel motorisés, généralement légers et à motorisation électrique, sont surtout utilisés en villeModèle:Refsou. Les vélos électriques en font partie, mais aussi les trottinettes électriques, les gyroroues et les hoverboards.

En France, sept associationsModèle:Note approuvent le bonus dont bénéficie le vélo électrique à partir de Modèle:Date-, lequel Modèle:Citation et représente Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Allemagne, l'association de protection de la nature Naturschutzbund Deutschland assure ouvertement la promotion du vélo électrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour les motorisations légères, réduire la taille et le poids des organes mécaniques, en particulier du moteur, permet de réduire la consommation (voir downsizing)Modèle:Référence nécessaire.

Propulsion éolienne

Essentiellement maritime, l'histoire de la navigation à voile a démontré l'efficacité de ce mode de transport. De nouveaux véhicules à propulsion éolienne sont en cours de développement et d'essai. Dans le domaine maritime, la catégorie des voiliers des airs exploite l'énergie éolienne tout en offrant aux passagers un confort stable et une vitesse de déplacement efficace<ref>Modèle:Article.</ref>. Les voiliers des airs Modèle:Lnobr et Aerosail sont les premiers prototypes ayant effectué des vols de démonstration.

Le vent est une énergie utilisée essentiellement pour la navigation de plaisance. Néanmoins, les navires de commerce pourraient diminuer leurs consommations grâce à des voiles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Propulsion for cargo ships », sur skysails.info.</ref>.

Certains navires à voile sont encore utilisés comme cargo<ref>« Cargo à voile : le renouveau du transport de marchandises », sur consoglobe.com (consulté le 15 novembre 2016).</ref>. Des navires hybrides (voile/Diesel/électricité) permettent de s'affranchir de la vitesse et du sens du vent<ref>« Le cargo à voiles solution éco-responsable ? », Le Télégramme, 15 septembre 2016 (consulté le 15 novembre 2016).</ref>.

Les rotors à effet Magnus, connus depuis les années 1920, restent cantonnés à une source de propulsion d'appoint et sont très peu développés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:...

Propulsion solaire

Fichier:Vélo Trike électrique solaire (panneaux photovoltaïques).JPG
Vélo « trike » électrique solaire.

Les véhicules solaire existants en 2016 ont une autonomie et une capacité d'emport limité du fait de la capacité et du poids des batteries. On peut citer :

Véhicules terrestre

Certains véhicules à pédales sont équipés de panneaux photovoltaïques pour fournir de l'énergie a un moteur électrique via des batteries. Dans le cas de l'image ci-contre, il s'agit d'un vélo électrique solaire équipé ou plus précisément un trike puisqu'il est équipé de trois roues. Le véhicule d'environ Modèle:Unité est très efficace pour des déplacements avec bagages sur des longues distances. Il peut recharger ses batteries en une journée d'été.

Navires

Des bateaux solaires circulent essentiellement sur les cours d'eau et les lacs. Des navires solaires maritimes comme le PlanetSolar voient également le jour à partir de 2010.

Avion

Les quelques avions solaires existant ont une capacité d'emport et une autonomie limitées. En 2016, Modèle:Lnobr a effectué un tour du monde en Modèle:Nobr.

Propulsion animale

L'usage d'animaux pour le transport ou la traction de véhicules adaptés a été, jusqu'à l'invention de la locomotive à vapeur au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seul mode de transport terrestre alternatif à la marche à pied.

Elle connaît récemment un certain retour dans le monde agricole et pour l'entretien des parcs et espaces publics dans les centres urbains. C'est par exemple le cas à Besançon où la tonte du parc de la « Gare d'Eau » est réalisée par des traits comtois. Elle est aussi utilisée pour permettre aux touristes et visiteurs du Mont-Saint-Michel de se rendre du parking jusqu'au monument<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Intermodalité

Modèle:Article détaillé

Fichier:Tavanasa Breil-Brigels 021112.jpg
Un bus CarPostal devant une gare ferroviaire en Suisse.

L'intermodalité consiste à combiner plusieurs modes de transport pour un même trajet : trains et vélos en libre-service ou avion et taxi par exemple pour le transport de passagers, train et camion pour les marchandises.

La FNAUT ne s'oppose pas à l’ouverture du marché des autocars sur les grandes lignes, mais souligne qu'il s'agit, selon elle, d'une réforme improvisée, en dépit de son utilité, et qu'il faut assurer la complémentarité et non la concurrence entre autocars et trains. La même association souligne que Ouibus (devenue BlaBlaCar Bus), alors filiale de la SNCF, constitue le principal concurrent du train<ref group="F">« La libéralisation du transport par autocar : une réforme utile mais improvisée » Modèle:Pdf.</ref>.

Premiers et derniers kilomètres

Covoiturage sur courte distance

Modèle:Article connexe

La FNAUT voit d'un bon œil le covoiturage sur courte distance, pour des raisons environnementales, mais considère que le covoiturage sur longue distance s'avère négatif, car il prend des parts modales au train<ref group="F">Modèle:Article.</ref>.

Dans les années 2010, des start-ups développent des lignes de covoiturage sur courtes distances<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, voire des lignes de covoiturage sur très courte distance, à la manière des bus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport à la demande

Modèle:Article connexe

Un Modèle:Lang est un service de minibus à la demande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pat Murphy, Plan C: Community Survival Strategies for Peak Oil and Climate Change, New Society Publishers Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Murphy: Plan C », sur scienticity.net.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Citation étrangère est un mot américain signifiant « minibus », issu du français « jeton »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Online Etymology Dictionary, « jitney (n.) », sur etymonline.com.</ref>.

Un système de ce type fonctionne aux Pays-Bas, les bus de quartier, dont les chauffeurs sont bénévoles. Ces bus de huit places desservent une ligne fixe, avec des arrêts réguliers, mais ils peuvent prendre et déposer des passagers en dehors des arrêts prévus dès lors que les conditions de sécurité le permettent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cyclologistique

Modèle:Article détaillé

La cyclologistique permet d'assurer la dernière étape de la chaîne logistique, dite logistique du dernier kilomètre, ainsi que certains déménagements.

Les vélos cargos sont un outil privilégié de cette activité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains magasins prêtent des vélos cargos électriques à leurs clients<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tramways cargos

Modèle:Article détaillé

Fret ferroviaire

L'efficacité énergétique des transports sur rail est encore plus nette pour le transport de marchandises<ref>Modèle:Lien web.</ref> : alors que la masse des voyageurs représente à peine 15 % de celle d'un train, les marchandises peuvent en représenter plus des deux tiers. La faible résistance au roulement du contact rail-roue, et partant, l'excellente efficacité énergétique qu'il permet, est la raison principale pour laquelle des réseaux ferrés sont encore exploités au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Amérique du Nord, terre de l'automobile et de l'aviation commerciale. À l'instar de l'intermodalité, le transport intermodal est appelé à jouer un rôle important dans la transition énergétiqueModèle:Refsou.

Modèle:Article connexe

Services express métropolitains

La FNAUT appelle de ses vœux la création de services express métropolitains, interconnectés aux réseaux de transport urbain, à l'image des RER qui circulent en Île-de-France<ref group="F">Modèle:Lien web.</ref>. Pour ce faire, il faut valoriser les étoiles ferroviaires autour des métropoles. Un service express métropolitain assure des dessertes qui traversent la métropole (diamétralisation) et autorise des correspondances aisées avec le réseau urbain.

À titre d'exemple, la métropole de Strasbourg se mobilise en faveur d'un tel réseau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un projet de réseau express métropolitain doit voir le jour à Montréal (Canada) en 2022. Un réseau de ce type, le Modèle:Lien, est en service à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) depuis 2020.

Prospective

Sobriété et efficacité

Modèle:Article connexe

Dans une économie qui repose sur le pétrole, le volume de transport devrait finir par baisser à la suite de l'épuisement des réserves d'hydrocarbures ou du fait de la lutte contre le réchauffement climatique s'accompagnant d'une réduction des [[Émission de dioxyde de carbone|émissions de Modèle:CO2]]<ref>Pourrions-nous remplacer toutes les voitures par des trains et des péniches ?sur jancovici.com, site de Jean-Marc Jancovici.</ref>. Pour améliorer le bilan environnemental du transport, plusieurs pistes sont envisagées, parmi lesquelles une plus grande sobriété énergétique. Celle-ci peut être obtenue par la diminution des distances parcourues<ref group="FNE">La juste place de la voiture dans la mobilité de demain Modèle:Pdf, 122Modèle:Nb p., Modèle:P.58.</ref> (le télétravail pouvant y contribuer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} E. Kitrinou et A. Polydoropoulou, « Competitiveness of Travel Modes in Island Areas due to Relocation and Teleworking », Proceedings of the 1st International Scientific Conference: "Competitiveness and Complementarity of Transport Modes, Perspectives for the Development of Intermodal Transport", mai 2007.</ref>), et par l'efficacité énergétique qu'apporte l'amélioration des moteurs, mais aussi l'intermodalité. En effet, Modèle:Citation<ref name="PresseDesMines"/>. Ces facteurs peuvent contribuer à diminuer l'impact environnemental du transport routier, qui implique aussi d'agir sur la fragmentation écologique par les voies de circulation, et les microplastiques libérés par l'usure des pneus (voir Impact environnemental du transport routier : nature et toxicité des poussières d’origine routière). Le développement du transport sur rail est également préconisé pour sa plus grande efficacité énergétique<ref group="T&E">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Rail ».</ref>. Selon une communication scientifique publiée dans la revue Nature en 2020, il faudrait passer des avions et voitures, aux bus et aux trains, sans oublier la marche et le vélo<ref>Modèle:Article.</ref>.

La mobilité individuelle revêt des formes nouvelles dont l'autopartage et le covoiturage. Ce dernier relève de la catégorie de l'efficacité énergétique car la consommation d'énergie par personne est inversement proportionnelle au nombre de passagers. L'autopartage constitue un changement de paradigme, car une nouvelle forme de consommation émerge, qui devrait favoriser l'intermodalité : on ne possède plus de voiture, on en utilise une en fonction de ses besoins (économie de fonctionnalité). Cette valeur d'usage favorise également un usage plus intensif voire optimal des véhicules, et donc une moindre énergie grise<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. La ville est concernée mais aussi la campagne. La voiture y règne en maître, mais son emprise pourrait reculer<ref>« Le règne de la voiture en milieu rural est-il une fatalité ? », sur decrypterlenergie.org, association négaWatt.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Agence européenne pour l'environnement

L'Agence européenne pour l'environnement explique que, pour importante qu'elle soit, la technique ne peut seule relever les défis environnementaux que posent les transports. D'autres mesures, telles que la diminution du volume des transports ou le report modal, c'est-à-dire l'intermodalité, s'avèrent indispensables<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Agence européenne pour l'environnement, Lire en ligne Modèle:Pdf, Modèle:P.6-8.</ref>. L'agence attire l'attention sur trois points qui lui semblent essentiels :

  • l'urbanisme et les transports ;
  • le transport et la mondialisation de la production alimentaire ;
  • l'aviation et le tourisme.

Selon l'agence, il faut diminuer les voyages en avion, voire utiliser des modes de transports plus respectueux de l'environnement. Si le rythme de croissance actuel de l'aviation se poursuivait au niveau mondial, cette dernière représenterait 20 % des émissions de Modèle:CO2 en 2050 selon le site écologiste Reporterre<ref group="R">« Les fantasmes d'une aviation écologiquement responsable ».</ref>.

Énergies dans les véhicules

Modèle:Article détaillé

Selon l'Öko-Institut, l'Europe doit réduire les émissions de gaz à effet de serre liés au transport de 94 % d'ici 2050 si elle veut atteindre l'objectif d'une augmentation des températures limitée à Modèle:Tmp<ref>Modèle:Ouvrage, présenté dans : Modèle:Lien web.</ref>.

Les carburants issus des plastiques par pyrolyse sont considérés comme plus émissifs que les produits pétroliers eux-mêmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biocarburants

Modèle:Article connexe

Les associations de protection de l'environnement posent un regard très critique sur les biocarburants de première génération<ref group="Note">Carburants produits à partir de produits comestibles.</ref>,<ref group="T&E">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Little book of biofuels Modèle:Pdf.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (sauf le biogaz). Ainsi, en mars 2022, alors que le risque d'une pénurie alimentaire menace, l'Europe continue à transformer Modèle:Unité de blé par jour en éthanol destiné au transport automobile<ref group="T&E">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="T&E">Modèle:Lien web.</ref>. Selon Transport et Environnement, les biocarburants ne vont pas permettre de réduire les émissions de Modèle:CO2 dans l'aviation<ref group="T&E">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les biocarburants ne vont pas décarboniser l'aviation, 6 avril 2017.</ref>.

L'huile de palme est retirée de la liste des produits bénéficiant d'une exonération fiscale au titre des biocarburants en 2018. La décision est confirmée par le Conseil d'État le Modèle:Date-<ref group="R">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

En plus d'un bilan climatique décevant, les biocarburants conventionnels ont un impact négatif sur la biodiversité, la qualité de l’eau, de l’air et des sols. De plus, la combustion des biocarburants génère des polluants atmosphériques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Europe, on limite l'utilisation des biocarburants de première génération, au profit des biocarburants de deuxième génération (bois, paille, résidus agricoles et forestiersModèle:Etc.). Les premiers, qui viennent en concurrence avec l'alimentation, peuvent présenter des bilans Modèle:CO2 moins bons que les combustibles fossiles quand on tient compte du changement de l'usage des sols que leur production induit, notamment quand ils sont produits à base de palme ou de soja<ref name="Bernard Favre"/>,<ref>Modèle:Lien web.Modèle:Commentaire biblio</ref>,<ref>Modèle:Lien web.Modèle:Commentaire biblio</ref>. Le biogaz présente alors un bon compromis. Selon Bernard Favre, la photosynthèse affiche un rendement Modèle:Citation<ref name="Bernard Favre">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (voir Densité surfacique de puissance : Production d'énergie). Les graisses animales, résidus de la production de viande, sont également utilisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'association négaWatt affirme son attachement aux véhicules thermiques au biogaz, en particulier en milieu rural<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le biogaz constitue un gros pilier du scénario négaWatt, bien que son développement fasse l'objet de critiques (voir Biogaz : Critiques). Plus nuancée, France Nature Environnement souligne également les avantages du biogaz en matière de mobilité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à condition de ne pas détourner les cultures d’une production alimentaire vers la production énergétique, ni faire de la méthanisation une caution verte pour l’agriculture industrielle, ni ralentir les démarches de prévention des déchets organiques<ref group="FNE">Cap sur une énergie d'avenir, Modèle:Date- ; Méthanisation atouts et enjeux et Bioénergies : grands enjeux des premières énergies renouvelables de France.</ref>.

Selon une étude de l'IFPEN réalisée en 2022 pour le Syndicat national des producteurs d'alcool agricole, l'Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre et Intercéréales, publiée à la veille d'une réunion du trilogue européen (Conseil de l'Union européenne, Commission européenne et Parlement européen) sur l'avenir de la voiture thermique en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le bilan Modèle:CO2 d'un modèle compact (segment C) hybride rechargeable utilisant du bioéthanol E85 serait identique à celui d'un modèle équivalent 100 % électrique, du fait de l'énergie grise dépensée pour fabriquer la batterie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Électricité

Modèle:Article détaillé

L'électrification des transports permet de réduire les émissions de Modèle:CO2 par unité d'énergie, sachant que les véhicules électriques présentent eux-mêmes une grande efficacité énergétique (voir Efficacité énergétique et impact climatique des voitures électriques). Selon l'identité de Kaya énoncée plus haut<ref name="Kaya"/>, la décarbonation des transports devient possible.

En matière de réchauffement climatique et de qualité de l'air, les voitures électriques sont préférables aux voitures thermiques selon l'Agence européenne pour l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Union européenne (UE) promeut la voiture électrique au motif que la part d'énergies renouvelables y est la plus importante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Fabrique de l'industrie suggère le recours à des voitures électriques « moyennes », pas trop lourdes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Greenpeace et l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) envisagent également un développement des véhicules électriques<ref>(R)évolution énergétique, Greenpeace, page 5.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2030, en Europe, la demande en électricité de ces voitures représenterait entre 4 et 6 % de la production<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2050, dans l'Union européenne, avec 80 % de voitures électriques, la demande en électricité de ces voitures correspondrait à 9,5 % de la production<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le commissaire de l'UE chargé du marché intérieur affirme que la production d'électricité aura doublé d'ici 2050 en Europe, et il affiche une position favorable au nucléaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Jean-Marc Jancovici, alors que la population sous-estime cruellement Modèle:Citation qu'exige la décarbonation, il est des mesures faciles à mettre en place telles que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; eu égard au coût et à l'efficacité des mesures, il estime que Modèle:Citation que développer des sources d'énergie intermittentes comme l'éolien et le solaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le livre Modèle:Langue, Richard Gilbert et Anthony Perl envisagent des scénarios où la mobilité électrique remplace les carburants fossiles. Par ailleurs, les auteurs préconisent le développement de systèmes de transport à grande échelle, connectés au réseau<ref>Modèle:Article ; commentaire de l'ouvrage : Modèle:Ouvrage.</ref>, qui peuvent inclure des dispositifs de Modèle:Langue. Ils considèrent en effet que les batteries sont lourdes et génèrent donc des pertes par frottement et par freinage plus élevées<ref>Modèle:Ibid., p. 154.</ref>.

La production des voitures électriques fait appel à davantage de minéraux que celle des voitures thermiques. La quantité de minerais disponible, la construction de nouvelles mines, les conséquences environnementales de l'extraction et les tensions sur les prix sont des défis qui en résultent, selon l'Agence internationale de l'énergie en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fret

Modèle:Article détaillé

En Suède, une route électrique pour camions entre dans une phase de test. Un camion hybride est raccordé à des caténaires, situées Modèle:Unité au-dessus de la chaussée, via un pantographe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Allemagne, dans le Schleswig-Holstein, une expérimentation similaire est menée en 2019 et la Hesse a un projet en préparation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Grande-Bretagne s'apprête également à tester les autoroutes électriques (Modèle:Lang)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ces routes et Modèle:Lang pourraient concurrencer le transport sur rail, considéré comme le pilier du transport durable<ref group="T&E">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. TSP prévoit un report modal important de la route vers le ferroviaire et le fluvial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Véhicules autonomes

Modèle:Article détaillé

Les effets des véhicules autonomes sur l'environnement sont incertains. Certains en attendent une réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais plusieurs commentateurs se montrent sceptiques sur cette perspective<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des recherches sur les véhicules électriques autonomes portent sur des véhicules de type « taxis collectifs », ne nécessitant pas de rails et pouvant aussi être rassemblés en « chenilles »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Autres références

De Reporterre : Modèle:Références

De la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) : Modèle:Références

De la Fédération européenne pour le transport et l'environnement : Modèle:Références

De France Nature Environnement : Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Bibliographie

Liens externes

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Graphiques

Écocalculateurs

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