Covoiturage

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Le covoiturage est l'utilisation conjointe et organisée (à la différence de l'auto-stop) d'une voiture automobile, par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs tiers passagers, dans le but d'effectuer un trajet commun.

Le concept se distingue de l'autopartage, où une même voiture est utilisée par plusieurs utilisateurs successifs. Dans le cas du covoiturage, l'objectif est de mutualiser les trajets en voitures<ref>En anglais, l'expression car sharing a aussi été utilisée pour désigner le covoiturage (voir galerie d'images pendant la Seconde Guerre mondiale), mais elle désigne désormais plutôt l'autopartage (voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carsharing).</ref>.

Il procure des avantages individuels (partager les dépenses de carburant et de maintenance, agrémenter les voyages, développer le lien social) et collectifs (augmenter le taux de remplissage des véhicules, diminuer les embouteillages et la pollution)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France, le covoiturage est indemnisé dans la limite du barème fiscal kilométrique<ref>Barème kilométrique 2015 : calcul des frais et indemnités</ref>,<ref>Arrêt de la Cour de Cassation, 2013</ref>, ce qui permet au plus grand nombre de se déplacer. Le conducteur ne doit donc pas faire de bénéfices (l'argent qu'il reçoit doit correspondre au partage des frais liés au trajet)<ref>Avis de la Cour de cassation sur service-public.fr</ref>. Il dépend de la motivation des particuliers et repose en grande partie sur un principe collaboratif d'auto-organisation mais peut être encouragé, coorganisé ou aidé par des collectivités ou entreprises qui y trouvent divers bénéfices. Le mot ne fait son apparition dans la loi qu'à partir de 2015<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Salmiech panneau covoiturage.jpg
Panneau de covoiturage à Salmiech dans l'Aveyron (France).

Principe

À la différence du taxi où le passager choisit la destination, en covoiturage, c'est le conducteur qui offre de partager son véhicule, éventuellement gratuitement<ref>Mauss Marcel, « Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés primitives », L'Année Sociologique, seconde série, Paris, 1923-1924.</ref>. Aussi, c'est lui qui fixe le trajet.

Un conducteur propose aux passagers de les transporter dans sa voiture pour un trajet (ou une portion de trajet) qu'il doit lui-même effectuer, et donc à la date et à l'heure qu'il a décidées. Généralement, le lieu de départ, déterminé à l'avance, est le même pour tout le monde.

À l'arrivée, le conducteur dépose les passagers là où lui-même s'arrête, ou bien à l'endroit que chacun souhaite, en évitant de faire un grand détour. Il peut alors laisser ses passagers par exemple à proximité d'un transport en commun ou bien là où un membre de la famille ou un ami pourront les prendre en charge.

Le conducteur peut demander à ce qu'un des passagers le remplace au volant afin qu'il puisse se reposer.

Le partage des frais est laissé à l'appréciation du conducteur. La formule la plus classique consiste à diviser le coût du carburant et des péages éventuels par le nombre de personnes. Les frais généraux tels que ceux d'entretien ou d'assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût du trajet.

Le conducteur est tenu de ne pas faire de bénéfice, en particulier pour ne pas enfreindre la loi<ref name="juridique">Modèle:Lien web.</ref>. Certains demandent cependant une participation forfaitaire quel que soit le nombre de passagers. Certains sites web et applicatons mobiles de covoiturage sont totalement gratuits. Enfin, une alternative permise par application mobile est la mise en relation, par une application pour mobile, d'un piéton apte à conduire et d'un possesseur de véhicule qui ne veut ou ne peut pas conduire au moment du trajet.

Histoire

Fichier:Three wheeler in Pingyao.jpg
Le partage d'un véhicule est une tradition plus ou moins ancrée selon les régions du monde (ici à Pingyao), souvent associée à un besoin de voyager en dépensant moins, et qui présente l'avantage de moins encombrer la chaussée dans les régions densément peuplées.
Fichier:Transports.svg
L'augmentation du nombre de passagers par véhicule peut assurer le transport de milliers de personnes supplémentaires tout en décongestionnant le réseau routier. La plupart des véhicules circulent avec trois ou quatre places libres. Une des solutions possibles est d'encourager les migrants journaliers à pratiquer le covoiturage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le covoiturage est né de dynamiques d'organisation de l'auto-stop dans les années 1950, par des associations telles que l'allemande Modèle:Lang, la belge Taxistop, la française Allostop (créée en 1958) et la canadienne Allo-Stop. L'apparition du mot « covoiturage » date de 1989Modèle:Référence nécessaire. Depuis les années 1980, il représente une alternative de transport reconnue, qui s'étend dans le monde occidental. L'Internet a beaucoup contribué à l'émergence de cette pratique de transport en facilitant les contacts entre conducteurs et passagers.

Plusieurs pays s'inscrivent déjà dans la vague du covoiturage en mettant en place des aires de stationnement servant de points de chute, des voies réservées en cas d'embouteillage, etc. Au Canada, par exemple, toutes les autoroutes importantes autour des agglomérations comme Montréal, Toronto et Vancouver ont des voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui accélère grandement l'accès aux centre-villes. Aux Pays-Bas, il existe des lifters plaats qui consistent en un trottoir d'environ un kilomètre à l'entrée des autoroutes. Ces trottoirs sécurisent les adeptes et servent autant aux covoitureurs qu'aux auto-stoppeurs.

Au-delà du transport entre personnes se connaissant (forcément assez limité), le covoiturage ne peut fonctionner que si un système manuel (association, centre d'appels, petites annonces, annonce radio, etc.) ou automatisé (site internet, babillards, échange de courriels ou de SMSModèle:Etc), ou les deux, aide à mettre en relation conducteurs et passagers.

Fichier:Aire de covoiturage Conseil général de l'Ariège.JPG
Aire de covoiturage instituée par le conseil général de l'Ariège.

De nombreux sites Internet permettent la proposition et la demande de covoiturages, qu'ils soient réguliers ou ponctuels, de proximité ou de longue distance. Dans ce dernier cas, certains sites offrent des moteurs de recherche en ligne pour le covoiturage, ce qui permet de calculer les trajets et les meilleures possibilités pour le conducteur et le passager. Ces services de babillard pour le covoiturage sont souvent gratuits et faciles à utiliser.

En France, le covoiturage se développe beaucoup même s'il représentait moins de 1 % en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certaines difficultés juridiques freinent son développement<ref name="juridique"/>. En 2009, la pratique du covoiturage suscite un réel engouement en France, grâce à son prix modeste et en raison des préoccupations environnementales des usagers et du développement d'Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après le lancement de BlaBlaCar en 2011, le covoiturage connaît un véritable essor en France. Ce site compte en 2021 plus de Modèle:Nobr de membres inscrits en France (Modèle:Nobr en tout, sur les Modèle:Nobr couverts). Les membres de BlaBlaCar représentent Modèle:Nobr de trajets individuels par mois pour la France et Modèle:Nobr par mois pour l'ensemble des membres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En juillet 2008, en Ontario, une compagnie de bus locale, Modèle:Lien, tente d'interdire les activités de Modèle:Lien pour cause de concurrence déloyale. Le Modèle:Date-, l'autorité responsable, le Ontario Highway Transportation Board (OHTB) leur donne raison. Devant la pression des utilisateurs, la législation est cependant modifiée peu après pour élargir le concept de covoiturage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux États-Unis, Robin Chase, fondatrice de Goloco, site de covoiturage américain, est citée parmi les 100 personnes les plus influentes de la Planète par le magazine Time en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Perspectives de développement

Selon Stéphanie Vincent (LET / ENTPE), le covoiturage est encore en 2008 au début d'une « courbe d'innovation » ; Modèle:Citation<ref>Stéphanie VINCENT, La structuration de la pratique du covoiturage en France : jeu d'acteurs et institutionnalisation, LET / ENTPE</ref>. Un souhait de convivialité et les longues distances à parcourir, ainsi que l'augmentation du prix du carburant, incitent les gens à covoiturer<ref name="quantitative">Modèle:Lien web.</ref>, cependant une « barrière psychologique » existe et reste un des freins importants au développement du covoiturage en Europe<ref name="covoiturage"/>. En 2000, le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU), en France, constatait que Modèle:Citation<ref>Jean M., Covoiturage, car sharing, taxiModèle:Etc : Partager l'usage de l'automobile : en France aussi ?, CERTU, France, Revue T.E.C., Modèle:ISSN, 2000, vol. 158, Modèle:P. (12 réf.)</ref>.

Plusieurs actions peuvent encore accélérer le développement du covoiturage :

  • Dynamique territoriale : Intégrer le covoiturage dans les « plans de mobilité » (plans de déplacements urbains (PDU), plans de déplacement d'entreprise, en incitant aux changements de comportement<ref name=Castets>Castets B., Les plans de mobilité ou comment inciter aux changements de comportement pour les déplacements liés au travail = The mobility plans or how to incite to the behaviour changes for the displacements bound with to the work ; T.E.C. ; Association pour le développement des techniques de transport, d'environnement et de circulation ; Modèle:ISSN ; 2000, vol. 158, Modèle:P.(Résumé Inist-CNRS)</ref>. En effet les déplacements « domicile-travail » (30 % environ du total des déplacements en France, concernant une grande part du tiers actif de la population) sont responsables d'intenses migrations alternantes (déplacements pendulaires) responsables de congestions aux heures de pointe (matin, midi, soir) et à l'encombrement de centres-villes ou parkings par des « voitures ventouses »<ref name=Castets/>. En France, une des 6 orientations de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE) du 30 décembre 1996, porte sur les plans de déplacements urbains ; elle encourage Modèle:Citation<ref name=Castets/>.
  • Améliorer l'échange d'information pour par exemple adoucir les difficultés de latences et coordinations de rendez-vous :
    • Échanges des informations de localisation: Fonctionnalités dédiées de téléphones PDA ou mobiles ou tablettes, équipés de GPS pour un « covoiturage dynamique »<ref name="dynamique">Modèle:Lien web.</ref>. Mieux utiliser les NTIC, par exemple avec le covoiturage dynamique ;
    • Multiplier les possibilités de jumelage des trajets<ref>Modèle:Lien web.</ref> en favorisant l'échange d'annonces de covoiturage entre sites ;
  • Fichier:Point de covoiturage et d'autostop à Alzon (Gard).jpg
    Point de covoiturage et d'autostop sous forme d'abri à Alzon (Gard)
    Aires ou points de covoiturage<ref name="point">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="aire">Modèle:Lien web.</ref> :
    • La simple pose d'un panneau suffit souvent à créer une aire ;
    • Uniformisation des signalétiques (marquage de sol, panneau, couleur, diffusion nationale),
    • Les efforts d'infrastructure servent aussi à l'auto-stop, mais ils devront aussi à l'avenir être pensé comme nœud d'intermodalité (arrêt de transport en commun, parking, zone de location de moyen différent vélo, voiture, nœud de piste cyclableModèle:Etc), et aussi nœud logistique interopérabilité de flux physiques ;
  • Cartographie des aires de covoiturage ; en France, le gouvernement propose un service pour identifier les aires et lieux de covoiturages<ref>Fichier des aires officielles ; Fichier des lieux de covoiturage.</ref> ;
  • Privilèges spécifiques voitures à plusieurs passagers : créer à l'entrée des villes des voies de circulation réservées aux voitures avec plusieurs passagers et des parcs automobiles aux abords des centres-villes denses<ref name="VOM_4000">Modèle:Lien web.</ref>.

Un covoiturage spontané est né aux abords des parkings d'entrée des autoroutes, ou sur certains lieux stratégiques de passage, dans certains quartiers, lotissements et villages. Dans les alpes, les habitants de vallées de montagnes isolées et en impasse se sont depuis longtemps auto-organisés (Modèle:Ex vallée de Névache, vallée des Monge dans les Alpes)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. La Fédération du covoiturage (FEDUCO) est créée en France en décembre 2008 par différents acteurs privés et associatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; son but est la promotion du covoiturage sous toutes ses formes.

En 2017 la Fédération nationale des associations d'usagers des transports demande une baisse des aides publiques en faveur du covoiturage, à travers une modification du barème fiscal de prise en compte des frais réels pour les automobilistes utilisant leur véhicule pour se rendre à leur travail, et en concentrant les aides au covoiturage sur les zones peu denses, afin d'éviter la concurrence avec les transports collectifs<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

En 2018, l’État lance la construction d'un registre de preuves de covoiturage, pour réduire le risque de fraude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux États-Unis, sa pratique est stable et particulièrement marquée dans les zones urbanisées.

En France, dans la décennie 2020, le Gouvernement mène une politique favorisant le développement du covoiturage. Cependant, selon une enquête de Vinci Autoroutes, en 2022, le covoiturage est de moins en moins important sur les routes françaises. Ainsi, le taux d'occupation moyen par voiture est de Modèle:Nobr sur les routes étudiées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Afin d'encourager la pratique, le gouvernement lance fin 2022 le plan national « Covoiturage du quotidien », qui doit favoriser le covoiturage pour les trajets domicile-travail<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce plan prévoit une prime de Modèle:Euro pour les conducteurs qui se lancent dans le covoiturage courte distance à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rôle d'Internet

France

La France compte 78 sites de covoiturage dès 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le nombre de sites ne cesse d'augmenter. Sept d'entre eux sont comparés par 60 Millions de consommateurs<ref>60 Millions de consommateurs, Modèle:N°, octobre 2014, p. 34-35.</ref> : BlaBlaCar, Carpooling, Vadrouille-covoiturage, iDVROOM (racheté depuis par Klaxit), topcovoiturage.com (une combinaison de covoiturage et de colis voiturage), Karzoo, Solution-CoVoiturage et Je-covoiture.

Depuis cette date, cette liste s'est enrichie de plusieurs autres sites et applications, notamment Karos, Klaxit, Mobicoop, LaRoueVerte.com, Gomore, RoulezMalin, ZenOnCar et Wever qui ne prennent aucune commission sur les trajets pour préserver l'esprit originel du covoiturage. Des plateformes comme Kombo permettent de comparer les prix et durée du transport par covoiturage avec ceux d'autres modes de transport.

La plateforme Covoiturage-libre.fr a été créée en 2011 sous la forme d'une association<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la suite de la mise en place de frais de commission par BlaBlaCar. Le Modèle:Date-, Covoiturage-libre.fr a pris la forme d'une coopérative pour former Mobicoop<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette coopérative met en avant le covoiturage comme étant un bien commun et non une marchandise.

ZenOnCar se distingue se distingue par l'éventail des services mutuels qu'il propose : chaque utilisateur peut, pour chaque trajet, se déclarer comme possesseur de véhicule ou non, apte à conduire ou non. Ainsi, le possesseur du véhicule n'est plus forcément celui qui conduit, ce qui permet des usages novateurs comme la possibilité de trouver un conducteur pour rentrer avec son propre véhicule, en toute sécurité, quand on a trop bu par exemple.

Enfin, la plupart des sites de petites annonces gratuites proposent aussi une rubrique covoiturage et certains sites locaux disposent même de plus d'offres qu'un site spécialisé pour un trajet identique.

Ceci montre bien l'engouement du covoiturage en France. De nombreux sites plébiscitent cette pratique en expliquant son intérêt<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou en proposant des idées de covoiturage. Le gouvernement a organisé la première Journée du covoiturage en France le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En janvier 2008, un concept similaire pour le transport de partage des biens a été introduit sur internet. Une société appelée FretBay a lancé sa plateforme pour le partage des camions pour livrer les marchandises. Ce nouveau concept est introduit la première fois en Europe et bientôt copié par d'autres pays d'Europe.

En 2007, la multiplicité et la diversité des acteurs et des sites étant un frein au développement et à l'essor du covoiturage en France, la plupart des sites souffrent d'une faible fréquentation. Le regroupement d'acteurs (collectivités, entreprises, associationsModèle:Etc) et la mise en commun des bases de données des sites pourraient répondre à ce problème<ref name="covoiturage">Modèle:Lien archive, Modèle:Page.</ref>.

Cependant, cela peut avoir des retombées négatives sur les utilisateurs de ces plateformes de covoiturage. En effet, la mise en commun des bases de données personnelles des différents sites peut induire une réticence chez les individus quant à la protection leurs données personnelles.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, régulé par l'État, est appliqué depuis le Modèle:Date-. Il remplace la directive précédente sur la protection des données personnelles et offre une protection plus grande aux personnes physiques face aux nouvelles réalités informatiques. Ainsi, les entreprises doivent mettre en place des mesures de protection des données plus appropriées afin de mettre davantage en confiance les utilisateurs quant au partage des données personnelles sur la plateforme ainsi qu’au transfert de celles-ci d'une entreprise à une autre. En cas de non-respect de ce règlement elles peuvent payer des amendes pouvant aller jusqu'à vingt millions d'euros ou quatre pour cent de leur chiffre d'affaires annuel mondial.

Canada

Le logiciel et la base de données du réseau Covoiturage.ca sont partagés par plusieurs sites web qui utilisent un habillage propre à leur portail respectif. Ce fonctionnement permet aux villes et aux organisations nord-américaines de se joindre au réseau, et de bénéficier du logiciel à partir de leur propre site de manière transparente pour les utilisateurs. Lorsqu'un utilisateur est membre de l'un des sites affilié au réseau, il l'est également pour tous les autres sites partenaires.

Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)

Modèle:Article détaillé

Canada et États-Unis

Fichier:Covoiturage panneau.svg
Panneau de signalisation d'une voie réservée aux véhicules à occupation multiple. Dans ce cas on autorise les voitures avec 2 personnes ou plus.
Fichier:HOV Lane.jpg
Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM).

Il y a Modèle:Unité de voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM) et 130 programmes pour véhicules à occupation multiple dans plus de 30 villes nord-américaines<ref name="VOM_4000"/>. Aux États-Unis, les VOM sont appelés HOV (pour « Modèle:Lang »). Ces voies sont réservées aux véhicules transportant plus d'une personne.

Les véhicules qui peuvent emprunter une VOM dans la province de l'Ontario sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les voitures ;
  • les camions utilitaires de moins de Modèle:Unité ;
  • les motos ;
  • les taxis ;
  • les autobus - autorisés même sans passagers ;
  • les véhicules de secours.

Au contraire, la circulation des véhicules suivants y est interdite :

  • les véhicules dont le conducteur est le seul occupant ;
  • les camions utilitaires de plus de Modèle:Unité de longueur.

Ces règles sont analogues à celles du Québec où toutefois les véhicules électriques peuvent également utiliser certaines voies réservées sans égard au nombre d'occupants, notamment l'autoroute 740 et la route 112<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réduire le nombre de véhicules par personne présente plusieurs avantages :

  • dégradation moindre de la qualité de l'air ;
  • moins d'embouteillages, d'autant plus que les autorités favorisent les véhicules transportant plusieurs passagers ;
  • moins de stress pour les voyageurs car moins de conducteurs ;
  • éventuel partage des multiples frais entre les occupants ;
  • un cercle vertueux : l'efficacité du modèle le rend plus populaire, donc plus efficace.

Un système de signalisation élaboré a été mis en place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La capitale américaine est la première ville du pays pour le covoiturage : 7 % des habitants le pratiquent en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Slugging

Modèle:Référence nécessaire

Europe

Fichier:Norwegian-road-sign-509.0 - High-occupancy vehicle lane.png
En Norvège<ref>En image, la signalisation d'une voie réservée aux véhicules avec 2 personnes ou plus</ref>.

Il y a peu de voies réservées aux VOM en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Norvège est un des pays européens qui en possèdent. Le projet « Europeen ICARO », pour Increasing CAR Occupancy<ref>Modèle:Lien web.</ref> a permis d'en créer à Leeds, Bristol et Madrid. Il n'y en a pas en France, même si des réflexions sont actuellement menées dans différentes régions.

France

Lors du Grenelle de l'environnement, il a été prévu de permettre la mise en place de voies réservées sur les autoroutes et voies rapides pour les transports collectifs et les véhicules transportant au moins trois personnes<ref name="grenelle">Modèle:Lien web.</ref>.

Une expérimentation est menée en 2019 sur l'autoroute A6, près de Mâcon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2020, le code de la route intègre la notion de voies de covoiturage, réservées à cet usage. Le 30 septembre 2020 un tronçon de huit kilomètres est ouvert sur l'A48 ; la voie devient réservée au covoiturage lorsque le trafic se densifie et que la vitesse moyenne décroit. Pour matérialiser ces voies de covoiturage, un panneau signalétique a fait son apparition. Il s’agit d’un losange blanc sur fond bleu ou noir. Celui-ci s’affiche sur les panneaux à messages variables de la voie de gauche (voie réservée) lorsque le dispositif est actionné, généralement aux heures de pointe, pour fluidifier le trafic routier. Une fois activée, la voie réservée est ouverte à tous les véhicules transportant deux personnes ou plus, aux taxis avec ou sans client et aux véhicules dotés d’une vignette Crit’Air Zéro émission (100 % électriques ou à hydrogène)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une seconde voie est mise en service à Lyon le 21 décembre 2020 ; les conditions sont les mêmes qu'à Grenoble, mais le dispositif est actif du dimanche minuit au vendredi soir<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans le Val d'Oise, la décision de l'État de réserver la voie de gauche de l'autoroute A15 dans le sens Paris-province sur 8 km au covoiturage provoque une opposition de la parts de nombreux maires et responsables politiques locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aires de stationnement de covoiturage

Fichier:Centre Hospitalier Bretagne Atlantique.JPG
Matérialisation de places de stationnement réservées aux « covoitureurs ».

Les aires sont des lieux sécurisés et identifiés où les covoitureurs peuvent se poster pour attendre leur conducteur, ou pour pratiquer l'auto stop. Ces stationnements (parkings) permettent de se retrouver également et d'y laisser une voiture, de sorte à ne prendre qu'une voiture pour plusieurs personnes.

Une jonction avec les lignes de transport en commun peut se révéler utile. Il est possible de rendre l'aire ou le stationnement (parking) identifiable en y installant une borne ou tout autre signalétique visible de loin<ref name="outil">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France le département du Morbihan est un précurseur des aires de covoiturage. Il a signé de nombreuses « conventions de signalisation d'une zone de covoiturage » avec des grandes surfaces ayant des portions de parking peu exploitées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Différents types de covoiturage

Covoiturage régulier

Le covoiturage domicile-travail se fait souvent avec des gens de la même entreprise, université ou des voisins. Cette pratique représente les deux tiers des trajets de covoiturage, elle a surtout lieu dans les grandes entreprises de plus de 300 personnes et les administrations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Covoiturage ponctuel ou occasionnel

Ce type de covoiturage est surtout utilisé pour les loisirs ou les départs de dernière minute. La mise en relation se fait souvent par des sites internet, ce qui permet de diminuer considérablement les frais de déplacements, mais qui oblige généralement à covoiturer avec un ou des inconnus.

Covoiturage de loisir

Les participants à un événement (festival de musique, rencontre sportive, mariage, réunion associative ou institutionnelle...) peuvent s'organiser pour covoiturer vers le lieu de l'évènement. Ce covoiturage ponctuel a une particularité : tous les participants se rendent au même endroit à la même date.

Le covoiturage est aussi utilisé pour les départs en vacances ou en weekends, les économies réalisées sur un trajet étant d'autant plus grandes que le trajet est long. Ainsi le covoiturage devient une alternative de transport économique et accessible.

Il existe aussi des plateformes de covoiturage « culturel » permettant de se rendre sur un site à vocation culturelle: châteaux, musées, expositions, ateliers d'artistes, lieux religieux, festivalsModèle:Etc

Zones de moyenne à faible densité

Modèle:Article connexe

Dans les zones de moyenne à faible densité de population (c'est-à-dire périurbaines à rurales), le covoiturage permet de compenser la carence ou l'absence de transports en commun pour les personnes ne possédant pas de véhicule. Les enjeux de décarbonation<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'accès à l'emploi sont majeurs.

Le covoiturage « comme on prend le bus », qui autorise l'augmentation du taux d'occupation, se met progressivement en place à la campagne, comme dans la vallée de Kaysersberg<ref name="vallée_de_Kaysersberg">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:YouTube (12/13, France 3 Grand Est).</ref> et dans le Sundgau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou en milieu périurbain<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Il est développé notamment par Ecov<ref name="Ecov">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="vallée_de_Kaysersberg" />,<ref>Modèle:Article.</ref> et Mobicoop<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolutions du covoiturage

Covoiturer pour gagner du temps

La multiplication des voies réservées aux véhicules à occupation multiple (covoiturage et transport public) permettrait de faire gagner du temps aux covoitureurs, aux bus et aux taxis. La loi permettant la création de voies réservées pour le covoiturage (trois personnes et plus) et les véhicules de transports publics n'a finalement pas été retenue lors du Grenelle de l'environnement.

Covoiturage dynamique

Le covoiturage dynamique associe plusieurs technologies : la géolocalisation par GPS et les connexions 3G. Il permet de synchroniser en temps réel les demandes et les offres de trajets<ref name=":0">Modèle:Lien archive.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le covoiturage dynamique peut prendre également en charge la gestion automatique des frais car le calcul de rapprochement entre le passager et le conducteur se base sur une géolocalisation temps réel qui permet de calculer avec précision le trajet exact partagé. Mais cette gestion des frais n'est ni obligatoire ni une caractéristique distinctive de la notion de « dynamique ». Avec l'aide de porte-monnaie virtuels, conducteurs et passagers n'ont pas besoin d'échanger physiquement de monnaie, qui est numériquement et instantanément transférée d'un compte à l'autre en fonction de plusieurs paramètres (modèle et année de la voiture, consommation réelle de carburantModèle:Etc).

Le covoiturage dynamique a été conceptualisé tout d'abord à travers un brevet aux États-Unis, qu'un article du centre de recherche de Nokia 20 ans après a rendu moins théorique<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Après une série de projets expérimentaux locaux exploitant des technologies ne faisant pas appel à la géolocalisation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, des expérimentations utilisant cette technologie sont menées par une série de start-up, à commencer par Avego en Irlande, puis Covivo<ref name=":1" />,<ref name=":0" /> en France et enfin Flinc en Allemagne.

L'enjeu de la « mobilité dynamique » est plus large : il s'agit de combiner et optimiser l'information voyageurs des transports en commun avec celle du covoiturage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Covoiturage en camion

Le covoiturage en camion est un concept lancé en France par la société Wetruck, qui proposait aux passagers de faire un voyage avec un routier professionnel. Ce concept annonçait offrir comme avantages de voyager avec de gros bagages, dans des zones reculées ou même un deux roues au niveau du chargement. En août 2016, l'entreprise annonce sa fermeture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Covoiturage de colis

Le covoiturage de colis ou colis-voiturage permet de transporter des colis sur un trajet effectué. Les membres enregistrent leurs trajets et offrent de la place dans leur véhicule ou bagage pour transporter le colis des voisins. Ainsi on partage les frais et on économise le déplacement ou l'envoi du colis.

Recherche sur le covoiturage et ses enjeux

Elle porte sur le covoiturage lui-même, mais aussi son insertion dans les dynamiques générales qui concernent le transports et ses impacts ou les inégalités<ref>Mignot Dominique et alii, 2001, « Mobilité et grande pauvreté », Rapport de recherche PREDIT-PUCA</ref> ou exclusion<ref>Orfeuil Jean-Pierre (éd.), 2004, Transports, pauvreté, exclusions : pouvoir bouger pour s'en sortir, La Tour d'Aigues.</ref> face à l'accès au transport dans un contexte où certains auteurs dénoncent une « injonction à la mobilité », voire une « idéologie mobilitaire dominante »<ref>Mincke Christophe, Montulet Bertrand, 2010, « L'idéologie mobilitaire » in Politique - La nouvelle obsession de la mobilité, Avril 2010, Modèle:N°, Bruxelles.</ref> promue au détriment d'autres alternatives (télétravail, relocalisation, altermobilités<ref>Vincent Stéphanie, 2010, « Être ou ne pas être « altermobile » ? L'appropriation individuelle de pratiques alternatives à la voiture » in Hanja Maksim, Stéphanie Vincent, Caroline Gallez, Vincent Kaufmann (éds.), L'action publique face à la mobilité, Paris, L'harmattan, Logiques sociales, Modèle:P..</ref>).

Dans le scénario de référence de son rapport Futurs énergétiques 2050, RTE prévoit une consommation d'électricité de Modèle:Nobr pour la mobilité en France en 2050. Elle envisage aussi une variante plus sobre, dans laquelle la consommation serait de seulement Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; sur les Modèle:Unité d'écart entre ces deux scénarios, Modèle:Unité seraient permis par un report du transport individuel en voiture vers le covoiturage<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Études de l'ADEME (France)

L'étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie « Caractérisation de services et usages de covoiturage en France : Quels impacts sur l'environnement, quelles perspectives d'amélioration ? »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, parue en juin 2010, rappelle deux indicateurs : le premier, le taux d'inscrits, correspond au nombre d'inscrits sur un service de covoiturage ramené à la population générale ciblée (les salariés d'une entreprise ou la population d'un territoire) ; le second, le taux d'usagers correspond aux inscrits qui déclarent avoir réalisé au moins un trajet de covoiturage à la suite de leur inscription à un service de covoiturage spécifique.

L'étude fait le point sur la valeur scientifique de trois méthodes de mesure de la performance (ex-post, Modèle:Anglais et ex-ante). Il en ressort que le paiement en ligne (appartenant à la méthode Modèle:Anglais) permet d'identifier les usagers (et la distance effectuée) et de leur proposer des incitations correspondant à l'intensité de leur pratique (remboursement des frais de covoiturage, dons…). La traçabilité électronique (appartenant également à la méthode Modèle:Anglais) nécessite un investissement de départ, mais permet de s'affranchir du problème des équipages constitués qui ne passent plus par le site et dont on perd la trace dans le cadre des évaluations ex post. Elle semble plutôt appropriée aux entreprises. Enfin, dans la méthode ex-ante, l'interface administrateur du site de mise en relation calcule la qualité des appariements proposés. Ce calcul prend en compte les horaires, des lieux de départ et d'arrivée, et la possession ou non d'une voiture. Cette méthode nécessite d'être testée et calibrée pour être fonctionnelle.

Cette étude explique également qu'en moyenne les services entreprises touchent mieux leur cible que les services tout public locaux : 8 % vs. 0,5 % d'inscrits en moyenne (dans le premier cas, la population de référence est le nombre de salariés et dans l'autre le nombre d'habitants). Le différentiel constaté s'explique en partie certainement par une plus grande difficulté à informer au niveau d'un territoire qu'au niveau d'une entreprise.

Le passage à l'acte (usage effectif) ne concerne qu'une faible partie des inscrits. Ainsi, le taux moyen d'usagers est de 10 % pour les services entreprise et 4 % pour les services tout public. Très concrètement, pour 100 inscrits en entreprise, il n'y aurait que 8 usagers. La part des covoitureurs est beaucoup plus faible quand on rapporte ces chiffres à la population des salariés de l'entreprise (ratio de 1 à 100). Le principal frein semble être les offres d'appariements. Or le nombre d'appariements s'accroît avec le nombre d'inscrits. Parmi les non-usagers, les inscrits qui n'ont pas covoituré grâce au site : 20 % sont inactifs (pas de dépôt de trajets, pas de recherche active) et 80 % n'ont pas trouvé d'appariements pertinents. Le problème no 1 est donc la question de l'offre d'appariement. Avec de meilleurs appariements proposés les taux d'usagers pourraient donc potentiellement augmenter considérablement.

L'enquête auprès des utilisateurs du covoiturage longue distance publiée en août 2015 a mis en lumière le faible intérêt écologique du covoiturage longue distance (contrairement à celui du covoiturage courte distance : trajets domicile-travailModèle:Etc) : en effet, 69 % des passagers et 24 % des conducteurs déclarent qu'ils auraient utilisé le train en l'absence du covoiturage ; de plus, 12 % et 8 % respectivement auraient renoncé a leur déplacement ; 3 % seulement déclarent que le covoiturage les a amenés à se séparer de leur voiture ; cependant, le covoiturage a amené 13 % d'entre eux à retarder l'accession à l'automobile. L'ADEME a calculé qu'au total, un kilomètre covoituré par un équipage entraîne une économie de seulement Modèle:Unité en voiture particulière, et a estimé l'économie de Modèle:CO2 moyenne à 12 % seulement<ref>Enquête auprès des utilisateurs du covoiturage longue distance, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, août 2015.</ref>. Selon le magazine Science et Vie, qui apporte des précisions sur l'étude de l'ADEME, en l'absence de covoiturage, 21 % des conducteurs se déplaceraient moins souvent<ref>Science et Vie Modèle:N°, juin 2016, Modèle:P..</ref>.

Études du MIT

Andrew M. Amey a publié en juin 2010 son mémoire sur le sujet « Covoiturage dynamique : explorer les possibilités et défis pour la conception d'une expérimentation de covoiturage fondée sur la technologie pour la communauté du MIT » (titre original : Real-Time Ridesharing Exploring the Opportunities and Challenges of Designing a Technology-Based Rideshare Trial for the MIT Community<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les principaux enseignements sont les suivants :

  • les États-Unis sont confrontés aux mêmes défis que la France ;
  • on manque d'information sur le taux d'appariement et les covoiturages ayant effectivement eu lieu ;
  • la peur d'être bloqué au bureau est un frein à l'adoption du covoiturage, d'où l'intérêt de la garantie de retour, de sa promotion, bien que la question de son financement reste un défi ;
  • la peur de l'inconnu représente un frein et parlerait donc pour du covoiturage en communautés fermées ;
  • l'importance de garder la possibilité du covoiturage à l'esprit des inscrits ;
  • la question de l'interaction entre différents types de covoiturage plus ou moins planifiés est abordée et des pistes proposées ;
  • les incitations sont critiques au succès : elles doivent donc être financées par les autorités d'organisation des transports ;
  • l'interaction avec les transports en commun nécessaire ;
  • la modification du comportement passe par un retour d'information sur les choix de transport faits mais aussi sur ceux qui n'ont pas été fait.

Réglementation et jurisprudence

En France, le covoiturage peut être interdit lorsque l'assurance ne couvre pas les personnes covoiturées. Ainsi, un employeur est en droit de licencier un salarié ayant réalisé des bénéfices en pratiquant le covoiturage avec une voiture de fonction à l'insu de son employeur et sans assurance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la culture

Au cinéma

À la télévision

  • En 2016, dans La Bête curieuse, Laura Smet arrive sur son lieu de travail chaque matin en covoiturage avec Samir Guesmi et Micha Lescot.
  • Depuis 2016 aux États-Unis, l'émission The Late Late Show avec James Corden sur la chaine CBS met régulièrement en scène le Carpool Karaoke, où le présentateur invite des vedettes à partager ses trajets en voiture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au théâtre

Dans la musique

Dans l'humour

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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