Paul Aurélien

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Modèle:Infobox Saint Paul Aurélien ou Pol Aurélien, dit aussi Paul de Léon ou Pol de Léon, en latin Paulus Aurelianus et en breton Paol Aorelian, est né vers la fin des années 400Modèle:Note (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) au pays de Galle et mort un Modèle:Date de décès, vers la fin des années 500Modèle:Note (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), sur l'île de Batz. Il est le premier évêque et fondateur de la ville de Saint-Pol-de-Léon et du pays du Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son histoire est principalement connue par l'hagiographie bretonne, notamment, car la plus ancienne connue, par la Vita sancti Pauli Aureliani, achevée en 884 par UurmonocModèle:Note, moine de l'abbaye de Landévennec.

L'époque et la vie de Paul Aurélien, qui appartient Modèle:Citation, sont difficiles à appréhender du fait de la rareté des sources historiques. Il est régulièrement présenté comme l'un des sept saints fondateurs bretons.

À l'occasion des Modèle:Unité de la naissance de saint Paul Aurélien, avec pour origine une naissance en « 492 », année précisée par l'Hagiographie tardive (1637) du dominicain breton Albert Le Grand, mais non confirmée par les historiens, la ville de Saint Pol de Léon organise en 1991 des festivités, dont notamment un colloque international Sur les pas de Paul Aurélien, en lien avec le Centre de recherche bretonne et celtique et le Comité Paul Aurélien. Les actes de ce colloques publiés en 1997Modèle:Sfn, sont la source principale de cet article.

Contexte historique

Le Léon du passage des premiers humains à l'arrivée de Paul Aurélien

Le territoire du Léon est principalement littoral avec de faibles dimensions. Ses limites naturelles sont prononcées sur ses pourtours avec au nord la Manche, à l'ouest l'Atlantique, au sud l'Élorn et les monts d'Arrée, seul l'est dispose d'une frontière plus floue car seul un petit cours d'eau, le Queffleut la marque. Des humains l'ont fréquenté dès le Paléolithique puis s'y sont installés et ont finalisé leur développement à l'Âge du Fer. Dès cette époque, ils commercent, par la mer, avec l'Italie au sud et les groupes peuplant le nord-ouest de l'EuropeModèle:Sfn. Il est probable que lors de la conquête romaine, le territoire était organisé en une ou plusieurs unités territoriales Osismes, comme l'indique la Vita d'Aurélien, et que cette organisation s'est perpétuéeModèle:Sfn, mais l'absence de sources antiques ne permet de déterminer clairement cette organisation interne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le paysage est agricole avec un habitat plutôt dense, comprenant des fermes pouvant être proches et quelques villae. La production dépasse le seuil de la subsistance et permet des échanges sources de profit que l'on retrouve dans le confort et la décoration d'habitations ainsi que dans l'importation de denrées produites hors du territoireModèle:Sfn. Durant l'occupation romaine, des fouilles montrent des améliorations de l'habitat, synonyme de l'enrichissement de groupes du peuple osisme tout en notant que ce n'est pas uniformeModèle:Sfn.

Carte de l'entrée de la Manche avec l'Armorique au temps de l'occupation romaine et la Grande-Bretagne
Carte de la péninsule Armoricaine au temps de la domination romaine.

Comme en Gaule, où il faut souligner l'importance des petites villes et des voies de communication, qu'elles soient terrestres, fluviales ou maritimes, dans l'évolution des populations, ce territoire en comporte une Vorganium (Kérilien sur la commune de Plounéventer) qui s'apparente à une capitale régionale, du fait notamment de Modèle:Citation, de la présence d'un théâtre et d'ateliers de traitement du bronze et du ferModèle:Sfn. Ces voies denses sont celles qu'utilise Paul Aurélien et ses compagnons après avoir débarqué à Lampaul-Plouarzel et pris la direction de Saint-Pol-de-Léon. Les fouilles ont montré l'importance des ports dans les échanges avec notamment la découverte de restes de contenants comme des Modèle:Citation. Mais si notre connaissance du Léon romain, souligne la Modèle:Citation, elle ne dit rien de celle des habitants, notamment en ce qui concerne la pratique linguistique. Le gaulois était peut être d'usage parmi la population rurale, le latin étant réservé aux « fonctionnaires » et aux plus riches. Les interrogations se portent aussi sur la religion, Modèle:CitationModèle:Sfn. Cette occupation romaine n'est donc pas conflictuelle. Les premières évolutions négatives se font sentir à partir de 250 venant de l'intérieur et des frontières. La chute n'est pas brutale mais rapide, les trésors trouvés et une nouvelle utilisation des villae par des habitants n'hésitant pas à faire du feu contre des décorations en peinture sont les prémices de l'effondrement économique à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Sfn. Le pouvoir central intervient, retardant la catastrophe créant des fortifications, pour protéger les zones les plus urbaines, et des forteresses sur le littoral pour résister aux pirates. Ceci correspond avec Modèle:Citation. Ce dispositif comportait également des groupes armés de paysans soldats, certainement pour une bonne part des bretons, pour contrôler les espaces importants laissés entre les places fortifiées. Ceci n'empêche pas l'abandon de terres cultivables qui redeviennent des friches, comme le montrent des analyses polliniques. Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les centres urbains et villae sont abandonnés pour un habitat différent, peut-être l'origine de nos villagesModèle:Sfn.

Lors de l'arrivée en petite Bretagne de Paul Aurélien et de ses compagnons, le monde qu'ils découvrent est Modèle:Citation, depuis 410 l'Armorique n'est plus sous domination romaine après le refus de l'empereur Flavius Honorius de venir les protéger des barbares, l'organisation de la société n'est pas connue mais le personnage dénommé Modèle:Citation dans la Vita n'est pas en cohérence avec les connaissances actuelles, il Modèle:CitationModèle:Sfn.

La pratique de la navigation en Manche et Atlantique au temps de Paul Aurélien

carte représentant la zone maritime entre l'Irlande, la Grande-Bretagne et le Léon au nord ouest de la Bretagne
La région entre le sud-ouest de l'Irlande et de la Grande-Bretagne, et le nord-ouest de la Bretagne

Au Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC le niveau de la mer dans la Manche est inférieur de Modèle:Unité à celui que nous connaissons aujourd'hui ce qui modifie alors considérablement les zones côtières. À l'époque de Paul Aurélien, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'aspect des côtes est très semblable à la situation actuelle, Modèle:Citation, avec seulement un niveau plus bas d'un à deux mètres, Modèle:Citation. Le marnage est également comparable, d'une moyenne d'environ six mètres en Manche, avec une amplitude lors des marées de vives-eaux allant de deux mètres devant Poole à dix-huit mètres en baie du Mont-Saint-Michel. Le climat devait être plus humide et plus froid avec néanmoins un régime des vents relativement identique à aujourd'hui pour la zone maritime s'étendant entre l'Irlande, la pointe sud-ouest de la Grande-Bretagne et le littoral du Léon entre Ouessant et l'île de Batz. Cette côte du Léon est une zone de navigation difficile, avec un marnage de six à onze mètres, des abords du rivage peu profonds avec de nombreux écueils, ou la mer se forme dès que le vent se lève, et des courants forts pouvant devenir violents lors des marées de vives-eauxModèle:Sfn.

Aucun renseignement contemporain du voyage de Paul Aurélien en bateau entre l'Irlande, la Grande-Bretagne et l'île d'Ouessant ne nous est connu. Mais nous disposons de suffisamment d'éléments pour envisager ce qu'il a du faire pour réussir cette navigation. Nous savons déjà que depuis bien avant cette époque des marins effectuaient cette navigation pour notamment convoyer des marchandises. Autres éléments, les spécialistes des Celtes ont relevé qu'ils ont des connaissances en astronomie, élément utile pour se diriger en mer lorsque l'on n'est plus en vue d'une côte, et ont su les transmettre à leurs descendants. Nous savons aussi qu'une partie des méthodes simples utilisées par les marins pour la navigation dans l'Antiquité avant l'apparition des aides à la navigation, comme le compas et plus récemment la radiogoniométrie puis le GPS. La navigation à l'estime est restée la pratique de marins, notamment en mer du Nord et en Océanie jusqu'à une époque récente. Cela rend probable l'utilisation par Paul Aurélien des moyens suivants : au départ de Moutn's Bay, s'informer des pratiques locales, utiliser la sonde et la navigation par alignements, profiter de la marée et d'une bonne orientation du vent, pour quitter la côte en parant les écueils visibles et surtout invisibles. Rejoindre un point bien visible depuis le large, comme le cap Lizard, pour entreprendre la traversée hors de vue de la côte avec un point de départ bien repéré. Il choisit son cap pour rejoindre l'île d'Ouessant, cap qu'il maintient en se repérant sur l'angle de son sillage et des vagues et lorsque le ciel est clair en le réactualisant avec le soleil, le jour, et un astre la nuit. En naviguant à une vitesse moyenne quotidienne d'environ Modèle:Unité, il compense, sans la connaître, la dérive due au courant de marée dans l'entrée de la Manche. Ayant choisi la bonne époque de l'année, il a peu de chance de rencontrer une tempête et ou des vents contraires, ce qui lui permet d'atteindre l'île d'Ouessant en une journée alors qu'il fait jour. L'atterrage, moment le plus dangereux pour un navire, encore plus à son époque où il n'existait pas de phares sur cette côte, nécessite qu'il attende la marée haute pour rejoindre le port d'échouage de Lampaul, peut-être avec l'aide d'un pratique local (pilote) pour assurer le passage des dangereux écueils de ces paragesModèle:Sfn.

Fichier:Blackfriars I ship model.jpg
reconstitution du Blackfriars I, avec une voile carrée.
Fichier:Broighter Gold, Dublin, October 2010 (01) (cropped).JPG
Bijou en or découvert à Broighter en Irlande.

À l'examen de l'histoire maritime, deux types de navires sont probables du fait de leurs capacité à ternir la haute mer. Tout d'abord un type issu de ceux utilisés par les Vénètes d'Armorique lors de leur guerre avec la République romaine. Nous les connaissonsModèle:Note par la description qu'en fait Jules César dans ses commentaires sur la guerre des Gaules : Modèle:Citation Des bateaux similaires sont présents sur des monnaies du roi Cunobelinos, qui règne sur un petit territoire, entre 20 et 43, dans la Bretagne insulaire. Deux épaves, récemment découvertes, de navires de haute mer du même type sont estimées des {{#switch: ou

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}}, le Blackfriars I et une autre à St Peter Port à Guernesey. Ces bateaux posent néanmoins un problème, l'emplacement de l'unique mat, équipé d'une voile carrée, ne permet pas de naviguer au près comme l'impose la traversée de la Manche du fait de la direction des vents dominants. Il est cependant possible que ces navires aient été gréés avec une voile à bourcet, à l'instar des Modèle:CitationModèle:Sfn. Un deuxième type de navire complète cette hypothèse, il a été découvert à Broighter en Irlande, un bijou en or, du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle représentant un navire miniature d'un type, proche des Currach et Oumiak, c'est-à-dire avec une coque faite de peaux de bêtes tendues sur une armature légère. Des navires de haute-mer celtes sont cités par des auteurs romains comme Pline l'Ancien ou Avienus. Ce dernier indique que des habitants des alentours d'Ouessant naviguent vers l'Irlande avec ce type de bateau. Cette navigation qui implique un temps long hors de vue des côtes souligne les connaissances que devaient avoir ces marins qui perpétuent une pratique de la navigation hauturière qui semble être maîtrisée depuis le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Par ailleurs, César puis plus tard d'autres auteurs, notamment en Irlande et dans l'ouest de la Grande-Bretagne, soulignent que ces bateaux sont équipés d'une quille, ce qui facilitait la remontée au vent en limitant la dérive. Paul Aurélien, originaire du Pays de Galle et de la Cornouaille, devait connaître ce type de bateau. Les deux options, bateau en bois ou bateau en peaux tendues, sont des hypothèses, néanmoins la conclusion est que la traversée entre Penzance et Ouessant était possible dans de bonnes conditions avec ces deux types d'embarcations hauturières et un minimum de l'équipage composé de marins confirmésModèle:Sfn.

=== Du {{#switch: au

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}} l'arrière-plan insulaire de saint Paul Aurélien === Modèle:...

La Vita sancti Pauli Aureliani

Texte hagiographique par Uurmonoc, moine de l'abbaye de Landévennec (884)

Fichier:214 Louis Le Pieux.jpg
Édit de Louis Le Pieux de 818.

La Vie de saint Paul Aurélien, en latin Vita sancti Pauli Aureliani, est un texte hagiographique médiéval breton, une Vita finaliséeModèle:Note en 884 par son auteur le prêtre et moine Uurmonoc de l'abbaye de Landévenec. C'est alors une période trouble de l'histoire : en ancienne Gaule, avec la succession de Louis II le Bègue, mort en 879, remplacé par ses fils Louis III (mort en 882) et Carloman II (mort en 884) et l'arrivée sur le trône du dernier fils de Louis II, Charles III le Simple, qui trop jeune est mis sous la tutelle de Charles III le Gros en 885 ; en Bretagne, la mort de Salomon de Bretagne en 874 entraîne une guerre de succession qui ne s'achève qu'en 890. Ces faits ont lieu alors que les Vikings ravagent les côtes. Le texte de la Vie fait allusion à ce péril, en faisant prédire par Paul que l'île de Batz serait un jour dévastée : Modèle:CitationModèle:Sfn. Le lieu de son écriture est l'Abbaye de Landévennec, dite monasterio de Landeuinnoch, lorsqu'elle est citée dans un document de 818 relatant comment Louis le Pieux, qui vient de faire campagne contre le roi breton Morvan à Priziac, rencontre l'abbé Matmonoc qui accepte d'appliquer dans son monastère la réforme de Benoît d'Aniane en remplacement des habitudes celtiques de la règle. Landévennec est alors peu connue, néanmoins sa bibliothèque dispose de nombreux manuscrits, venant notamment des pays Francs, elle dispose de textes dus à de grands auteurs Modèle:Citation. Elle est également en contact avec des centres de culture situés sur le continent mais aussi sur les îlesModèle:Note. L'abbaye est aussi productrice de documents essentiellementModèle:Note hagiographiques, comme la Vita de Guénolé entreprise par le moine Clément et complétée, ou réduite, par l'abbé Uurdisten, ce dernier étant le professeur d'UurmonocModèle:Sfn.

C'est dans la préface que l'auteur Uurmonoc se présente et explique la raison pour laquelle il a entrepris l'écriture d'un saint qui n'est pas de l'abbaye de Landévenec, c'est qu'il a un commanditaire dénommé Hinuuoret. L'hypothèse qu'il soit l'évêque de Saint-Pol-de-Léon, Léon Hinuuoret, suggérée par Jean Mabillon est reprise par le chanoine Doble, puis André Oheix. Elle est commandée et réalisée pour Modèle:Citation. Ce double objectif est courant pour ce type de texte, néanmoins le texte fourni n'est qu'en prose alors qu'habituellement dans ce type de situation l'auteur réalise un texte en prose, plus accessible utilisé pour les lectures en public, et un texte en vers pour la formation. Uurmonoc ne fournit que le texte en prose mais avec une partie plus difficileModèle:Sfn. La Vie est conçue en deux livres : dans le premier il est raconté l'existence insulaire de Paul depuis sa prime enfance jusqu'à son départ en bateau. Les sujets sont l'école, sa retraite en ermite, son ordination sa présence chez le roi Marc, et le séjour dans l'abbaye où sa sœur s'est retirée ; Le second évoque sa vie sur le continent. Le texte débute par la traversée en bateau jusqu'à l'île d'Ouessant et se poursuit avec le passage sur le continent, la traversée à pied du Léon depuis la mer jusqu'à l'oppidum, futur évêché de Saint-Pol-de-Léon, l'arrivée à l'île de Batz, son voyage à Paris avec sa consécration par Childebert Ier, sa mort dans son monastère de Batz puis le désaccord entre les moines iliens et les membres du clergé de St-Pol quant au choix du lieu de sa sépultureModèle:Sfn.

Uurmonoc écrit son texte latin uniquement en prose, mais, contrairement à d'autres textes de ce type au style simple, il utilise un style compliqué, qui rend la lecture difficile, notamment dans le premier livre. Les phrases sont longues, avec des subordonnées en nombre, voire très longues avec un record à Modèle:Unité (chapitre 19, première phrase) et plusieurs à plus de Modèle:Unité. Le Latin donne des libertés que l'auteur utilise à l'extrême Modèle:Citation. Cette prose au style poétique déjà difficile à lire en latin nécessite une totale reprise pour être lisible dans sa traduction en françaisModèle:Sfn. Par ailleurs, les Vita de son époque comportent de nombreuses citations de toutes sortes d'auteurs car cela est considéré comme un élément apportant de la valeur au texte. Uurmonoc est plutôt modéré dans ce domaine, ses sources sont notamment : la Bible ; des textes d'auteurs chrétiens, comme Grégoire le Grand, Modèle:Citation, Cassiodore et Boèce ; également quelques sources venant de la littérature païenne, avec des auteurs tel Virgile, avec l'Énéide, et Priscien. Les citations utilisées dans les manuscrits est un moyen de repérer la vitalité d'un monastère par leur choix d'auteurs. En 884, la présence de Priscien et Boèce souligne pour Landévennec une Modèle:CitationModèle:Sfn.

Des manuscrits

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, seuls deux manuscrits du Haut Moyen Âge, contenant la Vita d'Uurmonoc nous sont parvenus : à la bibliothèque de la ville d'Orléans, cote : 261 [217], un manuscrit des {{#switch: X

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}}, originaire de l'abbaye de Fleury ; à la Bibliothèque nationale de France, cote : Latin 12942, un manuscrit des {{#switch: XII

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}}, originaire de l'abbaye de Saint-Germain-des-PrésModèle:Sfn,<ref name="Merdrignac">Modèle:Chapitre.</ref>.

Dans le cadre de la recherche sur Paul Aurélien, François Kerlouégan retient le manuscrit d'Orléans car plus ancien. Cette reliure contient également d'autres manuscrits qui n'ont pas de rapports avec la Vita qui s'intercale dans les pages 42-134. Modèle:CitationModèle:Sfn. L'intérêt d'une plus grande ancienneté est d'être originaire d'un lieu et d'avoir une structure au plus près de l'original. Ici cette structure qui Modèle:Citation tend à apporter la preuve de son origine bretonne, et à nourrir l'hypothèse qu'il provienne de l'abbaye de Landévennec productrice de l'originalModèle:Sfn. À l'étude, un problème apparaît, il y a en fait deux manuscrits : un premier : Modèle:Citation, qui présente les chapitres 1, 15-18 et 21-23 de la vita dans les pages 42-73 de la reliure ; et un deuxième : Modèle:Citation, qui présente les chapitres 2-14 et 1920 de la vita dans les pages 74-134 de la reliureModèle:Sfn.

Après avoir envisagé un accident de reliure, Kerlouégan opte pour l'hypothèse d'une action délibérée et il propose une histoire fruit de son Modèle:Citation, notamment : l'évêque Léon Hinuuoret, en place vers 1880, connaît l'existence des vies de Guénolé et de Malo, ce qui l'incite à trouver le moyen d'en faire réaliser une pour Paul Aurélien en s'appuyant sur d'anciens textes. N'ayant pas les moyens pour la réaliser sur place il propose cette commande à l'abbé Uurdisten du monastère de Landévennec. Celui-ci la confie à son meilleur élève, le moine Uurmonoc originaire du Léon, qui réalise une vie Modèle:Citation. Rapidement, lors de son utilisation dans l'évêché, la longueur et le style du texte posent problèmes, autant Modèle:Citation. Pour résoudre ces problèmes, Hinuuoret fait réaliser une version allégée (premier manuscrit d'Orléans) ne comprenant que les parties les plus faciles et qui concernent directement son évêché. Techniquement soit le manuscrit original est coupé, soit la version abrégée est obtenue par une copie des éléments retenusModèle:Sfn. Pour le deuxième manuscrit de la reliure d'Orléans, il s'agit sans doute d'une copie, faite en Bretagne, à partir peut-être de l'originalModèle:Sfn.

La présence de ces deux manuscrits au monastère de Fleury doit être due à l'initiative de l'évêque du Léon Mabbon qui quitte son évêché vers 930 pour se retirer auprès Modèle:Citation. L'évêque du Léon apporte avec lui des cadeaux : notamment Modèle:Citation. L'hypothèse étant qu'il apporte la version courte et une copie des éléments manquants de l'original de la vie qu'il laisse dans son évêché. Ce qui est sûr, c'est qu'un dénommé Modèle:Citation. Pour expurger le texte de ce qui lui semble inutile, il réduit les phrases longues en remettant les mots à leur place et supprime le maximum des noms bretons. Pour Kerlouégan, Modèle:Citation et un avis sur le style qui a pu être également celui de Léon Hinuuoret. Dans les années et les siècles qui suivent c'est le manuscrit de Vitalis qui est connu car ce n'est qu'en 1880 que le manuscrit du Léon est publié par Charles CuissardModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Origines de Paul Aurélien sur l'île de Bretagne

Le patronyme de Paul Aurélien, et l'origine bretonne insulaire suggèrent qu'il a pu appartenir à une famille patricienne également connue pour avoir produit Ambrosius Aurelianus qui semble avoir conduit les opérations de défense des Bretons de l'île de Bretagne contre les Saxons entre 470 et 485. Cela confirmerait l'émigration bretonne en Armorique de groupes de Bretons, sous la conduite des princes et du clergé. Les historiens ont longtemps privilégié l'hypothèse selon laquelle cette émigration étalée dans le temps à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, était liée uniquement à la colonisation de la Grande-Bretagne par les Anglo-Saxons. Il s'agit à l'origine d'un mouvement diffus de moines d'origine aristocratique formés au pays de Galles ou d'Irlande, qui émigrent par vagues successives pour des raisons encore mal connues, et qui parcourent l'Armorique en y diffusant un christianisme celtique. Pour ce qui concerne le clergé, on a parlé de « saints organisateurs » et Pol Aurélien apparaît être l'un d'eux<ref>Bernard Merdrignac, « Des origines insulaires de saint Paul Aurélien » dans Tanguy B., Daniel T., Sur les pas de Paul Aurélien, Colloque international Saint-Pol-de-Léon, 1991, Brest-Quimper, CRBCSAF, Modèle:P..</ref>.

Selon l'hagiographie médiévale, Paul, surnommé Aurélien, nait vers 480 à Pen Ohen (ou Penychen, toponyme signifiant « tête de bœuf »), aujourd'hui Boverton, dans la province de Glamorgan du Dyved (pays de Galles). Issu d'une noble famille britto-romaine, il a neuf frères et trois sœurs. Les hagiographes médiévaux ont fait de Modèle:Lien et de Modèle:Lien ses sœurs. Comme d'autres enfants de la noblesse, son père Porphino le met dès l’âge de 9 ans en pension dans le monastère d’Ynys Pyr (île de Pyrus, aujourd'hui Caldey) où il devient l’élève de saint Ildut, et où ont été formés Samson, Brieuc, Malo ou Gildas<ref name="Merdrignac" />.

Modèle:...

Itinéraire de Paul Aurélien en Bretagne continentale

Dans sa Vita, Uurmonoc fait débuter son deuxième livre par l'arrivée du bateau, transportant Paul Aurélien accompagné de Modèle:Citation, sur l'île Ossam (île d'Ouessant). Ils débarquent dans un lieu dénommé Portus Boum (le port des bœufs), peut-être l'actuel lieu-dit Porz-an-Ejen (Port du bœuf). Ils s'éloignent rapidement de ce point et finissent par s'installer dans un lieu-dit Harundinetum (la roselière), qui peut être actuellement le vallon Korz (les roseaux) que l'on trouve à Modèle:Unité du point de débarquement et à proximité et au sud de Lampaul, le bourg actuel de l'île. Ils y auraient trouvé une fontaine, bénie par Paul, avant qu'ils ne réalisent un oratoire et construisent des habitations de type cabanes. Aujourd'hui, seul le nom du bourg Lampaul rappelle cette installation. Ce séjour dont la durée est évasive, Modèle:Citation prit fin lorsque Paul lors d'un songe vit un ange qui lui ordonna de partir évangéliser sur le continent. Ils reprennent un bateau et accostent près d'une roche dite Amachdu, reliée à une île dénommée Mediona. Ces noms ayant disparu, les historiens s'accordent aujourd'hui sur l'hypothèse d'une arrivée à Lampaul-PlouarzelModèle:Note qui outre, le fait de contenir paul dans son nom, dispose d'un port dit Porz-Paul, abrité derrière Beg-ar-Vir, une petite presqu'îleModèle:Sfn.

Après le débarquement, en acceptant l'hypothèse du port de Lampaul-Plouarzel, leur route doit être celle de Saint-Mathieu à Ploudalmezeau, par Ploumoguer, Plouarzel, Brélès et Plourin, notamment Modèle:Citation. C'est également sur ce parcours, dans la plebs Telmedovia (Ploudalmézeau), qu'Uurmonoc, situe une fontaine, dite Villa Petri, où Paul et son groupe créent un oratoire et des cabanes pour y résider quelques jours. Ce lieu correspond exactement à un site, situé près du village actuel de Kerber, où l'on trouve une ancienne fontaine. Ce site avait également une petite chapelle (disparue) et dispose toujours d'une stèle gauloise. L'archéologie aérienne y a révélé Modèle:Citation. Revenons à Paul, l'un de ses compagnons, appréciant la solitude, s'enfonce dans les bois et s'installe près d'un ruisseau alimenté par une fontaine. Ce lieu est l'occasion pour Uurmonoc d'enrichir la légende du saint avec l'histoire du bœuf sauvage qui, après avoir plusieurs fois détruit la cabane, Modèle:CitationModèle:Sfn. C'est Paul qui s'installe dans la cellule, après avoir bénit la fontaine et créé un oratoire. C'est l'origine de Lampaul-Ploudalmézeau dont l'église est dédiée au saint qui dispose également, à proximité, d'une statue près d'une fontaine. Son compagnon dénommé Iuuehinus, devenu saint Joevin est également honoré avec une chapelle où se trouve son tombeau et une inscription en latin traduite par Modèle:Citation, Uurmonoc, qui l'appelle lahoevius, en fait l'évêque successeur de PaulModèle:Sfn.

De nouveau sur la route, par une suggestion d'un ange, Ils traversent d'une traite la distance qui les sépare de l'extrémité est du Léon. Fatigués, ils s'arrêtent dans un endroit pierreux sans eau. Paul frappe la terre trois fois avec son bâton Modèle:Citation, ce site serait actuellement le lieu-dit Gourveau, près du port de Pempoul, sur le territoire de la commune de Saint-Pol-de-Léon. Pour arriver à cet endroit, il est possible qu'ils aient traversé l'Aber-Benoît à Tréglonou, l'église paroissiale est dédiée à saint Paul, avant d'arriver à Pont Crac'h pour franchir l'Aber-Vrac'h. C'est lorsqu'ils sont au repos, qu'ils sont rejoints par un homme pouvant les conduire chez le responsable chrétien du pays, dépendant de [[Childebert Ier|Childebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]Modèle:Note , un dénommé Withur. Ils reprennent la route en direction de l'ouest, en empruntant sans doute une ancienne voie romaine qui les mènent à l'oppidum, dénommé Kastell-Paol à l'époque (vers 884) de l'écriture de la Vita. Uurmonoc décrit alors le site en comparant son état actuel avec celui ou Paul Aurélien le découvre. Modèle:CitationModèle:Sfn. Paul et son groupe découvrent un lieu à l'abandon ce qui est l'occasion pour Uurmonoc d'y situer plusieurs actions miraculeuses concernant les animaux rencontrés : Paul touche une laie qui devient l'origine d'une « race royale » ; à partir de quelques abeilles il multiplie les ruches ; et éloigne les animaux dangereux, un ours s'enfuit dans une « fosse très profonde » et un bœuf sauvage est chasséModèle:Sfn.

Ils se déplacent de nouveau pour rejoindre l'ile de Batz en passant par le vatum (gué)Modèle:Sfn, qui doit être un passage à marée basse du bras de mer qui sépare l'île du continent puisqu'à l'époque de Paul le niveau de la mer était deux mètres plus bas qu'actuellement et qu'il n'y a pas plus de deux mètres d'eau lors des marées basses de mortes-eauxModèle:Sfn. Paul et Withur se reconnaissent car ils sont cousins. Uurmonoc meuble cette rencontre avec de nouveau des épisodes légendaires : pendant l'échange entre les deux hommes, Paul raconte l'épisode du refus du roi Marc de lui donner une cloche et il est interrompu par un serviteur de Withur, chargé du vivier, qui entre Modèle:Citation que Paul reconnait et que Withur lui offre. Ensuite nous passons à l'épisode du dragon de l'île pour lequel Uurmonoc reprend en citation un texte de Paul Orose, figurant dans son Historia adversum Paganos, qu'il adapte à sa connaissance de la topographie de l'île, notamment en situant le repaire puis le lieu où il le mène pour lui ordonner de disparaître, qui peut être près du rocher dénommé aujourd'hui Toull-ar-Sarpant : Modèle:CitationModèle:Sfn. Alors, Withur lui offre l'île et l'oppidum. Uurmonoc précise que Paul fit édifier un monastère dans chacun de ces deux sites et partagea son habitat entre les deux. Sur l'île le site du monastère est considéré comme étant situé à Penn-Batz, pointe sud-est de îleModèle:Sfn.

Withur, afin d'éviter que Paul refuse la promotion d'évêque, rédige lui-même, à l'insu de Paul, une demande à [[Childebert Ier|Childebert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de le Modèle:Citation et par ailleurs il invite Paul à Modèle:Citation. Paul se rend donc à Paris et le roi l'intronise évêque, puis signe l'acte de fondation de l'évêché de Léon lorsqu'il Modèle:Citation. Uurmonoc précise que le tout est inscrit dans une charte, sans en préciser le contenu, mais en indiquant que Modèle:Citation. Ce territoire, dénommé régalia sancti Pauli en 1235, constitue Modèle:CitationModèle:Sfn.

Après avoir confié sa charge d'évêque à l’un de ses disciples, Pol Aurélien part se retirer, vers l'an 553, dans son monastère de l’île de Batz, où il finit ses jours. Il meurt selon le chanoine Aubert, le Modèle:Date- (d'où la date de sa fête) à l'île de Batz<ref name="Merdrignac" />.

Culte et reliques de saint Paul Aurélien

Le culte du saint

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Les reliques du saint

Après sa mort, Modèle:Citation, le corps de Paul Aurélien est inhumé, sur le continent, dans l'église de l'évêque, la cathédrale. Son corps, selon Uurmonoc, y est toujours complet, il dit mundus (sans corruption), lors de l'écriture de sa Vita en 884. Le corps de Paul Aurélien semble être resté sur place, Modèle:Citation, pour n'être évacué, d'un site trop exposé aux pillages et destructions, seulement peu avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La difficulté rencontrée par les historiens est que ses restes réapparaissent dans deux endroits, éloignés l'un de l'autre, Fleury-sur-Loire et Nantes. Cette bi-localisation est un souci pour les historiens qui ne peuvent s'y résigner et évoque une erreur de transcription pour l'un de ces lieux. Cependant plus récemment, d'autres historiens remarquent que la vénération du corps des saints a souvent entraîné leur séparations en plusieurs reliques Modèle:Citation. Les sources donnant le corps à Fleury-sur-Loire et la tête à Nantes, Modèle:Citation, ne sont donc pas à rejeter d'emblée mais à examiner de prèsModèle:Sfn.

C'est l'abbé Michel, dans la chronique du monastère de Saint-Florent, qui raconte qu'à l'époque de l'invasion normande la tête, « le chef », de saint Paul y est cachée Modèle:Citation. Lorsqu'elle est retrouvée, le comte de Nantes et de Thouars demande l'identification du crâne selon la méthode préconisée par des moines de Saint-Florent. Elle doit Modèle:Citation. Une fois le test passé avec succès, un moine la transporte jusqu'à l'Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, dite aussi Modèle:Citation. Après quelque temps l'origine du crâne, devenue douteuse, est réactualisée par un moine breton qui fait remarquer qu'il Modèle:Citation. Le monastère organisa alors une cérémonie publique, à l'issue d'une période de jeûne, pour affirmer qu'il était bien celui de saint Paul. Ceci a lieu alors que l'abbé du monastère est Robert de Saint-Florent jusqu'en 1011Modèle:Sfn. Une hypothèse est que cela soit l'évêque du Léon Hesdren qui l'ait apporté à Nantes car, après la victoire d'Alain Barbetorte sur les Normands en 939, il se rend à Nantes pour le féliciter. Le duc le remercie en lui offrant l'épiscopat de Nantes qui est disponible et c'est Hesdren qui fait transporter le corps de Saint Hervé sur les bords de la Loire durant le peu de temps qu'il y resta avant qu'il n'ait suffisamment déçu Barbetorte pour que celui-ci le renvoie dans son LéonModèle:Sfn.

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Cloche, dite de saint Pol de Léon

Fichier:228 Musée Landévennec.jpg
Facsimilé de la cloche, au musée de l'abbaye de Landévennec.

Cette cloche est Modèle:Citation de la Cathédrale Saint-Paul-Aurélien de Saint-Pol-de-Léon car depuis plus de mille ans elle est l'objet d'une ferveur locale qui la nomme en breton Hir-glaz qui semble bien avoir pour origine le terme longifulvea utilisé par Uurmonoc, en 884, dans sa Vita Pauli AurelianiModèle:Sfn.

Dans le texte d'Uurmonoc, elle est tout d'abord une unité d'un ensemble de sept pièces qui servent à appeler à sa table les invités du roi Marc à Modèle:Lien en Cornouailles. Paul Aurélien, qui a décidé de quitter son ministère auprès du roi, demande s'il peut emporter l'objet complet avec ses sept cloches ou au moins l'une d'entre elles. Le refus est ferme que cela provienne d'un dépit du roi ou du carillonneur qui souhaite conserver son instrument en entier. La deuxième évocation par Uurmonoc survient lorsque Paul Aurélien est sur l'île de Batz avec le comte Withur à qui il raconte l'histoire du refus du roi Marc de lui donner une cloche. Arrive alors le responsable du vivier avec dans une main un poisson de grande taille et Modèle:Citation. Pour Castel, ce passage souligne qu'Uurmonoc connaît bien cette cloche et son mauvais étatModèle:Sfn.

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Propriété de la commune, cette cloche est classée au titre d'objet depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Étole, dite de saint Pol de Léon

Fichier:Etole de Saint Paul Aurélien.jpg
Étole de saint Paul.

Cette étole, dite de saint Paul ou de saint Pol de Léon, serait celle présente dans la légende du dragon, sur l'île de Batz, de la Vita : Modèle:CitationModèle:Sfn.

Elle est l'unique ornement, attribué au saint, depuis la disparition, à une époque indéterminée, d'une tunique conservée dans l'Abbaye Saint-Magloire de Paris et citée en 1318 dans un procès-verbal de visite des reliques. Ce tissu long de Modèle:Unité, présentant d'importantes traces d'usure, comporte en broderie une scène de chasse princière brodée avec deux cavaliers et deux chevaux. Elle est indiquée comme ayant une origine orientale. Elle est présentée dans l'église paroissiale de l'île de BatzModèle:Sfn,<ref name="GouvPalissy">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est restaurée en 2011 par Patricia Hood<ref name="GouvPalissy"/>. En 2015, le conseil municipal de l'Île-de-Batz décide de réhabiliter la vitrine de présentation pour qu'elle respecte les préconisations imposées par la Direction régionale des Affaires culturelles (Drac). Le coût total de cette opération est estimé à 20000 ou Modèle:Unité, la commune prévoit une participation de 20%<ref>Modèle:Article.</ref>.

Propriété de la commune, elle est classée au titre d'objet depuis le Modèle:Date-<ref name="GouvPalissy"/>. Pour les historiens, l'origine de cette étole est discutée, elle n'aurait pas été fabriquée avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et mériterait une étude avec des analyses approfondiesModèle:Sfn.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Matériau Hagiographique médiéval

Du Modèle:S mini- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

De la fin du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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