Aber-Wrac'h

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Toponymie

Fichier:2012 08 Bretagne 306.JPG
Le Pont du Diable

Les formes anciennes attestées sont portu qui Achim (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), abergroach (1521), Abrah (1543), Abrah (1548), Obenrac (1585), Obeurac (1608), Breurac (1625), Obrurac (1629-1631), Abrirac (1635), Rivière de Wrakh (1636), Abrirac (1660), Aberache (1706), LAberache (1720), Abergrach (1721-1745), Obreverac (1763), Baie d'Obreverac (1763), Havre de l'Abbrevrak (1764), Havre de l'Abbre Vrak (1773), Abreverac (XVII-XVIII), Abervrach (1832), l'Aber-vrac'h (1842), Le Vrac'h Rivière (1842), l'Abervrac'h (1843), L'Aberwrac'h (1889)<ref name=Ofis>Modèle:Lien web.</ref>.

Si la première partie fait simplement référence au mot français d’origine bretonne Aber, l'origine du mot Wrac’h est sujette à discussion. En breton Modèle:Lang, désignerait l'aber du Pays d'Ac'h (en breton Modèle:Lang, ancien nom du Bas-Léon, partie occidentale du Pays de Léon). Ce dernier terme vient du latin Modèle:Lang, et serait une altération de Modèle:Lang, du nom de la tribu celte des Osismes<ref>Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, Auguste Longnon</ref>,<ref name=Ofis/>.

En breton, Modèle:Lang signifie « vieille » (dans les sens de vieille femme, d'où aussi fée ou sorcière) et désigne aussi le poisson du même nom. De façon plus rare, il signifie aussi : « amas, monceau, tas (de pierres) », le mot pourrait alors référer à la très vieille chaussée en pierre au fond de l'estuaire, ou encore aux roches de son chenal, le "gw" ayant muté par lénition en "w" après aber, pour donner aber-wrac'h (le mot étant féminin la mutation est également effectuée après l'article). L'évolution du toponyme se serait poursuivie par la suite en breton, le "w" de "gwrac'h" n'est d'ailleurs pas toujours prononcé.

D'autres hypothèses, plus ou moins plausibles, ont également été avancées. Le mot pourrait ainsi être reliés à des mots d'origine anglo-scandinave : Warec/Werec en normand, puis Varech (goémon, épave) en français, Vagrek en vieux-norrois, puis Wreck (épave) en anglais. Ou bien l’Estuaire de la Fée aurait un rapport avec le prétendu pont gallo-romain situé en amont de l'aber (ruines encore visibles aujourd'hui) nommé Pont Krac'h ou "Pont du Diable".

Wrac'h serait à l'origine le nom d'une vieille déesse ou sorcière honorée dans un sanctuaire païen local avant la christianisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Wrac'h ou Gwarc'h est un avatar de la déesse mère primitive, d'une conception de la divinité remontant au néolithique dont on retrouve la trace dans toutes les cultures indo-européennes sous des noms variés : Ana, Anna, Anu, Dana, Danu, etc. Pour les peuples d'Armorique elle est devenue la Mamm-Goz, la vieille mère des bretons, christianisée sous le nom de sainte Anne. La dernière nuit du mois de janvier est appelée Noz ar Wrac'het marquait la fête celtique du renouveau de la nature. En Irlande cette déesse est Brigit (christianisée sous le nom de sainte Brigitte) fêtée à Imbolc, c'est-à-dire au début du mois de février. L'expression Gwarc'h an Diaoul ("la vieille femme du diable") désigne traditionnellement une sorcière. Des toponymes présents le long de l'Aber-Wrac'h (le "pont Krac'h" ou "pont du diable", l'Enfer) illustrent aussi ces anciennes croyances<ref>D'après un panneau d'information touristique affiché dans la maison-phare de l'Île Wrac'h</ref>.

Selon une autre explication, le nom de Wrac'h serait une déformation de Ach, nom d'un seigneur dont l'aber marquait la limite des terres et dont le souvenir est conservé notamment dans le nom de l'archidiaconé d'Ac'h.

Géographie

L'Aber

Aber Wrac'h
Aber Wrac'h.

Les sources de la rivière Doëna qui se jette dans l'Aber-Wrac'h se trouvent entre Trémaouézan et Saint-Thonan et en grande partie à Ploudaniel dans le quartier de Lestréonec où l'on dénombre pas moins de quatre sources ; la longueur du cours d'eau est de Modèle:Unité<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>. La plus grande partie de l'Aber-Wrac'h est une ria ou aber qui se jette dans la Mer Celtique<ref name=sandre/>.

Son tracé actuel sinueux, en « baïonnette », est un héritage de la tectonique hercynienne de la région. Tantôt, il emprunte des failles méridiennes, tantôt des failles N 100-110, parallèles à la faille de Kerforne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Doëna arrose Ploudaniel, Le Folgoët, Lannilis et Plouguerneau et se termine en un long estuaire, l'aber Vrac'h, entre la presqu'île Sainte Marguerite (Landéda) et le phare de l'Île Vierge de Modèle:Unité de hauteur, où l'on trouve quelques îles.

L'Aber-Wrac'h cesse d'être navigable au niveau du hameau de Paluden, à Modèle:Unité environ à l'intérieur des terres. Par le passé, les bateaux desservant Plouguerneau et Lannilis déchargeaient leurs cargaisons à cet endroit où une cale fut aménagée. Cette cale est toujours utilisée pour le débarquement de cargaisons de bois d'Europe du Nord. Le pont suspendu de Paluden permet de rejoindre les deux rives et est désormais doublé par un pont récent situé plus en amont.

Le port

Le port de l'Aber-Wrac'h, anciennement dénommé « Havre de la Palud » est désormais un port de plaisance offrant plus de 300 mouillages. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Il accueille en saison touristique de nombreux plaisanciers français et étrangers, principalement britanniques<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les Îles en face de l'Aber Wrac'h

Fichier:Panorama Iles Aber Wrach01Typo.jpg
Les îles.

Elles sont aussi appelées archipel des îles de Lilia (Lilia : nom d'un bourg de Plouguerneau).

Histoire

Antiquité

Une voie venant de Tours et d'Angers et allant jusqu'à l'Aber-Wrac'h, passait par Rieux, Castennec, Carhaix<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

Une épave dite "Aber Wrac'h 1" est la seule épave médiévale retrouvée à ce jour sur la côte nord de la Bretagne. Il pourrait s'agir d'un bateau naufragé en 1435, évoqué dans la correspondance du duc Modèle:Souverain3<ref>Ronan Le Coz, Un musée sous la mer, revue ArMen, numéro 229, mars-avril 2019.</ref>.

Le manoir de Kerouartz en Lannilis, est situé sur les rives de l'Aber-Wrac'h. Ce fut le fief de la famille de Kerouartz.

De tout temps, l'Aber Wrac'h a été un abri, un port de relâche disposant de havres et de zones d'échouage naturellement protégés. Le "Journal d'Olivier Mazéas", seigneur de Lesmel (en Plouguerneau) qui, entre 1464 et 1467, était receveur des ports de port pour l'Aber Wrac'h ("Contrôleur des Ports de l'Aber-Vrac'h, de Corredou et de Porz-Moalleuc"), montre un trafic d'importance notable : les navires emportent blé, poissons séchés, viandes salées et reviennent avec du vin de Bordeaux ou du sel de La Rochelle. Une des tombes de l'ancien cimetière de Tremenec'h (ancienne paroisse disparue sous les sables, désormais en Plouguerneau) porte une gravure représentant un bateau datant de la fin du Moyen-Âge.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le port de Paluden était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le port le plus important de l'aber, celui de l'Aber-Wrac'h ne servant que de port de relâche. La création de l'usine à soude de Saint-Antoine en 1873, la construction d'une route reliant Lannilis à l'Aber-Wrac'h (achevée en 1874), la desserte par le prolongement depuis Lannilis jusqu'à l'Aber-Wrac'h de la voie ferrée à partir de 1900 ont permis l'essor du port de l'Aber-Wrac'h.

Benjamin Girard décrit ainsi le port de l'Aber-Wrac'h en 1889 : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc

Le port de l'Aber Wrac'h était très actif : « Actuellement [en 1898] trois cents barques s'y livrent, chaque année, à la pêche du poisson et du goémon : elles sont montées par 900 hommes »<ref>"Ports maritimes de France", 1898, cité par René Kerviler, Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892, 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f263.image.r=Plouguerneau.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du Finistère reliant Plabennec à l'Aber-Wrac'h via Plouvien, Lannilis et Landéda ouvrit en deux temps (en 1894 pour le tronçon Plabennec-Lannilis, long de Modèle:Unité, et en 1900 pour le tronçon Lannilis-L'Aber-Wrac'h, long de Modèle:Unité) ; elle ferma en 1932.

La misère au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Charles Le Goffic décrit ainsi L'Aber-Wrac'h en 1900 : « Le pays (...) est extrêmement pauvre. La culture maraîchère aurait pu y réussir comme à Roscoff ; mais les débouchés manquaient ; tout le sol est sous lande ou sous blé noir. Une seule industrie : la fabrication de la soude. Les goémons coupés au large ou rejetés par la tempête sont d'abord mis en meules et séchés ; puis on les incinère dans des auges à fond de pierre, où les sels de potasse mêles à la cendre forment des sortes de grands pains qui sont vendus aux usines de l'Abervrach et de Porsal. Ces pains de soude, lessivés, servent à la fabrication de l'iode. Malheureusement le prix de l'iode, par suite de la concurrence chilienne, écossaise, norvégienne, allemande et même japonaise, a baissé dans des proportions énormes : de 150 fr le kg en est descendu à 12fr.50 ! Aussi l'existence des Abervranchins est-elle bien précaire. La pêche au large leur vient en aide depuis quelques années, surtout la pêche des langoustes et des homards qui est particulièrement abondante en ces parages. De grands viviers flottants à claire-voie ont été établis près du môle ; le prolongement jusqu'à l'Abervrach du petit chemin de fer de Brest à Lannilis ouvrira peut-être de nouveaux débouchés à cette industrie grandissante »<ref>Charles Le Goffic, Le plus haut phare de France, "Le Petit Français illustré : journal des écoliers et des écolières", n° du 3 mars 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5838688n/f5.image.r=Lannilis</ref>.

Le journal La Lanterne écrit le Modèle:Date- : « Les conseils [municipaux] de Ploudalmézeau, de Plouguerneau et de Lannilis signalent une profonde misère. Les pêcheurs de Portsall, Plouguerneau, L'Aber Wrac'h demandent que des secours immédiats leur soient accordés »<ref>Journal La Lanterne Modèle:N° du 23 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7510993n/f3.image.r=Plouguerneau.langFR</ref>.

Les bateaux de sauvetage et les naufrages

Le Modèle:Date-, le canot de sauvetage Madeleine (canot à avirons de dix mètres de long lancé en 1901 et en service jusqu’en 1953, année où il fut remplacé par le François Rolland), de l’Aber-Wrac’h, sauva deux goémonières menacées de la noyade sur la roche de Karreg a Khéré et un homme et deux femmes qui étaient à bord du sloop ""Lilia"", qui venait de sombrer, et qui s’étaient réfugiés sur la roche de Karreg Barzin à un demi mille nautique au sud-ouest de l’Île Vierge<ref>La Dépêche de Brest et de l'Ouest du 15 avril 1922</ref>.

Le Modèle:Date-, le sloop Arquebuse, de l'Aber Wrac'h, avec son équipage de trois goémoniers, disparut par gros temps au large de Portsall (trois noyés)<ref>Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du 25 septembre 1927.</ref>.

Le projet d'usine marémotrice

En 1921, un projet d'usine marémotrice faillit aboutir, décrit ainsi par le journal Ouest-Éclair, sous le titre "La houille bleue dans l'Ouest" : Modèle:Citation bloc Le projet de ce barrage, lequel aurait eu 142 mètres de long, fut finalement abandonné en 1930, faute de financement.

Les débuts de la fréquentation touristique

Le journal L'Ouest-Éclair écrit le Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Le homard à l'Américaine est-il né à l'Aber-Wrac'h ?

Selon Jean Péron<ref>Chef de l'Auberge des Gourmets à Morlaix pendant de nombreuses années.</ref>, pendant l'Entre-deux-guerres, deux plaisanciers américains avaient l'habitude de fréquenter le restaurant "La Baie des Anges" à l'Aber-Wrac'h pour y déguster du homard mayonnaise. Mais un jour ils arrivèrent à l'improviste sans avoir prévenu ; l'aubergiste décida alors de poêler et flamber les homards et de les accompagner d'une garniture de légumes. Il dit à ses clients qu'il baptisait en leur honneur sa nouvelle recette "homard à l'américaine"' même si par la suite l'expression "homard à l'armoricaine" a prévalu<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest , n°du 24 décembre 1981 (article cité dans le même journal du 10 décembre 2020).</ref>.

Toutefois cette histoire est très contestée ; l'hypothèse la plus retenue attribue la création du homard à l’américaine à Pierre Fraysse, un cuisinier natif de Sète qui, de retour des États-Unis, ouvrit en 1854 un restaurant dénommé Chez Peter's.

Le ramassage du goémon

En 1939, Yvonne Pagniez, dans un roman, Pêcheur de goémon, a décrit la vie des goémoniers de Plouguerneau, l'Aber-Wrac'h et Kerlouan coupant le tali, « ce goémon particulièrement riche en iode, dont le thalle brun et lisse, froid au toucher comme une peau de batracien, peut atteindre plusieurs mètres de longueur », à l'aide d'une faucille emmanchée d'un long bâton, le retour des barques, les charrettes attendant sur la plage pour emporter la cargaison d'algues, les chevaux entrant dans l'eau jusqu'au poitrail, la récolte du goémon d'épave après les tempêtes qu'il est interdit de ramasser avant que « les phares n'aient éteint leurs feux », l'opération qui consiste à brûler, sur des foyers de fortune, le goémon, pour en recueillir les cendres dont les usines se chargeront d'extraire l'iode<ref>Journal des débats politiques et littéraires Modèle:N° du 10 mai 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k509420d/f4.image.r=Kerlouan.langFR</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, l’Aber-Wrac'h est bombardé<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:Date-, le chavirage d'une barque dans l'Aber Wrac'h près de Saint-Antoine provoque la noyade de trois jeunes gens<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 avril 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5033752.r=Plouguerneau+1944.langFR</ref>.

Loisirs

La ville est un endroit et une base populaires pour naviguer, pratiquer le windsurfing et le kitesurfing.

Personnalités liées à l'Aber Wrac'h


Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

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Notes et références

Modèle:Références

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