Trémaouézan

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Modèle:Infobox Commune de France

Trémaouézan {{#ifeq:1|0|[tʁemawezɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Modèle:Encadré texte

La tourbière de Lann Gazel (marais de Langazel)

La tourbière de Lann Gazel (marais de Langazel)<ref name="pays">http://www.pays-landerneau-daoulas.fr/upload/ZONE%20HUMIDE%20DE%20LANGAZEL.pdf</ref>, d'une superficie d'environ Modèle:Unité, est située à cheval sur les communes de Ploudaniel, Trémaouézan et Plouédern ; elle est drainée par des ruisseaux tributaires de l'Aber-Wrac'h s'écoulant vers le nord-ouest en deux branches principales entre lesquelles se situe le bourg de Ploudaniel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'anciennes tourbières, datant d'environ Modèle:Nobr ans, y ont été exploitées.

Ce joyau biologique a bien failli disparaître en raison du projet d'y construire en 1979 une usine de traitement des déchets. Son salut provient de la mobilisation d'une association locale, "Association Langazel", créée à cet effet ; elle est désormais le gestionnaire de cet milieu naturel<ref>Modèle:Article.</ref>.

C'est désormais un espace naturel protégé, faisant partie des sites Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la gestion naturaliste a commencé en 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Citation bloc Pendant la Seconde Guerre mondiale, la société Worms exploita la tourbière de Langazel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un circuit de randonnée d'une longueur de Modèle:Unité et un sentier d'interprétation d'une durée de Modèle:Nobr ont été aménagés pour en permettre la visite.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La "Zone humide de Langazel", qui est la plus ancienne tourbière de Bretagne, âgée de Modèle:Nobr ans, va devenir en 2024 une nouvelle Réserve naturelle régionale, à la suite d'un vote du Conseil régional de Bretagne en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 17,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Trémaouézan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,4 %), forêts (5,4 %), prairies (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attesté sous la forme Tremagouezou en 1363.

Tremaouezan, en breton, sans accent.

Ce toponyme est formé sur Trev, une Trève et l'anthroponyme Maouezan ; sans doute le nom du chef de clan ayant colonisé ce territoire lors de l'arrivée des bretons insulaires.

Histoire

Moyen Âge

Trémaouézan était une trève de Ploudaniel, faisant partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon.

Des rochers portant, selon la légende, l'empreinte du bâton de saint Hervé et celle de la patte de son loup se trouvent dans la tourbière de Langazel.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pendant les Guerres de la Ligue, le Modèle:Date-, Yves du Liscouët, après avoir pris et pillé le manoir de Mézarnou, s'empara « des croix, calices et patènes d'or massif, enrichis de pierreries, des églises de Plounéventer, Lanneuffret, Plouédern et Trémaouézan » qui avaient été confiés à la garde du sieur de Mézarnou, le seigneur de Parcevaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La trève de Trémaouézan pratiquait l'activité toilière liée au lin et au chanvre : 64,7 % des inventaires après décès qui ont été conservés pour cette trève à l'époque signalent la présence de métiers à tisser ; même le curé, Pierre Thépaut, faisait travailler plusieurs de ses paroissiens. Six kanndi ont été recensés à Trémaouézan<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Révolution française

Entre 1794 et 1801, Guillaume Huguen, prêtre réfractaire de Trémaouézan<ref>Modèle:Lien web.</ref> assura clandestinement 520 mariages et Modèle:Nombre, dont seuls respectivement 40 et 254 concernaient des fidèles de sa paroisse<ref name=rohou>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un triste fait divers

Un autre fait divers illustre bien la misère qui sévissait alors : le Modèle:Date, poussé par la misère, un homme de Modèle:Nobr demeurant à Trémaouézan, François Paul, avec sa femme et ses trois petits enfants, prirent le train à Brest jusqu'à la gare du Rody, puis dans la crique de Fonteunaon en Guipavas (section de Kerhuon), s'avancèrent dans la mer afin de se noyer, ce qui survint. Seul l'homme au dernier moment n'eut pas le courage de mourir et ramena les cadavres des siens sur la plage. L'homme fut arrêté<ref>Journal des débats politiques et littéraires n° du 11 octobre 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k463349s/f3.zoom.r=Guipavas.langFR</ref> et condamné aux travaux forcés à perpétuité le Modèle:Date par la Cour d’assises du Finistère<ref>Journal Le Petit Parisien Modèle:N° du 19 janvier 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4734644/f3.image.r=Guipavas.langFR</ref>. On ne sait pas où et jusqu'à quand il a purgé sa peine<ref>Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L'épidémie de choléra de janvier 1886

Fichier:Clocher, calvaire et porche de l'église de Trémaouezan.JPG
Clocher, calvaire et porche de l'église Notre-Dame-de-Trémaouézan vers 1930 (carte postale d'Émile Hamonic).

Henri Monod, dans Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> écrit que l'épidémie de choléra frappe le bourg et le hameau de Kersalamon, n'atteignant toutefois que trois personnes et ne provoquant qu'un seul décès, celui d'une enfant de Modèle:Nobr le Modèle:Date. Cette épidémie provoqua un rapport de l'agent voyer cantonal qui fournit d'intéressantes précisons sur les conditions sanitaires de l'époque : Modèle:Citation bloc Le même agent voyer communal poursuit ainsi son rapport : Modèle:Citation bloc

L'agent voyer communal avait une vision quelque peu idyllique de la situation sanitaire de Trémaouézan à l'époque. Henri Monod fait d'ailleurs remarquer qu'entre 1882 et 1885, Trémaouézan connaît un excédent des décès par rapport aux naissances.

En 1889 le bourg de Trémaouézan n'avait que Modèle:Nobr agglomérés pour une population communale totale de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.

La voie ferrée desservant Trémaouézan

Fichier:Ploudaniel Le tracé de la voie ferrée allant de Landerneau à Brignogan.jpg
Le tracé de la voie ferrée allant de Landerneau à Brignogan via Trémaouézan.

Une loi du Modèle:Date déclare d'utilité publique la construction d'un réseau de chemin de fer d'intérêt local, à voie d'un mètre de largeur et comprenant entre autres lignes celle allant de Landerneau à Lesneven et à Plounéour-Trez par ou près Plouédern, Trémaouézan, Ploudaniel, Lesneven, Plouider et Goulven<ref>Bulletin des lois de la République française, 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f253.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>. Des stations pour les voyageurs sont prévues à Landerneau, Trémaouézan, Ploudaniel, Lesneven, Plouider, Goulven et Plounéour-Trez et des simples haltes à Plouédern et Le Folgoët<ref>Bulletin des lois de la République française, 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2147845/f261.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>. Cette voie ferrée des Chemins de fer départementaux du Finistère est mise en service en 1894 jusqu'à Plounéour-Trez et prolongée en 1901 jusqu'à Brignogan ; elle a été fermée en 1946.

Charles Le Goffic décrit ainsi le paysage vu du train entre Trémaouézan et Ploudaniel en 1905 : Modèle:Citation bloc

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

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Démographie

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Monuments

Événements

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Bibliographie

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

<references />

Articles de Wikipédia

Liens externes

Modèle:Autres projets

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